Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
+22
tchoupi4
serilynpayne
Belenos
Ash
geispe
hildegarde
argoth
Menuki
Alfgard
10000 etres
Loripendragon
tarsonis
marocain
Faucon Pélerin
Rammstein
Barnabé
Da
Raffa
Stalker
grosminet
Canis Lupus
Schtroumpf peureux
26 participants
Olduvaï :: Discussions générales (réservé aux membres s'étant présentés) :: Témoignages & discussions
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Le but de ce nouveau sujet est de mettre en commun les bonnes idées pistes de réflexion que peuvent avoir les personnes qui, comme moi, pensent que le scénario le plus probable qui nous attend (en fait il a déjà commencé) est une grave crise économique qui n'est pas brutale (contrairement au Krach de 1929 par exemple) mais qui est un lent et continuel appauvrissement généralisé, au fur et à mesure de l'écroulement de notre économie et de nos services publics.
Pour en savoir plus sur les causes, voir cet article récent d'un site d'analyse économique qui
pense également que le scénario Grecque correspond à ce qui va nous
arriver... et plus vite qu'on ne le pense :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-42-est-disponible!-Second-trimestre-2010-Aggravation-brutale-de-la-crise-systemique-globale-Renforcement-de-cinq_a4288.html
Pour résumer : « Etats au bord de la cessation de paiement, montée inexorable du chômage, chute de millions de personnes hors des filets de protection sociale, baisses de salaires, suppressions de services publics, désagrégation du système de gouvernance globale (échec du sommet de Copenhague, confrontation croissante Chine/USA, retour du risque de conflit Iran/Israël/USA, guerre monétaire globale, etc…) »
J'y ajouterais :
Le résultat prévisible de tout cela est :
Donc : Les Français gagneront moins d'argent (salaires tirés vers le bas sous la pression du fort chômage (même les fonctionnaires, voyez ce qui se passe actuellement en Grèce), retraites en baisse, prestations sociales en baisse, etc), mais devront payer de plus en plus cher pour se nourrir, se vêtir, se soigner, se déplacer, se former, payer leurs impôts, etc = Baisse pouvoir d'achat = Appauvrissement général... mais lent. Ce qui, à priori, limite les risques de révolte sociale, même s'il y aura, c'est certain, des tensions et manifestations mais pas de révolution. Donc beaucoup vont souffrir et ne pourront plus joindre les deux bouts, mais il ne devrait pas y avoir de bain de sang... en tous les cas pas dans l'immédiat.
Par contre, ce qui est inquiétant à terme, c'est qu'historiquement, on ne se sort de crises économiques aussi graves que dans le sang. C'est dur à entendre, mais c'est surtout grâce à la seconde guerre mondiale que l'économie américaine est sortie de la crise découlant du Krach de 1929, grâce à l'industrie de l'armement qui, en fournissant du travail à des millions d'Américains, a relancé la machine économique. A priori, une troisième guerre mondiale est,
heureusement, peu probable, mais l'autre scénario catastrophe de sortie de crise économique grave est, historiquement, que, lassés par leurs hommes politiques « classiques », les citoyens finissent en désespoir de cause par élire un « homme providentiel », généralement un populiste très charismatique et extrémiste, qui saura trouver un bouc émissaire à toutes leurs souffrances (les juifs, l'Islam, mais pourquoi pas les banquiers, les
traders, ou pourquoi pas ces « salauds de pauvres » qui ruinent l'Etat en abusant des protections sociales (je me demande si je ne regarde pas trop TF1 des fois , etc etc, tout est imaginable). Et une fois une telle personne au pouvoir, qui sait ce qui peut arriver. Hitler a bien été élu démocratiquement et a bien réussi à sortir l'Allemagne de la crise économique dans laquelle elle se trouvait (et qui l'a porté au pouvoir)... mais à quel prix ?
Je propose que nous ne traitions que de la partie « crise économique » en elle-même, mais pas des scénarios historiquement sanglants de sortie de crise possibles. Donc, on va faire comme si nous avions tous bien retenu les leçons du passé, et que, pour une fois, nous arrivions à faire une sortie de crise en douceur.
Donc la question est « que faire pour se préparer à cette crise ? ».
L'objectif général étant d'essayer de tenir, de limiter la casse, jusqu'à ce que l'activité économique reprenne (ce qui peut prendre des dizaines d'années), ou jusqu'à ce qu'un nouveau modèle économique et social ne se mette en place en douceur (on peut rêver non ?).
Afin de rendre l'édition et le commentaire moins lourds, je vais diviser mes réflexions initiales/pistes/suggestions en plusieurs groupes qui vont faire l'objet chacun d'un message individuel à la suite de ce premier message.
N'hésitez surtout pas à compléter ces messages avec vos propres suggestions/expériences/idées si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points. Je ne prétends pas détenir la science infuse et serais heureux que d'autres viennent enrichir mes propos.
Le but de ce nouveau sujet est de mettre en commun les bonnes idées pistes de réflexion que peuvent avoir les personnes qui, comme moi, pensent que le scénario le plus probable qui nous attend (en fait il a déjà commencé) est une grave crise économique qui n'est pas brutale (contrairement au Krach de 1929 par exemple) mais qui est un lent et continuel appauvrissement généralisé, au fur et à mesure de l'écroulement de notre économie et de nos services publics.
Pour en savoir plus sur les causes, voir cet article récent d'un site d'analyse économique qui
pense également que le scénario Grecque correspond à ce qui va nous
arriver... et plus vite qu'on ne le pense :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-42-est-disponible!-Second-trimestre-2010-Aggravation-brutale-de-la-crise-systemique-globale-Renforcement-de-cinq_a4288.html
Pour résumer : « Etats au bord de la cessation de paiement, montée inexorable du chômage, chute de millions de personnes hors des filets de protection sociale, baisses de salaires, suppressions de services publics, désagrégation du système de gouvernance globale (échec du sommet de Copenhague, confrontation croissante Chine/USA, retour du risque de conflit Iran/Israël/USA, guerre monétaire globale, etc…) »
J'y ajouterais :
- Les effets de la mondialisation (concurrence des pays à très bas coûts salariaux et n'ayant pas non plus de normes écologiques, contre laquelle nos dirigeants politiques ont choisi, au nom du libéralisme le plus sauvage, de ne pas essayer de nous protéger avec des barrières douanières au niveau européen)
- L'irresponsabilité de nos dirigeants politiques qui utilisent l'endettement massif (et ce d'autant plus qu'ils ont les bénéfices immédiats sans avoir les effets négatifs futures puisqu'ils ne seront plus au pouvoir quand il faudra rembourser) plutôt que de prendre les mesures nécessaires au redressement (mais souvent trop impopulaires pour leurs carrières).
- Une augmentation du prix des matières premières et de l'énergie (pétrole surtout) puisque la population mondiale, et donc les besoins, augmentent continuellement, alors que les ressources, elles, ne sont pas infinies. (PS : Le Canard enchainé de cette semaine a annoncé une prochaine augmentation de 9% du gaz... juste après les élections régionales, mais ça n'est qu'un début, attendez vous à d'autres hausses, l'électricité par exemple... il faut bien que les pauvres actionnaires gagnent un peu d'argent !
Le résultat prévisible de tout cela est :
- Une augmentation du chômage et du travail précaire qui diminue le pouvoir d'achat des Français, les fragilise et tire les salaires et les conditions de travail vers le bas.
- Un endettement excessif de l'Etat qui, sous le poids de ses dettes, va (au lieu de taxer davantage les plus riches ou lutter contre leur fraude fiscale) de plus en plus rogner sur ses dépenses (santé, éducation, retraites, protections sociales, transports en commun, justice, police, etc) et, donc, dégrader les conditions de vie de ses citoyens qui devront de plus en plus payer pour leur santé, l'éducation de leurs enfants, leurs transports, etc. Tout ça se faisant graduellement bien sûr, du genre « 0,5€ de franchise médicale par médicament prescrit c'est rien et ça va aider à sauver la sécu... vous n'allez quand même pas manifester pour si peu ! » puis ça passe à 1€ puis 2€, etc...
- Une augmentation des prix (inflation).
- Une augmentation des impôts et taxes en tous genres.
Donc : Les Français gagneront moins d'argent (salaires tirés vers le bas sous la pression du fort chômage (même les fonctionnaires, voyez ce qui se passe actuellement en Grèce), retraites en baisse, prestations sociales en baisse, etc), mais devront payer de plus en plus cher pour se nourrir, se vêtir, se soigner, se déplacer, se former, payer leurs impôts, etc = Baisse pouvoir d'achat = Appauvrissement général... mais lent. Ce qui, à priori, limite les risques de révolte sociale, même s'il y aura, c'est certain, des tensions et manifestations mais pas de révolution. Donc beaucoup vont souffrir et ne pourront plus joindre les deux bouts, mais il ne devrait pas y avoir de bain de sang... en tous les cas pas dans l'immédiat.
Par contre, ce qui est inquiétant à terme, c'est qu'historiquement, on ne se sort de crises économiques aussi graves que dans le sang. C'est dur à entendre, mais c'est surtout grâce à la seconde guerre mondiale que l'économie américaine est sortie de la crise découlant du Krach de 1929, grâce à l'industrie de l'armement qui, en fournissant du travail à des millions d'Américains, a relancé la machine économique. A priori, une troisième guerre mondiale est,
heureusement, peu probable, mais l'autre scénario catastrophe de sortie de crise économique grave est, historiquement, que, lassés par leurs hommes politiques « classiques », les citoyens finissent en désespoir de cause par élire un « homme providentiel », généralement un populiste très charismatique et extrémiste, qui saura trouver un bouc émissaire à toutes leurs souffrances (les juifs, l'Islam, mais pourquoi pas les banquiers, les
traders, ou pourquoi pas ces « salauds de pauvres » qui ruinent l'Etat en abusant des protections sociales (je me demande si je ne regarde pas trop TF1 des fois , etc etc, tout est imaginable). Et une fois une telle personne au pouvoir, qui sait ce qui peut arriver. Hitler a bien été élu démocratiquement et a bien réussi à sortir l'Allemagne de la crise économique dans laquelle elle se trouvait (et qui l'a porté au pouvoir)... mais à quel prix ?
Je propose que nous ne traitions que de la partie « crise économique » en elle-même, mais pas des scénarios historiquement sanglants de sortie de crise possibles. Donc, on va faire comme si nous avions tous bien retenu les leçons du passé, et que, pour une fois, nous arrivions à faire une sortie de crise en douceur.
Donc la question est « que faire pour se préparer à cette crise ? ».
