Transition et attrition
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Transition et attrition
(J'ai traduit ce post écrit originellement par moi en
anglais)
Une crise type "LLBSV" (SHTF en anglais)
comporte deux phases très distinctes : la transition et l'après-crise.
Nous vivons dans un système très complexe, et donc
passablement fragile, qui permet de nourrir une vaste population. Nous étions
une quarantaine millions de français en 1940, alors qu’un tiers de la
population était encore rurale
http://g3l1s1.centerblog.net/752015-La-demographie-en-France-1830-1940
Aujourd’hui 75% de la population française est urbaine,
et 5% de la population active est liée à la production de nourriture (qui est
industrielle).
Il existe une variété de scénarios pouvant détruire ou
modifier plus ou moins profondément ce système, dans un temps plus ou moins
court.
Les conditions de cette détérioration peuvent être
multiples, nous n’allons pas les discuter ici. Ce dont je veux parler ici est
le problème, d’ordre logique, mathématique même, de la transition.
Si le système qui produit la nourriture est affecté, fort
logiquement il y aura moins de nourriture produite. A terme, cela veut dire que
des gens vont mourir de faim, ou ne pourrons pas être nourris, ce qui revient
au même. Cet ajustement est donc une attrition (en anglais j’utilise un mot
plus parlant : die-off)
Quelle que soit la nature et l’instensité de la crise, il
y aura donc une période de « transition » mais au terme de la
transition, une période stable après-crise.
Tout le problème réside dans la phase d’ajustement, donc
d’attrition. Si la période post-crise ne peut nourrir que 40 millions de
personnes, et que nous sommes 60 millions avant la crise, nous sommes bien
d’accord que :
- un tiers de la population va mourir
- la transition n’est pas achevée tant que le nouveau
système ne peut nourrir tout le monde. S’il y a encore trop de monde par
rapport à ce que le système peut produire comme nourriture, il y a nécessairement
un surplus qui devra être « ajusté » (donc des gens en trop qui
mourront logiquement de faim)
La phase de transition est la seule qui importe vraiment
au survivaliste. Il faut que lui et ses proches se retrouvent de l’autre côté
de la crise. Après cette crise, le monde « normal » recommence.
C’est une précision très importante, dans l’ordre de
priorité des préparatifs. Si l’on accumule panneaux solaires,kits de chirurgie
et autres objets « post-crise » sans avoir assez de nourriture pour
survivre la dite crise, ils serviront à quelqu’un d’autre. Fort logiquement.
Souvent le terme « SHTF » est en fait très flou
pour les survivalistes US qui les utilisent. Pour moi, SHTF c’est avant tout
cette phase de transition. C’est la phase critique.
Cette phase de transition a une dynamique à soi, que
j’essaie d’explorer, et à laquelle j’essaie de trouver des parades.
Tout d’abord, la question centrale de la phase de
transition est : combien de personnes pourront être nourries à l’issue de
la crise ?
De la réponse à cette question découle l’importance de la
purge, et donc l’intensité de la crise. Dans le worst-case scénario, un échange
nucléaire global, la population survivante est de 10% de la population initiale
dans l’hémisphère nord. Mais, d’une certaine manière, une partie du die-off est
« prise en charge » par les bombes et leurs conséquences à court
terme.
Dans le cas d’un effondrement sociétal type « Grande
Dépression II » ou pire, « Peak Oil », le monde post-crise
pourrait nourrir bien plus de monde, mais la plupart des gens devront mourir
par eux-mêmes, de faim et de violence.
Je m’inquiète toujours lorsque je commence à écrire comme
le docteur Folamour.
Il faut aussi prendre en considération que le monde
post-crise (la « Terre du post-futur » de Mad Max 3) ne commence à
exister qu’avec la première récolte post-crise. Jusqu’à la première
consommation de cette nourriture, on est encore dans la phase de transition. Si
vous avez planté pour 20 mais qu’il n’y a de nourriture que pour 10 jusqu’aux
récoltes, 10 personnes vont devoir y passer. C’est toujours cette m’eme
logique.
Cette même logique agit à différentes échelles. La
distribution de nourriture est comparable à une récolte : si on ne
distribue de la nourriture que pour 18.000 personnes dans une ville de 20.000,
il y aura attrition.
Le début du monde post-crise peut être différé par
l’importance des désordes lors de la phase de transition :
- destruction de l’appareil productif (tracteurs,
engrais)
- destruction de semences, de cheptel (à la Russie 1920)
- mauvaise répartition de nourriture parmi les survivants
La logique est parfois vicieuse : si des réserves
importantes de nourriture sont présentes, le processus d’attrition est différé,
retardé voire non présent. Or la terre du post-futur ne peut pas nourrir tout
ce beau monde. Vous pouvez avoir 20 familes survivalistes avec 5 ans de bouffe
à bord, si dans le Nouveau Monde post-crise la terre ne peut en nourrir que 16,
4 vont quand même devoir disparaître.
Le fait que la crise ne finit qu’avec les premières
récoltes signifie aussi qu’en cas d’hiver nucléaire, si les récoltes des deux
années consécutives sont perdues, seul celui qui a trois ans de nourriture
( !) peut espérer survivre… si tant est qu’il ait aussi assez de semences
pour repartir ( !)
Tout ceci est un petit article écrit à la va-vite.
Inutile de dire que les nations qui ont établi des réserves stratégiques de
nourriture ont des modèles bien plus élaborés, et des procédures pour répondre
à la crise. Les pouvoirs publics, s’ils oeuvrent pour le pays, auront comme
priorité d’amener le plus de gens possible de l’autre côté de la crise.
Compte-tenu de la logique de la transition, cela signife qu’il vont aussi
devoir sacrifier des populations (directement ou indirectement). Ne pas oublier
que les diverses crises alimentaires dans le Tiers-Monde sont extrêmement bien
documentées et suivies par les pouvoirs publics (et leur bras non armé, les
ONG)
Que pouvons-nous faire individuellement ?
La première chose à faire est d’avoir une compréhension
assez bonne de la situation pour
pouvoir établir le niveau de production agricole du monde post-crise, car nous
avons bien vu que tout le reste découle de cela.
On aura donc établi une estimation :
- Du taux d’attrition de la population
- Du comportement de la population façe à cette
attrition, notamment le déroulement de l’attrition dans le temps
- De l’attitude probable des pouvoirs publics
(rationnement, temporisation etc) et de leur capacité à maîtriser la crise
D’où l’importance extrêmement grave de garder le secret
sur ses préparatifs. J’imagine que bien des gens, mal à l’aise ou amusé par le
terme de survivalisme, en aient parlé à leurs proches. Soyez SÛRS qu’ils ne
l’oublieront pas le moment venu.
C’est tout le problème de savoir si on préfère regarder
son beau-frère crever de faim ou de se battre à mort avec lui. On en est là.
Votre réserve de nourriture doit être considérée comme
limitée, finie, dès le premier jour. Vous ne pouvez pas vous permettre de
spéculer sur des distributions éventuelles de nourriture. Si elles ont lieu,
c’est un cadeau du Père Noël à chaque fois. Ayez assez de bouffe.
Quelques considérations sur la société au sens large :
En cas d’interruption brutale de livraison de nourriture
(worst-case scénario), la plupart des gens ont moins d’une semaine de
nourriture chez eux. Allez chez les gens et constatez. On peut s’attendre à des
pillages massifs dès les troisième jour, qui frapperont les commerces, les
restaurants etc.
