Etre un survivaliste c'est être un salaud
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Etre un survivaliste c'est être un salaud
Bon en réfléchissant un peu, j'en viens à cette conclusion.
Lorsqu'on réduit le survivalisme à sa plus simple expression, cela signifie que lorsque tout autour de nous les gens mourront de faim dans des souffrances incroyables, on restera assis sur un gros stock de bouffe à les regarder mourir lentement.
Le calcul nous dit que le stock sera à peine suffisant pour passer la crise, mais le sens moral, lui, nous dit autre chose.
Je crois qu'il faut bien réfléchir à cet aspect des choses, puis le transmettre à sa famille le moment venu.
Lorsqu'on réduit le survivalisme à sa plus simple expression, cela signifie que lorsque tout autour de nous les gens mourront de faim dans des souffrances incroyables, on restera assis sur un gros stock de bouffe à les regarder mourir lentement.
Le calcul nous dit que le stock sera à peine suffisant pour passer la crise, mais le sens moral, lui, nous dit autre chose.
Je crois qu'il faut bien réfléchir à cet aspect des choses, puis le transmettre à sa famille le moment venu.
Andros- Membre fondateur
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Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Je ne partage pas ce point de vue parce que je n'ai pas la même approche.
Pour moi, le survivalisme ce n'est pas de faire des stocks et de regarder les autres mourir en bouffant ses petits pois en se disant les cons ils n'avaient qu'à y penser avant. Moi je me suis priver pour faire tout ça. ENcore le cigale et la fourmi. Je hais cette fable.
Ce genre de discours me donne la nausée. De mon coté je me prive, certes mais pour acheter des outils, des livres, des matériaux qui me permettront avec d'autres de reconstruire quelque chose qui nous appartient à tous.
Beaucoup de gens vont se rerouver abasourdis par ce qui va leur arriver. Tout ce en quoi ils croyaient s'effondre. Plus de point de repères. Si on veux reproduire un monde de peur, de soumission, et de violence et bien c'est simple : soyez des salauds et entret enez le manque et la convoitise. Dans ce cas je ne me considère pas comme un survivaliste (autre chose peut-être)
Bruno
Pour moi, le survivalisme ce n'est pas de faire des stocks et de regarder les autres mourir en bouffant ses petits pois en se disant les cons ils n'avaient qu'à y penser avant. Moi je me suis priver pour faire tout ça. ENcore le cigale et la fourmi. Je hais cette fable.
Ce genre de discours me donne la nausée. De mon coté je me prive, certes mais pour acheter des outils, des livres, des matériaux qui me permettront avec d'autres de reconstruire quelque chose qui nous appartient à tous.
Beaucoup de gens vont se rerouver abasourdis par ce qui va leur arriver. Tout ce en quoi ils croyaient s'effondre. Plus de point de repères. Si on veux reproduire un monde de peur, de soumission, et de violence et bien c'est simple : soyez des salauds et entret enez le manque et la convoitise. Dans ce cas je ne me considère pas comme un survivaliste (autre chose peut-être)
Bruno
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Houlà ! c’est un peu tendu ici.
Bon perso, je ne pense pas qu’être survivaliste c’est être forcément salaud. Tout dépend du survivaliste et du contexte en fait.
Effectivement, Andros, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faille penser (et réfléchir) au pire : le fait que nous soyons peut-être un jour potentiellement exposés à une situation limite (border line) ; toutefois, la probabilité qu’une telle situation nous arrive n’est pas certaine, mais effectivement possible.
Donc oui, dans un contexte « extrême », les hommes ont tendance à se comporter comme des fauves ; c’est le chacun pour soit (voir à ce sujet les témoignages des rescapés de la Choa). Seulement, le survivaliste n’a pas forcément plus d’aptitude qu’un autre, dans ce cas là, à se comporter comme un monstre.
Oui, les hommes peuvent se montrer « égoïstes » et sans pitié dans une situation de survivance absolue et le survivaliste n’échappe pas à la règle.
