Encore une!

Je suis malheureusement d'accord avec Monterosso.

Je suis un peu comme toi l'elfe, j'aspire également à vivre dans un grand coin de mère nature, en-dehors des limites que nous impose la société. (D'ailleurs, n'aspirons-nous tous pas à cela ?) J'ai vingt-trois ans et déjà, la banlieue parisienne me rend complètement dingue. Dernièrement, je me suis rendu en campagne, chez mon grand-père, prés de Saintes. C'était extra de sentir de l'air « pur ». A mon retour une semaine plus tard, la différence m'a permis de sentir des vents de pollution, carrément. J'ai eu un beau lot de migraines et de quelques vertiges. Je suis pourtant solide d'habitude.

Un jour, j'ai posé un mois de vacances et je suis parti seul. J'ai quitté les miens, mes amis et tout ce qui m'entourait pour m'isoler dans un pan de montagne, en pleine forêt, dans une ville appelée « Guillaume ». C'est assez proche d'une station de ski connue, Isola 2000.

Je n'ai pas tenu. Du moins qu'une petite semaine avant d'expérimenter ta citation : le bonheur, que lorsqu'il est partagé.

Je ne sais pas si cette petite anecdote te sera utile dans son but d'avis modeste de ma part. Mais en ce qui me concerne, j'ai compris que pour faire son choix de vie, il faut connaître les tenants et les aboutissants. Into the Wild figure parmi mes films préférés. Par contre, j'aurais aimé que la fin, ainsi que celle de l'homme ayant vécu cette aventure, se termine autrement.

Into the wild... Pour moi ce n'est pas une référence: comme vous dites, le bonheur est fait pour être partagé.

Même si c'est pas rigolo tous les jours, j'essaie de construire avec mon compagnon un petit "nid" pour nous. Notre bonheur, égoïste, qu'on essaie de faire partager en faisant se multiplier les endroits comme ça. 2ha de permaculture tranquille, des plantes, des animaux... Rien n'est parfait, on fait avec ce qu'on a (peu de temps, peu de moyens...), mais avancer vers un objectif est déjà un point positif...
On espère bientôt partager ça avec une famille agrandie... quand je ne serai plus à plein temps...

Refuser la réalité de notre société (plus ou moins pourrie), pour moi ce n'est pas ça la solution du bonheur. On râle quand on voit les immigrés fuir leur malheur en disant "on cherche le bonheur en Europe"... si on fuit vers des "terres sauvages", on fait pareil. Ce n'est pas très malin. En plus on abime chez eux...
Mais je ne dis pas que rester est un choix facile hein...
C'est le choix qu'on a fait. On se bat pour notre bonheur. On a déjà réussi à acheter de la terre avec une maison. C'est un beau point. On a des plantes et des animaux magnifiques... ce n'est pas encore "rentable" (=fournir une bonne partie e notre nourriture), mais on a eu des vols/dégâts l'année dernière. On a tout recommencé cette année. Comme après un vol de sauterelles... ... ... On pleure un coup, on s'acharne, et on espère.

Mes 2 rosiers...

Mc Candless a tout de même passé son temps à démanteler tous les liens sociaux qu'il a pu construire au fil de son aventure, faire du mal à ceux qui (commençaient) à l'aimer, se barrer dès qu'il commençait à sentir des attaches.

Alors oui, il a su prendre des risques, plonger dans la vie. Du coup, on ne retient que ça, et c'est ça qui nous fait envie... mais il ne faut pas oublier le reste.

Est-ce ça, « rester humain » ?

Le partage et l'arrivée des enfants, ça aide à garder les pieds ancrés dans le sol et la tête plus loin des nuages (heureusement d'ailleurs même si je ne l'aurais pas dit il y a une poignée d'années !). Re-bienvenue à toi sur le forum.

Et juste une question : comment fait-on pour vivre en société quand on n'aime pas les gens? Quand on fait semblant de sourire quand la voisine vient nous dire bonjour? Enfin, avec elle comme avec les 9/10 ème des autres gens

Elfe !
décidément...... je me pose aussi cette question....
mais toujours pas de réponse.

