Vie isolée, mais boulot urbain

Bonjour,
Je viens de lire un sujet que Canis Lupus avait réalisé il y a pas mal de temps sur l'Exil en Auvergne. A côté de cela d'autres sujet sur le désir de partir.

Mais c'est principalement ce sujet qui m'a posé la question, car là où les autres étaient pour l'après KK, cet "exil" semblait plutôt pour l'avant voir le plus tôt.

Alors je me posait une question, tout ces gens qui parle ou parlait de partir pour faire un réseau dans une terre isolé. Quid de leurs boulot actuelle. Je m'explique, je reprends bientôt les études et me destine à un boulot de cadre supérieur (DRH).
J'imagine que je suis pas le seul a envisager, ou a avoir, un boulot demandant de vivre dans un coins a forte densité, et qui ne pourrait pas se trouver dans des coins aussi isolé.

Comment faites vous? Ou feriez vous?
Comment planifiez-vous cette envie de vivre plus ou moins isolé tout en gérant votre emploi actuelle?

Vous comptez (ou comptiez) arrêter votre emploi actuel?

Bref je ne sais pas trop si mes questions sont plus ou moins compréhensible.

Car de mon côté, d'un côté j'envisage un boulot a fort pouvoir de responsabilité (si j'y arrive) et d'un autre si j'avais la possibilité de partir "isolé" je le ferais. Par isolé j'entends effectivement plus ou moins perdu dans le cantal, le premier voisin a environ 500m, la première ville (5000hbt) à pas mal de bornes...
Mias j'en suis encore à me demander si ces deux envie peuvent être mené en parallèle.

Vos avis?

Alors, tant que la branche tient, reste dessus, faut pas la quitter avant qu'elle ne casse....

Mène ta vie au mieux avec ce qu'elle va t'offrir et garde toi une voie de secours bien balisée.

En ce qui ne concerne, ce soir, c'est un Cohiba à la bouche, un petit verre de Matusalem à la main, pénombre et musique cubaine.... pourquoi irais-je me priver de cela avant ?

Mes deux ronds de fumée....

Certains arrivent a combiner les deux au travers de l'internet…un travail riche d'urbanité dans un environnement riche de "ruralitées".

Maintenant, tu peux aussi commencer par l'urbain pour lancer ta carrière (j'aime pas ce mot) et t'assurer d'une finance qui peut te donner plus tard les moyens de te faufiler la ou tu veux, et comme tu le veux.

On a qu'une vie, et elle est vraiment très courte!!!!!
Le chemin qui a du coeur est souvent le bon…mais l'intelligence n'est pas non plus qu'un vase vide dans une pièce surmeublée.

La réalité du rural, est que l'emploi est difficilement d'opportunités telles que nous pouvons les croisées dans les rues de Lutèce.
La place public y est souvent déserte et sobre, et la construction d'un salon "Habitat" avec le canapé en cuir de marsouin une idée folle de grande ville.

Bien sur…le chien s'en moque.

Deux en-vies en parallèle, est le meilleur moyen de se voir éparpiller notre intention…notre attention.

Mon emploi de grande ville m'a permit mon emploi de petite ville…et c'est très bien ainsi.

Bon courage !

A toi de voir Natombi,
tu t'es engagé sur la voie des RH en grande entreprise à ce qu'il me semble, ben vas-y. Vas-y mais prépare ton bout de terrain dans le Cantal,

Car quand tu en auras un peu marre de chercher le mouton à 5 pattes pour faire le café/les rapports de marketing/les slides/ la maintenance info... et que tu auras du gérer une ou deux crises sociales dans l'entreprise, pesté contre les transports en commun chaque jour, trouvé de plus en plus tartuffe le C.. de collègue qui se vante de son dernier PDA et qu'est pas foutu d'avoir un crayon papier taillé, se taper des réunionnites aigües jusque 20h le soir (qui se concluent par "ben on verra à telle date" ), ...... ben tu iras dans le Cantal, bien content.

faut aller renifler un peu le KK pour comprendre pourquoi on mes les toilettes loin ....

ceci dis si tu tires bien les épingles du jeu, tu apprendras beaucoup des relations humaines au cœur du bourbier, et cette expérience-là peut resservir après, car les conflits humains sont des constantes.

mes deux centimes (de francs)

Fait toi embaucher à la DRH de Michelin à Clermont-Ferrant ainsi tu pourras habiter une fermette en montagne auvergnate aussi!

