Poils - questions réponses
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Poils - questions réponses
Sujet scindé à partir de La coupe de cheveux d'un surviveur.
Salut !
En Europe ce sont les romains qui ont popularisés, les premiers, la coupe de cheveux réglementaire (à la fantassin) pour les hommes. Les cheveux longs constituaient un handicap majeur sur les champs de bataille ; en effet, ils offraient une prise en main, de la part des ennemis, dangereuse et gênaient le port du cassis (casque romain... d'inspiration gauloise).
Par contre certaines chevelures (lisses et plates) constituent de moins bonnes protections contre le soleil, les coups et les coupures.
Édition pour scission de topic et changement de titre.
Salut !
Affirmatif mon minet. La fonction essentielle et originelle de la grande pilosité crânienne de l'espèce humaine était, à la base, de protéger le cerveau du singe nu et vertical que nous sommes des effroyables coups de chaud que pouvait prodiguer le soleil. Une chevelure dense, longue et crépue (chez les premiers hommes) permettait au cerveau de se garder de l'échauffement, qui peut être mortel et les épaules, la nuque et le dos, des brûlures. Chez un animal totalement vertical, dont l'homme est le seul modèle connu, c'est le haut du corps qui souffre le plus des attaques du soleil. Depuis l'on a inventé le vêtement, dont les couvres chefs et autres turbans, etc, qui nous permettent de nous passer d'une crinière abondante, sous les climats chauds et en été. Et puis l'homme, surtout le citadin, vit, aujourd'hui, moins à l'extérieur.grosminet a écrit:et des coups de soleil !
En Europe ce sont les romains qui ont popularisés, les premiers, la coupe de cheveux réglementaire (à la fantassin) pour les hommes. Les cheveux longs constituaient un handicap majeur sur les champs de bataille ; en effet, ils offraient une prise en main, de la part des ennemis, dangereuse et gênaient le port du cassis (casque romain... d'inspiration gauloise).
Par contre certaines chevelures (lisses et plates) constituent de moins bonnes protections contre le soleil, les coups et les coupures.
Édition pour scission de topic et changement de titre.
Dernière édition par KrAvEuNn le Jeu 28 Juil 2011 - 23:51, édité 1 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Poils - questions réponses
KrAvEuNn a écrit:La fonction essentielle et originelle de la grande pilosité crânienne de l'espèce humaine était, à la base, de protéger le cerveau ...
hmmm... tu as des sources pour cette information précise ? Car une "adaptation" génétique sur ce point précis n'est à ma connaissance pas réellement prouvée. Les populations non abritées du soleil à la faible pilosité ne souffrent pas plus d'atteintes cutanées que les autres.
Par contre toute pilosité recelant des parasites a chez les primates un rôle de cohésion sociale. Le groupe prend une identité maintenue par des contacts prolongés lors de l'épouillage mutuel.
Ou alors, j'ai mal compris le sens de ta réponse, à savoir que l'homme a volontairement laissé sa chevelure en la souhaitant abondante pour consciemment se protéger. Mais si tu es dans un aspect plus évolutif au sens génétique, j'en doute.
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MonteRosso- Animateur
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Re: Poils - questions réponses
Remarques pertinentes et intéressantes MonteRosso.
De nos ancêtres lointains il ne reste que des fossiles, difficile donc de juger de leur aspect général et notamment de celui de la couleur des yeux et des cheveux, ou de leur pilosité. Les scientifiques extrapolent donc en comparant avec d'autres espèces actuelles et des indices indirects (traces fossiles, empreintes fossiles de peau, etc).
Les scientifiques procèdent par élimination et par probabilités.
A un moment donné, l'ancêtre de l'homme a perdu son pelage, apparemment pour faciliter la sudation ; un pelage empêche la bonne évaporation de la sueur, donc son pouvoir refroidissant. Il a toutefois conservé quelques poils éparses sur le corps (sauf subsahariens et amérindiens) et plus fournis sur le pubis et sous les aisselles (capteurs de phéromones), sur la tête (cheveux) et, pour les hommes (sauf amérindiens) à l'emplacement de la barbe.
Un corps nu, malgré une peau foncée et bien que celle-ci préserve des coups de soleil, ne préserve pas de l'échauffement du cerveau. En frappant, en continu, le crâne, le soleil chauffe ce dernier et, par induction, le cerveau. Un cerveau qui chauffe trop est un cerveau qui "grille".
Il y a, probablement, d'autres raisons au développement d'une chevelure imposante, toutefois le soleil semble en être l'élément primordial.
On constate, par ailleurs, que la texture de la chevelure change selon les latitudes ; généralement crépues vers l'équateur, frisées aux tropics et lisses aux latitudes septentrionales. Toutefois, les récentes migrations peuvent tronquer l'expression de ce phénomène. Par exemple, les amérindiens, dont les origines "récentes" (40 ou 60 000 ans) se situeraient, pour bonne partie, en Sibérie orientale (et partiellement en Polynésie, voir en Europe), donc en climat septentrional, ont, même à l'équateur, des cheveux lisses.
Au passage la chevelure humaine a favorisée l'apparition d'un parasite qui lui est propre : le poux de l'homme.
Des ouvrages de zoologie et d'ethologie humaines ; notamment "le singe nu" de l'ethologue et zoologue Desmond Morris.MonteRosso a écrit:hmmm... tu as des sources pour cette information précise ?
De nos ancêtres lointains il ne reste que des fossiles, difficile donc de juger de leur aspect général et notamment de celui de la couleur des yeux et des cheveux, ou de leur pilosité. Les scientifiques extrapolent donc en comparant avec d'autres espèces actuelles et des indices indirects (traces fossiles, empreintes fossiles de peau, etc).
Effectivement elle n'est pas et ne pourra pas être prouvée, à moins que l'on ne découvre un spécimen fossile avec empreintes fossiles des cheveux.Car une "adaptation" génétique sur ce point précis n'est à ma connaissance pas réellement prouvée.
Les scientifiques procèdent par élimination et par probabilités.
Les peaux noires ne subissent pas les coups de soleil, en effet ; par contre les hommes et les femmes qui y ont les cheveux courts le font par tradition et culture. Ce sont des hommes modernes/contemporains et en cela ils ne vivent pas comme nos lointains ancêtres homos. Homos qui, lorsqu'ils sont sortis des forêts (habitats traditionnels des primates) ont été confrontés à des espaces ouverts, non abrités et non ombragés.Les populations non abritées du soleil à la faible pilosité ne souffrent pas plus d'atteintes cutanées que les autres.
A un moment donné, l'ancêtre de l'homme a perdu son pelage, apparemment pour faciliter la sudation ; un pelage empêche la bonne évaporation de la sueur, donc son pouvoir refroidissant. Il a toutefois conservé quelques poils éparses sur le corps (sauf subsahariens et amérindiens) et plus fournis sur le pubis et sous les aisselles (capteurs de phéromones), sur la tête (cheveux) et, pour les hommes (sauf amérindiens) à l'emplacement de la barbe.
