Les moyens de cuire, en déplacement léger
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Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Campement & habitat :: L'énergie :: La cuisson
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Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonjour,
Une petite synthèse, sur les moyens de chauffer (ou de cuire) sa nourriture, en déplacement.
Deux grandes familles :
Les réchauds à gaz, et les réchauds à combustibles liquides.
En fait, ce sont tous des réchauds à combustibles liquides et à gaz, puisque le gaz des premiers est stocké sous forme liquide, et que le liquide des seconds est brûlé sous forme de gaz (par vaporisation du liquide, avant inflammation).
* Revenons aux premiers, qui fonctionnent au gaz butane ou bien avec un mélange butane/propane.
Leurs avantages principaux sont :
La disponibilité immédiate (pas besoin de préchauffage).
La propreté (pas d'odeur, ni de suies).
Le relatif silence de fonctionnement (utile dans certaines situations de survie).
Un assez faible coût d'utilisation (variable selon la taille du container de gaz).
Les inconvénients majeurs sont :
La dépendance auprès d'une source d'approvisionnement en raréfaction (le pétrole), et la non-disponibilité rapide en cas de crise (épuisement des stoks des fournisseurs, du fait d'achats massifs).
La difficulté à fonctionner, en dessous d'une certaine température ambiante (en gros, quand il gèle bien).
* Les réchauds à combustibles liquides (pétrole lampant, kérozène aviation, essence aviation, essence automobile, essence C...).
Leurs avantages principaux sont :
La puissance de chauffe.
Le fonctionnement par très basse température.
Leurs inconvénients majeurs sont :
La lenteur et surtout la difficulté d'allumage, parfois (préchauffage délicat).
Le bruit élevé de fonctionnement.
L'odeur et les dépots de suie.
La dépendance auprès d'une source d'approvisionnement en raréfaction (le pétrole), et la non-disponibilité rapide en cas de crise (épuisement des stoks des fournisseurs, du fait d'achats massifs).
Outsiders :
* Les réchauds à alcool (éthylique ou méthylique).
Les avantages :
Aucune odeur ni aucun bruit de fonctionnement.
Carburant pouvant être fabriqué localement (distillation, etc.).
Simplicité maximale, et donc peu de risque de panne (pas de pièces fragiles, ni de réglages et de nettoyages délicats).
Fonctionnement par très basse température (jusqu'à ce que l'alcool gèle).
Les inconvénients :
Moindre puissance de chauffe.
* les réchauds solaires :
Avantages :
Pas besoin de stock de carburant, mais juste de soleil puissant.
Pas de bruit, ni d'odeur (sauf celle de ce que l'on cuit).
Inconvénients :
Encombrement et poids
* Autres possibilités :
Générer du gaz combustible, par le procédé des gazogènes qui alimentaient les véhicules (quand l'essence n'était plus disponible).
Et, bien sûr, faire un feu avec des combustibles trouvés sur place (bois, bouses et autres excréments séchés).
Salut.
Une petite synthèse, sur les moyens de chauffer (ou de cuire) sa nourriture, en déplacement.
Deux grandes familles :
Les réchauds à gaz, et les réchauds à combustibles liquides.
En fait, ce sont tous des réchauds à combustibles liquides et à gaz, puisque le gaz des premiers est stocké sous forme liquide, et que le liquide des seconds est brûlé sous forme de gaz (par vaporisation du liquide, avant inflammation).
* Revenons aux premiers, qui fonctionnent au gaz butane ou bien avec un mélange butane/propane.
Leurs avantages principaux sont :
La disponibilité immédiate (pas besoin de préchauffage).
La propreté (pas d'odeur, ni de suies).
Le relatif silence de fonctionnement (utile dans certaines situations de survie).
Un assez faible coût d'utilisation (variable selon la taille du container de gaz).
Les inconvénients majeurs sont :
La dépendance auprès d'une source d'approvisionnement en raréfaction (le pétrole), et la non-disponibilité rapide en cas de crise (épuisement des stoks des fournisseurs, du fait d'achats massifs).
La difficulté à fonctionner, en dessous d'une certaine température ambiante (en gros, quand il gèle bien).
* Les réchauds à combustibles liquides (pétrole lampant, kérozène aviation, essence aviation, essence automobile, essence C...).
Leurs avantages principaux sont :
La puissance de chauffe.
Le fonctionnement par très basse température.
Leurs inconvénients majeurs sont :
La lenteur et surtout la difficulté d'allumage, parfois (préchauffage délicat).
Le bruit élevé de fonctionnement.
L'odeur et les dépots de suie.
La dépendance auprès d'une source d'approvisionnement en raréfaction (le pétrole), et la non-disponibilité rapide en cas de crise (épuisement des stoks des fournisseurs, du fait d'achats massifs).
Outsiders :
* Les réchauds à alcool (éthylique ou méthylique).
Les avantages :
Aucune odeur ni aucun bruit de fonctionnement.
Carburant pouvant être fabriqué localement (distillation, etc.).
Simplicité maximale, et donc peu de risque de panne (pas de pièces fragiles, ni de réglages et de nettoyages délicats).
Fonctionnement par très basse température (jusqu'à ce que l'alcool gèle).
Les inconvénients :
Moindre puissance de chauffe.
* les réchauds solaires :
Avantages :
Pas besoin de stock de carburant, mais juste de soleil puissant.
Pas de bruit, ni d'odeur (sauf celle de ce que l'on cuit).
Inconvénients :
Encombrement et poids
* Autres possibilités :
Générer du gaz combustible, par le procédé des gazogènes qui alimentaient les véhicules (quand l'essence n'était plus disponible).
Et, bien sûr, faire un feu avec des combustibles trouvés sur place (bois, bouses et autres excréments séchés).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Zapata a écrit:
Outsiders :
* Les réchauds à alcool (éthylique ou méthylique).
Les avantages :
Aucune odeur ni aucun bruit de fonctionnement.
Carburant pouvant être fabriqué localement (distillation, etc.).
Simplicité maximale, et donc peu de risque de panne (pas de pièces fragiles, ni de réglages et de nettoyages délicats).
Fonctionnement par très basse température (jusqu'à ce que l'alcool gèle).
Pas d'acc, ça pue une réchaud à alcool.
Un autre désavantage: ils fonctionnent de façon ON/OFF, donc on ne peut pas faire mijoter un plat.
Toutefois lls sont à mon avis une très bonne alternative pour le survivaliste car on en fabrique 1 avec une canette de soda et un couteau suisse (lame + poinçon). En plus ils ne pèsent rien (30g max).
THE réchaud à alcool: le P3RS
Wiki DM.com sur les réchauds
33 réchauds à la loupe chez CdA
ipphy- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonjour,
N'est ce pas le produit ajouté à l'alcool (pour qu'il ne soit pas bu) qui pue ?