Pour Bruno, je pense qu’Andros voulait simplement nous faire réfléchir au fait que nous soyons peut-être poussés au-delà de nos limites et contraint, un jour, de faire le choix entre notre peau et celle du copain, du voisin, des membres de notre propre famille ; c’est une chose terrible que d’imaginer ça, mais cette situation a déjà été vécue par des être humains et cela mainte fois au court de notre longue histoire.
Bref, j’espère que nous n’en arriverons jamais là, car ce serait le pire des scénarios ; une véritable d’apocalypse.
Sinon, mon approche se rapproche de Bruno : privations pour m’acheter du matos, nombreuses heures de boulot pour préparer mon « refuge » post nawak (comment tu dits déjà canis lupus ?), etc. J’espère moi aussi que la survivance sera organisée et « solidaire » ; mais encore une fois, je pense qu’Andros soulève un sujet important et incontournable.
Bon perso, je ne pense pas qu’être survivaliste c’est être forcément salaud. Tout dépend du survivaliste et du contexte en fait.
Effectivement, Andros, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faille penser (et réfléchir) au pire : le fait que nous soyons peut-être un jour potentiellement exposés à une situation limite (border line) ; toutefois, la probabilité qu’une telle situation nous arrive n’est pas certaine, mais effectivement possible.
Donc oui, dans un contexte « extrême », les hommes ont tendance à se comporter comme des fauves ; c’est le chacun pour soit (voir à ce sujet les témoignages des rescapés de la Choa). Seulement, le survivaliste n’a pas forcément plus d’aptitude qu’un autre, dans ce cas là, à se comporter comme un monstre.
Oui, les hommes peuvent se montrer « égoïstes » et sans pitié dans une situation de survivance absolue et le survivaliste n’échappe pas à la règle.
Pour Bruno, je pense qu’Andros voulait simplement nous faire réfléchir au fait que nous soyons peut-être poussés au-delà de nos limites et contraint, un jour, de faire le choix entre notre peau et celle du copain, du voisin, des membres de notre propre famille ; c’est une chose terrible que d’imaginer ça, mais cette situation a déjà été vécue par des être humains et cela mainte fois au court de notre longue histoire.
Bref, j’espère que nous n’en arriverons jamais là, car ce serait le pire des scénarios ; une véritable d’apocalypse.
Sinon, mon approche se rapproche de Bruno : privations pour m’acheter du matos, nombreuses heures de boulot pour préparer mon « refuge » post nawak (comment tu dits déjà canis lupus ?), etc. J’espère moi aussi que la survivance sera organisée et « solidaire » ; mais encore une fois, je pense qu’Andros soulève un sujet important et incontournable.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
<<<<Pour Bruno, je pense qu’Andros voulait simplement nous faire réfléchir au fait que nous soyons peut-être poussés au-delà de nos limites et contraint, un jour, de faire le choix entre notre peau et celle du copain, du voisin, des membres de notre propre famille ; c’est une chose terrible que d’imaginer ça, mais cette situation a déjà été vécue par des être humains et cela mainte fois au court de notre longue histoire.
Bref, j’espère que nous n’en arriverons jamais là, car ce serait le pire des scénarios ; une véritable d’apocalypse.
<<<<<
pour ma part je vois un peu la question comme Andros, et je crains que nous n'en arrivions effectivement là, mais seulement durant cinq minutes de panique...
Le système est tellement fragile que s'il tombe en panne il n'y a plus rien qui marche. Et il n'y a pas de roue de secours.
Je pense par contre que toute résistante même armée est alors superflue face à une population qui n'a plus rien à manger et qui se retrouve devant un individu assis sur son stock, celui-ci ne va pas faire long feu même s'il est armé.
La seule issue me semble être d'essayer de ne pas en arriver là.
C'est pour cela je réfléchis à diverses possibilités :
- mon stock qui me permettra de survivre en cas de crash (il y a des stocks "voyants" et des stocks moins voyants (une pile de boites de conserve dans la maison ou à la cave et des lots de quelques kg de blé enterrés dans des récipients étanches en divers endroits dans la nature, p.ex.)
