[Doc] Au pays des bobos: transition névrotico-comique vers la campagne

Salut,

Dispo sur ARTE jusqu'au 25/08/2020.

Emmené par la cinéaste Lola Randl, un groupe de Berlinois décide de s’installer à la campagne.
La petite communauté se lance dans la culture vivrière et découvre les exigences de l’agriculture.
Un retour à la terre amusé et riche d’enseignements.
https://www.arte.tv/fr/videos/058907-000-A/au-pays-des-bobos/




Ah, la vie au grand air, quel rêve pour des citadins ! Flanquée de Philip, son compagnon, de leurs deux jeunes enfants, de sa mère et de quelques amis, Lola Randl saute le pas : elle quitte Berlin pour s’installer dans l’ancienne exploitation horticole d’un village du Brandebourg.
Attirant dans son projet de retour à la terre une poignée de bénéficiaires des minima sociaux, la petite communauté se lance dans la culture vivrière. Pour atteindre l’autonomie alimentaire, chacun remplit sa tâche.
Tandis que certains préparent les plates-bandes qui accueilleront légumes et céréales, d’autres cuisinent ou s’adonnent à une passion artistique.
Des liens se nouent aussi avec les habitants du cru, qui, curieux, leur donnent des conseils ou pointent – avec peu d’aménité – les erreurs de débutants de ces néoruraux qui méconnaissent les exigences de l’agriculture.

Mise au vert
Mi-amusé, mi-sérieux, le récit de cette mise au vert d’urbains cultivés ne se limite pas à l’exploration de leur adaptation, dont ils mesurent les limites au quotidien. Des considérations sociologiques sur la famille nucléaire, l’autonomie alimentaire ou encore le polyamour – la liaison qu’entretient Lola avec Bernd, son amant, qui a rejoint leur communauté, n’étant pas sans incidences sur sa vie de couple – ponctuent le film que la réalisatrice allemande consacre à sa propre expérience. 



Que se passe-t-il lorsque des citadins déménagent à la campagne, assoiffés d’air plus pur, mus par l’ambition de travailler à un rythme plus sain et de trouver l’accomplissement ? « Le citadin est porté par un idéal, celui de rendre le monde plus riche et plus beau avec ses idées », note Lola Randl, la réalisatrice munichoise de ce drôle de documentaire sur sa propre expérience de migration. Un film d’actualité, à l’heure où les mesures de confinement prises pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus ont agi, pour certains, comme un révélateur des frustrations de leur vie et ont été l’occasion d’impulser des changements, tels que le basculement vers la vie rurale.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/08/19/au-pays-des-bobos-transition-nevrotico-comique-vers-la-campagne_6049374_3246.html

(j'ai manqué de dégueuler au moins une 1/2 douzaine de fois ... / faut pas que je visionne ce genre de merdasse après 2 heures du mat' et surtout pas après mes 2,5 litres du soir ... ça passe pas, "ya" rien à faire ...).

Wasicun a écrit:faut pas que je visionne ce genre de merdasse après 2 heures du mat' et surtout pas après mes 2,5 litres du soir ... ça passe pas, "ya" rien à faire ...).

Bon, j'aurai peut être dû boire. 

Le "visionnaire post-capitaliste" ; lol !
"L'individu réfléchit, qui tente de dépasser le stade capitaliste, ne voudrait-il pas en faire trop ?" Turbo lol !

Le truc pénible, chez le bobo, c'est le côté naïf, intellectualiste (jusqu'au stade névrotique) et moralisateur. Yep ! Surtout le côté moralisateur. Trop d'ego. 
Mais bon, ça a un côté rigolo, aussi ; quand tu parviens à supporter le côté très égotique et névrosé du bobo. 

Merci pour cette perle, Cath ; on adore tous détester les bobos.

PS : si vous aimez vous faire mal (moi j'aime bien) JE SUIS BOBO ET VOUS EMMERDE (Ina Mihalache, alias Solange te parle) ; c'est beau comme une Madelaine de Proust.

ouais ou pour rigoler un bon coup.
le coté ceux qui bosse pdt que d'autre les regarde et d'autre joue de la musique.

Le bobo:
-laboure en rond et pas en ligne
-écrit une thèse de socio' mais n'est pas sûr du sujet
-consomme bio mais industriel
-ferme ses ruches la nuit(WTF!)
-chante en anglais et pas en allemand
-parle anglais pour raconter des histoires(env 40')
-se revendique cosmopolite mais a un look allemand quand même
-fais tourner à fond les serveurs d'instagram, google et compagnie
La classe.

Je crois que je préfère mes hippies lozériens.