[Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Pour le dentifrice, l'argile peut être trop abrasif en usage quotidien pour l'émail. (source : argiletz, qui fabrique des dentifrice à base d'argile). Le mieux est d'utiliser du carbonate de calcium (de la craie) il s'en vend au kilo en droguerie, cela sert à plein de chose (crème à récurer, dentifrice, peinture, mastic, déco etc.). Plus d'info ici
Sinon je venais surtout pour
Sinon je venais surtout pour
Les nanoparticules, des particules aux dimensions inférieures à la centaine de nanomètres, ont envahi notre quotidien. De plus en plus de produits en contiennent notamment en cosmétique, dans les textiles, les bétons ou les plastiques automobiles.
La question de leur innocuité n’est pourtant pas réglée et leurs effets potentiels sur la santé est toujours en cours d’évaluation. Cette semaine se déroulera à la Royal Society à Londres la 6eréunion internationale sur les effets environnementaux des nanoparticules et des nanomatériaux. Au cours de cette session sera présentée une étude qui établit pour la première fois un effet biologique des nanoparticules chez un vertébré.
Les scientifiques de l'université de Plymouth ont montré, pour la première fois chez un animal, que les nanoparticules peuvent endommager le cerveau et d'autres parties du système nerveux central.
Source
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Des scientifiques mettent en garde contre l'aspartame chez les femmes enceintes
[...]
L'étude, conduite par le Danois Thorhallur Halldorsson, publiée en 2010 dans l'American Journal of Clinical Nutrition, était consacrée à l'impact des boissons light ou sans sucre – c'est-à-dire contenant un édulcorant – sur près de 60 000 Danoises enceintes. Il est apparu que la consommation d'au moins une boisson gazeuse contenant un édulcorant augmentait en moyenne de 38 % les risques de naissance avant terme. L'augmentation des risques est de 27 % si l'on n'en boit qu'une par jour, 35 % si l'on en boit 2 ou 3, 78 % quand c'est plus de 4. L'impact est moindre quand les boissons sont non gazeuses, l'augmentation du risque allant de 11 à 29 %.
[...]
L'aspartame, édulcorant le plus utilisé au monde (Canderel, Nutrasweet...), se retrouve dans plus de 6 000 produits, du chewing-gum aux boissons light, dont plus de 500 produits pharmaceutiques. Selon le RES, 200 millions de personnes en consommeraient "régulièrement". Chez les enfants et les femmes en âge de procréer, l'absorption quotidienne est estimée à 2,5 à 5 mg par kg de poids corporel. La dose journalière admissible établie par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est de 40 mg/kg. L'EFSA a été invitée en mai 2011 par la Commission européenne à anticiper la réévaluation complète de la sécurité de l'aspartame (E 951) en 2012.
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Risque alimentaire
Petite information sur les risques alimentaires :
http://www.artac.info/fr/prevention/additifs_000227.html
Classification de l’ARTAC des additifs alimentaires selon leur risque potentiellement ou certainement cancérigène :
http://www.artac.info/fic_bdd/pdf_fr_fichier/Classification_des_additifs_13299194710.pdf
Cette classification a été établie en 2010-2011, en fonction des données de la littérature scientifique internationale en se basant sur les mécanismes physiopathologiques et toxicologiques potentiels des molécules ou groupes de molécules concernées, sur les résultats expérimentaux obtenus chez l’animal de laboratoire et lorsqu’elles sont disponibles, sur des données épidémiologiques.
http://www.artac.info/fr/prevention/additifs_000227.html
Classification de l’ARTAC des additifs alimentaires selon leur risque potentiellement ou certainement cancérigène :
http://www.artac.info/fic_bdd/pdf_fr_fichier/Classification_des_additifs_13299194710.pdf
Cette classification a été établie en 2010-2011, en fonction des données de la littérature scientifique internationale en se basant sur les mécanismes physiopathologiques et toxicologiques potentiels des molécules ou groupes de molécules concernées, sur les résultats expérimentaux obtenus chez l’animal de laboratoire et lorsqu’elles sont disponibles, sur des données épidémiologiques.
Dernière édition par ghp le Mar 5 Juin 2012 - 18:28, édité 3 fois
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
J'ai du mal avec leur méthode de classement.
Pour moi il y a trois catégorie, tu as est cancérigène, peut être et n'est pas cancérigène.
Le possiblement, probablement, certainement, c'est tous de la classe peut être. Sur quoi se sont-il bassé pour dire qu'un élément est possiblement plutôt que certainement cancérigène, quelle échelle de mesure utilise t'il et partir de quel % de risque on passe de possiblement, à probablement à certainement ?
Bref, je trouve que ça manque de sérieux scientifique comme classement.
Sinon je te remercie GHP pour la source d'information, ça donne quand même une liste de produite à peut être évité.
Pour moi il y a trois catégorie, tu as est cancérigène, peut être et n'est pas cancérigène.
Le possiblement, probablement, certainement, c'est tous de la classe peut être. Sur quoi se sont-il bassé pour dire qu'un élément est possiblement plutôt que certainement cancérigène, quelle échelle de mesure utilise t'il et partir de quel % de risque on passe de possiblement, à probablement à certainement ?
Bref, je trouve que ça manque de sérieux scientifique comme classement.
Sinon je te remercie GHP pour la source d'information, ça donne quand même une liste de produite à peut être évité.
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On hérite pas de la terre de nos parents, on l'emprunte a nos enfants.
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
argoth a écrit:J'ai du mal avec leur méthode de classement.
Pour moi il y a trois catégorie, tu as est cancérigène, peut être et n'est pas cancérigène.
