[Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
«Excuse-moi Todd, tu es protestant ?» demanda Mark, incrédule.
«Oui.»
«J'ai toujours pensé que tu étais juif.»
«Le nom Rosenberg, hein ?» dit Todd en souriant. «Mon grand-père était un Juif de Russie. Il est venu en Amérique en 1896 et s'est converti au christianisme. Je vais dans une église baptiste. En fait, c'est là-bas que j'ai vu pour la première fois M. Davis. »
«Je suis désolé, j'avais juste pensé ....» commença à s'excuser Mark.
«C'est OK, tu n'es pas le premier à faire cette supposition, et tu ne seras probablement pas le dernier. Quoi qu'il en soit, revenons-en à notre philosophie. Nous croyons que la charité est le travail de l'Église, et non celui du gouvernement. Nous croyons que si un homme veut manger, il doit travailler. Que la destruction de la cellule familiale a entrainé la chute de notre nation. M. Davis estime que cette tragédie nationale pourrait ramener notre pays vers nos valeurs fondamentales et vers la morale. »
«Eh bien, je pense que Marc et moi sommes d'accord avec tout ça, hein mon pote ?» dit Jim.
«Oui, je suis d'accord. Alors, quelle est la suite ?»
«Nous aimerions que vous et vos familles veniez voir le ranch quand vous le souhaiterez. Il serait préférable rester deux ou trois jours si vous pouvez. Voici une carte avec la façon d'y arriver. Nous pensons qu'une fois que vous le verrez, il sera plus facile de vous décider. Mais, quel que soit votre décision, nous voulons que vous et vos familles soyez bien. Avec la coupure de courant, les distributeurs automatiques ne fonctionneront pas, et personne ne va prendre un chèque ou une carte de crédit. L'argent liquide est roi, au moins jusqu'à ce que tout le monde se rende compte que ça ne vaut rien. Nous vous avançons à chacun de vous 10.000 $ de salaire en espèces. Aussi, nous allons vous donner votre prime de Noël dès maintenant. C'est des pièces en argent [NDT: comme nos bonnes vieilles pièces de 5FF en argent des années 1960] d'avant 1965 pour une valeur faciale de 2.000$. Hier matin, ça correspondait à environ 7000 $. Aujourd'hui, qui sait? Utilisez le liquide tant que les gens le prendront, ensuite utilisez les pièces en argent.»
«Je ne sais pas quoi dire, Todd.» dit Mark bouche-bée.
«Moi non plus. Je suis sans voix.» balbutia Jim.
«Dites juste 'merci'.» dit Todd avec un grand sourire alors qu'il distribuait à chacun un porte-documents.
«Merci.» dirent-ils tous les deux dit à l'unisson.
«Y-a-t-il autre chose que nous pourrions faire pour vous?» demanda Todd.
«Je me demandais si je pouvais faire le plein de mon pick-up et prendre de l'essence pour la génératrice ?» demanda Mark en retour.
«Prenez tout ce dont vous avez besoin. Tom, moi et nos familles nous déplaçons vers le ranch cet après-midi et nous ne reviendront pas avant que tout soit revenu à la normale.»
«Merde ! J'espérais pouvoir réparer mon camion et le faire sortir d'ici dans un jour ou deux.» déclara Jim.
«Tiens, prends mes clés du portail et des réservoirs de carburant.» offrit Tom. «Comme ça tu pourras venir chercher ton pick-up quand tu voudras et vous pourrez vous procurer du carburant quand vous en aurez besoin. Au moins jusqu'à ce que les émeutes commencent. Je ne voudrais pas être en ville quand ça commencera.»
«Merci.»
«Autre chose ?» demanda Todd.
«Je ne crois pas. Je ne sais pas comment te remercier.»
«Eh bien, nous espérons que vous le ferez en nous rejoignant au ranch, mais sinon, vous pouvez nous remercier en survivant à ce gâchis.» répondit Tom.
«Encore deux choses.» dit Todd cette fois, comme tout le monde se serrait la main. «Premièrement, lorsque vous viendrez nous visiter, ce bandana jaune sur l'antenne de votre camion. De cette façon, nous saurons que c'est vous. Deuxièmement, et c'est peut-être le plus dur, l'offre de se joindre à nous et de rester au ranch n'est valable que pour vous, vos femmes et vos enfants. Pas de parents ou d'amis. Nous n'avons tout
simplement pas les moyens de prendre tout le monde. »
«Nous comprenons. Nous allons en parler avec les filles et puis je suis sûr que nous viendrons visiter.» promis Mark.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Chapitre 6 - Faveurs
Les deux hommes étaient toujours en état de choc en retournant au camion.
«Que faisons-nous maintenant?» demanda Mark à Jim.
«On en parlera tout en faisant le plein.» suggéra Jim.
Mark conduisit le camion en direction des réservoirs de carburant et il remplit le camion tandis que Jim remplissait les bidons. Ils remercièrent encore Todd et Tom lorsque ils s'arrêtèrent devant le portail pour dire leur au revoir et leur rappeler de bien verrouiller la porte. Jim avait vraiment envie de voir s'il pouvait réparer son camion de telle sorte qu'ils décidèrent de retourner au magasin de pièces auto pour essayer d'obtenir les pièces nécessaires. Mark était un peu gêné d'avoir plus de $ 30.000 dollars dans le camion. Il tira le Colt de dessous le siège, souleva sa chemise et mit le .45 dans un étui interne sur la hanche droite. Il mit également un double porte-chargeur à sa ceinture sur son côté gauche. Ils prirent chacun 500 $ de leur attaché-case, puis les placèrent derrière le siège arrière de la camionnette où ils seraient masqués. Après avoir verrouillé la porte, Mark se rendit au magasin de pièces détachés ou il était allé la veille avec Tom. Ils remarquèrent que la plupart des petites enseignes étaient ouvertes et que la plupart des magasins des grandes chaînes étaient fermés. Quand ils arrivèrent chez le magasin de pièces auto, Mark pensa qu'il vaudrait mieux qu'il reste dans le camion avec l'argent. Il donna à Jim une liste des pièces qu'il voulait pour le camion et la Jeep. Jim resta dans le magasin pendant 20 à 25 minutes. Quand il sorti le propriétaire du magasin l'aidait à porter quelques boites. Le propriétaire serra la main de Marc puis lui tendit une petite boîte.
«C'est le contrôleur de bougies de préchauffage pour votre camion. Mais, je ne sais pas si l'impulsion l'a abimé ou non. Si vous voulez signer la présente facture, vous pourrez me payer plus tard ou la ramener si elle ne fonctionne pas.» dit-il à Mark.
«Permettez-moi de payer pour cela.» fit valoir Mark. «Je n'aime pas trop devoir à des gens.»
«Non J'insiste.» dit l'homme. «Je dois beaucoup à Tom et à votre entreprise. Si ce n'était pas grâce à vous tous, je ne serais peut-être plus en activité. Ton ami m'a payé pour tout le reste, alors je ne vais pas prendre de l'argent pour une pièce qui pourrait ne pas fonctionner.»
«OK». Merci.» déclara Mark pendant qu'il signait la facture.
«Pas de problème. Revenez juste si vous avez besoin d'autre chose.»
Jim remonta dans le camion et remercia une fois de plus l'homme des pièces détachées. Ils sortirent du parking et retournèrent au camion de Jim. Jim expliqua à Mark que le propriétaire du magasin de pièces lui avait dit que l'électronique sur le Chevy '91 supervisait l'avance à l'allumage et le mélange de carburant pour le corps de papillon. Il indiqua que Chevrolet utilisait essentiellement le même bloc moteur depuis 1955 et que beaucoup de pièces étaient interchangeables sur la plupart des modèles. Il vendit à Jim un collecteur d'admission et un carburateur d'occasion, et une tête de delco complète pour convertir son camion. Il expliqua à Jim comment installer les pièces et lui dit que ça ne devrait prendre que deux ou trois heures. Jim pensait que l'argent pour les nouvelles pièces serait gaspillé si les lumières se rallumaient, mais que si elles ne revenaient pas ce serait un bon investissement. Ça valait le coup de tenter une réparation pour avoir un moyen de locomotion. Quand ils arrivèrent sur leur lieu de travail, ils poussèrent le camion de Jim à l'ombre, prirent une boite à outils du camion de Mark, et commencèrent à travailler.
Les deux hommes étaient toujours en état de choc en retournant au camion.
«Que faisons-nous maintenant?» demanda Mark à Jim.
«On en parlera tout en faisant le plein.» suggéra Jim.
Mark conduisit le camion en direction des réservoirs de carburant et il remplit le camion tandis que Jim remplissait les bidons. Ils remercièrent encore Todd et Tom lorsque ils s'arrêtèrent devant le portail pour dire leur au revoir et leur rappeler de bien verrouiller la porte. Jim avait vraiment envie de voir s'il pouvait réparer son camion de telle sorte qu'ils décidèrent de retourner au magasin de pièces auto pour essayer d'obtenir les pièces nécessaires. Mark était un peu gêné d'avoir plus de $ 30.000 dollars dans le camion. Il tira le Colt de dessous le siège, souleva sa chemise et mit le .45 dans un étui interne sur la hanche droite. Il mit également un double porte-chargeur à sa ceinture sur son côté gauche. Ils prirent chacun 500 $ de leur attaché-case, puis les placèrent derrière le siège arrière de la camionnette où ils seraient masqués. Après avoir verrouillé la porte, Mark se rendit au magasin de pièces détachés ou il était allé la veille avec Tom. Ils remarquèrent que la plupart des petites enseignes étaient ouvertes et que la plupart des magasins des grandes chaînes étaient fermés. Quand ils arrivèrent chez le magasin de pièces auto, Mark pensa qu'il vaudrait mieux qu'il reste dans le camion avec l'argent. Il donna à Jim une liste des pièces qu'il voulait pour le camion et la Jeep. Jim resta dans le magasin pendant 20 à 25 minutes. Quand il sorti le propriétaire du magasin l'aidait à porter quelques boites. Le propriétaire serra la main de Marc puis lui tendit une petite boîte.
