[BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
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Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Cuisine & alimentation (conservation & préparation des aliments) :: Cuisine :: Recettes
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[BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Bonjour à tous,
Cet humble résumé se propose de reprendre la tâche dantesque commencée par le grand Tarso ici, vous y référer pour savoir comment trouver les ingrédients en autonomie.
La première question sera : mais au fait, pourquoi brasser sa bière Jean-Mi ?
Au vu des nombreux témoignages de rescapés d'effondrement (cf. 1, 2 et 3 dont je recommande la lecture), il apparait que la survie en situation difficile repose sur les compétences. Toutes n'ont pas la même valeur : faire du webdesign sera probablement pourri, conserver de la nourriture et faire de la couture sera mieux, mais je me suis intéressé aux compétences indispensables, uniques dans une communauté voire une région, et ferait de son possesseurune sorte de demi=dieu chargé de ramener la civilisation de ses bras musclés un élément central de sa communauté ! En voici la liste, non exhaustive et que je serais heureux de modifier selon vos recommandations :
Les ingrédients sont facilement accessibles de nos jours, le prix au litre de binouze (bien meilleure que celle trouvable en supermarché) tombe à 1€/L -hors énergie de chauffage-, le processus est facile à réorienter vers d'autres alcools fermentés simples (céréales, fruits, miel), et ledit alcool pourra être distillé (pratique encore ILLEGALE) pour faire office de carburant, combustible, désinfectant, conservateuret drogue dure.
Mais surtout, vous pourrez lire la joie sans bornes de vos proches et amis lorsque vous ramènerez le fruit de vos entrailles à vos prochaines beuveries. Leur oeil mouillé semblera vous hurler de tous ses cilsoh putain qu'est ce que c'est que ta merde un fantastique MERCI.
Débordant de saine motivation, votre prochaine question sera donc : dis Jean-Mi, c'est quand qu'on fait de la bière ?
Patience galopins, nous y voici.
[Si vous voyez ce message, félicitation, vous êtes arrivé avant que je ne rédige la partie pratique. Revenez plus tard, et vous trouverez ici les secrets de fabrication. Ce message s'autodétruira.]
Cet humble résumé se propose de reprendre la tâche dantesque commencée par le grand Tarso ici, vous y référer pour savoir comment trouver les ingrédients en autonomie.
La première question sera : mais au fait, pourquoi brasser sa bière Jean-Mi ?
Au vu des nombreux témoignages de rescapés d'effondrement (cf. 1, 2 et 3 dont je recommande la lecture), il apparait que la survie en situation difficile repose sur les compétences. Toutes n'ont pas la même valeur : faire du webdesign sera probablement pourri, conserver de la nourriture et faire de la couture sera mieux, mais je me suis intéressé aux compétences indispensables, uniques dans une communauté voire une région, et ferait de son possesseur
- Le rechargement de munitions : possible à faire maison pour les armes à poudre noire, bcp plus difficile pour la poudre sans fumée (à moins de dormir un stock d'acide nitrique fumant et de produire sa cellulose en autonomie tel le termite dévoué). Légal dans l'état actuel des choses, aucune utilité dans le monde actuel sauf modèle de munition rare
- La production d'antibiotique : extrêmement difficile voire impossible. Deux options : la voie biologique, les souches de production sont introuvables et instables dans le temps les réactifs sont impossibles à produire maison, et la voie chimique des sulfamides, plus intéressante mais nécessite un labo à la pointe, et l'autonomie en acide sulfurique
- La production de carburant : possible encore par distillation du plastique ou par bioéthanol (voire biométhane) mais nécessite des infrastructures lourdes et des moteurs compatibles, gros risque de les foutre en l'air. Intérêt économique actuel : nul
