La survie en mer.
+15
Mélampous
mado
Yuri
Canis Lupus
Barnabé
Tovi
Zapata
piedsnussurlaterresacrée
angelo
mcdxx
bluetansy
Capausoleil
toma_nancy
Rammstein
Mariner
19 participants
Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: La survie en mer.
Même remarques que Canis Lupus.
Il me semble que la plupart des survivalistes qui envisagent un échappatoire "par la mer" visent un voilier tout équipé façon tour du monde et autonomie. Or, d'une, les pirates ne sont pas près de manquer d'essence, et de deux, on peut très bien se retrouver dans une position de survivaliste à cause d'une crise grave (guerre, récession économique, épidémie) dans laquelle il n'y a aucun problème d'approvisionnement en pétrole. Le pétrole n'est pas le seul problème qui va arriver. Se préparer à un seul type de crise, c'est ne pas être prêt pour tous les autres types de crise possibles.
Il me semble que la plupart des survivalistes qui envisagent un échappatoire "par la mer" visent un voilier tout équipé façon tour du monde et autonomie. Or, d'une, les pirates ne sont pas près de manquer d'essence, et de deux, on peut très bien se retrouver dans une position de survivaliste à cause d'une crise grave (guerre, récession économique, épidémie) dans laquelle il n'y a aucun problème d'approvisionnement en pétrole. Le pétrole n'est pas le seul problème qui va arriver. Se préparer à un seul type de crise, c'est ne pas être prêt pour tous les autres types de crise possibles.
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: La survie en mer.
Solution, fabriquer ses propres torpilles pour repousser les pirates?
Oui oui bon je sors, je sors ...
Sinon plus serieusement, l'océan est vaste, les risques de rencontrer des pirates en haute mer lors d'une traversés sont faibles, du moins plus faibles que ceux de tomber sur une bande de pillard sur la terre ferme.
Oui oui bon je sors, je sors ...
Sinon plus serieusement, l'océan est vaste, les risques de rencontrer des pirates en haute mer lors d'une traversés sont faibles, du moins plus faibles que ceux de tomber sur une bande de pillard sur la terre ferme.
Yuri- Membre
- Nombre de messages : 59
Age : 39
Date d'inscription : 24/09/2008
Re: La survie en mer.
C'est donc le choix que tu fais: prendre la mer ? Comment t'es tu préparé ?
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
- Nombre de messages : 1405
Age : 70
Localisation : Aquitaine - France
Emploi : Retraitée
Date d'inscription : 10/08/2008
Re: La survie en mer.
Moi ? Mmh, vaguement. Disons que je peux disposer d'un bateau équipé "tour du monde" au besoin.
C'est un peu un concentré de ce qui se fait à l'échelle d'une maison mais en plus efficace :
- panneaux solaire+éolien
- appareils électriques très basse consommation
- gros équipement de communication et de navigation ( GPS, VHF etc.)
- réservoir d'eau, récupérateur d'au de pluie+dessalinisateur à osmose.
- possibilité de pecher
- mobilité
- bonne protection contre les "terriens" sans bateau
Le danger vient en effet d'une attaque via bateau (au mouillage ou en mer), mais aussi d'un relatif manque de nourriture de type fruits/légumes. A moins d'aller dans des zones sauvages.
Dans cette configuration type "survie", je pense que le bateau finira par ressembler à une épave à cause des difficultés à entretenir sur le long terme en l'absence de pièces détachées adaptées. Avec les réserves de nourriture (et autre) limitées, je ne vois pas ce qui pourrait intéresser des pirates qui trouveraient largement mieux à terre.
Après, c'est vrai que je pense plutôt à une pénurie de pétrole, car dans de multiples scenarii possible c'est ce qui arrivera. Après, on ne peut de toute façon pas tout prévoir. Parceque dans l'optique ou seule la France, par exemple, serait touchée par une crise (épidemie, accident nucléaire), le bateau reste encore le meilleur moyen de filer au nez des autorités et sans passer par la case aéroport.
C'est un peu un concentré de ce qui se fait à l'échelle d'une maison mais en plus efficace :
- panneaux solaire+éolien
- appareils électriques très basse consommation
- gros équipement de communication et de navigation ( GPS, VHF etc.)
- réservoir d'eau, récupérateur d'au de pluie+dessalinisateur à osmose.
- possibilité de pecher
- mobilité
- bonne protection contre les "terriens" sans bateau
Le danger vient en effet d'une attaque via bateau (au mouillage ou en mer), mais aussi d'un relatif manque de nourriture de type fruits/légumes. A moins d'aller dans des zones sauvages.