En l’état, cela signifie qu’une grosse partie de
l’attrition aura lieu très tôt, mais sera extrêmement violente. Nous ne parlons
pas sur Olduvaï de tout ce qui concerne la violence envers les êtres humains,
mais vous pouvez vous doutez de ce qui peut arriver.
La situation n’est pas celle d’une aggression dans la
rue, c’est celle d’une émeute MASSIVE de gens n’ayant vraiment plus rien à
perdre et obsédés jusqu’à la folie par la nourriture.
Plus la population est concentrée (centre-ville, grands
ensembles) plus l’attrition sera violente et rapide.
Il n’y a JAMAIS eu dans l’histoire de précédents à
l’époque où nous vivons actuellement. Même l’Allemagne en 1945 avait la moitié
de sa population à la campagne. Les gens avaient pour habitude de stocker
naturellement de la nourriture. Nous ne sommes donc pas en mesure de réellement
imaginer ce à quoi cela va ressembler. On risque même de ne pas croire nos yeux
(et cela arrive plus fréquemment qu’on en le croit).
De là aussi l’inutilité de convaincre d’autres
gens : s’ils ne sont pas venus à ces conclusions par la logique, ils ne
feront jamais ce qu’il faudra – par contre, ils auront retenu que vous, vous
êtes préparés…
A mon humble avis, le premier danger à apparaître cela
celui de gangs criminels, pré-existants ou improvisés. Ils connaîtront une attrition
forte, mais collecteront aux passages les armes de leurs victimes, et croîtront
en expérience. Ces bandes armées peuvent acquérir rapidement une efficacité de
type militaire, et de plus, ils auront compris comme tout le monde la nécessité
de « l’attrition ».
L’armée et d’autres éléments des forces de l’ordre
peuvent tout à fait se constituer en gangs (c’est ce qui se passe dans les pays
du Tiers-Monde, la police étant un gang de plus), mais alors très bien armé et
pouvant utiliser le prétexte de la loi pour s’emparer de vos ressources (ou
pour « purger » la population)
Si 75% de la population est urbaine, en gros 75% des
policiers et militaires sont également urbains…
Incidences sur la préparation :
- un certain nombre de choses ne sont pas à aquérir avec
priorité, car il y en aura plein après la crise. Toutes ces considérations sur
le besoin d’acquérir des Francs-Or me semble complètement déplacées. Pour un
Napoléon, combien de kilos de riz ?
- Un certain nombre de choses vont êtres nécessaires pour
survivre aux trois mois de crise intense, dans laquelle l’essentiel de
l’attrition va se produire. Oubliez les chargeurs solaires de piles, ayez assez
de piles pour trois mois, ensuite des piles rechargeables on en trouvera
partout.
- Dans ce temps extrêmement concentré et intense de
l’attrition, gagnez du temps à tout prix. Ne perdez pas de temps à faire des
plats élaborés, utilisez des plats cuisinés. Ayez beaucoup de nourriture de
confort (chocolat etc.) pour vous aider à surmonter les chocs psychologiques.
- Durant cette période, vous aurez besoin d’énormément
d’énergie, ce n’est pas le moment de compter les haricots. Lorsque le vent sera
tombé, mais qu’il faudra tenir jusqu’aux récoltes, on pourra compter les
haricots à loisir. Ayez donc trois mois de bouffe rapide, énérgétique,
confortable (ce qui est cher) et ensuite un an de bouffe low-cost. Dans la même
logique, il existe des médicaments pour rester éveillé deux jours de suite
etc., ou du guronsan, des saloperies du style : dans une phase intense
comme celle-ci veillez d’abord à survivre, vous aurez bien le temps de morfler
ensuite à cause de leurs effets.
Oui, un an, car les plantes doivent avoir le temps de
pousser…
- Vos solutions doivent pouvoir être mises en ouevre
rapidement et simplement. Des enfants, ou des gens peu compétents , doivent
être en mesure de s’en servir.
- Le survivaliste est en état d’infériorité numérique
énorme en cas d’attrition brutale. Votre objectif premier est de survivre à
cette phase d’attrition brutale, du coup on peut accepter d’avoir un large
groupe avec soi pendant cette phase. Mais ca sera un autre problème que de
gérer ce large groupe jusqu’aux récoltes. Ceci dit, il devrait il y avoir pas
mal de place alentours pour que ce soit vivable.
- Bien évidemment, un préparatif extrêmement important
est d’avoir des semences. Votre propre monde post-crise commence avec votre
propre récolte : c’est donc de vous que dépend la sortie de crise.
On peut acheté du blé sec (ou mondé) dans certains
magasins, il germe bien. Les haricots secs germent eux aussi. Ensuite, il y a
bien sûr tous les sachets de graines diverses, pour le potager.
Tout cela semble bien sombre, mais il faut bien voir que
cela a du sens dans une certaine logique.
anglais)
Une crise type "LLBSV" (SHTF en anglais)
comporte deux phases très distinctes : la transition et l'après-crise.
Nous vivons dans un système très complexe, et donc
passablement fragile, qui permet de nourrir une vaste population. Nous étions
une quarantaine millions de français en 1940, alors qu’un tiers de la
population était encore rurale
http://g3l1s1.centerblog.net/752015-La-demographie-en-France-1830-1940
Aujourd’hui 75% de la population française est urbaine,
et 5% de la population active est liée à la production de nourriture (qui est
industrielle).
Il existe une variété de scénarios pouvant détruire ou
modifier plus ou moins profondément ce système, dans un temps plus ou moins
court.
Les conditions de cette détérioration peuvent être
multiples, nous n’allons pas les discuter ici. Ce dont je veux parler ici est
le problème, d’ordre logique, mathématique même, de la transition.
Si le système qui produit la nourriture est affecté, fort
logiquement il y aura moins de nourriture produite. A terme, cela veut dire que
des gens vont mourir de faim, ou ne pourrons pas être nourris, ce qui revient
au même. Cet ajustement est donc une attrition (en anglais j’utilise un mot
plus parlant : die-off)
Quelle que soit la nature et l’instensité de la crise, il
y aura donc une période de « transition » mais au terme de la
transition, une période stable après-crise.
Tout le problème réside dans la phase d’ajustement, donc
d’attrition. Si la période post-crise ne peut nourrir que 40 millions de
personnes, et que nous sommes 60 millions avant la crise, nous sommes bien
d’accord que :
- un tiers de la population va mourir
- la transition n’est pas achevée tant que le nouveau
système ne peut nourrir tout le monde. S’il y a encore trop de monde par
rapport à ce que le système peut produire comme nourriture, il y a nécessairement
un surplus qui devra être « ajusté » (donc des gens en trop qui
mourront logiquement de faim)
La phase de transition est la seule qui importe vraiment
au survivaliste. Il faut que lui et ses proches se retrouvent de l’autre côté
de la crise. Après cette crise, le monde « normal » recommence.
C’est une précision très importante, dans l’ordre de
priorité des préparatifs. Si l’on accumule panneaux solaires,kits de chirurgie
et autres objets « post-crise » sans avoir assez de nourriture pour
survivre la dite crise, ils serviront à quelqu’un d’autre. Fort logiquement.
Souvent le terme « SHTF » est en fait très flou
pour les survivalistes US qui les utilisent. Pour moi, SHTF c’est avant tout
cette phase de transition. C’est la phase critique.
Cette phase de transition a une dynamique à soi, que
j’essaie d’explorer, et à laquelle j’essaie de trouver des parades.
Tout d’abord, la question centrale de la phase de
transition est : combien de personnes pourront être nourries à l’issue de
la crise ?
