Préparation - Définir un point de chute
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Rammstein
Alter Egaux
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Olduvaï :: Définition des risques & préparation matérielle (réservé aux membres s'étant présentés) :: Préparation du domicile :: Aménagements
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Préparation - Définir un point de chute
Bonjour,
Un sujet qui me tient à cœur, je voudrais proposer un nouveau Topic, qui trouverais sa place dans "Définition des risques & préparation matérielle." - "Préparation : l'habitat." :
Préparation - Définir un point de chute
En effet, l'aspect inquiétant dans une transition énergétique (sortie du pétrole) alors que la société est si mal préparée, c'est de choisir une localisation pérenne de son (ou ses) habitat.
Nous pouvons abordés plusieurs volets suivant les choix situationnels et suivant les sensibilités de chacun :
- domicile mobile (par exemple, une Yourte),
- multiplicité des cibles (domicile principal + point de chute perso + réseaux d'hébergeant)
- choix fixe (lieu en transition énergétique local, définition).
Mais quelque soit le choix de chacun, il dépend du degré de stabilité de la société. En effet, pendant les émeutes de 2005, un centre ville de banlieue semblait un choix incongru et probablement dangereux. Pourtant, le pétrole est monté et les émeutes retombées, le choix d'une petit centre ville protège très efficacement de la période actuelle : accès au transport en commun simplifié, travail salarié en nombre et encore durable, associations en nombre....
Cependant, se mettre dès maintenant en autonomie alimentaire et énergétique, c'est effectivement prendre de l'avance. Pourtant, la difficulté est de choisir avec soin sa localisation et son environnement direct. Par exemple, des régions très denses avec une urbanisation délirante (région paca par exemple) peut être risqué à moyen et long terme. Le risque évident serait de devoir abandonner son point de chute à cause de l'implosion de son environnement de proximité, en laissant ce qui ne peut être emporté. Un choix déchirant.
Enfin, nous ne pouvons juger de l'avenir, même si nous sommes probablement avant-gardistes sur la perception du devenir de la société. Mais un endroit isolé, actuellement, est difficile à tenir : prix de l'essence, emplois fragiles, manque d'accessibilité aux services (école par exemple), distance. Pourtant, si la crise s'amplifie, ce lieu peut devenir très pertinent.
Mais en ce moment, l'exemple le plus flagrant est l'effondrement du prix de l'immobilier pour des maisons à plus de 30 kilomètres d'un centre ville. C'est peut être passager, mais c'est peut être durable.
De toute évidence, il n'existe pas, sans avoir une boule de cristal, un lieu idéal pour tous les risques encourus.
Mais nous pouvons définir ce que nous croyons être le lieu idéal, notre (ou nos) point de chute (actuel ou à venir).
Je pense que c'est en partageant ce type de choix que l'on se donnera des idées pour celles et ceux qui sont en train de les créer.
Enfin, il me semble que d'avoir plusieurs cordes son arc permet de diminuer les risques. En d'autres termes, il n'existe pas un point de chute idéal, mais il existe assurément DES points de chute se rapprochant de nos idéaux de vie, qu'il soit transitoire, incomplet ou en gestation.
Le topic serait à cheval entre la définition du point de chute idéal et la stratégie personnelle du survivaliste pour l'habitat.
Par exemple, la location d'un appartement bioclimatique en milieu urbain pour son travail avec en parallèle la création d'un point de chute isolé peut donner une stratégie intéressante avec différents volets, pour gérer différents "états" de la société.
Un sujet qui me tient à cœur, je voudrais proposer un nouveau Topic, qui trouverais sa place dans "Définition des risques & préparation matérielle." - "Préparation : l'habitat." :
Préparation - Définir un point de chute
En effet, l'aspect inquiétant dans une transition énergétique (sortie du pétrole) alors que la société est si mal préparée, c'est de choisir une localisation pérenne de son (ou ses) habitat.
Nous pouvons abordés plusieurs volets suivant les choix situationnels et suivant les sensibilités de chacun :
- domicile mobile (par exemple, une Yourte),
- multiplicité des cibles (domicile principal + point de chute perso + réseaux d'hébergeant)
- choix fixe (lieu en transition énergétique local, définition).