L'objectif général étant d'essayer de tenir, de limiter la casse, jusqu'à ce que l'activité économique reprenne (ce qui peut prendre des dizaines d'années), ou jusqu'à ce qu'un nouveau modèle économique et social ne se mette en place en douceur (on peut rêver non ?).
Afin de rendre l'édition et le commentaire moins lourds, je vais diviser mes réflexions initiales/pistes/suggestions en plusieurs groupes qui vont faire l'objet chacun d'un message individuel à la suite de ce premier message.
N'hésitez surtout pas à compléter ces messages avec vos propres suggestions/expériences/idées si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points. Je ne prétends pas détenir la science infuse et serais heureux que d'autres viennent enrichir mes propos.
Dernière édition par Schtroumpf peureux le Lun 15 Mar 2010 - 16:49, édité 2 fois
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer (partie 2)
Niveau boulot
S'agissant d'une crise économique, votre principal risque est de perdre votre travail, et les revenus qui vont avec, et à partir de là, c'est le dérapage incontrôlé qui commence !
Sans aller jusqu'à quitter un emploi pour suivre les conseils ci-dessous, essayez de ne pas perdre de vue que certains emplois, et certaines entreprises, sont plus « solides » que d'autres. Donc, si vous étiez amené à devoir changer d'emploi, ou prendre un premier emploi, essayez, dans la mesure du possible, de le choisir en vous demandant « est-ce qu'en cas de crise économique, cette entreprise et mon poste au sein de cette entreprise, seront relativement sécurisés ou à risque ? ».
Donc, par exemple, fuyez les postes chez un de nos constructeurs d'automobiles ou, pire, chez un de leurs sous-traitants qui sont toujours les plus durement touchés quand ça va mal. De même, évitez de vous faire embaucher dans une industrie qui ne survie que grâce aux perfusions constantes de l'Etat, comme la presse écrite par exemple. Trop risqué !
A l'inverse essayer de privilégier les emplois / activités les plus susceptibles d'être rentables / indispensables en cas de grave crise. L'exemple de la Russie dans les années 90 montre que les personnes ayant des petits commerces alimentaires (y compris boulanger car le pain et ses dérivés est un élément de base de notre alimentation) et/ou d'alcool, avec un bon réseau d'approvisionnement, sont souvent celles qui s'en sortent le mieux car le besoin alimentaire est le plus basique/impératif qui existe.
Dans les autre professions qui souffriront probablement moins, on peut certainement citer les forces de l'ordre. Car, quand la situation va mal économiquement, l'Etat peut faire des coupes à peut prêt partout, sauf au niveau de ceux qui sont là pour le protéger et faire appliquer, si besoin par la force, ses décisions. De plus, comme le cas Russe le montre, les forces de l'ordre peuvent, en plus de leur travail officiel, louer leurs services à de riches marchands/industriels/ou même particuliers en quête de protection.
Les fonctionnaires des impôts seront, aussi, à priori (d'après l'exemple Russe), chouchoutés par l'Etat qui en a trop besoin pour faire rentrer l'argent dans les caisses vides.
Après, je pense que les agriculteurs, au moins ceux qui ne sont pas sur-endettés ne devraient pas trop mal s'en sortir car ils ont tout ce qu'il faut pour se nourrir et peuvent même vendre/échanger (si besoin au marché noir) leur production.
D'autres postes semblent relativement sûrs en temps de crise : Ceux en rapport avec les besoins les plus basiques de la population donc, en plus de la fourniture de nourriture, on peut ajouter la fourniture d'eau, d'électricité, de gaz et d'essence.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
S'agissant d'une crise économique, votre principal risque est de perdre votre travail, et les revenus qui vont avec, et à partir de là, c'est le dérapage incontrôlé qui commence !
Sans aller jusqu'à quitter un emploi pour suivre les conseils ci-dessous, essayez de ne pas perdre de vue que certains emplois, et certaines entreprises, sont plus « solides » que d'autres. Donc, si vous étiez amené à devoir changer d'emploi, ou prendre un premier emploi, essayez, dans la mesure du possible, de le choisir en vous demandant « est-ce qu'en cas de crise économique, cette entreprise et mon poste au sein de cette entreprise, seront relativement sécurisés ou à risque ? ».
Donc, par exemple, fuyez les postes chez un de nos constructeurs d'automobiles ou, pire, chez un de leurs sous-traitants qui sont toujours les plus durement touchés quand ça va mal. De même, évitez de vous faire embaucher dans une industrie qui ne survie que grâce aux perfusions constantes de l'Etat, comme la presse écrite par exemple. Trop risqué !
A l'inverse essayer de privilégier les emplois / activités les plus susceptibles d'être rentables / indispensables en cas de grave crise. L'exemple de la Russie dans les années 90 montre que les personnes ayant des petits commerces alimentaires (y compris boulanger car le pain et ses dérivés est un élément de base de notre alimentation) et/ou d'alcool, avec un bon réseau d'approvisionnement, sont souvent celles qui s'en sortent le mieux car le besoin alimentaire est le plus basique/impératif qui existe.
Dans les autre professions qui souffriront probablement moins, on peut certainement citer les forces de l'ordre. Car, quand la situation va mal économiquement, l'Etat peut faire des coupes à peut prêt partout, sauf au niveau de ceux qui sont là pour le protéger et faire appliquer, si besoin par la force, ses décisions. De plus, comme le cas Russe le montre, les forces de l'ordre peuvent, en plus de leur travail officiel, louer leurs services à de riches marchands/industriels/ou même particuliers en quête de protection.
Les fonctionnaires des impôts seront, aussi, à priori (d'après l'exemple Russe), chouchoutés par l'Etat qui en a trop besoin pour faire rentrer l'argent dans les caisses vides.
Après, je pense que les agriculteurs, au moins ceux qui ne sont pas sur-endettés ne devraient pas trop mal s'en sortir car ils ont tout ce qu'il faut pour se nourrir et peuvent même vendre/échanger (si besoin au marché noir) leur production.
D'autres postes semblent relativement sûrs en temps de crise : Ceux en rapport avec les besoins les plus basiques de la population donc, en plus de la fourniture de nourriture, on peut ajouter la fourniture d'eau, d'électricité, de gaz et d'essence.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer (partie 3)
Niveau logement
Il semble, vue la part de revenus consacrée au logement, qu'être propriétaire de son logement (et quand je dis propriétaire je veux dire « avoir fini de rembourser son emprunt à sa banque ») soit un avantage important afin d'éviter de se retrouver à la rue au moindre incident qui empêche de payer son loyer ou sa traite d'emprunt immobilier.
Hélas, à l'heure qu'il est, avec les prix de l'immobilier à leur plus haut, et la crise qui s'aggrave petit à petit, si vous n'êtes pas déjà propriétaire, mieux vaut ne pas prendre le risque de vous endetter sur 30 ans pour devenir propriétaire à votre tour en vous endettant au maximum autorisé par la loi. Car quand on est endetté à 1/3 de ses revenus pendant 30 ans, le moindre incident de la vie (maladie, accident, perte d'emploi, divorce, etc) peut être catastrophique car il conduit de façon quasi-certaine à l'impossibilité de payer ses traites et à l'accumulation des dettes... qui finit par faire perdre le bien acheté qu'on est forcé de vendre (à perte) pour payer ses dettes.
Si vous avez les moyens suffisants pour faire cet achat sans trop vous endetter, voir sans vous endetter du tout, dans ce cas :
Que vous soyez propriétaire ou en location, ne perdez pas de vue qu'en cas de besoin, si vous disposez d'un logement avec une chambre non occupée (chambre d'amis, etc), vous avez toujours la possibilité de « sécuriser un peu » votre situation financière en prenant un sous-locataire qui vous apportera un complément de revenus appréciable en cas de pépin, et pourrait vous éviter de vous faire éjecter par votre proprio (ou votre banquier) au premier
incident de paiement venu.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Il semble, vue la part de revenus consacrée au logement, qu'être propriétaire de son logement (et quand je dis propriétaire je veux dire « avoir fini de rembourser son emprunt à sa banque ») soit un avantage important afin d'éviter de se retrouver à la rue au moindre incident qui empêche de payer son loyer ou sa traite d'emprunt immobilier.
Hélas, à l'heure qu'il est, avec les prix de l'immobilier à leur plus haut, et la crise qui s'aggrave petit à petit, si vous n'êtes pas déjà propriétaire, mieux vaut ne pas prendre le risque de vous endetter sur 30 ans pour devenir propriétaire à votre tour en vous endettant au maximum autorisé par la loi. Car quand on est endetté à 1/3 de ses revenus pendant 30 ans, le moindre incident de la vie (maladie, accident, perte d'emploi, divorce, etc) peut être catastrophique car il conduit de façon quasi-certaine à l'impossibilité de payer ses traites et à l'accumulation des dettes... qui finit par faire perdre le bien acheté qu'on est forcé de vendre (à perte) pour payer ses dettes.
Si vous avez les moyens suffisants pour faire cet achat sans trop vous endetter, voir sans vous endetter du tout, dans ce cas :
- De préférence prendre un logement qui ne coute pas trop cher non plus en entretien. Par exemple, éviter les logements parisiens avec plafonds à 3,5 mètres de haut qui coutent chers en chauffage (l'air chaud s'élevant vous chauffez surtout le plafond). Vous avez peut être actuellement les moyens de payer le chauffage en question, mais en aurez vous toujours les moyens si l'énergie se met à flamber et qu'en même temps vos revenus diminuent ? Dans le même ordre d'idées, pour économiser sur le chauffage, prendre de préférence un logement moderne bien isolé et dont les fenêtres sont le plus possible situées côté sud pour bénéficier de l'ensoleillement. Idéalement, si vous pouviez prendre un appartement en immeuble avec un appartement en dessous et un au dessous, et un de chaque côté, ça pourrait vous permettre d'économiser beaucoup en chauffage (moi, avec cette ruse, je ne chauffe que très très rarement car ce sont mes voisins qui me tiennent chaud et m'isolent du froid extérieur sans s'en rendre compte... et le soleil sur mes vitres plein sud fait le reste, au moins la journée... et la nuit il y a les couvertures qui compensent le manque de soleil !).
- De préférence prendre un logement avec une terrasse ou un balcon qui pourrait être utilisé pour faire quelques cultures d'appoint. Une cave avec un sol en terre peut également être utile pour, par exemple, faire pousser des endives (visiblement elles poussent toutes seules dans le noir le plus complet et ont l'avantage de pousser toute l'année sauf erreur de ma part... bon, par contre, c'est sûr que niveau apport calorifique c'est pas top, mais c'est toujours mieux que rien en temps de crise).
