Quand un stage de survie mène à la mort.

Et la survivologie (qui ne se definit aps comme de la survie, puisque DM dit etre survivologue et non survivaliste) plante sa definition de la survie :

https://www.survivologie.org/2020/09/28/la-survie-ni-un-sport-ni-un-loisir/

Survivologie? J'imagine que le copain Pablo a initié DM aux néologismes....

Je pense que ceci est la réponse au communiqué de la survivologie :

(malauxnyeux !)

Un prof de français a égorgé un chaton en lisant ça... ^^


Edit: En gros t'as le bourrin de service qui milite pour encadrer une pratique sportive vs le lettré du sujet qui milite pour une étude scientifique. Le tout sur un fond de concurrence, j'ai bien compris?

merlin06 a écrit:
Edit: En gros t'as le bourrin de service qui milite pour encadrer une pratique sportive vs le lettré du sujet qui milite pour une étude scientifique. Le tout sur un fond de concurrence, j'ai bien compris?

Oui, c'est pourquoi je propose de créer la combatdinfirmologie, la science d'étude des débats à la con....

Oui c'est à peu près ça ... (ou une sorte de duel improbable entre un guru schizophrène et un rambeauf analphabète ...). Faites péter les caouètes, il va y avoir du spectacle ... et rentrez vos têtes car ça va finir par voler très bas !

Ils vont peut être nous réinventer l'Hébertisme ; qui sait.   Pinaise ! 

Sinon, je doute que l'on puisse créer une science comme si de rien n'était ; une para-science, peut être. 

Impatience, impatience de lire ses retex scientifiques

https://www.change.org/p/jeancastex-pourulysse-encadrez-les-stages-de-survie

https://www.senat.fr/questions/base/2020/qSEQ201018464.html

PS : https://lareleveetlapeste.fr/le-deces-dulysse-lors-dun-stage-de-survie-lance-le-debat-sur-les-derives-du-survivalisme/

Wasicun a écrit:PS : https://lareleveetlapeste.fr/le-deces-dulysse-lors-dun-stage-de-survie-lance-le-debat-sur-les-derives-du-survivalisme/

L'éternelle confusion entre pratique survival (techniques de survie et vie dans la nature) et pratique survivaliste (préparation à une rupture de la normalité). Mais comment leur en vouloir, puisqu'une grosse partie des personnes qui pratiquent ces deux activités les confondent eux même ?

Sinon, la une de libé surfe, elle aussi, sur les amalgames ; découvrez, sous le gros titre, qui est inclue parmi la faune de fin de la fin des heures sombres :

 

Franchement quand tu lis rien que le bandeau de la "une" tu as déjà envie de gerber ...
Clairement "putaclic" !

Salut,
Libération faisait moins putaclic quand ils interviewaient les black Block.
https://www.liberation.fr/france/2018/05/02/mardi-j-ai-participe-au-black-bloc-parisien_1647381

La ou (quand) il y a de l'extrême gauche, il y a de l'extrême droite, dommage que le traitement médiatique impartial ne suive pas, on aurait surement beaucoup à apprendre car les extrêmes nuisent à la stabilité et leur pouvoir destabilisateur est aussi un risque à prendre en compte.

(Edit)
Sinon pour les organisateurs de stages de survie, j'espère qu'ils ont les reins solides car le confinement bloque leurs stages.
Un amis indépendant dans un autre domaine "non essentiel" fait des petits boulots pour payer les factures et m'à dit qu'il croise d'autres personnes dans son cas faisant 4 boulots, 2 jours par si,2 jours par la.

seb 1985 a écrit:La ou (quand) il y a de l'extrême gauche, il y a de l'extrême droite, dommage que le traitement médiatique impartial ne suive pas, on aurait surement beaucoup à apprendre car les extrêmes nuisent à la stabilité et leur pouvoir destabilisateur est aussi un risque à prendre en compte.

Le pire, amha, c'est l'amalgame quasi systématique de ce tout qui dérange à l'extrême droite (ex les gilets jaunes : gaulois réfractaires, antisémites, etc) ; ou pire, la réduction ad noseam (par ex exemple, on attaque la personne et on l'accuse des pires choses et idées, sans chercher à argumenter sur le fond).
Du terrorisme intellectuel, comme on dit.