«C'est le contrôleur de bougies de préchauffage pour votre camion. Mais, je ne sais pas si l'impulsion l'a abimé ou non. Si vous voulez signer la présente facture, vous pourrez me payer plus tard ou la ramener si elle ne fonctionne pas.» dit-il à Mark.
«Permettez-moi de payer pour cela.» fit valoir Mark. «Je n'aime pas trop devoir à des gens.»
«Non J'insiste.» dit l'homme. «Je dois beaucoup à Tom et à votre entreprise. Si ce n'était pas grâce à vous tous, je ne serais peut-être plus en activité. Ton ami m'a payé pour tout le reste, alors je ne vais pas prendre de l'argent pour une pièce qui pourrait ne pas fonctionner.»
«OK». Merci.» déclara Mark pendant qu'il signait la facture.
«Pas de problème. Revenez juste si vous avez besoin d'autre chose.»
Jim remonta dans le camion et remercia une fois de plus l'homme des pièces détachées. Ils sortirent du parking et retournèrent au camion de Jim. Jim expliqua à Mark que le propriétaire du magasin de pièces lui avait dit que l'électronique sur le Chevy '91 supervisait l'avance à l'allumage et le mélange de carburant pour le corps de papillon. Il indiqua que Chevrolet utilisait essentiellement le même bloc moteur depuis 1955 et que beaucoup de pièces étaient interchangeables sur la plupart des modèles. Il vendit à Jim un collecteur d'admission et un carburateur d'occasion, et une tête de delco complète pour convertir son camion. Il expliqua à Jim comment installer les pièces et lui dit que ça ne devrait prendre que deux ou trois heures. Jim pensait que l'argent pour les nouvelles pièces serait gaspillé si les lumières se rallumaient, mais que si elles ne revenaient pas ce serait un bon investissement. Ça valait le coup de tenter une réparation pour avoir un moyen de locomotion. Quand ils arrivèrent sur leur lieu de travail, ils poussèrent le camion de Jim à l'ombre, prirent une boite à outils du camion de Mark, et commencèrent à travailler.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
«Penses-tu que Todd a raison à propos de l'électricité ?» demanda Mark.
«Je ne sais pas. Comme tu l'as dit, c'est la troisième personne à le dire. Gunny est une sorte de théoricien de la conspiration, donc je prends tout ce qu'il me raconte sur ce genre de choses avec un gros recul. Mais, parfois, il a raison. Je pensais que Scott était totalement cinglé au début, mais il semblait assez normal quand il est venu et qu'il nous a aidés la nuit dernière. Et, maintenant Todd nous dit la même chose. Nous savons qu'il est intelligent, et je le n'ai jamais vu mentir. Merde, je peux même pas me souvenir qu'il ai eu tort depuis que je le connais.» marmonna Jim.
«Que penses-tu à présent de la possibilité de nous joindre à leur groupe ?»
«Eh bien, Lisa ne va pas aimer si l'on ne peut pas prendre ses parents. Mais nous devons au moins aller voir le ranch.»
«Je suis d'accord ... Passe-moi la clé de 9/16 de pouces ... De la façon dont je le vois, nous avons trois possibilités. Premièrement, si Todd a tort, alors nous reviendrons au cours normal des choses. Mais, s'il a raison, alors nous pourrions aller au ranch ou nous pourrions rester là où nous sommes. Toi et Lisa êtes invités à rester avec nous tant que vous le voudrez, et ce ne serait pas un problème pour ses parents de venir non plus. Merde, si nous devons commencer à élever notre propre nourriture, je tuerais pour avoir l'expertise de son père.»
«Merci, Mark, si le courant restait coupé je ne pense pas que nous aimerions être en ville. Je suis d'accord avec Todd et Tom sur ce point au moins. Si les choses revenaient à la normale ou si nous devions aller au ranch, nous n'avons pas vraiment besoin d'autres choses. Mais si les choses empiraient et que nous restions chez toi, de quoi aurions-nous besoin ? »
«Mec, une tonne de trucs. Nous aurions besoin de carburant, d'outils de jardinage, de boites de conserves alimentaires, de matériaux de construction, de clôtures, d'animaux, de munitions, de matériel médical ... Je ne peux même pas imaginer tout ce dont nous pourrions avoir besoin.»
«Quand nous reviendrons chez toi nous pourrons nous asseoir avec les filles et faire une liste. Elles sont au moins deux fois plus intelligentes que nous de toute façon.» sourit Jim.
«Elles ne sont pas aussi malignes !» rétorqua Mark. «Après tout, elles nous ont épousés !»
Après environ deux heures et demie, Jim essaya d'actionner le démarreur. Le Chevy Z71 sembla démarrer mais il semblait que l'allumage ne se produisait pas. Mark prit une clé à molette et défit le nouveau distributeur. Il le tourna d'environ 20 degrés dans le sens anti-horaire.
«Essaye maintenant Jim.»
Jim tourna le démarreur et le moteur rugit.
«Sacré Bon Dieu! Il démarre. Qu'as-tu fait ?»
«J'ai juste retardé un peu l'allumage. On dirait que le ralenti doit être ajusté. Passe-moi un tournevis ordinaire.»
Mark fit quelques ajustements sur le carburateur Holly et sur le nouveau distributeur, puis il remplaça le filtre à air. Jim amena le camion vers les pompes et ils firent le plein. Mark fût heureux qu'ils aient remis le camion de Jim en route. Il était surélevé et avait des pneus de 35 pouces. Il pouvait aller pratiquement partout où allait la Jeep, mais contrairement à elle, il avait la capacité de transporter une charge décente. La Jeep avait un treuil à l'avant qui serait utile pour de nombreuses tâches. Ce serait leur rendre la vie plus facile que d'avoir deux véhicules.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
«Et maintenant ?» demanda Mark.
«Envie de travailler sur un autre véhicule ? J'ai acheté les pièces pour le pick-up de Gunny. En plus, j’aimerais prendre le reste de mes calibres et vider mes armoires.»
«OK. Il doit être facile à réparer à côté de celui-ci. Pendant que je travaillerais là-dessus, tu pourras prendre ce que tu veux de la maison.»
Jim ouvrit la voie, et traversa le quartier mal famé. Mark aurait préféré prendre le long chemin. Il se demanda si Jim se rappelait combien d'argent il avait dans le camion. Il se pencha et s'assura que le Colt était dans une position où il pourrait le prendre malgré sa ceinture de sécurité. Mark remarqua qu'il y avait plus de gens et des groupes plus importants que la dernière fois qu'il était passé par ici. Il était nerveux, mais personne ne tenta quoi que ce soit, bien qu'ils aient été regardés par plus d'un des groupes. Quand ils arrivèrent à la maison de Jim, Jim avança son pick-up dans l'allée jusqu'à l'entrée, puis Mark vint se garer à côté de lui. Il se figura que Jim prendrait plus que ce qu'il pourrait mettre dans son camion. Le temps que Mark sorte de son pick-up, Gunny vint en boitant hors de sa maison.
«Hey, Jimbo!» appela-t-il. «Tu as réussi à faire marcher ce maudit véhicule, hein ?»
«Ouais, Gunny.» répondit Jim. «Mark m'a aidé à le réparer.»
«Ah, Karaté Man. Tu es mécano aussi ?»
«Tu devrais l'espérer, Gunny. J'ai acheté des pièces pour ton vieux pick-up et Mark va tenter de te le réparer.»
«Vraiment?»
«Oui, Gunny.» dit Mark pendant qu'il sortait sa boîte à outils de la benne de son pick-up. «Pouvons-nous commencer avant qu'il ne fasse trop chaud ?»
«Comme tu veux, Karaté Man.»
Mark travailla sur le vieux Dodge de Gunny, tout cabossé et rayé. Il n'allait pas aussi vite que Tom, mais il lui fallu seulement 30 minutes pour que le moteur reparte. Puis Mark prit un des jerrycans et remplit le réservoir de Gunny. Gunny était si heureux qu'il serra la main de Mark jusqu'à ce que Mark soit sûr que son épaule était démise. Puis Mark alla voir dans quelle mesure le boulot de Jim avançait. Quand il entra dans la maison, Jim avait prit à peu près toute les boites de conserve et les avait rangées dans des cartons. Mark commença à transporter les cartons vers les pick-ups. Lorsque toutes les denrées alimentaires furent chargées, Jim ouvrit son coffre-fort et prit toutes ses armes d'épaule dans leurs étuis et les plaça dans la cabine rallongée de son pick-up. Puis il prit tout ses pistolets et revolvers, qui étaient déjà dans des caisses ou des boîtes, et les empila au-dessus des fusils et des carabines. Ses munitions étaient toutes dans des boîtes de munitions métalliques de l'armée, dont le contenu était clairement identifié sur les couvercles. Il les plaça dans la benne du pick-up de Mark car le sien était plein. Au moment de monter dans le pick-up, Gunny sortit de sa maison avec un carton.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
«Voici quelques livres que vous pourriez trouver utile les gars.» offrit Gunny.
Mark regarda dans le carton et vit une série de livres appelés «Foxfire» [NDT : livres scouts] et un gros livre nommé «Back to Basics» [NDT : manuel de vie à la campagne, "à l'ancienne"]. Mark n'avait pas vraiment envie de prendre les livres, mais son grand-père lui avait appris il y a plusieurs années que les gens ne proposent pas quelque chose qu'ils ne veulent pas vous donner. Son grand-père avait coutume de dire : «Alors si elles offrent, on prend et on dit 'Merci'.»
«Je te remercie, Gunny.» dit Mark en prenant le carton. «Écoute, tu as dit hier que le courant ne serait pas de retour d'ici un bon moment. Qu'est-ce qui te fais penser que ça n'arrivera pas de si tôt ?»