Dans cette configuration type "survie", je pense que le bateau finira par ressembler à une épave à cause des difficultés à entretenir sur le long terme en l'absence de pièces détachées adaptées. Avec les réserves de nourriture (et autre) limitées, je ne vois pas ce qui pourrait intéresser des pirates qui trouveraient largement mieux à terre.
Après, c'est vrai que je pense plutôt à une pénurie de pétrole, car dans de multiples scenarii possible c'est ce qui arrivera. Après, on ne peut de toute façon pas tout prévoir. Parceque dans l'optique ou seule la France, par exemple, serait touchée par une crise (épidemie, accident nucléaire), le bateau reste encore le meilleur moyen de filer au nez des autorités et sans passer par la case aéroport.
Tovi- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 50
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 07/10/2008
Re: La survie en mer.
En cas de crash les équipements modernes de navigation comme le GPS ne fonctionneront plus.
Reste me direz-vous pour la navigation au au long-cours le sextan? Sauf que le sextan réclame parrallèlemement l'usage d'un chronomètre (un écart d'une seconde de temps = 1 seconde d'arc terestre d'erreur soit donc un mile marin 1600 et quelques) et si le calcul de la méridienne à midi est assez aisé le point aux étoiles est une sacré prise de tête. Je ne l'ai jamais maitrisé.
D'autre part les calculs que l'on fait après avoir mesuré la hauteur du soleil sur l'horizon (ou plutôt la mesure angulaire alpha dans mon souvenir embrûmé) est utilisée avec des tables de calculs annuelles faites par des astronomes (bureau des longitudes en France) qui devront être encore au boulot, l'imprimeur et le distributeur aussi!! Donc assez illusoire en ce qui concerne un long trajet Nord Sud avec passage de cap précis ( Asie par cap de Bon Espérance). Pour un voyage en latitude on peut encore se débrouiller.
Reste me direz-vous pour la navigation au au long-cours le sextan? Sauf que le sextan réclame parrallèlemement l'usage d'un chronomètre (un écart d'une seconde de temps = 1 seconde d'arc terestre d'erreur soit donc un mile marin 1600 et quelques) et si le calcul de la méridienne à midi est assez aisé le point aux étoiles est une sacré prise de tête. Je ne l'ai jamais maitrisé.
D'autre part les calculs que l'on fait après avoir mesuré la hauteur du soleil sur l'horizon (ou plutôt la mesure angulaire alpha dans mon souvenir embrûmé) est utilisée avec des tables de calculs annuelles faites par des astronomes (bureau des longitudes en France) qui devront être encore au boulot, l'imprimeur et le distributeur aussi!! Donc assez illusoire en ce qui concerne un long trajet Nord Sud avec passage de cap précis ( Asie par cap de Bon Espérance). Pour un voyage en latitude on peut encore se débrouiller.
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Compas gyroscopique et navigation célestielle sont essentielles si on choisit l'option marine.
Tout à fait d'accord sur la non certitude du Gps.
Tout à fait d'accord sur la non certitude du Gps.
Mélampous- Membre
- Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 10/10/2008
Re: La survie en mer.
Ceci dit je suis allé en Irlande depuis la Bretagne à l'estime avec un léger détour pour passer au large des iles Scilly pour rafraichir l'estime. Un sextant peut être utilisé en navigation côtière pour faire un point par la méthode des arcs capables: c'est à dire mesure angulaire de la hauteur d'un amer dont la hauteur est connue ce qui donne la distance ou tu t'en trouve sur un cercle dont l'amer est le centre reste un trouver un second amer dont le relèvement coupe le cercle et tu as un point plus précis qu'un point par trois amers au compas de relèvement. Pour ce type de mesure un compas en plastique Plastimo faisait l'affaire.
Le bateau était un ancien voilier de course de 15 mètres typiquement en configuration Glénans c'est a dire rien ou presque mais beaucoup de bras, éclairage au pétrole, pas de frigo, bonne documentation papier, pas d'électronique, mouillages bien plus longs et lourds que ce qui est habituel.
Le bateau était un ancien voilier de course de 15 mètres typiquement en configuration Glénans c'est a dire rien ou presque mais beaucoup de bras, éclairage au pétrole, pas de frigo, bonne documentation papier, pas d'électronique, mouillages bien plus longs et lourds que ce qui est habituel.
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Effectivement, le piratage est surtout concentré dans la zone d'atterrisage des pays à risque, et aussi dans les passages obligés (détroits, etc.).
Passer bien au large limite le danger, surtout au-delà des 200 milles, ce qui laisse encore plein de place pour faire des ronds sur l'eau, en limitant les mauvaises rencontres...