Le possiblement, probablement, certainement, c'est tous de la classe peut être. Sur quoi se sont-il bassé pour dire qu'un élément est possiblement plutôt que certainement cancérigène, quelle échelle de mesure utilise t'il et partir de quel % de risque on passe de possiblement, à probablement à certainement ?
Bref, je trouve que ça manque de sérieux scientifique comme classement.
Sinon je te remercie GHP pour la source d'information, ça donne quand même une liste de produite à peut être évité.
Sur les classification, on a plusieurs sources et catégories. C'est décrit ici :
http://www.carsat-pl.fr/risques/dossiers/chimique/classification_cancerogenes.htm
Après, il faut voir que classer l'aspartame comme cancérigène certain pour l'homme, cela implique de se heurter frontalement à l'industrie agro-alimentaire. Pas certain que ce soit faisable.
Pour ma part, les "possibles" et "certainement" cancérigènes sont automatiquement rangés dans une catégorie "cancérigène certain en attendant qu'on démontre le contraire"...
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
merci pour ces ressources
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Risque des antidépresseurs
Article intéressant sur les risques liés à la consommation d'antidépresseurs :
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2012/01/30/antidepresseurs-nombreux-risques-pour-une-efficacite-controv.html
" Une méta-analyse de 2008 confirme que les essais cliniques ne montrent qu’une supériorité faible des antidépresseurs par rapport au placebo. Et lorsque les essais non publiés sont pris en compte, les bénéfices des antidépresseurs n’atteignent même plus le seuil d’une efficacité statistiquement significative.
...
« Antidépresseurs : des placebos potentiellement mortels ? », titrait la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm (a-t 2005 ; 36 :45). Rien ne permet d’affirmer que les antidépresseurs protègeraient des idées suicidaires ; au contraire, les essais bien menés montrent que les ISRS déclenchent de telles idées – voire des passages à l’acte – chez des volontaires sains, ou les renforcent chez les personnes en souffrance psychique. Les tricycliques ne sont pas moins risqués. Lorsqu’on compare les résultats obtenus avec des ISRS sur l’échelle Hamilton (qui codifie les critères de dépression), le bénéfice apporté dépasse à peine l’effet placebo. Et même cet effet minime peut résulter de biais et de variables des essais en question. Malgré la pléthore d’études et une utilisation intensive pendant des décennies, on ne peut fonder scientifiquement ni l’utilité, ni l’efficacité, ni la sécurité d’emploi des antidépresseurs.
En décembre 2009, une étude à grande échelle nous apprenait que les femmes ménopausées sous antidépresseurs tricycliques (Laroxyl…) ou ISRS (Déroxat, Zoloft, Seropram…) avaient un risque légèrement augmenté de faire un accident vasculaire cérébral par hémorragie et de décéder (toutes causes confondues).... "
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2012/01/30/antidepresseurs-nombreux-risques-pour-une-efficacite-controv.html
" Une méta-analyse de 2008 confirme que les essais cliniques ne montrent qu’une supériorité faible des antidépresseurs par rapport au placebo. Et lorsque les essais non publiés sont pris en compte, les bénéfices des antidépresseurs n’atteignent même plus le seuil d’une efficacité statistiquement significative.
...
« Antidépresseurs : des placebos potentiellement mortels ? », titrait la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm (a-t 2005 ; 36 :45). Rien ne permet d’affirmer que les antidépresseurs protègeraient des idées suicidaires ; au contraire, les essais bien menés montrent que les ISRS déclenchent de telles idées – voire des passages à l’acte – chez des volontaires sains, ou les renforcent chez les personnes en souffrance psychique. Les tricycliques ne sont pas moins risqués. Lorsqu’on compare les résultats obtenus avec des ISRS sur l’échelle Hamilton (qui codifie les critères de dépression), le bénéfice apporté dépasse à peine l’effet placebo. Et même cet effet minime peut résulter de biais et de variables des essais en question. Malgré la pléthore d’études et une utilisation intensive pendant des décennies, on ne peut fonder scientifiquement ni l’utilité, ni l’efficacité, ni la sécurité d’emploi des antidépresseurs.
En décembre 2009, une étude à grande échelle nous apprenait que les femmes ménopausées sous antidépresseurs tricycliques (Laroxyl…) ou ISRS (Déroxat, Zoloft, Seropram…) avaient un risque légèrement augmenté de faire un accident vasculaire cérébral par hémorragie et de décéder (toutes causes confondues).... "
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« Aucun homme n'est né avec une selle et des rênes sur le dos, et aucun non plus n'est né avec des bottes et des éperons pour le monter. » William Rumbolt
Si le climat était une banque, cela ferait longtemps qu'il serait sauvé.
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Article dans Nature: "Toxicology: The plastics puzzle"
Il y a eu récemment dans Nature un résumé de la situation en ce qui concerne le BPA et ses congénères: Toxicology: The plastics puzzle.
En résumé:
- On n'est toujours pas certain du danger réel présenté par le Bisphénol A (BPA);
- Celui-ci est toujours présent dans certaines choses, en particulier dans les films plastiques qui recouvrent l'intérieur des conserves et des canettes métalliques (~95% de celles-ci), la raison principale étant que les remplaçants potentiels ne sont pas universels, c'est-à-dire qu'il faudrait utiliser des additifs différents selon le contenu que va accueillir l'emballage;
- Là où il est remplacé (biberons, etc.), c'est souvent par d'autres produits qui ne sont pas connus comme présentant les problèmes dont est accusé le BPA. J'écris "pas connus" et pas "n'ont pas" car la réalité est simplement qu'il n'y a pas eu d'études sur le sujet. L'un des remplaçants est par exemple le Bisphénol S, très proche par sa structure chimique du BPA, et dont les premières études semblent montrer qu'il a des effets similaires pour ce qui est de la fixation sur les récepteurs sensibles aux œstrogènes.