Entièrement d'accord, d'autant plus que l'on ne parle pas d'un flyers à audience réduite mais de presse nationale lue/récupéree à l'international.

Ça alimente une fausse idée du pays sur tous les plans et c'est très néfaste.

Pour l'heure, cela ressemble plus à un contre feux pour faire oublier (même si c'est déjà fait) les recents attentats et violences urbaines.

https://www.bfmtv.com/societe/le-gouvernement-se-penche-sur-l-encadrement-legal-des-stages-de-survie_AN-202111290295.html

Plus d'un an après la mort d'un jeune homme lors d'un stage de survie, l'exécutif veut "fixer un cadre à la fois juridique et législatif à l’ensemble des structures" de ce secteur "en pleine expansion".

(faut croire que la crise actuelle ne les occupe pas a 100%)

"L’idée est de dresser un état des lieux général de ce secteur, mais aussi de le définir de façon exhaustive et fixer un cadre à la fois juridique et législatif à l’ensemble de ces structures, acteurs privés ou associations, actuellement en pleine expansion", explique-t-elle. [la secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et de l’Engagement, Sarah El Haïry.]

D'autant que la crise sanitaire a fragilisé les Français et, de fait, renforcé l'emprise des mouvements sectaires. David Manise, qui dirige le Centre d’études et d’enseignement des techniques de survie (CEETS), confirme au Parisien l'apparition une "nouvelle demande un peu étonnante de personnes qui peuvent être facilement endoctrinées, qui sont fascinées par les pratiques militaires, le survivalisme".

Retraites spirituelles, stages survivalistes, cures de jeûne... L'attirance pour la nature et les médecines alternatives s'est effectivement accrue.

(raaah, pas d'amalgameeeeeeee)

Sur le sujet, Netflix propose un film canadien de 2020 "Jusqu'au Déclin" (The decline) qui a pour cadre un stage de survivalisme.

Tout le monde s'apprécie, c'est cool d'appendre des techniques et de partager des convictions... jusqu'à ce que... oups.

Bon, la ficelle est grosse mais c'est pas inintéressant : le film aborde quand même quelques sujets qu'on préfère éviter généralement, et il a le mérite de ne pas apporter de réponse.

https://www.lamontagne.fr/riom-63200/actualites/en-quete-d-ail-des-ours-a-royat-puy-de-dome-un-couple-victime-de-la-confusion-avec-le-colchique_14138195/

Une dizaine de jours a passé depuis l’accident et Christine alterne toujours entre l’incrédulité et le besoin de témoigner de cette effroyable confusion entre l’ail des ours et le colchique qui a coûté la vie à son cousin, Jean-Luc, et gravement affecté sa cousine, Françoise.

Comme quoi ca peux aussi arriver en dehors d'un stage de survie, malheureusement.

Hello,
Il me semble que l'écrasante majorité des cas se passe en dehors des stages de survie; il va falloir encadrer tout ça, avec le cerfa/tampon/contrôle "sortie cueillette dans la nature" !

Étrange de faire valider par une application quand on a un doute avec une plante mortelle, alors que la distinction la plus simple (et majeure ici) porte sur l'odeur. C'est amha un indice pour quiconque souhaite s'improviser cueilleur...

l’inconvénient avec l'odeur, c'est que tu cueille un plant d'ail des ours, ok un second ok... le troisième... l'odeur aillée vient t'elle de ce plant ou de mes mains? ah...
https://cuisinesauvage.org/focus-ail-des-ours-clefs-pour-eviter-les-confusions/

la famille dont je me mefie le plus est celle des apiacées... j'evite d'en ceuillir

Hello,
perso l'ail des ours je le cueille quand il commence à être en fleurs; quasiment plus aucune confusion possible.

Concernant le cas présent, c'est surtout pour pointer le fait que la personne a voulu utiliser une application pour infirmer la présence d'une plante mortelle, alors que c'est justement ce qu'il ne faut pas faire, surtout pour deux plantes qui poussent parfois ensemble au même endroit.
Même avec plusieurs photos sur un forum il y aurait un risque de confusion avec des membres habitués, même si l'ail des ours reste relativement simple pour peu que l'on connaisse les principaux critères sur le terrain.

