le stress c'est pas bon pour la survie

Le stress, c'est pas bon pour la survie.
Ce n'est même pas bon pour la vie tout court, en tout cas pour le prolongement ni le maintien de la vie; donc la survie.

On parle parfois de risques plus ou moins lointains, voir hypothétiques, alors que nous sommes soumis chaque jour à des agressions invisibles qui mettent en danger nos vies. (les additifs alimentaires, les produits chimiques cachés dans notre environnement etc...)

Je pense qu'une démarche de gestion des risques doit objectivement prendre en compte ce genre de risques.

Donc, pour parler du risque lié au stress, voici un reportage diffusé sur france 5 qui fait état des recherches scientifiques récentes sur l'impact du stress sur la longueur de la vie.



Reportage : la quête de l'immortalité sur france 5

et un article sur le site Nutranews sur l'impact du stress sur la télomerase, enzyme responsable du vieillissement

L'implication du stress sur l'activité de la télomérase

En 2004, une étude3 avait montré que le stress chronique a également un effet sur la longueur des télomères. Une étude plus récente explique de quelle façon cela se produit. Des chercheurs de l'université de Californie, à Los Angeles, ont étudié des lymphocytes provenant de donneurs sains (hommes et femmes) âgés de 25 à 55 ans. Les cellules ont été traitées avec différentes concentrations de cortisol, l'hormone libérée par l'organisme lorsqu'il est soumis à un stress, ou avec du DMSO (comme témoin). Au bout de trois jours, les cultures traitées avec du cortisol avaient moins de cellules que les cultures témoin. Alors que le traitement avec une concentration de cortisol équivalente à celle trouvée normalement chez l'homme n'avait aucun effet sur l'activité de la télomérase, des concentrations comparables à celles retrouvées dans un organisme soumis au stress ont réduit l'activité de la télomérase jusqu'à 50 % par rapport à celle mesurée dans les cultures témoin. Cette découverte explique de quelle façon le stress réduit la télomérase, accélérant ainsi le vieillissement cellulaire à travers un accroissement de la production du cortisol. Le Dr Effros, l'un des chercheurs auteurs de cette étude, expliquait : « Lorsque le corps est soumis à un stress, il stimule la production de cortisol pour soutenir une réponse à ce stress qui affaiblit le système immunitaire. Nous testons des voies thérapeutiques pour renforcer le niveau de télomérase afin d'aider le système immunitaire à se protéger des effets du cortisol. Si nous y parvenons, un jour une pilule pourrait être créée pour renforcer la capacité du système immunitaire à supporter un stress émotionnel chronique. »

bon, prendre des pillules pour vaincre le stress n'est pas non plus la solution amha, mais, comme il est dit dans le reportage, un petit effort pour se relaxer, faire de l'excercice, s'alimenter de façon équilibrée et avoir un environnement affectif satisfaisant doit pouvoir reduire de façon considérable le stress et les effets nefastes de celui-ci.

Donc, pour rester en bonne santé, ne restons pas soumis au stress !

Salut,
En situation de survie, le stress est toujours au rendez-vous....

Un trés bon texte de david Manise sur "L'effet chimpanzé"
Citation de l'auteur:
Le stress, jusqu'à un certain point, est indispensable à la vie. Un peu d'adrénaline nous aide à performer, à réagir, à trouver des solutions aux problèmes... mais à trop fortes doses, l'adrénaline a des effets franchement indésirables.
la suite ici:
http://www.davidmanise.com/textes/effet_chimpanze.php

un stress ponctuel oui, mais là il s'agit plutôt de stress chronique, une sorte de "maladie de civilisation"...c'est surtout celui là qui est néfaste à la santé au long terme.

La première des priorités, si ça se gâte, pour nos sociétés de façon ponctuelle ou plus prolongé sera de rester en bonne santé ...

Que cela soit à cause des frais de santé qui seront de moins en moins remboursé, de l'indisponibilité temporaire des structures de santé, de l'environnement plus nocif (maladies, problème d'alimentation, poubelles non enlevées), etc.

Donc un GRAND +1 avec çà :

hildegarde a écrit:un petit effort pour se relaxer, faire de l'excercice, s'alimenter de façon équilibrée et avoir un environnement affectif satisfaisant

Ca doit être notre priorité, bien avant tous les autres préparatifs éventuels .. Et en plus ça vaut aussi pour le quotidien.

Pour ma part, coté FACTA (vécu) un effort physique intense me fait le plus grand bien quand je suis stresser. Quand j'ai trop de chose dans ma tête, quand je pense a trop de chose, quand j'ai envie de dévisser la tête de mes clients.

Je me suis aperçu de ce fait lorsque j'ai du creuser le long des fondation de ma maison pour drainer l'eau efficacement. Le long de mon mur sud, j'avais une terrasse de 2.8 M de large, sur 12 entièrement vitrer. Bref 2 options, la pelle et la pioche sous la terrasse ou démolir la terrasse et le faire à la pelle mécanique. Du coup, pelle et pioche, et un soir ou j'étais passablement remonté, je me suis aperçu que après 4-5 heures de pelle et pioche dans la glaisse, j'étais beaucoup plus décontracter et j'ai beaucoup mieux dormi. Maintenant je sais quoi faire quand j'en ai marre de la vie.