De la réponse à cette question découle l’importance de la
purge, et donc l’intensité de la crise. Dans le worst-case scénario, un échange
nucléaire global, la population survivante est de 10% de la population initiale
dans l’hémisphère nord. Mais, d’une certaine manière, une partie du die-off est
« prise en charge » par les bombes et leurs conséquences à court
terme.
Dans le cas d’un effondrement sociétal type « Grande
Dépression II » ou pire, « Peak Oil », le monde post-crise
pourrait nourrir bien plus de monde, mais la plupart des gens devront mourir
par eux-mêmes, de faim et de violence.
Je m’inquiète toujours lorsque je commence à écrire comme
le docteur Folamour.
Il faut aussi prendre en considération que le monde
post-crise (la « Terre du post-futur » de Mad Max 3) ne commence à
exister qu’avec la première récolte post-crise. Jusqu’à la première
consommation de cette nourriture, on est encore dans la phase de transition. Si
vous avez planté pour 20 mais qu’il n’y a de nourriture que pour 10 jusqu’aux
récoltes, 10 personnes vont devoir y passer. C’est toujours cette m’eme
logique.
Cette même logique agit à différentes échelles. La
distribution de nourriture est comparable à une récolte : si on ne
distribue de la nourriture que pour 18.000 personnes dans une ville de 20.000,
il y aura attrition.
Le début du monde post-crise peut être différé par
l’importance des désordes lors de la phase de transition :
- destruction de l’appareil productif (tracteurs,
engrais)
- destruction de semences, de cheptel (à la Russie 1920)
- mauvaise répartition de nourriture parmi les survivants
La logique est parfois vicieuse : si des réserves
importantes de nourriture sont présentes, le processus d’attrition est différé,
retardé voire non présent. Or la terre du post-futur ne peut pas nourrir tout
ce beau monde. Vous pouvez avoir 20 familes survivalistes avec 5 ans de bouffe
à bord, si dans le Nouveau Monde post-crise la terre ne peut en nourrir que 16,
4 vont quand même devoir disparaître.
Le fait que la crise ne finit qu’avec les premières
récoltes signifie aussi qu’en cas d’hiver nucléaire, si les récoltes des deux
années consécutives sont perdues, seul celui qui a trois ans de nourriture
( !) peut espérer survivre… si tant est qu’il ait aussi assez de semences
pour repartir ( !)
Tout ceci est un petit article écrit à la va-vite.
Inutile de dire que les nations qui ont établi des réserves stratégiques de
nourriture ont des modèles bien plus élaborés, et des procédures pour répondre
à la crise. Les pouvoirs publics, s’ils oeuvrent pour le pays, auront comme
priorité d’amener le plus de gens possible de l’autre côté de la crise.
Compte-tenu de la logique de la transition, cela signife qu’il vont aussi
devoir sacrifier des populations (directement ou indirectement). Ne pas oublier
que les diverses crises alimentaires dans le Tiers-Monde sont extrêmement bien
documentées et suivies par les pouvoirs publics (et leur bras non armé, les
ONG)
Que pouvons-nous faire individuellement ?
La première chose à faire est d’avoir une compréhension
assez bonne de la situation pour
pouvoir établir le niveau de production agricole du monde post-crise, car nous
avons bien vu que tout le reste découle de cela.
On aura donc établi une estimation :
- Du taux d’attrition de la population
- Du comportement de la population façe à cette
attrition, notamment le déroulement de l’attrition dans le temps
- De l’attitude probable des pouvoirs publics
(rationnement, temporisation etc) et de leur capacité à maîtriser la crise
D’où l’importance extrêmement grave de garder le secret
sur ses préparatifs. J’imagine que bien des gens, mal à l’aise ou amusé par le
terme de survivalisme, en aient parlé à leurs proches. Soyez SÛRS qu’ils ne
l’oublieront pas le moment venu.
C’est tout le problème de savoir si on préfère regarder
son beau-frère crever de faim ou de se battre à mort avec lui. On en est là.
Votre réserve de nourriture doit être considérée comme
limitée, finie, dès le premier jour. Vous ne pouvez pas vous permettre de
spéculer sur des distributions éventuelles de nourriture. Si elles ont lieu,
c’est un cadeau du Père Noël à chaque fois. Ayez assez de bouffe.
Quelques considérations sur la société au sens large :
En cas d’interruption brutale de livraison de nourriture
(worst-case scénario), la plupart des gens ont moins d’une semaine de
nourriture chez eux. Allez chez les gens et constatez. On peut s’attendre à des
pillages massifs dès les troisième jour, qui frapperont les commerces, les
restaurants etc.
En l’état, cela signifie qu’une grosse partie de
l’attrition aura lieu très tôt, mais sera extrêmement violente. Nous ne parlons
pas sur Olduvaï de tout ce qui concerne la violence envers les êtres humains,
mais vous pouvez vous doutez de ce qui peut arriver.
La situation n’est pas celle d’une aggression dans la
rue, c’est celle d’une émeute MASSIVE de gens n’ayant vraiment plus rien à
perdre et obsédés jusqu’à la folie par la nourriture.
Plus la population est concentrée (centre-ville, grands
ensembles) plus l’attrition sera violente et rapide.
Il n’y a JAMAIS eu dans l’histoire de précédents à
l’époque où nous vivons actuellement. Même l’Allemagne en 1945 avait la moitié
de sa population à la campagne. Les gens avaient pour habitude de stocker
naturellement de la nourriture. Nous ne sommes donc pas en mesure de réellement
imaginer ce à quoi cela va ressembler. On risque même de ne pas croire nos yeux
(et cela arrive plus fréquemment qu’on en le croit).
De là aussi l’inutilité de convaincre d’autres
gens : s’ils ne sont pas venus à ces conclusions par la logique, ils ne
feront jamais ce qu’il faudra – par contre, ils auront retenu que vous, vous
êtes préparés…
A mon humble avis, le premier danger à apparaître cela
celui de gangs criminels, pré-existants ou improvisés. Ils connaîtront une attrition
forte, mais collecteront aux passages les armes de leurs victimes, et croîtront
en expérience. Ces bandes armées peuvent acquérir rapidement une efficacité de
type militaire, et de plus, ils auront compris comme tout le monde la nécessité
de « l’attrition ».
L’armée et d’autres éléments des forces de l’ordre
peuvent tout à fait se constituer en gangs (c’est ce qui se passe dans les pays
du Tiers-Monde, la police étant un gang de plus), mais alors très bien armé et
pouvant utiliser le prétexte de la loi pour s’emparer de vos ressources (ou
pour « purger » la population)
Si 75% de la population est urbaine, en gros 75% des
policiers et militaires sont également urbains…
Incidences sur la préparation :
- un certain nombre de choses ne sont pas à aquérir avec
priorité, car il y en aura plein après la crise. Toutes ces considérations sur
le besoin d’acquérir des Francs-Or me semble complètement déplacées. Pour un
Napoléon, combien de kilos de riz ?
- Un certain nombre de choses vont êtres nécessaires pour
survivre aux trois mois de crise intense, dans laquelle l’essentiel de
l’attrition va se produire. Oubliez les chargeurs solaires de piles, ayez assez
de piles pour trois mois, ensuite des piles rechargeables on en trouvera
partout.
- Dans ce temps extrêmement concentré et intense de
l’attrition, gagnez du temps à tout prix. Ne perdez pas de temps à faire des
plats élaborés, utilisez des plats cuisinés. Ayez beaucoup de nourriture de
confort (chocolat etc.) pour vous aider à surmonter les chocs psychologiques.