Je vois la vie mes cousins/cousines en province, la vie dans les capitales régionales permet de concilier ce qui semble inconciliable car les trajets entrée sortie au quotidien sont assez faciles. Par contre ce mode ne vie n'est pas possible dans certaines villes comme Marseille ou la circulation dans l'agglomération est aussi difficile qu'à Paris.

j'ai abandonné ma carrière de cadre et la vie urbaine qui allait avec il y a pas mal d'années déjà.
Financièrement, c'est l'enfer car je n'ai jamais retrouvé de boulot stable, et ce que j'ai fait (plein de métiers différents entrecoupés de formations) paye juste le SMIC. Je suis plus souvent au chomage qu'en CDD.
Ce choix a donc été un sacrifice. Je suis bien à la montagne, mais j'ai du apprendre à me contenter de très peu...
Avec femme et enfants, un isolement qui implique de longs déplacements quotidiens pour toute la famille, c'est juste irréaliste !

Bon alors dans l'exil en Auvergne, il y a avait un gars d'Ile de France qui s'était acheté un point de chute en Aveyron si je me souviens bien et qui l'avait retapé petit à petit, et je crois qu'il a changé de point de chute entre temps, mais il travaille toujours en Ile-de-France. Je peux t'indiquer un coin du net où le trouver.

Sinon dans le groupe il y a un gars qui, comme disait volwest, gagne sa croûte sur le net et bénéficie du charme de la campagne.

Quoi qu'il en soit, la campagne est synonyme de longs trajets en bagnole. Mais si tu peux gagner BEAUCOUP plus d'argent à la ville, eh ben...

Pour ma part je n'ai pas encore de job dans le coin (ni de toit), je vadrouille . Je vais peut-être opter pour la formule où je n'habite pas sur place comme le premier exemple ci-dessus.

opaline a écrit:tu t'es engagé sur la voie des RH en grande entreprise à ce qu'il me semble, ben vas-y. Vas-y mais prépare ton bout de terrain dans le Cantal,

Car quand tu en auras un peu marre de chercher le mouton à 5 pattes pour faire le café/les rapports de marketing/les slides/ la maintenance info... et que tu auras du gérer une ou deux crises sociales dans l'entreprise, pesté contre les transports en commun chaque jour, trouvé de plus en plus tartuffe le C.. de collègue qui se vante de son dernier PDA et qu'est pas foutu d'avoir un crayon papier taillé, se taper des réunionnites aigües jusque 20h le soir (qui se concluent par "ben on verra à telle date" ), ...... ben tu iras dans le Cantal, bien content.

faut aller renifler un peu le KK pour comprendre pourquoi on mes les toilettes loin ....

ceci dis si tu tires bien les épingles du jeu, tu apprendras beaucoup des relations humaines au cœur du bourbier, et cette expérience-là peut resservir après, car les conflits humains sont des constantes.

mes deux centimes (de francs)

Cette réponse vaut de l'or.
J'aurai aimé lire ça plus jeune (...mais je ne l'aurai probablement pas compris ).
Pour ma part, le mouton à 5 pattes je l'ai cherché pendant des années (avec un job différent).

J'apporte donc mes 2 centimes supplémentaires, en confirmant par le vécu.

Fais comme moi monte ta propre boite

Ensuite il y a isolé et isolé ! le temps passé à bosser et les responsabilités sont généralement en adéquation, donc prépare toi à de longues journées de boulot. Mais tu peux avoir une maison à 30-45min de ton boulot dans un coin reculé aussi ... Je ne vois pas en quoi cela est antinomique ?