Que vous soyez propriétaire ou en location, ne perdez pas de vue qu'en cas de besoin, si vous disposez d'un logement avec une chambre non occupée (chambre d'amis, etc), vous avez toujours la possibilité de « sécuriser un peu » votre situation financière en prenant un sous-locataire qui vous apportera un complément de revenus appréciable en cas de pépin, et pourrait vous éviter de vous faire éjecter par votre proprio (ou votre banquier) au premier
incident de paiement venu.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Dernière édition par Schtroumpf peureux le Lun 15 Mar 2010 - 16:49, édité 1 fois
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer (partie 4)
Que faire de son argent ?
Je ne suis pas un expert, ce qui suit est plus comme je sens les choses.
Mettre son argent en banque ?
Ça dépend si on pense que des banques risquent de faire faillite. En théorie, dans notre pays, c'est très difficile, voir impossible en raison de la garantie de l'Etat. Néanmoins, il semble qu'à l'heure actuelle, après tout ce que les Etats ont déjà dépensé pour sauver les banques l'année dernière, ils n'aient plus les moyens d'intervenir une nouvelle fois si les banques replongeaient. Est-ce que ça pourrait arriver ? D'après les bénéfices que les banques annoncent ces derniers temps ça semble difficilement imaginable, mais ces bénéfices sont principalement basés sur la spéculation boursière, et non sur l'activité économique réelle... donc attention aux surprises ! Personnellement, je dirais que ça ne coute pas grand chose de garder un peu de liquide chez soi (disons l'équivalent d'un mois de salaire).
Placer son argent en bourse ?
Pour ma part c'est « oui et quoi d'autre ? Pourquoi ne pas le jouer à la roulette au casino aussi ? ». Après, si vous vous sentez chanceux, c'est vous qui voyez. Moi je ne crois pas à la remontée durable des bourses puisque la vraie économie ne repart pas. Donc, la bourse me semble être un soufflet prêt à retomber.
Acheter du $ ou une autre monnaie de réserve ?
Surtout pas du $ ! Leur situation est bien pire que la nôtre. Non, si j'étais Américain je recommanderais plutôt d'acheter de l'€ oui ! Donc, qu'est-ce qui reste comme monnaie refuge ? Le Yen ? Le Yuan ? Perso je ne les sens pas. L'€ me semble la monnaie la plus solide, même si certains de ses Etats-membres tremblent en ce moment.
Acheter de l'or ?
Les avis sont partagés. Personnellement je ne pense pas que la situation justifie d'acheter de l'or, surtout au prix où il est monté de nos jours. Pour moi, l'or est plutôt à acheter si on pense « guerre » ou écroulement total du système financier. Même si je ne porte pas nos dirigeants politiques dans mon coeur, j'ose espérer qu'on n'en arrivera pas là. Après, c'est à chacun de voir. Si vous avez beaucoup de disponibilités, ça ne peut pas faire de mal d'en convertir une petite partie en or, juste au cas où.
Faire des stocks de nourriture et d'eau ?
Je suis assez partagé sur les risques de pénurie alimentaire. En théorie tout est possible si la crise est violente et combinée à une flambée du pétrole, mais d'un autre côté notre pays a de
grandes surfaces agricoles et une forte industrie agroalimentaire, capable non seulement d'autosuffisance mais également d'exporter beaucoup, donc nous avons moins de chances que d'autres d'avoir des problèmes à ce niveau.
Ceci étant dit, je vois quand même 3 risques pouvant justifier des stocks de sécurité:
Donc, puisque ça ne coute rien de faire un stock tournant, pourquoi s'en priver.
Après, à propos des stocks (que stocker ? etc), je vous renvoie au sujet qui, sur ce site, l'a déjà abordé (c'était dans l'optique abri anti atomique mais il donne de bons conseils même si notre scénario n'est pas aussi apocalyptique) :
http://le-projet-olduvai.forumactif.com/preparation-nourriture-et-boisson-f42/reflexion-sur-le-stock-minimum-dans-un-abri-anti-atomique-t600.htm
Faire des « stocks » de biens de consommation courante ?
Sans aller jusqu'à faire des stocks délirants, si on considère que les prix de beaucoup de biens de consommation courante sont actuellement à leur plus bas grâce à la mondialisation, et que ça pourrait changer à l'avenir, en particulier en raison de la raréfaction des matières premières et du pétrole, il peut être intéressant de profiter de ces bas prix pour, acheter plus que nécessaire, en prévision.
Par exemple, moi, quand je vais m'acheter en grande surface une paire de chaussures de rando à 15€, j'en prends 3, 1 pour utiliser et 2 d'avance en estimant que, d'ici quelques années, ces mêmes chaussures pourraient très bien couter plus cher. Idem pour certains
vêtements qui sont toujours utiles comme les polaires, etc. Quand on voit des polaires à moins de 10€ dans certaines grandes surfaces d'articles de sport, pourquoi ne pas en profiter pour s'en prendre plusieurs d'avance juste au cas où les prix se mettraient à augmenter à l'avenir. Au pire, si le système bancaire s'écroule complètement (ça m'étonnerait mais peut être que je me trompe), on dispose de quelques biens de première nécessité pouvant être échangés. Dans tous les cas, ça n'est pas de l'argent perdu même si tout se passe mieux que prévu car, tôt ou tard, vous utiliserez ces produits. Vous prenez juste de l'avance sur leur achat en misant sur une hausse des prix / forte inflation.
La même logique s'applique à tous les biens « made in China » qu'on trouve pour presque rien un peu partout (en grande partie grâce à un Yuan sous évalué). Il y a les vêtements et le chaussures, oui, mais ça inclu aussi des choses comme les outils, voir les appareils d'électroménager. Évidemment, à stocker c'est plus volumineux que des polaires ou des couettes de lit, mais si vous avez un peu de place, pourquoi ne pas acheter un ou deux fours micro-onde à 35€ d'avance ? Dans quelques années, ils pourraient valoir plus... ou servir de monnaie d'échange contre autre chose. Quoi d'autre ? Eh bien tout ce qui est perceuse, mèches, scie, etc. Ça peut s'avérer utile un jour. En fait, pourquoi ne pas aller faire un tour dans une grande surface spécialisée bricolage et se dire « et ça, est-ce que ça pourrait m'être utile en cas de crise économique ? »... et acheter tout ce qui vous semble utile et dont les prix pourraient flamber dans les années à venir. L'autre jour je me suis acheter un ponceuse électrique (neuve)... à 5€ ! Combien de temps encore allons nous encore disposer de prix aussi bas ? On ne sait pas... alors autant en profiter maintenant !
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Je ne suis pas un expert, ce qui suit est plus comme je sens les choses.
Mettre son argent en banque ?
Ça dépend si on pense que des banques risquent de faire faillite. En théorie, dans notre pays, c'est très difficile, voir impossible en raison de la garantie de l'Etat. Néanmoins, il semble qu'à l'heure actuelle, après tout ce que les Etats ont déjà dépensé pour sauver les banques l'année dernière, ils n'aient plus les moyens d'intervenir une nouvelle fois si les banques replongeaient. Est-ce que ça pourrait arriver ? D'après les bénéfices que les banques annoncent ces derniers temps ça semble difficilement imaginable, mais ces bénéfices sont principalement basés sur la spéculation boursière, et non sur l'activité économique réelle... donc attention aux surprises ! Personnellement, je dirais que ça ne coute pas grand chose de garder un peu de liquide chez soi (disons l'équivalent d'un mois de salaire).
Placer son argent en bourse ?
Pour ma part c'est « oui et quoi d'autre ? Pourquoi ne pas le jouer à la roulette au casino aussi ? ». Après, si vous vous sentez chanceux, c'est vous qui voyez. Moi je ne crois pas à la remontée durable des bourses puisque la vraie économie ne repart pas. Donc, la bourse me semble être un soufflet prêt à retomber.
Acheter du $ ou une autre monnaie de réserve ?
Surtout pas du $ ! Leur situation est bien pire que la nôtre. Non, si j'étais Américain je recommanderais plutôt d'acheter de l'€ oui ! Donc, qu'est-ce qui reste comme monnaie refuge ? Le Yen ? Le Yuan ? Perso je ne les sens pas. L'€ me semble la monnaie la plus solide, même si certains de ses Etats-membres tremblent en ce moment.
Acheter de l'or ?
Les avis sont partagés. Personnellement je ne pense pas que la situation justifie d'acheter de l'or, surtout au prix où il est monté de nos jours. Pour moi, l'or est plutôt à acheter si on pense « guerre » ou écroulement total du système financier. Même si je ne porte pas nos dirigeants politiques dans mon coeur, j'ose espérer qu'on n'en arrivera pas là. Après, c'est à chacun de voir. Si vous avez beaucoup de disponibilités, ça ne peut pas faire de mal d'en convertir une petite partie en or, juste au cas où.
Faire des stocks de nourriture et d'eau ?
Je suis assez partagé sur les risques de pénurie alimentaire. En théorie tout est possible si la crise est violente et combinée à une flambée du pétrole, mais d'un autre côté notre pays a de
grandes surfaces agricoles et une forte industrie agroalimentaire, capable non seulement d'autosuffisance mais également d'exporter beaucoup, donc nous avons moins de chances que d'autres d'avoir des problèmes à ce niveau.
Ceci étant dit, je vois quand même 3 risques pouvant justifier des stocks de sécurité:
- Des mouvements sociaux (grèves des routiers ou autres qui décideraient, pour se faire entendre, de bloquer les routes ou les camions alimentaires, etc) peuvent perturber le bon approvisionnement des magasins, en particulier sur Paris et dans les grandes villes.
- Des mouvements de populations affamées (un peu comme en Argentine je crois) pourraient éventuellement conduire à des mises à sac de grandes surfaces, et le temps que l'ordre soit rétabli et que les magasins ré-ouvrent, ceux qui n'ont pas quelques réserves pourraient avoir du mal pour s'approvisionner.
- Le risque d'inflation et de flambée des prix alimentaires. Si on estime que les prix seront plus élevés dans quelques mois ou années, autant faire des stocks maintenant.
Donc, puisque ça ne coute rien de faire un stock tournant, pourquoi s'en priver.
Après, à propos des stocks (que stocker ? etc), je vous renvoie au sujet qui, sur ce site, l'a déjà abordé (c'était dans l'optique abri anti atomique mais il donne de bons conseils même si notre scénario n'est pas aussi apocalyptique) :
http://le-projet-olduvai.forumactif.com/preparation-nourriture-et-boisson-f42/reflexion-sur-le-stock-minimum-dans-un-abri-anti-atomique-t600.htm
Faire des « stocks » de biens de consommation courante ?
Sans aller jusqu'à faire des stocks délirants, si on considère que les prix de beaucoup de biens de consommation courante sont actuellement à leur plus bas grâce à la mondialisation, et que ça pourrait changer à l'avenir, en particulier en raison de la raréfaction des matières premières et du pétrole, il peut être intéressant de profiter de ces bas prix pour, acheter plus que nécessaire, en prévision.