Un corps nu, malgré une peau foncée et bien que celle-ci préserve des coups de soleil, ne préserve pas de l'échauffement du cerveau. En frappant, en continu, le crâne, le soleil chauffe ce dernier et, par induction, le cerveau. Un cerveau qui chauffe trop est un cerveau qui "grille".
Il y a, probablement, d'autres raisons au développement d'une chevelure imposante, toutefois le soleil semble en être l'élément primordial.
On constate, par ailleurs, que la texture de la chevelure change selon les latitudes ; généralement crépues vers l'équateur, frisées aux tropics et lisses aux latitudes septentrionales. Toutefois, les récentes migrations peuvent tronquer l'expression de ce phénomène. Par exemple, les amérindiens, dont les origines "récentes" (40 ou 60 000 ans) se situeraient, pour bonne partie, en Sibérie orientale (et partiellement en Polynésie, voir en Europe), donc en climat septentrional, ont, même à l'équateur, des cheveux lisses.
Très très bonne remarque. En effet, la pilosité, chez les primates, permet l'épouillage social (équivalent de nos discussions mondaines et parlottes de piliers de comptoir). Par contre cela n'explique pas pourquoi les poils auraient été principalement conservés sur la tête et non pas ailleurs, ni pourquoi les cheveux sont si longs et crépus ou lisses, selon les latitudes. Une chevelure crépue constitue plus de volume, donc une meilleure protection contre le soleil.Par contre toute pilosité recelant des parasites a chez les primates un rôle de cohésion sociale. Le groupe prend une identité maintenue par des contacts prolongés lors de l'épouillage mutuel.
Au passage la chevelure humaine a favorisée l'apparition d'un parasite qui lui est propre : le poux de l'homme.
Non, tu avais bien compris, je parle bien d'une évolution naturelle, apparue probablement avant sapiens sapiens, du temps où l'homme vivait principalement dans des régions tropicales et équatoriales et où il n'était qu'un animal "sauvage" comme un autre.Ou alors, j'ai mal compris le sens de ta réponse, à savoir que l'homme a volontairement laissé sa chevelure en la souhaitant abondante pour consciemment se protéger. Mais si tu es dans un aspect plus évolutif au sens génétique, j'en doute.
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Re: Poils - questions réponses
sujet très interessant qui à en plus amené une discussion avec ma compagne.
on a aussi des poils sur le sexe.
Pour les hommes afin de réguler la température des testicules et pour les femmes pour réguler celle des ovaires qui sont placés bas ainsi que comme protection des organes génitaux ... comme les cils sur les yeux
entres autres animaux qui habitent cette pilosité : les morpions
pour revenir au fil , un "surviveur" se coupe les cheveux quand il peux et veux , dans une idée de survie bien sur ... aujourd'hui , avant l'heure H , on se les coupe comme on veut .
on a aussi des poils sur le sexe.
Pour les hommes afin de réguler la température des testicules et pour les femmes pour réguler celle des ovaires qui sont placés bas ainsi que comme protection des organes génitaux ... comme les cils sur les yeux
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serilynpayne- Animateur
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Re: Poils - questions réponses
Tiens ! Je connaissais la théorie, pour le pubis, de l'amortisseur de chocs lors du coït et celui du capteur d'odeurs (phéromones), toujours pour le coït (stimulation odorifère = excitation sexuelle), mais pas celle des "cils" et du régulateur de température.serilynpayne a écrit:Pour les hommes afin de réguler la température des testicules et pour les femmes pour réguler celle des ovaires qui sont placés bas ainsi que comme protection des organes génitaux ... comme les cils sur les yeux.
Pour les cils, je ne vois pas trop en quoi cela protégerait le pénis ; ce qui craint, pour lui, le plus, c'est l'introduction de saletés dans le Méat urétral (orifice) et les poils ne le recouvrent pas.
Pour la régulation de température, je suppose que c'est une régulation à la baisse, car si les testicules sont placés à l'extérieur c'est pour être plus au frais et, ainsi, assurer la mobilité et la survie des spermatozoïdes (malheureusement l'homme a inventé le vêtement et les slips et caleçons). Mais je ne vois pas comment cela peut fonctionner à cette fin. Une explication ?
A noter que les chimpanzés et autres primates, contrairement à nous, n'ont pas de poils pubiens, ni de poils sous les aisselles. Alors pourquoi en avons nous, nous ? Selon Desmond Morris c'est pour compenser la perte de tous les autres poils et, donc, continuer à mettre en valeur notre zone sexuelle. zone qui, chez les primates, est nue (dépourvue de poils pubiens) et qui gonfle et rougie très fortement lors des périodes de reproduction et qui est moins visible chez l'homme, eut égard à notre position verticale (le sexe féminin étant peu visible en position verticale). La zone sexuelle serait aussi, comme les aisselles, une zone de grande activité sudoripare et émanation de phéromones sexuelles, que les poils permettent de capter et de diffuser.
Les glandes sudoripares apocrines (qui s'activent à la puberté, avec l'âge de la maturité sexuelle) siègent principalement sous les aisselles, autour des mamelons, du pubis et des organes sexuels ; tiens donc ! Hasard ?
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http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t344-la-coupe-de-cheveux-d-un-surviveur
Concernant le rôle des poils pubiens, j'ai refais vite fait une recherche et la première réponse trouvé est celle que j'avais déjà entendu par le passé, et qui me semble plutôt plausible.
A l'époque où l'on ne portait pas de vêtement et qu'on parlait peu, voir pas du tut, l'apparition des poils survenant à la puberté permettait aux hommes et aux femmes qu'ils avaint atteint l'âge de la procréation.
Concernant la coupe de cheveux, j'ai tendance à raser 4mm sur les côté et 15mm sur le dessus, et ensuite de laisser pousser pendant 4 à 6mois. Mais bon en cas de pénurie de fringues je laisserais pousser probablement.
A l'époque où l'on ne portait pas de vêtement et qu'on parlait peu, voir pas du tut, l'apparition des poils survenant à la puberté permettait aux hommes et aux femmes qu'ils avaint atteint l'âge de la procréation.
Concernant la coupe de cheveux, j'ai tendance à raser 4mm sur les côté et 15mm sur le dessus, et ensuite de laisser pousser pendant 4 à 6mois. Mais bon en cas de pénurie de fringues je laisserais pousser probablement.
Natombi- Membre Premium
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Re: Poils - questions réponses
Oui, il y a de l'idée et le développement de la pilosité est bien lié à la puberté ; toutefois, pourquoi avons nous surtout des poils rêches au niveau du pubis et des aisselles et pas franchement tant que ça ailleurs (surtout les africains et les amérindiens) ? Et pourquoi à la puberté (dans ces endroits) ? Pourquoi dans des zones où il y a aussi des glandes sudoripares apocrines ? A moins que les glandes ne soient apparues plus tard ; pourtant les primates ont de pareilles glandes (a phémonones) au niveau du sexe.Natombi a écrit:A l'époque où l'on ne portait pas de vêtement et qu'on parlait peu, voir pas du tut, l'apparition des poils survenant à la puberté permettait aux hommes et aux femmes qu'ils avaint atteint l'âge de la procréation.