Il me semble que la combustion de l'alcool éthylique pur ne sent pas tellement ?
Il existe bien des réchauds à alcool où l'on peut un peu moduler l'intensité de la flamme. Par exemple, il y a les modèles qui sont vendus pour les services à fondue...
Il y a bien longtemps, j'avais vu un réchaud à alcool, à deux foyers (comme les modèles actuels de camping, et fonctionnant au gaz), avec un gros réservoir à l'arrière, et des robinets de réglage de la flamme.
Cet engin était en laiton, comme on faisait alors.
Avec un modèle sans réglage, on peut quand même imaginer bricoler des diaphragmes réducteurs, pour moduler la taille de la flamme, en travaillant des feuilles de métal de récupération, et qui soient faciles et peu encombrantes à trimbaler...
Merci pour les liens qui eux-mêmes pointent sur d'autres liens, tous intéressants.
Je reste attaché à l'alcool à brûler, du fait d'un grand silence de fonctionnement des réchauds, et d'une odeur moindre que celle du kérozène (que ce soit en cas de renversement ou lors de la combustion).
J'y ajoute le moindre risque d'explosion qu'avec les vapeurs d'essence, l'absence de suie de combustion, l'hypersimplicité des modèles de base, leur solidité qui en découle.
Les moindres poids et encombrement que pour les autres modèles.
Sans oublier la facilité de se procurer le combustible (ou de le générer).
Je reconnais les défauts (difficulté de démarrage par temps très froid, qui disparait cependant dès que la montée en température s'est faite ; moindre puissance et plus grande consommation de carburant pour un même résultat, etc.).
Tout ceci étant dit dans une logique de survie : progression rapide sans s'encombrer inutilement, avec le besoin essentiel de faire chauffer de l'eau (pour des boissons chaudes et la désinfection, et un peu de cuisson à l'eau). Le tout pour un volume maximal de cinq litres d'eau à amener à 100°, par jour...
Ne pas oublier qu'en situation extrême de survie, tout foyer est impossible (si l'on ne détecte pas l'odeur de la combustion ou la fumée, se sera celle de ce qui est cuit...).
Salut.
N'est ce pas le produit ajouté à l'alcool (pour qu'il ne soit pas bu) qui pue ?
Il me semble que la combustion de l'alcool éthylique pur ne sent pas tellement ?
Il existe bien des réchauds à alcool où l'on peut un peu moduler l'intensité de la flamme. Par exemple, il y a les modèles qui sont vendus pour les services à fondue...
Il y a bien longtemps, j'avais vu un réchaud à alcool, à deux foyers (comme les modèles actuels de camping, et fonctionnant au gaz), avec un gros réservoir à l'arrière, et des robinets de réglage de la flamme.
Cet engin était en laiton, comme on faisait alors.
Avec un modèle sans réglage, on peut quand même imaginer bricoler des diaphragmes réducteurs, pour moduler la taille de la flamme, en travaillant des feuilles de métal de récupération, et qui soient faciles et peu encombrantes à trimbaler...
Merci pour les liens qui eux-mêmes pointent sur d'autres liens, tous intéressants.
Je reste attaché à l'alcool à brûler, du fait d'un grand silence de fonctionnement des réchauds, et d'une odeur moindre que celle du kérozène (que ce soit en cas de renversement ou lors de la combustion).
J'y ajoute le moindre risque d'explosion qu'avec les vapeurs d'essence, l'absence de suie de combustion, l'hypersimplicité des modèles de base, leur solidité qui en découle.
Les moindres poids et encombrement que pour les autres modèles.
Sans oublier la facilité de se procurer le combustible (ou de le générer).
Je reconnais les défauts (difficulté de démarrage par temps très froid, qui disparait cependant dès que la montée en température s'est faite ; moindre puissance et plus grande consommation de carburant pour un même résultat, etc.).
Tout ceci étant dit dans une logique de survie : progression rapide sans s'encombrer inutilement, avec le besoin essentiel de faire chauffer de l'eau (pour des boissons chaudes et la désinfection, et un peu de cuisson à l'eau). Le tout pour un volume maximal de cinq litres d'eau à amener à 100°, par jour...
Ne pas oublier qu'en situation extrême de survie, tout foyer est impossible (si l'on ne détecte pas l'odeur de la combustion ou la fumée, se sera celle de ce qui est cuit...).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Tu as certainement raison.Zapata a écrit:
N'est ce pas le produit ajouté à l'alcool (pour qu'il ne soit pas bu) qui pue ?
Je n'ai pas d'alcool à 90% pur pour comparer.
Les Trangia par exemple.Il existe bien des réchauds à alcool où l'on peut un peu moduler l'intensité de la flamme. Par exemple, il y a les modèles qui sont vendus pour les services à fondue...
Mais ils sont un peu plus lourd et demandent un support pour porter la popote (contrairement au P3RS).
D'un autre coté ils sont certainement plus solides.
Effectivement, d'où l'utilité d'avoir de la nourriture froide ou demandant peu de préparation. On peut pratiquer le trempage des aliments dans de l'eau froide plusieurs heures (pates, riz...), ça évite d'avoir à chauffer.Tout ceci étant dit dans une logique de survie : progression rapide sans s'encombrer inutilement, avec le besoin essentiel de faire chauffer de l'eau (pour des boissons chaudes et la désinfection, et un peu de cuisson à l'eau). Le tout pour un volume maximal de cinq litres d'eau à amener à 100°, par jour...
Les lyo sont aussi une solution, suffit de faire chauffer un peu d'eau.
Pour ma part je trouve les réchaud à gaz intéressants car ils sont plus rapides à mettre en œuvre. Pas de préchauffe et pas de "sur"combustion (quand on met trop d'alcool dans le P3RS).
On trouve des réchauds à gaz qui ne pèsent que 70 ou 100g.
Attention à la compatibilité des cartouches (à cause de l'exception française Camping Gaz) à valves (vis ou sans vis). Penser à prendre un adaptateur ou un réchaud adaptables (MSR superfly par exemple).
ipphy- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonsoir,
Je ne me sens pas manger des pâtes, ou du riz qui a simplement gonflé dans de l'eau non chauffée...
De plus, je m'interroge sur la digestibilité, du fait de l'absence de cuisson.
Il y a des aliments qui doivent impérativement être soumis à la cuisson, pour être mieux assimilés par notre organisme.
D'autres (rares) sont même toxiques, sans cuisson (dont certains champignons)...
Depuis des milliers d'années de pratique du feu, notre organisme s'est "habitué" à "traiter" de la nourriture "préparée"...
Et puis, la cuisson, même sous la forme d'une ébullition, est un bon moyen de neutraliser bien des parasites, microbes, virus..., pouvant toujours être présents dans ce que nous absorbons pour nous nourrir ou nous abreuver.