- Durant cette période, vous aurez besoin d’énormément
d’énergie, ce n’est pas le moment de compter les haricots. Lorsque le vent sera
tombé, mais qu’il faudra tenir jusqu’aux récoltes, on pourra compter les
haricots à loisir. Ayez donc trois mois de bouffe rapide, énérgétique,
confortable (ce qui est cher) et ensuite un an de bouffe low-cost. Dans la même
logique, il existe des médicaments pour rester éveillé deux jours de suite
etc., ou du guronsan, des saloperies du style : dans une phase intense
comme celle-ci veillez d’abord à survivre, vous aurez bien le temps de morfler
ensuite à cause de leurs effets.
Oui, un an, car les plantes doivent avoir le temps de
pousser…
- Vos solutions doivent pouvoir être mises en ouevre
rapidement et simplement. Des enfants, ou des gens peu compétents , doivent
être en mesure de s’en servir.
- Le survivaliste est en état d’infériorité numérique
énorme en cas d’attrition brutale. Votre objectif premier est de survivre à
cette phase d’attrition brutale, du coup on peut accepter d’avoir un large
groupe avec soi pendant cette phase. Mais ca sera un autre problème que de
gérer ce large groupe jusqu’aux récoltes. Ceci dit, il devrait il y avoir pas
mal de place alentours pour que ce soit vivable.
- Bien évidemment, un préparatif extrêmement important
est d’avoir des semences. Votre propre monde post-crise commence avec votre
propre récolte : c’est donc de vous que dépend la sortie de crise.
On peut acheté du blé sec (ou mondé) dans certains
magasins, il germe bien. Les haricots secs germent eux aussi. Ensuite, il y a
bien sûr tous les sachets de graines diverses, pour le potager.
Tout cela semble bien sombre, mais il faut bien voir que
cela a du sens dans une certaine logique.
Andros- Membre fondateur
- Nombre de messages : 1138
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Transition et attrition
Cela me semble terriblement vrai...merci pour tes bonnes remarques professeur Andros...
________________________________________________________
J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: Transition et attrition
assez d'accord avec l'ensemble de ces idées... sauf (pour moi en tous cas) la notion de gangs criminels qui je pense, ne tient pas.
sinon c'est intéressant et j'avais essayé d'y réfléchir : pas évident... très complexe et pourtant le scénario de la plupart des humains morts de faim est pour moi fort probable...
il faut pour cela analyser comment se passe la production de notre casse-croûte, la transformation des récoltes et leur acheminement... mais surtout la production.
Or un agriculteur, par exemple, qui n'a plus de gasoil n'est plus un agriculteur : et le système est tellement spécialisé que même l'agriculteur est aujourd'hui totalement dépendant de ses achats pour se nourrir alors qu'il y a encore 50 ans il était quasi autarcique et n'achetait pas grand chose.
Je trouverais intéressant et important que l'on reprenne point par point ce genre de scénario car cela permettrait de voir comment on pourrait au mieux se débrouiller... (y compris d'ailleurs l'histoire des gangs criminels qui ne me fait pas peur... car on doit pouvoir démontrer que çà ne marche pas...) :-)
sinon c'est intéressant et j'avais essayé d'y réfléchir : pas évident... très complexe et pourtant le scénario de la plupart des humains morts de faim est pour moi fort probable...
il faut pour cela analyser comment se passe la production de notre casse-croûte, la transformation des récoltes et leur acheminement... mais surtout la production.
Or un agriculteur, par exemple, qui n'a plus de gasoil n'est plus un agriculteur : et le système est tellement spécialisé que même l'agriculteur est aujourd'hui totalement dépendant de ses achats pour se nourrir alors qu'il y a encore 50 ans il était quasi autarcique et n'achetait pas grand chose.
Je trouverais intéressant et important que l'on reprenne point par point ce genre de scénario car cela permettrait de voir comment on pourrait au mieux se débrouiller... (y compris d'ailleurs l'histoire des gangs criminels qui ne me fait pas peur... car on doit pouvoir démontrer que çà ne marche pas...) :-)
________________________________________________________
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/
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geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 642
Age : 77
Localisation : alsace
Emploi : retraité
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: Transition et attrition
Magistral de lucidité...Andros ! Felicitations
Voila qui remet les pendules à l'heure !
Au sujets de l"attrition" je pense que nous ne sommes pas tous à égalité....Mis à part la quantité de nouriture, nous aurons bientot, en France par exemple, 30% de "personnes agées"...
Cette polulation, privée de soins medicaux, cibles facile des "affamés" de tout poils, cataloguée de bouches inutiles et incapable de subvenir à ses besoins sera la premiere à être décimée !
Je suis d'accord avec toi sur l'importance du stock de nourriture....Le probleme c'est l'attitude par rapport aux amis et la famille.....
Forcement, ceux qui sont au courant de nos preoccupations viendront taper à nos portes ne serait-ce que pour savoir quoi "faire".....
Je ne vois que 2 solutions....
Soit les "repousser" avec le risque de les voir revenir plus nombreux et armés de mauvaises intentions (famine oblige).
Soit de prevoir aussi pour eux....Ce qui oblige à multiplier le coût et la place de stockage...
Neanmoins je pense que cette 2eme solution est "preferable" à la 1ere car la nourriture de base est encore accesible financierement, on sauvera des membres de notre famille ce qui n'est pas negligeable dans un monde post LLBSV et surtout les risque d'être "dépouillé" sont plus reduit (force du nombre)...
Voila qui remet les pendules à l'heure !
Au sujets de l"attrition" je pense que nous ne sommes pas tous à égalité....Mis à part la quantité de nouriture, nous aurons bientot, en France par exemple, 30% de "personnes agées"...
Cette polulation, privée de soins medicaux, cibles facile des "affamés" de tout poils, cataloguée de bouches inutiles et incapable de subvenir à ses besoins sera la premiere à être décimée !
Je suis d'accord avec toi sur l'importance du stock de nourriture....Le probleme c'est l'attitude par rapport aux amis et la famille.....
Forcement, ceux qui sont au courant de nos preoccupations viendront taper à nos portes ne serait-ce que pour savoir quoi "faire".....
Je ne vois que 2 solutions....
Soit les "repousser" avec le risque de les voir revenir plus nombreux et armés de mauvaises intentions (famine oblige).
Soit de prevoir aussi pour eux....Ce qui oblige à multiplier le coût et la place de stockage...
Neanmoins je pense que cette 2eme solution est "preferable" à la 1ere car la nourriture de base est encore accesible financierement, on sauvera des membres de notre famille ce qui n'est pas negligeable dans un monde post LLBSV et surtout les risque d'être "dépouillé" sont plus reduit (force du nombre)...
Capausoleil- Membre Premium
- Nombre de messages : 866
Date d'inscription : 17/12/2006
Re: Transition et attrition
Cela fait froid dans le dos et pourtant sur Olduvaï on est habitué au courant d'air.
En fait je crains que ce ne soit encore plus dramatique.
En cas d'attrition sévère (et il y aura) quel est le risque d'épidémie dans les villes?
Ensuite la diminution rapide du «cheptel» humain ne va-t-elle pas entrainé une paralysie de toute production, quelle qu'elle soit, par une pénurie de main-d'œuvre à tous les échelons?
En fait je crains que ce ne soit encore plus dramatique.
En cas d'attrition sévère (et il y aura) quel est le risque d'épidémie dans les villes?