Naviguer de nuit ne fait que limiter le risque, car les assaillants ont des radars et des systèmes de vision nocturne...
Toutefois, se glisser dans les zones à rique par mauvais temps (si elles sont encore praticables) permet d'améliorer ses chances, tout comme d'avoir un navire à faible signature radar (le moins de masses métalliques possible), de ne surtout pas mettre son radar en service (mais d'avoir un détecteur passif, ceci expliquant ce qui précède), et de respecter un blackout total (pas de feux de navigation, ni d'autres lumières, pas de trafic radio, pas de navigation au moteur), sans oublier une coque et des voiles plutôt sombres...
Pour passer le détroit de Gibraltar de nuit, sans être interceptés par les galères des Phéniciens qui en gardaient le passage, les marins Grecs utilisaient des voiles noires et attendaient les nuits sans lune...
Les Romains avaient des galères d'interception rapide dont la coque, les voiles, et même les vêtements de l'équipage étaient d'un bleu se confondant avec celui de l'horizon... Si en plus, ils pouvaient approcher un navire en se mettant entre lui et le soleil, c'était encore mieux...
Il y a plein d'endroit, sur la mer, où le problème est plutôt l'inverse, et où l'on peut être amené à regretter qu'il n'y ait pas plus de monde dans les parages, mais c'est une autre histoire...
Cherche sur ce site, il y a déjà au moins un autre thème similaire à celui-ci, avec pleins d'informations à y lire.
Pour se positionner en longitude, le problème n'est pas tant au niveau de la disponibilité des tables de calcul ou des éphémérides (il en existe des perpétuels, ou presque...), mais de garder une heure précise...
Si l'on en juge d'après les récits de certains circumnavigateurs (Chichester, Moitessier, etc.), après deux tours du monde, un voilier, même bien équipé, a besoin d'une bonne révision, et après trois tours cela deviendrait urgent...
Ce qui donne une idée de l'autonomie maximale possible, en pleine mer, avant de devoir toucher terre, au niveau du matériel. Parce que, avant, il risque d'y avoir besoin de provisions, sinon d'eau...
Comme la plupart de continents sont disposés en longueur, la traversée d'est en ouest (ou le contraire) est facile, sans risque de manquer les Amériques, ou le continent Eurasien, ou l'Afrique, et même sans instrumentation poussée.
Au pire, on arrive trop haut ou trop bas, et l'on rectifie dès que l'on se repère en zone cotière.
Pour arriver sur une île isolée, c'est plus difficile, mais les Polynésiens ralliaient Tahiti à Hawaii (6000 kilomètres, je crois) sans escale, ou bien Tahiti à la Nouvelle Zélande, sans GPS, sans sextant, sans loch, sans Loran, sans radio, sans montre, sans tables de navigation, ni d'éphémérides, mais avec des techniques simples à comprendre, qui tiennent dans la tête d'une personne, et qui assure un positionnement, au pire, à un degré près (une centaine de kilomètres) et souvent bien moins (quelques dizaines de kilomètres), sur toute la planète.
Il y a plein de sites Internet, et de livres (en anglais) sur le sujet...
Salut.
Effectivement, le piratage est surtout concentré dans la zone d'atterrisage des pays à risque, et aussi dans les passages obligés (détroits, etc.).
Passer bien au large limite le danger, surtout au-delà des 200 milles, ce qui laisse encore plein de place pour faire des ronds sur l'eau, en limitant les mauvaises rencontres...
Naviguer de nuit ne fait que limiter le risque, car les assaillants ont des radars et des systèmes de vision nocturne...
Toutefois, se glisser dans les zones à rique par mauvais temps (si elles sont encore praticables) permet d'améliorer ses chances, tout comme d'avoir un navire à faible signature radar (le moins de masses métalliques possible), de ne surtout pas mettre son radar en service (mais d'avoir un détecteur passif, ceci expliquant ce qui précède), et de respecter un blackout total (pas de feux de navigation, ni d'autres lumières, pas de trafic radio, pas de navigation au moteur), sans oublier une coque et des voiles plutôt sombres...
Pour passer le détroit de Gibraltar de nuit, sans être interceptés par les galères des Phéniciens qui en gardaient le passage, les marins Grecs utilisaient des voiles noires et attendaient les nuits sans lune...
Les Romains avaient des galères d'interception rapide dont la coque, les voiles, et même les vêtements de l'équipage étaient d'un bleu se confondant avec celui de l'horizon... Si en plus, ils pouvaient approcher un navire en se mettant entre lui et le soleil, c'était encore mieux...