Bien sûr, que le gaz est le plus simple à utiliser.
Mais, il n'est pas facile de trouver des cartouches de rechange dans certains coins..., et comme l'emport en bagage accompagné est impossible (par avion), cela complique le réapprovisionnement.
De plus, reste cette tendance à peiner (surtout avec le butane pur) à démarrer par température basse.
La solution étant de garder la cartouche dans son duvet, ou bien sous ses vêtements...
Mais, en cours de fonctionnement, le gaz se détend, et cela fait baisser la température du contenu de la cartouche, ce qui entraîne un cercle vicieux, avec la température basse ambiante.
Par contre, avec le réchaud à alcool, plus il sert, et plus son carburant monte en température.
Le lyophilisé fait consommer plus d'eau, car comme son nom l'indique, il est complètement déshydraté.
Or, normalement, l'eau qui nous est nécessaire, chaque jour, vient en bonne partie de l'humidité des aliments normaux que nous consommons.
Si nous utilisons des aliments lyophilisé, il nous faut, à la fois, de l'eau pour réhydrater les aliments, et de l'eau comme apport sous la forme de boisson.
Le total minimal est de trois litres par jour, tout cumulé, mais monte vite à cinq litres, sinon plus (désert).
Si l'on se base uniquement sur le volume uriné, chaque jour, on oublie ce qui est excrété par la peau (même sans sueur visible), et aussi sous la forme de vapeur d'eau au cours du processus de respiration.
Salut.
Je ne me sens pas manger des pâtes, ou du riz qui a simplement gonflé dans de l'eau non chauffée...
De plus, je m'interroge sur la digestibilité, du fait de l'absence de cuisson.
Il y a des aliments qui doivent impérativement être soumis à la cuisson, pour être mieux assimilés par notre organisme.
D'autres (rares) sont même toxiques, sans cuisson (dont certains champignons)...
Depuis des milliers d'années de pratique du feu, notre organisme s'est "habitué" à "traiter" de la nourriture "préparée"...
Et puis, la cuisson, même sous la forme d'une ébullition, est un bon moyen de neutraliser bien des parasites, microbes, virus..., pouvant toujours être présents dans ce que nous absorbons pour nous nourrir ou nous abreuver.
Bien sûr, que le gaz est le plus simple à utiliser.
Mais, il n'est pas facile de trouver des cartouches de rechange dans certains coins..., et comme l'emport en bagage accompagné est impossible (par avion), cela complique le réapprovisionnement.
De plus, reste cette tendance à peiner (surtout avec le butane pur) à démarrer par température basse.
La solution étant de garder la cartouche dans son duvet, ou bien sous ses vêtements...
Mais, en cours de fonctionnement, le gaz se détend, et cela fait baisser la température du contenu de la cartouche, ce qui entraîne un cercle vicieux, avec la température basse ambiante.
Par contre, avec le réchaud à alcool, plus il sert, et plus son carburant monte en température.
Le lyophilisé fait consommer plus d'eau, car comme son nom l'indique, il est complètement déshydraté.
Or, normalement, l'eau qui nous est nécessaire, chaque jour, vient en bonne partie de l'humidité des aliments normaux que nous consommons.
Si nous utilisons des aliments lyophilisé, il nous faut, à la fois, de l'eau pour réhydrater les aliments, et de l'eau comme apport sous la forme de boisson.
Le total minimal est de trois litres par jour, tout cumulé, mais monte vite à cinq litres, sinon plus (désert).
Si l'on se base uniquement sur le volume uriné, chaque jour, on oublie ce qui est excrété par la peau (même sans sueur visible), et aussi sous la forme de vapeur d'eau au cours du processus de respiration.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Zapata a écrit:
Je ne me sens pas manger des pâtes, ou du riz qui a simplement gonflé dans de l'eau non chauffée...
De plus, je m'interroge sur la digestibilité, du fait de l'absence de cuisson.
J'ai lu cette technique dans Carnets d'aventures (n°10).
C'est à mon avis une alternative intéressante. Pas pour tous les repas, mais quand le combustible se fait rare c'est toujours bon à savoir.
Un moyen très efficace pour diminuer le temps de cuisson est de faire tremper les aliments (1 à quelques heures) avant de les cuire. Cela marche particulièrement bien avec des légumineuses (lentilles, pois, soja, fèves, haricots secs...). Pour certaines, comme les lentilles, le trempage seul est suffisant; il est possible ensuite de les consommer sans cuisson (la cuisson les rend cependant plus digestes). Dans de nombreux cas, il suffira de faire bouillir l'eau et de la verser dans les aliments qu'on aura pris soin d'égoutter au préalable après trempage; on laissera l'eau chaude agir 5 minutes. Cette méthode permet une consommation de combustible équivalente à celle de nécessite les plats lyophilisés ou les fameuses nouilles chinoises. Les céréales (riz, blé, quinoa...) sont également bien plus rapides à cuire après trempage; nous avons constaté une réduction par 2 du temps de cuisson, de même que pour les pâtes (1 heure de trempage) ou le riz. Cette technique nécessite d'avoir un récipient étanche dans lequel on pourra laisser tremper la nourriture pendant la journée. Il peut s'agir d'un ziploc costaud; on peut aussi utiliser comme bol/assiette/quart une petite boite en plastique de type tupperware dotée d'un couvercle.
Bien sûr, que le gaz est le plus simple à utiliser.
Mais, il n'est pas facile de trouver des cartouches de rechange dans certains coins..., et comme l'emport en bagage accompagné est impossible (par avion), cela complique le réapprovisionnement.
Je voyais le réchaud à gaz comme une solution rapide, à utiliser en 1er (genre dans le BOB ou à la maison). Ensuite, une fois le gaz épuisé, on passe à l'alcool ou au bois.
Toutefois l'alcool froid démarre moins vite.
Par contre, avec le réchaud à alcool, plus il sert, et plus son carburant monte en température.
Perso j'aurai du mal à dormir avec une bouteille d'alcool à bruler dans mon duvet
Exact, mais c'est pas facile de transporter beaucoup d'aliments frais (fruits, viande...). En plus ça se conserve pas très bien, c'est sensible aux chocs (inévitable dans un sac à dos) et à la température.Le lyophilisé fait consommer plus d'eau, car comme son nom l'indique, il est complètement déshydraté.
Or, normalement, l'eau qui nous est nécessaire, chaque jour, vient en bonne partie de l'humidité des aliments normaux que nous consommons.
De plus l'eau qu'elle soit dans une gourde ou dans un fruit sera portée dans le sac. Le poids sera le même (sauf si on trouve une source ou des fruits à cueillir sur le chemin).
