Quelques réflexions survie / survivalisme
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Quelques réflexions survie / survivalisme
Bon après avoir eu du temps pour réfléchir aujourd'hui (le vendredi
après-midi est un moment où le temps physique s'écoule deux fois plus
lentement, contrairement au samedi après-midi), j'aimerais vous faire
partager mes réflexions sur les interrelations entre survivalisme et
survie.
1- Il n'y a rien à redire au niveau technique. Si une technique de
survie march, si elle a en plus été testé, c'est du bonheur pour tout
le monde. Si on veut on peut s'y intéresser, toute connaissance en plus
peut servir un jour ou l'autre.
2- Ce qui change ne se situe pas au niveau de la technique, c'est au niveau du point de vue.
Un détail qui m'a beaucoup amusé sur le forum de chez Smith-d'en-face,
c'est la réfléxion archicourante "de toutes façons si la bombe pète, ca
sert à rien on est tous foutus". Comme quoi on peut s'intéresser à le
survie dans la nature mais ignorer beaucoup de la survivabilité d'une
guerre atomique.
D'autres réfléxions nous ont stigmatisé sous l'appellation d'intellos (apparement pour certains c'est encore une insulte).
Si j'essaie de dégager une idée générale ici, c'est d'abord que le
survivalisme naît de la disponibilité de certaines informations. Nul
doute que si certains membres de chez Smith-d'en-face avaient lu
des textes sur la guerre nucléaire ou le Peak Oil, ils en tireraient
les mêmes conclusions que nous.
Il ne faut pas croire qu'on est plus intelligents ou plus cultivés que
les autres, ca serait vraiment être con pour le coup. Il faut voir
qu'on s'est interessé à des sujets qui en barbent beaucoup, et qu'on a
ruminé cela pendant longtemps, et qu'au final, après parfois des années
de discussion et d'agrégation d'informations, on en vient au
survivalisme.
Donc a priori on ne doit pas en vouloir à d'autres si ils ne nous
comprennent pas. Ce qui me chagrine plus c'est que pour l'instant
"survival / survivor" et "survivalist" sont loin d'avoir pénétré le
language commun, à tel point qu'il a fallu que nous définissions
nous-même la limite.
Des gens peu au fait (notamment et surtout des journalistes) risquent
de faire un amalgame malheureux entre nous, les gars de chez David
Manise et les "survivalistes" allumés ricians qui se sont monté une
milice sécessioniste aux USA... Bonjour le mélange...
3- Même si d'autres lisent les mêmes textes que nous, ils n'en
tireraient pas obligatoirement les mêmes conclusions. A priori (et je
dis bien a priori) je ne serais pas étonné qu'un "survivor" préconise
des solutions individuelles (voire individualistes) et plutôt de court
terme.
Ici à Olduvai, puisque beaucoup viennent d'Oléocène, on est plus dans
le courant alternatif (220V 60 Hz), et localement
collectif.
Donc il peut aussi y avoir des divergences profondes au point de vue du background politique, moral, philosophique...
4- Il y a une différence dans la perception de soi et des dangers
auxquels on peut être confronté. Si par Gross Malheur je me paume de
nuit dans la forêt en Auvergne, d'abord je maudirais ma connerie d'en
être arrivé là, ensuite bon j'improviserai en fonction du bon sens,
après m'être arrêté et fait le point (j'ai au moins retenu ca de "deep
survival"). Possible que je fasse des conneries (enfin moins que des
gens totalement étrangers à la thématique tout de même).
Je me vois aujourd'hui comme demain irrémédiablement urbain dans un
monde d'urbain. Il y a des gens pour qui c'est très important de savoir
s'en tirer perdu dans la forêt. Il y a sans doute des foules
d'arguments pour et tout autant contre. Moi je ne parvient pas à
comprendre cette psychologie, TOUT COMME on ne me comprend pas lorsque
je crains la guerre atomique ou le SRAS. C'est de l'ordre de
l'intuition et de l'intime, pour eux c'est leur truc qui est important,
pour nous c'est nos trucs.
Si on voulait vraiment se comprendre il ne faudrait pas seulement qu'on
s'adresse à leurs textes, mais à leur psychologie, en gros il faudrait
êwtre dans leur peau. Peut-être il y en at-til eu qui ont fulminé de
rage de se sentir impuissant dans une situation donnée en pleine
nautre, d'autres ont une peur bleue de se perdre et de crever en pleine
nature, il y a sans doute des centaines de motivations psychologiques
différentes.