«Cette IEM c'est de la merde.» commença Gunny. «Nous l'avons étudiée dans les Marines. Elle grille tout ce qui est électrique à moins que ça soit protégé. Tous nos camions et nos radios et d'autres choses avaient des pièces spéciales qui étaient censées être à l'épreuve des IEM ... Je ne vois pas de quelle façon ils pourraient résoudre tous les dégâts que l'impulsion a fait en deux ou trois jours. Il faudra des mois, au moins.»
«Mais, le vice-président dit qu'ils peuvent le faire.» argumenta Jim.
«Jimbo, tu as une tendance à entendre ce que ce que tu veux bien entendre. Tu te souviens du président qui disait «Lisez sur mes lèvres ...» ? Je croyais ce président, mais ça n'a pas été pour autant qu'il a fait ce qu'il disait, n'est-ce pas ? Eh bien le gars qui est commande maintenant travaillait pour le président. Je ne le blâme pas pour autant, et il avait une bien meilleure vision que ces abrutis que nous aurions eu si ce désordre en Floride était allé dans l'autre sens. Tu vois, il est obligé de dire qu'ils peuvent tout régler. Sinon tout le bazar s'écroulerait. Lorsque les gens réaliseront que le courant ne reviendra pas, ils vont devenir sauvages et ils feront ce qu'ils auront à faire pour s'en sortir. La plupart des gens semblent penser que le pain, le lait et les œufs proviennent de l'épicerie. Ils n'ont aucune idée sur les moyens à mettre en œuvre pour subvenir à leurs besoins. Lorsque les rayons des épiceries seront vides et que les robinets ne couleront plus, ça sera le caca. Le vice-président essaie simplement de retarder l'inévitable, je suppose. Maintenant, vous devriez y aller, compris ?»
«Gunny, voici une carte pour rejoindre ma maison. Si les choses tournent mal, tu viens, OK ?»
Gunny prit la carte, la regarda, et puis la rendit à Mark.
«J'apprécie, Karaté Man. Mais vous, les mecs, vous n'avez pas besoin de vous inquiéter pour un vieillard à moitié foutu comme moi. Maintenant cassez-vous avant que je vous botte le cul.» Sur ce, il se retourna et rentra chez lui.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Chapitre 7 – Dilemmes
Les deux hommes regardèrent fixement la porte qui venait de claquer derrière Gunny.
«C'est la première fois que je le vois aussi prêt de devenir émotif.» dit Jim, incrédule. «Eh bien, c'est une première pour beaucoup de choses au cours de ces deux derniers jours. Que veux-tu faire maintenant, mon pote ?»
«J'ai besoin de passer par la quincaillerie et je voudrais acheter un peu plus de munitions chez l'armurier, mais avec tous ces trucs dans les véhicules, je suis nerveux comme un tigre dans une pièce pleine de chaises à bascule [NDT : en gros le tigre avec sa queue fait bouger les chaises et il ne comprend pas la relation de cause à effet donc de voir les chaises bouger le rend nerveux]. Rentrons à la maison. Je me sentirais beaucoup mieux quand tout cet argent sera dans le coffre. »
«Hé, tu ne crois que nous devrions mettre mon armoire-forte chez toi ?»
«Si le courant n'est pas de retour dans quelques jours, c'est probablement une bonne idée. Nous aurons cependant besoin de quelques gars pour nous aider à mettre cette ******* dans le camion.» Et un autre dollar, pensa Mark.
Marc avait commencé à mettre de l'argent dans sa «boîte à gros mots» quand il devint ceinture marron. Ça faisait partie de sa formation pour devenir ceinture noire. Son professeur l'obligeait à mettre un quart de dollar dans la caisse pour chaque juron. Cela fit une réelle différence dans sa façon de parler. Quand il eu obtenu sa ceinture noire, il ne fut plus obligé de le faire, mais il continua et décida même de monter l'amende à un dollar. Après tout, croyait Mark, la ceinture noire est basée sur la discipline et la maîtrise de soi. Et, quiconque possédait une ceinture noire devait être en mesure de contrôler sa propre bouche.
Les deux hommes montèrent dans leurs camions et manœuvrèrent lentement pour sortir de l'allée. Lorsque les deux camions eurent presque atteint l'entrée de 'Silver Hills' il était pratiquement 14 h 00. Mark ralenti sur le bas-côté et sortit sa main par la fenêtre pour saluer les gardiens. Ils agitèrent les leurs en retour et il entra dans le lotissement. Jon et Scott étaient en fonction.
«Hey, Jon, Scott.»
Jon tenait un Colt AR-15 [NDT : dans la version originale, l'auteur qualifie ce fusil d'assaut de "pre-ban", c'est-à-dire qui date d'avant l'interdiction de production de fusils d'assaut passée par le gouvernement de Bill Clinton, ce qui fit monter les prix de ces armes qui n'étaient plus en production, remplacées par des versions moins "GI Joe" - cette interdiction a disparu en 2004] et Scott portait une carabine de chasse à lunette sur son épaule. Jon avait également un pistolet Beretta dans un étui militaire sur sa hanche.
«Hey, Mark.» répliqua Jon. «Vas-tu pomper de l'eau à nouveau aujourd'hui ?»
«Je pourrais. À quelle heure penses-tu que ce sera bon pour tout le monde ?»
«Nous allons nous réunir chez moi à nouveau aujourd'hui après le discours du vice-président, juste pour discuter de ce qui se passe. Que dirais-tu de tout de suite après, comme hier soir ? » suggéra Jon.
«Ça paraît bien.»
Mark et Jim se rendirent au fond du lotissement et garèrent leurs véhicules derrière la maison. Les filles étaient sur la terrasse, sous l'auvent. Lisa donnait une leçon de mathématiques aux jumeaux, et Jess lisait un livre. Samantha et David étaient hors de portée de vue.
«Jim, tu as remis ton pick-up en marche ?» s'écria Lisa comme il en sortait.
«Oui, madame.» répondit-il.
Les deux hommes regardèrent fixement la porte qui venait de claquer derrière Gunny.
«C'est la première fois que je le vois aussi prêt de devenir émotif.» dit Jim, incrédule. «Eh bien, c'est une première pour beaucoup de choses au cours de ces deux derniers jours. Que veux-tu faire maintenant, mon pote ?»
«J'ai besoin de passer par la quincaillerie et je voudrais acheter un peu plus de munitions chez l'armurier, mais avec tous ces trucs dans les véhicules, je suis nerveux comme un tigre dans une pièce pleine de chaises à bascule [NDT : en gros le tigre avec sa queue fait bouger les chaises et il ne comprend pas la relation de cause à effet donc de voir les chaises bouger le rend nerveux]. Rentrons à la maison. Je me sentirais beaucoup mieux quand tout cet argent sera dans le coffre. »
«Hé, tu ne crois que nous devrions mettre mon armoire-forte chez toi ?»
«Si le courant n'est pas de retour dans quelques jours, c'est probablement une bonne idée. Nous aurons cependant besoin de quelques gars pour nous aider à mettre cette ******* dans le camion.» Et un autre dollar, pensa Mark.
Marc avait commencé à mettre de l'argent dans sa «boîte à gros mots» quand il devint ceinture marron. Ça faisait partie de sa formation pour devenir ceinture noire. Son professeur l'obligeait à mettre un quart de dollar dans la caisse pour chaque juron. Cela fit une réelle différence dans sa façon de parler. Quand il eu obtenu sa ceinture noire, il ne fut plus obligé de le faire, mais il continua et décida même de monter l'amende à un dollar. Après tout, croyait Mark, la ceinture noire est basée sur la discipline et la maîtrise de soi. Et, quiconque possédait une ceinture noire devait être en mesure de contrôler sa propre bouche.
Les deux hommes montèrent dans leurs camions et manœuvrèrent lentement pour sortir de l'allée. Lorsque les deux camions eurent presque atteint l'entrée de 'Silver Hills' il était pratiquement 14 h 00. Mark ralenti sur le bas-côté et sortit sa main par la fenêtre pour saluer les gardiens. Ils agitèrent les leurs en retour et il entra dans le lotissement. Jon et Scott étaient en fonction.
«Hey, Jon, Scott.»
Jon tenait un Colt AR-15 [NDT : dans la version originale, l'auteur qualifie ce fusil d'assaut de "pre-ban", c'est-à-dire qui date d'avant l'interdiction de production de fusils d'assaut passée par le gouvernement de Bill Clinton, ce qui fit monter les prix de ces armes qui n'étaient plus en production, remplacées par des versions moins "GI Joe" - cette interdiction a disparu en 2004] et Scott portait une carabine de chasse à lunette sur son épaule. Jon avait également un pistolet Beretta dans un étui militaire sur sa hanche.
«Hey, Mark.» répliqua Jon. «Vas-tu pomper de l'eau à nouveau aujourd'hui ?»
«Je pourrais. À quelle heure penses-tu que ce sera bon pour tout le monde ?»
«Nous allons nous réunir chez moi à nouveau aujourd'hui après le discours du vice-président, juste pour discuter de ce qui se passe. Que dirais-tu de tout de suite après, comme hier soir ? » suggéra Jon.
«Ça paraît bien.»
Mark et Jim se rendirent au fond du lotissement et garèrent leurs véhicules derrière la maison. Les filles étaient sur la terrasse, sous l'auvent. Lisa donnait une leçon de mathématiques aux jumeaux, et Jess lisait un livre. Samantha et David étaient hors de portée de vue.
«Jim, tu as remis ton pick-up en marche ?» s'écria Lisa comme il en sortait.
«Oui, madame.» répondit-il.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
«Comment s'est passée la réunion ?» demanda Jess alors que les hommes montaient sur la terrasse avec les attachés-cases.
«Très bien.» dit Mark avec un grand sourire. «Ne dirais-tu pas que ça c'est plutôt bien passé, Jim ?»
«En effet, je confirme.» sourit Jim.
«Vous ressemblez au chat qui vient d'avaler le canari.» accusa Lisa. «Qu'est-ce qu'il y a ?»
«Oh, juste ça !» déclara Jim pendant que les deux hommes ouvraient les porte-documents et les inclinaient pour que les femmes puissent voir.