L'idéal est de pouvoir varier l'alimentation. Avec de la bouffe rapide à manger (lyo, barres de céréales) et de la vraie nourriture, un peu plus longue à cuire mais plus nourrissante.
ipphy- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonsoir,
Maintenant, je comprends mieux, car il s'agit de faire tremper des produits à consommer (céréales ou légumineuses) avant de les faire cuire, pour gagner sur ce temps de cuisson, et non pas de les faire seulement tremper pour les manger directement...
D'accord pour le fait de commencer au gaz, puis de basculer à l'alcool, ce qui oblige cependant à trimballer deux réchauds...
Ce qui est le plus gênant, avec le lyophilisé, c'est son coût, que je juge très élevé, par rapport à la quantité nécessaire pour se nourrir (car les rations individuelles sont plutôt "petites" si j'en juge par le poids, une fois le plat reconstitué).
Il paraît aussi que le goût n'est pas sensationnel..., mais je n'ai jamais essayé...
Il faut aussi éviter de les réhydrater insuffisamment (pour économiser l'eau et le temps), car j'ai lu que, dans ce cas, leur digestion n'était pas très agréable...
En parlant de digestion difficile, manger des lentilles non cuites (ou d'autres légumineuses), comme suggéré dans ta citation d'un texte sur le sujet, promet de sérieux ballonnements intestinaux (pour dire les choses poliment)...
Plus une légumineuse est cuite, plus elle est digestible, et moins elle génère des fermentations...
Pour réchauffer la bouteille d'alcool, la mettre au fond du sac de couchage, ou bien entre les jambes, devrait gêner un minimum, pendant le sommeil. De même que s'il s'agit d'une cartouche de gaz butane.
Bien que ce n'ai rien à voir avec ce sujet, j'en profite pour dire qu'il faut faire pareil, avec les piles ou les batteries des matériels électroniques, dès que la température chute en dessous de 5 degrés, environ. Autrement, leur capacité (la quantité d'électricité disponible) diminue fortement.
Ce qui est indispensable, pour économiser le carburant, et pour accélérer la chauffe, c'est d'isoler le plus possible le réchaud du vent ou du contact avec un corps froid (neige, par exemple).
Une simple petite plaque isolante, et un écran coupe-vent (qui peut aussi servir de réflecteur thermique) peut aisément diminuer de moitié le temps d'utilisation, et donc doubler l'autonomie. Et plus encore quand la température est très basse et le vent très fort. Il y a même des cas ou l'on n'arrive plus à faire bouillir l'eau, tellement les calories sont emportées au loin aussi vite qu'elles sont produites.
Salut.
Maintenant, je comprends mieux, car il s'agit de faire tremper des produits à consommer (céréales ou légumineuses) avant de les faire cuire, pour gagner sur ce temps de cuisson, et non pas de les faire seulement tremper pour les manger directement...
D'accord pour le fait de commencer au gaz, puis de basculer à l'alcool, ce qui oblige cependant à trimballer deux réchauds...
Ce qui est le plus gênant, avec le lyophilisé, c'est son coût, que je juge très élevé, par rapport à la quantité nécessaire pour se nourrir (car les rations individuelles sont plutôt "petites" si j'en juge par le poids, une fois le plat reconstitué).
Il paraît aussi que le goût n'est pas sensationnel..., mais je n'ai jamais essayé...
Il faut aussi éviter de les réhydrater insuffisamment (pour économiser l'eau et le temps), car j'ai lu que, dans ce cas, leur digestion n'était pas très agréable...
En parlant de digestion difficile, manger des lentilles non cuites (ou d'autres légumineuses), comme suggéré dans ta citation d'un texte sur le sujet, promet de sérieux ballonnements intestinaux (pour dire les choses poliment)...
Plus une légumineuse est cuite, plus elle est digestible, et moins elle génère des fermentations...
Pour réchauffer la bouteille d'alcool, la mettre au fond du sac de couchage, ou bien entre les jambes, devrait gêner un minimum, pendant le sommeil. De même que s'il s'agit d'une cartouche de gaz butane.
Bien que ce n'ai rien à voir avec ce sujet, j'en profite pour dire qu'il faut faire pareil, avec les piles ou les batteries des matériels électroniques, dès que la température chute en dessous de 5 degrés, environ. Autrement, leur capacité (la quantité d'électricité disponible) diminue fortement.
Ce qui est indispensable, pour économiser le carburant, et pour accélérer la chauffe, c'est d'isoler le plus possible le réchaud du vent ou du contact avec un corps froid (neige, par exemple).
Une simple petite plaque isolante, et un écran coupe-vent (qui peut aussi servir de réflecteur thermique) peut aisément diminuer de moitié le temps d'utilisation, et donc doubler l'autonomie. Et plus encore quand la température est très basse et le vent très fort. Il y a même des cas ou l'on n'arrive plus à faire bouillir l'eau, tellement les calories sont emportées au loin aussi vite qu'elles sont produites.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonsoir,
Je complète le sujet avec le conseil (évident, je suppose) de ne jamais expérimenter et bricoler, avec les réchauds à essence, comme on peut éventuellement le faire, avec les réchauds à alcool (et sans trop de risque, si l'on est prudent).
Les vapeurs d'essence sont bien plus facilement explosives, et en plus elles sont toxiques à respirer (bien plus que pour l'alcool). Tout comme les gaz combustibles, d'ailleurs.
Dans tous les cas, ne jamais réalimenter ou réallumer un réchaud très chaud, avant que sa température ne soit redescendue à une valeur telle qu'on peut facilement le prendre en main, et le réactiver sans risque (donc même pas chaud, mais devenu à peine tiède).
Même si l'on ne se blesse pas grièvement, on peut vite se retrouver avec une tente en cendres... Car il y a toujours un moment où l'on se laisse aller à utiliser un réchaud dans l'abside, tandis que l'on reste à l'intérieur de la tente.
Les réchauds multicarburants sont particulièrement connus et redoutés pour leur effet de chalumeau (grande flamme) lors d'un dysfonctionnement soudain...
Perdre sa tente, et peut-être une partie de son équipement, peut rapidement virer au drame, dans certaines situations extrêmes (haute altitude, hiver, etc.).
Salut.
Je complète le sujet avec le conseil (évident, je suppose) de ne jamais expérimenter et bricoler, avec les réchauds à essence, comme on peut éventuellement le faire, avec les réchauds à alcool (et sans trop de risque, si l'on est prudent).
Les vapeurs d'essence sont bien plus facilement explosives, et en plus elles sont toxiques à respirer (bien plus que pour l'alcool). Tout comme les gaz combustibles, d'ailleurs.
Dans tous les cas, ne jamais réalimenter ou réallumer un réchaud très chaud, avant que sa température ne soit redescendue à une valeur telle qu'on peut facilement le prendre en main, et le réactiver sans risque (donc même pas chaud, mais devenu à peine tiède).