- si je me fais piquer mon stock je laisse tomber mais il faut que j'ai une roue de secours (second stock caché ou essentiellement faculté de se nourrir de plantes sauvages ou même de jeûner caché plusieurs semaines le temps que les autres soient HS parce que eux ne savent pas survivre dans la nature)
- solution collective qui peut être mise en oeuvre au quart de tour en cas de menace à l'horizon... c'est cette dernière qui a ma préférence mais sa mise en oeuvre dépend d'énormément d'éléments divers...
Bon tout ceci sont des scénarios plutôt pessimistes, mais compte tenu de notre insouciance sur Titanic II ce sont des scénarios que je prends très au sérieux.
En tous cas parrallèllement à l'organisation de sa propre survie il faut toujours réfléchir aussi à celle des autres : c'est la seule façon d'obtenir que l'on ne se fasse pas aggresser. Il y a aussi la solution qui consiste à se rendre utile : si vous arrivez à apprendre aux autres à survivre par tous les moyens possibles on risque de beaucoup avoir besoin de vous... :-)
C'est une hypothèse que je trouve intéressante et il faut donc travailler là-dessus : un plan pour sa propre sauvegarde et un autre pour celle de ceux qui risquent de débarquer...
Il y a un aspect difficile à évaluer : la violence n'est pas certaine selon moi. Si le système sombre dans un chaos généralisé il y aura un choc psychologique collectif de "fin du monde" qui risque plutôt de paralyser et transformer tout le monde en zombies, un peu comme le ferait une grave dépression : on capitule et on est prêt à se laisser mourir sans plus être capable de réagir.
S'il y a violence çà risque d'être pendant une durée de panique très brève.
Tout cela demanderait par contre l'établissement de divers scénarios "minutés"...
On peut d'ailleurs aussi se demander s'il est important ou non que l'on reste vivant un peu plus longtemps, et ce que çà change pour le monde :-)
Bref, j’espère que nous n’en arriverons jamais là, car ce serait le pire des scénarios ; une véritable d’apocalypse.
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pour ma part je vois un peu la question comme Andros, et je crains que nous n'en arrivions effectivement là, mais seulement durant cinq minutes de panique...
Le système est tellement fragile que s'il tombe en panne il n'y a plus rien qui marche. Et il n'y a pas de roue de secours.
Je pense par contre que toute résistante même armée est alors superflue face à une population qui n'a plus rien à manger et qui se retrouve devant un individu assis sur son stock, celui-ci ne va pas faire long feu même s'il est armé.
La seule issue me semble être d'essayer de ne pas en arriver là.
C'est pour cela je réfléchis à diverses possibilités :
- mon stock qui me permettra de survivre en cas de crash (il y a des stocks "voyants" et des stocks moins voyants (une pile de boites de conserve dans la maison ou à la cave et des lots de quelques kg de blé enterrés dans des récipients étanches en divers endroits dans la nature, p.ex.)
- si je me fais piquer mon stock je laisse tomber mais il faut que j'ai une roue de secours (second stock caché ou essentiellement faculté de se nourrir de plantes sauvages ou même de jeûner caché plusieurs semaines le temps que les autres soient HS parce que eux ne savent pas survivre dans la nature)
- solution collective qui peut être mise en oeuvre au quart de tour en cas de menace à l'horizon... c'est cette dernière qui a ma préférence mais sa mise en oeuvre dépend d'énormément d'éléments divers...
Bon tout ceci sont des scénarios plutôt pessimistes, mais compte tenu de notre insouciance sur Titanic II ce sont des scénarios que je prends très au sérieux.
En tous cas parrallèllement à l'organisation de sa propre survie il faut toujours réfléchir aussi à celle des autres : c'est la seule façon d'obtenir que l'on ne se fasse pas aggresser. Il y a aussi la solution qui consiste à se rendre utile : si vous arrivez à apprendre aux autres à survivre par tous les moyens possibles on risque de beaucoup avoir besoin de vous... :-)
C'est une hypothèse que je trouve intéressante et il faut donc travailler là-dessus : un plan pour sa propre sauvegarde et un autre pour celle de ceux qui risquent de débarquer...