- La fabrication de savon : peut être l'un des plus réalistes de la liste, et l'on insistera jamais assez sur l'importance du savon en situation d'effondrement. Légal et peut être même rentable à la maison à l'heure actuelle, elle ne nécessite "que" : graisse saponifiable (animale ou végétale, voire l'élégante solution ici), alcali (lessive de cendre ou soude caustique selon la nature de la graisse), et éléments annexes (gros sel, argile, huiles essentielles ou que sais-je de sophistiqué). J'ai fait quelques essais très concluant dans mon coin, je ferai peut être un retex là
- La production de stupéfiant ILLEGAUX : et je n'incite nullement à s'y adonner mais il est curieusement intéressant de noter que la consommation de drogue, plutôt que de se réduire, explose en cas de situation difficile et devient un objet de troc de premier choix. Les espèces végétales intéressantes à ce titre peuvent être : cannabis, khat, coca ou [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavot_somnif%C3%A8re#:~:text=Le pavot somnif%C3%A8re ou pavot,et d'Afrique du Nord.]pavot[/url] du fait de la transformation relativement faible avant consommation. Mais ce topic ne saurait trop recommander de se détourner avec vigueur de cette idée
- La production de stupéfiant LEGAUX : par une subtilité culturelle rigolote, certaines substances tout aussi (voire plus) nocives sont autorisées à l'auto-production et sont tout aussi intéressante à troquer : tabac commun (bonus : insecticide puissant maison mais interdit) et café (ou à défaut maté présenté ici encore par l'excellent Tarsonis)
- Enfin (et vous trépignez tous de voir où voulait en venir cette liste) LA PRODUCTION D'ALCOOL FERMENTE MAISON qui combine tout les avantages imaginables : parfaitement légal, convivial et socialement acceptable, praticable en appartement en ville, coûts d'installation faibles (moins de 50€ pour commencer !) et même rentable si le brasseur est habile
Les ingrédients sont facilement accessibles de nos jours, le prix au litre de binouze (bien meilleure que celle trouvable en supermarché) tombe à 1€/L -hors énergie de chauffage-, le processus est facile à réorienter vers d'autres alcools fermentés simples (céréales, fruits, miel), et ledit alcool pourra être distillé (pratique encore ILLEGALE) pour faire office de carburant, combustible, désinfectant, conservateur
Mais surtout, vous pourrez lire la joie sans bornes de vos proches et amis lorsque vous ramènerez le fruit de vos entrailles à vos prochaines beuveries. Leur oeil mouillé semblera vous hurler de tous ses cils
Débordant de saine motivation, votre prochaine question sera donc : dis Jean-Mi, c'est quand qu'on fait de la bière ?
Patience galopins, nous y voici.
[Si vous voyez ce message, félicitation, vous êtes arrivé avant que je ne rédige la partie pratique. Revenez plus tard, et vous trouverez ici les secrets de fabrication. Ce message s'autodétruira.]
Thibo- Membre
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Il me semble que c'est rentable de recharger, même des munitions communes. Qu'en dit Wasicun ?Thibo a écrit:Le rechargement de munitions : possible à faire maison pour les armes à poudre noire, bcp plus difficile pour la poudre sans fumée (à moins de dormir un stock d'acide nitrique fumant et de produire sa cellulose en autonomie tel le termite dévoué). Légal dans l'état actuel des choses, aucune utilité dans le monde actuel sauf modèle de munition rare
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Canis Lupus a écrit:Il me semble que c'est rentable de recharger, même des munitions communes. Qu'en dit Wasicun ?Thibo a écrit:Le rechargement de munitions : possible à faire maison pour les armes à poudre noire, bcp plus difficile pour la poudre sans fumée (à moins de dormir un stock d'acide nitrique fumant et de produire sa cellulose en autonomie tel le termite dévoué). Légal dans l'état actuel des choses, aucune utilité dans le monde actuel sauf modèle de munition rare
effectivement, çà reste rentable sur du 308W et d'autres, y compris en armes de poing pour ceux qui tirent régulièrement, et c'est un avantage par rapport aux quotas imposés.
Cela permet aussi d'avoir des munitions adaptées aux conditions de tir spécifiques.
Kerkallog- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Hello,
et qui fatalement ne décrivent pas les étapes.
Donc je posterai le tuto complet de brassage à occasion d'une seconde expérience d'ici peu
Après, dans le cadre survival-prepper, je pense qu'il faut absolument passer par le multipalier.