En résumé:
- On n'est toujours pas certain du danger réel présenté par le Bisphénol A (BPA);
- Celui-ci est toujours présent dans certaines choses, en particulier dans les films plastiques qui recouvrent l'intérieur des conserves et des canettes métalliques (~95% de celles-ci), la raison principale étant que les remplaçants potentiels ne sont pas universels, c'est-à-dire qu'il faudrait utiliser des additifs différents selon le contenu que va accueillir l'emballage;
- Là où il est remplacé (biberons, etc.), c'est souvent par d'autres produits qui ne sont pas connus comme présentant les problèmes dont est accusé le BPA. J'écris "pas connus" et pas "n'ont pas" car la réalité est simplement qu'il n'y a pas eu d'études sur le sujet. L'un des remplaçants est par exemple le Bisphénol S, très proche par sa structure chimique du BPA, et dont les premières études semblent montrer qu'il a des effets similaires pour ce qui est de la fixation sur les récepteurs sensibles aux œstrogènes.
Cyrus_Smith- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Informations récentes sur les nanoparticules:
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/nanoparticules-non-signalees-l-ufc-que-choisir-porte-plainte-contre-9-fabricants_120130
"...L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé, mardi 23 janvier, déposer neuf plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques après avoir décelé la présence de nanoparticules dans "16 produits" testés et connus, comme les M&M's Peanut, le déodorant Sanex Natur 48h, le dentifrice Aquafresh triple protection, la soupe 'Poule au Pot' de Casino, ou encore le stick à lèvres nourrissant Avène.
L'UFC-Que Choisir dépose plainte "pour non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Sur les 16 produits analysés, seuls trois mentionnent la présence de nanomatériaux sur leur emballage.
"Un texte européen exige une indication"
Fabienne Maleysson, la journaliste d'UF-Que Choisir qui a enqueté sur les nanoparticules, a expliqué mardi sur franceinfo que "ce qu'on a constaté, c'est que dans les produits alimentaires qu'on a testés il n'y en a aucun qui l'indique et dans les cosmétiques il n'y en a qu'un tiers".
"Un texte européen exige une indication sur l'étiquette depuis trois ans et il y a un arrêté qui est venu le rappeler en France", rappelle Fabienne Maleysson sur franceinfo. Cet arrêté dit que "compte tenu des incertitudes sur les risques sanitaires concernant les nanoparticules dans les produits de consommation ça doit être étiqueté dès la première nanoparticule présente".
L'association rappelle "l'impact sanitaire" potentiel et "environnemental" de ces nanoparticules, qui pénètrent dans l'organisme. "L'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse", a rappelé l'UFC-Que Choisir.
L'UFC-Que-Choisir a demandé également au ministère de l'Économie et à la DGCCRF (répression des fraudes) de "publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre les fabricants en infraction et de maintenir durablement les investigations sur le sujet".
Les plaintes visent : le groupe Casino (soupe), JDE (Maxwell Cappuccino), Mars Chocolat France (M&M’s), Mc Cormick (Ducros Mélange Malin Italien), Colgate-Palmolive (déodorant Sanex), Lavera Gmbh & Co. KG (crème solaire), Avene (stick 0 lèvres nourrissant), Coty (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)..."
https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-nanoparticules-dissimulees-9-plaintes-de-l-ufc-que-choisir-contre-des-fabricants-de-produits-alimentaires-et-de-cosmetiques-n50840/
Publié le : 23/01/2018:
"...Très récemment plusieurs autorités ont publié des études inquiétantes à leur sujet, plus particulièrement sur le dioxyde de titane : l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Ils ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse.
Refusant que les nanoparticules s’introduisent plus longtemps secrètement à la table ou dans la salle de bains des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :
- Au vu de la proportion significative de nanoparticules décelées dans les additifs/ingrédients utilisés dans leur produit et non signalée, dépose plainte contre le GROUPE CASINO (soupe) ; JDE (Maxwell Cappuccino) ; MARS CHOCOLAT France (M&M’s) ; MC CORMICK (Ducros Mélange Malin Italien) ; COLGATE-PALMOLIVE (déodorant Sanex) ; LAVERA Gmbh & Co. KG (crème solaire) ; AVENE (stick 0 lèvres nourrissant) ; COTY (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)
- Demande à la DGCCRF et au Ministère de l’économie de publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre effectivement les fabricants en infraction avec la réglementation et de maintenir durablement les investigations sur le sujet..."
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/nanoparticules-non-signalees-l-ufc-que-choisir-porte-plainte-contre-9-fabricants_120130
"...L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé, mardi 23 janvier, déposer neuf plaintes contre des fabricants de produits alimentaires et de cosmétiques après avoir décelé la présence de nanoparticules dans "16 produits" testés et connus, comme les M&M's Peanut, le déodorant Sanex Natur 48h, le dentifrice Aquafresh triple protection, la soupe 'Poule au Pot' de Casino, ou encore le stick à lèvres nourrissant Avène.
L'UFC-Que Choisir dépose plainte "pour non-respect de l’obligation légale de signalement sur l’emballage", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Sur les 16 produits analysés, seuls trois mentionnent la présence de nanomatériaux sur leur emballage.
"Un texte européen exige une indication"
Fabienne Maleysson, la journaliste d'UF-Que Choisir qui a enqueté sur les nanoparticules, a expliqué mardi sur franceinfo que "ce qu'on a constaté, c'est que dans les produits alimentaires qu'on a testés il n'y en a aucun qui l'indique et dans les cosmétiques il n'y en a qu'un tiers".