Les femmes en restèrent bouche-bée.
«Où avez-vous eu ça ?» dit Jess en balbutiant.
«Todd nous l'a donné.» répondit Mark comme Jess tendait la main pour toucher l'argent, comme si elle voulait s'assurer qu'il était bien réel. «C'est une avance sur nos salaires et une prime de Noël.»
«Combien ça fait ?» demanda Lisa.
«Il y a 10.000 $ en espèces.» répondit Jim.
«Qu'est-ce que sont ces rouleaux de pièces de monnaie ?» voulu savoir Jess.
«C'est la prime de Noël.» répondit Mark, tout en regardant l'air encore plus surpris des filles. «Vous voyez, il s'agit de pièces de dix cents, de quarts et de demi dollars d'avant 1965. Cela signifie qu'elles sont en argent à 90%. Elles ont une valeur réelle et auront d'autant plus de valeur si le papier-monnaie n'en a plus un jour.»
«Mais, je ne comprends pas. Pourquoi Todd vous a donné tout cela alors que vous serez de retour au travail la semaine prochaine ? »
«Il ne pense pas que nous serons de retour au travail de sitôt. » dit Mark.
Lisa chassa les jumeaux au loin pour qu'ils aillent jouer et les adultes s'assirent tous autour de la table de pique-nique. Mark et Jim expliquèrent aux femmes ce qui leur avait été dit à la réunion et sur l'offre pour rester au ranch avec le groupe. Jess fût un peu sceptique, mais Lisa n'aima pas du tout. Les quatre débâtirent des avantages et des inconvénients de l'offre de Todd. Après en avoir discuté pendant un moment, ils convinrent qu’ils se devaient au moins d'aller visiter l'installation du groupe au ranch. Mais, les femmes voulurent attendre pour voir si le courant reviendrait en premier lieu. Ils décidèrent que si les lumières n'étaient pas de retour en ville le surlendemain à midi, ils feraient leur visite. Ils discutèrent également de ce qu'il faudrait faire avec l'argent au cas où ils décideraient de rester là où ils étaient. Lisa suggéra qu'ils travaillent chacun sur une liste indépendante, puis qu'ils les comparent plus tard.
«Après tout, ce n'est pas comme nous devions le dépenser si les lumières reviennent. » dit-elle.
Tout le monde convint qu'il s'agissait d'une idée raisonnable. Les hommes transportèrent les mallettes dans le garage et Mark ouvrit son grand coffre-fort à fusils. Ils mirent les mallettes sur l'étagère du haut, puis y placèrent les armes de Jim. Les armes de poing rentrèrent facilement, mais il n'y avait pas de place pour toutes les armes d'épaule. Les hommes décidèrent d'enlever certains des carabines .22LR et des fusils de chasse les moins chers et de les placer dans un placard à verrou. Ils transportèrent ensuite l'ensemble de la nourriture dans la maison et mirent toutes les munitions de Jim dans le hangar à côté de celles de Marc. Mark mis le carton de livres de Gunny sur une étagère dans le garage.
Pendant qu'ils faisaient cela, Jess était en train de réchauffer la soupe et de faire des sandwichs au fromage fondu pour les hommes. La cuisinière à gaz serait à même de fonctionner tant qu'il resterait du propane. Mark et Jim s'assirent à table, suivis par les femmes, et ils discutèrent de ce qui pourrait arriver si le courant ne revenait pas très vite. Ils étaient d'accord sur le fait que les choses pourraient vraiment empirer. Au sujet de l'alimentation, la plupart des gens pourraient tenir une semaine ou deux peut-être, sans avoir à acheter beaucoup. Certains ne pourraient pas, mais même eux pourraient sans doute en emprunter pour un temps. Et puis il y avait la question de l'eau. Comme il n'y avait pas assez de pression pour fournir la ville en eau, pour boire et se rafraichir, les gens paniqueraient. Aucun d'eux ne savait comment et pendant combien de temps le service des eaux de la ville pourrait maintenir la pression si le courant ne revenait pas. Les femmes pensèrent que ça serait peut-être une bonne idée que de prendre les devants et d'acheter de la nourriture, si l'épicerie était ouverte. Après tout, ils auraient besoin de manger qu'il y ai ou non de l'électricité. Ainsi, l'alimentation ne serait pas perdue. Et, il pourrait être trop tard s’ils attendaient trop.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Pendant qu'ils parlaient épicerie, Mark se rappela que Manny lui avait promis quelques œufs. Il demanda où était David, afin qu'il puisse l'envoyer chez les Hernandez, mais on lui dit qu'il était allé chez un ami. Samantha, apprit-il, était dans le camping-car en train d'écouter un CD sur son baladeur et en train de s'apitoyer sur elle-même. Mark alla dans le camping-car pour voir ce qui n'allait pas. Il semblait que personne ne pouvait vivre sans téléphone mobile, surtout une ado de 16 ans. Mark lui dit que les gens avaient vécu pendant des siècles sans téléphone et qu'ils allaient se rendre à pied chez leurs amis. Juste pour qu'elle puisse voir comment ça faisait, elle pouvait marcher jusque chez les Hernandez et prendre les œufs que Manny leur avait offert.
«Mais, papa. J'dois vraiment y aller ?» gémit-elle.
«Ouais tu dois !» répondu Mark de manière sarcastique. «Vas-y et sois contente qu'il ne nous offre pas une côte de bœuf.»
Samantha roula des yeux en direction de son père pendant que sa mère lui tendait une boîte d'œufs vide. Elle se retourna et s'éloigna en marchant lourdement, sachant exactement jusqu'où elle pouvait pousser le bouchon sans s'attirer des ennuis.
«Cette fille.» se dit Mark. «Pourquoi a-t-elle toujours l'air d'être de si mauvaise humeur? Jess n'est pas comme ça ... Je me demande d'où elle le tient. Si j'avais dit à David d'aller chercher les œufs, il aurait simplement dit: «Oui, monsieur» et aurait été de retour en moins de temps que ça m'a prit pour le demander à Sam.»
Mark se rassit à la table de pique-nique avec le reste des adultes et ils écoutèrent les nouvelles à la radio.
La ville de Cincinnati a presque été entièrement détruite par les flammes. Les équipes de pompiers ont été incapable de combattre avec succès des centaines d'incendies qui ont été provoqués par les émeutiers. La Garde nationale n'a pas été en mesure de faire cesser les émeutes à temps pour sauver la ville. La plupart des citoyens ont réussi à évacuer, pour la plupart seulement à pied puisque la plupart des rues de la ville ont été bloquées par des voitures en feu. Toutefois, on estime que cinquante à soixante mille personnes ont été piégées par les incendies et ont été incapables de s'échapper.
La situation à Detroit est presque la même. Plus de la moitié de la ville est perdue. Les équipes de pompiers tentent courageusement de sauver le quartier où la plupart des usines automobiles sont situées. Le maire de Detroit a demandé au gouverneur du Michigan d'envoyer des troupes de la Garde nationale pour réprimer les émeutes, et de saisir les équipements de lutte contre l'incendie d'autres villes pour aider à combattre les incendies dans sa ville. Le gouverneur a appelé la garde nationale, mais pour l'instant, il n'y a pas eu d'ordre émanant du Capitole destiné à saisir les biens d'autres municipalités.
Les émeutes de Seattle se sont calmées rapidement une fois que le maire de cette ville a ordonné à la police de tirer à vue sur les pyromanes. Les rapports de police indiquent plus de 400 arrestations en rapport avec les émeutes et douze morts. Les équipes de pompiers à Seattle ont été aidés par la pluie qui tombe là-bas depuis hier.
Des sources au Pentagone ont laissé entendre que l'explosion était le résultat d'une explosion nucléaire dans l'espace. Nos experts de la CBS ont émis l'hypothèse que cette explosion provoquerait peu ou pas de risque de retombées radioactives aux Etats-Unis, mais entraînerait le genre de perturbations du système auquelles nous avons assisté. Rien n'a été dit sur la manière dont cela a été déclenché ni sur les possibles responsables.
On raconte que, dans son discours à la nation ce soir, le vice-président confirmera que le corps du président a récupéré et identifié.
Dans les nouvelles régionales, le gouverneur du Texas a fait appel à toutes les troupes de la Garde nationale stationnées dans l'État. Nous citons le gouverneur : «nous avons besoin qu'elles se tiennent prêtes, au cas où.»
À Houston, la tour Enron a été aujourd'hui détruite par les flammes. Les équipes de pompiers de Houston, toujours occupées à combattre les incendies dans les zones résidentielles, n'ont mobilisé que les hommes nécessaires pour s'assurer que le feu ne se propagerait pas à d'autres bâtiments du centre-ville.
Localement, le département de la police de San Antonio signale un chiffre record de 23 meurtres en ville la nuit dernière. La plupart semblent être liés à la drogue ou à des gangs. Toutefois, un porte-parole du ministère a précisé, qu'en raison de l'interruption des communications, il y en aurait peut être plus dont nous n'avons pas encore connaissance. Le maire a
demandé à tous les résidents à rester dans leurs maisons à la nuit tombée. Le couvre-feu entrera en vigueur au coucher du soleil à 20 h 10 aujourd'hui.
Et maintenant, la météo. Il fera chaud et sec aujourd'hui avec des pointes pouvant atteindre près de 38 degrés. Le soir une dépression apparaitra, avec une légère possibilité de pluie cette nuit. Pour demain, vous pouvez vous attendre à peu près à la même chose.
Ici KSTX, 640 AM. Nous serons de retour après cette pause.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Mark éteignit la radio.
«Dieu merci, nous ne vivons pas à Cincinnati !» s'exclama Lisa.
«Tu peux le dire.» approuva Jess alors que les hommes hochaient leur tête.
Mark regarda Jim. «Tu veux m'aider avec ce contrôleur de bougies de préchauffage sur mon camion ?»
«Bien sûr, mon pote».
«Oui, allez jouer dans votre coin pendant qu'on travaille sur une liste de courses.» dicta Jess.