Opaline merci pour tes précieuses remarques tellement juste sur le coté vain de ce l'on veut nous faire prendre pour des carrières.... ca sent le vécu! c'est très bien retranscrit. Merci à toi

Pourquoi le décourager de continuer dans son choix ?
La question n'est pas là de toute façon, mais de savoir comment font ceux qui vivent à la campagne pour allier travail urbain et vie éloignée.

Comme le dit Resistance34, un travail urbain et une vie rurale ne sont pas incompatibles.
En ce qui me concerne, j'habite un lieu-dit isolé et je bosse en ville à 25km.
Cela représente certes un budget transport (pas insurmontable toutefois) et une qualité de vie du style "isolé quand je veux, mais pas trop non plus".

Je vois que tu es localisé dans le 77.
Selon le lieu d'habitation, le lieu de travail et le moyen de relier les 2, ça peut être jouable. Le 77 est quand même le département le plus rural de l'Ile-de-France.

Il y a également la possibilité de vivre aux abords d'une grande ville de province. (C'est mon cas avec Tours)
D'ailleurs, Tours étant à 55mn de Paris par TGV, certains habitent ici et travaillent à Paris. Mais c'est encore autre chose...

Comme le souligne Cavernator, l'âge est effectivement un paramètre important, on n'a pas la même capacité à encaisser certains rythmes de vie à 25 ans qu'à 40.

Le calcul consistant à se dire "OK, je vais faire de la caillasse tant que le système tourne encore" tout en se préparant au moment où le système tournera de moins bien à plus du tout n'est absolument pas idiot, je ne pense pas que beaucoup ici soient nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, et l'acquisition d'un lieu de repli permettant une vie tendant vers une semi-autarcie en cas de problème demande un investissement financier non négligeable pour beaucoup.

Ce type d'investissement semble difficilement réalisable sans avoir les rentrées financières "qui vont bien".

Je me suis trouvé face au même dilemme que Natombi, tiraillé entre le pognon (disons les choses comme elles sont, la carrière on s'en fout un peu, c'est un miroir aux alouettes et le titre ne nourrit pas son homme) et la vie au vert. Ma maison se trouve dans un village à la campagne, pas trop loin de la civilisation mais pas trop près non plus (quoiqu'à mon sens pas assez loin en K2 gros KK), je me coltine au minimum 1h30 de voiture par jour, mais le compromis me semble acceptable, en tout cas je le vis bien.

Un pote avec un peu plus de moyens a quant à lui opté pour la solution suivante: Grande maison paumée avec Maman et les gosses y vivant à l'année, et un T1 "utilitaire" près du boulot pour lui, c'est assez rationnel mais le gros inconvénient est qu'il ne voit pas ses gosses entre le Lundi matin et le Vendredi soir. Le gros avantage est que les dits gosses grandissent loin des turpitudes de la cité, et respirent de l'air pur.

L'idéal serait selon moi de télétravailler, en choisissant soigneusement un point de chute disposant de bonnes infrastructures internet, mais toutes les boîtes ne sont pas pour, et tous les métiers ne s'y prêtent pas.

Salut à tous,

C'est un sujet que je connais bien, étant Montagnard-rural de naissance, ayant vécu 20 années de ma vie dans les Mégapoles... j'ai finis par retourner a mes racines.

Si je peut résumé mon sentiment sur ce vaste sujet:
Quand la somme des déplaisirs est supérieur a la somme des plaisirs, il faut changer.
Méme s'il ma fallu lacher mon statut de cadre-supérieur...et les joyeux embouteillages du "périphe", sans compter le chaleureuse ambiance du matin dans le métro

C'était une question de survie dans le sens le plus large.

City always trouble!!!!!!

AMHA l'expérience de DRH en région parisienne peut valoir le coût si tu n'as pas de responsabilités familiales et que tu es prêt à certains sacrifices. C'est en effet une excellente opportunité pour amasser un petit pécule en quelques années, et profiter des infrastructures parisiennes pour te former. Tu pourras ainsi plus facilement rebondir si tu décides de te mettre au vert dans quelques années.

Le prix, c'est qu'il faut te préparer à vivre dans un studio minuscule et à réduire au maximum ses dépenses, la vie parisienne étant pleine de tentations. Le cadre de vie est en outre assez "spécial"...