"Un texte européen exige une indication sur l'étiquette depuis trois ans et il y a un arrêté qui est venu le rappeler en France", rappelle Fabienne Maleysson sur franceinfo. Cet arrêté dit que "compte tenu des incertitudes sur les risques sanitaires concernant les nanoparticules dans les produits de consommation ça doit être étiqueté dès la première nanoparticule présente".
L'association rappelle "l'impact sanitaire" potentiel et "environnemental" de ces nanoparticules, qui pénètrent dans l'organisme. "L'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse", a rappelé l'UFC-Que Choisir.
L'UFC-Que-Choisir a demandé également au ministère de l'Économie et à la DGCCRF (répression des fraudes) de "publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre les fabricants en infraction et de maintenir durablement les investigations sur le sujet".
Les plaintes visent : le groupe Casino (soupe), JDE (Maxwell Cappuccino), Mars Chocolat France (M&M’s), Mc Cormick (Ducros Mélange Malin Italien), Colgate-Palmolive (déodorant Sanex), Lavera Gmbh & Co. KG (crème solaire), Avene (stick 0 lèvres nourrissant), Coty (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)..."
https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-nanoparticules-dissimulees-9-plaintes-de-l-ufc-que-choisir-contre-des-fabricants-de-produits-alimentaires-et-de-cosmetiques-n50840/
Publié le : 23/01/2018:
"...Très récemment plusieurs autorités ont publié des études inquiétantes à leur sujet, plus particulièrement sur le dioxyde de titane : l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Ils ont ainsi souligné que certaines nanoparticules pouvaient avoir des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse.
Refusant que les nanoparticules s’introduisent plus longtemps secrètement à la table ou dans la salle de bains des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :
- Au vu de la proportion significative de nanoparticules décelées dans les additifs/ingrédients utilisés dans leur produit et non signalée, dépose plainte contre le GROUPE CASINO (soupe) ; JDE (Maxwell Cappuccino) ; MARS CHOCOLAT France (M&M’s) ; MC CORMICK (Ducros Mélange Malin Italien) ; COLGATE-PALMOLIVE (déodorant Sanex) ; LAVERA Gmbh & Co. KG (crème solaire) ; AVENE (stick 0 lèvres nourrissant) ; COTY (Gloss de chez Bourjois) et GlaxoSmithKline (dentifrice Aquafresh)
- Demande à la DGCCRF et au Ministère de l’économie de publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules, de poursuivre effectivement les fabricants en infraction avec la réglementation et de maintenir durablement les investigations sur le sujet..."
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Salut,
je savais pas trop si cette vidéo était pour la zone humour ou un autre topic. Mais comme on y parle de l'Assemblée Nationale qui "légifère" sur le glyphosate...
je savais pas trop si cette vidéo était pour la zone humour ou un autre topic. Mais comme on y parle de l'Assemblée Nationale qui "légifère" sur le glyphosate...
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
...un moment savoureux d'information au goût amer!
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Un petit coups de gueule en passant:
Sur les abattoirs
Amha,remarques débiles dignes de bl*ireaux bien citadin qui se croient malin.
Un principe de base connu est qu'une loi n'a d'interet que si elle est concrètement applicable sur le terrain.
Dans le cas contraire c'est juste un texte pour faire plaisir à l'électorat à court termes.
Même si on en a déjà un paquet de ce genre c'est pas une raison d'en ajouter une nouvelle...
j'ai plutôt l'habitude de casser du sucre sur le dos des politiques mais bon pour une fois que le discourt est valable autant le signaler.
Sur le castrage
Pour information,pour castrer un porcelet c'est deux voir trois coups de bistouri plus un coup de bombe d'iode...
Pour être complet,en même temps on donne un coup de pince coupante pour les canines et la queue(prévention blessures-cannibalisme).
En pratique ;le porcelet se tortille le cul quelques secondes et reprend sa vie dans la foulée.
Ne pas castrer les cochons?
Pourquoi pas,l’éleveur y perdra en rentabilité mais surtout je me dis que ces t*fioles bien pensantes risquent de trouver leur jambon et
leur saucisson à la viande de verrat un peu trop fort en gout...
Sur l'abattage
Pour l'abattage non religieux,la mort est instantanée,propre,nette et rapide.
Après ce qui peut être impressionnant c'est les spasmes post-mortem.
Au lieu de dire des c*nneries;ils feraient mieux de se renseigner avant de l'ouvrir...
Sur le glyphosate
Retirer le glyphosate c'est très bien ensuite se pose le problème,en dehors des intérêts industriels(lobbying),de savoir
se qu'utiliseront les agriculteurs à la place .
Et hop un petit lien:
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Plusieurs-alternatives-remplacer-glyphosate-2017-11-09-1200890725
Voilà voilà
Sur les abattoirs
Amha,remarques débiles dignes de bl*ireaux bien citadin qui se croient malin.
Un principe de base connu est qu'une loi n'a d'interet que si elle est concrètement applicable sur le terrain.
Dans le cas contraire c'est juste un texte pour faire plaisir à l'électorat à court termes.
Même si on en a déjà un paquet de ce genre c'est pas une raison d'en ajouter une nouvelle...
j'ai plutôt l'habitude de casser du sucre sur le dos des politiques mais bon pour une fois que le discourt est valable autant le signaler.
Sur le castrage
Pour information,pour castrer un porcelet c'est deux voir trois coups de bistouri plus un coup de bombe d'iode...
Pour être complet,en même temps on donne un coup de pince coupante pour les canines et la queue(prévention blessures-cannibalisme).
En pratique ;le porcelet se tortille le cul quelques secondes et reprend sa vie dans la foulée.
Ne pas castrer les cochons?
Pourquoi pas,l’éleveur y perdra en rentabilité mais surtout je me dis que ces t*fioles bien pensantes risquent de trouver leur jambon et
leur saucisson à la viande de verrat un peu trop fort en gout...