Ensuite la diminution rapide du «cheptel» humain ne va-t-elle pas entrainé une paralysie de toute production, quelle qu'elle soit, par une pénurie de main-d'œuvre à tous les échelons?
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Jep. En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.
Re: Transition et attrition
geispe a écrit:y compris d'ailleurs l'histoire des gangs criminels qui ne me fait pas peur... car on doit pouvoir démontrer que çà ne marche pas..
Je n'y coyais pas non plus, Geispe, avant de....lire le livre de René Barvavel (ravage) !
Ce livre n'est pas recent, mais la "deconfiture" progressive du systeme est tellement bien anticipée que je le recommande à ceux qui ne l'ont pas lu !
Je ne sais pas si tu as eu toi même l'occasion de le lire mais la logique ineductable de la deliquescence...(
Les evenements dans les banlieues l'année derniere ne me laisse aucun doute sur ce qui surviendra en cas de famines (pour l'instant, ils sont quand même bien nourris...Non ?)
Apres, on connais pas l'avenir et chaque cas sera different selon l'endroit où on vivra et l'entourage dont on beneficiera...
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Re: Transition et attrition
Andros,
Là ou ca va devenir compliquer, c'est que l'on peut dors et déja inclure a ce scénario, le changements climatiques et l'effondrement de la biodiversité...
1/Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure nos connaissance en matiére de culture vivriéres ne vont pas étre remises en question dans les prochaines décades.
*98% des sols destinées a l'agriculture moderne sont morts, ils non plus d'HUMUS.
Ils donnent car ont y mets une quantité importante d'engrais chimiques.
Question ou trouver la Terre fertile de nos ancétres, en dehors de quelques "ISOLATs" ou des gens comme moi travail leur lopin avec respect et sans Tuer la Terre.
Donc aprés avoir manger pendant 1 an des "réserves", rares seront ceux qui pourront avoir de belles recoltes, encore moins pour tenir un AN de plus.
Tu sais il est difficile de reprendre une terre abandonner depuis longtemps, le jardin ca s'apprend avec le temps, les echec et le travail de la terre.
Produire ses semences aussi cela s'apprend et pas dans l'urgence.
GEISPE a raison quand il dit "Or un agriculteur, par exemple, qui n'a plus de gasoil n'est plus un agriculteur "
Il y aurat de fait en plus des limaces un nouvel exterminateur de salade, le "Survivant" qui passant par là verra de belles cultures et se dirat "Tiens je vais remplir mon sac"...ce jour la l'épouvantail dans le Jardin serat aussi en Chair et en Os.
2/ MEGATON Scenario
Si les champignons atomiques se mettent a pousser en nombres et qu'il y a Hivers nucléaire, ce n'est pas 10% de la population mondiale qui survie....c'est proche de 0%.
D'aprés toi combien de temps dure un hivers nucléaire?
Ce qui resterai aprés la pluie "Noire" serat tellement Irradié que je doute qu'on puisse faire pousser des légumes exempt de BECKREL.
3/ EMEUTES /GANGS
Je suis d'accord avec toi concernant, les emeutes et le Gangs.
Les gangs sont déja en place en France en Zone Urbaine et Périe Urbaine....actuellement ils "Bizzeness" mais le jour ou, les Supermarchés / centrale d'achats/ épicerie seront pillés rapidement et violemment si nécéssaire....malheureusement.
D'ailleurs pas uniquement par les Gangs.
Perso, je n'aimerais pas étre a Paris Lyon ou autres Métastase_Urbaine le jour ou ca va "Chier".
Pour finir tu table sur 60millions mais nous sommes environ 6,6Milliards, n'est ce pas?
Je vais réfléchir en core au sujet, mais pour conclure, je pense que c'est des a present qu'il faut étre dans l'action et non la Simuler Virtuellement.
Amicalement
Là ou ca va devenir compliquer, c'est que l'on peut dors et déja inclure a ce scénario, le changements climatiques et l'effondrement de la biodiversité...
1/Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure nos connaissance en matiére de culture vivriéres ne vont pas étre remises en question dans les prochaines décades.
*98% des sols destinées a l'agriculture moderne sont morts, ils non plus d'HUMUS.
Ils donnent car ont y mets une quantité importante d'engrais chimiques.
Question ou trouver la Terre fertile de nos ancétres, en dehors de quelques "ISOLATs" ou des gens comme moi travail leur lopin avec respect et sans Tuer la Terre.
Donc aprés avoir manger pendant 1 an des "réserves", rares seront ceux qui pourront avoir de belles recoltes, encore moins pour tenir un AN de plus.
Tu sais il est difficile de reprendre une terre abandonner depuis longtemps, le jardin ca s'apprend avec le temps, les echec et le travail de la terre.
Produire ses semences aussi cela s'apprend et pas dans l'urgence.
GEISPE a raison quand il dit "Or un agriculteur, par exemple, qui n'a plus de gasoil n'est plus un agriculteur "
Il y aurat de fait en plus des limaces un nouvel exterminateur de salade, le "Survivant" qui passant par là verra de belles cultures et se dirat "Tiens je vais remplir mon sac"...ce jour la l'épouvantail dans le Jardin serat aussi en Chair et en Os.
2/ MEGATON Scenario
Si les champignons atomiques se mettent a pousser en nombres et qu'il y a Hivers nucléaire, ce n'est pas 10% de la population mondiale qui survie....c'est proche de 0%.
D'aprés toi combien de temps dure un hivers nucléaire?
Ce qui resterai aprés la pluie "Noire" serat tellement Irradié que je doute qu'on puisse faire pousser des légumes exempt de BECKREL.
3/ EMEUTES /GANGS
Je suis d'accord avec toi concernant, les emeutes et le Gangs.
Les gangs sont déja en place en France en Zone Urbaine et Périe Urbaine....actuellement ils "Bizzeness" mais le jour ou, les Supermarchés / centrale d'achats/ épicerie seront pillés rapidement et violemment si nécéssaire....malheureusement.
D'ailleurs pas uniquement par les Gangs.
Perso, je n'aimerais pas étre a Paris Lyon ou autres Métastase_Urbaine le jour ou ca va "Chier".
Pour finir tu table sur 60millions mais nous sommes environ 6,6Milliards, n'est ce pas?
Je vais réfléchir en core au sujet, mais pour conclure, je pense que c'est des a present qu'il faut étre dans l'action et non la Simuler Virtuellement.
Amicalement
Invité- Invité
Re: Transition et attrition
Sempervirens, pour être dans l'action il faut savoir comment agir.
Il y a des ricains qui veulent agir et s'achètent tout de suite des
tombereaux d'armes. Or on voit bien que cela ne les nourrira pas (quand
aux bestioles sauvages à chasser elles existeront mais il ne faudra pas
baser sa survie sur ce maigre espoir...)
On voit bien que la préoccupation première est d'avoir assez à bouffer pour tenir jusqu'à la terre du post-futur.
Avoir assez de bouffe c'est donc :
- en accumuler et en stocker
- la protéger des autres (les proches et les gens qu'on connaît pas)
- en produire (finalement)
Sinon si t'es allé voir mon stock de bouffe (posté sur le post "rations
hebdomadaires"), tu comprendras que je suis pas un professeur expert en
"simulations" et autres masturberies mentales, mais que j'agis depuis
longtemps déjà
(Andros un peu énervé par cette remarque...)
Il y a des ricains qui veulent agir et s'achètent tout de suite des
tombereaux d'armes. Or on voit bien que cela ne les nourrira pas (quand
aux bestioles sauvages à chasser elles existeront mais il ne faudra pas
baser sa survie sur ce maigre espoir...)