Il y a plein d'endroit, sur la mer, où le problème est plutôt l'inverse, et où l'on peut être amené à regretter qu'il n'y ait pas plus de monde dans les parages, mais c'est une autre histoire...
Cherche sur ce site, il y a déjà au moins un autre thème similaire à celui-ci, avec pleins d'informations à y lire.
Pour se positionner en longitude, le problème n'est pas tant au niveau de la disponibilité des tables de calcul ou des éphémérides (il en existe des perpétuels, ou presque...), mais de garder une heure précise...
Si l'on en juge d'après les récits de certains circumnavigateurs (Chichester, Moitessier, etc.), après deux tours du monde, un voilier, même bien équipé, a besoin d'une bonne révision, et après trois tours cela deviendrait urgent...
Ce qui donne une idée de l'autonomie maximale possible, en pleine mer, avant de devoir toucher terre, au niveau du matériel. Parce que, avant, il risque d'y avoir besoin de provisions, sinon d'eau...
Comme la plupart de continents sont disposés en longueur, la traversée d'est en ouest (ou le contraire) est facile, sans risque de manquer les Amériques, ou le continent Eurasien, ou l'Afrique, et même sans instrumentation poussée.
Au pire, on arrive trop haut ou trop bas, et l'on rectifie dès que l'on se repère en zone cotière.
Pour arriver sur une île isolée, c'est plus difficile, mais les Polynésiens ralliaient Tahiti à Hawaii (6000 kilomètres, je crois) sans escale, ou bien Tahiti à la Nouvelle Zélande, sans GPS, sans sextant, sans loch, sans Loran, sans radio, sans montre, sans tables de navigation, ni d'éphémérides, mais avec des techniques simples à comprendre, qui tiennent dans la tête d'une personne, et qui assure un positionnement, au pire, à un degré près (une centaine de kilomètres) et souvent bien moins (quelques dizaines de kilomètres), sur toute la planète.
Il y a plein de sites Internet, et de livres (en anglais) sur le sujet...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Je pense que la survie en mer n'est surement pas une bonne idée sauf pour des professionnels de la navigation équipés de bateaux puissants peu détectable et surtout ayant des points d'approvisionnements en eau douce et en nourriture sure car pour moi la piraterie et le facteur le plus dangereux de ce mode de survie bien que je sois d'accord qu'au large les risques de piraterie sont plus limités lors du ravitaillement l'obligation de se rapprocher des cotes et inéluctable et donc de se faite les pirates se concentreront près des cotes a l'affut du moindre bateau en recherche d'un point de mouillage pour se ravitailler.
C'est pour cela que pour moi je réserve se mode de survie qu'a l'élite de la marine survivaliste... donc pas pour moi
Je pense que la survie en mer n'est surement pas une bonne idée sauf pour des professionnels de la navigation équipés de bateaux puissants peu détectable et surtout ayant des points d'approvisionnements en eau douce et en nourriture sure car pour moi la piraterie et le facteur le plus dangereux de ce mode de survie bien que je sois d'accord qu'au large les risques de piraterie sont plus limités lors du ravitaillement l'obligation de se rapprocher des cotes et inéluctable et donc de se faite les pirates se concentreront près des cotes a l'affut du moindre bateau en recherche d'un point de mouillage pour se ravitailler.
C'est pour cela que pour moi je réserve se mode de survie qu'a l'élite de la marine survivaliste... donc pas pour moi
$$$.XV2- Membre
- Nombre de messages : 286
Age : 43
Localisation : Paris/Sarthe/Ariège
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Il y a plein de confettis, disséminés sur tous les océans, où l'on peut faire de l'eau, et se ravitailler (bien sûr, pas en produits de luxe ni même raffinés).
Il y a aussi des îles plus grandes, et loin de tout, qui se prêtent à de longs mouillages, en étant totalement invisible du large, et dont les passes sont également très difficiles à repérer.
Les pirates ne vont pas aller très loin au large, dans leurs vedettes rapides qui consomment de grandes quantités de carburant, pour essayer de trouver un voilier isolé qui fait route à des centaines de milles au large, ou bien fouiller toutes les îles éloignées et isolées au très grand large pour y dénicher (peut-être) un voilier planqué, ne serait-ce que pour des raisons de rentabilité (et de sécurité).
Leurs navires sont des bâtiments de raid, pas de longues croisières (comme c'était par contre le cas pour les pirates des dix-huitième et dix-neuvième siècles).
Salut.
Il y a plein de confettis, disséminés sur tous les océans, où l'on peut faire de l'eau, et se ravitailler (bien sûr, pas en produits de luxe ni même raffinés).