Sur l'abattage
Pour l'abattage non religieux,la mort est instantanée,propre,nette et rapide.
Après ce qui peut être impressionnant c'est les spasmes post-mortem.
Au lieu de dire des c*nneries;ils feraient mieux de se renseigner avant de l'ouvrir...
Sur le glyphosate
Retirer le glyphosate c'est très bien ensuite se pose le problème,en dehors des intérêts industriels(lobbying),de savoir
se qu'utiliseront les agriculteurs à la place .
Et hop un petit lien:
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Environnement/Plusieurs-alternatives-remplacer-glyphosate-2017-11-09-1200890725
Voilà voilà
troisgriffes- Membre
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Hello,
le thème que je souhaitais développer portait sur le glyphosate, mais bon... la réalité est sans doute un peu plus nuancée que la reductio ad bobo-blairum.
Pourquoi ce ne serait pas faisable en France ?
Même si plusieurs coopératives ont déjà décidé de s'en passer, le sujet porte plutôt sur la castration à vif, et l'épineux problème du bien être animal, vu que le consommateur se fout de celui du cochon mais aura du mal à ce que le véto pratique la même opération sans anesthésie sur son chien ou son chat domestique...
Disons que la priorité devrait d'abord relever de la santé de la population.... et que c'était une promesse présidentielle.
Là, le débat portait sur l'inscription dans la loi le fait que l'on envisageait le retrait aux environs de 2021, donc dans au moins trois ans.
Ensuite, le problème est complexe car les lobbies des produits phyto ont tout intérêt à recycler l'argument du "oui-mais-ya-rien-d'autre" en permanence pour enliser la situation, vu que cela fonctionne très bien auprès du public, et cela évite de développer autre chose et permet la poursuite du business. Un peu comme le bisphénol...
A noter que le projet d'amendement a fuité au bénéfice des lobbies plusieurs jours avant son débat à l'assemblée, dont l'UIPP (Union des industries pour la protection des plantes, cad Monsanto, Bayer & Co) qui en avait déjà une copie en interne et de quoi faire monter la pression sur tout le monde avant débat, d'où le commentaire du député interviewé.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/enquete-franceinfo-quelles-sont-les-strategies-des-lobbyistes-pour-influer-sur-les-projets-de-loi_2780785.html
Ajoutons à cela qu'il y a de très nombreux biais dans les études, car si le CIRC a pu avancer des effets délétères (mutagènes et tératogènes), c'est avant tout sur la formulation complète (Round Up par ex, qui contient aussi pas mal de saloperies en petites doses), alors que la plupart des études commanditées persistent à ne tester que le glyphosate seul.
Et que par ailleurs, pour avoir une AMM en France, on peut ne poser que le principe actif et ne pas déclarer la formulation complète (cad avec les "formulants").
En gros, tout le système peut être remis en cause si on prend certaines mesures.
Après, tout ceci entre dans un méta-problème où remplacer un pesticide/herbicide/biocide par un autre ne va sans doute pas améliorer l'état des sols, de la faune, des populations d'insectes & co.
le thème que je souhaitais développer portait sur le glyphosate, mais bon... la réalité est sans doute un peu plus nuancée que la reductio ad bobo-blairum.
Je ne pense pas que cela vise à faire de l'électoralisme; sachant que le Royaume Uni a rendu ce principe de surveillance dans les abattoirs obligatoire en 2017, où plus de la moitié étaient déjà équipés avant la loi.troisgriffes a écrit:
Sur les abattoirs
Amha,remarques débiles dignes de bl*ireaux bien citadin qui se croient malin.
Un principe de base connu est qu'une loi n'a d'interet que si elle est concrètement applicable sur le terrain.
Dans le cas contraire c'est juste un texte pour faire plaisir à l'électorat à court termes.
Pourquoi ce ne serait pas faisable en France ?
Sur le castrage
Pour information,pour castrer un porcelet c'est deux voir trois coups de bistouri plus un coup de bombe d'iode...
Pour être complet,en même temps on donne un coup de pince coupante pour les canines et la queue(prévention blessures-cannibalisme).
En pratique ;le porcelet se tortille le cul quelques secondes et reprend sa vie dans la foulée.
Ne pas castrer les cochons?
Pourquoi pas,l’éleveur y perdra en rentabilité mais surtout je me dis que ces t*fioles bien pensantes risquent de trouver leur jambon et
leur saucisson à la viande de verrat un peu trop fort en gout...
Même si plusieurs coopératives ont déjà décidé de s'en passer, le sujet porte plutôt sur la castration à vif, et l'épineux problème du bien être animal, vu que le consommateur se fout de celui du cochon mais aura du mal à ce que le véto pratique la même opération sans anesthésie sur son chien ou son chat domestique...
Sur le glyphosate
Retirer le glyphosate c'est très bien ensuite se pose le problème,en dehors des intérêts industriels(lobbying),de savoir
se qu'utiliseront les agriculteurs à la place .
Disons que la priorité devrait d'abord relever de la santé de la population.... et que c'était une promesse présidentielle.
Là, le débat portait sur l'inscription dans la loi le fait que l'on envisageait le retrait aux environs de 2021, donc dans au moins trois ans.
Ensuite, le problème est complexe car les lobbies des produits phyto ont tout intérêt à recycler l'argument du "oui-mais-ya-rien-d'autre" en permanence pour enliser la situation, vu que cela fonctionne très bien auprès du public, et cela évite de développer autre chose et permet la poursuite du business. Un peu comme le bisphénol...