Mais quelque soit le choix de chacun, il dépend du degré de stabilité de la société. En effet, pendant les émeutes de 2005, un centre ville de banlieue semblait un choix incongru et probablement dangereux. Pourtant, le pétrole est monté et les émeutes retombées, le choix d'une petit centre ville protège très efficacement de la période actuelle : accès au transport en commun simplifié, travail salarié en nombre et encore durable, associations en nombre....
Cependant, se mettre dès maintenant en autonomie alimentaire et énergétique, c'est effectivement prendre de l'avance. Pourtant, la difficulté est de choisir avec soin sa localisation et son environnement direct. Par exemple, des régions très denses avec une urbanisation délirante (région paca par exemple) peut être risqué à moyen et long terme. Le risque évident serait de devoir abandonner son point de chute à cause de l'implosion de son environnement de proximité, en laissant ce qui ne peut être emporté. Un choix déchirant.
Enfin, nous ne pouvons juger de l'avenir, même si nous sommes probablement avant-gardistes sur la perception du devenir de la société. Mais un endroit isolé, actuellement, est difficile à tenir : prix de l'essence, emplois fragiles, manque d'accessibilité aux services (école par exemple), distance. Pourtant, si la crise s'amplifie, ce lieu peut devenir très pertinent.
Mais en ce moment, l'exemple le plus flagrant est l'effondrement du prix de l'immobilier pour des maisons à plus de 30 kilomètres d'un centre ville. C'est peut être passager, mais c'est peut être durable.
De toute évidence, il n'existe pas, sans avoir une boule de cristal, un lieu idéal pour tous les risques encourus.
Mais nous pouvons définir ce que nous croyons être le lieu idéal, notre (ou nos) point de chute (actuel ou à venir).
Je pense que c'est en partageant ce type de choix que l'on se donnera des idées pour celles et ceux qui sont en train de les créer.
Enfin, il me semble que d'avoir plusieurs cordes son arc permet de diminuer les risques. En d'autres termes, il n'existe pas un point de chute idéal, mais il existe assurément DES points de chute se rapprochant de nos idéaux de vie, qu'il soit transitoire, incomplet ou en gestation.
Le topic serait à cheval entre la définition du point de chute idéal et la stratégie personnelle du survivaliste pour l'habitat.
Par exemple, la location d'un appartement bioclimatique en milieu urbain pour son travail avec en parallèle la création d'un point de chute isolé peut donner une stratégie intéressante avec différents volets, pour gérer différents "états" de la société.
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"Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non..."
Alter Egaux- Membre
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Loisirs : AMAP, retaper des ruines
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Re: Préparation - Définir un point de chute
La solution qui me paraît la plus appropriée AMHA, et que j'expérimente en ce moment, consiste à vivre dans une petite ville bénéficiant de transports en commun, d'un hôpital, de commerces, d'une police, d'emplois, etc, et à exploiter un jardin situé à quelques kilomètres de la ville.
Certes l'inconvénient majeur est que le jardin n'est pas sur place, et donc est susceptible d'être pillé. L'entretien ne peut se faire que de facon ponctuelle. Par contre si les moyens financiers initiaux sont limités (ce qui est le cas d'une grosse majorité d'entre nous), on peut se débrouiller en vivant en location à la ville, et en n'achetant que le terrain. Au pire, le jardin peut devenir un lieu refuge si le domicile principal est perdu. La vie risque d'y être rude, mais c'est un compromis acceptable entre avoir un toit ou se retrouver à la rue.
Idéalement le lopin doit être situé à une distance faisable en vélo, ou prêt d'une gare ou d'un arrêt de bus.
L'expérience russe en la matière montre que cette solution est viable, même à l'échelle d'une grande ville comme Saint-Pétersbourg ou Moscou. Et tout ce qui est produit dans le jardin peut être échangé ou vendu s'il n'est pas consommé.
D'un point de vue social et familial enfin, cette solution passe mieux qu'un changement radical du style de vie.
Mon avis à 2 roupies...
Rammstein
Certes l'inconvénient majeur est que le jardin n'est pas sur place, et donc est susceptible d'être pillé. L'entretien ne peut se faire que de facon ponctuelle. Par contre si les moyens financiers initiaux sont limités (ce qui est le cas d'une grosse majorité d'entre nous), on peut se débrouiller en vivant en location à la ville, et en n'achetant que le terrain. Au pire, le jardin peut devenir un lieu refuge si le domicile principal est perdu. La vie risque d'y être rude, mais c'est un compromis acceptable entre avoir un toit ou se retrouver à la rue.