Par exemple, moi, quand je vais m'acheter en grande surface une paire de chaussures de rando à 15€, j'en prends 3, 1 pour utiliser et 2 d'avance en estimant que, d'ici quelques années, ces mêmes chaussures pourraient très bien couter plus cher. Idem pour certains
vêtements qui sont toujours utiles comme les polaires, etc. Quand on voit des polaires à moins de 10€ dans certaines grandes surfaces d'articles de sport, pourquoi ne pas en profiter pour s'en prendre plusieurs d'avance juste au cas où les prix se mettraient à augmenter à l'avenir. Au pire, si le système bancaire s'écroule complètement (ça m'étonnerait mais peut être que je me trompe), on dispose de quelques biens de première nécessité pouvant être échangés. Dans tous les cas, ça n'est pas de l'argent perdu même si tout se passe mieux que prévu car, tôt ou tard, vous utiliserez ces produits. Vous prenez juste de l'avance sur leur achat en misant sur une hausse des prix / forte inflation.
La même logique s'applique à tous les biens « made in China » qu'on trouve pour presque rien un peu partout (en grande partie grâce à un Yuan sous évalué). Il y a les vêtements et le chaussures, oui, mais ça inclu aussi des choses comme les outils, voir les appareils d'électroménager. Évidemment, à stocker c'est plus volumineux que des polaires ou des couettes de lit, mais si vous avez un peu de place, pourquoi ne pas acheter un ou deux fours micro-onde à 35€ d'avance ? Dans quelques années, ils pourraient valoir plus... ou servir de monnaie d'échange contre autre chose. Quoi d'autre ? Eh bien tout ce qui est perceuse, mèches, scie, etc. Ça peut s'avérer utile un jour. En fait, pourquoi ne pas aller faire un tour dans une grande surface spécialisée bricolage et se dire « et ça, est-ce que ça pourrait m'être utile en cas de crise économique ? »... et acheter tout ce qui vous semble utile et dont les prix pourraient flamber dans les années à venir. L'autre jour je me suis acheter un ponceuse électrique (neuve)... à 5€ ! Combien de temps encore allons nous encore disposer de prix aussi bas ? On ne sait pas... alors autant en profiter maintenant !
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Dernière édition par Schtroumpf peureux le Sam 13 Mar 2010 - 17:38, édité 1 fois
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer (partie 5)
Importance de la santé
Comme tout le monde peut s'en rendre compte (ne serait-ce qu'avec les nombreuses fermetures de lits d'hôpitaux, le développement des franchises médicales, le déremboursement de plus en plus de médicaments, etc), notre système de santé publique a déjà commencé à être « optimisé /modernisé » ou « massacré /privatisé » (suivant qu'on est de droite ou de gauche), et avec les plans d'austérité qui se profilent dans ce scénario « à la Grecque », il ne faut pas se leurrer... nous nous dirigeons tout droit vers un système à l'anglo-saxonne, où la santé est un business et non un service gratuit et où le patient se transforme en client (payant). Pour avoir vécu plusieurs années dans un pays ayant ce type de système, je peux vous dire que ça va faire un choc aux Français habitués à avoir des soins rapides, de qualité et surtout gratuits.
Or, surtout en temps de crise, ne serait-ce que pour ne pas risquer de perdre son emploi à cause d'une ancienne maladie qu'on a laissé trainer car au moment où on aurait pu s'en occuper on ne jugeait pas urgent de le faire, je ne saurais trop vous recommander :
Par exemple :
Dans le même ordre d'idées (préserver votre capital santé), la prévention est primordiale.
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'une bonne santé est également importante vues les coupes à venir au niveau des retraites.
Pour l'avoir constaté durant mes années dans un pays ultra-libéral, où tout le monde a la même retraite (peu importe l'ancien salaire), de l'ordre de 350 euros par mois, système vers lequel, petit à petit nous nous dirigeons (pour l'instant très lentement mais ça pourrait
changer très vite avec les plans d'austérité qui nous attendent... comme les Grecques sont en train de l'apprendre à leurs dépens puisque l'État a commencé à rogner leurs retraites), il est très rare de ne pas travailler... jusqu'à ne plus pouvoir !
Je ne connais pas les chiffres officiels, mais à vue d'oeil c'est 70% de la population qui travaille jusqu'à ne plus pouvoir travailler, car vivre avec 350 euros par mois est tout simplement impossible. Seuls les 30% les plus riches, ceux qui ont pu mettre suffisamment de côté (ou qui ont la chance d'avoir des enfants qui ont bien réussi et qui prennent soin d'eux), peuvent s'en dispenser.
Donc, préservez au maximum votre santé dès à présent, car mieux vaut vieillir en bonne santé qu'en mauvaise, surtout si vous devez continuer à travailler et surtout si les médicaments sont de moins en moins bien remboursés (surtout sachant que ce sont les personnes âgées qui consomment le plus de médicaments... elles ne s'en rendent pas forcément compte tant que la sécu rembourse bien, mais ça ne sera probablement plus le cas d'ici quelques temps).
Bref, vous devez voir tous ces 'sacrifices' (jogging, arrêt du tabac, manger bio, etc) comme de véritables investissements à long terme.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Comme tout le monde peut s'en rendre compte (ne serait-ce qu'avec les nombreuses fermetures de lits d'hôpitaux, le développement des franchises médicales, le déremboursement de plus en plus de médicaments, etc), notre système de santé publique a déjà commencé à être « optimisé /modernisé » ou « massacré /privatisé » (suivant qu'on est de droite ou de gauche), et avec les plans d'austérité qui se profilent dans ce scénario « à la Grecque », il ne faut pas se leurrer... nous nous dirigeons tout droit vers un système à l'anglo-saxonne, où la santé est un business et non un service gratuit et où le patient se transforme en client (payant). Pour avoir vécu plusieurs années dans un pays ayant ce type de système, je peux vous dire que ça va faire un choc aux Français habitués à avoir des soins rapides, de qualité et surtout gratuits.
Or, surtout en temps de crise, ne serait-ce que pour ne pas risquer de perdre son emploi à cause d'une ancienne maladie qu'on a laissé trainer car au moment où on aurait pu s'en occuper on ne jugeait pas urgent de le faire, je ne saurais trop vous recommander :
- De profiter au maximum de notre système de santé pendant qu'il est encore « gratuit »
- De profiter au maximum de votre mutuelle d'entreprise si vous en avez une, avant que votre employeur ne la supprime pour faire des économies, voir même avant que vous ne perdiez votre emploi (et la mutuelle qui va avec).
Par exemple :
- Si vous avez des problèmes de vue, au minimum profitez que vous avez toujours droit (via votre mutuelle d'entreprise) à de bons remboursements sur les lunettes pour prendre quelques paires d'avance pour les mauvais jours. Ou, mieux encore, si votre problème de vision est traitable au laser, et que votre mutuelle vous rembourse bien ce type de traitement, autant régler votre problème une fois pour toutes pendant que vous pouvez encore le faire « gratuitement ».
- Si vous avez une maladie qui nécessite soit la prise de médicaments « à vie » ou soit une opération ou un traitement (couteux mais bien remboursé) qui règlerait définitivement le problème, autant opter pour cette dernière solution (pendant qu'elle est encore « gratuite ») plutôt que d'avoir à payer des médicaments à vie de votre poche le jour où l'Etat décidera de ne plus rembourser ces médicaments pour faire des économies. Par exemple, si vous avez une allergie au pollen, plutôt que de prendre des médicaments anti-allergie pendant les périodes à risque, mieux vaut certainement demander à bénéficier (pendant qu'il est encore bien remboursé par la sécu et les mutuelles) d'un traitement de désensibilisation qui vous permettra de ne plus avoir du tout besoin de médicaments à l'avenir (quand ceux-ci seront moins bien remboursés, voir plus remboursés du tout).
- Si vous pensez que, tôt ou tard, vous devrez passer sur le billard pour une raison ou une autre, mieux vaudrait le faire dès à présent plutôt que de sans cesse repousser cette opération, d'abord parce que plus un problème de santé est traité tôt mieux
c'est, mais surtout car rien ne dit qu'au moment où vous ne pourrez plus repousser cette opération, elle sera toujours gratuite.
Renseignez vous sur les prix des opérations aux USA (par exemple) si vous voulez voir ce qui nous attend probablement à terme.
Dans le même ordre d'idées (préserver votre capital santé), la prévention est primordiale.
- arrêtez de fumer (mais si, c'est possible, j'ai beaucoup de collègues qui l'on fait)
- essayez de faire du sport (un petit jogging de 40 minutes 3 fois par semaine peut éviter bien des problèmes sur le long terme)
- essayez de bien vous nourrir (non seulement en évitant les junk food mais aussi en évitant les produits industriels avec colorants, conservateurs, exhausteurs de gouts, huile végétale hydrogénée, etc). Bien sûr, évitez aussi les produits trop sucrés, trop salés et trop gras. De préférence manger BIO (pour éviter les conservateurs, les pesticides, etc).
Il ne faut pas non plus perdre de vue qu'une bonne santé est également importante vues les coupes à venir au niveau des retraites.
Pour l'avoir constaté durant mes années dans un pays ultra-libéral, où tout le monde a la même retraite (peu importe l'ancien salaire), de l'ordre de 350 euros par mois, système vers lequel, petit à petit nous nous dirigeons (pour l'instant très lentement mais ça pourrait
changer très vite avec les plans d'austérité qui nous attendent... comme les Grecques sont en train de l'apprendre à leurs dépens puisque l'État a commencé à rogner leurs retraites), il est très rare de ne pas travailler... jusqu'à ne plus pouvoir !
Je ne connais pas les chiffres officiels, mais à vue d'oeil c'est 70% de la population qui travaille jusqu'à ne plus pouvoir travailler, car vivre avec 350 euros par mois est tout simplement impossible. Seuls les 30% les plus riches, ceux qui ont pu mettre suffisamment de côté (ou qui ont la chance d'avoir des enfants qui ont bien réussi et qui prennent soin d'eux), peuvent s'en dispenser.
Donc, préservez au maximum votre santé dès à présent, car mieux vaut vieillir en bonne santé qu'en mauvaise, surtout si vous devez continuer à travailler et surtout si les médicaments sont de moins en moins bien remboursés (surtout sachant que ce sont les personnes âgées qui consomment le plus de médicaments... elles ne s'en rendent pas forcément compte tant que la sécu rembourse bien, mais ça ne sera probablement plus le cas d'ici quelques temps).
Bref, vous devez voir tous ces 'sacrifices' (jogging, arrêt du tabac, manger bio, etc) comme de véritables investissements à long terme.