Voire, le palier protéinique -usuellement sauté en brassage ordinaire- risque d'être important si l'on utilise son propre orge car les malts que l'on achète déjà préparés (que je trouve quasi "technologiques") sont calibrés spécialement pour le brassage.
De notre côté, on risque plutôt de brasser du "tout venant" qui sert aussi à l'alimentation et, comme je l'avais mentionné, des orges qui ont une teneur un peu plus élevée en enzymes.
Pour l'anecdote, les caféiers germés ont tenu l'hiver sans souci. Certains se sont pris la neige quelques jours sans être endommagés. Pour les matés, comme l'année dernière, aucun souci pour passer l'hiver en extérieur.
Enfin, petite surprise, j'ai enfin réussi mes boutures de théier, avec l'espoir d'acclimater un peu cette plante à l'Alsace
Merci de relancer le sujet; le premier brassage s'est bien passé, j'ai titré à 7° environ, avec pas mal d'amertume, une pointe d'acidité et une bière finale très fruitée (sans doute la souche de levure).... mais j'ai perdu quasiment toutes les photos suite à un flash imprévu de smartphone. Il ne me reste que celles mal cadrées des amis du style :Thibo a écrit:Bonjour à tous,
Cet humble résumé se propose de reprendre la tâche dantesque commencée par le grand Tarso ici, vous y référer pour savoir comment trouver les ingrédients en autonomie.
et qui fatalement ne décrivent pas les étapes.
Donc je posterai le tuto complet de brassage à occasion d'une seconde expérience d'ici peu
Après, dans le cadre survival-prepper, je pense qu'il faut absolument passer par le multipalier.
Voire, le palier protéinique -usuellement sauté en brassage ordinaire- risque d'être important si l'on utilise son propre orge car les malts que l'on achète déjà préparés (que je trouve quasi "technologiques") sont calibrés spécialement pour le brassage.
De notre côté, on risque plutôt de brasser du "tout venant" qui sert aussi à l'alimentation et, comme je l'avais mentionné, des orges qui ont une teneur un peu plus élevée en enzymes.
La production de stupéfiant LEGAUX : par une subtilité culturelle rigolote, certaines substances tout aussi (voire plus) nocives sont autorisées à l'auto-production et sont tout aussi intéressante à troquer : tabac commun (bonus : insecticide puissant maison mais interdit) et café (ou à défaut maté présenté ici encore par l'excellent Tarsonis)
Pour l'anecdote, les caféiers germés ont tenu l'hiver sans souci. Certains se sont pris la neige quelques jours sans être endommagés. Pour les matés, comme l'année dernière, aucun souci pour passer l'hiver en extérieur.
Enfin, petite surprise, j'ai enfin réussi mes boutures de théier, avec l'espoir d'acclimater un peu cette plante à l'Alsace
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Kyraly et Thibo aiment ce message
Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Kerkallog a écrit:Canis Lupus a écrit:Il me semble que c'est rentable de recharger, même des munitions communes. Qu'en dit Wasicun ?Thibo a écrit:Le rechargement de munitions : possible à faire maison pour les armes à poudre noire, bcp plus difficile pour la poudre sans fumée (à moins de dormir un stock d'acide nitrique fumant et de produire sa cellulose en autonomie tel le termite dévoué). Légal dans l'état actuel des choses, aucune utilité dans le monde actuel sauf modèle de munition rare
effectivement, çà reste rentable sur du 308W et d'autres, y compris en armes de poing pour ceux qui tirent régulièrement, et c'est un avantage par rapport aux quotas imposés.
Cela permet aussi d'avoir des munitions adaptées aux conditions de tir spécifiques.
J'avoue que pour l'instant je suis limité au 12, 22lr et 9mm, et que vu le prix et le volume que je tire, la question du rechargement se pose pas trop
Mais intéressant en tout cas ! je garde en tête quand je passerai à des calibres plus sérieux pour la chasse
tarsonis a écrit:Après, dans le cadre survival-prepper, je pense qu'il faut absolument passer par le multipalier.
