L'Espoir pour survivre.

Garder l'espoir dans la survie est important, très important, c'est peut être même la base.. mais comment garder l'espoir dans une situation critique, une situation d'aprés catastrophe?

-> croire en dieu, on sait que dans les camps de concentration pendant la seconde guerre, c'était en majorité des croyants qui survivaient aux épreuves, à l'inverse les athées, perdant espoir plus vite, mourraient ou se laissaient mourrir...

-> l'espoir de voir arriver les secours, c'est une méthode qui a fait ses preuves mais peu plausible, quand dans les villes régnera l'anarchie...

-> avoir le sens de l'humour, permettant ainsi de détendre l'atmosphère, destresser et penser à autre chose. En sachant bien que la survie dépend de l'état mentale dans lequel on se trouve, prendre des décisions importantes avec le moral à zéro, euh...

Alors, à vos claviers si vous souhaitez ajouter quelque chose de constructif et répondre aux questions, comment garder espoir? et quels "espoirs" devrons-nous adopter?

L'espoir n'est pas suffisant... à mon avis. Il faut avoir su se préparer pour "être prêt à tout" le problème étant que l'on ne sait pas ce qui va arriver ni quand... Difficile, donc.
En essayant de passer en revue les différents scénarios je n'ai trouvé que la solution de s'apprêter et s'exercer à devenir "fourmi" : mais alors pas évident du tout, dans un monde où nous sommes cigales depuis des décennies...
Fourmi ne signifiant ici pas uniquement faire des réserves, mais surtout arriver à produire ou trouver de quoi faire ces réserves pour toute une année et même bien plus...

C'est un des projets d'articles pour Oléocène que j'ai en tête... (
mais faudrait que je réponde dans le thread 9/11 déjà... et j'ai point
trop de temps !)



L'irrationnel dans nos prises de décision est totalement primordial !



C'est une idée qui me trotte dans la tête depuis une semaine, selon
laquelle le rationnel s'occupe du comment, mais l'irrationnel du quoi !
Quoi faire, pourquoi etc.



Un peu "l'intendance suivra"... A creuser... ah si j'étais pas une telle feignasse aussi... !

Moi c'est le sens de l'humour, et un genre de foi en cet homme si imparfait qui pourtant souvent me déçoit…
La conviction aussi que la vie n'a pas d'autre sens qu'elle même, et que tout ce que nous ayons à faire, c'est de vivre ! Le reste est vanité…

En fait la meilleure réponse à ta question , Balboa, prend tout un bouquin écrit en anglais, "Deep Survival" de Laurence Gonzales.

C'est une analyse point par point des erreurs et des comportements qui surviennent en situation de survie. En fait je ne peux pas vraiement résumer (ha ha...) mais bon si d'aventure tu commandes chez Amazon.com mets-le sur ta liste.

Andros! ok, ça marche, merci! je mets ce livre sur ma liste, mais tous les achats "Survivalistes" que j'avais prévu sont suspendus. (Motif: création d'entreprise!) Idem pour les bouquins de Ramm.

L'espoir..., certes l'espoir, mais c'est là remettre au futur toute son existence...seul est vraiment important l'instant présent d'ou un doute concernant ce moyen (souvent l'apanage des religions d'ailleurs...)

pour ma part, sans vouloir faire peur hein lol, je dirais que la philosophie est un soutient de premier ordre. Pour moi en tout cas (j'en revient toujours à moi mais bon je parle de ce que je pense connaitre le mieux lol).
Pas n'importe quelle philosophie cependant, il y en a une seule qui permet de tout soutenir et de rester entier, je pense.

L'école du Portique (les stoïciens, mais je met portique car la connotation de stoïcien rebute tout le monde) amène une réflexion très intéressante, consistant à accepter tout ce qui ne dépend pas de nous, dans la mesure ou nous ne pouvons et cependant à combattre pour que l'ordre de l'univers ne soit pas contrarié: celui qui veut ce que la nature veut, rien de mal ne lui arrive...
A ceux qui diront "encore faut il savoir ce que la nature veut"...je dirais tout simplement tout ce qui arrive quand l'homme n'y met pas la main...et donc cela nous pousse à maitriser nos représentations, à bien différencier ce qui dépend de nous et ce qui n'est pas à nous...

Le meilleur exemple d'un stoïcien accompli reste l'Empereur Marc-Aurèle, qui dans les malheurs qui ont frappé l'empire comme sa vie privée, à su rester grand et sage, irréprochable...
(enfin, peut etre est-ce là aussi une question de caractère? car il est vrai que cela importe beaucoup dans la capacité à se relever, à envisager positivement les évènements...dans ce cas, espoir ou non, seuls les caractères forts soutiendraient le choc...)

Cavernator a écrit:Mais j'ai pas "un" espoir ,mais plusieurs

magnifique

Cavernator a écrit:Puis comme ça si on est plus que cinq dans le bled, je ferais bien "chef" ,na!!

une grenouille qui fait le Chef,
on a déjà vu ça de mémoire ...

respect à toi pour les durs moments passés et bon courage cavernator

seth

Cavernator est un deterreur de sujet hors pair !!
4 ans de sommeil pour ce fil...

Je vous lègue la phrase que mon grand-père ma léguer.

Un homme qui n'a plus de rêve, plus de projets est un homme qui a commencé a mourir.

J'applique cette adage depuis toujours et je n'ai jamais de mémoire passé plus d,une journée déprimé.(a l'exception de la perte de ma mère à mes 16 ans). Pour preuve, ceux qui ont vu la maison que j'ai terminée et que j,ai aussi tôt vendu pour un nouveau projet. (qui a dit espèce de fou dans la salle ^^)

Vous pouvez le demander à tarsonis aussi, je suis presque certain qu'il le connais ou du moins qu'il l'applique sans le savoir cet adage. (tu as combien de projet sur le feu le chimiste fou?)