Nuits d'émeutes

Rammstein a écrit:Le palais et la résidence présidentiels attaqués par la foule : le président sri-lankais est en fuite et aurait trouvé refuge en Chine !  

KrAvEn a écrit:une périphérie qui subit

Résilient a écrit:

KrAvEn a écrit:une périphérie qui subit

Oui, ça rappelle bien les gilets jaunes, quand même...

Des agriculteurs se révoltent aux Pays-Bas et la police leur tire dessus. Les révoltes paysannes gagnent maintenant l'Italie et l'Espagne. Les peuples commencent à se rendre compte que la transition énergétique est une catastrophe économique.

La situation est restée tendue dans la nuit du 21 au 22 novembre à Mamoudzou, la plus grande ville de l'île de Mayotte, après plusieurs jours de violences entre jeunes de quartiers rivaux provoquées par le meurtre de l'un d'entre eux.

La capitale de l’archipel de Mayotte a été une nouvelle fois en proie à de fortes tensions cette nuit après plusieurs jours de violences entre bandes rivales provoquées par le meurtre de l’un d’entre eux. Au nord de Mamoudzou, plus grande ville de Mayotte, entre les quartiers de Kawéni et Majikavo, les forces de l'ordre ont tenu à l'écart plusieurs groupes qui voulaient s'affronter, selon une source policière. Rebroussant chemin, des petits groupes en ont profité pour agresser des usagers de la route, selon des témoins.

Le chef-lieu de Mayotte est secoué depuis une dizaine de jours par des conflits inter-quartiers qui ont fait un mort le 12 novembre, un jeune de 20 ans tué à la machette, et plusieurs blessés. Le quartier de Kawéni, d'où était originaire la victime, s'est alors embrasé après l'attaque d'un bus scolaire. Samedi, 200 à 250 jeunes issus de ce quartier se sont réunis pour en découdre avec ceux du quartier de Doujani, plus au sud, selon la police.

NZL_2B a écrit:Si l'on en croit Estelle Youssouffa, députée de Mayotte. Il ne s'agit pas d'une sorte de guerre civile mais plutôt de pillages et de violences perpétrées par de "jeunes migrants" originaires des Comores. Il y a 42 % de la population présente à Mayotte qui est constituée d'étrangers comoriens en situation irrégulière. Ils seraient endoctrinés par une propagande nationalo-islamiste comorienne financée par l'Arabie Saoudite. A vérifier donc. Le seuil de 42 % semble critique. Par endroits on y va.

"On est au bord de la guerre civile", estime lundi 21 novembre sur franceinfo la députée de Mayotte Estelle Youssouffa. Après dix jours de violences sur l'île, elle décrit "l'horreur", "la barbarie" et "la terreur". "Des maisons ont été incendiées, des personnes ont été agressées et certaines amputées à la machette, alerte la députée. On découpe des gens qu'on dépose en morceaux sur les routes pour effrayer la population. Et ça marche ! La population veut prendre les armes pour se défendre."

Selon Estelle Youssouffa, tout a commencé "après l'assassinat d'un jeune homme et son village d'origine s'est lancé dans une vendetta". Selon elle, c'est "un drame annoncé" : "On a l'impression d'être abandonné par les autorités parce que ça fait des années que Mayotte appelle à l'aide. Est-ce qu'on est des Français comme les autres ? Des familles entières quittent l'île, les investisseurs, les fonctionnaires. On est en train de tuer Mayotte dans l'indifférence générale."

Un escadron de gendarmerie supplémentaire, un préfet délégué à la sécurité, des effectifs de police judiciaire : les services de l’État tentent d’apporter une réponse immédiate à la montée des phénomènes violents depuis le début de l’année dans l’île.

Au 30 novembre, les autorités enregistrent 26 homicides dont 19 par armes à feu, 50 tentatives d’homicide, 100 faits de violence par arme à feu et 150 braquages. « Tout cumulé, cela fait une violence par jour », analyse Clarisse Taron, procureure de la République à Fort-de-France. « Rapporté à la population, on a quatre fois plus de meurtres que dans l’Hexagone. On fait face, aujourd’hui, à un usage des armes à feu plus « professionnel », reconnaît la procureure. Auparavant, on retrouvait des armes trafiquées, maintenant on a affaire à des Glocks (utilisé, entre autres, par les gendarmes français) ou des Taurus »

« Dans la nuit du 10 au 11 novembre, on a échappé à un véritable drame », soupire Jean-Christophe Bouvier, préfet de Martinique, lors du premier contrôle nocturne de l’escadron de gendarmerie mobile arrivé en renfort sur l’île fin novembre. Des effectifs supplémentaires décidés en urgence par le ministère de l’Intérieur face à la gravité des événements.

La position géographique de la Martinique, au cœur du bassin caribéen et à proximité de l’Amérique du sud, n’est pas étrangère à cette flambée de violence. L’île est une zone de transit pour le trafic de drogue. Près de 5 tonnes de cocaïne ont déjà été saisies cette année. « Il y a une corrélation entre armes et drogue car les armes servent à protéger la marchandise », confirme Thierry Baucelin, secrétaire départemental du syndical Alliance Police Nationale.

victor81 a écrit:au sabre DANS le camp? Oo'
un candidat au suicide assisté...

KrAvEn a écrit: Selon certains journaux, c'était un tireur sportif et il ne serait pas lié à la mouvance extrémiste de droite.

Philippe-du-75013 a écrit:

KrAvEn a écrit: Selon certains journaux, c'était un tireur sportif et il ne serait pas lié à la mouvance extrémiste de droite.

Tireur sportif avec un casier c'est impossible : c'est hyper surveillé depuis l'affaire Richard Durn il y a 20 ans. Il pouvait avoir en été un et avoir détenu  un M16 par ce biais lors de sa première affaire mais c'était  il y a 10 ans.

KrAvEn a écrit:
Oui, les journalistes, hein ! Enfin, bref, il y a cet article, entre autre, mais payant : Fusillade à Paris : William M., un retraité passionné d’armes et «taciturne», qui avait déjà essayé de tuer - Le Parisien