Il y a aussi des îles plus grandes, et loin de tout, qui se prêtent à de longs mouillages, en étant totalement invisible du large, et dont les passes sont également très difficiles à repérer.
Les pirates ne vont pas aller très loin au large, dans leurs vedettes rapides qui consomment de grandes quantités de carburant, pour essayer de trouver un voilier isolé qui fait route à des centaines de milles au large, ou bien fouiller toutes les îles éloignées et isolées au très grand large pour y dénicher (peut-être) un voilier planqué, ne serait-ce que pour des raisons de rentabilité (et de sécurité).
Leurs navires sont des bâtiments de raid, pas de longues croisières (comme c'était par contre le cas pour les pirates des dix-huitième et dix-neuvième siècles).
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Je suis d'accord avec toi Zapata c'est pour cela que j'ai précisé que seul des marins expérimenter pouvaient s'aventurer dans ce mode de survie car comme tu l'as précisé il y a plein d'iles plus ou moins grandes au large pour se ravitailler et cela nécessite donc d'avoir des cartes détailler d'iles sures ou se ravitailler en eau et en nourriture, d'avoir un bon matériel de navigation pour si rendre et de se faite tout le monde ne peut pas s'improviser marin du jour au lendemain . Et donc je pense que ce mode de survie s'applique qu'a des survivalistes ayant une longue expérience de navigation et ayant préparer en détail leur survie en mer.
$$$
$$$
$$$.XV2- Membre
- Nombre de messages : 286
Age : 43
Localisation : Paris/Sarthe/Ariège
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: La survie en mer.
Bonjour $$$.XV2,
Comme disent les Chinois, le tour du monde commence par le premier pas...
Pourquoi ne pas s'y mettre, via les Glénans, ou bien la FFV, pour de la croisière côtière, puis plus loin, etc.
Le sens marin acquis servira aussi pour d'autres activités marines : la plongée, le canot pneumatique, mais surtout le kayak (de mer) qui me semble, dans certains contextes, pourvoir être un excellent moyen "d'aller voir ailleurs si on y est...", quand les choses tournent mal.
Dans tous les cas, ce ne pourra, normalement, qu'être bénéfique pour la santé et la forme physique.
Quant aux meilleurs points de chute, au milieu de l'eau, ils ne sont pas toujours faciles à dénicher, parce que les meilleurs sont les moins connus (et justement parce qu'ils sont les moins connus, sont-ils les meilleurs...).
Ceux qui les connaissent les gardent pour eux, mais on arrive quand même à en détecter certains, si l'on a une âme de fouineur et de rat de bilbiothèque...
Et puis, il y a aussi tous ceux qui attendent d'être dénichés...
Je reviens sur le voilier pour se mettre "au vert" : juste pour souligner que selon qu'il s'agit juste d'aller quelque(s) part(s), ou bien de rester à tourner en rond en pleine mer, le choix sera très différent.
Salut.
Comme disent les Chinois, le tour du monde commence par le premier pas...
Pourquoi ne pas s'y mettre, via les Glénans, ou bien la FFV, pour de la croisière côtière, puis plus loin, etc.
Le sens marin acquis servira aussi pour d'autres activités marines : la plongée, le canot pneumatique, mais surtout le kayak (de mer) qui me semble, dans certains contextes, pourvoir être un excellent moyen "d'aller voir ailleurs si on y est...", quand les choses tournent mal.
Dans tous les cas, ce ne pourra, normalement, qu'être bénéfique pour la santé et la forme physique.
Quant aux meilleurs points de chute, au milieu de l'eau, ils ne sont pas toujours faciles à dénicher, parce que les meilleurs sont les moins connus (et justement parce qu'ils sont les moins connus, sont-ils les meilleurs...).
Ceux qui les connaissent les gardent pour eux, mais on arrive quand même à en détecter certains, si l'on a une âme de fouineur et de rat de bilbiothèque...
Et puis, il y a aussi tous ceux qui attendent d'être dénichés...
Je reviens sur le voilier pour se mettre "au vert" : juste pour souligner que selon qu'il s'agit juste d'aller quelque(s) part(s), ou bien de rester à tourner en rond en pleine mer, le choix sera très différent.
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Si tu vas aux Glénans je te conseille absolument les stages DANS l'Archipel et non leurs autres centres car si l'enseignement de la voile y est le même les conditions de vie dans l'archipel sont plus rudes, plus survivalistes en fait. L'isolement dans des ilots dont ne voit pas toujours la cote est une sensation spéciale. D'autre part tu peux en réservant ton stage demander à faire une semaine de plus aux "liaisons" c'est à dire le transport par mer avec un bateau de pêche de 12 mètres de la nourriture et des fournitures depuis Concarnau: rude, presque gratuit et formateur...