Même si l'on ne se blesse pas grièvement, on peut vite se retrouver avec une tente en cendres... Car il y a toujours un moment où l'on se laisse aller à utiliser un réchaud dans l'abside, tandis que l'on reste à l'intérieur de la tente.
Les réchauds multicarburants sont particulièrement connus et redoutés pour leur effet de chalumeau (grande flamme) lors d'un dysfonctionnement soudain...
Perdre sa tente, et peut-être une partie de son équipement, peut rapidement virer au drame, dans certaines situations extrêmes (haute altitude, hiver, etc.).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Moi c'est réchaud à gaz ou foyer ouvert au bois ... (combiné éventuellement au fameux "dutch oven" si cher aux "cowboys" ... / vive les plats mijotés ... mais bon la fonte .. c'est lourd ... et encombrant ...).
;-)
Ce que je n'aime pas (dans l'ordre) : réchaud à bois (lourd, encombrant et en fait pas vraiment mieux qu'un foyer ouvert) - réchaud à alcool (de mon point de vue obsolète à 100%, dangereux et de surcroît pas franchement efficace) - réchaud à combustibles liquides préssurisés (sans Pb ou "multi" / chers, capricieux et très spécifiques ...).
J'ai testé une bonne vingtaine de réchauds de tous types et j'en suis resté au gaz pour l'occasionnel (rando) et au bois pour le "long cours" (j'ai tout de même une faiblesse pour les "3 burners" Coleman ... c'est vrai que c'est moins encombrant qu'un "deux feux" de Camping gaz (et moins cher à l'usage).
;-)
DUTCH OVEN chez cabelas (en promo)
Coleman 3 burners
;-)
Ce que je n'aime pas (dans l'ordre) : réchaud à bois (lourd, encombrant et en fait pas vraiment mieux qu'un foyer ouvert) - réchaud à alcool (de mon point de vue obsolète à 100%, dangereux et de surcroît pas franchement efficace) - réchaud à combustibles liquides préssurisés (sans Pb ou "multi" / chers, capricieux et très spécifiques ...).
J'ai testé une bonne vingtaine de réchauds de tous types et j'en suis resté au gaz pour l'occasionnel (rando) et au bois pour le "long cours" (j'ai tout de même une faiblesse pour les "3 burners" Coleman ... c'est vrai que c'est moins encombrant qu'un "deux feux" de Camping gaz (et moins cher à l'usage).
;-)
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Wasicun a écrit:
réchaud à alcool (de mon point de vue obsolète à 100%, dangereux et de surcroît pas franchement efficace)
Dans un contexte de raréfaction du gaz et du pétrole, l'alcool est très intéressant. En cas de LBSV, l'alcool sera la seule alternative pour traverser des zones non boisées ou pour rester discret.
Dangereux, ouais, pas plus que le reste. Pas plus dangereux que de se servir d'un couteau.
Peu efficace, là d'accord c'est plus lent et moins pratique que le reste. :')
Au fait on a oublié les réchaud à alcool SOLIDE, du genre Esbit.
ipphy- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
L'esbit ??? c'te vieillerie puante ??? (quoique maintenant que j'y pense ce machin déclenche toujours chez moi un vieux réflexe pavlovien de salivation ... un souvenir de l'armée sans doute ...). Commme allume feu à la rigueur (je dois en avoir 5 kg. qui traînent et que j'ai récup. dans des rations périmées ...).
Sinon il y a le solaire ... mais j'ai jamais esayé ...
;-)
Sinon il y a le solaire ... mais j'ai jamais esayé ...
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Wasicun a écrit:Moi c'est réchaud à gaz ou foyer ouvert au bois ... (combiné éventuellement au fameux "dutch oven" si cher aux "cowboys" ... / vive les plats mijotés ... mais bon la fonte .. c'est lourd ... et encombrant ...).
;-)
Ce que je n'aime pas (dans l'ordre) : réchaud à bois (lourd, encombrant et en fait pas vraiment mieux qu'un foyer ouvert) - réchaud à alcool (de mon point de vue obsolète à 100%, dangereux et de surcroît pas franchement efficace) - réchaud à combustibles liquides préssurisés (sans Pb ou "multi" / chers, capricieux et très spécifiques ...).
J'ai testé une bonne vingtaine de réchauds de tous types et j'en suis resté au gaz pour l'occasionnel (rando) et au bois pour le "long cours" (j'ai tout de même une faiblesse pour les "3 burners" Coleman ... c'est vrai que c'est moins encombrant qu'un "deux feux" de Camping gaz (et moins cher à l'usage).
;-)
DUTCH OVEN chez cabelas (en promo)
Coleman 3 burners
Bonjour,
Je viens de voir la "bête" (Coleman 3 burners).
Sûrement très plaisant en camping, mais pas du tout adapté à la survie (déplacement rapide, discret, avec le minimum de matériel à trimbaler).
L'engin ressemble au vague souvenir que j'avais du modèle à deux feux et à alcool, du fait de la présence du réservoir horizontal.
Sauf que l'engin que j'ai en mémoire devait être "made in France".
D'accord pour les avantages du gaz, mais les cartouches ne sont pas disponibles partout, et elles dépendent des approvisionement en pétrole...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
ipphy a écrit:Wasicun a écrit:
réchaud à alcool (de mon point de vue obsolète à 100%, dangereux et de surcroît pas franchement efficace)
Dans un contexte de raréfaction du gaz et du pétrole, l'alcool est très intéressant. En cas de LBSV, l'alcool sera la seule alternative pour traverser des zones non boisées ou pour rester discret.
Dangereux, ouais, pas plus que le reste. Pas plus dangereux que de se servir d'un couteau.
Peu efficace, là d'accord c'est plus lent et moins pratique que le reste. :')
Au fait on a oublié les réchaud à alcool SOLIDE, du genre Esbit.
Bonjour,
J'avais volontairement mis de côté l'alcool géléfié, considérant que l'on a pratiquement les mêmes "pour et contre" qu'avec l'alcool liquide...
Sauf que ces engins sont encore moins réglables, et que la flamme est très concentrée en un point étroit, au lieu de bien couvir le fond du récipient, dès que ce dernier est plus large qu'un quart en aluminimum...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
En ce qui me concerne lorsque j'envisage un déplacement d'urgence je l'envisage avant tout en voiture ... donc le ratio poids/encombrement/efficacité est certes important mais n'a bien sûr rien à voir avec celui d'un déplacement à pied ...
Je ne crois pas du tout à la théorie de l'évacuation "piédibus" ... qui dans ma logique relève de l'option "ultime" (d'oû l'intérêt d'un BOB "lourd" au fond du véhicule qui est redondant et répond au besoin du "sauve qui peut" de dernière instance ...). J'ai déjà par le passé couvert plus de 70 km par jour à plusieurs reprises et durant plus de 5 jours à la suite ... mais ce n'était pas avec un sac de 50 kg. censé me permettre de "parer" à toute éventualité et devant m'assurer une autonomie complète d'au moins 10 jours ...