Ce qui marche bien pour moi aussi, c'est foutre le camp 1 week end de 2-3-4 jours en plein foret avec juste mon pack sac sur le dos. Installation d'un coup, ramasser du bois, l'été relaxer dans la rivère, ect... Bref tout le contraire de l'autre option, bizzard non? Deux antipodes qui me font le même effet lol. J'ai toujours dit que j'étais un mec de tout au rien. Je suis incapable de faire du yoga, rester sur le divan a rien faire ou autre, mais en foret là ça vas. ^^

Au final, une autre option qui marche aussi très bien pour décompresser et se changer les idées, est... hum... censurer, il peut y avoir des mineurs dans la salle. Je dirais juste qu'il faut être au minimum 2 et dans mon cas, faut que ça soit une partenaire. lol

L'option 1 et 3 à l'avantage en plus de me vidé la tête de me tenir en forme. Ce qui est non négligeable. Après, ça marche pour moi, peut être pas pour vous allez savoir.

Bon déstressage les amis. ^^

Je confirme les dires de notre ami ;-)
(et je suis un grand "stressé" !!!)

stress pondéré (courte durée) : augmentation des facultés
stress prolongé (longue durée) : diminution des facultés

le tout est de gérer les stimuli

Je plussoie Gogoth, l'effort physique, ça permet de relâcher la colère qu'on peut avoir, ça m'aura fait beaucoup de bien d'un point de vue psy et à de nombreuses reprises.

Ceci étant, gérer les stimuli, c'est aussi très large et vague, c'est le genre de truc à prévenir très en avant, afin de ne pas se retrouver en face d'un fait accompli qui ne nous convient pas du tout donc gros stress pondéré qui va nous poursuivre en continu, mieux vaut, je pense, garder une attention présente un maximum afin de le pas avoir à franchir le seuil de stress.
Malgré le fait qu'il reste et restera toujours des impondérables qui nous mettront le bec dans l'eau et qui nous feront 'vivre'...

Oui et non J, l'univers des stimuli est vaste :
- douleur
- soucis
- pensée récurrente
- peur
- manque
- ...

Je suis tout à fait d'accord avec Argoth (et les autres) sur l'avantage procuré par une dépense physique "massive" comme exutoire, mais nous oublions qu'en cas de "survie" (qui est bien le titre de ce topic), l'aspect physique sera à économiser ou pire à gérer de façon critique... dés lors c'est une autre équation à résoudre. C'est ce que je voulais dire (trop laconiquement, il est vrai) avec ma dernière phrase.

Je pense que si tu me relis, tes exemples peuvent allègrement s'y caser...

Ceci étant, gérer les stimuli, c'est aussi très large et vague

Ne prenant en compte que la douleur, c'est aussi un gros stress pondéré qui peut se poursuivre en continu... Le premier n'est pas le plus dur, il éveille des instincts particuliers, mais quand c'est en continu, c'est pas toujours de la tarte du peu d'expérience que j'en ai...

En effet, je t'avais lu trop rapidement.

Perso, ce qui fonctionne bien pour me déstresser :
- la pêche
- le tir
- le jardinage
Une association complexe entre concentration et maîtrise physique (pour les deux premiers) et le contact rassurant avec la terre et sa production, matérialisation de nos efforts conjoints.

Ecouter de la musique, lire... ne fonctionne plus. Il faut comme vous le dites une composante physique.

Quant à la douleur, c'est vrai que c'est dur à gérer car sans reprendre l'amusante expression "crier avant d'avoir mal" la douleur engendre la peur de la douleur, la peur des conséquences à cette douleur dans la gestion obligatoire de la journée à venir, elle mange trop l'énergie qui était affectée à d'autres combats quotidiens.
Mauvais sommeil
Mauvais appétit
Mauvaix caractère
...

fin aout début septembre j'avais abordé le sujet de la résistance psychologique dans foire aux questions

http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t4694-resistance-psychologique

augmenter son seuil de tolérance me parait etre un moyen de mieux vivre et dc de survivre face aux stress

Le stress "naturel" est de courte durée. Le schéma "naturel" est : Stress -> réaction adéquate -> résolution du stress -> repos, récupération.

C'est quand le stress devient chronique qu'il est particulièrement néfaste.

Autre solution anti-stress, qui fonctionne particulièrement bien chez moi : marcher, de préférence dans un environnement agréable, et au moins 20 à 30 minutes. La marche apporte de l'exercice physique et permet aussi au cerveau de faire du tri, du classement, de dénouer les idées, etc.

LEROUX a écrit:fin aout début septembre j'avais abordé le sujet de la résistance psychologique dans foire aux questions

http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t4694-resistance-psychologique

augmenter son seuil de tolérance me parait etre un moyen de mieux vivre et dc de survivre face aux stress

dans le cas present , augmenter son seuil de tolerance n'est pas bon pour la santé, dans la mesure ou on demande alors au corps, et à l'esprit, d'en supporter toujours plus. Dans le reportage cité en exemple plus haut, ils parlent des personnes s'occupant de personnes handicapées (type alzeihmer du conjoint par exemple) là c'est pas une histoire de resistance, parce que les personnes qui sont dans ces situations là assurent un max et assume le handicap de l'autre, mais c'est ce fait de gerer cela en continu qui creer un stress chronique, et c'est ce stress qui racourci l'espérance de vie.