Idéalement le lopin doit être situé à une distance faisable en vélo, ou prêt d'une gare ou d'un arrêt de bus.
L'expérience russe en la matière montre que cette solution est viable, même à l'échelle d'une grande ville comme Saint-Pétersbourg ou Moscou. Et tout ce qui est produit dans le jardin peut être échangé ou vendu s'il n'est pas consommé.
D'un point de vue social et familial enfin, cette solution passe mieux qu'un changement radical du style de vie.
Mon avis à 2 roupies...
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: Préparation - Définir un point de chute
Le jardin à deux pas de la ville ça marche lorsque tout le monde est dans la même situation économique, dispose de son propre jardin, et a été élevé dans l'esprit citoyen (l'exemple russe).
En Allemagne ou en France, où la population la plus fragile économiquement se trouve souvent être aussi une population qui ne possède pas de jardin et qui est moins sensible aux valeurs civiques (cas des immigrés récents), ça risque d'être plus difficile à mettre en oeuvre. Il va falloir des gardiens en permanence pour surveiller ton jardin.
La solution de la résidence secondaire bâtie sur le terrain, à une certaine distance du centre urbanisé me paraît plus pertinente, non ?
En Allemagne ou en France, où la population la plus fragile économiquement se trouve souvent être aussi une population qui ne possède pas de jardin et qui est moins sensible aux valeurs civiques (cas des immigrés récents), ça risque d'être plus difficile à mettre en oeuvre. Il va falloir des gardiens en permanence pour surveiller ton jardin.
La solution de la résidence secondaire bâtie sur le terrain, à une certaine distance du centre urbanisé me paraît plus pertinente, non ?
Stalker- Membre Premium
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Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Préparation - Définir un point de chute
C'est effectivement une approche intéressante :Rammstein a écrit:
Certes l'inconvénient majeur est que le jardin n'est pas sur place, et donc est susceptible d'être pillé. L'entretien ne peut se faire que de façon ponctuelle. Par contre si les moyens financiers initiaux sont limités (ce qui est le cas d'une grosse majorité d'entre nous), on peut se débrouiller en vivant en location à la ville, et en n'achetant que le terrain. Au pire, le jardin peut devenir un lieu refuge si le domicile principal est perdu. La vie risque d'y être rude, mais c'est un compromis acceptable entre avoir un toit ou se retrouver à la rue.
- location en ville (petite ville),
- achat d'un terrain (jardin) en dehors de la ville (accessible à vélo ou en transport en commun),
- avantage : petit budget, bonne résistance au pétrole cher,
- inconvénient : risque de pillage et trajet habitat/jardin.
Cela peut être complété par un plan de point de chute mobile : achat de Yourte (et d'un petit poêle...) pour, le cas échéant, transformer son jardin en lieu de vie. Si le terrain a du bois et un court d'eau,
Pour les plus petit budget (ou pour répondre à la problématique du foncier souvent cher ou non disponible) il y a aussi les expériences des jardins "ouvriers". De nombreuses petites villes ont ce type de lieux, réintroduit sous le terme de "jardins familiaux" : "Les jardins familiaux sont des lotissements de parcelles gérés par une association, mis à disposition de jardiniers afin qu'ils en jouissent pour leurs loisirs et les cultivent pour les besoins de leur famille, à l'exclusion de tout usage commercial."
C'est ma solution actuelle. J'ai repris avec un autre couple un corps de ferme isolé (centre) à bonne distance d'une autoroute dans un cadre épargné par la mondialisation. Les bâtiments étaient en ruine, et nous refaisons totalement l'intérieur, le plus gros des travaux ayant été fait par des artisans (arasement, charpente, couverture).Stalker a écrit:
La solution de la résidence secondaire bâtie sur le terrain, à une certaine distance du centre urbanisé me paraît plus pertinente, non ?
Bref, c'est ma situation :
- achat d'une maison dans un centre ville (investissement pour la transition énergétique du lieu et sur le local),
- création d'une AMAP pour l'alimentation (+ création d'un réseau de connaissance disons "sensibilisé"),
- copropriété pour un point de chute ultime, en cas d'effondrement du milieu urbain, type corps de ferme,
- création d'un réseau d'entraide sur le point de chute ultime (éleveurs de chevaux, artisans, jardiniers, moulins, ...)