Comme pour nous.
Un point commun, c'est qu'on a perçu notre exposition au risque et
qu'on essaie d'y remédier. C'est déjà assez rare dans un monde à
l'imagination culturelle hyperanxieuse, mais généralement très
insouciante dans la réalité.
Qu'en pensez-vous les uns et les autres ?
après-midi est un moment où le temps physique s'écoule deux fois plus
lentement, contrairement au samedi après-midi), j'aimerais vous faire
partager mes réflexions sur les interrelations entre survivalisme et
survie.
1- Il n'y a rien à redire au niveau technique. Si une technique de
survie march, si elle a en plus été testé, c'est du bonheur pour tout
le monde. Si on veut on peut s'y intéresser, toute connaissance en plus
peut servir un jour ou l'autre.
2- Ce qui change ne se situe pas au niveau de la technique, c'est au niveau du point de vue.
Un détail qui m'a beaucoup amusé sur le forum de chez Smith-d'en-face,
c'est la réfléxion archicourante "de toutes façons si la bombe pète, ca
sert à rien on est tous foutus". Comme quoi on peut s'intéresser à le
survie dans la nature mais ignorer beaucoup de la survivabilité d'une
guerre atomique.
D'autres réfléxions nous ont stigmatisé sous l'appellation d'intellos (apparement pour certains c'est encore une insulte).
Si j'essaie de dégager une idée générale ici, c'est d'abord que le
survivalisme naît de la disponibilité de certaines informations. Nul
doute que si certains membres de chez Smith-d'en-face avaient lu
des textes sur la guerre nucléaire ou le Peak Oil, ils en tireraient
les mêmes conclusions que nous.
Il ne faut pas croire qu'on est plus intelligents ou plus cultivés que
les autres, ca serait vraiment être con pour le coup. Il faut voir
qu'on s'est interessé à des sujets qui en barbent beaucoup, et qu'on a
ruminé cela pendant longtemps, et qu'au final, après parfois des années
de discussion et d'agrégation d'informations, on en vient au
survivalisme.
Donc a priori on ne doit pas en vouloir à d'autres si ils ne nous
comprennent pas. Ce qui me chagrine plus c'est que pour l'instant
"survival / survivor" et "survivalist" sont loin d'avoir pénétré le
language commun, à tel point qu'il a fallu que nous définissions
nous-même la limite.
Des gens peu au fait (notamment et surtout des journalistes) risquent
de faire un amalgame malheureux entre nous, les gars de chez David
Manise et les "survivalistes" allumés ricians qui se sont monté une
milice sécessioniste aux USA... Bonjour le mélange...
3- Même si d'autres lisent les mêmes textes que nous, ils n'en
tireraient pas obligatoirement les mêmes conclusions. A priori (et je
dis bien a priori) je ne serais pas étonné qu'un "survivor" préconise
des solutions individuelles (voire individualistes) et plutôt de court
terme.
Ici à Olduvai, puisque beaucoup viennent d'Oléocène, on est plus dans
le courant alternatif (220V 60 Hz), et localement
collectif.
Donc il peut aussi y avoir des divergences profondes au point de vue du background politique, moral, philosophique...
4- Il y a une différence dans la perception de soi et des dangers
auxquels on peut être confronté. Si par Gross Malheur je me paume de
nuit dans la forêt en Auvergne, d'abord je maudirais ma connerie d'en
être arrivé là, ensuite bon j'improviserai en fonction du bon sens,
après m'être arrêté et fait le point (j'ai au moins retenu ca de "deep
survival"). Possible que je fasse des conneries (enfin moins que des
gens totalement étrangers à la thématique tout de même).
Je me vois aujourd'hui comme demain irrémédiablement urbain dans un
monde d'urbain. Il y a des gens pour qui c'est très important de savoir
s'en tirer perdu dans la forêt. Il y a sans doute des foules
d'arguments pour et tout autant contre. Moi je ne parvient pas à
comprendre cette psychologie, TOUT COMME on ne me comprend pas lorsque
je crains la guerre atomique ou le SRAS. C'est de l'ordre de
l'intuition et de l'intime, pour eux c'est leur truc qui est important,
pour nous c'est nos trucs.