«Oui m'dame !»
Jim et Mark commencèrent à travailler sur le Ford diesel. Mark remarqua que Sam était revenue et avait donné les œufs à sa mère avant de retourner à la caravane et probablement à sa bouderie. Ils venaient de finir d'ôter l'ancien contrôleur lorsque Jim remarqua qu'il était l'heure du discours du vice-président. Mark appela Lisa et Jess pour mettre la radio sur le camion afin qu'ils puissent continuer à travailler. Ils se tenaient tous autour du moteur tandis que Mark jouait de ses clés à pipe et le vice-président prit la parole. Les infos avaient dit vrai, le corps du Président avait été trouvé. Le vice-président demanda à tous les Américains de prier pour leur pays en cette période troublée. Il indiqua qu'il prêterait serment après les funérailles du Président et que la présentation au Congrès de son candidat pour la place de Vice Président serait sa première tâche une fois ses fonctions prises. Il indiqua qu'ils étaient très proches de rétablir le courant de manière limitée dans quelques-unes des grandes villes de la côte Est. Il encouragea tout le monde à aider et à prêter attention à son ou ses voisins. Il assura au pays, et au monde, que les États-Unis sortiraient de cette crise plus forts et plus
résilients. Il mit en garde ceux qui voudraient essayer de tirer avantage de
cette situation, à la fois au niveau national et international, que la punition
serait prompte et ferme. Il demanda de nouveau aux Américains de prier, mais cette fois pour que Dieu lui donne la sagesse.
Lorsque le vice-président eu fini, Jess éteignit la radio. Personne ne dit rien pendant un moment.
«Allons voir Jon pour faire le point sur ce qu'il se passe.» suggéra Mark sombrement.
«Bonne idée.» convint Jess. «Je vais dire à Sam de surveiller les filles pour toi Lisa.»
Tous les quatre se dirigèrent vers le coin où se situait la maison de Jon. Beaucoup d'hommes avaient amené leurs épouses cet après-midi. Tout le monde se mélangeait et rencontrait les voisins jusque là inconnus. Les principaux sujets d'intérêt se portaient sur la mort du Président, et si oui ou non le vice-président disait la vérité sur le rétablissement du courant. Les avis étaient partagés. En général, les femmes croyaient le vice-président et les hommes non, il y avait bien sûr des exceptions, mais pas beaucoup. Mark et Jim parlèrent ensemble et décidèrent qu'ils devaient aider à monter la garde à l'entrée. Ils parlèrent à Jon au sujet de prendre un tour de garde.
«Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis sur le fait d'avoir besoin de gardes ?» demanda Jon.
«Oh, nous pensons encore que cela n'est pas nécessaire, mais nous voulons participer comme tout le monde.» expliqua Mark.
«Je vois.» déclara Jon. «Écoutez, j'ai déjà composé et affiché le planning pour la semaine prochaine. Pourrais-je vous utiliser comme suppléants jusqu'à ce que je constitue le nouveau planning, et ensuite vous faire entrer dans la rotation ?»
«Ce serait parfait pour nous, Jon.»
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Avant son départ, Mark annonça qu'il allait faire fonctionner la pompe pendant environ une heure dès qu'il serait rentré chez lui. Jim et lui déplacèrent le générateur et branchèrent la pompe. Mark mit Sam et David en charge de la distribution d'eau dès le départ. Jim et lui retournèrent au pick-up. Ils terminèrent de raccorder le nouveau contrôleur et Mark monta dans le véhicule pour le démarrer. Le moteur avait complètement refroidi, donc ce serait un bon test. Il tourna la clé et le voyant de préchauffage s'alluma. Après environ 15 secondes, il s'éteignit et Mark actionna le démarreur. Le gros diesel démarra, et se mit à tourner comme une montre suisse. Il éteignit le moteur, tout en murmurant une prière de remerciement.
Quand tout le monde eu obtenu de l'eau, Mark et Jim déplacèrent le générateur de nouveau vers les caravanes. Mme Petersen ramena le récipient de 5 litres, David le remplit à nouveau, avant de le ramener chez elle. Mark brancha les caravanes et le congélateur. Ils ne pourraient pas gaspiller de l'essence pour faire tourner la clim si le courant ne revenait pas rapidement. Mais Mark pensa que c'était mieux pour tout le monde de s'acclimater progressivement, de sorte qu'ils pourraient le faire pendant une semaine ou deux. Il vérifia le congélateur et s'aperçut qu'il n'était pas aussi froid qu'il devrait l'être. Il serait nécessaire de faire tourner le générateur pendant un certain temps chaque matin pour que tout reste gelé, au moins jusqu'à ce que la température extérieure baisse. Il sorti quatre bouteilles de glace et remplaça les quatre dans la glacière. La nourriture dans la glacière était encore froide. Puis il remit les quatre bouteilles de la nuit dernière dans le congélateur. Les bouteilles qu'il venait de sortir de la glacière étaient encore congelés au cœur. Ce ne serait pas trop long de les recongeler entièrement.
Mark entendit que Jess l'appelait. Il revint sur la terrasse et vit les enfants jouer au Risk que Mme Petersen leur avait donné sur la table de pique-nique. Il remarqua que Jess avait mis la table de poker et des chaises sur la terrasse. Au centre de la table était installé un jeu de dominos et un bloc-notes. Les adultes s'assirent et jouèrent au "42" jusqu'à vingt-trois heures. C'était les garçons contre les filles. Mark était un excellent joueur, cependant, ce soir, il n'arrivait pas à se concentrer sur la partie. Les filles les battirent trois manches à deux.
Quand ils eurent fini, Mark entra dans la maison et mit un dollar dans la boîte. Puis il éteignit le générateur et se rendit au camping-car pour aller au lit. Il essaya de dormir, mais son esprit était en ébullition. Il fallut un long moment avant qu'il ne s'assoupisse.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Chapitre 8 - Rififi à Kroger Corral
Lorsque le réveil sonna à 06 h 30, Mark était déjà éveillé. Il avait passé la nuit à s'endormir et se réveiller. Il resta couché dans son lit et regarda à travers la verrière du toit du camping-car pendant un moment. Le ciel commençait tout juste à devenir rose. Quel jour était-il? L'impulsion avait frappé le mardi, il était donc jeudi. Il était difficile de croire tout ce qui s'était passé en moins de 48 heures. Il sortit de son lit, enfila son jeans, et entra dans la maison. Il prit un short, un t-shirt, et ses baskets à l'aide d'une lampe de poche. Il s'habilla et passa la porte. Il étira son dos, puis ses mollets. Puis il se mit à courir. Il commença à un rythme modéré, il estimait être à environ un mile par dix minutes. Courir était quelque chose qu'il détestait. Une fois qu'il fut passé ceinture marron, il fut tenu de courir cinq jours par semaine. Il l'avait fait uniquement parce qu'il le devait s'il voulait sa ceinture noire. Toutefois, au cours des 18 mois pendant lesquels il a été obligé de courir, il se mit à apprécier cet exercice. C'était une drôle de jouissance, cependant. Il ne ressemblait en rien à la chasse ou à la pêche. C'était plus que ça lui manquait s'il ne le faisait pas. Tout était plus clair quand il courait, et ça rendait sa journée plus productive. Quand il commença à courir, il faisait tout ce qu'il pouvait faire pour faire un mile en 13 minutes. Au moment où il passa sa ceinture noire, il flirtait avec les 7 minutes au mile. Pas mal pour un gros garçon aux jambes courtes lui dit un jour son instructeur. Il couru jusqu'au coin de la rue puis s'en alla vers l'entrée du lotissement.
Il commença à réfléchir à ce dont ils auraient besoin s'ils décidaient de ne pas aller séjourner dans le ranch. Il y avait tellement de choses. Il ne voyait pas d'autre choix que de rejoindre le groupe. Même avec Jim et sa famille ils n'avaient pas assez de ressources ou de main-d'œuvre pour subvenir à leurs besoins. Il voulait vraiment croire que le courant reviendrait. Tout reviendrait à la normale. Mais, il y avait quelque chose que le vice-président avait dit hier soir et que Mark savait être un mensonge. Il ne savait pas ce que c'était, mais il savait en son for intérieur que le courant ne serait pas rétabli. Peut-être qu'il devenait juste paranoïaque. C'était quelque chose que quelqu'un lui avait dit, la paranoïa est ... la réaction rationnelle quand on prend conscience de la réalité ? Quelque chose comme ça.
Ses cours de karaté étaient censés avoir eu lieu la nuit dernière. Bien sûr, ils n'avaient pas eu lieu. Les lumières étaient éteintes et l'école avait été fermée. Ça manquait à Mark. La meilleure chose dans les arts martiaux était pour lui l'enseignement. Voir un gosse qui pensait qu'il ne pouvait pas commencer tout à coup à penser «je peux». C'était le même type de transformation qu'il avait vu en lui-même. Le manque de confiance en soi qu'il avait toujours enfoui en lui, et qu'il n'avait jamais montré à personne disparu alors. Passer les cinq jours de stage pour sa ceinture noire avait été la chose la plus dure qu'il ait jamais fait. Jess avait plaisanté avec lui en disant que ce n'était pas encore aussi dur que d'avoir un bébé. Mais il pensait désormais que rien ne lui était impossible s’il travaillait assez dur.
Comment ses pensées avaient pût s'égarer aussi loin ? Il approchait du demi-mile et s'il voulait seulement courir son mile d'habitude, il devait faire demi-tour pour revenir à la maison. Mais, pensait-il, je n'ai pas à aller au travail, poussons un peu plus loin. Un dixième d'un mile plus loin, il arrivait à l'entrée de Silver Hills.
«Bonjour, Adam.» dit-il à l'un des gardes.
«Bonjour, Mark. Belle matinée pour courir, hein ?»
«C'est sûr.» Il avait rencontré l'autre garde la nuit dernière, mais ne pouvait pas se souvenir de son nom. «Comment ça va pour toi ce matin ?»
«Très bien.» répondit le garde.