L'évac. à pied c'est vraiment le pire scénario ... en cas de crise je pense que la grande randonnée n'est vraiment pas une activité à privilégier ...
On ne vas tout de même pas verser dans le "trip rando. du survivor" et autres "MULeries" qui sont deux philosophies qui présupposent un rapide retour à la normale, une nature généreuse et inviolée ou une "simple ballade de santé" pour rejoindre un lieu de refuge ... Lorsque l'on est prêt à tout abandonner c'est que "le torchon" est déjà vraiment bien carbonisé ... donc qu'il faut s'éloigner au plus vite et en mettant si possible le plus de chances de son côté ...
(ça me rappelle les images de "l'exode" en 1940 en France : il y a ceux qui étaient en bagnole et qui filaient à tombeau ouvert vers la zone libre et ceux qui trimballaient leur batterie de cuisine et leur matelas sur une charette à bras en marchant à côté ... / moi mon choix il est vite fait ... et à votre place je ne compterais pas trop sur les transports en commun ...).
;-)
Je ne crois pas du tout à la théorie de l'évacuation "piédibus" ... qui dans ma logique relève de l'option "ultime" (d'oû l'intérêt d'un BOB "lourd" au fond du véhicule qui est redondant et répond au besoin du "sauve qui peut" de dernière instance ...). J'ai déjà par le passé couvert plus de 70 km par jour à plusieurs reprises et durant plus de 5 jours à la suite ... mais ce n'était pas avec un sac de 50 kg. censé me permettre de "parer" à toute éventualité et devant m'assurer une autonomie complète d'au moins 10 jours ...
L'évac. à pied c'est vraiment le pire scénario ... en cas de crise je pense que la grande randonnée n'est vraiment pas une activité à privilégier ...
On ne vas tout de même pas verser dans le "trip rando. du survivor" et autres "MULeries" qui sont deux philosophies qui présupposent un rapide retour à la normale, une nature généreuse et inviolée ou une "simple ballade de santé" pour rejoindre un lieu de refuge ... Lorsque l'on est prêt à tout abandonner c'est que "le torchon" est déjà vraiment bien carbonisé ... donc qu'il faut s'éloigner au plus vite et en mettant si possible le plus de chances de son côté ...
(ça me rappelle les images de "l'exode" en 1940 en France : il y a ceux qui étaient en bagnole et qui filaient à tombeau ouvert vers la zone libre et ceux qui trimballaient leur batterie de cuisine et leur matelas sur une charette à bras en marchant à côté ... / moi mon choix il est vite fait ... et à votre place je ne compterais pas trop sur les transports en commun ...).
;-)
Wasicun- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Quant à savoir s'il est plus simple en période de crise de mettre la main sur de l'alcool à brûler que sur du sans plomb ou du gazole je demande à ce que l'on m'explique la validité d'une telle théorie ...
Il y aura du "fond de cuve" à récupérer, à troquer ou à voler un peu partout ... mais de l'alcool de qualité pour servir de carburant ça, ça m'étonnerait ... (quant à l'idée saugrenue de fabriquer son propre alcool ... vu les efforts à déployer moi je le boirais (ou je le troquerais) mais je ne m'amuserais sûrement pas à le "crâmer" bêtement dans une connerie de réchaud ... / enfin je dis ça ... chacun son truc ... il y en a bien qui pensent survivre à un "krach" en broutant de l'herbe ...).
;-)
(halte à la diffusion de principes éculés qui ont peut-être un certain intérêt en temps de paix sociale et de prodigalité matérielle mais qui seront sans aucun complètement "hors propos" une fois le bordel installé ...).
Il y aura du "fond de cuve" à récupérer, à troquer ou à voler un peu partout ... mais de l'alcool de qualité pour servir de carburant ça, ça m'étonnerait ... (quant à l'idée saugrenue de fabriquer son propre alcool ... vu les efforts à déployer moi je le boirais (ou je le troquerais) mais je ne m'amuserais sûrement pas à le "crâmer" bêtement dans une connerie de réchaud ... / enfin je dis ça ... chacun son truc ... il y en a bien qui pensent survivre à un "krach" en broutant de l'herbe ...).
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(halte à la diffusion de principes éculés qui ont peut-être un certain intérêt en temps de paix sociale et de prodigalité matérielle mais qui seront sans aucun complètement "hors propos" une fois le bordel installé ...).
Wasicun- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
J'ai opté pour un réchaud All Fuel de chez Brunton. Au moins, je pourrais utiliser à peu près n'importe quoi pour chauffer.
Sinon je pense acquérir un Kuenzi pour les feux avec du bois, C'est petit, compact, léger, efficace, mais HORS de prix.
A voir pour dans le futur, mais cela me semble un très bon investissement, simple à mettre en oeuvre.
Sinon je pense acquérir un Kuenzi pour les feux avec du bois, C'est petit, compact, léger, efficace, mais HORS de prix.
A voir pour dans le futur, mais cela me semble un très bon investissement, simple à mettre en oeuvre.
SavageBeast- Membre
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
SavageBeast a écrit:
Sinon je pense acquérir un Kuenzi pour les feux avec du bois, C'est petit, compact, léger, efficace, mais HORS de prix.
Comme je le disais dans un autre post, on peut se fabriquer un réchaud similaire avec un peu de matos.
Pas besoin de charnières, suffit juste de faire en sorte que les plaques de métal s'emboitent.
Sinon, comme le dit Wasicun, un foyer ouvert (sans réchaud) ça le fait aussi.
ipphy- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Pourquoi dépenser de l'argent, quand on peut fabriquer ça?
(Il n'est pas neçéssaire, de placer un accélérateur de tirage en bas...on peut fabriquer un soufflet du genre "boufadou"...avec une branche de sureau, ou en soufflant dans un tube (quelconque).
Le probléme c'est la stabilité de ce genre de rechaud..
Perso, la plupart du temps, je préfére emporter une simple grille.
Je trouve toujours des pierres, pour batir un feu de camp et abriter mon foyer du vent.
Lorsqu'en 2001 j'ai travaillé dans le desert et cotoyer, les caravanes, la plupart du temps les nomades, construisent un foyer rudimentaire à méme le sable.
cependant ils possédent des rechauds en terre cuite, pour la cuisson du thé traditionnel du pain.
Pour les survivalistes, qui aiment bricoler et expérimenter, il y a le réchaud Burkinabé:
@++
STEP 1. PUT ON YOUR SAFETY GLASSES!!!. Always use eye protection when working with metal. Take your can of tomato juice, remove the label and cut the top out with your can opener.
STEP 2. Start the exhaust hole. Draw a triangle just below the top rim 4 inches wide by 4 1/2 inches long. For best performance - do not alter these measurements. Also, use your center punch or drill to make starter holes inside each of the three corners of the triangle.