N'hésitez pas à compléter ce message avec vos propres suggestions si vous voyez que des choses importantes ont été oubliées ou si vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur certains points.
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Puisqu'on est dans la section Facta non Verba, je vais parler de ma situation.
Job : ouvrier agricole en maraîchage biologique (faire pousser des légumes sans produits comiques). L'agriculture française est en crise : d'une part les revenus des petits et moyens agriculteurs est au plancher, et d'autre part il y a de moins en moins de jeunes pour reprendre les fermes. Il y a du potentiel dans le secteur de l'agriculture bio surtout pour de la vente directe (toute la marge va ainsi dans la poche de l'agriculteur). C'est un travail éreintant qui est tributaire du climat, mais dans le cas de petites structures, on peut espérer produire une partie de notre nourriture (le maraîcher ne produit généralement ni pain, ni oeufs, ni viande, ni fromage, et vice versa pour l'éleveur ou le paysan-boulanger). Dans l'idéal il faut travailler au sein d'une ferme diversifiée pour avoir un grand panel d'aliments auto-produits.
La reprise d'un élevage en propriété est un investissement colossal. Si l'on veut devenir éleveur, il vaut mieux s'orienter vers un projet en location totale à une SCI (type Terre de Liens) ou un GFA (groupement foncier agricole) local.
Le maraîchage demande beaucoup moins d'investissement, mais bien sûr il faut bien penser son projet après maintes expériences à droite à gauche car on a vite fait de s'engouffrer dans une spirale d'endettement pour grossir.
Avoir un élevage laitier, c'est un sacré fil à la patte, à moins d'avoir des associés pour prendre des tours de garde le weekend.
Pour être compétitif, il faut rationaliser le travail le plus possible, avoir une organisation carrée, et faire les choses au bon moment.
Enfin, le métier d'agriculteur, s'il n'a pas été hérité des parents, est un apprentissage de toute une vie. Il faut savoir observer l'environnement pour profiter des moments propices aux semis, aux plantations, aux récoltes.
Mon conseil : si vous êtes jeune et en bonne santé, plutôt que de faire livreur de pizza, devenez ouvrier agricole dans l'agriculture bio, vous acquerrez un savoir-faire autrement plus utile que la conduite d'un cyclomoteur (encore que dans le futur les cyclo-taxi pourraient faire une percée).
Logement : je ne possède pas de logement, je loue ou je crèche dans la famille depuis que je suis partie de la maison familiale. L'aide au logement de la CAF m'a bien servi et je remercie toutes les personnes qui paient des impôts.
En ce moment je loge dans un habitat précaire qui porte le nom exotique de "bungalow", c'est absolument pas isolé donc l'autre matin il faisait -1°C car je ne veux pas jeter de l'énergie nucléaire par les fenêtres. Heureusement j'ai un chauffage au gaz mais depuis quelques jours il déconne. Je suis un célibataire sans enfant pour l'instant donc je peux vivre ainsi mais autrement ce ne serait pas envisageable ! L'atout principal de cette aventure qui ne devrait pas durer plus de 9 mois est que je vais mettre de l'argent de côté grâce au loyer modeste que me demande le propriétaire dudit bungalow. Avec cet argent, j'espère financer un projet urgent : avoir un logement modeste à mon point de chute. Quand je dis modeste, c'est d'un budget de l'ordre de 15 000€ tout compris. Avec ça on a pas une cuisine toute équipée mais un toit et des murs isolés. Je compte soit vivre dans ce petit cottage si je trouve un job dans le coin, soit louer mon logement principal et garder cette maisonnette comme lieu de vacances.
Mon conseil : pour les propriétaires, il serait bon d'améliorer votre logement (isolation, électricité autonome, chauffe-eau solaire, cuisinière à bois dans les cas où c'est envisageable). Pour les locataires, investissez dans un point de chute à la campagne proche d'amis ou de la famille.
Argent : ah l'argent, que c'est bon de palper des thunes. Question investissement, je vais mettre des sous dans mon futur logement au point de chute et dans de l'équipement "de sécurité" (pour le cas où l'insécurité devienne épineuse). Une fois que j'aurai un toit, je pourrais mettre des sous dans un stock de nourriture et de biens de consommation (objectif : un an de consommation), et des équipements d'autonomie style électricité PV/éolienne, cuisinière à bois etc.
Mon conseil : formez-vous à l'artisanat ou à l'agriculture (toute profession en gros manque d'effectif, qui produit des consommables de première nécessité ou qui fait de la maintenance - ok, cordonnier c'est en voie d'extinction à cause des prix chinetoques mais ça peut constituer un loisir), investissez dans des outils de travail et faites des stocks de nouriture/biens de consommation.
Santé : je n'aime pas aller chez le docteur... J'essaie d'avoir une alimentation saine, de faire de l'exercice, et de ne pas m'exposer à des machins qui pourraient compromettre ma santé au long-terme (bon je vous écris depuis un portable connecté en wifi donc je ne peux pas vraiment donner de leçon mais je n'ai pas vraiment d'autres solutions pour l'instant).
Mon conseil : faites du sport loin de la pollution atmosphérique, protégez vos sens (yeux, oreilles notamment) et entretenez surtout vos dents (c'est un "capital" de plusieurs dizaines de milliers d'euros ! - ceux qui se sont faits mettre des implants le savent).
Vote : votez surtout avec votre porte-monnaie. Si les gens avaient été conscients, ils n'auraient jamais acheté de produits chinois (état totalitaire - destruction de l'industrie française) et on en serait pas là aujourd'hui. Votez écolo, votez solidaire, votez français.
Job : ouvrier agricole en maraîchage biologique (faire pousser des légumes sans produits comiques). L'agriculture française est en crise : d'une part les revenus des petits et moyens agriculteurs est au plancher, et d'autre part il y a de moins en moins de jeunes pour reprendre les fermes. Il y a du potentiel dans le secteur de l'agriculture bio surtout pour de la vente directe (toute la marge va ainsi dans la poche de l'agriculteur). C'est un travail éreintant qui est tributaire du climat, mais dans le cas de petites structures, on peut espérer produire une partie de notre nourriture (le maraîcher ne produit généralement ni pain, ni oeufs, ni viande, ni fromage, et vice versa pour l'éleveur ou le paysan-boulanger). Dans l'idéal il faut travailler au sein d'une ferme diversifiée pour avoir un grand panel d'aliments auto-produits.
La reprise d'un élevage en propriété est un investissement colossal. Si l'on veut devenir éleveur, il vaut mieux s'orienter vers un projet en location totale à une SCI (type Terre de Liens) ou un GFA (groupement foncier agricole) local.
Le maraîchage demande beaucoup moins d'investissement, mais bien sûr il faut bien penser son projet après maintes expériences à droite à gauche car on a vite fait de s'engouffrer dans une spirale d'endettement pour grossir.
Avoir un élevage laitier, c'est un sacré fil à la patte, à moins d'avoir des associés pour prendre des tours de garde le weekend.
Pour être compétitif, il faut rationaliser le travail le plus possible, avoir une organisation carrée, et faire les choses au bon moment.
Enfin, le métier d'agriculteur, s'il n'a pas été hérité des parents, est un apprentissage de toute une vie. Il faut savoir observer l'environnement pour profiter des moments propices aux semis, aux plantations, aux récoltes.
Mon conseil : si vous êtes jeune et en bonne santé, plutôt que de faire livreur de pizza, devenez ouvrier agricole dans l'agriculture bio, vous acquerrez un savoir-faire autrement plus utile que la conduite d'un cyclomoteur (encore que dans le futur les cyclo-taxi pourraient faire une percée).
Logement : je ne possède pas de logement, je loue ou je crèche dans la famille depuis que je suis partie de la maison familiale. L'aide au logement de la CAF m'a bien servi et je remercie toutes les personnes qui paient des impôts.
En ce moment je loge dans un habitat précaire qui porte le nom exotique de "bungalow", c'est absolument pas isolé donc l'autre matin il faisait -1°C car je ne veux pas jeter de l'énergie nucléaire par les fenêtres. Heureusement j'ai un chauffage au gaz mais depuis quelques jours il déconne. Je suis un célibataire sans enfant pour l'instant donc je peux vivre ainsi mais autrement ce ne serait pas envisageable ! L'atout principal de cette aventure qui ne devrait pas durer plus de 9 mois est que je vais mettre de l'argent de côté grâce au loyer modeste que me demande le propriétaire dudit bungalow. Avec cet argent, j'espère financer un projet urgent : avoir un logement modeste à mon point de chute. Quand je dis modeste, c'est d'un budget de l'ordre de 15 000€ tout compris. Avec ça on a pas une cuisine toute équipée mais un toit et des murs isolés. Je compte soit vivre dans ce petit cottage si je trouve un job dans le coin, soit louer mon logement principal et garder cette maisonnette comme lieu de vacances.
Mon conseil : pour les propriétaires, il serait bon d'améliorer votre logement (isolation, électricité autonome, chauffe-eau solaire, cuisinière à bois dans les cas où c'est envisageable). Pour les locataires, investissez dans un point de chute à la campagne proche d'amis ou de la famille.
Argent : ah l'argent, que c'est bon de palper des thunes. Question investissement, je vais mettre des sous dans mon futur logement au point de chute et dans de l'équipement "de sécurité" (pour le cas où l'insécurité devienne épineuse). Une fois que j'aurai un toit, je pourrais mettre des sous dans un stock de nourriture et de biens de consommation (objectif : un an de consommation), et des équipements d'autonomie style électricité PV/éolienne, cuisinière à bois etc.
Mon conseil : formez-vous à l'artisanat ou à l'agriculture (toute profession en gros manque d'effectif, qui produit des consommables de première nécessité ou qui fait de la maintenance - ok, cordonnier c'est en voie d'extinction à cause des prix chinetoques mais ça peut constituer un loisir), investissez dans des outils de travail et faites des stocks de nouriture/biens de consommation.
Santé : je n'aime pas aller chez le docteur... J'essaie d'avoir une alimentation saine, de faire de l'exercice, et de ne pas m'exposer à des machins qui pourraient compromettre ma santé au long-terme (bon je vous écris depuis un portable connecté en wifi donc je ne peux pas vraiment donner de leçon mais je n'ai pas vraiment d'autres solutions pour l'instant).
Mon conseil : faites du sport loin de la pollution atmosphérique, protégez vos sens (yeux, oreilles notamment) et entretenez surtout vos dents (c'est un "capital" de plusieurs dizaines de milliers d'euros ! - ceux qui se sont faits mettre des implants le savent).