A noter que la barbe est un différenciateur sexuel (sauf chez les amérindiens pur jus) et que la femme, pour prouver sa maturité sexuelle, a des seins et des rondeurs.
Surtout, il faut noter que les poils, sous les aisselles, même à poil (nu), demeurent peu visibles la plupart du temps ; donc peu importants pour marquer une maturité sexuelle quelconque. AMHA la thèse de la maturité sexuelle n'explique pas tout ; mais, amha, joue un rôle.
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http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t344-la-coupe-de-cheveux-d-un-surviveur
Concernant le pourquoi de la pilositié, je serais d'avis de scinder le sujet, car l'on s'écarte un peu trop de la tête pour aller vers le sexe, on voit que l'on est une majorité d'homme
Mais bon, il y a autant de théories que de théoriciens j'ai envie de dire. Et comme tu dis, c'est peut-être un tout.
Que les poils jouent un rôle de:
- protection
- régulation thermique
- attraction
- garde mangé
- copy-right (bin c'est un peu la seul solution pour être sur de si on a affaire à une blonde ou une brune)
.........
Mais bon, il y a autant de théories que de théoriciens j'ai envie de dire. Et comme tu dis, c'est peut-être un tout.
Que les poils jouent un rôle de:
- protection
- régulation thermique
- attraction
- garde mangé
- copy-right (bin c'est un peu la seul solution pour être sur de si on a affaire à une blonde ou une brune)
.........
Natombi- Membre Premium
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Re: Poils - questions réponses
Des fois vous me faites peur...
ça stt c'est terrible "sujet très intéressant qui à en plus amené une discussion avec ma compagne. on a aussi des poils sur le sexe." Où on en est arrivé mes amis, où on va, de quoi se prive-t-on et pour quoi...
Enfin je peux peut-être vous éclairer quelque peu j'espère.
Les poils ont de multiples rôles c'est un fait. Ils ne sont en aucun cas inutiles, ni des reliquats de notre évolution
Le plus important pour un "surviveur"
- régulation thermique (grâce à des changements dans la circulation d'air emprisonné entre peau et poils par ex quand les poils se dressent quand on a froid, ou en permettant une lente évaporation de la sueur pour un rafraichissement exactement le même principe que les frigos solaire à évaporation, ou le cheche mouillé)
- protection de la peau (des agressions extérieures chimiques et climatiques notamment aussi un peu mécanique, par exemple s'il fait très humide les poils se couchent) en particulier protection contre la deshydratation qui est l'ennemi n°1 de la peau (ce rôle est aussi fondamental pour l'intégrité de la peau, une crème hydratante ne le remplira au max qu'un petit quart d'heure, une peau déshydratée est sensible à tout et se protège mal, cicatrise mal, vieilli vite et mal etc etc etc)
- reconstruction de la peau en cas de blessure sévère. En effet la base des poils contient des cellules souches qui , en cas de blessure, participent à la reconstruction des tissus (rôle fondamental encore, dont on se prive par l'épilation définitive)
- promptitude des réflexes (le poil est associé à une cellule nerveuse qui permet d'anticiper de qqs fractions de secondes les chocs/chaleur/épine, ce peut être salutaire, accessoirement c'est aussi plus qu'utile lors des caresses...).
Il s'agit bien là des poils qui se trouve sur tout le corps humain (sauf paume main et pied) homme comme femme, duvet chez les enfants.
Concernant les poils aux aisselles et aux pubis, en plus de leurs rôles de poils standards (celui de la régulation de la température et de la sueur étant plus important encore), il s'agit de caractères secondaires sexuels qui se développe à la puberté avec les glandes apocrines. Ces dernières débouchent toutes dans le follicule pileux ! C'est entre autre ce qui caractérise l'adulte de l'enfant.
Petite citation de mon blog concernant les glandes apocrines
Effectivement ces poils jouent un rôle fondamental dans la communication olfactive via phéromone entre humains, partenaires sexuels, enfants, famille, inconnus.
Pour ce qui est de nos "ancêtres" nous avons plus de poils... là où ils n'en ont pas ou relativement peu (région génitale notamment). Ce n'est donc pas "un vieux reste".
La conclusion de tout cela ? S'épiler c'est se mutiler, le tout est de savoir pour qu(o)i !
Pour rappel, la pratique du rasage avant chirurgie est désormais déconseillée car elle augmente le risque d'infection en fragilisant excessivement la peau. Au plus, est utilisé une tondeuse chirurgicale. De même le rasage avant accouchement est déconseillé par l'oms.
Personnellement j'ai mis beaucoup de temps (en années) pour sortir de la dictature sociale (récente pour ce qui est de l'époque contemporaine) de l'épilation obligatoire des femmes (et bientôt des hommes). Je parle de dictature sociale car, pour ce qui me concerne, il ne s'agissait que de cela, les poils ne m'ont jamais choqués et c'est une activité longue, contraignante voire douloureuse, coûteuse, polluante et absurde.
J'utilise désormais de temps en temps une paire de ciseau et une tondeuse. Comme pour les cheveux il s'agit juste de rafraichir la coupe et je parle également des jambes ! Je suis une femme adulte normale, c'est à dire poilue et c'est très bien comme ça. Ma peau et mon odeur me remercie. Je n'envisage pas une relation sexuelle sans la douceur et la sensualité des poils, féminins comme masculins.
Pour ceux que le sujet interpelle (dans un sens ou dans l'autre l'important est surtout de se poser des questions sur des sujets sur lesquels, a priori, "la question ne se pose pas"...) voir le site du MIEL contre la norme sociale de l'épilation.
Avis aux autres modos, si le contenu est trop "politique" pour la charte , n'hésitez pas à "couper" (mouarf) Ce site est orienté, mais les sources sont ok.
Edit. Pour ce qui est de la couleur de peau en fonction de l'ensoleillement, voir ceci
ça stt c'est terrible "sujet très intéressant qui à en plus amené une discussion avec ma compagne. on a aussi des poils sur le sexe." Où on en est arrivé mes amis, où on va, de quoi se prive-t-on et pour quoi...
Enfin je peux peut-être vous éclairer quelque peu j'espère.
Les poils ont de multiples rôles c'est un fait. Ils ne sont en aucun cas inutiles, ni des reliquats de notre évolution
Le plus important pour un "surviveur"
- régulation thermique (grâce à des changements dans la circulation d'air emprisonné entre peau et poils par ex quand les poils se dressent quand on a froid, ou en permettant une lente évaporation de la sueur pour un rafraichissement exactement le même principe que les frigos solaire à évaporation, ou le cheche mouillé)
- protection de la peau (des agressions extérieures chimiques et climatiques notamment aussi un peu mécanique, par exemple s'il fait très humide les poils se couchent) en particulier protection contre la deshydratation qui est l'ennemi n°1 de la peau (ce rôle est aussi fondamental pour l'intégrité de la peau, une crème hydratante ne le remplira au max qu'un petit quart d'heure, une peau déshydratée est sensible à tout et se protège mal, cicatrise mal, vieilli vite et mal etc etc etc)
- reconstruction de la peau en cas de blessure sévère. En effet la base des poils contient des cellules souches qui , en cas de blessure, participent à la reconstruction des tissus (rôle fondamental encore, dont on se prive par l'épilation définitive)
- promptitude des réflexes (le poil est associé à une cellule nerveuse qui permet d'anticiper de qqs fractions de secondes les chocs/chaleur/épine, ce peut être salutaire, accessoirement c'est aussi plus qu'utile lors des caresses...).