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Bonsoir Zapata,
Très bonne remarque sur le kayak des mers je suis tout a fait d'accord avec toi et je pense que c'est un excellent moyen de s'extraire rapidement d'une zone côtière ou même par les fleuves et rivières pour ceux résidant a Paris par exemple tout en évitant les grands axes certainement boucher lors d'une catastrophe nécessitant l'abandon du domicile.
En ce qui concerne le voilier j'aimerai bien mais moi en tout cas je n'ai pas les compétences requises pour l'envisager bien que l'envie ne me déplairait pas. (ex: j'ai toujours été fan de Waterworld et j'avoue avoir envié son voilier plus d'une fois ).
$$$
Très bonne remarque sur le kayak des mers je suis tout a fait d'accord avec toi et je pense que c'est un excellent moyen de s'extraire rapidement d'une zone côtière ou même par les fleuves et rivières pour ceux résidant a Paris par exemple tout en évitant les grands axes certainement boucher lors d'une catastrophe nécessitant l'abandon du domicile.
En ce qui concerne le voilier j'aimerai bien mais moi en tout cas je n'ai pas les compétences requises pour l'envisager bien que l'envie ne me déplairait pas. (ex: j'ai toujours été fan de Waterworld et j'avoue avoir envié son voilier plus d'une fois ).
$$$
$$$.XV2- Membre
- Nombre de messages : 286
Age : 43
Localisation : Paris/Sarthe/Ariège
Date d'inscription : 17/06/2008
Re: La survie en mer.
Salut,
les voies fluviales sont en effet certainements les axes les moins gérés par les autorités, et également oubliés de la majorité de nos contemporains, peu de risque de mauvaise rencontre sur un fleuve.
Pour les survivors ligérien, il serait tout à fait possible de traverser la moitier du pays en qq jours en toute discrétion, en emportant plus de charge qu'à pied, voir de vivre sur une ile à la belle saison.
voici un petit lien sur un concept de bateau habitable minimal, à forte charge urile, fait de qq plaques de contreplaqué standard :
triloboatsT16
Captain'jo
les voies fluviales sont en effet certainements les axes les moins gérés par les autorités, et également oubliés de la majorité de nos contemporains, peu de risque de mauvaise rencontre sur un fleuve.
Pour les survivors ligérien, il serait tout à fait possible de traverser la moitier du pays en qq jours en toute discrétion, en emportant plus de charge qu'à pied, voir de vivre sur une ile à la belle saison.
voici un petit lien sur un concept de bateau habitable minimal, à forte charge urile, fait de qq plaques de contreplaqué standard :
triloboatsT16
Captain'jo
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Pour les voies fluviales, deux options :
Le kayak pour la discrétion, avec une vitesse faible, et une faible capacité d'emport.
Le pneumatique, moins discret (avec son moteur), une haute vitesse, une forte capacité d'emport.
Dans les deux cas, très faible tirant d'eau, autrement dit, on passe dès qu'il y a plus d'une vingtaine de centimètres d'eau (ou même moins).
Bref, le nombre de cours d'eau pouvant être pratiqués est immense, en France, et dans bien des pays européens.
Salut.
Pour les voies fluviales, deux options :
Le kayak pour la discrétion, avec une vitesse faible, et une faible capacité d'emport.
Le pneumatique, moins discret (avec son moteur), une haute vitesse, une forte capacité d'emport.
Dans les deux cas, très faible tirant d'eau, autrement dit, on passe dès qu'il y a plus d'une vingtaine de centimètres d'eau (ou même moins).
Bref, le nombre de cours d'eau pouvant être pratiqués est immense, en France, et dans bien des pays européens.
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Philippe13 a écrit:Si tu vas aux Glénans je te conseille absolument les stages DANS l'Archipel et non leurs autres centres car si l'enseignement de la voile y est le même les conditions de vie dans l'archipel sont plus rudes, plus survivalistes en fait. L'isolement dans des ilots dont ne voit pas toujours la cote est une sensation spéciale. D'autre part tu peux en réservant ton stage demander à faire une semaine de plus aux "liaisons" c'est à dire le transport par mer avec un bateau de pêche de 12 mètres de la nourriture et des fournitures depuis Concarnau: rude, presque gratuit et formateur...
Bonsoir,
Je confirme d'intérêt de "l'archipel", mais je nuance l'intérêt des Glénans, en tant qu'école de voile, du fait de tarifs devenus, petit à petit, élevés, et souvent supérieurs à ceux d'autres prestataires (FFV).