A noter que le projet d'amendement a fuité au bénéfice des lobbies plusieurs jours avant son débat à l'assemblée, dont l'UIPP (Union des industries pour la protection des plantes, cad Monsanto, Bayer & Co) qui en avait déjà une copie en interne et de quoi faire monter la pression sur tout le monde avant débat, d'où le commentaire du député interviewé.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/enquete-franceinfo-quelles-sont-les-strategies-des-lobbyistes-pour-influer-sur-les-projets-de-loi_2780785.html
Ajoutons à cela qu'il y a de très nombreux biais dans les études, car si le CIRC a pu avancer des effets délétères (mutagènes et tératogènes), c'est avant tout sur la formulation complète (Round Up par ex, qui contient aussi pas mal de saloperies en petites doses), alors que la plupart des études commanditées persistent à ne tester que le glyphosate seul.
Et que par ailleurs, pour avoir une AMM en France, on peut ne poser que le principe actif et ne pas déclarer la formulation complète (cad avec les "formulants").
En gros, tout le système peut être remis en cause si on prend certaines mesures.
Après, tout ceci entre dans un méta-problème où remplacer un pesticide/herbicide/biocide par un autre ne va sans doute pas améliorer l'état des sols, de la faune, des populations d'insectes & co.
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Le problème du glyphosate est celui de l'industrie agricole actuelle et de ses pratiques délétères.
Pas besoin de glyphosate à Cuba, ils ont appris à faire sans...
Pas besoin de glyphosate à Cuba, ils ont appris à faire sans...
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
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merlin06- Membre Premium
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Glyphosate : l'Argentine malade
Malgré les mises en garde de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est massivement utilisé en France. Cet herbicide fait des dizaines de victimes en Argentine, premier utilisateur de glyphosate au monde.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/glyphosate-l-argentine-malade_2535607.html
Malgré les mises en garde de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est massivement utilisé en France. Cet herbicide fait des dizaines de victimes en Argentine, premier utilisateur de glyphosate au monde.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/glyphosate-l-argentine-malade_2535607.html
albertspetz- Membre Premium
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Hello
Un additif commun des aliments transformés pourrait être lié à la résistance à l’insuline
Plusieurs points sont amha intéressants :
- on a affaire à une substance largement répandue dans la nourriture occidentale; pas forcément de la "malbouffe" au sens premier du terme, car par exemple c'est un additif autorisé en boulangerie, sans nécessité de l'indiquer.
- approuvé sans souci les yeux fermés par les agences sanitaires. Il ne s'agit pas ici d'un effet croisé, mais bien d'une seule molécule testée. Le contrôle de l'insuline était pourtant relativement simple à réaliser.
- on risque d'attendre encore pas mal de temps avant confirmation à large échelle et application législative sur l'industrie agroalimentaire.
A noter un point intéressant : ce genre d'additif est interdit en bio. Donc au delà du débat sur ce label, si le risque se confirme, il y a implicitement un effet bénéfique à manger bio uniquement du fait de la législation...
Un additif commun des aliments transformés pourrait être lié à la résistance à l’insuline
Une étude rendue publique cette semaine a montré que le propionate (ou propanoate), un additif alimentaire, pourrait favoriser l’hyperglycémie et la résistance à l’insuline. Une découverte qui pourrait avoir son importance pour le régime des diabétiques.
Le propionate, un acide gras qui est produit naturellement par les bactéries de la flore intestinale, peut être ajouté dans les aliments transformés comme agent conservateur et arôme artificiel. Mais sa consommation sous forme d’additif, approuvée par les agences de sécurité alimentaire, pourrait à présent être remise en doute.
La suite du projet fut réalisée sur des hommes. Quatorze volontaires sains ne souffrant pas de diabète et de faible corpulence devaient consommer à l’aveugle des repas contenant 1 gramme de propionate (une quantité similaire à ce que l’on trouve dans de nombreux plats d’aliments transformées), ou un placebo. Des échantillons de leur sang étaient prélevés avant le repas et à des intervalles réguliers de 4 heures, après avoir mangé.
Une semaine plus tard, ceux ayant consommé des repas contenant du propionate recevaient des repas placebo, et vice versa. Les résultats obtenus furent similaires à ceux obtenus avec les souris, soit une élévation du taux d’hormones, du taux d’insuline et de la résistance à l’insuline.
Les deux groupes ont montré un taux élevé de glucose après les repas, comme attendu, mais ceux ayant pris du propionate ont vu leur glycémie revenir à la normale un peu plus tardivement.
Les chercheurs avaient parallèlement analysé des données d’une précédente étude sur la perte de poids, avec plus de 160 participants, et avaient identifié une corrélation entre le taux de propionate enregistré dans le sang et la résistance à l’insuline. De plus, une importante diminution de l’ingestion de propionate chez certains participants a montré une amélioration de leur résistance à l’insuline.
Hunnes ajoute que davantage d’études plus poussées sont nécessaires, avec une plus large proportion de cette population qui devrait y participer. En attendant, elle conseille de minimiser la consommation d’aliments transformés, malgré leur présence croissante sur le marché.
Plusieurs points sont amha intéressants :
- on a affaire à une substance largement répandue dans la nourriture occidentale; pas forcément de la "malbouffe" au sens premier du terme, car par exemple c'est un additif autorisé en boulangerie, sans nécessité de l'indiquer.
- approuvé sans souci les yeux fermés par les agences sanitaires. Il ne s'agit pas ici d'un effet croisé, mais bien d'une seule molécule testée. Le contrôle de l'insuline était pourtant relativement simple à réaliser.
- on risque d'attendre encore pas mal de temps avant confirmation à large échelle et application législative sur l'industrie agroalimentaire.
A noter un point intéressant : ce genre d'additif est interdit en bio. Donc au delà du débat sur ce label, si le risque se confirme, il y a implicitement un effet bénéfique à manger bio uniquement du fait de la législation...