Vote : votez surtout avec votre porte-monnaie. Si les gens avaient été conscients, ils n'auraient jamais acheté de produits chinois (état totalitaire - destruction de l'industrie française) et on en serait pas là aujourd'hui. Votez écolo, votez solidaire, votez français.
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
et NE PAS VOTER, c'est hors charte ?Canis Lupus a écrit: Vote : votez surtout avec votre porte-monnaie. Votez écolo, votez solidaire, votez français.
personnellement, je refuse de cautionner le système en allant voter
grosminet- Membre Premium
- Nombre de messages : 2305
Date d'inscription : 14/04/2009
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Schtroumpf peureux a écrit:Que faire de son argent ?
Acheter du $ ou une autre monnaie de réserve ?
Surtout pas du $ ! Leur situation est bien pire que la nôtre. Non, si j'étais Américain je recommanderais plutôt d'acheter de l'€ oui !
Ben, là je ne suis pas d'accord.
On dirait bien que l'Euro est parti pour rejoindre la parité 1€=1$. On s'aligne quoi. Le but de la manoeuvre est : pour les USA d'éviter que les capitaux détenus en $ ne le fuient pour la zone Euro, et pour les européens de pouvoir continuer à commercer avec les USA.
Donc acheter des $ pourrait bien être la meilleure chose à faire de ses Euros pour les trois prochains mois.
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Incompréhension pas bien méchante. Je parlais de voter écolo, solidaire et français avec le porte-monnaie pas avec le bulletin de vote : acheter des produits ou des services qui favorisent l'écologie, la solidarité et la France (ou ton pays de résidence X-Y). Tu fais ce que tu veux pour les élections c'est ton problème. Le débat est clos puisque la politique n'a pas lieu d'être sur un forum de preparedness.grosminet a écrit:et NE PAS VOTER, c'est hors charte ?Canis Lupus a écrit: Vote : votez surtout avec votre porte-monnaie. Votez écolo, votez solidaire, votez français.
personnellement, je refuse de cautionner le système en allant voter
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Canis Lupus a écrit:Tu fais ce que tu veux pour les élections c'est ton problème. Le débat est clos puisque la politique n'a pas lieu d'être sur un forum de preparedness.
Je sais bien que la politique n'est pas de mise sur ce forum, mais contrairement aux scénarios "habituels" (météorite, tremblement de terre, zombies, etc) nous sommes ici en train de parler d'un scénario avant tout économique, donc dont les conséquences sont totalement dues à la volonté de nos hommes politiques (qu'ils soient de droite ou de gauche, là n'est pas la question). Par conséquent il est difficile de ne pas parler un minimum de nos hommes politiques qui nous ont mis dans cette situation.
C'est vrai que j'ai abordé cet aspect politique, mais ça n'est pas pour dire "tel parti est mieux que tel autre".
Je suppose que, ce qui est interdit sur ce forum c'est de vanter tel parti qu'on aime ou de taper sur tel parti qu'on n'aime pas. Or ça n'est pas ce que je fais ici puisque, pour moi, droite ou gauche c'est idem. Enfin globalement ils sont tous les deux coupables, dans le sens où tous les deux ont eu recours massivement à l'endettement qui va être le déclencheur de ce scénario à la Grecque... mais c'est vrai que la motivation qui les a poussé vers cet endettement n'est peut être pas identique dans les deux camps (l'un l'a utilisé peut être de façon plus juste, ou moins injuste, que l'autre), mais globalement le résultat est le même : ils nous ont enfoncés tous les deux dans la spirale de l'endettement et sont donc tous les deux responsables de ce qui va nous tomber dessus.
Par ailleurs, si je peux me permettre, je ne suis pas d'accord avec les personnes qui pensent que, pour manifester son mécontentement (et croyez moi je suis aussi mécontent et dégouté de nos hommes politiques que vous !) il faut s'abstenir. Quand vous vous abstenez, vous faites seulement le jeu du parti donné gagnant par les sondages. Donc, pour la présidentielle 2007, s'abstenir revenait à faire gagner Sarkozy, et pour les régionales 2010, s'abstenir revenait à faire gagner le PS. Bref, quelque part, s'abstenir revient à faire le jeu du conservatisme, donc à ne rien faire changer !
En effet, dans notre pays, l'abstention n'a aucun poids politique : Oui, les commentateurs s'alarment de la montée de l'abstention, mais qu'est-ce que ça change dans le système au final ? Rien !
Donc, hélas, si vous voulez changer le système, il FAUT voter... sinon le système ne changera jamais puisqu'il convient, tel qu'il est, à nos hommes politiques qui savent tirer partie de ses avantages en toute impunité.
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
J'ai très bien compris ton point de vue et j'ai moi-même voté hier par procuration. Chacun fait comme il veut. Pour éviter de blablater pendant des heures nous avons interdits la politique et la religion sur le forum.
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
donc dont les conséquences sont totalement dues
à la volonté de nos hommes politiques (qu'ils soient de droite ou de
gauche, là n'est pas la question). Par conséquent il est difficile de
ne pas parler un minimum de nos hommes politiques qui nous ont mis dans
cette situation.
C'est toujours la faute des autres n'est-ce pas ? Et si on prenait nos responsabilités ?
La politique des parties c'est la politique politicienne. La vraie politique c'est l'organisation de la vie de la cité(de l'état) et nous en sommes tous une part, que l'on vote ou pas, que l'on délègue pour mieux râler ensuite ou pas. La démocratie est aussi une idéologie politique. Et donc relativement hors charte
________________________________________________________
Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
Qui s'instruit sans agir laboure sans semer Proverbe africain
ressources
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Mais la charte ne reflète-t'elle pas une idéologie du forum? Parler de la charte serait donc hors-charte....
Désolé, , je sors...
Désolé, , je sors...
Da- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 3076
Localisation : BZH - 56
Emploi : Artisan en informatique et ferronerie
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Schtroumpf peureux a écrit:Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Le but de ce nouveau sujet est de mettre en commun les bonnes idées pistes de réflexion que peuvent avoir les personnes qui, comme moi, pensent que le scénario le plus probable qui nous attend (en fait il a déjà commencé) est une grave crise économique qui n'est pas brutale (contrairement au Krach de 1929 par exemple) mais qui est un lent et continuel appauvrissement généralisé, au fur et à mesure de l'écroulement de notre économie et de nos services publics.
Salut, excuses moi de réagir seulement sur la forme : ne pourrais-tu pas éditer tes messages pour leur redonner une taille de police plus conventionnelle ? Tes messages sont probablement intéressants, mais ces pattes de mouche sont tellement fines que je n'ai pas trouvé le courage de les lire !
Une solution simple existe, me semble-t-il : sélectionner un texte puis cliquer sur le bouton "A surmonté d'un panneau sens interdit" supprime tout formatage, ramenant ce texte au format standard du forum.
edit 20h20 : toujours pas perçu d'augmentation de la taille de police ! J'ai lu tes messages en faisant "citer" puis "supprimer le formatage du texte... ça marche aussi.
Dernière édition par Barnabé le Lun 15 Mar 2010 - 20:27, édité 1 fois
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Barnabé a écrit:
Salut, excuses moi de réagir seulement sur la forme : ne pourrais-tu pas éditer tes messages pour leur redonner une taille de police plus conventionnelle ? Tes messages sont probablement intéressants, mais ces pattes de mouche sont tellement fines que je n'ai pas trouvé le courage de les lire !
Une solution simple existe, me semble-t-il : sélectionner un texte puis cliquer sur le bouton "A surmonté d'un panneau sens interdit" supprime tout formatage, ramenant ce texte au format standard du forum.
Je ne connaissais pas cette fonction... je teste tout de suite.
Merci du tuyau !
C'est mieux comme ça effectivement...
Dernière édition par Schtroumpf peureux le Lun 15 Mar 2010 - 17:01, édité 1 fois
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Canis Lupus a écrit:J'ai très bien compris ton point de vue et j'ai moi-même voté hier par procuration. Chacun fait comme il veut. Pour éviter de blablater pendant des heures nous avons interdits la politique et la religion sur le forum.
Donc concrètement, je fais quoi pour me mettre en accord avec la charte ?
Bon, ben je supprime la 6ième partie qui parle de politique... ')" target="_blank" rel="nofollow">
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Merci Barnabé pour tes conseils.
Peut être y a t'il une dose d'effets psychosomatiques dans mon allergie, mais j'ai commencé la désensibilisation il y a bientôt 2 ans, et je pense que ça marche car, l'année dernière, je n'ai eu besoin de prendre les anti-histaminiques (je ne sais plus trop comment ça s'appelle) qu'une seule fois... donc cette année, avec un peu de chance, je n'aurai plus aucun problème et pourrai arrêter le traitement.
Je serai bientôt fixé puisque le pollen que je crains arrive début avril !
Sinon, en parlant préparation aux autres scénarios, je pense à un truc : Vous avez vu l'excellente série documentaire qui vient de finir de passer sur Arte qui s'appelle "Animal Armageddon" et qui traite les principales extinctions que nos ancêtres ont subit il y a des millions d'années (chacun ayant détruit entre 70 et 90% des être vivants sur terre à l'époque, dont les dinosaures)... et qui pourraient très bien nous arriver un jour ? (genre météorite de 10km de diamètre qui libère à l'impact l'équivalent de 20 millions de bombes nucléaires de 1 mégatonne chacune et qui plonge la planète dans un hivers nucléaire pendant plusieurs centaines de milliers d'années... radical !). Ça fout la trouille !
Mais bon, peut être qu'on s'égare.
D'autres conseils pour l'hypothèse d'une grosse crise économique durable ?
Peut être y a t'il une dose d'effets psychosomatiques dans mon allergie, mais j'ai commencé la désensibilisation il y a bientôt 2 ans, et je pense que ça marche car, l'année dernière, je n'ai eu besoin de prendre les anti-histaminiques (je ne sais plus trop comment ça s'appelle) qu'une seule fois... donc cette année, avec un peu de chance, je n'aurai plus aucun problème et pourrai arrêter le traitement.
Je serai bientôt fixé puisque le pollen que je crains arrive début avril !
Sinon, en parlant préparation aux autres scénarios, je pense à un truc : Vous avez vu l'excellente série documentaire qui vient de finir de passer sur Arte qui s'appelle "Animal Armageddon" et qui traite les principales extinctions que nos ancêtres ont subit il y a des millions d'années (chacun ayant détruit entre 70 et 90% des être vivants sur terre à l'époque, dont les dinosaures)... et qui pourraient très bien nous arriver un jour ? (genre météorite de 10km de diamètre qui libère à l'impact l'équivalent de 20 millions de bombes nucléaires de 1 mégatonne chacune et qui plonge la planète dans un hivers nucléaire pendant plusieurs centaines de milliers d'années... radical !). Ça fout la trouille !