Il s'agit bien là des poils qui se trouve sur tout le corps humain (sauf paume main et pied) homme comme femme, duvet chez les enfants.
Concernant les poils aux aisselles et aux pubis, en plus de leurs rôles de poils standards (celui de la régulation de la température et de la sueur étant plus important encore), il s'agit de caractères secondaires sexuels qui se développe à la puberté avec les glandes apocrines. Ces dernières débouchent toutes dans le follicule pileux ! C'est entre autre ce qui caractérise l'adulte de l'enfant.
Petite citation de mon blog concernant les glandes apocrines
Elles sont situées essentiellement au niveau des aisselles, du pubis, de la peau des testicules, des grandes lèvres, autour de l'anus et autour des mamelons. Elles se développent à la puberté (c'est un caractère secondaire sexuel) et, chez les femmes, sont plus grosses avant les règles.
Les sécrétions de ces glandes ne sont pas vraiment de la sueur et n'ont pas les mêmes rôles que cette dernière. Elles débouchent dans le folicule pileux et non directement sur la peau via les pores. Les sécrétions sont composées d'eau (95%) et de matière organiques (protéines, lipides, hormones et phéromones), elle est visqueuse et laiteuse (toutes proportions gardées bien sûr) et de pH basique. Sa composition varie en fonction de différents facteurs (alimentaires en particulier)
C'est la dégradation par les bactéries de la peau de ces matières organiques (et du sébum) qui est responsable des mauvaises odeurs que l'on attribue à la transpiration.
Elles sont sous contrôle hormonal (hormones sexuelles) et du stress (adrénaline).
Source
Effectivement ces poils jouent un rôle fondamental dans la communication olfactive via phéromone entre humains, partenaires sexuels, enfants, famille, inconnus.
Pour ce qui est de nos "ancêtres" nous avons plus de poils... là où ils n'en ont pas ou relativement peu (région génitale notamment). Ce n'est donc pas "un vieux reste".
La conclusion de tout cela ? S'épiler c'est se mutiler, le tout est de savoir pour qu(o)i !
Pour rappel, la pratique du rasage avant chirurgie est désormais déconseillée car elle augmente le risque d'infection en fragilisant excessivement la peau. Au plus, est utilisé une tondeuse chirurgicale. De même le rasage avant accouchement est déconseillé par l'oms.
Personnellement j'ai mis beaucoup de temps (en années) pour sortir de la dictature sociale (récente pour ce qui est de l'époque contemporaine) de l'épilation obligatoire des femmes (et bientôt des hommes). Je parle de dictature sociale car, pour ce qui me concerne, il ne s'agissait que de cela, les poils ne m'ont jamais choqués et c'est une activité longue, contraignante voire douloureuse, coûteuse, polluante et absurde.
J'utilise désormais de temps en temps une paire de ciseau et une tondeuse. Comme pour les cheveux il s'agit juste de rafraichir la coupe et je parle également des jambes ! Je suis une femme adulte normale, c'est à dire poilue et c'est très bien comme ça. Ma peau et mon odeur me remercie. Je n'envisage pas une relation sexuelle sans la douceur et la sensualité des poils, féminins comme masculins.
Pour ceux que le sujet interpelle (dans un sens ou dans l'autre l'important est surtout de se poser des questions sur des sujets sur lesquels, a priori, "la question ne se pose pas"...) voir le site du MIEL contre la norme sociale de l'épilation.
Avis aux autres modos, si le contenu est trop "politique" pour la charte , n'hésitez pas à "couper" (mouarf) Ce site est orienté, mais les sources sont ok.
Edit. Pour ce qui est de la couleur de peau en fonction de l'ensoleillement, voir ceci
Dernière édition par Raffa le Ven 29 Juil 2011 - 12:45, édité 5 fois
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Re: Poils - questions réponses
ah ! je comprends enfin pourquoi je suis toujours "de mauvais poil", pourquoi j'ai un "poil dans la main" et pourquoi je suis toujours un "poil en avance"....
Raffa, je me suis poilé en lisant ta réponse. Que veux-tu... O tempora O mores...
Juste que pour les plaies (vécu) mieux vaut quand même enlever les poils qui risquent de se prendre dans les croutes et qui au moment d'enlever les adhésifs procurent une jouissance extrême menant parfois au malaise...
Raffa, je me suis poilé en lisant ta réponse. Que veux-tu... O tempora O mores...
Juste que pour les plaies (vécu) mieux vaut quand même enlever les poils qui risquent de se prendre dans les croutes et qui au moment d'enlever les adhésifs procurent une jouissance extrême menant parfois au malaise...
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Re: Poils - questions réponses
Salut !
Merci à Raffa pour toutes ses explications pertinentes et intéressantes.
Merci pour les liens et ta réponse ; c'est instructif.
Merci à Raffa pour toutes ses explications pertinentes et intéressantes.
Au cas où il y aurait confusion dans mon explication, je n'ai pas voulu laisser entendre que les poils étaient un reliquat de notre évolution. J'exposais juste une part de leur origine chez l'homme : protection solaire de la chevelure et rôle des phéromones (qui concernent aussi nos contemporains ; nous sommes toujours des mammifères et ne sommes pas affranchis de nos instincts et de notre nature animale profonde, ni coupés de la nature).Raffa a écrit:Les poils ont de multiples rôles c'est un fait. Ils ne sont en aucun cas inutiles, ni des reliquats de notre évolution
Ca se tient et merci pour ces compléments.Le plus important pour un "surviveur"
- régulation thermique - protection de la peau - reconstruction de la peau - promptitude des réflexes
Par contre là je ne saisi pas toute l'étendue de leur rôle (sur les jambes, les bras, le buste, etc) et de leur conservation chez les européens, asiatiques, etc, si l'on prend en compte le fait que les subsahariens et les amérindiens sont généralement glabres.Il s'agit bien là des poils qui se trouve sur tout le corps humain (sauf paume main et pied) homme comme femme, duvet chez les enfants.
Chez la jeune mère et l'enfant, aussi.Effectivement ces poils jouent un rôle fondamental dans la communication olfactive via phéromone entre humains, partenaires sexuels, enfants, famille, inconnus.
C'est bien ce que je disais : les primates n'ont pas de poils rèches et "durs" aux aisselles et au pubis ; ce caractère est donc spécifique à l'homme et le fruit de son évolution particulière (ces poils là ont pour nous un intérêt biologique spécifique).Pour ce qui est de nos "ancêtres" nous avons plus de poils... là où ils n'en ont pas ou relativement peu (région génitale ou anale). Ce n'est donc pas "un vieux reste".
Merci pour les liens et ta réponse ; c'est instructif.