Il y a un aspect difficile à évaluer : la violence n'est pas certaine selon moi. Si le système sombre dans un chaos généralisé il y aura un choc psychologique collectif de "fin du monde" qui risque plutôt de paralyser et transformer tout le monde en zombies, un peu comme le ferait une grave dépression : on capitule et on est prêt à se laisser mourir sans plus être capable de réagir.
S'il y a violence çà risque d'être pendant une durée de panique très brève.
Tout cela demanderait par contre l'établissement de divers scénarios "minutés"...
On peut d'ailleurs aussi se demander s'il est important ou non que l'on reste vivant un peu plus longtemps, et ce que çà change pour le monde :-)
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
L’idée de se rendre indispensable aux autres est en soit pertinente ; penser à la survie des autres est aussi un bon moyen pour organiser la survivance de façon collective et donc d’organiser peut-être plus rapidement un semblant de civilisation stable (plan orsec pour chaque village, via le site de Geispe ).
Le choc psychologique, suivit d’un grand abattement me semble envisageable ; toutefois, la population peut aussi passer par divers stades : surprise, refus de la réalité, tentative de revenir en arrière, colère (et violence), acceptation (on fait son deuil), puis résignation. Je pense, moi aussi, que la période de violence devrait être courte et transitoire ; toutefois, la « zombification » m’inquiète, car je pense qu’elle risque d’exposer la population à toutes les dérives possibles et à la conduire à suivre le premier meneur de foules venu (fanatisme, fascisme, racisme, « bouc-émissairisation », etc.)
Est-il important ou non de survivre ? Oui et non, après tout, on doit tous y passer un jour ; tôt ou tard, on fait tous le grand pas et il sera probablement plus facile de mourir que de vivre dans de telles circonstances que celles que l’on envisage. C’est un choix perso, mais en ce qui nous concerne, si nous avons acquis des connaissances et des techniques utiles, nous serons utiles aux générations suivantes ; nous serons un peu comme ces vieillards africains que l’on regrette à leur disparition, car ils étaient les bibliothèques de leur village.
Le choc psychologique, suivit d’un grand abattement me semble envisageable ; toutefois, la population peut aussi passer par divers stades : surprise, refus de la réalité, tentative de revenir en arrière, colère (et violence), acceptation (on fait son deuil), puis résignation. Je pense, moi aussi, que la période de violence devrait être courte et transitoire ; toutefois, la « zombification » m’inquiète, car je pense qu’elle risque d’exposer la population à toutes les dérives possibles et à la conduire à suivre le premier meneur de foules venu (fanatisme, fascisme, racisme, « bouc-émissairisation », etc.)
Est-il important ou non de survivre ? Oui et non, après tout, on doit tous y passer un jour ; tôt ou tard, on fait tous le grand pas et il sera probablement plus facile de mourir que de vivre dans de telles circonstances que celles que l’on envisage. C’est un choix perso, mais en ce qui nous concerne, si nous avons acquis des connaissances et des techniques utiles, nous serons utiles aux générations suivantes ; nous serons un peu comme ces vieillards africains que l’on regrette à leur disparition, car ils étaient les bibliothèques de leur village.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
<<<<toutefois, la « zombification » m’inquiète, car je pense qu’elle risque d’exposer la population à toutes les dérives possibles et à la conduire à suivre le premier meneur de foules venu (fanatisme, fascisme, racisme, « bouc-émissairisation », etc.)>>>>
je vois plutôt çà dans une forme de carapace étanche à quoi que ce soit comme c'est le cas chez les grands déprimés : sourds, muets, immobiles et donc aussi impossibles à "récupérer"... :-)
Ce qui pourrait induire ce genre de réaction bernard lermite c'est le fait de tomber d'une extrême dans l'autre : (si un tel scénario de panne totale se produit) càd que nous sommes devenus tellement "confortables", assurés de tout dans un pays de cocagne, que çà ne va pas pardonner si nous sommes projettés dans le décor des "Visiteurs"...
Car dans l'extrême que j'envisage c'est en l'espace de peu de temps que pourraient s'arrêter l'eau, l'électricité, le chauffage, l'éclairage, la nourriture, les moyens de communication et de déplacement...