Voire, le palier protéinique -usuellement sauté en brassage ordinaire- risque d'être important si l'on utilise son propre orge car les malts que l'on achète déjà préparés (que je trouve quasi "technologiques") sont calibrés spécialement pour le brassage.
De notre côté, on risque plutôt de brasser du "tout venant" qui sert aussi à l'alimentation et, comme je l'avais mentionné, des orges qui ont une teneur un peu plus élevée en enzymes.
C'est quelque chose qui m'est venu à l'idée aussi ! mais dans un contexte dégradé, à quel point est-il possible de chauffer au degré prêt de grands volumes d'eau ? Comment faisaient les anciens dans le même cas ? Après je ne crois pas qu'ils atteignaient les 7° !
Je comptais expliquer en plusieurs parties : le processus ''moderne'' pour tout bien faire de façon optimale (palier, aération du moût, refroidissement actif) en précisant les points sur lesquels on pouvait ne pas suivre à la lettre, pour que les gens du fofo qui ne sont pas suréquipés puissent faire une version minimaliste et non optimale, et une autre partie sur les différents processus historiques, qui peuvent permettre de remettre en perspective la fabrication de bière.
Thibo- Membre
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Hello,
Donc au final : Une grande casserole (20L), une dame Jeanne, un thermomètre à confiture (cf le topic). Amha, ce dernier peut être refabriqué, voire être remplacé par un circuit électronique simple à CTN/CTP
De mon côté, ce sera du "root de chez root"; je ne sais pas si on pourra faire plus rudimentaire, hormis faire du monopalier évidemment. Je n'étais absolument pas certain que c'était réalisable avec un cahier des charges aussi éloigné (on va dire "low tech") de ce que conseillent les canons (rien que le malt perso, sur base d'orge pas vraiment brassicole), sachant que pas mal de débutants foirent leurs premiers brassins en ayant suivi les indications et les ingrédients à la lettre.
J'en profite pour répondre au MP : il n'y a évidemment aucun souci à créer un topic distinct du mien car ce sont nos retex respectifs; on s’enrichira sûrement l’un l’autre; il n'y a pas de doublon
De mon côté, j'ai uniquement brassé avec du matériel rudimentaire (du bon coin), sans fioriture : par exemple, pas de serpentin de refroidissement, ce qui est permis avec la dame Jeanne en verre; etc.Thibo a écrit:
C'est quelque chose qui m'est venu à l'idée aussi ! mais dans un contexte dégradé, à quel point est-il possible de chauffer au degré prêt de grands volumes d'eau ? Comment faisaient les anciens dans le même cas ?
Donc au final : Une grande casserole (20L), une dame Jeanne, un thermomètre à confiture (cf le topic). Amha, ce dernier peut être refabriqué, voire être remplacé par un circuit électronique simple à CTN/CTP
Cela me semble réalisable... mais pour le savoir il faut également un densimètre.
Après je ne crois pas qu'ils atteignaient les 7° !
Je comptais expliquer en plusieurs parties : le processus ''moderne'' pour tout bien faire de façon optimale (palier, aération du moût, refroidissement actif) en précisant les points sur lesquels on pouvait ne pas suivre à la lettre, pour que les gens du fofo qui ne sont pas suréquipés puissent faire une version minimaliste et non optimale, et une autre partie sur les différents processus historiques, qui peuvent permettre de remettre en perspective la fabrication de bière.
De mon côté, ce sera du "root de chez root"; je ne sais pas si on pourra faire plus rudimentaire, hormis faire du monopalier évidemment. Je n'étais absolument pas certain que c'était réalisable avec un cahier des charges aussi éloigné (on va dire "low tech") de ce que conseillent les canons (rien que le malt perso, sur base d'orge pas vraiment brassicole), sachant que pas mal de débutants foirent leurs premiers brassins en ayant suivi les indications et les ingrédients à la lettre.
J'en profite pour répondre au MP : il n'y a évidemment aucun souci à créer un topic distinct du mien car ce sont nos retex respectifs; on s’enrichira sûrement l’un l’autre; il n'y a pas de doublon
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Salut
J'en suis a mon troisième brassin, tout en monopalier.