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Re: Poils - questions réponses
KrAvEuNn a écrit:Affirmatif mon minet. La fonction essentielle et originelle de la grande pilosité crânienne de l'espèce humaine était, à la base, de protéger le cerveau du singe nu et vertical que nous sommes des effroyables coups de chaud que pouvait prodiguer le soleil.grosminet a écrit:et des coups de soleil !
et cela protège aussi du froid, car pour avoir testé le crane nu en hiver, j'affirme que le port du bonnet est obligatoire, alors qu'avec ne serait-ce qu'un petit centimètre de cheveux, la sensation est radicalement différente
grosminet- Membre Premium
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Re: Poils - questions réponses
Mmf et des chocs, tels des moustaches de chat, les cheveux préviennent d'un obstacle, à chaque fois que je me rase la tête, je me met des jetons...
M'enfin, mis à part ça merci Raffa (les autres aussi).
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Ash- Membre Premium
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Re: Poils - questions réponses
Salut !
J'ai pris le temps de faire quelques recherches pour sourcer les éléments que j'ai précédemment exposé.
D'après des études sur l'évolution des poux de l'homme certains chercheurs estiment la perte du pelage de nos ancêtres à 1 million d'années.
D'après d'autres études, notamment sur des fossiles Homos et d'après leur constitution (caractéristiques musculo-squelettiques), certains chercheurs estiment que nos ancêtres sont devenus des adeptes de la chasse de persistance (persistence hunting), soit des coureurs de fond, il y a 2 millions d'années. Le développement d'un corps dépourvu de pelage épais aurait alors permis à l'homme d'améliorer le fonctionnement de son système de refroidissement par la transpiration. Trop de poils est synonyme d'emprisonnement de l'air qui joue alors un rôle d'isolant, tout en gênant l'évaporation de la transpiration, donc son effet refroidissant. Un coureur de fond doit pouvoir se refroidir efficacement, au risque de surchauffer.
L'une des thèses de Desmond Morris suppose que notre plus lointain ancêtre Homo était un coureur de fond et qu'il était, en fait, peut être, charognard. En fait il se peut qu'il observait le ciel - c'est un des rares animaux, avec les chiens de prairie, etc, à le faire – pour repérer la ronde, dans le ciel, des oiseaux charognards autour d'un cadavre, pour se précipiter ensuite, sur des kilomètres et rapidement, avant que le cadavre ne soit impropre à la consommation, ou bien complètement dévoré et le disputer aux divers charognards (hyènes, vautours, etc). Pour se faire il fallait à l'homme une bonne endurance sur les longues distances, un système de refroidissement efficace et de bons yeux qui voient aussi bien de prêt (pour les tâches pratiques) et de loin (pour observer le ciel, etc).
Exemple de chasse de persistance, de nos jours, au Kalahari (à voir absolument) et explication par David Attenborough, naturaliste – en anglais :
Il y aurait généralement moins de poils dans les zones où il y a des glandes eccrines (sudoripares) et pas de glandes apocrines (sexuelles) et des poils en nombre fourni dans les zones où il y a des glandes apocrines.
Pour certains scientifiques, la nature plus ou moins glabre de l'homme trouverait sa source dans un retardement du développement pileux - système pileux important typique des primates - reporté, chez l'homme, vers la puberté et à l'âge de la différenciation sexuelle. En gros l'homme aurait un développement pileux retardé, jusqu'à l'adolescence, typique des fœtus de primates : c'est la néoténie - comprendre la néoténie. L'homme adulte, lui-même, conserverait certaines caractéristiques typiques des jeunes singes (face plate, front bombé, arcades effacées, etc). Source : Le singe l'embryon et l'homme - Une nouvelle clé de lecture de l'histoire de l'homme - L'homme ce vieil enfant - De la néoténie (ou pourquoi toutou est un gros bébé à sa maman)
Voir images ci-dessous qui montrent que le bébé chimpanzé ressemble terriblement, morphologiquement, au jeune humain ; même la tête (à la face plate, au front bombé et aux arcades sourcilières peu prononcées) et son axe sur la colonne vertébrale est plus « à l'équerre » chez le jeune chimpanzé, comme chez l'homme, que chez le chimpanzé adulte :
Sources : Ce que les singes nous apprennent sur « la nature humaine / étude comparative entre l'homme et le chimapanzé / Homme et singe – points de convergence et de divergence
En ce qui concerne le fait que les populations sub-sahariennes, ou amérindiennes, soient glabres, et les femmes moins poilues que les hommes (différence sexuelle qui demeure moins marquée chez les autres primates et mammifères) ; voici la thèse de la sélection sexuelle (que l'on transpose aussi à la sélection des particularités yeux et cheveux clairs) : Le poil descend de l'homme
Pour expliquer le fait que les femmes européennes, nord africaines, moyen-orientales, indiennes, etc, soient, malgré une sélection sexuelle ciblant avant tout les mâles poilus, elles aussi poilues, mais moins : la réponse réside dans le fait que tout organe, ornement (bois, cornes, crocs hypertrophié, etc), etc, ait son double chez l'autre sexe, au moins au stade lattant. C'est pourquoi les hommes (et les mammifères mâles) ont aussi des tétons et les femmes quelques minuscules poils de moustache. Ainsi, en sélectionnant les mâles les plus poilus, les femmes auraient aussi, indirectement et involontairement, sélectionné l'expression des gènes qui favorisent l'expression d'une certaine pilosité chez les femmes. On ne peut pas avoir, dans l'espèce humaine, des femmes totalement glabres et des hommes poilus ; le développement de la pilosité chez l'un des sexe entraine forcément la transmission du, ou des, gène(s) responsable(s) de la pilosité à tout le groupe concerné.
La barbe pourrait aussi, être, chez les asiatiques, les africains, etc, le fruit d'une sélection sexuelle. Toutefois les amérindiens (non métissés), parfaitement imberbes, s'en passent très bien.
En tout cas il est un fait avéré que les noirs africains et les amérindiens non métissés se passent très bien de pilosité sur le corps (excepté pubis et aisselles).
A propos des poils, il existe une fonction qui n'a plus de réelle utilité chez l'homme : le hérissement sous le coup de la peur. Chez les mammifères à poils le hérissement des poils permet à l'animal de se faire plus gros qu'il n'y parait et, donc, plus impressionnant. Au vu de son faible pelage, l'homme qui hérisse son poil n'est pas franchement plus impressionnant qu'à la normale.
J'ai pris le temps de faire quelques recherches pour sourcer les éléments que j'ai précédemment exposé.
D'après des études sur l'évolution des poux de l'homme certains chercheurs estiment la perte du pelage de nos ancêtres à 1 million d'années.
D'après d'autres études, notamment sur des fossiles Homos et d'après leur constitution (caractéristiques musculo-squelettiques), certains chercheurs estiment que nos ancêtres sont devenus des adeptes de la chasse de persistance (persistence hunting), soit des coureurs de fond, il y a 2 millions d'années. Le développement d'un corps dépourvu de pelage épais aurait alors permis à l'homme d'améliorer le fonctionnement de son système de refroidissement par la transpiration. Trop de poils est synonyme d'emprisonnement de l'air qui joue alors un rôle d'isolant, tout en gênant l'évaporation de la transpiration, donc son effet refroidissant. Un coureur de fond doit pouvoir se refroidir efficacement, au risque de surchauffer.