Si c'est ton premier emploi, tu peux bénéficier d'aides sociales (1% patronal, APL...). Si tu as été chômeur ou RMIste auparavant, le système est encore plus généreux...

Rammstein

Ben voilà, plein de sages conseils.

Comme tu peux le lire, nous allons tous dans le même sens, preuve s'il en fallait que ta question est : on ne peut plus "commune".

Donc, Natombi, nous te souhaitons tous de joyeuses et longues "prises de tête".

Juste un petit détail : l'amassage de pécule en étant jeune cadre en région parisienne est loin d'être évident.

Déjà, jeune diplômé, on gagne rarement beaucoup, même à bac +5. Le salaire récompense souvent l'âge et la progression. Même si "la valeur n'attend point le compte des année"... le salaire, si ! Cf. les enquêtes de salaires publiées dans les magazines pour cadres.

Ensuite, premières années, plein de dépenses à envisager : des sapes correctes pour le boulot, de quoi meubler l'appart, une location à 7 ou 800 € par mois...
Et puis comme on a des relations jeunes cadres comme soi, on s'amuse de façon coûteuse : bars, cinés, discothèques, WE au ski, etc.

On se retrouve en fait dans un "train de vie" qui coûte cher.

C'est sûr qu'en étant économe on peut mettre pas mal de sous de côté, mais c'est pas facile d'être économe dans ces conditions.

Bas, ici c'est pas la france mais bon....

Perso je me tape 30 km le matin, 30 km le soir pour le boulot. C,est pas la mort.

Ma copine c'est déjà taper 120 km le matin et 120 km le soir. Même si c'est pas la norme ce n'est pas une exception.

Comment combiné tes deux envie? Une solution peut être... Fait le calcul de combien couterais un petit domaine tranquille loin + les frais de transport et le temps.
Fait le calcul de combien couterais rester près de ton travail.(appart plus nécessairement plus de sortie au ciné et autre les week end) Ici parfois la différence est surprenant (voir pourquoi ma copine voyageais).

si la différence d'argent qui te reste dans tes poches est infimes et bien voyage jusqu'à ce que tu en es complétement marre. (bas oui ca vas arrivé) De la tu aura vécu en campagne et tu aura bossé en ville, tu sera plus à même de voir avantage et inconvénient de chacun et vers ou tu as envie de te diriger.

Si il révient beaucoup moins cher de vivre près de ton boulot, et bien vie près de ton boulot dans un apparte minable et fixe toi une petite propriété pas cher en campagne ou tu ira passé tes week end. Encore la une fois que tu en aura marre de ton appart ou de voyagé tous les week end ou d'autre chose. Avec le recul du vécu il te sera plus simple de faire des choix.

Après c,est qu'une idée parmi d'autre. Je sais par expérience que certaine personne on besoin de faire un boulot qui leur plais pour être heureux dans la vie et d'autre pas. Moi je fais partie de la seconde catégorie donc je me trouve n'importe quel boulot, tant que ca paye et ça me vas.

Bonne chance

connaissant bien Paris et l'ile de france, je peux vous assurer qu'un studio dans Paris (pas avec vue sur la tour effeil, hein, ou de très loin) coute environ 800€ par mois. Un vrai 2 pièces (considéré comme vrai un 2 pièces dépassant 35m²) c'est environ 1000€. Un petit trois pièces aujourd'hui dans un quartier correct (comprendre pas pleins de zombis vidant le sac à main de ta femme à chaque fois qu'elle rentre chez elle) c'est entre 1300 et 1500€.... dans un très bon quartier un apprt familial c'est à dire 100m² trois chambres en loc c'est 3 à 4000€/mois....