Pour le moment, j'achète mon malt en vrac (le premier brassin était avec un kit), je le fais en monopalier a la cocotte et j'houblonne un peu au hasard...
(ce brassin viens d'être mis en bouteille, pas encore pu gouter).
Niveau matos, j'ai ce que contenait le kit, et une cocotte acier multiusage.
Je récupère les bouteilles de fischer pour l'embouteillage.
J'ai une nette préférence pour le thermomètre a mercure par rapport au thermomètre électronique.
Cette année, j'espère avoir assez d'orge en récolte pour tenter de torréfier mon malt. (ce qui sera surement source de questions).
Pour le houblon, j'ai trouvé 2 spots pas loin de chez moi qui devraient donner cette année. (en fait, ayant joyeusement essaimé des bombes a graine avec des semences de houblon a ces 2 endroits, j'ai biaisé le sujet, mais bon...), et disons que dans la region, on en a un peu partout.
Par contre, en situation dégradée, la levure, je vois pas encore comment on gère ca.
Ca reste mon principal point d'achoppement.
Au passage, les drèches obtenues sont très demandées par les poules. Les miennes se sont régalées...
Je ne suis pas encore a la bière "low tech ultimate", mais les 2 premiers essais étaient correct et appréciés des convives.
J'en suis a mon troisième brassin, tout en monopalier.
Pour le moment, j'achète mon malt en vrac (le premier brassin était avec un kit), je le fais en monopalier a la cocotte et j'houblonne un peu au hasard...
(ce brassin viens d'être mis en bouteille, pas encore pu gouter).
Niveau matos, j'ai ce que contenait le kit, et une cocotte acier multiusage.
Je récupère les bouteilles de fischer pour l'embouteillage.
J'ai une nette préférence pour le thermomètre a mercure par rapport au thermomètre électronique.
Cette année, j'espère avoir assez d'orge en récolte pour tenter de torréfier mon malt. (ce qui sera surement source de questions).
Pour le houblon, j'ai trouvé 2 spots pas loin de chez moi qui devraient donner cette année. (en fait, ayant joyeusement essaimé des bombes a graine avec des semences de houblon a ces 2 endroits, j'ai biaisé le sujet, mais bon...), et disons que dans la region, on en a un peu partout.
Par contre, en situation dégradée, la levure, je vois pas encore comment on gère ca.
Ca reste mon principal point d'achoppement.
Au passage, les drèches obtenues sont très demandées par les poules. Les miennes se sont régalées...
Je ne suis pas encore a la bière "low tech ultimate", mais les 2 premiers essais étaient correct et appréciés des convives.
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« La guerre, c'est la paix. » : L Tolstoi (je crois)
« La liberté, c'est l’esclavage. » : Spartacus (pas sur)
« L'ignorance, c'est la force. » : F Dostoïevski (a vérifier)
Kyraly- Membre
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Hello,
Pour le brassin N+1, j'utilise un petit fond de cuve N stocké, remis à fermenter dans un bouillon. Donc, en gros, on a une petite étape préliminaire par rapport aux levures en sachet.
Le point le plus problématiques amha, quand on passe en autoproduction, c'est que le taux d’ensemencement sera moins précis (voire carrément inconnu) par rapport aux kits tout fait (le fameux "10 milliards de levures/gramme"). Cependant, seul le sous-ensemencement semble problématique (risque de se faire parasiter le bouillon ou de partiellement/mal fermenter); on pourrait se dépatouiller par sur-ensemencement.
J'avais traîné pour le premier brassin, ça a dû partir au compost, mais normalement, rien ne se perd comme tu dis
Au prochain brassage, je tente le biscuit !
A mercure ou type "alcool" ?Kyraly a écrit:
J'ai une nette préférence pour le thermomètre a mercure par rapport au thermomètre électronique.
On a pas mal de houblonnières, mais effectivement, beaucoup de plants sauvages. Peut-être sont-ils issus d’anciennes cultures... Perso les semis ont donné des plants un peu maigrichons l'année dernière, mais de sacrée racines, qui ont donné des plants qui font déjà plusieurs dizaines de cm cette année.