L'une des thèses de Desmond Morris suppose que notre plus lointain ancêtre Homo était un coureur de fond et qu'il était, en fait, peut être, charognard. En fait il se peut qu'il observait le ciel - c'est un des rares animaux, avec les chiens de prairie, etc, à le faire – pour repérer la ronde, dans le ciel, des oiseaux charognards autour d'un cadavre, pour se précipiter ensuite, sur des kilomètres et rapidement, avant que le cadavre ne soit impropre à la consommation, ou bien complètement dévoré et le disputer aux divers charognards (hyènes, vautours, etc). Pour se faire il fallait à l'homme une bonne endurance sur les longues distances, un système de refroidissement efficace et de bons yeux qui voient aussi bien de prêt (pour les tâches pratiques) et de loin (pour observer le ciel, etc).
Exemple de chasse de persistance, de nos jours, au Kalahari (à voir absolument) et explication par David Attenborough, naturaliste – en anglais :
Il y aurait généralement moins de poils dans les zones où il y a des glandes eccrines (sudoripares) et pas de glandes apocrines (sexuelles) et des poils en nombre fourni dans les zones où il y a des glandes apocrines.
Pour certains scientifiques, la nature plus ou moins glabre de l'homme trouverait sa source dans un retardement du développement pileux - système pileux important typique des primates - reporté, chez l'homme, vers la puberté et à l'âge de la différenciation sexuelle. En gros l'homme aurait un développement pileux retardé, jusqu'à l'adolescence, typique des fœtus de primates : c'est la néoténie - comprendre la néoténie. L'homme adulte, lui-même, conserverait certaines caractéristiques typiques des jeunes singes (face plate, front bombé, arcades effacées, etc). Source : Le singe l'embryon et l'homme - Une nouvelle clé de lecture de l'histoire de l'homme - L'homme ce vieil enfant - De la néoténie (ou pourquoi toutou est un gros bébé à sa maman)
Voir images ci-dessous qui montrent que le bébé chimpanzé ressemble terriblement, morphologiquement, au jeune humain ; même la tête (à la face plate, au front bombé et aux arcades sourcilières peu prononcées) et son axe sur la colonne vertébrale est plus « à l'équerre » chez le jeune chimpanzé, comme chez l'homme, que chez le chimpanzé adulte :
Sources : Ce que les singes nous apprennent sur « la nature humaine / étude comparative entre l'homme et le chimapanzé / Homme et singe – points de convergence et de divergence
En ce qui concerne le fait que les populations sub-sahariennes, ou amérindiennes, soient glabres, et les femmes moins poilues que les hommes (différence sexuelle qui demeure moins marquée chez les autres primates et mammifères) ; voici la thèse de la sélection sexuelle (que l'on transpose aussi à la sélection des particularités yeux et cheveux clairs) : Le poil descend de l'homme
En fait, comme chez le paon, par exemple, chez qui la queue en forme de roue, longue et handicapante (notamment pour voler et, donc fuir les prédateurs), l'homme a probablement vu être sélectionnées, chez lui, sans avantages physiques spécifiques pour sa survie, certaines caractéristiques physiques sur des critères esthétiques (super-stimulus). Les cheveux et les yeux clairs, par exemple, auraient pu constituer des avantages dans le jeu de la séduction (sur des bases culturelles, ou cultuelles, par exemple), chez certaines populations et, donc, favoriser et disséminer plus efficacement les gènes en question. En tout cas, dans le cas de la couleur des yeux et cheveux clairs, surtout rependue en Europe du nord et de l'est (et, à un moindre degré, en Europe du sud, Inde du nord, Kabylie, Iran, Afghanistan,Tibet, etc) et de la pilosité faible des noirs africains, des amérindiens et de certains asiatiques, c'est l'explication qui semble être la plus cohérente.si la majorité des hommes sont glabres, c’est peut-être que l’ancêtre commun à tous les Homo sapiens sapiens était en fait nu comme un ver. Quant à la barbe et à la toison pectorale, dont nous pensons trop souvent que les hommes virils sont par nature pourvus, elle se serait développée plus tard, et localement, sous l’effet de la sélection sexuelle. Autrement dit, parce qu’elle a plu aux dames et ce pour des raisons esthétiques et non pas hormonales. Car – seconde révélation – il n’existe aucun motif véritable d’associer le poil et la virilité hormonale : les études menées à travers le monde montrent que les hommes glabres présentent des taux de testostérone identiques à ceux des hommes poilus. C’est donc du côté de quelque mutation génétique postérieure à l’hominisation qu’il serait bon de chercher l’origine des barbus et des poilus. Quant à la préférence féminine, Dieu seul saura l’expliquer…
Pour expliquer le fait que les femmes européennes, nord africaines, moyen-orientales, indiennes, etc, soient, malgré une sélection sexuelle ciblant avant tout les mâles poilus, elles aussi poilues, mais moins : la réponse réside dans le fait que tout organe, ornement (bois, cornes, crocs hypertrophié, etc), etc, ait son double chez l'autre sexe, au moins au stade lattant. C'est pourquoi les hommes (et les mammifères mâles) ont aussi des tétons et les femmes quelques minuscules poils de moustache. Ainsi, en sélectionnant les mâles les plus poilus, les femmes auraient aussi, indirectement et involontairement, sélectionné l'expression des gènes qui favorisent l'expression d'une certaine pilosité chez les femmes. On ne peut pas avoir, dans l'espèce humaine, des femmes totalement glabres et des hommes poilus ; le développement de la pilosité chez l'un des sexe entraine forcément la transmission du, ou des, gène(s) responsable(s) de la pilosité à tout le groupe concerné.
La barbe pourrait aussi, être, chez les asiatiques, les africains, etc, le fruit d'une sélection sexuelle. Toutefois les amérindiens (non métissés), parfaitement imberbes, s'en passent très bien.
En tout cas il est un fait avéré que les noirs africains et les amérindiens non métissés se passent très bien de pilosité sur le corps (excepté pubis et aisselles).
Oui, environ 20% à 30% de la chaleur de notre corps est évacuée par la tête, si elle n'est pas couverte.grosminet a écrit:et cela protège aussi du froid,
A propos des poils, il existe une fonction qui n'a plus de réelle utilité chez l'homme : le hérissement sous le coup de la peur. Chez les mammifères à poils le hérissement des poils permet à l'animal de se faire plus gros qu'il n'y parait et, donc, plus impressionnant. Au vu de son faible pelage, l'homme qui hérisse son poil n'est pas franchement plus impressionnant qu'à la normale.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Poils - questions réponses
Par contre là je ne saisi pas toute l'étendue de leur rôle (sur les jambes, les bras, le buste, etc) et de leur conservation chez les européens, asiatiques, etc, si l'on prend en compte le fait que les subsahariens et les amérindiens sont généralement glabres.