On voit bien que la préoccupation première est d'avoir assez à bouffer pour tenir jusqu'à la terre du post-futur.
Avoir assez de bouffe c'est donc :
- en accumuler et en stocker
- la protéger des autres (les proches et les gens qu'on connaît pas)
- en produire (finalement)
Sinon si t'es allé voir mon stock de bouffe (posté sur le post "rations
hebdomadaires"), tu comprendras que je suis pas un professeur expert en
"simulations" et autres masturberies mentales, mais que j'agis depuis
longtemps déjà
(Andros un peu énervé par cette remarque...)
Andros- Membre fondateur
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Re: Transition et attrition
Avoir assez de bouffe c'est donc :
- en accumuler et en stocker
- la protéger des autres (les proches et les gens qu'on connaît pas)
- en produire (finalement)
- en accumuler et stocker : se pose alors la question d'un partage éventuel avec les siens ou les autres ou de réactions de convoitise de la part de ceux qui n'auront rien et on sait qu'ils seront légion...
- protéger... effectivement : peut-on protéger quelque chose contre des milliers de gens qui n'ont rien à manger ?
- produire : cela signifie semer, et ne pas louper, mais aussi avoir un stock d'au moins six mois jusqu'à la récolte. Et cela implique que cette récolte ne soit pas pillée avant sa maturité.
un point que l'on peut rajouter :
- savoir survivre dans la nature : pour moi c'est le point le plus sûr et pour cela celui qui m'intéresse le plus actuellement (avec les autres, parrallèllement, bien entendu) . La nature produit à profusion quoi que nous fassions et sans que nous n'ayons rien à faire. Le problème c'est que ce sont des produits que nous n'avons pas du tout l'habitude d'utiliser et qui ne sont pas forcément adaptés à nos appareils digestifs puisque nous ne sommes pas herbivores...
Il y a cependant un certain nombre de possibilités s'il s'agit de survivre à une disette momentanée... ou plus longue.
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Re: Transition et attrition
Andros a écrit: tu comprendras que je suis pas un professeur expert en "simulations" et autres masturberies mentales, mais que j'agis depuis longtemps déjà
Bien sur, Andros...On le sait bien !
Je crois que Sempervirens s'inquiete beaucoup de la possibilité que la survie du genre humain dans son ensemble risque d'être compromise si on continue a "pourir" la planete....
Et aussi que la meilleure solution est peut-être de quitter les villes dés maintenant en visant la plus grande autonomie possible....
Apres, chacun peut avoir une optique differente, mais la solution n'est elle pas dans "la multitude des conseillers" ?
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Transition et attrition
Citation:
Andros à écrit,
On voit bien que la préoccupation première est d'avoir assez à bouffer pour tenir jusqu'à la terre du post-futur.
1/ faire des réserves c'est possible.
2/ Les protéger des autres c'est possible.
3/ En produire (finalement) c'est beaucoup plus compliqué surtout en suffisance pour tenir les 4 saisons.
Geispe à écrit:
- produire : cela signifie semer, et ne pas louper, mais aussi avoir un stock d'au moins six mois jusqu'à la récolte. Et cela implique que cette récolte ne soit pas pillée avant sa maturité.
C'est vrai, il ya eu déja des cas , dans mon coin cet été, ou le potager d'un Papé du village c'est fait dévalisé intégralement en une nuit....vu le prix des légumes...visiblement y en a qui non plus peur...
* Concernant la préparation "Virtuelle", ce n'est pas une attaque personnelle a ton égard. Respect.
Tout simplement j'ai croiser beaucoup d'utopiste qui au premier Hivers dans les montagnes sont retournés au "CHAUD" dans un clapier a lapin avec Eau et Gaz à tout les étages.
Bien se préparer c'est se débarrasser du Conditionnement lier au Systéme / Culturel et Capitaliste.
C'est étre en bonne forme physique, via la marche, le travail manuelle, le travail de la terre et non le Gymnase Club du Coin
Amicalement.
Andros à écrit,
On voit bien que la préoccupation première est d'avoir assez à bouffer pour tenir jusqu'à la terre du post-futur.
1/ faire des réserves c'est possible.
2/ Les protéger des autres c'est possible.
3/ En produire (finalement) c'est beaucoup plus compliqué surtout en suffisance pour tenir les 4 saisons.
Geispe à écrit:
- produire : cela signifie semer, et ne pas louper, mais aussi avoir un stock d'au moins six mois jusqu'à la récolte. Et cela implique que cette récolte ne soit pas pillée avant sa maturité.
C'est vrai, il ya eu déja des cas , dans mon coin cet été, ou le potager d'un Papé du village c'est fait dévalisé intégralement en une nuit....vu le prix des légumes...visiblement y en a qui non plus peur...
* Concernant la préparation "Virtuelle", ce n'est pas une attaque personnelle a ton égard. Respect.
Tout simplement j'ai croiser beaucoup d'utopiste qui au premier Hivers dans les montagnes sont retournés au "CHAUD" dans un clapier a lapin avec Eau et Gaz à tout les étages.
Bien se préparer c'est se débarrasser du Conditionnement lier au Systéme / Culturel et Capitaliste.
C'est étre en bonne forme physique, via la marche, le travail manuelle, le travail de la terre et non le Gymnase Club du Coin
Amicalement.
Invité- Invité
Re: Transition et attrition
Oui ça peut être aussi moins et surtout mieux manger, d'une part pour perdre une surcharge pondérale inutile et d'autre part pour habituer son organisme et son métabolisme à ne fonctionner qu'avec le strict nécessaire.
Donc forcer son corps à exploiter totalement chaque nutriment ingéré, au lieu de gâcher comme il le fait lorsqu'on le bourre d'aliments (par exemple en transformant un trop-plein de proteines animales et de lipides en graisses, en plus d'élever le taux d'insuline--cercle vicieux--, d'où le lien junkfood-obésité).
C'est un processus assez long d'où l'intérêt de s'y prendre tôt, qu'on ait décidé de vivre dans la nature ou de ses réserves de bouffe.
Ca c'est du concret.
Geispe a écrit:
Absolument d'accord, raison de plus pour s'y acclimater progressivement, mais perso je sais que l'être humain possède une énorme faculté d'adaptation pourvu qu'on ait une volonté tenace. Et c'est là que le bas blesse.
La plupart des gens considèrent la nature comme un milieu hostile, malsain voire stérile. Les anciens disparaissent progressivement et les jeunes générations s'en désintéressent même s'ils vivent à côté.
Hors ce n'est pas au dernier moment qu'ils pourront assimiler la somme des connaissances de base nécessaires à un bon coureur des bois. D'où un gros problème en gestation, extensible à toute la france.
Mon village par exemple, originellement peuplé de paysans et de viticulteurs par essence proche de la nature, s'est remplis de semi-bobos "rurbains" travaillant en ville (25-30 bornes) et totalement ignorants voire méprisants du biotope qui les entoure. A voir la tronche qu'ils font lorsqu'ils voient une poule, un gros lièvre ou un rat, je doute qu'ils puissent du jour au lendemain en écorcher un vit'fait à la branche d'un arbre aprés 20 bornes de marche...
En un sens ça me rassure ça me fait un peu moins de concurrence (parce que 60 millions de survivors aguerris, ça craint...).
Donc forcer son corps à exploiter totalement chaque nutriment ingéré, au lieu de gâcher comme il le fait lorsqu'on le bourre d'aliments (par exemple en transformant un trop-plein de proteines animales et de lipides en graisses, en plus d'élever le taux d'insuline--cercle vicieux--, d'où le lien junkfood-obésité).