STEP 3. Make the exhaust hole. Using your tin snips or dremel tool cut out the triangle. For best results use a dremel tool with a cutting wheel.
STEP 4. Using your metal file or dremel tool remove any burrs or jagged edges. Note: To avoid injury, be careful handling the stove after the holes are cut out.
STEP 5. Make the air intake holes. Spin the can around 180 degrees. On the back and bottom of the can, directly opposite the exhaust hole, puncture a hole using your bottle opener. Then puncture 2 more holes on each side of the center hole you just created. There will be a total of 5 air intake holes on the back and bottom of the can. Note: the air intake holes must be on the bottom of the can, directly opposite the triangle exhaust hole.
Note: The air intake holes can also be made by drilling five 1/2" holes using a Uni-bit.
STEP 6. Finished wood burning trail stove. Exhaust hole in the front with 5 air intake holes on the back and bottom of the can.
STEP 7. It's a good idea to make a stoking tube to stoke the fire. It's made out of any small diameter plastic tubbing about 3 feet long with a metal or copper tip inserted in one end. The end with the metal tip is inserted into one of the air intake holes on the back of the stove, the other end you'll blow air through using your mouth. This will increase the air flow in the stove (stoking the fire), making the flames larger and the fire burn hotter. Always keep all body parts and clothes away from the stove when stoking. Note: Remove the stoking tube from the air intake after finishing each stoking.
Tip: Buy a battery powered air pump used for fishing to keep bait fish alive. Connect the end of the tube you blow air through to the output of the pump. When you need to stoke the fire, just turn on the air pump. Note: To avoid the plastic tube from melting, make the copper tube inserted in the air intake hole on the stove about 5 inches long. The plastic tube connecting the 5 inch copper tube to the air pump should be about 4 inches long. Here's an example of an air pump stoking the fire ...
Wood Burning Trail Stove
www.TrailGear.org
(Il n'est pas neçéssaire, de placer un accélérateur de tirage en bas...on peut fabriquer un soufflet du genre "boufadou"...avec une branche de sureau, ou en soufflant dans un tube (quelconque).
Le probléme c'est la stabilité de ce genre de rechaud..
Perso, la plupart du temps, je préfére emporter une simple grille.
Je trouve toujours des pierres, pour batir un feu de camp et abriter mon foyer du vent.
Lorsqu'en 2001 j'ai travaillé dans le desert et cotoyer, les caravanes, la plupart du temps les nomades, construisent un foyer rudimentaire à méme le sable.
cependant ils possédent des rechauds en terre cuite, pour la cuisson du thé traditionnel du pain.
Pour les survivalistes, qui aiment bricoler et expérimenter, il y a le réchaud Burkinabé:
@++
STEP 1. PUT ON YOUR SAFETY GLASSES!!!. Always use eye protection when working with metal. Take your can of tomato juice, remove the label and cut the top out with your can opener.
STEP 2. Start the exhaust hole. Draw a triangle just below the top rim 4 inches wide by 4 1/2 inches long. For best performance - do not alter these measurements. Also, use your center punch or drill to make starter holes inside each of the three corners of the triangle.
STEP 3. Make the exhaust hole. Using your tin snips or dremel tool cut out the triangle. For best results use a dremel tool with a cutting wheel.
STEP 4. Using your metal file or dremel tool remove any burrs or jagged edges. Note: To avoid injury, be careful handling the stove after the holes are cut out.
STEP 5. Make the air intake holes. Spin the can around 180 degrees. On the back and bottom of the can, directly opposite the exhaust hole, puncture a hole using your bottle opener. Then puncture 2 more holes on each side of the center hole you just created. There will be a total of 5 air intake holes on the back and bottom of the can. Note: the air intake holes must be on the bottom of the can, directly opposite the triangle exhaust hole.
Note: The air intake holes can also be made by drilling five 1/2" holes using a Uni-bit.
STEP 6. Finished wood burning trail stove. Exhaust hole in the front with 5 air intake holes on the back and bottom of the can.
STEP 7. It's a good idea to make a stoking tube to stoke the fire. It's made out of any small diameter plastic tubbing about 3 feet long with a metal or copper tip inserted in one end. The end with the metal tip is inserted into one of the air intake holes on the back of the stove, the other end you'll blow air through using your mouth. This will increase the air flow in the stove (stoking the fire), making the flames larger and the fire burn hotter. Always keep all body parts and clothes away from the stove when stoking. Note: Remove the stoking tube from the air intake after finishing each stoking.
Tip: Buy a battery powered air pump used for fishing to keep bait fish alive. Connect the end of the tube you blow air through to the output of the pump. When you need to stoke the fire, just turn on the air pump. Note: To avoid the plastic tube from melting, make the copper tube inserted in the air intake hole on the stove about 5 inches long. The plastic tube connecting the 5 inch copper tube to the air pump should be about 4 inches long. Here's an example of an air pump stoking the fire ...
Air Pump Off | Air Pump On |
www.TrailGear.org
Dernière édition par Sempervirens le Dim 18 Mai 2008 - 18:03, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
SUITE du post_____
Lien Fabrication d'un rechaud Burkinabé...
Sinon il y a, ça, avec de la récupe.Avec un cuiseur vapeur
Ps: le bidule avec 4 plaque en titane, trés cher, moi, je ne voit pas du tout l'intéret...à part pour le fabriquant et le revendeur...
Bien sur, les modéles diponibles dans le commerce sont plus ceci ou plus cela, mais les solutions "débrouilles", me semblent plus interressantes.
Lien Fabrication d'un rechaud Burkinabé...
Sinon il y a, ça, avec de la récupe.Avec un cuiseur vapeur
Ps: le bidule avec 4 plaque en titane, trés cher, moi, je ne voit pas du tout l'intéret...à part pour le fabriquant et le revendeur...
Bien sur, les modéles diponibles dans le commerce sont plus ceci ou plus cela, mais les solutions "débrouilles", me semblent plus interressantes.
Dernière édition par Sempervirens le Dim 18 Mai 2008 - 18:06, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Wasicun a écrit:Quant à savoir s'il est plus simple en période de crise de mettre la main sur de l'alcool à brûler que sur du sans plomb ou du gazole je demande à ce que l'on m'explique la validité d'une telle théorie ...
Il y aura du "fond de cuve" à récupérer, à troquer ou à voler un peu partout ... mais de l'alcool de qualité pour servir de carburant ça, ça m'étonnerait ... (quant à l'idée saugrenue de fabriquer son propre alcool ... vu les efforts à déployer moi je le boirais (ou je le troquerais) mais je ne m'amuserais sûrement pas à le "crâmer" bêtement dans une connerie de réchaud ... / enfin je dis ça ... chacun son truc ... il y en a bien qui pensent survivre à un "krach" en broutant de l'herbe ...).