En tout cas il est un fait avéré que les noirs africains et les amérindiens non métissés se passent très bien de pilosité sur le corps (excepté pubis et aisselles).
hummmm je ne pense pas être d'accord sur ce point. S'agit -t-il d'une moyenne ou d'une généralité ? Qu'appelles-tu glabre ? Pas de barbe (ça ok) ou pas de poils ni de duvets c'est à dire pas de follicule pileux sur le corps ? Très honnêtement j'ai du mal à concevoir une peau humaine sans follicules pileux. Ce n'est pas parceque les poils ne se voient pas qu'ils sont absents.
Les indiens Javaro ne sont pas glabres par exemples (y compris légère barbe et moustache) et s'épile (cf source), les tribus amérindiennes font souvent la traque au moindre minipoil. et arrache même le duvet des bébés (cf source). Alors ils sont peut-être apparemment glabre, mais c'est un peu comme les imberbes européens d'aujourd'hui...
De même, les femmes bantous ont une forte pilosité d'origine génétique (source), ce qui semble plaire à d'aucuns...
Sinon concernant le reste, je vous souhaites très bon amusement Il manque entre autre la chouette théorie de l'homme aquatique source et plus spécifiquement pour les poils ici.
Dernière édition par Raffa le Sam 30 Juil 2011 - 20:16, édité 4 fois
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Re: Poils - questions réponses
très instructive la vidéo de chasse de persistance (poil à la panse)
merci des liens
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Re: Poils - questions réponses
Salut !
Au passage, Les femmes espagnoles ne s'épilaient pas les sourcils pour encore mieux se distinguer des amérindiennes plutôt glabres (voir ici d'après le vécu de la métis frida kahlo, qui supportait mal son métissage).
On trouve de nombreux métis chez les bantous, aussi ; il y a aussi les Signares du Sénégal, ou les Baastards et de nombreux métis en Afrique du sud.
« l'homme, son évolution, sa diversité – manuel d'anthropologie physique » (éditions du CNRS) :
Afromélanides (noirs africains) : "peu velu, le mélanoafricain n'est pas aussi glabre que le mongoloïde. La pilosité sexuelle est fournie, on trouve souvent des poils thoraciques ; barbe et moustache sont courtes."
La théorie de l'homme aquatique et à chevelure "filet", je ne l'ai pas abordé car elle est clairement fantaisiste. Ressortir cette vieille thèse n'invalide pas le autres.
Vive la pilosité libre et indépendante et vive le poil.
Peace.
Comme je l'ai dis, "en général". Donc majoritairement et, aussi, en moyenne (il y a des poilus en nombre minoritaire, donc et des assez glabres en majorité).Raffa a écrit:hummmm je ne pense pas être d'accord sur ce point. S'agit -t-il d'une moyenne ou d'une généralité ?
Sans pilosité importante (les longs poils du torse, des jambes, etc) ; le duvet c'est autre chose. Pour la barbe j'utilise le terme "imberbe" ; bien que glabre puisse aussi être utilisé à cette fin.Qu'appelles-tu glabre ?
Non, non ! (il faut raison garder) Je n'ai jamais dit sans duvet, ni follicules pileux ; juste avec peu de "poils", au sens habituel de l'utilisation (les longs, un peu dur et épais).Pas de barbe (ça ok) ou pas de poils ni de duvets c'est à dire pas de follicule pileux sur le corps ?
Absolument d'accord.Très honnêtement j'ai du mal à concevoir une peau humaine sans follicules pileux. Ce n'est pas parce que les poils ne se voient pas qu'ils sont absents.
Je ne connais pas bien ce peuple et ne sais pas s'il a été métissé avec les colons espagnols, ou bien avec des peuples préhistoriques maoris, européens, etc. Après, glabre ne veut pas dire forcément sans aucuns poils du tout, mais avec une pilosité peu fournie et, comme dans toute population, il y a des plutôt poilus et des plutôt pas.Les indiens Javaro ne sont pas glabres par exemples (y compris légère barbe et moustache) et s'épile (cf source),
Tafdak ; seulement il faut aussi tenir compte du métissage (quand même) : la plupart des amérindiens sont, en fait, comme les antillais, des métis (voir : les Houmas de Louisiane, au Canada (en Gaspésie), aux USA, etc). On trouve des antillais aux yeux bleus (blonds aux yeux bleus, à l'archipel des Saintes) et des peuples amérindiens qui ressemblent plus à des européens qu'à des amérindiens, par exemple. Les Navaros son parmi les amérindiens les moins métissés.les tribus amérindiennes font souvent la traque au moindre minipoil. et arrache même le duvet des bébés (cf source).
Au passage, Les femmes espagnoles ne s'épilaient pas les sourcils pour encore mieux se distinguer des amérindiennes plutôt glabres (voir ici d'après le vécu de la métis frida kahlo, qui supportait mal son métissage).
On trouve de nombreux métis chez les bantous, aussi ; il y a aussi les Signares du Sénégal, ou les Baastards et de nombreux métis en Afrique du sud.
Oui, tout à fait d'acccord.Alors ils sont peut-être apparemment glabre, mais c'est un peu comme les imberbes européens d'aujourd'hui...
Oui, en effet, variabilité biologique.De même, les femmes bantous ont une forte pilosité d'origine génétique (source), ce qui semble plaire à d'aucuns...
« l'homme, son évolution, sa diversité – manuel d'anthropologie physique » (éditions du CNRS) :
Afromélanides (noirs africains) : "peu velu, le mélanoafricain n'est pas aussi glabre que le mongoloïde. La pilosité sexuelle est fournie, on trouve souvent des poils thoraciques ; barbe et moustache sont courtes."
Il ne faut pas se fâcher. Et puis désolé, je suis d'une mauvaise foi épidermique.
La théorie de l'homme aquatique et à chevelure "filet", je ne l'ai pas abordé car elle est clairement fantaisiste. Ressortir cette vieille thèse n'invalide pas le autres.
Vive la pilosité libre et indépendante et vive le poil.
Peace.
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Re: Poils - questions réponses
Après, glabre ne veut pas dire forcément sans aucuns poils du tout, mais avec une pilosité peu fourni (et, comme dans toute population, il y a des plutôt poilus et des plutôt pas).
Dans ce cas nous sommes relativement d'accord.
Je dirais aussi qu'au cours d'une vie
- on commence par être peu poilu,
- puis on le devient +/- (selon un tas de facteurs divers génétique, hormonaux, etc.),
- de plus en plus pour les hommes (beaucoup d'homme a 20 ans sont glabres sur le torse ou relativement peu velu, on prend les mêmes des années plus tard et surprise, torse et dos voire épaules ont été colonisé),
- des variations importantes aussi pour les femmes lorsqu'elles sont enceintes ou à cause de diverses perturbations hormonales (et des perturbations hormonales on en a à l'heure actuelle !! idem pour les hommes),
- variations aussi via effet secondaire de certains traitements
- puis de moins en moins pour les 2 sexes en vieillissant.
La couleur aussi change (donc la visibilité) et l'épaisseur en fonction de différents facteurs (et notamment l'ensoleillement s'ils sont exposés).
