je vois un conflit en approche, 1ere etape éviter

peut etre, mais il risque d'etre surpris

strinkler a écrit:
Le soir en sortant du boulot je sort toujours apres mes equipiers j'ai toujours deux ou trois papiers a terminer. Bref je sort seul. Mais ce soir j'ai croisé dans sa voiture ce garcon qui attendais ????

tarsonis a écrit:Salut !

Il s'est passé combien de temps entre sa sortie officielle de la boite, et le moment où tu l'as rencontré ?
Est-ce le parking de l'entreprise ?

ghp a écrit:Une bonne barre d'acier à portée de main dans la bagnole (ce qui énerve ma femme d'ailleurs), ça facilite toujours les échanges de points de vue constructifs avec l'humanité bien-intentionnée.

Note : c'est tout à fait légal. C'est une barre antivol de voiture

Bon, c'est la derrière phase de la prévention. Il y a surement mieux à faire en amont afin d'améliorer le relationnel.

argoth a écrit:C'est très noble de vouloir aidé, mais bon...

Vire le tout simplement.

Tu explique a son prof (et ton suppérieur au besoin) qu'il est impoli, ne respecte pas les consigne, les autres travaillieurs, ect, bref tout ce que tu as du déjà dire a son prof la semaine passé. Donc tu le fou à la porte (manière de parler puisque stagiaire).

Puis si tu le revois trainé a des heures pas normal, plainte direct au gendarmes.

Si jamais il devait se passé quelque chose après, tu pourras toujours prouvé que tu as fait tout le nécessaire en amont. Si il y a un vol ou autre, c'est toujours plus facile de dire, vérifié dans vos rapports je vous avait déjà fait mention de... et vous voyez que...

Plutôt que je pense que... Mais qu'est-ce qui vous fait penser ça monsieur? Bas je l'ai vu... Mais pourquoi vous en avez pas parler plutôt?

Tu peux aussi te munir de ça des images c'est toujours utiles après coup.

Oui je sais je suis un gros méchant sans coeur, mais la vie est sans coeur et je vie très bien avec.

gpjp a écrit:Point de vue précautions dans ces cas :

Avoir toujours le plein, remplir le réservoir dès que l'on a utilisé 1/3 du réservoir. Cela permet en cas de suivi de pouvoir faire un bon détour, voire de rouler très vite sans se soucier de la consommation.

Prendre chaque jour un chemin différent pour revenir du boulot, ne pas hésiter à faire un détour "boulangerie" avec un magasin différent à chaque trajet. Bref rapidement on se fait 3 ou 4 trajets différents et donc cela devient plus gênant à préparer un mauvais coup.

Sinon tu peux discuter un peu avec lui sur ce qu'il fait en dehors du boulot pour avoir une idée plus précise. Rester sur un parking un bon moment ça m'est arriver pour écouter un sketche marrant à la radio, passer des appels téléphoniques (je ne téléphone pas au volant) ou pour piquer un petit roupillon d'un quart d'heure ou d'une demi-heure avant de prendre le volant (j'évite de rouler fatigué).

Mais bon, sans jouer le parano il est toujours utile de prendre des précautions, même si c'est pour rien, cela pourra t'être profitable un jour.

strinkler a écrit:

Le viré, mais pour quel motif ? parcequ'il traine a la sortie de la boite? Parcequ'il n'est pas serieux? chez nous ca ne marche pas comme ca, la FRANCE attend qu'on leurs instruise les valeurs du travail, ensuite on leurs apprends un metier.

argoth a écrit:
C'est marrant chez nous, c'est aux parents d'enseigner les valeurs enfants, dont celle du travail et toutes les autres au passage. Le boite doit, elle, leur enseigner un boulot point barre.
Remarquer, autre pays autre coutume.

a+

strinkler a écrit: Mais ce soir j'ai croisé dans sa voiture ce garcon qui attendais ???? Je lui demande si tout va bien, est il en panne, un probleme ou autre? il me reponds que tout va bien sans plus de discours. Je m'eloigne vers mon vehicule (qui est naturelement garé seul au milieu du parking) et je l'entends partir au meme moment.

KrAvEn a écrit:A new hypothesis - The French armed forces are planning for high-intensity war | Europe | The Economist

Dans les forêts et les plaines de la région Champagne-Ardenne, là où autrefois les grandes puissances s’affrontaient, les forces armées françaises commencent à se préparer au retour d’un conflit majeur.
Prévu pour 2023, l’exercice Orion est un exercice divisionnaire grandeur nature qui durera plusieurs jours, basé probablement sur les camps de Suippes, Mailly et Mourmelon.
Il impliquera toute la gamme des capacités militaires françaises à une échelle qui n’a pas été testée depuis des décennies. L’exercice comprendra des exercices de poste de commandement, des scénarios hybrides, des simulations et des exercices de tir réel. Environ 10 000 soldats pourraient y prendre part, ainsi que l’armée de l’air et, dans une séquence maritime distincte, la marine. Des forces belges, britanniques et américaines pourraient s’y joindre.