Mark se demanda l'espace d'un instant s'il devait tourner à l'est ou à l'ouest. Il se dirigea vers l'est de manière à voir le soleil se lever. Dommage qu'ils ne disposaient pas de panneaux solaires. Avec ça et un groupe de batteries, ils pourraient au moins avoir un peu de lumière dans la maison. Et peut-être faire tourner des ventilateurs de plafond en 12V. Bon. À quoi était-il en train de penser? Ah oui, comment pourraient-ils ne pas aller au ranch. Il n'y avait tout simplement aucune façon d'obtenir toutes les choses dont ils avaient besoin. Même s'ils pouvaient les trouver, ils n'auraient pas assez d'argent pour les payer. Mais comment convaincre les femmes ? Attends, se dit-il, il n'en aurait pas besoin, les listes le feraient. Elles verraient bien qu'il était sans espoir de rester ici, non ? Il se rendit compte qu'il était déjà à 2 miles de la maison. Même lors de ses longues courses, il n'avait pas l'habitude de courir plus de 3 miles. Et il avait raté le lever du soleil. Il était sûr qu'il l'avait vu, mais il ne s'en souvenait pas. Il fit demi-tour et commença à revenir en courant. Que devrait-il faire au sujet de Sam ? David semblait bien prendre la situation. Mais il l'école ne lui manquait pas et la plupart de ses amis vivaient dans le lotissement. Sam était un animal social. Elle avait beaucoup d'amis et ils vivaient un peu partout. Il avait besoin de lui trouver une occupation, mais quoi ? Il en parlerait à Jess. Que dire du reste de sa famille? Ses parents, son frère, sa sœur et leurs familles vivaient à Waco. Seraient-ils tranquille où ils étaient ? Qu'en était-il de la sœur de Jess en Californie ? Et pour la famille de Lisa ? Et la mère de Jim ? Et son frère ? Quelle était la question déjà ? Courir était censé lui rendre les choses plus claires. Cette fois, il se retrouva avec plus de questions que de réponses. Pourquoi ne pouvait-il pas voir la réponse ?
Mark apercevait le panneau qui annonçait Silver Hills. Il accéléra un peu son rythme. Lorsqu'il entra dans le lotissement, il fît signe aux gardes au passage. Le trajet était en légère montée jusqu'à sa maison. Ses mollets étaient en feu, mais il baissa la tête et augmenta un peu plus le rythme. Peut-être que les réponses pourraient être trouvées s'il tapait un sprint. Quand il tourna au coin de la rue, il se mit à courir très vite. «Pousses-y donc» pensa-t-il. Mais aucunes réponses ne venaient à lui. Quand il atteint le pas de porte, il regarda sa montre. 07 h 34, dit-il. Il marcha un peu pour refroidir ses muscles en douceur. Il avait dû courir près de 5 miles. Étonnamment, il n'eut pas l'impression d'être fatigué. Il s'étira un peu plus pour finir de se refroidir.
Lorsque le réveil sonna à 06 h 30, Mark était déjà éveillé. Il avait passé la nuit à s'endormir et se réveiller. Il resta couché dans son lit et regarda à travers la verrière du toit du camping-car pendant un moment. Le ciel commençait tout juste à devenir rose. Quel jour était-il? L'impulsion avait frappé le mardi, il était donc jeudi. Il était difficile de croire tout ce qui s'était passé en moins de 48 heures. Il sortit de son lit, enfila son jeans, et entra dans la maison. Il prit un short, un t-shirt, et ses baskets à l'aide d'une lampe de poche. Il s'habilla et passa la porte. Il étira son dos, puis ses mollets. Puis il se mit à courir. Il commença à un rythme modéré, il estimait être à environ un mile par dix minutes. Courir était quelque chose qu'il détestait. Une fois qu'il fut passé ceinture marron, il fut tenu de courir cinq jours par semaine. Il l'avait fait uniquement parce qu'il le devait s'il voulait sa ceinture noire. Toutefois, au cours des 18 mois pendant lesquels il a été obligé de courir, il se mit à apprécier cet exercice. C'était une drôle de jouissance, cependant. Il ne ressemblait en rien à la chasse ou à la pêche. C'était plus que ça lui manquait s'il ne le faisait pas. Tout était plus clair quand il courait, et ça rendait sa journée plus productive. Quand il commença à courir, il faisait tout ce qu'il pouvait faire pour faire un mile en 13 minutes. Au moment où il passa sa ceinture noire, il flirtait avec les 7 minutes au mile. Pas mal pour un gros garçon aux jambes courtes lui dit un jour son instructeur. Il couru jusqu'au coin de la rue puis s'en alla vers l'entrée du lotissement.
Il commença à réfléchir à ce dont ils auraient besoin s'ils décidaient de ne pas aller séjourner dans le ranch. Il y avait tellement de choses. Il ne voyait pas d'autre choix que de rejoindre le groupe. Même avec Jim et sa famille ils n'avaient pas assez de ressources ou de main-d'œuvre pour subvenir à leurs besoins. Il voulait vraiment croire que le courant reviendrait. Tout reviendrait à la normale. Mais, il y avait quelque chose que le vice-président avait dit hier soir et que Mark savait être un mensonge. Il ne savait pas ce que c'était, mais il savait en son for intérieur que le courant ne serait pas rétabli. Peut-être qu'il devenait juste paranoïaque. C'était quelque chose que quelqu'un lui avait dit, la paranoïa est ... la réaction rationnelle quand on prend conscience de la réalité ? Quelque chose comme ça.
Ses cours de karaté étaient censés avoir eu lieu la nuit dernière. Bien sûr, ils n'avaient pas eu lieu. Les lumières étaient éteintes et l'école avait été fermée. Ça manquait à Mark. La meilleure chose dans les arts martiaux était pour lui l'enseignement. Voir un gosse qui pensait qu'il ne pouvait pas commencer tout à coup à penser «je peux». C'était le même type de transformation qu'il avait vu en lui-même. Le manque de confiance en soi qu'il avait toujours enfoui en lui, et qu'il n'avait jamais montré à personne disparu alors. Passer les cinq jours de stage pour sa ceinture noire avait été la chose la plus dure qu'il ait jamais fait. Jess avait plaisanté avec lui en disant que ce n'était pas encore aussi dur que d'avoir un bébé. Mais il pensait désormais que rien ne lui était impossible s’il travaillait assez dur.
Comment ses pensées avaient pût s'égarer aussi loin ? Il approchait du demi-mile et s'il voulait seulement courir son mile d'habitude, il devait faire demi-tour pour revenir à la maison. Mais, pensait-il, je n'ai pas à aller au travail, poussons un peu plus loin. Un dixième d'un mile plus loin, il arrivait à l'entrée de Silver Hills.
«Bonjour, Adam.» dit-il à l'un des gardes.
«Bonjour, Mark. Belle matinée pour courir, hein ?»
«C'est sûr.» Il avait rencontré l'autre garde la nuit dernière, mais ne pouvait pas se souvenir de son nom. «Comment ça va pour toi ce matin ?»
«Très bien.» répondit le garde.
Mark se demanda l'espace d'un instant s'il devait tourner à l'est ou à l'ouest. Il se dirigea vers l'est de manière à voir le soleil se lever. Dommage qu'ils ne disposaient pas de panneaux solaires. Avec ça et un groupe de batteries, ils pourraient au moins avoir un peu de lumière dans la maison. Et peut-être faire tourner des ventilateurs de plafond en 12V. Bon. À quoi était-il en train de penser? Ah oui, comment pourraient-ils ne pas aller au ranch. Il n'y avait tout simplement aucune façon d'obtenir toutes les choses dont ils avaient besoin. Même s'ils pouvaient les trouver, ils n'auraient pas assez d'argent pour les payer. Mais comment convaincre les femmes ? Attends, se dit-il, il n'en aurait pas besoin, les listes le feraient. Elles verraient bien qu'il était sans espoir de rester ici, non ? Il se rendit compte qu'il était déjà à 2 miles de la maison. Même lors de ses longues courses, il n'avait pas l'habitude de courir plus de 3 miles. Et il avait raté le lever du soleil. Il était sûr qu'il l'avait vu, mais il ne s'en souvenait pas. Il fit demi-tour et commença à revenir en courant. Que devrait-il faire au sujet de Sam ? David semblait bien prendre la situation. Mais il l'école ne lui manquait pas et la plupart de ses amis vivaient dans le lotissement. Sam était un animal social. Elle avait beaucoup d'amis et ils vivaient un peu partout. Il avait besoin de lui trouver une occupation, mais quoi ? Il en parlerait à Jess. Que dire du reste de sa famille? Ses parents, son frère, sa sœur et leurs familles vivaient à Waco. Seraient-ils tranquille où ils étaient ? Qu'en était-il de la sœur de Jess en Californie ? Et pour la famille de Lisa ? Et la mère de Jim ? Et son frère ? Quelle était la question déjà ? Courir était censé lui rendre les choses plus claires. Cette fois, il se retrouva avec plus de questions que de réponses. Pourquoi ne pouvait-il pas voir la réponse ?