çà paraît irréel mais en y regardant de près tout cela ne tient qu'à un fil... et nous ne sommes pas une petite tribu mais une myriade... attachés à ce fil...
je vois plutôt çà dans une forme de carapace étanche à quoi que ce soit comme c'est le cas chez les grands déprimés : sourds, muets, immobiles et donc aussi impossibles à "récupérer"... :-)
Ce qui pourrait induire ce genre de réaction bernard lermite c'est le fait de tomber d'une extrême dans l'autre : (si un tel scénario de panne totale se produit) càd que nous sommes devenus tellement "confortables", assurés de tout dans un pays de cocagne, que çà ne va pas pardonner si nous sommes projettés dans le décor des "Visiteurs"...
Car dans l'extrême que j'envisage c'est en l'espace de peu de temps que pourraient s'arrêter l'eau, l'électricité, le chauffage, l'éclairage, la nourriture, les moyens de communication et de déplacement...
çà paraît irréel mais en y regardant de près tout cela ne tient qu'à un fil... et nous ne sommes pas une petite tribu mais une myriade... attachés à ce fil...
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
KrAvEuNn a écrit:Houlà ! c’est un peu tendu ici.
Non je ne crois pas, Bruno a eu une réaction normale, c'est pour ça d'ailleurs que j'avais lancé ce sujet, pour bien se rendre compte que sous ses aspects anodins, le survivalisme mener à son terme induit une perception différente des choses et de la conduite à tenir. Perception différente qui moi aussi me fait gerber MAIS que jepense incontournable si je veux pas moi aussi crever (mourir) de faim.
Andros- Membre fondateur
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Bon Ok,
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites.
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites.
C'est l'hypothèse que j'ai privilégiée. Non pas avec des denrées (épuisables et finies comme notre monde) mais avec des outils, des techniques et des livres. Je ne les ai pas tous lu à fond et ne maîtrise pas toutes les techniques développées mais... c'est mon arche de Noé à moi. Elle est destinée à ceux qui en auront besoin. Et je me suis même dit que si je devais finir par bouffer les pissenlis par la racines peut-être cela servirait à quelqu'un. (Mais là je flatte mon égo ).Il y a aussi la solution qui consiste à se rendre utile : si vous arrivez à apprendre aux autres à survivre par tous les moyens possibles on risque de beaucoup avoir besoin de vous... :-)
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
L'activité la plus importante me semble être celle de trouver/produire de la nourriture pour tout le monde et pour toute l'année. Cela passe par la parfaite connaissance de tout ce que l'on trouve dans la nature et par les diverses possibilités de faire jardinage et agriculture pour arriver à produire quelque chose qui se mange, et en quantités suffisantes.
Une fois qu'on a çà... pour le reste on peut se débrouiller...
Une fois qu'on a çà... pour le reste on peut se débrouiller...
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Geispe, sur ke long terme je suis d'accord avec toi.
Le problème est dans la transition. Grâce à l'agriculture du haut rendement (mécanisation + engrais pétrochimiques) nous arrivons à nourrir une population nettement plus nombreuse qu'avec les procédés plus classiques ( +/- 40 millions de français en 1945)
Si le système s'effondre (vraiment, totalement) , il aura comme conséquence incontournable la famine d'un tiers de la population. Compte-tenu des troubles lors de la période de "transition" (émeutes, transports attaqués, problèmes de distribution etc.), je suis même porté à penser de 50% à 60 % de la population initiale. Ca serait vraiment énorme.
Après cette transition, alors oui on sera bien avisé de cultiver ce dont on a besoin soi-même... mais pas pendant la transition (hormis le potager normal)
Le problème est dans la transition. Grâce à l'agriculture du haut rendement (mécanisation + engrais pétrochimiques) nous arrivons à nourrir une population nettement plus nombreuse qu'avec les procédés plus classiques ( +/- 40 millions de français en 1945)
Si le système s'effondre (vraiment, totalement) , il aura comme conséquence incontournable la famine d'un tiers de la population. Compte-tenu des troubles lors de la période de "transition" (émeutes, transports attaqués, problèmes de distribution etc.), je suis même porté à penser de 50% à 60 % de la population initiale. Ca serait vraiment énorme.