- avantage : bonne résistance au pétrole cher, point de chute disponible à tout moment (vacances, ...), grande capacité d'hébergement, autoformation aux métiers durables (maçonnerie entre autres),
- inconvénient : budget, temps passé à reconstruire, distance entre les lieux.
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Alter Egaux- Membre
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Loisirs : AMAP, retaper des ruines
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: Préparation - Définir un point de chute
Chouette sujet:
Concernant l'achat d'un terrain à batir ou à restaurer:
Comme le dit Alter, il est préférable d'étre propriétaire d'une foret, d'un bois de bel taille, (bois: énergie, matériau de construction), d'un ruisseau (sur les 2 rives), torrent, étang, source, puit..ect...approvisionnement garantie méme en cas de d'interruption du réseau, ou comme c'est mon cas, non dépendance au reseau d'eau communale...(économie d'argent,autonomie, controle perso de la qualité de l'eau potable).
Et d'une grande superficie de terre de culture...(on n'a jamais trop de patates, le jour ou...ca Bug..)
Faire une étude cadastrale approfondie (cadastre disponible en Mairie), afin de bien comprendre, les limites du territoire, les eventuelles "ayant droit", la classification de la zone (pour ma part, j'ai préféré Zone verte) on peut rénover (autorisation de travaux-batir eventuellement une extension inférieur à 20m2) mais pas d'autorisation de permis de constuire.
Les zones à urbaniser, sont trés changeante dans le temps...si la croissance économique se poursuit.
S'informer auprés de la population locale sur les raisons de l'abandon du lieu, si c'est une ruine...il y a des "loups" en matiére d'immobilier, certains défaut peuvent étre dissimulé à l'acquereur.
Evidemment rencontrer les "voisins" avant l'acquisition.
Essayer de s'avoir si le terrain n'est pas "convoité" par quelqu'un du pays..(la jalousie...)
Effectuer un repérage des lieux approfondie..a mon sens l'idéal est de chercher en hivers, les défaut sont plus visible sur un batiment à "la morte saison", fuite de toiture, infiltration, remontée capillaire dans la maçonnerie, probléme d'amplitude du soleil, si fond de vallée, ou proximité de lisiére de foret...ect
A la belle saison, les choses peuvent sembler paradisiaque, temps sec, floraison...ect...
Pour ma part, j'ai dormis sur le lieu (Ruine) plusieurs nuits, afin de bien ressentir le lieu...afin de tester le "feeling"...ca c'est plus psychologique qu'autre chose...
Concernant l'achat d'un terrain à batir ou à restaurer:
Comme le dit Alter, il est préférable d'étre propriétaire d'une foret, d'un bois de bel taille, (bois: énergie, matériau de construction), d'un ruisseau (sur les 2 rives), torrent, étang, source, puit..ect...approvisionnement garantie méme en cas de d'interruption du réseau, ou comme c'est mon cas, non dépendance au reseau d'eau communale...(économie d'argent,autonomie, controle perso de la qualité de l'eau potable).
Et d'une grande superficie de terre de culture...(on n'a jamais trop de patates, le jour ou...ca Bug..)
Faire une étude cadastrale approfondie (cadastre disponible en Mairie), afin de bien comprendre, les limites du territoire, les eventuelles "ayant droit", la classification de la zone (pour ma part, j'ai préféré Zone verte) on peut rénover (autorisation de travaux-batir eventuellement une extension inférieur à 20m2) mais pas d'autorisation de permis de constuire.
Les zones à urbaniser, sont trés changeante dans le temps...si la croissance économique se poursuit.
S'informer auprés de la population locale sur les raisons de l'abandon du lieu, si c'est une ruine...il y a des "loups" en matiére d'immobilier, certains défaut peuvent étre dissimulé à l'acquereur.
Evidemment rencontrer les "voisins" avant l'acquisition.
Essayer de s'avoir si le terrain n'est pas "convoité" par quelqu'un du pays..(la jalousie...)
Effectuer un repérage des lieux approfondie..a mon sens l'idéal est de chercher en hivers, les défaut sont plus visible sur un batiment à "la morte saison", fuite de toiture, infiltration, remontée capillaire dans la maçonnerie, probléme d'amplitude du soleil, si fond de vallée, ou proximité de lisiére de foret...ect
A la belle saison, les choses peuvent sembler paradisiaque, temps sec, floraison...ect...