Comme cela a été dit il est très difficile d'être recruté à plus de 35K€ en tant que jeune diplomé. Imposition maxi de célibataire, quelques sorties qui sont beaucoup trop chères (un café assi c'est de 3€à 5€, un verre de vin c'est 5 ou 6€ de même qu'un coca, et un coktail c'est en génarl plus de 10€)... bref c'est très très très couteux de vivre à Paris. Sans voiture, les course chez monop à 22h00 après le dernier post meeting et hop... un panier avec deux tranches de jambon, un camenbert une boite de ravioli plus les flamby ( menu standard du célib mâle de base) environ 50€.... c'est juste pour grignoter le soir devant ton écran tout plat dernière génération TNT et tout le tremblement mais quand même branché sur TF1 les "expert miami"... ben oui arte c'est bien la chaine histoire aussi.... mais bon après une journée à voir des candidats de merdes que tu ne recruteras pas (car tu les reçois juste pour savoir ce que font tes concurrents, ca s'appelle les informations commerciales ou encore l'espionnage légal) tu rédigeras des mémos bidons (car tu comprendras rien à ce que le type t'auras raconté vu que lui est ingénieur et toi pas du tout... (mais tu prendra l'air intelligent des RH), de toutes façon personne ne les liras, car le boss qui décide de tout (ben oui l'entreprise c'est pas vraiment ni la cogestion ni la démocratie) a de toute façon déjà son avis sur la stratégie (c'est pour ça que lui est chef et toi grouillot RH.

Lorsque tu auras compris que dans DRH direction des ressources humaines, il faut en réalité comprendre que tes fonctions c'est comment dégraisser? comment faire baisser le cout du travail? comment motiver sans augmenter? Comment virer sans trop de vagues? comment pousser à la démission sans que le pauvre type que tu vas harceler se suicide au boulot.... non parce que les suicides au boulot c'est comme les auvergnats (comme disait notre sinistre horteufeuxx), 1 ca va, c'est quand ils sont plusieurs que ca pose problème... alors tu auras commencé à comprendre comment fonctionne ce monde stupide et ultra vénal. Lorsque tu auras du écraser le type à côté.... parce que "il ne peut en rester qu'un", alors que le pauv'gars était plutot sympa... alors tu aura commencé à acquerir ce que l'on nomme expérience.

Je constate simplement que pour notre génération les 30-40... expérience rime bien souvent avec dégout et désillusion. Personnellement je suis pas "désullisionné". Mais dégouté ho que oui. Vous ne pouvez pas savoir à quel point.... on nous laisse crever derrière nos guichets ou nos distributeurs à billets alors que bon.... y a qu'a mettre des plots devant pour éviter de se prendre une voiture bélier dans la tronche.... suffirait de mettre des masques quand on bosse dans un garage.... d'avoir des gants quand on est caissière chez monop (bisphénol dans les ticket de caisse et ticket CB hyper toxique pour les employées), suffirait bien souvent de pas grand chose.

Mais on a décidé d'adorer le veau d'or.... Tu vas en chier dans tes fonctions RH, j'espère pour toi que ta moralité est à géométrie variable. On te forcera à faire des saloperies... et tu te diras ben oui faut bien que je garde mon boulot. Mais on te fera commencer par une vacherie, les saloperies tu y auras droit plus tard quand tu seras plus grand... mais ce sera trop tard tu te seras déjà compromis dans le sytème. De ben Ali à sarkozy, de berlusconi à Khadafi cela fonctionne toujours pareil, tu te compromets progressivement avec le système.... un jour tu te réveille et tu as participé à la déportation de 6 millions de pauvres types... mais bon c'est pas grave, ca marchait comme cela à ton époque. D'ailleurs tout le monde l'a fait,... d'ailleurs c'était les ordres... celui que te donnera ton chef....

Je ne veux pas de casser le moral ni tes illusions, mais parmi les métiers pas bo (je suis dans la banque je sais de quoi je parle), l'un des pires c'est RH... alors si tu veux y aller vas y mais tu y perdra ton ame et ta jeunesse, tu y laissera ta vie... au mieux pour un jour partir en retraite et être oublié 6 mois après.... mais tu n'atteindra jamais la retraite adns la même boite et tu seras dégraissé bien avant et statistiquement plusieurs fois dans ta carrière d'intermittant du spectacle capitaliste...