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Hello,
une des dernières émissions d'Affaires Sensibles de France Inter se penche sur la gamme des fongicides FDHI, présent partout dans notre environnement.
Wiki :
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-18-novembre-2019
Lien direct vers le MP3 :
https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13940-18.11.2019-ITEMA_22205968-0.mp3
La tribune en question :
https://www.liberation.fr/debats/2018/04/15/une-revolution-urgente-semble-necessaire-dans-l-usage-des-antifongiques_1643539
Mise à jour en Novembre :
https://www.liberation.fr/france/2019/11/07/fongicides-sdhi-on-ne-peut-se-permettre-comme-l-anses-d-attendre-la-catastrophe_1762228
une des dernières émissions d'Affaires Sensibles de France Inter se penche sur la gamme des fongicides FDHI, présent partout dans notre environnement.
Wiki :
SDHI est un sigle qui désigne les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase1 (en anglais succinate dehydrogenase inhibitor), des fongicides, une sous-classe de pesticides, utilisés dans l'agriculture. Les SDHI bloquent la chaîne respiratoire mitochondriale, ils sont connus pour leur toxicité sur les vers de terre (30 % de moins chaque année), les pollinisateurs comme les abeilles, les poissons, les grenouilles et sont un danger potentiel pour l'être humain et l'ensemble de la biodiversité.
Commercialisés depuis 2009 par les géants de la chimie tels que Bayer, Monsanto, BASF et Syngenta, les fongicides SDHI sont, en France, utilisés sur près de 70 % des surfaces de blé tendre, 80 % des surfaces d’orge d’hiver mais servent également pour la conservation des fruits et graines.
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-18-novembre-2019
Vous avez aimé le numéro sur l’amiante et sa texture cancéreuse...
Vous avez apprécié les herbicides et la substance active du Roundup de Monsanto.
Vous avez frissonné devant le combat sans merci des néonicotinoïdes contre les méchantes abeilles pollinisatrices ?
Vous allez être fascinés par cet épisode inédit: « les fongicides SDHI, à l’assaut de la biodiversité ».
Dans un pays démocratique blindé d'institutions et d'organismes de protection, un groupe de substances chimiques hautement nocives est tranquillement répandu dans nos champs et sur nos terrains de sport... les SDHI !
Leur mission ? Éliminer les champignons et les moisissures de nos récoltes.
Seulement voilà; si ces produits les détruisent, elles s’attaquent aussi à la voie respiratoire des cellules de vers de terre, d'abeilles et des êtres humains.
Après le temps béni du glyphosate, voici venu celui des SDHI, du mystère qui entoure sa création, et du silence qui enveloppe sa distribution.
Invités Fabrice Nicolino et Paule Bénit
Nos invités aujourd’hui le journaliste Fabrice Nicolino, co-fondateur du mouvement « nous voulons des coquelicots » et auteur d’une enquête choc sur les pesticides et les SDHI intitulée : « Le crime est presque parfait » paru aux éditions Les Liens qui Libèrent et Paule Bénit, ingénieure de recherches en biologie cellulaire et biochimie à l’Inserm, co-découvreuse de la SDHI.
Lien direct vers le MP3 :
https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13940-18.11.2019-ITEMA_22205968-0.mp3
La tribune en question :
https://www.liberation.fr/debats/2018/04/15/une-revolution-urgente-semble-necessaire-dans-l-usage-des-antifongiques_1643539
Dans une tribune publiée en exclusivité, des chercheurs appellent à suspendre l’utilisation de ces produits utilisés dans l’agriculture tant qu’une estimation des dangers pour la santé n’aura pas été réalisée par des organismes publics et indépendants des industriels.
Nous sommes un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université, et de l’Inra. Au moment où se multiplient les communications alarmantes sur l’effondrement de la biodiversité en France, en Europe et dans le monde, il nous paraît urgent d’attirer l’attention sur les risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement de l’usage d’une classe de pesticides, les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), désormais utilisés à grande échelle comme antifongiques en agriculture. Ces fongicides visent à détruire les champignons, moisissures qui se développent sur les végétaux dans les cultures, les produits de récolte et les fruits. En France ce sont de l’ordre de 70 % des surfaces de blé tendre et près de 80 % de celles d’orge d’hiver qui sont traitées par les SDHI (données de 2014). S’y ajoute le traitement des semences, des fruits (raisins et des agrumes), mais aussi des pelouses, notamment celles des terrains de golf.
Les SDHI visent à bloquer une étape clé de la respiration des champignons, celle assurée par la succinate déshydrogénase (SDH). Or, les cellules de tous les êtres vivants respirent. Tous. Depuis les micro-organismes, les champignons, les plantes, les animaux, jusqu’aux hommes. Ce processus essentiel à la vie est rendu possible grâce à la présence dans chaque cellule d’«usines à énergie», les mitochondries. Présentes en grand nombre dans chaque cellule, elles jouent un rôle fondamental en libérant l’énergie contenue dans nos aliments (sucres, graisses, protéines) sous forme de carburant et de chaleur, à travers la respiration cellulaire. Cette dernière est assurée par un ensemble de protéines, les enzymes mitochondriales, qui agissent de concert pour assurer une suite de réactions biochimiques. Si l’une de ces enzymes est défectueuse, la respiration des cellules se fait moins bien et chez l’homme cela conduit à l’émergence de nombreuses maladies, certaines très graves (1).
A ce titre, il nous semble pour le moins étrange qu’aucun des laboratoires de recherche spécialistes de la SDH dans les pathologies humaines, n’ait été consulté. Il est aujourd’hui très difficile d’accéder aux informations ayant donné lieu aux autorisations de mise sur le marché pour ces molécules, mais, à notre connaissance, seuls quelques tests sur la toxicité chez l’humain ont été réalisés par les firmes elles-mêmes.