Pour ma part, j'ai dormis sur le lieu (Ruine) plusieurs nuits, afin de bien ressentir le lieu...afin de tester le "feeling"...ca c'est plus psychologique qu'autre chose...
Invité- Invité
Re: Préparation - Définir un point de chute
Bonsoir,ne pas oublier de surveiller les boiserie le cas ou des vriotes ou autres bestioles y seraient logées.
La mérule est à prendre en considération aussi ,car si mérule il y a bonjour la catastrophe et les gros travaux pour sans faire quitte.
@+.
Commandos.
La mérule est à prendre en considération aussi ,car si mérule il y a bonjour la catastrophe et les gros travaux pour sans faire quitte.
@+.
Commandos.
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Si l'humain ne change pas son mode de vie ,la terre ne sera plus.
commandos- Modérateur
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Localisation : belgique
Emploi : Artisan
Loisirs : la pèche
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Re: Préparation - Définir un point de chute
Bonjour,
Si on a acheté une petite ferme en ruine perdue dans la campagne, ce n'est pas dans une optique survivaliste ou autarcique au départ. C'était tout bettement pour avoir qq chose à nous, étants par ailleur obligé de loué en ville pour le boulot.
Mais 6 ans après, nous avons changé d'optique, conscience écologique et des crises à venir aidant.
Nous sommes à 2 km d'un village comportant école, petit supermarché, pharmacie, poste, ligne de car. Donc ce n'est pas complètement la jungle.
La ville la plus proche est Alençon à 18 Km ( mince on va me reperer !), petite ville très tranquille, voir endormie.
Ce n'est pas le lieux idéal, il nous manque le petit bois, le ruisseau, mais avec 1 hectare et une bonne pluviométrie on devrait s'en sortir, j'ai la possibilité de réutiliser une ancienne fosse à purin en réserve d'eau.
Notre solution de transition qui devrait être mise en oeuvre à la mi 2009 c'est de déménager là bas et que je bosse en télé travail, étant informaticien.
La grosse entreprise locale c'est une usine de pièces automobiles...le plus gros employeur du canton...
Aujourd'hui la seule opportunité "raisonnable" dans mon département c'est l'achat d'un terrain dit "de loisir", avec un chalet dessus, entre 15000 et 30000 euros, il n'y a pratiquement plus de ferme ou grange à moins de 50000 euros, et avec tout à faire ensuite.
J'ai la même analyse, il est plus facile de vivre en ville actuellement, plus de services, de travail, moins de trajets. mais qu'en sera-t-il dans 10 ans ?
Le Cap'
Si on a acheté une petite ferme en ruine perdue dans la campagne, ce n'est pas dans une optique survivaliste ou autarcique au départ. C'était tout bettement pour avoir qq chose à nous, étants par ailleur obligé de loué en ville pour le boulot.
Mais 6 ans après, nous avons changé d'optique, conscience écologique et des crises à venir aidant.
Nous sommes à 2 km d'un village comportant école, petit supermarché, pharmacie, poste, ligne de car. Donc ce n'est pas complètement la jungle.
La ville la plus proche est Alençon à 18 Km ( mince on va me reperer !), petite ville très tranquille, voir endormie.
Ce n'est pas le lieux idéal, il nous manque le petit bois, le ruisseau, mais avec 1 hectare et une bonne pluviométrie on devrait s'en sortir, j'ai la possibilité de réutiliser une ancienne fosse à purin en réserve d'eau.
Notre solution de transition qui devrait être mise en oeuvre à la mi 2009 c'est de déménager là bas et que je bosse en télé travail, étant informaticien.
La grosse entreprise locale c'est une usine de pièces automobiles...le plus gros employeur du canton...
Aujourd'hui la seule opportunité "raisonnable" dans mon département c'est l'achat d'un terrain dit "de loisir", avec un chalet dessus, entre 15000 et 30000 euros, il n'y a pratiquement plus de ferme ou grange à moins de 50000 euros, et avec tout à faire ensuite.
J'ai la même analyse, il est plus facile de vivre en ville actuellement, plus de services, de travail, moins de trajets. mais qu'en sera-t-il dans 10 ans ?
Le Cap'
Invité- Invité
Re: Préparation - Définir un point de chute
Peu ou prou ... même bilan ! (avec presque un "zéro" en plus toutefois ...).