D’autres signes indiquent que les forces armées françaises sont en pleine transformation générationnelle.
En janvier, l’état-major a discrètement créé dix groupes de travail chargés d’examiner l’état de préparation du pays à une guerre de haute intensité. Les généraux français estiment qu’ils ont une dizaine d’années pour s’y préparer. Les groupes couvrent tous les aspects, de la pénurie de munitions à la résilience de la société, en passant par la question de savoir si les citoyens sont “prêts à accepter le niveau de pertes que nous n’avons jamais connu depuis la Seconde Guerre mondiale”, déclare un participant.
Le spectre de la guerre haut de gamme est désormais si répandu dans la pensée militaire française que le scénario a son propre acronyme : hem, ou hypothèse d’engagement majeur. Les adversaires présumés ne sont pas nommés, mais les analystes évoquent non seulement la Russie, mais aussi la Turquie ou un pays d’Afrique du Nord.
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Cela représente un changement sismique pour les forces françaises. Il y a trente ans, ils faisaient principalement du maintien de la paix. Au cours de la dernière décennie, ils se sont tournés vers la contre-insurrection et le contre-terrorisme, que ce soit à l'étranger (Opération Barkhane au Sahel) ou chez eux (Opération Sentinelle). Mais dans sa vision stratégique pour 2030 publiée l'année dernière, le général Thierry Burkhard, le chef de l'armée française, a appelé à se préparer à un conflit d'État à État de haute intensité.
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Le budget de la défense pour 2019-25 a été fortement stimulé, portant les dépenses annuelles à 50 milliards d'euros (59 milliards de dollars) d'ici la fin de la période, date à laquelle il sera de 46% supérieur à son niveau de 2018.
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Le cœur de la modernisation militaire française est le programme Scorpion, un projet de 6,8 milliards de dollars visant à remplacer pratiquement tous les véhicules motorisés et blindés de première ligne de l'armée, à moderniser le char Leclerc des années 1990 et à connecter tous ces éléments via un nouveau réseau numérique. L'idée est qu'une première brigade Scorpion entièrement équipée devrait être prête d'ici 2023.
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En effet, les officiers français ont tendance à être plus sceptiques que les officiers britanniques ou américains sur le fait que la technologie va transformer le champ de bataille. «La technologie n'est jamais efficace à 100%», prévient le général Burkhard. «Les soldats doivent toujours pouvoir se battre de manière dégradée… lorsque la technologie ne fonctionne plus.»
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Le hic, c'est que la marine ne dispose que de 15 grands navires de surface pour faire face à tous ces problèmes, souligne l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine en France. «Nous, Européens, sommes tous sur de la glace mince. Nous pouvons étirer nos forces entre bien dans l'Atlantique, bien dans la Méditerranée, bien dans le Golfe et bien dans l'Indo-Pacifique. » Donner la priorité à ces deux éléments n'est plus un travail des forces armées, dit-il, mais «une décision politique» pour M. Macron, ou pour son successeur. «Nous aurons des choix à faire, c'est sûr.»

Ce n'est pas le tout d'envisager le retour de la haute intensité dans les conflits, de le conceptualiser, il faut s'y préparer. Le Commandement des forces terrestres à Lille, dans la foulée du chef d'état-major de l'armée de terre, réarticule la préparation opérationnelle pour " préparer les engagements d'aujourd'hui et les affrontements de demain ", selon la formule du général Vincent Guionie, dans sa troisième année de COMFT.

Les chefs militaires imaginent un durcissement des conflictualités et un retour de la masse (du stock aussi, de munitions, de pièces de rechange). Les nouveaux engins Scorpion (Griffon, Jaguar, Serval), plus protégés, plus puissants et plus connectés, leur système d'information SIC S, vont également entraîner des évolutions tactiques.

" Nous allons vers un changement de culture avec Scorpion ", décrit le général Maignon, commandant de la logistiques des forces.
Les entraînements et les exercices vont durer plus longtemps et se durcir. " Il faut élever le niveau de jeu ", convient le rugbyman Guionie pour anticiper " une saturation dans tous les domaines, des blessés, des flux logistiques, de l'électromagnétique... La masse, ce n'est pas que le nombre de chars même si c'est important ". Tout le monde est concerné, à l'image de la maintenance des forces terrestres, commandée par le général Patrice Janvier, qui a pour objectif 75 % de disponibilités en 2024 (61 % en 2016).