Si on voulait vraiment se comprendre il ne faudrait pas seulement qu'on
s'adresse à leurs textes, mais à leur psychologie, en gros il faudrait
êwtre dans leur peau. Peut-être il y en at-til eu qui ont fulminé de
rage de se sentir impuissant dans une situation donnée en pleine
nautre, d'autres ont une peur bleue de se perdre et de crever en pleine
nature, il y a sans doute des centaines de motivations psychologiques
différentes.
Comme pour nous.
Un point commun, c'est qu'on a perçu notre exposition au risque et
qu'on essaie d'y remédier. C'est déjà assez rare dans un monde à
l'imagination culturelle hyperanxieuse, mais généralement très
insouciante dans la réalité.
Qu'en pensez-vous les uns et les autres ?
Andros- Membre fondateur
- Nombre de messages : 1138
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Andros, j'adore ta réflexion. Tu touches plusieurs points importants DONT la différence de psychologie.
Exemple: tu te vois irrémédiablement urbain et moi irrémédiablement campagne.
Je craindrais 1000 fois plus me retrouver, en pleine nuit, perdu dans une ville que je ne connais pas que de me retrouver perdu en forêt, même en hiver. Mes chances de mourir en forêt serait sans doute beaucoup plus élevées, mais, curieusement, ça me semble plus sécurisant, je dirais plus naturel; une espèce de fatalité, presque l'impression de mourir dans mon lit.
Tout ceci pour dire qu'avec des préoccupations semblables, on a quand même des impressions et des perceptions assez différentes.
Tu as raison de dire qu'il faut s'adresser à la psychologie de l'autre. Il faut essayer de voir le monde comme eux le voient pour pouvoir les comprendre et eux doivent faire la même démarche pour nous comprendre.
J'ai lu, il y a très longtemps, un graffiti dans une toilette publique. Ça disait "La situation détermine la conscience.". Je comprends cette phrase comme "On juge d'une situation selon ce qu'on est à ce moment et selon nos préoccupations et nos attentes à ce moment."
Bon j'espère n'être pas trop confus. Enfin pas plus que d'habitude. lol
Exemple: tu te vois irrémédiablement urbain et moi irrémédiablement campagne.
Je craindrais 1000 fois plus me retrouver, en pleine nuit, perdu dans une ville que je ne connais pas que de me retrouver perdu en forêt, même en hiver. Mes chances de mourir en forêt serait sans doute beaucoup plus élevées, mais, curieusement, ça me semble plus sécurisant, je dirais plus naturel; une espèce de fatalité, presque l'impression de mourir dans mon lit.
Tout ceci pour dire qu'avec des préoccupations semblables, on a quand même des impressions et des perceptions assez différentes.
Tu as raison de dire qu'il faut s'adresser à la psychologie de l'autre. Il faut essayer de voir le monde comme eux le voient pour pouvoir les comprendre et eux doivent faire la même démarche pour nous comprendre.
J'ai lu, il y a très longtemps, un graffiti dans une toilette publique. Ça disait "La situation détermine la conscience.". Je comprends cette phrase comme "On juge d'une situation selon ce qu'on est à ce moment et selon nos préoccupations et nos attentes à ce moment."
Bon j'espère n'être pas trop confus. Enfin pas plus que d'habitude. lol
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Jep. En 1950, nous pensions pouvoir faire reverdir les déserts.
En 2050, nous aurons réussi à désertifier la Terre entière.
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Bon,bon
Comme vous le savez, je viens du Forum de David Manise mais je parle sur votre forum à titre personnel :
En admettant la thèse d’une catastrophe :
Après mure réflexion, pour moi la survie, suite à une catastrophe (humaine, climatique…) m’amènera systématiquement à un replis plus ou moins long dans la nature, je me vois très mal au milieu d’un camp de survivants « réfugiés » avec toutes les maladies et la criminalité qui s’y développeront.
Ce n’est pas que je ne crois pas en la solidarité humaine mais je pense qu’au début au moins d’autres « valeurs humaines » agression, pillage, individualisme, folie, panique….. prendront le dessus.
Se préparer chez soi avec des installations type maison autonome pourquoi pas, mais en cas de crise, rien ne me dit que je pourrais rester chez moi, je peux devoir fuir une catastrophe naturelle, ou même un pillage humain, (les urbains envahiront vite la campagne).