;-)
U R not alone !
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Wasicun- Membre Premium
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Re: Préparation - Définir un point de chute
Je ressuscite ce sujet après mon petit exercice psycho suite au message de Johan.
Mon point de chute par défaut, c'est la famille. De préférence de la famille qui habite loin des grands centres de population, en montagne. Le critère de choix est la proximité sociale des hôtes : on se connaît, on connaît les limites des autres, la synergie peut être mise en place plus facilement.
Mon point de chute fin-du-mondesque résulte d'un échange internet entre peak-niks. J'ai découvert un lieu assez reculé, verdoyant, et qui a le potentiel d'être un bon refuge en K2KK. Depuis, j'ai acquis un terrain sur place et je compte y construire une "cabane" qui pourrait me servir de toit temporaire (ou définitif dans le PIRE des cas).
Je définirais le point de chute ainsi (cela colle très bien avec mon point de chute findumondesque) :
- un endroit plutôt isolé, loin des sources de pollution, des grands centres de population
- la proximité de gens ayant la même vision des choses (like-minded people)
- un environnement propice à la production agricole, à la chasse et à la pêche
- un marché de l'immobilier abordable
Mon point de chute par défaut, c'est la famille. De préférence de la famille qui habite loin des grands centres de population, en montagne. Le critère de choix est la proximité sociale des hôtes : on se connaît, on connaît les limites des autres, la synergie peut être mise en place plus facilement.
Mon point de chute fin-du-mondesque résulte d'un échange internet entre peak-niks. J'ai découvert un lieu assez reculé, verdoyant, et qui a le potentiel d'être un bon refuge en K2KK. Depuis, j'ai acquis un terrain sur place et je compte y construire une "cabane" qui pourrait me servir de toit temporaire (ou définitif dans le PIRE des cas).
Je définirais le point de chute ainsi (cela colle très bien avec mon point de chute findumondesque) :
- un endroit plutôt isolé, loin des sources de pollution, des grands centres de population
- la proximité de gens ayant la même vision des choses (like-minded people)
- un environnement propice à la production agricole, à la chasse et à la pêche
- un marché de l'immobilier abordable
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Préparation - Définir un point de chute
tiens, ça me fait penser à ma période alternativo-beatnik !
J'ai fréquenté des communautés (Larzac) et vécu dans des zones fortement peuplées d'alternatifs (Plantaurel et Pyrénées Ariégeoises, montagne catalane, Cévennes). Il ressort de mon expérience que les vols et les conflits de voisinages y sont identiques, que les échanges et l'entraide se font sur la base de l'intérêt personnel et avec plein d'arrière-pensées, etc.
J'ajoute que les 2 hivers derniers m'ont également montré les limites de l'entraide quand on est bloqués (par la neige en l'occurence) sans électricité ni téléphone ni radio et TV hertziennes pendant des jours.
Bref, je suis extrêmement pessimiste et pense qu'en K2KK, seuls des petits groupes (familiaux, par exemple, ou vraiment très liés et ayant des années de vie en commun, de 6 à 20 personnes) vivant ensemble (pour la sécurité) pourront s'en sortir convenablement.
Dans tous les autres cas, ce sera chacun sa gueule, comme d'habitude, même avec un voisinage de gens ayant la même vision des choses.
J'ai fréquenté des communautés (Larzac) et vécu dans des zones fortement peuplées d'alternatifs (Plantaurel et Pyrénées Ariégeoises, montagne catalane, Cévennes). Il ressort de mon expérience que les vols et les conflits de voisinages y sont identiques, que les échanges et l'entraide se font sur la base de l'intérêt personnel et avec plein d'arrière-pensées, etc.
J'ajoute que les 2 hivers derniers m'ont également montré les limites de l'entraide quand on est bloqués (par la neige en l'occurence) sans électricité ni téléphone ni radio et TV hertziennes pendant des jours.
Bref, je suis extrêmement pessimiste et pense qu'en K2KK, seuls des petits groupes (familiaux, par exemple, ou vraiment très liés et ayant des années de vie en commun, de 6 à 20 personnes) vivant ensemble (pour la sécurité) pourront s'en sortir convenablement.
Dans tous les autres cas, ce sera chacun sa gueule, comme d'habitude, même avec un voisinage de gens ayant la même vision des choses.
grosminet- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/04/2009
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