Pour le houblon, j'ai trouvé 2 spots pas loin de chez moi qui devraient donner cette année. (en fait, ayant joyeusement essaimé des bombes a graine avec des semences de houblon a ces 2 endroits, j'ai biaisé le sujet, mais bon...), et disons que dans la region, on en a un peu partout.
Perso, j'ai testé plusieurs types de culture, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un bouillon liquide sur malt... en gros une fermentation ordinaire. Toutes les boites de Petri ont fini par être parasitées (et particulièrement celles sur gélose) par des bactéries/levures non désirées.
Par contre, en situation dégradée, la levure, je vois pas encore comment on gère ca.
Ca reste mon principal point d'achoppement.
Pour le brassin N+1, j'utilise un petit fond de cuve N stocké, remis à fermenter dans un bouillon. Donc, en gros, on a une petite étape préliminaire par rapport aux levures en sachet.
Le point le plus problématiques amha, quand on passe en autoproduction, c'est que le taux d’ensemencement sera moins précis (voire carrément inconnu) par rapport aux kits tout fait (le fameux "10 milliards de levures/gramme"). Cependant, seul le sous-ensemencement semble problématique (risque de se faire parasiter le bouillon ou de partiellement/mal fermenter); on pourrait se dépatouiller par sur-ensemencement.
On peut aussi les incorporer aux pains, aux biscuits (certains font un genre de barre de céréales) ou encore aux pâtes à pizza....
Au passage, les drèches obtenues sont très demandées par les poules. Les miennes se sont régalées...
J'avais traîné pour le premier brassin, ça a dû partir au compost, mais normalement, rien ne se perd comme tu dis
Au prochain brassage, je tente le biscuit !
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Type alcool plutôt le thermomètre.tarsonis a écrit:Hello,A mercure ou type "alcool" ?Kyraly a écrit:
J'ai une nette préférence pour le thermomètre a mercure par rapport au thermomètre électronique.Perso, j'ai testé plusieurs types de culture, les meilleurs résultats ont été obtenus avec un bouillon liquide sur malt... en gros une fermentation ordinaire. Toutes les boites de Petri ont fini par être parasitées (et particulièrement celles sur gélose) par des bactéries/levures non désirées.
Par contre, en situation dégradée, la levure, je vois pas encore comment on gère ca.
Ca reste mon principal point d'achoppement.
Pour le brassin N+1, j'utilise un petit fond de cuve N stocké, remis à fermenter dans un bouillon. Donc, en gros, on a une petite étape préliminaire par rapport aux levures en sachet.
Le point le plus problématiques amha, quand on passe en autoproduction, c'est que le taux d’ensemencement sera moins précis (voire carrément inconnu) par rapport aux kits tout fait (le fameux "10 milliards de levures/gramme"). Cependant, seul le sous-ensemencement semble problématique (risque de se faire parasiter le bouillon ou de partiellement/mal fermenter); on pourrait se dépatouiller par sur-ensemencement.
Pour la levure, ils faisaient comment dans les temps reculés??
Y'a surement un truc...
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Kyraly- Membre
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Re: [BRASSAGE] Faire sa bière (épisode final)
Kyraly a écrit:
Pour la levure, ils faisaient comment dans les temps reculés??
Y'a surement un truc...
J'ai un élément de réponse mais assez peu utilisable : dans les législations anciennes en Allemagne, 3 ingrédients seulement étaient autorisés : eau, malt et houblon. La découverte des levures par pasteur à prolongé la liste d'un dernier ingrédient.
En réalité, ils ne connaissaient pas les levures, et se contenter de touiller les brassins successifs dans les mêmes cuves (nettoyées grossièrement) et avec le même bâton de brassage
Ce dernier était vu comme semi-magique et se transmettait à travers les générations : ils avaient compris que le bâton changeait le goût et l'efficacité du brassage, certaines familles en avaient de meilleurs que d'autres. Évidemment, le bâton était ensemencé de levure, on peut imaginer qu'ils le trempaient et le nettoyaient de façon à garder les levures vivantes pour le prochain brassin.
Thibo- Membre
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