Donc pour moi et ma petites famille un BOB (ou gros kit de survie) est toujours prêt, et je m’intéresse fortement aux techniques de survie, ce qui ne m’empêche pas de m’intéresser à la vie en autarcie !
Donc pour être bref, une reconstruction et une vie autonome et solidaire m’intéresseraient et seraient envisageable mais je pense qu’il y aura obligatoirement un passage par la survie dans la nature (pour vivre heureux, vivons cachés), et là les personnes ne sachant pas comment allumer un feu sans papier et briquet avec du bois humide ou ne sachant pas purifier de l’eau, trouver à manger ou même se protéger du froid n’auront peut-être pas le temps de profiter de leur maison autonome qui sera peut être déjà envahie par une horde de survivants qui ne se sont jamais intéressés ni aux survivor ni aux survivalist
Johann
Comme vous le savez, je viens du Forum de David Manise mais je parle sur votre forum à titre personnel :
En admettant la thèse d’une catastrophe :
Après mure réflexion, pour moi la survie, suite à une catastrophe (humaine, climatique…) m’amènera systématiquement à un replis plus ou moins long dans la nature, je me vois très mal au milieu d’un camp de survivants « réfugiés » avec toutes les maladies et la criminalité qui s’y développeront.
Ce n’est pas que je ne crois pas en la solidarité humaine mais je pense qu’au début au moins d’autres « valeurs humaines » agression, pillage, individualisme, folie, panique….. prendront le dessus.
Se préparer chez soi avec des installations type maison autonome pourquoi pas, mais en cas de crise, rien ne me dit que je pourrais rester chez moi, je peux devoir fuir une catastrophe naturelle, ou même un pillage humain, (les urbains envahiront vite la campagne).
Donc pour moi et ma petites famille un BOB (ou gros kit de survie) est toujours prêt, et je m’intéresse fortement aux techniques de survie, ce qui ne m’empêche pas de m’intéresser à la vie en autarcie !
Donc pour être bref, une reconstruction et une vie autonome et solidaire m’intéresseraient et seraient envisageable mais je pense qu’il y aura obligatoirement un passage par la survie dans la nature (pour vivre heureux, vivons cachés), et là les personnes ne sachant pas comment allumer un feu sans papier et briquet avec du bois humide ou ne sachant pas purifier de l’eau, trouver à manger ou même se protéger du froid n’auront peut-être pas le temps de profiter de leur maison autonome qui sera peut être déjà envahie par une horde de survivants qui ne se sont jamais intéressés ni aux survivor ni aux survivalist
Johann
gentihérisson(85)- Membre
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Age : 48
Localisation : Challans 85
Emploi : sécurité
Loisirs : nature,outils coupants
Date d'inscription : 22/02/2007
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Bonsoir,
Il y a peut etre un autre point de différence tout simple : etre locataire d'un pavillon/maison avec un jardin un peu abrité ou au contraire ne pas avoir de repli un petit peu sécurisé.
Ceci dit en Europe on risque beaucoup moins de mourir en se réfugiant en foret qu'en restant en ville. Tout bêtement parce que les températures sont moins extrèmes en forêt qu'en ville. Tant en ete qu'en hiver.
Faut juste penser à prendre des provisions. Parce que c'est pas avec ce qu'il reste comme faune que vous allez vous nourrir.
Il y a peut etre un autre point de différence tout simple : etre locataire d'un pavillon/maison avec un jardin un peu abrité ou au contraire ne pas avoir de repli un petit peu sécurisé.
Ceci dit en Europe on risque beaucoup moins de mourir en se réfugiant en foret qu'en restant en ville. Tout bêtement parce que les températures sont moins extrèmes en forêt qu'en ville. Tant en ete qu'en hiver.
Faut juste penser à prendre des provisions. Parce que c'est pas avec ce qu'il reste comme faune que vous allez vous nourrir.
transhuman- Membre Premium
- Nombre de messages : 1502
Emploi :
Loisirs :
Date d'inscription : 07/01/2007
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Gentilhérisson,
Ton scénario ne tient que si la situation te permet de te réfugier dans la forêt !
Imagine une épidémie de SRAS comme à Singapour (population confinée pendant 2 mois avec interdiction de sortie), une catastrophe chimique de grande ampleur (un vieux volcan des Vosges se réveille et se transforme en Pinatubo), des restes de retombées nucléaires de la guerre US - Corée du Nord contaminant toute l'Europe, une inondation maousse ou 3 mois de chute de neige non-stop. Dans tous les cas tu restes concé chez toi avec ta petite famille, éventuellement sans eau, sans électricité, sans stocke de couches pour le bébé et sans possibilités de déplacement, et ce pour une durée indéterminée !