Mark apercevait le panneau qui annonçait Silver Hills. Il accéléra un peu son rythme. Lorsqu'il entra dans le lotissement, il fît signe aux gardes au passage. Le trajet était en légère montée jusqu'à sa maison. Ses mollets étaient en feu, mais il baissa la tête et augmenta un peu plus le rythme. Peut-être que les réponses pourraient être trouvées s'il tapait un sprint. Quand il tourna au coin de la rue, il se mit à courir très vite. «Pousses-y donc» pensa-t-il. Mais aucunes réponses ne venaient à lui. Quand il atteint le pas de porte, il regarda sa montre. 07 h 34, dit-il. Il marcha un peu pour refroidir ses muscles en douceur. Il avait dû courir près de 5 miles. Étonnamment, il n'eut pas l'impression d'être fatigué. Il s'étira un peu plus pour finir de se refroidir.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Mark prît quelques vêtements propres dans sa maison et puis alla se doucher dans la caravane. Quand il sorti Jess faisait frire les œufs que Manny leur avait donné. Jim et Lisa étaient debout, mais tous les enfants, exceptée Sam dormaient encore. Ils s'assirent tous autour de la table de pique-nique pour déjeuner. Mark remarqua que les jaunes de ces œufs étaient beaucoup plus sombres que ceux des œufs qu'ils achetaient à Kroger [NDT: une chaîne de supermarché]. Ils avaient aussi meilleur goût. Tout en mangeant, ils parlaient de ce que chacun aimerait faire pour la journée. Jess voulait commencer à travailler sur un programme d'études pour Sam et David. Elle dit qu'ils en auraient besoin, qu'ils restent ici ou qu'ils se rendent au ranch. Lisa voulait se rendre à l'épicerie avec la liste qu'elle et Jess avaient faite la veille au soir. Sam demanda si elle pouvait aller avec Lisa et Lisa a dit qu'elle serait heureuse d'avoir la compagnie. Lisa demanda à Jim s'il désirait travailler avec les jumeaux sur leurs maths ce matin. Elle dit aux autres que Jim avait toujours eu plus de succès qu'elle pour faire comprendre les maths à leurs filles. Elle disait que c'était parce que leur cerveau travaillait de la même façon. Mark voulait aller payer pour le contrôleur de bougies de préchauffage, allez à la quincaillerie pour la prise du sèche-linge, et peut-être passer chez l'armurier pour des munitions. Il a été décidé que Mark, Lisa, et Sam iraient en ville, et que Jim et Jess resteraient pour garder la maison.
Les trois acheteurs grimpèrent dans le pick-up de Mark et se dirigèrent vers la ville. Ils s'arrêtèrent en premier lieu à la boutique Helping Hand Hardware. C'était un petite quincaillerie indépendante qui était gérée par la même famille depuis près de 60 ans. Le magasin n'avait pas beaucoup changé au cours de ces 60 ans. Mark y trouva la prise dont il avait besoin pour remplacer celle qu'il avait empruntée au sèche-linge. Les filles se promenaient dans les rayons. Sam vint trouver Mark et l'entraina vers l'endroit où Lisa regardait quelques lampes à pétrole.
«Regarde, Mark.» dit-elle. «Ils ont des lampes à pétrole et des lanternes. Ils ont aussi de grandes bassines et des planches à laver. Si le courant ne revient pas et que nous restons sur place, il faudra venir en acheter. »
«Wow, j'espère qu'on en arrivera pas à devoir laver nos vêtements avec cette planche à laver.» dit Samantha. «Ce serait une punition trop cruelle, et la Constitution interdit cela, n'est-ce pas ? D'ailleurs, nous avons le générateur qui fera tourner la machine, pas vrai papa ?»
«Oui, il le fera. Mais, je ne pense pas que nous serons en mesure de gaspiller l'essence pour laver le linge pendant très longtemps» expliqua Mark, en espérant que tout le monde commençait à se rendre compte qu'ils auraient besoin de garder le plus possible d'essence pour pouvoir pomper de l'eau si cela durait aussi longtemps que certains le disaient.
Mark paya pour la prise, et ils sortirent pour aller chez l'armurier. Quand ils y arrivèrent, Mark fût un peu surpris qu'il était fermé. La famille Drew tenait le magasin et ce n'était pas leur style de fermer. La mère et le père avaient lancé l'entreprise au début des années 60. Leurs deux fils travaillaient maintenant au magasin, Jerry servait au comptoir et Dale était un armurier excellent. Il avait été formé par son père, et maintenant tenait l'arrière boutique du magasin. Peut-être que Mark retournerait chez Jerry plus tard pour voir si tout était OK.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Quand ils arrivèrent au Kroger, il y avait une queue pour entrer dans le magasin. Tous trois se demandèrent ce qui se pouvait bien se passer. Mark stationna le pick-up à cheval sur deux places, comme à son habitude. Il pouvait être très difficile de sortir son véhicule long de 4,2m d'une place de stationnement si les gens se garaient trop près. Ils sortirent et se dirigèrent vers l'entrée. Quand ils arrivèrent à l'entrée il y avait une table avec l'un des gérants assis derrière. Debout à côté de lui il y avait un policier de San Antonio. Le gérant expliqua que les gens s'étaient rués dans magasin quand les lumières se sont éteintes, et comme ils ne savaient pas quand ils seraient réapprovisionnés, ils limitaient le montant des achats pour chaque famille à 50 $ pour le moment. Il leur dit que le magasin n'était en mesure d'accepter que du liquide ou des bons de l'assistance publique. Il leur demanda une pièce d'identité. Mark remis à l'homme son permis de conduire. Le gérant le regarda et ouvrit un répertoire à la lettre T. Il chercha le nom Turner et à chaque fois qu'il en trouvait un il comparait l'adresse à celle du permis de conduire de Mark. Quand il ne pût trouver une correspondance, il écrivit le nom et l'adresse indiquée sur le permis dans son répertoire. Il donna un numéro à Mark et lui dit que lorsque son numéro serait appelé un vendeur le mènerait à travers le magasin avec une lampe de poche et additionnerait leurs articles sur une calculatrice. Mark informa le chef de service qu'il était avec Lisa et qu'elle avait sa propre famille. Il vérifia et enregistra le permis de Lisa, et lui donna aussi un numéro. Ils prirent alors leur place dans la queue. Lisa prit sa liste et commença à numéroter les éléments par ordre d'importance. Quand elle arriva au point où elle savait qu'il y en avait pour plus de 100 $, elle prit un morceau de papier de son sac et refit une nouvelle liste. Elle barra ensuite ces objets de la liste initiale. Elle donna la nouvelle liste à Mark et lui dit de faire de son mieux pour acheter le plus de trucs possible. Il fallut presque 45 minutes avant que leur nombre soit appelé. Mark alla avec son vendeur attribué et Sam décida d'attendre et d'aller avec Lisa. Il ne fallut pas longtemps à Mark pour finir sa liste. Il obtint 25 livres de riz, 50 livres de haricots pinto, 10 livres de spaghettis [NDT : une livre équivaut à 0,45kg], des conserves de sauces pour les pâtes, et la plupart des conserves de fruits et légumes qui terminaient sa liste. Le vendeur l'amena vers les caisses et pendant qu'il payait en espèces, ils remplissaient son sac. Il fallut seulement une minute ou deux pour que Lisa et Sam finissent de payer leurs achats. Ils mirent tous les sacs dans le même charriot et le poussèrent vers le pick-up. Lorsqu'ils arrivèrent au camion, Mark ouvrit la porte arrière et ils commencèrent à empiler les sacs d'épicerie sur le plancher de la banquette arrière. Comme ils déchargeaient le chariot, Mark remarqua trois hommes quelque peu hirsutes passer près du véhicule en direction du magasin. Son radar montat un petit peu. Une fois que les hommes eurent dépassé le pick-up, Mark se sentit mieux. Il comprit que lui aussi avait sans doute l'air un peu hirsute. Après tout, ça faisait deux jours qu'il ne s'était pas rasé. Une fois toutes les courses furent chargées, les filles montèrent dans le véhicule et Mark ramena le chariot dans son parc. Quand il revint, les trois hommes étaient entre le pick-up et lui. Mark eut les sens en éveil. Il regarda le véhicule. Les filles avaient fermé les portes et, il espérait qu'elles les avaient fermées à clé. Il regardé d'un côté à l'autre, mais il n'y avait personne d'autre dans le parking. Il se sentait piégé avec le parc à chariot juste derrière lui, il se dirigea vers la gauche suffisamment pour qu'il puisse se sauver au besoin. Il regarda les trois hommes. Celui sur la gauche était grand et musclé. Le mec du milieu était de taille moyenne et était maigre. Celui de droite était modérément obèse.
Celui du milieu parla à Mark. «Hé, m'sieur, c'est quoi le problème avec la longue file pour entrer dans le magasin ?»
Mark tenta de répondre d'une voix naturelle. «Ils permettent seulement à chacun d'acheter pour un montant de 50 $. Les employés vous conduisent au travers du magasin avec des lamp....» Mark vit alors le couteau que le maigrichon tenait en main. Mark fit un demi pas en arrière. Ils étaient trop près pour qu'il attrape son calibre .32 sans se faire poignarder. Il pensa que sa meilleure option s'il devait se battre était d'utiliser ses mains et essayer de créer suffisamment d'espace pour se saisir de son revolver.
Lorsque Maigrichon vit que Mark avait vu le couteau, il le pointa vers le ventre de Mark. «Écoute-moi bien, trouduc', donne-nous les clés du camion et personne ne sera blessé.» Bouboule tendit sa main vers Mark pour les prendre.
Mark pensa que le pick-up et les courses ne valaient pas le risque de se faire tuer. Mais il savait aussi que si ces gars-là avaient une arme à feu, ils l'utiliseraient. Il n'avait pas l'intention de leur offrir une en les laissant avoir son Colt qui était dans le véhicule. Plus important encore, qu'est-ce que ces criminels pouvaient faire à Lisa et Sam ?
Mark fouilla dans sa poche avant gauche et en sortit ses clés de bureau. Il se dit que si il les jetait, Bouboule pourrait se pencher pour les ramasser et il pourrait le projeter sur le mec au couteau. Mark tendit sa main vers les voleurs de voiture, priant pour qu'ils ne remarquent pas que les clés n'étaient pas les clés de voiture. Il lâcha les clés pile en face de l'homme au couteau. A cet instant, tout semblât aller au ralenti.