L'expérience ne peut pas être remplacée par une appli probabiliste. Si on a le moindre doute, c'est comme les champis : on ne cueille/consomme pas !
Enfin, il y a aussi une connaissance du terrain amha qu'il faut un peu pratiquer : on connait ses coins de cueillette sur plusieurs saisons, donc on devrait à peu près savoir ce qui y pousse et les risques potentiels.

ACDS 1 séance par mois à 2H de chez moi et un ou deux stages par an.
CEETS, des stages pas donnés et très loins des programmes affriolants.

Bref, business humanum est, mais les vrais sachent.

tarsonis a écrit:Tarsonis :
Concernant le cas présent, c'est surtout pour pointer le fait que la personne a voulu utiliser une application pour infirmer la présence d'une plante mortelle, alors que c'est justement ce qu'il ne faut pas faire, surtout pour deux plantes qui poussent parfois ensemble au même endroit.
[...]
L'expérience ne peut pas être remplacée par une appli probabiliste. Si on a le moindre doute, c'est comme les champis : on ne cueille/consomme pas !

Je ne comprends toujours pas ces gens, qui manifestement n'ont pas de connaissances solides en botanique (idem pour la mycologie) et qui mangent leurs cueillettes dont ils ne sont pas certains : ils jouent leur vie aux dés, et n'ont clairement pas l'air de s'en rendre compte...

J'ai commencé à m'initier à la mycologie cette année : je consomme uniquement ce que j'ai récolté lors des sorties collectives, après vérification par plusieurs mycologues calés du groupe (et pas un seul, même si c'est le chef   ). Et je prévois de ne consommer que des champignons avec peu de difficultés d'identification : morilles, chanterelles et girolles, cèpes. Exit les agarics (le risque de confusion avec les amanites me semble trop important), lepiotes, lactaires et russules pour l'instant.

Pour les formations, comme dit Merlin les "initiations" à plusieurs centaines d'euros fleurissent : le marché de la permaculture / retour à la nature est florissant, la demande est là. Pour ma part, je pense m'inscrire dans 1 ou 2 ans à la formation universitaire de Lille dirigée par le Pr Courtecuisse (pour ceux que ça intéresse : https://pharmacie.univ-lille.fr/formation-continue/programmes-inscriptions/diplomes-universitaires-du-detudes-complementaires-duec/duec-mycologie-approche-pratique-des-macromycetes). 
Va falloir trouver un financement, comme d'hab, le savoir a toujours un coût (1000€ quand même, ça pique ).

Le problème de l'ail des ours, c'est l''effet de mode. Tous le monde veut son ail des ours.. et la prudence est sans doute mise de côté.

D'une manière générale, je suis aussi régulièrement marquée par le nombre d'identifications erronées sur base de photo que l'on peut voir sur des groupes ou pages Facebook. Des gens souvent très surs d'eux.
Alors qu'un minimum d'observation permet d'écarter à 100% leur proposition d'identification.
Je n'arrive pas à trancher: réelle difficulté d'observer les détails ou négligence ?

Inanna a écrit:Le problème de l'ail des ours, c'est l''effet de mode. Tous le monde veut son ail des ours.. et la prudence est sans doute mise de côté.

D'une manière générale, je suis aussi régulièrement marquée par le nombre d'identifications erronées sur base de photo que l'on peut voir sur des groupes ou pages Facebook. Des gens souvent très surs d'eux.
Alors qu'un minimum d'observation permet d'écarter à 100% leur proposition d'identification.
Je n'arrive pas à trancher: réelle difficulté d'observer les détails ou négligence ?

Les deux je pense : les gens négligent d'analyser méticuleusement car 1. ça demande un effort et du temps 2. ils se dégagent de la responsabilité et du travail exigé en reportant sur un tiers qui se positionne en "sachant".
AMHA dans toutes les sciences (botanique, mycologie, médecine etc) l'humilité est de mise et gage d'un peu de sérieux : le mec qui a tout vu et connait tout, bon ba tu sais que son avis vaut pas un copec.