Il est sage d'envisager une potentielle évacuation dans l'urgence de ton domicile, tout comme il est aussi sage d'envisager y rester bloqué quelques semaines / mois pour X raison...
Rammstein
Ton scénario ne tient que si la situation te permet de te réfugier dans la forêt !
Imagine une épidémie de SRAS comme à Singapour (population confinée pendant 2 mois avec interdiction de sortie), une catastrophe chimique de grande ampleur (un vieux volcan des Vosges se réveille et se transforme en Pinatubo), des restes de retombées nucléaires de la guerre US - Corée du Nord contaminant toute l'Europe, une inondation maousse ou 3 mois de chute de neige non-stop. Dans tous les cas tu restes concé chez toi avec ta petite famille, éventuellement sans eau, sans électricité, sans stocke de couches pour le bébé et sans possibilités de déplacement, et ce pour une durée indéterminée !
Il est sage d'envisager une potentielle évacuation dans l'urgence de ton domicile, tout comme il est aussi sage d'envisager y rester bloqué quelques semaines / mois pour X raison...
Rammstein
Dernière édition par le Dim 25 Fév 2007 - 13:41, édité 1 fois
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
oui, et je me prepare aux 2 possibilités . et les techniques de survie qui fonctionnent dans la nature fonctionneront aussi chez moi
Johann
Johann
gentihérisson(85)- Membre
- Nombre de messages : 31
Age : 48
Localisation : Challans 85
Emploi : sécurité
Loisirs : nature,outils coupants
Date d'inscription : 22/02/2007
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
C'est dément que parmi les premeirs manques cités on trouve les couches pour bébé...mais zut, c'est un confort récent dont on s'est passé pendant des siècles hein....Cela en fait pas vraiment partie des besoins primaires...Pour moi c'est d'abord, avoir à manger, de l'eau, de la chaleur, être abrité des problèmes météo et des prédateurs au sens large, être en bonne santé...
Si on a assez d'eau, le problème des couches, ça se gère...
Pour revenir au thèem de ce fi de discussion...J'entends bien ce que disent les uns et les autres...
Pour ce qui est de se sauver dans la nature (même si on y est parfaitement préparé), l'inconvénient, c'est que je doute qu'on retrouve son petit chez soi intact au retour...Si on reste, et qu'on est, comme dans mon cas, pas dans un endroit isolé, pas facile non plus...Car l'homme (surtout affamé) est un loup pour l'homme...Pas facile...
Blue
Blue
Si on a assez d'eau, le problème des couches, ça se gère...
Pour revenir au thèem de ce fi de discussion...J'entends bien ce que disent les uns et les autres...
Pour ce qui est de se sauver dans la nature (même si on y est parfaitement préparé), l'inconvénient, c'est que je doute qu'on retrouve son petit chez soi intact au retour...Si on reste, et qu'on est, comme dans mon cas, pas dans un endroit isolé, pas facile non plus...Car l'homme (surtout affamé) est un loup pour l'homme...Pas facile...
Blue
Blue
bluetansy- Membre
- Nombre de messages : 392
Localisation : St Claude 39
Date d'inscription : 21/12/2006
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Juste une remarque, je mettrai la chaleur et l'eau avant la nourriture.
pour les couches, l'inconvenient des couchs lessivable c'est qu'il faut de l'eau pour les laver.
pour les couches, l'inconvenient des couchs lessivable c'est qu'il faut de l'eau pour les laver.
Olcos- Membre Premium
- Nombre de messages : 394
Date d'inscription : 21/02/2007
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Je l'ai bien noté, m'sieur, c'est écrit... ;-)
L'inconvénient des jettables, c'est que pour assurer la propreté d'un petit de sa naissance jsuqu'à ce qu'il maîtrise ses sphincters...Fais les comptes...tu vas être terrifié par le stock nécessaire... ;-)
Bah, moi je mets tout ça à égalité...Sauf si bien entendu, on parle d'être coincé quelque part suite à un accident en attendant des secours...