Allez courage à toi,... mais rêve plutôt à un vrai métier, celui que je voulais faire quand j'étais gosse, celui ou tu portes un casque et conduit des gros camions rouges.... pompiers quoi! moins sérieux que la banque mais tellement plus valorisant... tu as fais quoi aujourd'hui hoo j'ai sauvé trois personnes et toi? ho pas grand chose, j'ai viré 10 types...

Trouves toi un métier qui a du sens et qui te remplira de joie ou de passion. Ca peut être l'enseignement ou la médecine, les pompiers ou infirmiers, bref pleins de boulots ou tu te lèveras le matin pour être utiles aux autres...

C'est mon plus grand regret.... avoir voulu être cadre... avoir cru à la carrière, avoir voulu avoir une cravatte.... non non tout cela n'est qu'illusion et tu ne serviras à rien.... soit plombier, quand il y a une fuite au moins tu es considéré comme un sauveur....

Bon courage à toi, mais si j'ai un conseil, juste un, vie une vie de passion.... or on ne peut pas réver d'être RH quand on est gosse hein... c'est pâs possible.

Quelle fougue, quelle rage !
Je comprends parfaitement que cet aspect de la société te révulse.
Mais sur la simple question "comment faire pour vivre isolé (sous-entendu au vert) et bosser en ville", on s'éloigne dangereusement en faisant une fixette sur les 3 lettres suivantes : D.R.H !!!

Je n'ai aucun reproche personnel à faire ici, je pense simplement qu'il faudrait rester dans le sujet (cf le titre de ce post).
Un peu de sang froid svp...

tchoupi4 a écrit:un jour tu te réveille et tu as participé à la déportation de 6 millions de pauvres types...

Ca ressemble très fortement à un point Godwin

Yes foxtoy tu peux me le mettre! je le revendique celui là
et autant je suis révolté par la société autant je n'ai pas encore sauté le pas, donc tu vois je suis ma propre victime consentante, donc je n'ai aucune leçon à donner à qui que ce soit.... je partage mes erreurs c'est tout mais cette société sent clairement le fin de règne.... préparez vous bien...

Barnabé a écrit:Le salaire récompense souvent l'âge et la progression. Même si "la valeur n'attend point le compte des année"... le salaire, si ! Cf. les enquêtes de salaires publiées dans les magazines pour cadres.

Dans ma branche, et de ce je constate autour de moi, ces enquêtes de salaire des magazines ne reflètent pas du tout la réalité de terrain (j'avais même posé la question à un recruteur, qui en a bien rigolé ).
Pour ce qui est de la progression salariale, c'est au cas pas cas, et cela va de la progression quasi nulle (minimum légaux de la convention collective, qui donnent une évolution négative du salaire si on considère l'inflation) jusqu'en fin de carrière, à une progression fulgurante selon la capacité à """négocier""". J'ai un point de vue différent, donc (pas forcément significatif je l'admet).

Et bien dis donc Tchoupi…c'est la calgonite aiguë!!!

Natombi, oui c possible mais AMHA dans ce cas il va falloir te taper une sacré trotte à chaque fois.
C un choix de vie, alors comme le dit Cavernator, il faut se poser les bonnes questions:
Est-ce que ça vaut le coup d'avoir + d'1h de transport? oui fonce, non laisse tomber.
Pourquoi tu veux une vie isolée? Pour le calme? Le matin tu pars tôt, le soir tu rentres tard, c le week-end que tu pourras en profiter (si tu travailles pas le samedi...).
Pourquoi tu veux un boulot urbain? Ca existe pas en campagne?Pour gagner +? Pour acheter quoi? Pour profiter de la ville, de son bouillonnement?
Pourquoi tu as choisi DRH? renseignes-toi auprés d'autres DRH. Comme pour tous les boulots ta des + et des -.
Si tu as un objectif clair (3à5ans en ville pour épargner les 10% nécessaires que me réclame la banque pour mon prêt pour l'achat de ma grotte en Auvergne - ou me faire des relations dans mon domaine - ou ciné/resto/sortie, tes choix seront + faciles.
Si t'as pas toutes les réponses, peut-être que tu devrais te lancer et tu verras. C'est ça aussi la vie : expérimenter et apprendre. On pourras te donner tout les conseils imaginables, au final ce sera ton choix.