Autre remarque : le renouvellement de leur flotte (aux Glénans), pour des unités modernes et de séries industrielles à fait que la pratique de la voile à un peu évolué du basique et rustique vers le technologique et la plaisance (si je puis le dire ainsi).
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Ah l'apprentissage dans d'anciennes chaloupes de sauvetage gréees en goëlette aurique et 4 paires d'avirons si calme plat ça vous forgeait le caractère et le sens marin.... sutout que au retour dans le fort qui nous hébergeait pas de douche, du cidre aigre car eau rationnée, et les chiottes = latrines du XVII siècle ....
Les Glénans, dans l'archipel, les plus beaux souvenirs de ma jeunesse sans la moindre hésitation.
Les Glénans, dans l'archipel, les plus beaux souvenirs de ma jeunesse sans la moindre hésitation.
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Philippe13 a écrit:Ah l'apprentissage dans d'anciennes chaloupes de sauvetage gréees en goëlette aurique et 4 paires d'avirons si calme plat ça vous forgeait le caractère et le sens marin.... sutout que au retour dans le fort qui nous hébergeait pas de douche, du cidre aigre car eau rationnée, et les chiottes = latrines du XVII siècle ....
Les Glénans, dans l'archipel, les plus beaux souvenirs de ma jeunesse sans la moindre hésitation.
Bonjour,
J'ai connu les "Cunégondes" de Drenec (ou Bananec), et les machicoulis du fort Cigogne, comme WC locaux...
Quant au douches : eau de mer froide, sauf pour le dernier rinçage (eau saumâtre froide), et en plein air...
Mais, il y avait aussi des nuits étoilées somptueuses, la phosphorescence de l'eau de mer dans laquelle on marche, l'air venu du milieu de l'Océan Atlantique, des couchers de Soleil grandioses, etc.
Pour les kayaks, le seul inconvénient, notamment pour les modèles dits de mer, c'est le prix : facilement 1500,00 euros pour un modèle de qualité et biplace.
Mais, un très bon pneumatique, ce n'est pas donné, surtout si l'on ajoute le moteur.
Je reviens aussi sur mon commentaire précédent, au sujet du manque de discrétion d'un pneumatique à moteur, pour dire que, après un bricolage très simple, il est facile de rendre presque silencieux un moteur hors-bord, si nécessaire.
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Et le bruit de la houle du large se brisant sur les rochers des Pourceaux en fond sonore pendant que nous contemplions les étoiles depuis le toit de la voilerie de Drenec. Un timide jeune femme me tenait la main.....nous avons passé ensuite qq années ensemble....J'étais très amoureux...
Les remparts de Cigogne à la nuit tombée dont la pierre dorée renvoie la chaleur aux contemplateurs noctambules. Le vent tiède d'aout nous entourait pendant que nous identifions un à un les phares visible loin sur l'horizon, je les connaisait par coeur, de l'ile de la Vierge à Belle-Ile .... Dans une semaine je serai sur Sereine le mythique cotre en boi sd e12 mètres en formation moniteur à l'ancienne, bonne préparation que d'identifier les feux au préalable.
L'impression que tout cela durerai éternellement, que été après été, je reviendrai dans ce lieu magique et merveilleux, l'impression d'avoir trouvé ce que je désirai depuis toujours et que je n'aurai plus besoin d'autre chose.
En fin de saison, J'ai été moniteur sur un côtre, descente à Noirmoutier, puis retour d'île en île avec navigation de nuit et visite pédestre le jour, dernier bord: Belle-Ile Concarneau, vent portant très léger et régulier, la mer est plate, tellement que les étoiles si refletent, le côtre craque, le gréement houari tout de bois et cordages grince, devant le voilier au dela de la moustache d'écume seule visible sur lamer d'encre des poissons fuient rapidement en zig-zags phosphorescents. C'est tellement beau que nous ne réveillon pas les suivant et assurons deux quarts de suite. c'était à la fin de l'été 1977 je m'en souviens comme si c'était hier....
Les remparts de Cigogne à la nuit tombée dont la pierre dorée renvoie la chaleur aux contemplateurs noctambules. Le vent tiède d'aout nous entourait pendant que nous identifions un à un les phares visible loin sur l'horizon, je les connaisait par coeur, de l'ile de la Vierge à Belle-Ile .... Dans une semaine je serai sur Sereine le mythique cotre en boi sd e12 mètres en formation moniteur à l'ancienne, bonne préparation que d'identifier les feux au préalable.
L'impression que tout cela durerai éternellement, que été après été, je reviendrai dans ce lieu magique et merveilleux, l'impression d'avoir trouvé ce que je désirai depuis toujours et que je n'aurai plus besoin d'autre chose.