Blue
L'inconvénient des jettables, c'est que pour assurer la propreté d'un petit de sa naissance jsuqu'à ce qu'il maîtrise ses sphincters...Fais les comptes...tu vas être terrifié par le stock nécessaire... ;-)
Bah, moi je mets tout ça à égalité...Sauf si bien entendu, on parle d'être coincé quelque part suite à un accident en attendant des secours...
Blue
bluetansy- Membre
- Nombre de messages : 392
Localisation : St Claude 39
Date d'inscription : 21/12/2006
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Bon, j'ai cité les couches car c'est actuel pour moi, mais j'aurais aussi pu dire le lait, la bière, le pinard... Bref le vital !
Rammstein
Rammstein
Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Hello à tous,
Il me parait pas mal de relancer le sujet survie/survivalisme :
Depuis mon retour sur le forum, je me suis rendu compte que la majorité des divergences d'opinion sont dûes à l'opposition entre deux philosophie : surviveurs (désolé, j'ai pas trouvé mieux) et survivalistes.
En gros, d'un coté il y'a ceux qui se préparent à la phase d'attrition et qui n'ont pas vraiment de plans pour l'après (quand ils auront bouffé tout leur stock), tandis que de l'autre il y'a ceux pour qui la phase d'attrition n'est qu'un passage pas si délicat et qui se préparent plus à l'après (les autarciques quoi).
Les profils sont très différents : les surviveurs sont souvent plus mili, plus techno, plus urbains, plus crapahuteurs, plus grande gueule, souvent urbains (des rôdeurs en gros) tandis que les survivalistes sont plus posés, plus "roots", plus rustiques, plus près de la terre et habitant le plus souvent à la campagne (agriculteurs ou chasseurs cueilleurs).
Attention je ne veux pas créer un schisme, c'est juste qu'en étant conscient chacun de notre philosophie (et pourquoi pas en la faisant apparaitre dans le profil), ça évitera les prises de tête entre surviveurs qui s'extasient sur les derniers appareils de vision nocturne et survivaliste qui se dit que ça sert à rien vu que la nuit il dort (je caricature bien sûr).
Pour ma part, étant donné mon peu de connaissance des choses de la terre (agriculture, élevage, chasse, botanique,...) et conscient qu'on ne fera jamais d'un âne un cheval de course (même en tappant très fort...par contre l'inverse se fait très bien...surtout en tappant très fort), je me classerais plus dans la catégorie surviveur.
Mon plan, c'est qu'au moindre pépin, j'embarque madame dans la verte et je n'en ressors qu'une fois que la situation s'est tassée. Dans l'intervalle je compte me démerder comme je peux pour trouver ma subsistance en mettant à profit mes expériences de survie en terrain hostile.
Une fois que la phase d'attrition sera passée, je pense que les survivants verront le collègue d'à coté non plus comme un agresseur potentiel mais comme une paire de bras en plus pour les aider à produire la bouffe pour l'année d'après (qui plus est une paire de bras suffisament intelligente et débrouillarde pour avoir réussi à survivre à 90% de ses congénères).
Donc voilà mon plan de surviveur, avec madame on a déja trouvé notre employeur futur, encore faut-il qu'on arrive jusqu'à lui.
Allez à vous : que pensez vous de cette classification et dans quelle catégorie vous placez vous ?
Il me parait pas mal de relancer le sujet survie/survivalisme :
Depuis mon retour sur le forum, je me suis rendu compte que la majorité des divergences d'opinion sont dûes à l'opposition entre deux philosophie : surviveurs (désolé, j'ai pas trouvé mieux) et survivalistes.
En gros, d'un coté il y'a ceux qui se préparent à la phase d'attrition et qui n'ont pas vraiment de plans pour l'après (quand ils auront bouffé tout leur stock), tandis que de l'autre il y'a ceux pour qui la phase d'attrition n'est qu'un passage pas si délicat et qui se préparent plus à l'après (les autarciques quoi).
Les profils sont très différents : les surviveurs sont souvent plus mili, plus techno, plus urbains, plus crapahuteurs, plus grande gueule, souvent urbains (des rôdeurs en gros) tandis que les survivalistes sont plus posés, plus "roots", plus rustiques, plus près de la terre et habitant le plus souvent à la campagne (agriculteurs ou chasseurs cueilleurs).