;-)
(halte à la diffusion de principes éculés qui ont peut-être un certain intérêt en temps de paix sociale et de prodigalité matérielle mais qui seront sans aucun complètement "hors propos" une fois le bordel installé ...).
Bonjour,
En matière d'alcool à produire, je pensais plutôt à l'alcool de bois (méthylique), obtenu par distillation sèche (pyrolyse), qu'à l'alcool éthylique, qu'il serait effectivement dommage de brûler, alors qu'il est plus utile en conserverie, et en désinfection...
D'où l'intérêt de ce liquide combustible : sa multi-utilisation possible (cuisson ou chauffage, désinfection ou stérilisation temporaire d'objets, dissolution de certains corps chimiques), son moindre (et non pas absence de) risque (explosion, empoisonnement par inhalation ou contact). et le fait que (contrairement à l'essence) un feu d'alcool peut être attaqué et éteint à l'eau.
De plus, l'alcool semble mieux supporter un long stockage que l'essence qui perd une partie de ses qualités après un trop long délai avant utilisation.
L'exode de 1940 a aussi montré des kilomètres de voitures "empéguées" dans des embouteillages monstres, tandis que les stukas faisaient des cartons...
Toujours en 1940, l'on trouvait plus facilement de l'alcool (éthylique, cette fois), que de l'essence, dans les campagnes...
D'autant plus que cela se fabrique plus facilement que de l'essence, même si l'on a du pétrole brut à la maison...
Une des premières mesures, parmi celles qui sont prises, quand les choses tournent mal, c'est de bloquer les voies de circulation, manu militari...
Tous ces propos ne sont en aucune manière une opposition systématique aux propos des personnes en référence, mais plutôt des contrepoints.
Et puis, il y a tellement de variables à prendre en compte, dans le réel, surtout pour un futur inconnu, qu'il y aurait toujours un endroit et quelqu'un pour trouver que ce que j'écrivais était le plus adéquat ; tandis qu'une autre personne, ailleurs, trouverait que c'était l'avis contraire qui était justifié.
Prenons l'exemple de l'option automobile et de l'option à pied. Celui qui aurait la chance d''arriver à bon port avec son véhicule se féliciterait de ce choix, tandis que celui qui se ferait piéger, et qui y resterait, aurait peut-être le temps de se dire que ne pas l'utiliser aurait été plus intelligent...
Même chose, pour la décision de rester en groupe ou bien de faire cavalier seul... Il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés, et seules les circonstances vécues, personnelles et réelles, diront si le choix initialement fait était le meilleur, ou non...
Dans de telles circonstances, il reste donc une énorme part d'incertitude, malgré laquelle nous sommes obligé de devoir trancher, à nos risques et périls, comme l'on dit...
Souhaitons nous, tous, ainsi qu'à nos proches, de ne jamais avoir à tester toutes les techniques qui sont la raison d'être de ce site, autrement que par envie personnelle, dans le futur raisonnable...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Un rocket stove du troisième millénaire va bientôt être dispo à la vente, le BioLite, un rocket stove avec un ventilateur propulsé grâce à l'électricité générée par un thermocouple, et avec en plus la capacité de charger un téléphone portable ou une lampe LED !!
Il va falloir le printemps prochain au moins, mais avec un peu de DIY c'est faisable "maison".
Il va falloir le printemps prochain au moins, mais avec un peu de DIY c'est faisable "maison".
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
On dirait qu'il y a un module Peltier pour fournir l'électricité, non?
Au vu de la température, ça me surprend un peu quand même mais pourquoi pas?
C'est donc un effet Seebeck: WIKI.
Reste à trouver des modules pour une application, si la longévité n'est pas mal, ce serait excellent à avoir!!
Au vu de la température, ça me surprend un peu quand même mais pourquoi pas?
C'est donc un effet Seebeck: WIKI.
Reste à trouver des modules pour une application, si la longévité n'est pas mal, ce serait excellent à avoir!!
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...N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort... Briarée-Erèbe
Ash- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Salut !
Nous en discutions avec Ramm, et il m'avait envoyé un lien sur un module Seebeck qui, placé sur une lampe à incandescence, pouvait alimenter une radio. J'ai retrouvé la photo, mais pas le texte complet :
Johann a écrit:
Reste à trouver des modules pour une application, si la longévité n'est pas mal, ce serait excellent à avoir!!
Nous en discutions avec Ramm, et il m'avait envoyé un lien sur un module Seebeck qui, placé sur une lampe à incandescence, pouvait alimenter une radio. J'ai retrouvé la photo, mais pas le texte complet :
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Bonsoir,
Un tel "engin" est tentant, mais il reste à voir le prix, en version industrielle, et aussi le poids à trimballer...
Le rendement de ce type de convertisseur thermo-électrique (Peltier dans un sens, et Seebeck dans l'autre) est très bas (7,2 % au mieux...), alors, quand il est utilisé (en version Seebeck) parallèlement à une consommation de carburant pour une cuisson, ce n'est pas trop du gaspillage, mais pour uniquement produire de l'électricité, il y a des moyens plus efficaces...
Toujours du fait du rendement très faible, le dispositif proposé (Biolite) ne doit pas "sortir" une grande puissance électrique...
Le modèle russe, présenté dans les deux premières images, fonctionne avec une lampe à pétrole, et non pas avec une lampe à incandescence, il me semble...
L'autre modèle, celui de la troisième image, fonctionnait avec un gros brûleur, si je me souviens bien...
Salut.
Un tel "engin" est tentant, mais il reste à voir le prix, en version industrielle, et aussi le poids à trimballer...
Le rendement de ce type de convertisseur thermo-électrique (Peltier dans un sens, et Seebeck dans l'autre) est très bas (7,2 % au mieux...), alors, quand il est utilisé (en version Seebeck) parallèlement à une consommation de carburant pour une cuisson, ce n'est pas trop du gaspillage, mais pour uniquement produire de l'électricité, il y a des moyens plus efficaces...
Toujours du fait du rendement très faible, le dispositif proposé (Biolite) ne doit pas "sortir" une grande puissance électrique...
Le modèle russe, présenté dans les deux premières images, fonctionne avec une lampe à pétrole, et non pas avec une lampe à incandescence, il me semble...
L'autre modèle, celui de la troisième image, fonctionnait avec un gros brûleur, si je me souviens bien...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Les moyens de cuire, en déplacement léger
Salut !
Bien vu ! C'était un quasi non-sens de parler d'un module seebeck sur une lampe électrique !
Zapata a écrit:
Le modèle russe, présenté dans les deux premières images, fonctionne avec une lampe à pétrole, et non pas avec une lampe à incandescence, il me semble...
Bien vu ! C'était un quasi non-sens de parler d'un module seebeck sur une lampe électrique !
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