MonteRosso a écrit:Elfe !
décidément...... je me pose aussi cette question....
mais toujours pas de réponse.

ben... j'ai émis la théorie du "faire semblant", mais il vaut mieux pas le faire trop longtemps sous peine de vouloir étriper la voisine qui vient seulement caresser le chat et de devenir fou !! (au moins, l'avantage, internée, chlak, chambre d'iso, et plus âme qui vive qui approche... mais la nature manquera!)
autre théorie : fuir le contact : le soucis c'est qu'on est toujours plus ou moins obligé de le subir

waip...
Traité de misanthropie, chapitre II :
" faire comme si l'on est myope, sourd et radoter le plus souvent possible. Eloigner de soi cette vermine mondaine qui nous cerne. Mieux vaut passer pour un emm*rdeur que pour un serviable. dans le premier cas, tu seras crainte et donc respectée. Dans le second, pompée jusqu'à te laisser hydratée comme un biscuit sec."

de rien.

déjà : étape 1 : trouver un métier avec les mort
(que voulez-vous? ils sont toujours plus supportables que les vivants, non?)

Historienne !
Charcutière !
heu.......

MonteRosso a écrit:Historienne !
Charcutière !
heu.......

euh... et végétarienne aussi ^^
Et psychologue pour vampires? Kinésithérapeute de zombies? Eleveur de chauves-souris?

prof de latin grec, là, c'est quasi sûr, tu ne verras pas grand monde !

ps: kiné de zombie... mets des gants...

ps2 : coiffeur de chauve souris ! la claaaasse !

plutôt de runes ou d'elfique!
promis, d'abord je vais les apprendre...

Il ne te manque plus que ton ancêtre gardien, un sylvestre de type grand chêne ou saule pleureur qui vient tout massacrer à chaque fois que tu es malheureuse.
Un sylvebarbe ?

Et juste une question : comment fait-on pour vivre en société quand on n'aime pas les gens? Quand on fait semblant de sourire quand la voisine vient nous dire bonjour? Enfin, avec elle comme avec les 9/10 ème des autres gens

Si ça vous dit, il existe des auteurs divers qui ont beaucoup écrit à ce sujet, je n'en citerai que trois, Lautréamont (Les chants de maldoror), Schoppenhauer (Du néant de la vie), Nietsche (Ecce Homo)...

Maintenant, je dirai que charité bien ordonnée commence par soi-même...
Pas la peine d'aimer les autres si on ne s'aime pas au préalable, enfin, c'est mon avis.

pis Cioran et Kierkegaard... et une corde pour te pendre !
Non, mieux vaut lire "Oui Oui et la gomme magique " !!!
c'est bien plus gai

Cioran comme Nietzsche sont disciples de Schoppinou, c'est joyeux aussi!

Kierke, Paasilina et d'autres marrants du nord sont un peu plus romancés déjà et moins philosophiques.

Après "Ainsi parlait Zaratousthra", voilà la suite de lecture... Cool! tu m'aides à trouver tous les bons livres!!
(je voulais te mettre un lapin, mais il n'y en a pas ^^)

Johann a écrit:

Et juste une question : comment fait-on pour vivre en société quand on n'aime pas les gens? Quand on fait semblant de sourire quand la voisine vient nous dire bonjour? Enfin, avec elle comme avec les 9/10 ème des autres gens

Si ça vous dit, il existe des auteurs divers qui ont beaucoup écrit à ce sujet, je n'en citerai que trois, Lautréamont (Les chants de maldoror), Schoppenhauer (Du néant de la vie), Nietsche (Ecce Homo)...

Maintenant, je dirai que charité bien ordonnée commence par soi-même...
Pas la peine d'aimer les autres si on ne s'aime pas au préalable, enfin, c'est mon avis.

sinon tu regardes la série "DEXTER" et tu verras comment essayer de vivre comme tout le monde alors qu'en soit on est un monstre cruel.. niark niark niark!!

Bonjour tout le monde,

sans vouloir jouer les troubles fêtes , la personnalité d'elfe est désormais cernée et si quelqu'un veut créer un sujet sur l'un des thémes abordés c'est le moment , mais plus dans "présentation" !!!!