C'est un processus assez long d'où l'intérêt de s'y prendre tôt, qu'on ait décidé de vivre dans la nature ou de ses réserves de bouffe.
Ca c'est du concret.
Geispe a écrit:
- savoir survivre dans la nature : pour moi c'est le point le plus sûr et pour cela celui qui m'intéresse le plus actuellement (avec les autres, parrallèllement, bien entendu) . La nature produit à profusion quoi que nous fassions et sans que nous n'ayons rien à faire. Le problème c'est que ce sont des produits que nous n'avons pas du tout l'habitude d'utiliser et qui ne sont pas forcément adaptés à nos appareils digestifs puisque nous ne sommes pas herbivores...
Absolument d'accord, raison de plus pour s'y acclimater progressivement, mais perso je sais que l'être humain possède une énorme faculté d'adaptation pourvu qu'on ait une volonté tenace. Et c'est là que le bas blesse.
La plupart des gens considèrent la nature comme un milieu hostile, malsain voire stérile. Les anciens disparaissent progressivement et les jeunes générations s'en désintéressent même s'ils vivent à côté.
Hors ce n'est pas au dernier moment qu'ils pourront assimiler la somme des connaissances de base nécessaires à un bon coureur des bois. D'où un gros problème en gestation, extensible à toute la france.
Mon village par exemple, originellement peuplé de paysans et de viticulteurs par essence proche de la nature, s'est remplis de semi-bobos "rurbains" travaillant en ville (25-30 bornes) et totalement ignorants voire méprisants du biotope qui les entoure. A voir la tronche qu'ils font lorsqu'ils voient une poule, un gros lièvre ou un rat, je doute qu'ils puissent du jour au lendemain en écorcher un vit'fait à la branche d'un arbre aprés 20 bornes de marche...
En un sens ça me rassure ça me fait un peu moins de concurrence (parce que 60 millions de survivors aguerris, ça craint...).
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" La barbarie est l'état naturel de l'espèce humaine. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte d'une fantaisie de la Vie. Et la barbarie finit toujours par triompher..." Robert E. Howard
Outback- Membre
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Re: Transition et attrition
He ben....On a deja 3 approches differentes du LLBSV !
- Survivre à la phase d'attrition grace à un stock suffisant et se dire qu'une fois la crise passée les choses reprendront un semblant de normalité, du moins en ce qui concerne l'approvisionnement en nourriture.
- Adopter dés maintenant un mode de vie autarcique puisque c'est sans doute cela qui nous attends dans l'avenir.
- vivre en chasseur/ceuilleur comme le faisait les hommes du néolithique. Mode de vie qui dura des millenaires et qui ne devrait pas être tributaire des aleas de la societé humaine.
Attention ! j'essaye juste de résumer les differentes approches.....
Et si la solution la plus viable consistait en un "mixte" de ces 3 types de preparation ?
On parviendrait peut-être à un consensus general qui mettrait un terme aux querelles intestines...
Non pas qu'il y ai des "problemes"... mais pour un nouveau venu.....Que faire dans l'urgence ?
C'est qui... qui a raison ?
Vu l'urgence de la situation...c'est vrai ! Combien de temps reste t-il avant la grosse "mémerde" ?.
- Survivre à la phase d'attrition grace à un stock suffisant et se dire qu'une fois la crise passée les choses reprendront un semblant de normalité, du moins en ce qui concerne l'approvisionnement en nourriture.
- Adopter dés maintenant un mode de vie autarcique puisque c'est sans doute cela qui nous attends dans l'avenir.
- vivre en chasseur/ceuilleur comme le faisait les hommes du néolithique. Mode de vie qui dura des millenaires et qui ne devrait pas être tributaire des aleas de la societé humaine.
Attention ! j'essaye juste de résumer les differentes approches.....
Et si la solution la plus viable consistait en un "mixte" de ces 3 types de preparation ?
On parviendrait peut-être à un consensus general qui mettrait un terme aux querelles intestines...
Non pas qu'il y ai des "problemes"... mais pour un nouveau venu.....Que faire dans l'urgence ?
C'est qui... qui a raison ?
Vu l'urgence de la situation...c'est vrai ! Combien de temps reste t-il avant la grosse "mémerde" ?.
Capausoleil- Membre Premium
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Re: Transition et attrition
Ben en fait c'est la situation qui répond à ta question :
- dans le meilleur des cas, la civilisation redémarre, et on achètera
du pain avec l'argent gagné à faire des pages web à des banques
d'affaires.
- Dans le cas où cela tarderait à en venir là, on est jamais mieux servi que par soi-même, d'où autarcie
- et si on est vraiment dans la merde, alors déjà on sera très chanceux
d'être encore en vie, vu que la plupart des gens seront morts de faim,
et du coup on peut en effet parier sur le fait que la vie sauvage, le
gibier, réapparaisse en nombre faute de prédateurs humains (à savoir
qu'apparement les sangliers il y en a déjà trop aujourd'hui !)
Et du coup on chasserait jusqu'à que l'on puisse se remettre à cultiver
et ensuite à refonder une civilisation avec des web designers.
- dans le meilleur des cas, la civilisation redémarre, et on achètera
du pain avec l'argent gagné à faire des pages web à des banques
d'affaires.
- Dans le cas où cela tarderait à en venir là, on est jamais mieux servi que par soi-même, d'où autarcie
- et si on est vraiment dans la merde, alors déjà on sera très chanceux
d'être encore en vie, vu que la plupart des gens seront morts de faim,
et du coup on peut en effet parier sur le fait que la vie sauvage, le
gibier, réapparaisse en nombre faute de prédateurs humains (à savoir
qu'apparement les sangliers il y en a déjà trop aujourd'hui !)
Et du coup on chasserait jusqu'à que l'on puisse se remettre à cultiver
et ensuite à refonder une civilisation avec des web designers.
Andros- Membre fondateur
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Re: Transition et attrition
D'autant que, pour compléter le tableau de Capausoleil, une catastrophe bien méchante style Tchernobyl peut invalider des années de préparation si l'on ne s'est limité qu'à une seule approche. Un p'tit nuage radioactif et hop : fini cultures bio et vie dans la nature !
Un mix des 3 est impératif pour maximiser ses chances de survie.
Bon article, Andros.
Rammstein
Un mix des 3 est impératif pour maximiser ses chances de survie.
Bon article, Andros.
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: Transition et attrition
Hello,
Super post très bien vu.
Juste un truc à ajouter pour preparer, tres discretement, un jardin mal entretenu à la culture des legumes : faites des plates bandes de fleurs, ou des massifs.
Tout le monde va trouver normal que vous arrosiez, que vous sarcliez et que vous y mettiez du terreau issu de votre composteur.
Ensuite parmi les fleurs, rien ne vous empêche de planter quelques légumes pour vous faire la main discretement.
Super post très bien vu.
Juste un truc à ajouter pour preparer, tres discretement, un jardin mal entretenu à la culture des legumes : faites des plates bandes de fleurs, ou des massifs.
Tout le monde va trouver normal que vous arrosiez, que vous sarcliez et que vous y mettiez du terreau issu de votre composteur.
Ensuite parmi les fleurs, rien ne vous empêche de planter quelques légumes pour vous faire la main discretement.
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P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
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Re: Transition et attrition
- Survivre à la phase d'attrition grace à un stock suffisant et se dire qu'une fois la crise passée les choses reprendront un semblant de normalité, du moins en ce qui concerne l'approvisionnement en nourriture.