Mais bon, peut être qu'on s'égare.
D'autres conseils pour l'hypothèse d'une grosse crise économique durable ?
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
On a pas tous la capacité/possibilité/volonté de changer de job (encore faut-il en avoir un !).
Le sujet à déjà été abordé sur le forum me semble-t-il, mais avoir en hobbie une activité complémentaire/différente de son métier et appréciable en cas de dégradation économique semble être une bonne idée. Apiculture, maraîchage, plomberie...
Avoir les outils et compétences dans un deuxième domaine, se rendre un peu plus indispensable, ca c'est de la survie !
Et je vais sans doute en faire sourire certains, mais je n'oublierais pas le karma (certains parlent réseau social, jeune et idéaliste j'ai du mal avec ce terme).
Oui, vous souriez.
Je ne pense pas karma "je suis gentil, il m'arrivera des gentilles choses", mais plutôt le fait qu'être qqun d'agréable compagnie, qui rend service me semble entrainer une certaine dynamique.
J'en ai réellement pris conscience en lisant sur le forum d'en face l'histoire (je vais essayer de faire court et pas trop embrouillé) du gars qui avait vendu la maison construite de ses mains, et des années plus tard après des embrouilles judiciaires il se retrouve à devoir payer le prix qu'il a vendu la baraque en réparations (démonter la toiture et la refaire). Faillite personnelle, le gars bosse chez lui, si il perd sa baraque il peux plus bosser.
L'administrateur chargé de gérer sa capacité à rembourser à été formé par un gars, gars dont la fille à un problème d'addiction, fille aidée dans ce problème par le "héro" de l'histoire.
Le monde est petit...
Ca fera pas tout, mais je crois bien que c'est les petites choses qui font la différence.
[edit] Grillé pour la deuxième fois en une journée ! Ca va pas le faire !
Le sujet à déjà été abordé sur le forum me semble-t-il, mais avoir en hobbie une activité complémentaire/différente de son métier et appréciable en cas de dégradation économique semble être une bonne idée. Apiculture, maraîchage, plomberie...
Avoir les outils et compétences dans un deuxième domaine, se rendre un peu plus indispensable, ca c'est de la survie !
Et je vais sans doute en faire sourire certains, mais je n'oublierais pas le karma (certains parlent réseau social, jeune et idéaliste j'ai du mal avec ce terme).
Oui, vous souriez.
Je ne pense pas karma "je suis gentil, il m'arrivera des gentilles choses", mais plutôt le fait qu'être qqun d'agréable compagnie, qui rend service me semble entrainer une certaine dynamique.
J'en ai réellement pris conscience en lisant sur le forum d'en face l'histoire (je vais essayer de faire court et pas trop embrouillé) du gars qui avait vendu la maison construite de ses mains, et des années plus tard après des embrouilles judiciaires il se retrouve à devoir payer le prix qu'il a vendu la baraque en réparations (démonter la toiture et la refaire). Faillite personnelle, le gars bosse chez lui, si il perd sa baraque il peux plus bosser.
L'administrateur chargé de gérer sa capacité à rembourser à été formé par un gars, gars dont la fille à un problème d'addiction, fille aidée dans ce problème par le "héro" de l'histoire.
Le monde est petit...
Ca fera pas tout, mais je crois bien que c'est les petites choses qui font la différence.
[edit] Grillé pour la deuxième fois en une journée ! Ca va pas le faire !
Invité- Invité
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Lab a écrit:On a pas tous la capacité/possibilité/volonté de changer de job (encore faut-il en avoir un !).
Oui bien sûr. Je parlais dans une optique générale et uniquement si vous avez l'occasion de changer de boulot ou de prendre votre premier boulot. Dans ce cas, tant qu'à faire, autant essayer de bien choisir... bien sûr si on en a la possibilité... comme j'en ai eu la chance.
Je ne vais pas trop donner de détails, mais pour ma part, ça fait des années que je réfléchi au sujet et quand le hasard a voulu, il y a 6 ans, que je perde mon boulot, j'ai réfléchi et ai, je pense, trouvé un bon moyen de limiter les risques de perte de boulot à l'avenir en choisissant une entreprise :
- de grosse taille (leadeur européen dans son domaine et qui fait de gros bénèf donc qui offre une certaine stabilité de ce fait, et qui a une telle renommée/image de marque au niveau européen que, même si elle venait à perdre de l'argent, les Etat européens, la renfloueraient)
- qui a une activité "sensible" (fabrication d'armes... mais pas des petites armes individuelles, là je parle de gros missiles, dont certains nucléaires), qui, touchant au domaine de la défense nationale, a l'avantage de ne pas risquer d'être délocalisé en Chine (j'imagine mal que nos dirigeants décident un jour, pour économiser un peu d'argent, de délocaliser la fabrication ou la conception dans un pays à main d'oeuvre moins cher). C'est une des rares activités qui est immunisée contre le fléau des délocalisations. Et un des rares secteurs dans lesquels la France est en pointe.
- qui a une activité qui, en cas de guerre (hypothèse de sortie de crise sanglante évoquée) ou en cas de tensions internationales, par exemple pour le contrôle des dernières ressources naturelles (pétrole, etc... qui est un scénario auquel j'accorde une grande crédibilité), s'avère indispensable, donc, là encore, une bonne sécurité au niveau du boulot et, donc, moins de risque de souffrir de la crise qui a commencé à nous toucher.
Voilà... c'est un peu à ce genre de réflexion qu'il ne faut pas hésiter à se livrer quand on a la possibilité de choisir. Avoir un boulot "sûr" dans une entreprise "sûre", c'est encore ce qu'il y a de mieux dans ce type de scénario, donc ça vaut la peine de faire quelques efforts de ciblage quand on cherche du boulot, car en choisissant bien on peut s'éviter beaucoup de mauvaises surprises.
Je ne dis pas non plus que travailler pour un fabriquant d'armes est la seule échappatoire. Non. Si on considère, par exemple, qu'on se dirige vers un système à l'anglo-saxonne, avec d'un côté de plus en plus de pauvres et, de l'autre, des riches de plus en plus riches, on peut penser que l'industrie du luxe est un autre secteur prometteur. Et en réfléchissant il doit y en avoir d'autres.
Bien sûr, ce type de réflexion est uniquement valable quand on se prépare à un scénario de type crise économique grave. Si on pense plutôt chute de météorite c'est un autre problème auquel il faut se préparer différemment.
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Comme conseils supplémentaires ?
Pourquoi ne pas apprendre à vivre avec moins ? Et à le vivre bien ? plutôt que d'y être brutalement contraint et de le vivre très mal ?
Je ne dépense quasi rien :
- pour les produits d'entretien (que je fais et que j'ai réduis à l'essentiel )
- pour les produits d'hygiène et cosmétiques (idem et qui sont globalement de meilleure qualité que ceux du commerce)
- un minimum pour la santé (polyvalence et autonomie le plus possible et aussi longtemps que cela durera)
- je n'ai pas de voiture (donc pas d'essence, de réparation, d'assurance, de taxes diverses) et c'est non négociable (j'ai fait mes choix de vie en fonction)
- je ne pars pas au bout du monde
- je fais des sports "gratuits" (dont le jardinage)
- j'ai des loisirs qui consomment peu
- je n'ai pas d'abonnement divers si ce n'est (grand luxe) internet et le téléphone
- je sais réparer mes vêtements (voire les fabriquer) et j'en achète très rarement (et j'en ai quand même beaucoup beaucoup trop, ça se multiplie tout seul j'ai l'impression et je dois régulièrment en donner à ceux qui en ont besoin)
- je n'achète que très peu de produits transformés
- je réutilise et recycle au max, je fais mes courses le jour des encombrants
- je profite des solutions collectives (bibliothéques, médiathèques, ludothèques, location diverses etc.)
- je n'achète que si je n'ai rien trouvé pour faire office (ou pas possible paceque pas le savoir faire) et j'achète le plus solide et durable possible (donc aussi, même si pas toujours, le plus cher... mais le moins souvent), si possible d'ocasioon
- je surveille, limite et réduit mes consommations d'énergie et d'eau, s'en est presque un jeu
- j'essaye (je dit bien j'essaye) de me motiver à cultiver qqs légumes.
Cela correspond à un mi-temps d'économie au moins. Bizarement, je me prive de rien. Mes 2 budgets les plus importants ? Le logement et la bouffe (bio).
La crise économique ? Quelle crise économique ? Celle dont j'ai entendu parler toute ma vie et dans laquelle j'ai toujours vécu (je vis même bien mieux qu'avant et j'ai vécu plusieurs années avec moins de 350€ par mois, bon avant le passage à l'euro il est vrai) ?
De quels risques parle-on ? De perdre le confort superflu et de continuer à vivre mieux que les 3/4 de l'humanité ? J'entendais l'interview d'un couple grec (2 enfants en bas âges) dernièrement qui disaient avec des trémolos dans la voix qu'ils n'allaient plus pouvoir sortir 2 fois par semaine (mais une !) et qu'ils ne pourraient pas remplacer leur voiture de 9 ans... Dramatique ! De mon côté, il faudrait vraiment atteindre des niveaux très grave (et des conflits sociaux) pour que cela m'affecte réellement.
Par contre pour les soucis de santé là c'est vrai que le risque est important de se ruiner donc gaffe.
On peut ajouter un faux plafond qui limite le volume à chauffer.
Je ne suis pas d'accord sur les achats en masse de kakaille chinoise à bas prix (de mauvaise qualité). Pour moi c'est clairement mettre son argent par les fenêtre. Acheter deux microondes chinois de mauvaise qualité dans l'hypothétique but de les revendre et l'encore plus hypothétique but d'en faire une plus value alors même que je ne vois pas du tout l'utilité d'un microonde (et je ne pense vraiment pas que ce soit un bien de première nécesssité facile à revendre, une gazinière bien plus sûrement...) Je crois que j'ai mieux à faire de ces 70€
Sinon je suis globalement d'accord avec le reste. Edit. Sauf sur le choix de certaines industries comme "garantie" de conserver son boulot...
Pourquoi ne pas apprendre à vivre avec moins ? Et à le vivre bien ? plutôt que d'y être brutalement contraint et de le vivre très mal ?