Après cette transition, alors oui on sera bien avisé de cultiver ce dont on a besoin soi-même... mais pas pendant la transition (hormis le potager normal)
Andros- Membre fondateur
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Il est de toute façon impossible d'imaginer ce que sera l'éffondrement, je pense qu'il vaux mieux s'en abstenir pour éviter de fantasmer : désir de puissance ou angoisse du a ses voisins peu importe.
Mieux vaux je pense se focaliser sur les aspects les plus positifs d'un "après". Coopération, proposition de formation, construction d'abri, accés a de l'eau (si celle-ci est abondante), a des soins... que sais je encore?
A chacun selon ses possibilités et ses opportunités.
Se préparer ce n'est pas être un salaud. Ce sera le comportement après l'effondrement qui fera de nous des salauds ou pas.
Je préfére la 2em solution, je me sens mieux comme ça
Mieux vaux je pense se focaliser sur les aspects les plus positifs d'un "après". Coopération, proposition de formation, construction d'abri, accés a de l'eau (si celle-ci est abondante), a des soins... que sais je encore?
A chacun selon ses possibilités et ses opportunités.
Se préparer ce n'est pas être un salaud. Ce sera le comportement après l'effondrement qui fera de nous des salauds ou pas.
Je préfére la 2em solution, je me sens mieux comme ça
nemo- Membre
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
geispe a écrit:
Le système est tellement fragile que s'il tombe en panne il n'y a plus rien qui marche.
C'est une impression ou bien plus on vieillit et plus ce sentiment se renforce ?
transhuman- Membre Premium
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Date d'inscription : 07/01/2007
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Alors oui, je vois deux explications :
- soit on devient vieux et nostalgique, on ne se souvient que des bonnes choses et on n'arrive plus à s'adapter au nouveau monde
- soit on est assez vieux pour avoir connu le monde d'avant , et mieux percevoir la dénivellation que les jeunots qui n'ont pas eu le même point de départ que les vieillards.
Je pense qu'on a 1/3 du premier et 2/3 du second (pifométriquement parlant)
- soit on devient vieux et nostalgique, on ne se souvient que des bonnes choses et on n'arrive plus à s'adapter au nouveau monde
- soit on est assez vieux pour avoir connu le monde d'avant , et mieux percevoir la dénivellation que les jeunots qui n'ont pas eu le même point de départ que les vieillards.
Je pense qu'on a 1/3 du premier et 2/3 du second (pifométriquement parlant)
Andros- Membre fondateur
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Andros a écrit:Alors oui, je vois deux explications :
- soit on devient vieux et nostalgique, on ne se souvient que des bonnes choses et on n'arrive plus à s'adapter au nouveau monde
- soit on est assez vieux pour avoir connu le monde d'avant , et mieux percevoir la dénivellation que les jeunots qui n'ont pas eu le même point de départ que les vieillards.
Je pense qu'on a 1/3 du premier et 2/3 du second (pifométriquement parlant)
J'ai quelques années de moins que toi ( 40 ans ) mais je te rejoins tout à fait.
Et la pente s'accélère...
transhuman- Membre Premium
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Date d'inscription : 07/01/2007
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
transhuman a écrit:
J'ai quelques années de moins que toi ( 40 ans )
Oups, j'ai confondu entre Andros et geipse ...
Désolé
transhuman- Membre Premium
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Le système est tellement fragile que s'il tombe en panne il n'y a plus rien qui marche.
C'est une impression ou bien plus on vieillit et plus ce sentiment se renforce ?
j'aurais tendance à dire que plus le système vieillit plus il se fragilise... :-)
Mes idées datent de bien avant la création en 1998 d'un "groupe de réflexion sur l'après-pétrole" (qui n'a d'ailleurs jamais fonctionné)...
et je n'ai pas beaucoup changé mon scénario (qui nous donnait une dizaine d'années de répit): juste pris effectivement bientôt dix ans de plus mais le compte à rebours aussi a tourné d'autant,
sans que soeur Anne ne voit rien venir ni catastrophe, mais aussi ni mesure préventive... alors on continue sereinement de rouler sans jauge dans le désert...