Les yeux de l'homme se remplirent de colère et il se jeta sur l'estomac de Marc avec le couteau. «Enfant de pu...» Il commença à crier, mais ne put achever sa phrase. Quand il se jeta en avant, Mark projeta ses mains en avant et saisit la main qui tenait le couteau par le poignet. Dans le même temps, il poussa ses hanches vers l'arrière pour éloigner sa taille aussi loin que possible du couteau. Mark s'avança vers sa gauche et tordit brusquement le bras de l'homme devant lui. Le porteur du couteau, poussé par son propre poids, s'envola aidé par Mark et atterrit face la première sur l'asphalte. Le grand gars intervint et lui envoya gauchement une droite. Mark fit un pas de côté et donna à son bras droit un
mouvement circulaire et frappa du tranchant de la main droite l'avant-bras du cogneur. Mark glissa sa main droite jusqu'au poignet de l'homme et l'agrippa. La paume de sa main gauche heurta la partie arrière du coude de l'attaquant. C'était étrange dans cette situation, mais d'une certaine manière il était assez comique de voir son bras courbé dans le mauvais sens. Mark donna ensuite un coup de pied de côté dans le genou de l'homme. Avec l'adrénaline, il tapa trop haut. Le coup a atterri dans la cuisse de l'homme et le fît rouler à terre. Mark regarda en arrière et le mec au couteau était toujours en train de gémir à quatre pattes. Il reporta son attention sur le dernier. Bouboule se tenait raide, les yeux écarquillés et fixes. Lorsque Mark le regarda, une tache sombre apparue dans l'entrejambe de son jean. Mark fit marche arrière en direction du véhicule, sorti le Kel-Tec de sa poche et le pointa dans la direction des trois hommes. Bouboule, voyant cela, se mit à courir à un rythme qui pourrait pulvériser un record du monde. Les deux autres regardèrent Bouboule et voyant pourquoi il courrait ont fait de leur mieux pour le rattraper.
Celui du milieu parla à Mark. «Hé, m'sieur, c'est quoi le problème avec la longue file pour entrer dans le magasin ?»
Mark tenta de répondre d'une voix naturelle. «Ils permettent seulement à chacun d'acheter pour un montant de 50 $. Les employés vous conduisent au travers du magasin avec des lamp....» Mark vit alors le couteau que le maigrichon tenait en main. Mark fit un demi pas en arrière. Ils étaient trop près pour qu'il attrape son calibre .32 sans se faire poignarder. Il pensa que sa meilleure option s'il devait se battre était d'utiliser ses mains et essayer de créer suffisamment d'espace pour se saisir de son revolver.
Lorsque Maigrichon vit que Mark avait vu le couteau, il le pointa vers le ventre de Mark. «Écoute-moi bien, trouduc', donne-nous les clés du camion et personne ne sera blessé.» Bouboule tendit sa main vers Mark pour les prendre.
Mark pensa que le pick-up et les courses ne valaient pas le risque de se faire tuer. Mais il savait aussi que si ces gars-là avaient une arme à feu, ils l'utiliseraient. Il n'avait pas l'intention de leur offrir une en les laissant avoir son Colt qui était dans le véhicule. Plus important encore, qu'est-ce que ces criminels pouvaient faire à Lisa et Sam ?
Mark fouilla dans sa poche avant gauche et en sortit ses clés de bureau. Il se dit que si il les jetait, Bouboule pourrait se pencher pour les ramasser et il pourrait le projeter sur le mec au couteau. Mark tendit sa main vers les voleurs de voiture, priant pour qu'ils ne remarquent pas que les clés n'étaient pas les clés de voiture. Il lâcha les clés pile en face de l'homme au couteau. A cet instant, tout semblât aller au ralenti.
Les yeux de l'homme se remplirent de colère et il se jeta sur l'estomac de Marc avec le couteau. «Enfant de pu...» Il commença à crier, mais ne put achever sa phrase. Quand il se jeta en avant, Mark projeta ses mains en avant et saisit la main qui tenait le couteau par le poignet. Dans le même temps, il poussa ses hanches vers l'arrière pour éloigner sa taille aussi loin que possible du couteau. Mark s'avança vers sa gauche et tordit brusquement le bras de l'homme devant lui. Le porteur du couteau, poussé par son propre poids, s'envola aidé par Mark et atterrit face la première sur l'asphalte. Le grand gars intervint et lui envoya gauchement une droite. Mark fit un pas de côté et donna à son bras droit un
mouvement circulaire et frappa du tranchant de la main droite l'avant-bras du cogneur. Mark glissa sa main droite jusqu'au poignet de l'homme et l'agrippa. La paume de sa main gauche heurta la partie arrière du coude de l'attaquant. C'était étrange dans cette situation, mais d'une certaine manière il était assez comique de voir son bras courbé dans le mauvais sens. Mark donna ensuite un coup de pied de côté dans le genou de l'homme. Avec l'adrénaline, il tapa trop haut. Le coup a atterri dans la cuisse de l'homme et le fît rouler à terre. Mark regarda en arrière et le mec au couteau était toujours en train de gémir à quatre pattes. Il reporta son attention sur le dernier. Bouboule se tenait raide, les yeux écarquillés et fixes. Lorsque Mark le regarda, une tache sombre apparue dans l'entrejambe de son jean. Mark fit marche arrière en direction du véhicule, sorti le Kel-Tec de sa poche et le pointa dans la direction des trois hommes. Bouboule, voyant cela, se mit à courir à un rythme qui pourrait pulvériser un record du monde. Les deux autres regardèrent Bouboule et voyant pourquoi il courrait ont fait de leur mieux pour le rattraper.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Mark pointait toujours le pistolet vers eux, même après qu'ils fussent hors de portée. Même s'il pratiquait le karaté depuis six ans et avait son permis de port d'arme depuis près de quatre ans, c'était la première fois qu’il ait jamais eu à se défendre. Il restait là, tremblant de la décharge d'adrénaline. Sam baissa la vitre pick-up.
«Papa ... Papa ... PAPA !»
«Oui ?» répondit finalement Mark. L'écoulement du temps redevint normal.
«Ça va ?»
«Oui, je crois.»
«Papa, t'étais trop génial. J'avais tellement peur, mais tu leur as botté le cul. Je sais que nous pratiquons ces trucs au karaté, mais en te voyant le faire à pleine vitesse, je n'aurais jamais pensé que ce serait aussi efficace.»
«Chérie, je n'ai jamais pensé que ça le serait non plus, mais Dieu merci, ça l'est.»
«Permets-moi de vérifier que tu n'es pas blessé.» insista Lisa. Elle regarda Mark et ne pût trouver de coupure et de contusion. «As-tu pris un coup ?» demanda-t-elle.
«Je ne crois pas.»
«Que faisons-nous maintenant ?» demanda Lisa.
«Je suppose que je devrais aller faire un rapport avec ce policier à l'entrée.» déclara Mark alors qu'il mettait le calibre .32 dans sa poche arrière.
Le trio monta dans le véhicule et Mark avança pour s'arrêter devant l'entrée. Il gara le pick-up le long du trottoir et en sorti.
«Hé mon pote, tu ne peux pas stationner ici.» admonesta le policier.
«Je viens juste d'être attaqué dans le parking.» informa Mark.
«Est-ce que vous allez bien ? Qu'ont-ils prit ?»
«Oui, je vais bien et ils n'ont rien pu prendre.» Mark fini de raconter au policier qui s'était passé.
«Avez-vous tiré?» dit le policier.
«Non Je n'ai pas tiré un seul coup, mais j'ai démis un coude, et l'autre gars aurait pu tomber sur son couteau. »
«Puis-je voir votre permis de port d'arme ?» demanda l'agent.
Mark commença à prendre son portefeuille dans sa poche arrière gauche. «Je prend juste mon portefeuille.» Il voulait s'assurer que le policier était à l'aise.
«Je comprends. Sortez-le juste lentement.»
Le policier sortit un petit carnet de sa poche et écrivit le nom de Mark et le numéro de la licence. Il rendit ensuite sa licence à Mark.
«OK, j'ai écrit votre nom et adresse au cas où nous aurions des questions.»
«Vous n'allez pas faire un rapport officiel ?»
«M. Turner, si nous étions en temps normal, oui, je prendrais un rapport officiel. Toutefois, étant donné les circonstances actuelles, je ne le ferais pas. Le poste de police est débordé. Vous n'êtes pas blessé, rien n'a été volé, et les trois gars qui ont essayé de vous attaquer ont seulement eu ce qu'ils méritaient. Vous devriez remercier Dieu et votre entrainement que les choses se soient passées aussi bien pour vous. J'ai vos coordonnées si nous voulons vous joindre. Rentrez chez vous et la prochaine fois, surveillez mieux vos arrières ! »
«Je vous remercie, Mr l'agent, je ne manquerais pas de le faire.» Mark remonta dans son véhicule. Ses mains tremblaient si fort qu'il pouvait à peine passer la première vitesse.
[*j'ai ouvert un autre fil pour les commentaires, pour ne pas casser le récit*] Mado.
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Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Mise en ligne de la traduction pdf sur mon site perso.
"Pas de zenzure "
Lights Out
les traducteurs en sont au chapitre 9.
je compléterai le pdf au fur et à mesure.
Merci a Dedenimes et Canis lupus pour le boulot énorme fourni.
bonne lecture à tous
"Pas de zenzure "
Lights Out
les traducteurs en sont au chapitre 9.
je compléterai le pdf au fur et à mesure.
Merci a Dedenimes et Canis lupus pour le boulot énorme fourni.
bonne lecture à tous
Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Chapitre suivant dispo ... on peut les poster on on laisse tomber ?
________________________________________________________
Avant d'etre fort comme un chêne faut etre con comme un gland ....
Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
La traduction a stoppé du fait que l'auteur de la version originale a demandé que toutes les copies soient retirées du Net car il faisait les démarches pour l'adapter en série télé aux USA.
Donc présenter ici la traduction ne serait pas très correct voir pas très légal. La traduction s'est achevé au chapitre 24, dispo sur demande (MP).
Donc présenter ici la traduction ne serait pas très correct voir pas très légal. La traduction s'est achevé au chapitre 24, dispo sur demande (MP).
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: [Fiction] Lights Out (traduction en cours) chap 8 sur 75
Apparemment, il est en vente, non ?
http://lightsoutthebook.com/
http://www.survivalmonkey.com/lights-out.html
http://lightsoutthebook.com/
http://www.survivalmonkey.com/lights-out.html
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