Moi g bien aimé mon séjour dans la ville lumière mais je savais que je ne ferai que passer. Je prend tout le bon comme le moins bon et c toujours bien d'apprendre à survivre dans la jungle urbaine LOL, même sans trop de sous en poche, la ville offre beaucoup d'opportunités, on peut faire presque tout ce qu'on veut.
La question qui tue : qu'est-ce que tu veux???!!!

(disons les choses comme elles sont, la carrière on s'en fout un peu, c'est un miroir aux alouettes et le titre ne nourrit pas son homme)

Pas complètement, c'est pour ça que je suis maçon, que je peux travailler à la ville comme à la campagne, en me déplaçant ou non mais toujours pour un salaire plafonné. (tant que je reste salarié)

Pour en revenir au cœur de la discussion, arriver à garder une vie urbaine, c'est à dire accrochée à une ville d'au moins 200.000 habitants et avoir du vert autour de ses enfants est très difficile car... c'est ce que de très nombreuses personnes veulent aussi.
Entre 20.000 et 200.000, on a droit aux petites villes, qui ont un confort correct, comme Brive-la-gaillarde que j'ai découvert récemment avec plaisir qui permettent d'allier urbanisation légère et verdure assez facilement?
À moins de 20.000 habitants, c'est un gros village, la verdure n'est théoriquement pas loin, un contre-exemple est Porcheville où j'ai habité quelques mois... vous savez la centrale sur la A13, j'habitais derrière, avec vue sur l'acierie, mais bon, c'est aussi la région parisienne...

Le boulot de DRH, je ne connais pas, mais je sais pour avoir fait des fins de contrat à des intérimaires après l'avoir été moi même que quand ils repartent à la maison en ayant passé un bon moment sous mes ordres, ça fait plaisir, même si c'est fini pour lui. Un bon moment n'étant pas forcément un moment de détente... heing, faut bosser, mais l'ambiance y est pour beaucoup.

Mes deux pfennig.

Bonjour,

Je ne viens plus trop souvent causer mais là le sujet me touche particulièrement.

J'ai bossé 8 ans à Paris, depuis 2000, la grande époque vers la ruée vers l'or des start-up et autres concept plus ou moins bidons. J'avais pas le choix, en temps d'informaticien il n'y avait que ça comme opportunité, et ça faisait 6 mois que j'étais au chomdu à Angers.

En 2002 nous avons acheté une presque ruine dans le nord de la sarthe pour pas grand chose, terrain en friche, mur lézardés, toit troué, tout à refaire ; donc des années de chantier autofinancé sans emprunt ; aussi avec une forte arrière pensée autarcique de ma part.

Et bien depuis maintenant 1,5 ans ont a la chance d'y vivre, on travaille tout les deux avec internet, ma femme comme infographiste indépendante, moi comme programmeur d'appli pour les intranets des grandes sociétés ( je suis salarié ). J'ai eu la "chance" que ma boite se casse la figure en 2009 et que le boss change pour des locaux plus petit et moins cher, du coup ça l'arrangeait que je bosse chez moi, outre le fait qu'on se supportait plus mais que les clients voulaient poursuivre les contrats qu'avec moi.

Donc pour bosser dans une commune de 900 hab, avec comme ville proche une ville assez morne question économie ( Alençon ), soit on bosse dans un métier traditionnel ( ici sous traitance auto, agro-alimentaire, artisanat, paye au smic), soit on bosse à distance, il y a qq cas autour de nous ( journaliste, informatique, consultant )

En conclusion, seul certains métier le permettent, et pas facile de garder des contacts commerciaux ; les grosses boites ne jurent que par Paris, c'est un réflexe centralisateur je pense, et aussi du snobisme de kéké.

Il faut sortir du schéma mental longue étude = boulot en ville = gros salaire; je gagne bien moins que des collègues sur Paris, mais je n'ai ni loyer ni emprunt, ni long transport quotidien, et le coût de la vie n'a rien à voir.

Captain'Jo