En fin de saison, J'ai été moniteur sur un côtre, descente à Noirmoutier, puis retour d'île en île avec navigation de nuit et visite pédestre le jour, dernier bord: Belle-Ile Concarneau, vent portant très léger et régulier, la mer est plate, tellement que les étoiles si refletent, le côtre craque, le gréement houari tout de bois et cordages grince, devant le voilier au dela de la moustache d'écume seule visible sur lamer d'encre des poissons fuient rapidement en zig-zags phosphorescents. C'est tellement beau que nous ne réveillon pas les suivant et assurons deux quarts de suite. c'était à la fin de l'été 1977 je m'en souviens comme si c'était hier....
Dernière édition par Philippe13 le Sam 20 Déc 2008 - 18:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Zapata a écrit: après un bricolage très simple, il est facile de rendre presque silencieux un moteur hors-bord, si nécessaire.
Le topo ! Le topo !
Hop, au boulot, Zapata : tu en as trop dit ou pas assez !
________________________________________________________
"Puissiez-vous vivre en des temps intéressants" Dicton Chinois
TEOTWAWKI en musique, le vent l'emportera, Champagne,
luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
Age : 51
Localisation : InZeWild
Emploi : Luciol2Lux
Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Pour Philippe13, j'ai également navigué sur les Côtres des Glénans, juste une des dernières années avant qu'ils s'en débarassent...
J'ai aussi été en Mousquetaire, en Cavale, en Dogre, en Folavoil, toujours à l'Archipel...
Sans parler des prames...
Pour ce qui est du silencieux à moteur de pneumatique, j'hésite à en parler ici, car cela pourrait tomber en de "mauvaises mains" et pour de "mauvais usages"...
Salut.
Pour Philippe13, j'ai également navigué sur les Côtres des Glénans, juste une des dernières années avant qu'ils s'en débarassent...
J'ai aussi été en Mousquetaire, en Cavale, en Dogre, en Folavoil, toujours à l'Archipel...
Sans parler des prames...
Pour ce qui est du silencieux à moteur de pneumatique, j'hésite à en parler ici, car cela pourrait tomber en de "mauvaises mains" et pour de "mauvais usages"...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
Je peux vous faire un topo sur la godille pour remplacer c'est silencieux et athletique. Godiller d'une main en regardant vers l'avant est la marque de fabrique du vrai matelot breton.
Invité- Invité
Re: La survie en mer.
Bonsoir,
Je n'ai jamais été foutu de godiller correctement..., je ne suis pas un vrai matelot breton...
Salut.
Je n'ai jamais été foutu de godiller correctement..., je ne suis pas un vrai matelot breton...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: La survie en mer.
il y a un "truc" difficile à expliquer qui une fois passé ne se perd plus, exactement comme le vélo. La godille permet de déhaler un embarcation lourde sur une courte distance ou de se faufiler dans un endroit encombré. On peut godiller a l'envers en prenant appui sur l'épaule et les mains basses.
Quand j'était maitre logis dans l'Archipel (intendant pour ceux qui ne connaissent pas) je reprenais pendant la coupure de l'après-midi les gens de corvée de cuisine pour un cours sur leur lacunes: godille et matelotage le plus souvent. La godille s'apprend mieux dans une embarcation lourde et stable.
Tiens le matelotage encore un savoir intéressant qui a plein d'application inatendues. Peu de matériel, peu de place, un bon truc pour les soirées d'hiver.
Quand j'était maitre logis dans l'Archipel (intendant pour ceux qui ne connaissent pas) je reprenais pendant la coupure de l'après-midi les gens de corvée de cuisine pour un cours sur leur lacunes: godille et matelotage le plus souvent. La godille s'apprend mieux dans une embarcation lourde et stable.
Tiens le matelotage encore un savoir intéressant qui a plein d'application inatendues. Peu de matériel, peu de place, un bon truc pour les soirées d'hiver.
Invité- Invité
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» [Manuel] (Survie) Guides de survie & livres consacrés à la survie
» [Manuel] (Survie] "Aventure et Survie" de John Wiseman
» MP3 de Survie
» [Les bases de la survie] Survie Maritime Destinations
» [Manuel] (Survie) "L'appel de la Nature ,manuel de survie pour jeunes aventuriers."
» [Manuel] (Survie] "Aventure et Survie" de John Wiseman
» MP3 de Survie
» [Les bases de la survie] Survie Maritime Destinations
» [Manuel] (Survie) "L'appel de la Nature ,manuel de survie pour jeunes aventuriers."
Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum