Livres sur la communication

Je me dis qu'on se prépare "facilement" aux aspects techniques d'un changement brutal, mais qu'une préparation psychologique est plus difficile. J'avais envie de partager avec vous 2 références, car je me dis que si nous vivions une telle chose, être capable de se soutenir psychologiquement serait vraiment un plus. Et ca s'apprend, et c'est d'autant plus facile qu'on le met en pratique régulièrement.

Exemple : 3 mois après passés dans leur refuge, chaque jour madame : "j'en ai marre, j'en peux plus, pourquoi tu m'as fais venir ici ? j'veux retourner dans ma vie d'avant" et monsieur "tu sais bien que c'est pas possible, t'es chiante, t'as qu'à y retourner tiens !"
Un an après, ils sont peut-être saufs, mais sont-ils heureux de l'être? n'auraient-ils pas préféré mourir au milieu du chaos ?

Donc les 2 livres pour apprendre à communiquer, dans les 2 sens (écouter et s'exprimer)
- Marshall Rosenberg : Les mots sont des fenêtres, ou des murs
- Faber et Mazlich : Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent : j'apprécie d'autant plus cet ouvrage que cela permet d'accompagner les enfants à être un maximum autonome, ce qui me semble une qualité précieuse à développer. Et toutes les astuces qui sont dans ce livre sont praticables aussi d'adulte à adulte.

Par exemple en pratiquant les conseils de ces ouvrages, dans l'exemple ca aurait pu donner :
"j'en ai marre, j'en peux plus, j'aurais aimé que nous ayons d'autres possibilités que de venir ici. Notre vie d'avant me manque tellement"
- tu as beaucoup de regrets sur tout ce que nous avons perdu.
- oui, c'est tellement difficile ici au quotidien, toujours la peur de pas avoir à manger, de pas avoir assez, de tomber malade...
- Etre certaine qu'on ait à manger ou qu'on puisse être soigné te soulagerait.
- Tellement !"

Laure a écrit:Je me dis qu'on se prépare "facilement" aux aspects techniques d'un changement brutal, mais qu'une préparation psychologique est plus difficile.

Exemple : 3 mois après passés dans leur refuge, chaque jour madame : "j'en ai marre, j'en peux plus, pourquoi tu m'as fais venir ici ? j'veux retourner dans ma vie d'avant" et monsieur "tu sais bien que c'est pas possible, t'es chiante, t'as qu'à y retourner tiens !"
Un an après, ils sont peut-être saufs, mais sont-ils heureux de l'être? n'auraient-ils pas préféré mourir au milieu du chaos ?

c'est exactement ce que je pense : mieux vaut mourir rapidement que de vivre des mois ou des années dans la peur, la souffrance, la faim, etc.
Passer 1 an enfermé parmi des tonnes de bouffe et de boisson dans un lieu de retranchement quelconque en attendant que l'hiver nucléaire s'éloigne, très peu pour moi, je devrais fou bien avant...

Ca a l'air intéressant : l'as-tu lu toi-même ? pas de version française j'imagine ?

grosminet a écrit:c'est exactement ce que je pense : mieux vaut mourir rapidement que de vivre des mois ou des années dans la peur, la souffrance, la faim, etc.
Passer 1 an enfermé parmi des tonnes de bouffe et de boisson dans un lieu de retranchement quelconque en attendant que l'hiver nucléaire s'éloigne, très peu pour moi, je devrais fou bien avant...

Tu m'étonne, une fois j'ai tenter le jeu pendant plusieurs jours de pas sortir de chez moi. Je dois dire que les deux ou trois premier jours tout est cool. Par contre en même pas une semaine je commençais limite à déprimer, je me parlais presque a moi-même (bon ça m'arrive parfois mais bon) et dés que le frère ou la mère rentrait le soir directement j'allais les voir; Pourtant j'avais internet, la TV, des bouquin... Bref pas mal de chose qui me manquerais dans un abris.

Donc cette aspect de solitude et surtout enfermé dans un même endroit 24h/24... 1 mois risque d'être interminable.