Attention je ne veux pas créer un schisme, c'est juste qu'en étant conscient chacun de notre philosophie (et pourquoi pas en la faisant apparaitre dans le profil), ça évitera les prises de tête entre surviveurs qui s'extasient sur les derniers appareils de vision nocturne et survivaliste qui se dit que ça sert à rien vu que la nuit il dort (je caricature bien sûr).
Pour ma part, étant donné mon peu de connaissance des choses de la terre (agriculture, élevage, chasse, botanique,...) et conscient qu'on ne fera jamais d'un âne un cheval de course (même en tappant très fort...par contre l'inverse se fait très bien...surtout en tappant très fort), je me classerais plus dans la catégorie surviveur.
Mon plan, c'est qu'au moindre pépin, j'embarque madame dans la verte et je n'en ressors qu'une fois que la situation s'est tassée. Dans l'intervalle je compte me démerder comme je peux pour trouver ma subsistance en mettant à profit mes expériences de survie en terrain hostile.
Une fois que la phase d'attrition sera passée, je pense que les survivants verront le collègue d'à coté non plus comme un agresseur potentiel mais comme une paire de bras en plus pour les aider à produire la bouffe pour l'année d'après (qui plus est une paire de bras suffisament intelligente et débrouillarde pour avoir réussi à survivre à 90% de ses congénères).
Donc voilà mon plan de surviveur, avec madame on a déja trouvé notre employeur futur, encore faut-il qu'on arrive jusqu'à lui.
Allez à vous : que pensez vous de cette classification et dans quelle catégorie vous placez vous ?
Dernière édition par Darkside of the Moon le Dim 12 Avr 2009 - 1:47, édité 1 fois
________________________________________________________
L’exaltation de son orgueil le sauvait de l’épouvante. Le sommet atteint, après tant de noires batailles était si lumineux, si haut, que la chute serait un envol.
René BARJAVEL : Le diable l’emporte
Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
bjr,
Assez bien vu en effet, excepté que je ne serais pas aussi tranché dans la définition.
Mon exemple: je suis dans ta définition survivaliste, c'est assez juste ,je vis à la campagne, en partie de ce que je produis, "root" par conception intellectuelle et de par mes origines campagnardes même si j'ai passé le plus clair de ma vie en RP.
Mais par ailleurs je suis aussi, ou du moins j'ai été "courreur de verte" pendant longtemps et je suis toujours en contact avec le milieu mili ce qui influe sur ma façon de voir certaines choses, en particulier sur les sujets que l'on n'aborde pas ici.
Ma conception sur la chose est plus proche de la vérité légio "pour une dent , la gueule" que de celle des angéliques " si on te frappe la joue droite, tends la gauche".
Mais cette exception mise à part, je pense que ton analyse est pertinente et qu'il n'y a pas opposition entre les deux catégories mais bien conception différente liée principalement au mode de vie.
a+
Assez bien vu en effet, excepté que je ne serais pas aussi tranché dans la définition.
Mon exemple: je suis dans ta définition survivaliste, c'est assez juste ,je vis à la campagne, en partie de ce que je produis, "root" par conception intellectuelle et de par mes origines campagnardes même si j'ai passé le plus clair de ma vie en RP.
Mais par ailleurs je suis aussi, ou du moins j'ai été "courreur de verte" pendant longtemps et je suis toujours en contact avec le milieu mili ce qui influe sur ma façon de voir certaines choses, en particulier sur les sujets que l'on n'aborde pas ici.
Ma conception sur la chose est plus proche de la vérité légio "pour une dent , la gueule" que de celle des angéliques " si on te frappe la joue droite, tends la gauche".
Mais cette exception mise à part, je pense que ton analyse est pertinente et qu'il n'y a pas opposition entre les deux catégories mais bien conception différente liée principalement au mode de vie.
a+
billebaude- Membre Premium
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Re: Quelques réflexions survie / survivalisme
Même réflexion que Billebaude sur les frontières floues : nous nous préparons à faire de notre métier l'autonomie énergétique et alimentaire + y former le plus possible de gens, mais si la bise frappe avant qu'on soit installés, on se casse dans la verte comme tu dis.
Donc plutôt survivalisteurs que surviveuralistes
Donc plutôt survivalisteurs que surviveuralistes
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"Puissiez-vous vivre en des temps intéressants" Dicton Chinois
TEOTWAWKI en musique, le vent l'emportera, Champagne,
luxferrrare- Modérateur
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Date d'inscription : 11/02/2008
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