Bref l'espèce humaine est "à poils", pas "nue", que les poils soient peu fournis ou pas, visibles ou pas. Leur intérêt et leur rôle pour la peau est toujours bien là. Par rapport à ce que tu disais ici
Par contre là je ne saisi pas toute l'étendue de leur rôle (sur les jambes, les bras, le buste, etc) et de leur conservation chez les européens, asiatiques, etc, si l'on prend en compte le fait que les subsahariens et les amérindiens sont généralement glabres.
Pour le reste je ne me fâche pas du tout hein que du contraire...
Edit. Pour le problème de vocabulaire (je veux dire de compréhension entre nous) sur ce qu'est un poil ou pas, ce qui est glabre ou pas. voir cet extrait de cours de cap de coiffure
Le systeme pilleu de l'homme comporte 3 types de poils majeurs :
1)Le lanugo ( duvet)
Il s'agit des poils qui se developpent chez le bebe avant la naissance a partir du 3eme mois de grossesse. Ces poils disparaissent generalement avant la naissance du bebe et son remplacer par le velus ; c'est un duvet inferieur a 1cm fin , doux et presque invisible et qui recouvre la totalite du corps.
2)Les poils intermediaires
Il s'agit de poils courts mesurant de 1 a 2cm qui contiennent peu ou pas de pigment et qui pousse sur les parties dites ''glabre'' de notre corps. En réalité 95% de notre corps est couverts de poils et seul quelques parties sont reelement glabre ( la paume de la main et la plante des pieds)
3)Les poils definitifs (ou poils terminaux)
Ils sont drus, pigmentés et plus ou moins longs. Ce sont :
a) Les poils terminaux primaires ( cheveux, cils et sourcils)
b)Les poils terminaux secondaires qui se developpent a la puberté en reponse aux androgène et a partir du velus => poils ambosexuelles.
source
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Re: Poils - questions réponses
Arff c'est pas un sujet qui est fait pour moi, je me rase le crane (soit rasoir soit tondeuse sans sabot) depuis plus de 15 ans et je déteste mes cheveux ... (et vu ma clavicie naissante je dois dire qu'ils me le rendent bien !! )
Pour ce qui est les poils des jambes je me les suis rasé pendant des années pour des raisons d’hygiène : Boxe thaï = blessures régulières sur tibia = poils mélangés au sang = cicatrisation et nettoyage plus délicat
es tu sur de cela ? Les peaux noires non habitués au soleil prennent des coups de soleil, c'est aussi douloureux mais moins visibles .. si tu parles des populations aficaines exposées depuis leur naissance au soleil, effectivement ils sont beaucoup moins sensibles aux coups de soleil du fait de leur surexposition et de leur concentration en mélanine ... Mais la peau noire, limite, mais n'évite pas le coup de soleil.
Pour ce qui est les poils des jambes je me les suis rasé pendant des années pour des raisons d’hygiène : Boxe thaï = blessures régulières sur tibia = poils mélangés au sang = cicatrisation et nettoyage plus délicat
KrAvEuNn a écrit:Les peaux noires ne subissent pas les coups de soleil, en effet
es tu sur de cela ? Les peaux noires non habitués au soleil prennent des coups de soleil, c'est aussi douloureux mais moins visibles .. si tu parles des populations aficaines exposées depuis leur naissance au soleil, effectivement ils sont beaucoup moins sensibles aux coups de soleil du fait de leur surexposition et de leur concentration en mélanine ... Mais la peau noire, limite, mais n'évite pas le coup de soleil.
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Re: Poils - questions réponses
Bonsoir !
Après faut-il encore se mettre d'accord sur ce que signifie peau noire, puisqu'il a différentes pigmentations (teintes).
Un article sur un site de beautés noires : ICI
Une autre théorie spéculant sur l'absence de fourrure (et non pas de poils) chez l'homme ; en lien, encore, avec la sélection sexuelle : les humains auraient pu, au court des générations, sur des critères esthétiques, privilégier des partenaires sexuels moins poilus. Dans ce cas et puisque cette sélection n'aurait pas comportée de désagréments adaptatifs importants, le caractère pilosité marquée aurait été défavorisé et, petit à petit, marginalisé.
Comme déjà dit : ce sont des hypothèses, des thèses et des théories et elles reposent souvent sur de simples suppositions, ou des extrapolations, élaborées à partir de rares squelettes fossiles, incomplets et très étalés dans le temps... avec de gros trous dans les âges préhistoriques. En effet, la fossilisation est un phénomène très très rare (surtout dans le cas des animaux et des végétaux non aquatiques), qui nécessite que des conditions bien précises soient réunies et dont les fruits (fossiles) sont, au cours des millions d'années, détruits par l'érosion, les inteméries, etc.
Yep ! J'oubliais les populations à peau noire vivants sous des climats septentrionaux et, donc, plus du tout habituées au soleil équatorial. Apparemment les pop à peau noire, en Afrique subsaharienne, sont moins sujettes aux coups de soleil que les peaux claires ; mais, comme tu le dis, y sont tout de même parfois sujettes. Mea culpa.resistance34 a écrit:es tu sur de cela ? Les peaux noires non habitués au soleil prennent des coups de soleil, c'est aussi douloureux mais moins visibles .. si tu parles des populations africaines exposées depuis leur naissance au soleil, effectivement ils sont beaucoup moins sensibles aux coups de soleil du fait de leur surexposition et de leur concentration en mélanine ... Mais la peau noire, limite, mais n'évite pas le coup de soleil.KrAvEuNn a écrit:Les peaux noires ne subissent pas les coups de soleil, en effet
Après faut-il encore se mettre d'accord sur ce que signifie peau noire, puisqu'il a différentes pigmentations (teintes).
Un article sur un site de beautés noires : ICI
A poil, mais pas à fourrure. Lol !Raffa a écrit:Bref l'espèce humaine est "à poils", pas "nue",
Merci, au moins comme ça c'est clair et on sait de quoi l'on parle.Raffa a écrit:Pour le problème de vocabulaire (je veux dire de compréhension entre nous) sur ce qu'est un poil ou pas, ce qui est glabre ou pas. voir cet extrait de cours de cap de coiffure
Une autre théorie spéculant sur l'absence de fourrure (et non pas de poils) chez l'homme ; en lien, encore, avec la sélection sexuelle : les humains auraient pu, au court des générations, sur des critères esthétiques, privilégier des partenaires sexuels moins poilus. Dans ce cas et puisque cette sélection n'aurait pas comportée de désagréments adaptatifs importants, le caractère pilosité marquée aurait été défavorisé et, petit à petit, marginalisé.
Comme déjà dit : ce sont des hypothèses, des thèses et des théories et elles reposent souvent sur de simples suppositions, ou des extrapolations, élaborées à partir de rares squelettes fossiles, incomplets et très étalés dans le temps... avec de gros trous dans les âges préhistoriques. En effet, la fossilisation est un phénomène très très rare (surtout dans le cas des animaux et des végétaux non aquatiques), qui nécessite que des conditions bien précises soient réunies et dont les fruits (fossiles) sont, au cours des millions d'années, détruits par l'érosion, les inteméries, etc.
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