On a vu ce que donnaient deux cm de neige en quelques instants... alors quelque chose de bien plus grave çà risque d'être rigolo... :-)
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Je ne crois pas que ce soit un effet de l'age. Objectivement le systéme est tellement complexe qu'il est forcément fragile. En 50 ans la perte d'autonomie des individus est énorme (urbanisation, fin des solidarités familliales ou de quartier, population agricole insignifiante...). Un désatre aujourd'huis serait bien plus difficile à absorber par la population.
L'age a d'autres effets : pessimisme, nostalgie d'un autre temps...
L'age a d'autres effets : pessimisme, nostalgie d'un autre temps...
nemo- Membre
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Date d'inscription : 19/01/2007
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Bon, vous vous focalisez sur des besoins élémentaires (nourriture, eau...), mais mourrir de faim prend du temps (quelques semaines) !
Pour contribuer au catastrophisme général, on peut imaginer une explosion dans une centrale nucléaire facon Tchernobyl, et des millions de francais paniqués se ruant en pleine nuit dans leur pharmacie de quartier prendre possession de leur dose de iodure de potassium ! J'exagère à peine : tous les pharmaciens francais (5 testés) m'ont dit que la distribution de ces foutus comprimés ne se fait que sur ordre des autorités. Donc, nécessairement et si je comprends bien, après un accident nucléaire, alors que la panique est à son comble... J'en connais un paquet - pas survivalistes pour 2 sous - qui ne se poseront pas de question et agiront d'emblée comme des salauds !
A la base faire preuve de prudence en se préparant au pire n'est pas l'apanage du salaud. Je pense plutôt que c'est un atout lorsque la sélection naturelle reprend ses droits !
Rammstein
Pour contribuer au catastrophisme général, on peut imaginer une explosion dans une centrale nucléaire facon Tchernobyl, et des millions de francais paniqués se ruant en pleine nuit dans leur pharmacie de quartier prendre possession de leur dose de iodure de potassium ! J'exagère à peine : tous les pharmaciens francais (5 testés) m'ont dit que la distribution de ces foutus comprimés ne se fait que sur ordre des autorités. Donc, nécessairement et si je comprends bien, après un accident nucléaire, alors que la panique est à son comble... J'en connais un paquet - pas survivalistes pour 2 sous - qui ne se poseront pas de question et agiront d'emblée comme des salauds !
A la base faire preuve de prudence en se préparant au pire n'est pas l'apanage du salaud. Je pense plutôt que c'est un atout lorsque la sélection naturelle reprend ses droits !
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
.Indications
Prévention de l'accumulation d'iode radioactif au niveau de la thyroïde en cas de possibilité de contamination par des radioéléments émis accidentellement par une installation nucléaire.
Ce médicament ne devra être pris que sur instruction formelle des autorités compétentes
IODURE DE POTASSIUM
A toute chose malheur est bon , En cas d'accident nucléaire je n'aurai pas besoin d' iodure de potassium, depuis une thyroïdectomie il ya 2 ans.
Phyvette
phyvette- Membre Premium
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Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Les personnes agées de plus de 45 ans sont en outre théoriquement protégées des risques induits par l'iode radioactif, et sont donc dispensées de la prise de comprimés de iodure de potassium.
Bref en cas de pépin ne resteront plus que les vieux...
Rammstein
Bref en cas de pépin ne resteront plus que les vieux...
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Ce que tu dis là Rammstein n'est pas pour me rassurer, moi qui pensais «en cas pépin place aux jeunes, aux vigoureux, à ceux qui ont de l'avenir».
Être un survivaliste c'est être un salaud?
Je ne pense pas. C'est avavt tout être prudent, conscient, préparé et un rien pessimiste et fataliste. Si j'essaie d'être survivaliste ce n'est pas essentiellement pour moi mais pour la descendance et, c'est facile à dire maintenant, en cas de crise majeure je ne serais probablement pas le meilleur candidat à garder longtemps "dans l'équipe".