Sur la base de nos tout récents résultats (8) et pour ne pas reproduire les erreurs du passé, nous appelons à suspendre l’utilisation tant qu’une estimation des dangers et des risques n’aura pas été réalisée par des organismes publics indépendants des industriels distribuant ces composés et des agences ayant précédemment donné les autorisations de mise sur le marché des SDHI.
Mise à jour en Novembre :
https://www.liberation.fr/france/2019/11/07/fongicides-sdhi-on-ne-peut-se-permettre-comme-l-anses-d-attendre-la-catastrophe_1762228
Fongicides SDHI : «On ne peut se permettre, comme l’Anses, d’attendre la catastrophe»
Une étude prouvant la toxicité pour l’homme de ces pesticides massivement utilisés sur les cultures a été publiée jeudi. Pour Pierre Rustin, l’un des auteurs, l’agence de sécurité sanitaire aurait déjà dû les interdire.
C’est désormais gravé dans le marbre d’une prestigieuse revue scientifique : les fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI) sont bel et bien toxiques pour les cellules humaines. Cela n’a rien d’anecdotique, car cette classe de pesticides destinée à lutter contre les champignons et moisissures, autorisée en Europe depuis la fin des années 2000, est massivement utilisée sur les cultures (blé, avoine, orge, seigle, tournesol, colza, pommiers, amandiers, cerisiers, vigne, asperges, carottes, pommes de terre, fraisiers, laitue…) et donc omniprésente dans les assiettes et boissons.
Vous en voulez beaucoup à l’Anses, qui a ignoré vos premières alertes fin 2017 et se veut rassurante.
Elle ment par omission. Par exemple, je ne peux pas croire que l’Anses n’ait pas su que dès 1976 des scientifiques ont décrit les SDHI comme étant hyper toxiques pour les mammifères. Quand on met une molécule toxique en circulation, on vérifie ce qui se passe chez l’homme, c’est la base. Une autre chose absolument scandaleuse : ces pesticides sont utilisés de façon préventive. On traite des champs entiers à haute dose, sans savoir si c’est utile ou pas. Personne n’aurait l’idée de traiter son enfant tous les jours avec des antibiotiques ! L’Anses couvre complètement ce type d’usages, c’est incroyable.
________________________________________________________
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Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
Une carte interactive recense les indices de fréquence de traitement phytosanitaire des surfaces agricoles.
https://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/produits-phytos-une-carte-recense-les-indices-de-frequence-de-traitement-1,3,245873549.html
Carte Adonis d'utilisation des pesticides en France :
-Indice de fréquence de traitement phytosanitaire des surfaces agricoles
-Retrouvez les informations cartographiques sur la situation de l'utilisation des pesticides en France métropolitaine
-Zoomez sur la carte ou entrez le nom de la commune recherchée
Puis survolez et cliquez pour obtenir les informations sur les indices de fréquence de traitement (IFT) localisés.
https://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/produits-phytos-une-carte-recense-les-indices-de-frequence-de-traitement-1,3,245873549.html
Carte Adonis d'utilisation des pesticides en France :
-Indice de fréquence de traitement phytosanitaire des surfaces agricoles
-Retrouvez les informations cartographiques sur la situation de l'utilisation des pesticides en France métropolitaine
-Zoomez sur la carte ou entrez le nom de la commune recherchée
Puis survolez et cliquez pour obtenir les informations sur les indices de fréquence de traitement (IFT) localisés.
L'indice se rapporte aux seules surfaces agricoles de la commune, quelle que soit la part de la surface agricole du territoire communal.
L'Indicateur de Fréquence de Traitement (IFT) correspond au nombre de doses de produits phytosanitaires appliquées par hectare pendant une campagne culturale.
L'IFT communal correspond à la moyenne des IFT par culture.
L'IFT total (hors biocontrôle) concerne tous les types de produits de synthèse (herbicides, insecticides, fongicides, traitements de semences, autres).
________________________________________________________
"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Aristote aime ce message
Re: [Risque sanitaire] - Pesticides, Nanoparticules, additifs chimiques alimentaires & Co
L’eau de millions de personnes en France redevient conforme aux normes de qualité après le relèvement des seuils réglementaires
Relevez les seuils de tolérance, et tout s’arrange aussitôt. Dans de nombreuses régions françaises touchées par la pollution des ressources hydriques aux pesticides, l’eau du robinet est redevenue conforme aux critères de qualité. Pas de disparition soudaine des contaminations, mais le simple déclassement de deux produits de dégradation (ou « métabolites ») de l’herbicide S-métolachlore, fréquemment retrouvés dans les eaux de surface et souterraines.
Dans deux avis rendus sans publicité le 30 septembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a reconsidéré le statut réglementaire de l’ESA-métolachlore et du NOA-métolachlore. Considérés comme « pertinents » pour la santé humaine (c’est-à-dire potentiellement dangereux) depuis un rapport rendu par l’Anses en février 2021, ils viennent d’être réévalués et sont devenus « non pertinents ». Pour ces deux molécules, la tolérance dans l’eau de boisson passe ainsi mécaniquement de 0,1 microgramme par litre (µg/l) à 0,9 µg/l.
Le relèvement de ces deux seuils va réduire fortement la proportion de Français concernés, de manière ponctuelle ou régulière, par la non-conformité réglementaire de l’eau qui leur est distribuée. Dans une enquête publiée le 21 septembre, Le Monde avait agrégé les données publiques disponibles, montrant qu’environ 20 % des Français de métropole – soit 12 millions de personnes – avaient été concernés par des non-conformités en 2021, en général pour cause de présence excessive de métabolites de pesticides.
[...]
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