- Adopter dés maintenant un mode de vie autarcique puisque c'est sans doute cela qui nous attends dans l'avenir.
- vivre en chasseur/ceuilleur comme le faisait les hommes du néolithique. Mode de vie qui dura des millenaires et qui ne devrait pas être tributaire des aleas de la societé humaine.
là çà dépend du scénario : pour moi avec un scénario de fin du pétrole il n'y a défintivement plus de retour.
adopter dès maintenant un mode de vie zéro pétrole c'est en général ce que je suggère d'expérimenter... sauf qu'il faut arriver à être schizo puisqu'il faut le "placer" à l'intérieur d'un monde où ce mode de vie est "anormal"... et donc il faut pouvoir mener les deux modes de vie simultanément...
la chasse et la cueillette çà marche mieux plus on est près de l'équateur mais chez nous ce n'est pas évident, surtout avec une forte densité de population, en plus...
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Re: Transition et attrition
Pas évident mais pas impossible, d'autant qu'à mon humble avis, outre les chiffres et les pourcentages d'urbains, l'impression de surpopulation est fortement accentuée par l'hyper-mobilité et donc les bagnoles.
Un 4x4 en mode tout-terrain avale 15-20 litres de gas-oil aux 100, un monospace avec toute la marmaille et le matos 10-12 litres, alors faut s'attendre à ce que pas mal de monde foutte la paix à l'écosystème le week end dans les années à venir.
Gaffe à pas trop se noyer dans le web avec des chiffres et des cartes de france, il existe bien des coins isolés et sauvages en france où la nature règne en maitre, en encore plus je dirais comme je vois par chez moi avec une "explosion" de la flore due aux fortes précipitations de cet été.
Un 4x4 en mode tout-terrain avale 15-20 litres de gas-oil aux 100, un monospace avec toute la marmaille et le matos 10-12 litres, alors faut s'attendre à ce que pas mal de monde foutte la paix à l'écosystème le week end dans les années à venir.
Gaffe à pas trop se noyer dans le web avec des chiffres et des cartes de france, il existe bien des coins isolés et sauvages en france où la nature règne en maitre, en encore plus je dirais comme je vois par chez moi avec une "explosion" de la flore due aux fortes précipitations de cet été.
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Re: Transition et attrition
l'impression de surpopulation est fortement accentuée par l'hyper-mobilité et donc les bagnoles.
effectivement, elle est d'ailleurs aussi fortement accentuée par les grands empilements citadins et notre environnement si nous sommes (comme c'est le cas pour la plupart d'entre nous) dans un environnement urbain ou à forte densité de population.
Si on quitte cet environnement il y a plein d'endroits où il n'y a plus personne et plein de place :-)
c'est d'ailleurs l'un des éléments du "changement de dimension" que j'envisage après le pétrole : nous serons contraints de nous étaler (nécessité oblige : eau et culture) de sorte qu'il n'y aura plus cet aspect et cette impression de surpopulation...
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Re: Transition et attrition
Est ce vrai que dans les zones rurales c'est vraiment la "deche" niveau offre d'emploi , surtout pour les jeunes ??
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Re: Transition et attrition
Ca dépend ce que tu recherches?Est ce vrai que dans les zones rurales c'est vraiment la "deche" niveau offre d'emploi , surtout pour les jeunes ??
Quelles sont tes qualifications?
Et quelles sont tes prétentions de salaire?
[mode pas sérieux on]
en campagne, tu as le choix entre deux métiers:
- ouvrier agricole
- et médecin
[mode pas sérieux off]
Sinon, tu peux créer ton emploi.
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Re: Transition et attrition
Bein j'ai le niveau Bac scientifique ainsi qu'un CAP , mais je peux tres bien me reconvertir si jamais on me donne une petite formation!
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Re: Transition et attrition
Excellente idée Mariner!Mariner a écrit:Sinon, tu peux créer ton emploi.
Regarde ce site! ça peut t'aider.
Mais avant, essayes de gagner de l'argent dans le domaine que tu connais le mieux et dans quelques années quand tu auras des ressources financières plus importantes, tu pourras t'installer, acheter des chèvres et faire du fromage.
Tu recherches un domaine d'emploi en particulier?
Sinon, va à l'ANPE, ils peuvent t'aider... non, je rigole bien sûr.
EDIT: faudrait peut être scinder ce post?
Mariner- Membre Premium
- Nombre de messages : 483
Date d'inscription : 17/02/2007
Re: Transition et attrition
Outback a écrit:il existe bien des coins isolés et sauvages en france où la nature règne en maitre.
Ce serait interessant Outback, que tu nous dise ce que tu pense emmener avec toi....Si tu prevois de vivre en pleine nature....
Je suppose que tu es limité par le poids et le volume pour pouvoir te deplacer ?
Tu as du reflechir longuement à l'utilité d'emporter tel ou tel objet....
Tu pourrais nous faire une petite liste de tes choix ?
Parce qu'en mode Chasseur/ceuilleur....J'ai des "sacrées" lacunes
Capausoleil- Membre Premium
- Nombre de messages : 866
Date d'inscription : 17/12/2006
Re: Transition et attrition
Dans l'hypothèse dans laquelle je me place, il ne s'agit plus pour moi d'un trek de longue durée comme j'ai pu en connaitre avant (pour le loisir ou pour le boulot), mais d'un séjour en autarcie à durée indéfinie ou indéterminée. Autour de moi les choses seront sensées aller trés mal, le ravitaillement sera chose quasi-impossible.
Dans ce cas il serait ridicule de ne compter que sur un sac à dos, aussi volumineux soit-il.
J'ai donc opté pour une solution motorisé dans un premier temps avec l'utilisation d'un mulet, déjà pour atteindre mes zones de vie pré-déterminées et pour porter mon équipement. En fonction du temps et de l'argent que j'aurais j'ai élaboré trois plan de fuite: léger(A), moyen(B), et lourd(C).
J'ai classé ces plans en fonction de leur coût (et de leur mise en oeuvre au niveau financier) et chacun déterminera la quantité de matériel que je pourrai amener.
Pour l'instant j'ai décidé de revoir intégralement mon équipement et de le renouveller, ce qui va me prendre un peu de temps. Je verrais si je peux faire un post là-dessus.
J'aurais probablement des choses à vendre aussi pour ceux qui seront intéressés.
Dans ce cas il serait ridicule de ne compter que sur un sac à dos, aussi volumineux soit-il.
J'ai donc opté pour une solution motorisé dans un premier temps avec l'utilisation d'un mulet, déjà pour atteindre mes zones de vie pré-déterminées et pour porter mon équipement. En fonction du temps et de l'argent que j'aurais j'ai élaboré trois plan de fuite: léger(A), moyen(B), et lourd(C).
J'ai classé ces plans en fonction de leur coût (et de leur mise en oeuvre au niveau financier) et chacun déterminera la quantité de matériel que je pourrai amener.
Pour l'instant j'ai décidé de revoir intégralement mon équipement et de le renouveller, ce qui va me prendre un peu de temps. Je verrais si je peux faire un post là-dessus.
J'aurais probablement des choses à vendre aussi pour ceux qui seront intéressés.
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" La barbarie est l'état naturel de l'espèce humaine. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte d'une fantaisie de la Vie. Et la barbarie finit toujours par triompher..." Robert E. Howard
Outback- Membre
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Localisation : Plein sud
Date d'inscription : 09/04/2007
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