L'autre soir à la télé j'écoutais un documentaire (j'aime beaucoup les documentaires à la télé) sur le cinéaste québécois Michel Brault. Dans les années soixante il faisait beaucoup de cinéma vérité et dans un de ses films, un des "vieux" du village de L'île aux Coudres disait : "Ce qu'on fait, c'est pour la suite du monde". Cette phrase donnera son titre au film: Pour la suite du monde.
Petite digression pour vous situer un peu mon approche. Le temps que tout ces évènements se produisent j'aurai probablement quelques années de plus et certainement quelqques autres de trop. Alors la survie pour moi c'est de moindre intérêt, mais par pour ceux qui suivent...s'ils en veulent bien.
Être un survivaliste c'est être un salaud?
Je ne pense pas. C'est avavt tout être prudent, conscient, préparé et un rien pessimiste et fataliste. Si j'essaie d'être survivaliste ce n'est pas essentiellement pour moi mais pour la descendance et, c'est facile à dire maintenant, en cas de crise majeure je ne serais probablement pas le meilleur candidat à garder longtemps "dans l'équipe".
L'autre soir à la télé j'écoutais un documentaire (j'aime beaucoup les documentaires à la télé) sur le cinéaste québécois Michel Brault. Dans les années soixante il faisait beaucoup de cinéma vérité et dans un de ses films, un des "vieux" du village de L'île aux Coudres disait : "Ce qu'on fait, c'est pour la suite du monde". Cette phrase donnera son titre au film: Pour la suite du monde.
Petite digression pour vous situer un peu mon approche. Le temps que tout ces évènements se produisent j'aurai probablement quelques années de plus et certainement quelqques autres de trop. Alors la survie pour moi c'est de moindre intérêt, mais par pour ceux qui suivent...s'ils en veulent bien.
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Jep. En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Par définition, un "vieux" est un survivant expérimenté !
Je pense aussi comme toi Jep : ce qui motive la survie, même de facon inconsciente, c'est la volonté d'avoir une descendance, ou si c'est déjà le cas de lui assurer au sens large un avenir.
Rammstein
Je pense aussi comme toi Jep : ce qui motive la survie, même de facon inconsciente, c'est la volonté d'avoir une descendance, ou si c'est déjà le cas de lui assurer au sens large un avenir.
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
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Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
ce qui motive la survie, même de facon inconsciente, c'est la volonté d'avoir une descendance,
cela peut-il être l'élément qui change ou fait défaut dans une société dont la natalité diminue ?
çà ne veut pas dire que ceux qui sont là et ne veulent pas de descendants n'ont pas envie de survivre :-)
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
En cas de grosse catastrophe ce qui motivera les gens à se conduire de façon sensible pourrait bien être la possibilité de reconstruire des structures sociales communes.
Sinon celà deviendra vite eux et nous puis eux contre nous car l'autre devient vite une ressource ( vivres, argent, femmes, ...) et une gêne ( tous les "eux" qui défendent les ressources envisageables ( ( vivres, argent, femmes, ...)
Sinon celà deviendra vite eux et nous puis eux contre nous car l'autre devient vite une ressource ( vivres, argent, femmes, ...) et une gêne ( tous les "eux" qui défendent les ressources envisageables ( ( vivres, argent, femmes, ...)
transhuman- Membre Premium
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Emploi :
Loisirs :
Date d'inscription : 07/01/2007
Re: Etre un survivaliste c'est être un salaud
Transhuman, je suis d'accord avec toi, mais dans une crise il y a deux phases : le "pendant" et "l'après".
Pendant une crise, s'il n'y a plus de nourriture (pour quelque raison que ce soit) tu sera bien obligé de regarder des gens crever de faim dans la rue alors que tu as de la nourriture chez toi. A moins de partager et rejoindre leur sort la semaine prochaine.
Pendant une crise, s'il n'y a plus de nourriture (pour quelque raison que ce soit) tu sera bien obligé de regarder des gens crever de faim dans la rue alors que tu as de la nourriture chez toi. A moins de partager et rejoindre leur sort la semaine prochaine.
Andros- Membre fondateur
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Date d'inscription : 12/12/2006
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