Je ne dépense quasi rien :
- pour les produits d'entretien (que je fais et que j'ai réduis à l'essentiel )
- pour les produits d'hygiène et cosmétiques (idem et qui sont globalement de meilleure qualité que ceux du commerce)
- un minimum pour la santé (polyvalence et autonomie le plus possible et aussi longtemps que cela durera)
- je n'ai pas de voiture (donc pas d'essence, de réparation, d'assurance, de taxes diverses) et c'est non négociable (j'ai fait mes choix de vie en fonction)
- je ne pars pas au bout du monde
- je fais des sports "gratuits" (dont le jardinage)
- j'ai des loisirs qui consomment peu
- je n'ai pas d'abonnement divers si ce n'est (grand luxe) internet et le téléphone
- je sais réparer mes vêtements (voire les fabriquer) et j'en achète très rarement (et j'en ai quand même beaucoup beaucoup trop, ça se multiplie tout seul j'ai l'impression et je dois régulièrment en donner à ceux qui en ont besoin)
- je n'achète que très peu de produits transformés
- je réutilise et recycle au max, je fais mes courses le jour des encombrants
- je profite des solutions collectives (bibliothéques, médiathèques, ludothèques, location diverses etc.)
- je n'achète que si je n'ai rien trouvé pour faire office (ou pas possible paceque pas le savoir faire) et j'achète le plus solide et durable possible (donc aussi, même si pas toujours, le plus cher... mais le moins souvent), si possible d'ocasioon
- je surveille, limite et réduit mes consommations d'énergie et d'eau, s'en est presque un jeu
- j'essaye (je dit bien j'essaye) de me motiver à cultiver qqs légumes.
Cela correspond à un mi-temps d'économie au moins. Bizarement, je me prive de rien. Mes 2 budgets les plus importants ? Le logement et la bouffe (bio).
La crise économique ? Quelle crise économique ? Celle dont j'ai entendu parler toute ma vie et dans laquelle j'ai toujours vécu (je vis même bien mieux qu'avant et j'ai vécu plusieurs années avec moins de 350€ par mois, bon avant le passage à l'euro il est vrai) ?
De quels risques parle-on ? De perdre le confort superflu et de continuer à vivre mieux que les 3/4 de l'humanité ? J'entendais l'interview d'un couple grec (2 enfants en bas âges) dernièrement qui disaient avec des trémolos dans la voix qu'ils n'allaient plus pouvoir sortir 2 fois par semaine (mais une !) et qu'ils ne pourraient pas remplacer leur voiture de 9 ans... Dramatique ! De mon côté, il faudrait vraiment atteindre des niveaux très grave (et des conflits sociaux) pour que cela m'affecte réellement.
Par contre pour les soucis de santé là c'est vrai que le risque est important de se ruiner donc gaffe.
éviter les logements parisiens avec plafonds à 3,5 mètres
On peut ajouter un faux plafond qui limite le volume à chauffer.
Je ne suis pas d'accord sur les achats en masse de kakaille chinoise à bas prix (de mauvaise qualité). Pour moi c'est clairement mettre son argent par les fenêtre. Acheter deux microondes chinois de mauvaise qualité dans l'hypothétique but de les revendre et l'encore plus hypothétique but d'en faire une plus value alors même que je ne vois pas du tout l'utilité d'un microonde (et je ne pense vraiment pas que ce soit un bien de première nécesssité facile à revendre, une gazinière bien plus sûrement...) Je crois que j'ai mieux à faire de ces 70€
Sinon je suis globalement d'accord avec le reste. Edit. Sauf sur le choix de certaines industries comme "garantie" de conserver son boulot...
________________________________________________________
Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
Qui s'instruit sans agir laboure sans semer Proverbe africain
ressources
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Bravo Raffa pour ton niveau de préparation à la décroissance !
Car c'est vraisemblablement ce qui nous attend. Certains parlent d'appauvrissement, et d'autres de décroissance, mais tout ça revient au même. Sauf que "décroissance" fait peut être moins peur que "appauvrissement".
Mais tu as raison, dans les pays riches, l'appauvrissement ne sera probablement pas insurmontable... il y a de la réserve.
Et quand on voit l'augmentation de l'obésité dans nos pays, on pourrait même dire que se serrer la ceinture (ou faire un peu de marche plutôt que prendre sa voiture pour un oui ou un non) ne fera même certainement pas de mal à beaucoup. javascript:emoticonp('')
Ceci dit, il n'y a quand même pas de quoi se réjouir car quand "globalement" la France s'appauvrira, ça voudra dire que, dans la pratique, ce sont ceux qui avaient déjà du mal à s'en sortir qui souffriront le plus... et ce d'autant plus que les mesures d'austérité (rogner sur les aides sociales, rogner sur les soins, les retraites, etc) les affecteront en premier lieu.
Pour en revenir au stockage des biens de conso ça dépend beaucoup s'il y a, ou pas, de l'inflation. Depuis des années, l'Europe consacre tous ses efforts à maitriser l'inflation, et y réussi bien, mais est-ce que ça va durer ? Surtout quand on voit la quantité de monnaie que les USA créent chaque année... normalement, tout ça va finir par déclencher de l'inflation. Mais je ne suis pas économiste ni devin.
Je citais le micro-onde parce que ça ne prend pas beaucoup de place et qu'au moins pour ma part c'est un outil "indispensable" que j'aimerais pouvoir continuer à utiliser (et je ne pense pas qu'on en arrive à ne plus avoir d'électricité... l'électricité va certainement fortement augmenter mais les pénuries d'électricité je n'y crois pas...), mais bien sûr c'est à chacun de voir ce qui lui semble le plus judicieux de se mettre de côté.
C'est vrai qu'on est tellement habitués à ces biens bon marché dont le prix baisse continuellement, qu'on oublie qu'un jour les prix pourraient évoluer dans l'autre sens... comme ça s'est produit en Russie ou en Argentine quand ces économies se sont écroulées... ou pendant la république de "Weihmart" (pas sûr de l'orthographe)... même si je ne pense pas qu'on en arrive là (où l'inflation était telle qu'il fallait amener une brouette de billets pour acheter son pain).
Car c'est vraisemblablement ce qui nous attend. Certains parlent d'appauvrissement, et d'autres de décroissance, mais tout ça revient au même. Sauf que "décroissance" fait peut être moins peur que "appauvrissement".
Mais tu as raison, dans les pays riches, l'appauvrissement ne sera probablement pas insurmontable... il y a de la réserve.
Et quand on voit l'augmentation de l'obésité dans nos pays, on pourrait même dire que se serrer la ceinture (ou faire un peu de marche plutôt que prendre sa voiture pour un oui ou un non) ne fera même certainement pas de mal à beaucoup. javascript:emoticonp('')
Ceci dit, il n'y a quand même pas de quoi se réjouir car quand "globalement" la France s'appauvrira, ça voudra dire que, dans la pratique, ce sont ceux qui avaient déjà du mal à s'en sortir qui souffriront le plus... et ce d'autant plus que les mesures d'austérité (rogner sur les aides sociales, rogner sur les soins, les retraites, etc) les affecteront en premier lieu.
Pour en revenir au stockage des biens de conso ça dépend beaucoup s'il y a, ou pas, de l'inflation. Depuis des années, l'Europe consacre tous ses efforts à maitriser l'inflation, et y réussi bien, mais est-ce que ça va durer ? Surtout quand on voit la quantité de monnaie que les USA créent chaque année... normalement, tout ça va finir par déclencher de l'inflation. Mais je ne suis pas économiste ni devin.
Je citais le micro-onde parce que ça ne prend pas beaucoup de place et qu'au moins pour ma part c'est un outil "indispensable" que j'aimerais pouvoir continuer à utiliser (et je ne pense pas qu'on en arrive à ne plus avoir d'électricité... l'électricité va certainement fortement augmenter mais les pénuries d'électricité je n'y crois pas...), mais bien sûr c'est à chacun de voir ce qui lui semble le plus judicieux de se mettre de côté.
C'est vrai qu'on est tellement habitués à ces biens bon marché dont le prix baisse continuellement, qu'on oublie qu'un jour les prix pourraient évoluer dans l'autre sens... comme ça s'est produit en Russie ou en Argentine quand ces économies se sont écroulées... ou pendant la république de "Weihmart" (pas sûr de l'orthographe)... même si je ne pense pas qu'on en arrive là (où l'inflation était telle qu'il fallait amener une brouette de billets pour acheter son pain).
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Lire Alpha Strategy pour identifier quelques produits de consommation courante, à stocker en priorité afin de faire face à l'inflation.
Rammstein
Rammstein
________________________________________________________
Dans mon pays - Alésia - Threads - Help is on the way - Soft - I will not bow - Capitaine Stéphane - Бойцовский Клуб - Le Banner - Speed King
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8186
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
Rammstein a écrit:Lire Alpha Strategy pour identifier quelques produits de consommation courante, à stocker en priorité afin de faire face à l'inflation.
Rammstein
Super... Merci pour l'info j'y vais de ce pas !
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
L'ouvrage correspond bien à ce que je recherche, mais c'est dommage que les annexes ne soient pas inclues dans le pdf car c'était certainement la partie la plus utile pour moi. C'est là qu'ils listaient les produits recommandés, avec des stats les concernant (encombrement, etc).
Too bad...
Sinon, en cherchant sur ce site, j'ai trouvé aussi ce lien qui parle d'un livre parlant de la survie en cas de krach économique :
Surviving the economic collapse
Too bad...
Sinon, en cherchant sur ce site, j'ai trouvé aussi ce lien qui parle d'un livre parlant de la survie en cas de krach économique :
Surviving the economic collapse
Schtroumpf peureux- Membre
- Nombre de messages : 27
Localisation : 78
Date d'inscription : 04/03/2010
Re: Scénario de crise économique « à la Grecque » & comment s'y préparer
On dirait que tu n'as pas lu le livre. Page 82 du fichier par exemple. Qu'est-ce qui te fais dire qu'il y a des annexes ? Cela fait un bout de temps que je l'ai lu donc si l'auteur y fait référence je ne m'en souviens plus du tout.Schtroumpf peureux a écrit:L'ouvrage correspond bien à ce que je recherche, mais c'est dommage que les annexes ne soient pas inclues dans le pdf car c'était certainement la partie la plus utile pour moi. C'est là qu'ils listaient les produits recommandés, avec des stats les concernant (encombrement, etc).
Too bad...
Je suis en train de relire cet ouvrage, il y a des choses inédites mais c'est pas mal de bon sens. L'auteur vit dans un contexte différent de la France donc ce n'est pas forcément transposable.Schtroumpf peureux a écrit:Sinon, en cherchant sur ce site, j'ai trouvé aussi ce lien qui parle d'un livre parlant de la survie en cas de krach économique : Surviving the Economic Collapse
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» [Crise économique] (3)
» Situation à Chypre
» Le risque grec
» Scénario de fin du monde économique
» Estonie: Se préparer aux situations de crise
» Situation à Chypre
» Le risque grec
» Scénario de fin du monde économique
» Estonie: Se préparer aux situations de crise
Olduvaï :: Discussions générales (réservé aux membres s'étant présentés) :: Témoignages & discussions
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum