Utilisez la chaleur pour activer vos cultures
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Utilisez la chaleur pour activer vos cultures
https://www.le-projet-olduvai.com/f62-techniques-agricoles-outils
l'activité de la végétation est directement liée à la température. C'est seulement à partir du moment où cette dernière sera suffisamment élevée dans votre région pour provoquer la germination que vous pourrez, par exemple, exécuter vos premiers semis. Cependant, en tout lieu et dans votre jardin en particulier, il existe sous ce rapport des différences très sensibles d'un point à un autre en fonction de l'exposition, de l'abri des vents, etc. La technique vous offre également avec les abris horticoles et l'appoint de chaleur artificielle, la possibilité de créer de toutes pièces une ambiance privilégiée dans une enceinte limitée. L'exploitation et la mise en œuvre de ces « microclimats» favorables peuvent augmenter considérablement vos possibilités de culture en ce qui concerne la précocité des récoltes et des floraisons, l'élevage d'espèces délicates, la conservation de plantes non rustiques, etc.
Abris naturels
La plate-bande située au pied d'un mur orienté au Sud, Sud-Est, Sud-Ouest, est protégée des vents du Nord par la' construction. Elle bénéficie de plus, pendant la journée, de la chaleur solaire réfléchie par cet écran et, durant la nuit, de celle que la maçonnerie a accumulée et qu'elle restitue à son entourage.
Cette plate-bande ou CÔTIÈRE recevra encore plus de chaleur si vous lui donnez une pente de 15 à 20 cm par mètre, de façon que les rayons du soleil la frappent plus perpendiculaire- ment et si vous la recouvrez de terreau dont la couleur noire est particulièrement absorbante. Vous en tirerez le meilleur parti en installant un dispositif simple : fils de fer tendus sur des piquets par exemple, permet- tant de dérouler chaque soir un paillasson qui empêchera le sol de se refroidir par rayonnement. Sans autres accessoires, le gain de température moyenne obtenu de cette façon vous autorisera, au printemps, à semer ou planter au moins deux semaines plus tôt que vous ne le feriez en situation dégagée. Faute de mur, vous pouvez partiellement bénéficier des mêmes avantages en dressant une planche en ADOS, en pente vers le midi.
Abris vitrés Les abris vitrés vous permettent de faire un important pas de plus dans la maîtrise des conditions de culture. Ils sont de conceptions très diverses, mais leur point commun est d'enfermer les plantes dans U
Châssis C'est le système le plus classique chez les amateurs comme chez les professionnels. Le châssis lui-même, cadre qui porte levitrage, se pose sur un coffre en bois, en ciment ou en maçon- nerie.. Préférez les châssis dits « nantais », tout en bois (plus chaud que le métal) et sur lesquels les verres se posent par coulissement sans masticage. Choisissez un modèle que vous puissiez aisé- ment déplacer seul (80 cm au maximum). Il existe des châssis moulés en matière plastique que leur légèreté rend faciles à manipuler mais qui, pour la même raison, doivent être solidement arrimés pour résister au vent. Leschâssisconviennent aussi bien pour l'exécution des semis que pour les cultures de primeurs.
Cloches continues Elles remplacent les anciennes cloches maraîchères rondes qui ne sont plus fabriquées désormais. Elles se présentent sous forme d'un « toit» en verre ou en matière plastique rigide ouvert aux deux extrémités. Ces éléments ne recouvrent chacun qu'une surface limitée, mais s’assemblent les uns à la suite des autres pour couvrir toute une bandede culture de largeur variable, quelle que soit sa longueur. Seuls les deux bouts sont fermés. L'abri n'est pas hermétique, un petit intervalle subsistant entre chaque cloche et maintenant une aération permanente. Ce système convient surtout pour hâter la végétation de cultures potagères ou florales effectuées en pleine terre de manière habituelle, mais couvertes au moment opportun et pour un temps déterminé. Grâce à leur maniabilité, les cloches sont déplaçables d'une culture à une autre dès que leur protection n'est plus utile. Elles permettent de gagner de 2 à 4 semaines de précocité suivant les productions. Par sa souplesse et sa diversité d'utilisation, ce genre d'abri convient parfaitement à l'amateur puisqu'il permet d'obtenir des récoltes hâtées sans rien faire de plus (sauf poser les cloches...) que pour une culture ordinaire.
Tunnels plastiques Ce type d'abri est celui dont le prix de revient est le plus bas au m2 couvert. Il se compose d'une armature constituée par une série d'arceaux métalliques fichés en terre tous les 50 à 60 cm et d'un film plastique souple transparent ou translucide, tendu sur les précédents. Les divers modèles diffèrent par les méthodes employées pour assurer une bonne fixation du film, le principal problème à résoudre étant la résistance au vent. Ils se distinguent également par la manière dont un côté de la couverture peut être relevé, soit pour aérer, soit pour accéder sous l'abri aux fins d'arrosage, soins, cueillette, etc. Comme les cloches continues, les tunnels plastiques sont surtout destinés à abriter en place des cultures de pleine terre.
mais leur emploi est moins souple que celui des premières. Ils conviennent davantage aux besoins des professionnels que des amateurs, mais leur bas prix peut séduire. Tenez compte toutefois du fait que le film plastique doit être remplacé tous les 2 à 4 ans suivant sa qualité.
Chauffage artificiel Tous les abris horticoles peuvent être employés « à froid », mais il est évident que vous vous affranchissez complètement des contingences saisonnières en Les chauffant puisque vous créez ainsi un climat « sur masures ». La Couche est le mode de chauffage le plus anciennement employé en jardinage. La chaleur qu'elle dégage est le produit de la fermentation de fumier, feuilles mortes ou autres débris végétaux entassés.
Le fumier frais est le matériau dont la fermentation est la plus active, mais celle-ci est de durée relativement courte. Celui mis en tas depuis quelques mois (dit « recuit ») et, plus encore les feuilles mortes fermentent plus doucement mais plus longtemps. Si vous disposez des matières premières nécessaires, vous pouvez donc doser le dégagement de chaleur et sa durée en mélangeant fumier et feuilles mortes. Pour les besoins courants des semis et repiquages de fleurs ou légumes exécutés en février- mars, faites une couche de 30 à 40 cm d'épaisseur composée de 1/2 fumier frais et 1/2 fumier recuit ou feuilles. Elle fournira 12 à 15° pendant 2 mois environ. Vous pouvez monter la couche à même le sol mais, pour quelques châssis, il est préférable de l'enterrer dans une fosse afin de limiter les déperditions de chaleur. ·Le montage consiste d'abord à mélanger intimement les différents composants en les brassant à la fourche, puis à les entasser. Piétinez fortement la couche pour la tasser et arrosez-la. si le fumier vous a paru trop sec. Posez le coffre, que vous remplirez de 12 à 15 cm d'épaisseur d'un mélange de terreau et de terre ou compost qui servira de sol de culture. Amassez tout autour du coffre un lit de fumier dit « réchaud» qui l'isolera et évitera les pertes de chaleur latérales. Placez enfin le châssis et recouvrez celui-ci d'un paillasson. Quelques jours après le montage de la couche, un violent dégagement de chaleur se produit dans la masse: c'est le « coup de feu» qui dure 2 ou 3 jours, puis la température redescend progressivement. Vous pourrez semer ou planter dès qu'elle sera revenue à 30/35° (à vérifier au thermomètre sonde). Afin de conserver la chaleur, déroulez des paillassons sur le vitrage pendant la nuit mais, à moins de grands froids, enlevez-les le matin pour éviter l'étiolement. Aérez dès que la température extérieure le permet en soulevant les châssis avec une cale du côté opposé au vent.
l'activité de la végétation est directement liée à la température. C'est seulement à partir du moment où cette dernière sera suffisamment élevée dans votre région pour provoquer la germination que vous pourrez, par exemple, exécuter vos premiers semis. Cependant, en tout lieu et dans votre jardin en particulier, il existe sous ce rapport des différences très sensibles d'un point à un autre en fonction de l'exposition, de l'abri des vents, etc. La technique vous offre également avec les abris horticoles et l'appoint de chaleur artificielle, la possibilité de créer de toutes pièces une ambiance privilégiée dans une enceinte limitée. L'exploitation et la mise en œuvre de ces « microclimats» favorables peuvent augmenter considérablement vos possibilités de culture en ce qui concerne la précocité des récoltes et des floraisons, l'élevage d'espèces délicates, la conservation de plantes non rustiques, etc.
Abris naturels
La plate-bande située au pied d'un mur orienté au Sud, Sud-Est, Sud-Ouest, est protégée des vents du Nord par la' construction. Elle bénéficie de plus, pendant la journée, de la chaleur solaire réfléchie par cet écran et, durant la nuit, de celle que la maçonnerie a accumulée et qu'elle restitue à son entourage.
Cette plate-bande ou CÔTIÈRE recevra encore plus de chaleur si vous lui donnez une pente de 15 à 20 cm par mètre, de façon que les rayons du soleil la frappent plus perpendiculaire- ment et si vous la recouvrez de terreau dont la couleur noire est particulièrement absorbante. Vous en tirerez le meilleur parti en installant un dispositif simple : fils de fer tendus sur des piquets par exemple, permet- tant de dérouler chaque soir un paillasson qui empêchera le sol de se refroidir par rayonnement. Sans autres accessoires, le gain de température moyenne obtenu de cette façon vous autorisera, au printemps, à semer ou planter au moins deux semaines plus tôt que vous ne le feriez en situation dégagée. Faute de mur, vous pouvez partiellement bénéficier des mêmes avantages en dressant une planche en ADOS, en pente vers le midi.
Abris vitrés Les abris vitrés vous permettent de faire un important pas de plus dans la maîtrise des conditions de culture. Ils sont de conceptions très diverses, mais leur point commun est d'enfermer les plantes dans U
Châssis C'est le système le plus classique chez les amateurs comme chez les professionnels. Le châssis lui-même, cadre qui porte levitrage, se pose sur un coffre en bois, en ciment ou en maçon- nerie.. Préférez les châssis dits « nantais », tout en bois (plus chaud que le métal) et sur lesquels les verres se posent par coulissement sans masticage. Choisissez un modèle que vous puissiez aisé- ment déplacer seul (80 cm au maximum). Il existe des châssis moulés en matière plastique que leur légèreté rend faciles à manipuler mais qui, pour la même raison, doivent être solidement arrimés pour résister au vent. Leschâssisconviennent aussi bien pour l'exécution des semis que pour les cultures de primeurs.
Cloches continues Elles remplacent les anciennes cloches maraîchères rondes qui ne sont plus fabriquées désormais. Elles se présentent sous forme d'un « toit» en verre ou en matière plastique rigide ouvert aux deux extrémités. Ces éléments ne recouvrent chacun qu'une surface limitée, mais s’assemblent les uns à la suite des autres pour couvrir toute une bandede culture de largeur variable, quelle que soit sa longueur. Seuls les deux bouts sont fermés. L'abri n'est pas hermétique, un petit intervalle subsistant entre chaque cloche et maintenant une aération permanente. Ce système convient surtout pour hâter la végétation de cultures potagères ou florales effectuées en pleine terre de manière habituelle, mais couvertes au moment opportun et pour un temps déterminé. Grâce à leur maniabilité, les cloches sont déplaçables d'une culture à une autre dès que leur protection n'est plus utile. Elles permettent de gagner de 2 à 4 semaines de précocité suivant les productions. Par sa souplesse et sa diversité d'utilisation, ce genre d'abri convient parfaitement à l'amateur puisqu'il permet d'obtenir des récoltes hâtées sans rien faire de plus (sauf poser les cloches...) que pour une culture ordinaire.
Tunnels plastiques Ce type d'abri est celui dont le prix de revient est le plus bas au m2 couvert. Il se compose d'une armature constituée par une série d'arceaux métalliques fichés en terre tous les 50 à 60 cm et d'un film plastique souple transparent ou translucide, tendu sur les précédents. Les divers modèles diffèrent par les méthodes employées pour assurer une bonne fixation du film, le principal problème à résoudre étant la résistance au vent. Ils se distinguent également par la manière dont un côté de la couverture peut être relevé, soit pour aérer, soit pour accéder sous l'abri aux fins d'arrosage, soins, cueillette, etc. Comme les cloches continues, les tunnels plastiques sont surtout destinés à abriter en place des cultures de pleine terre.
mais leur emploi est moins souple que celui des premières. Ils conviennent davantage aux besoins des professionnels que des amateurs, mais leur bas prix peut séduire. Tenez compte toutefois du fait que le film plastique doit être remplacé tous les 2 à 4 ans suivant sa qualité.
Chauffage artificiel Tous les abris horticoles peuvent être employés « à froid », mais il est évident que vous vous affranchissez complètement des contingences saisonnières en Les chauffant puisque vous créez ainsi un climat « sur masures ». La Couche est le mode de chauffage le plus anciennement employé en jardinage. La chaleur qu'elle dégage est le produit de la fermentation de fumier, feuilles mortes ou autres débris végétaux entassés.
Le fumier frais est le matériau dont la fermentation est la plus active, mais celle-ci est de durée relativement courte. Celui mis en tas depuis quelques mois (dit « recuit ») et, plus encore les feuilles mortes fermentent plus doucement mais plus longtemps. Si vous disposez des matières premières nécessaires, vous pouvez donc doser le dégagement de chaleur et sa durée en mélangeant fumier et feuilles mortes. Pour les besoins courants des semis et repiquages de fleurs ou légumes exécutés en février- mars, faites une couche de 30 à 40 cm d'épaisseur composée de 1/2 fumier frais et 1/2 fumier recuit ou feuilles. Elle fournira 12 à 15° pendant 2 mois environ. Vous pouvez monter la couche à même le sol mais, pour quelques châssis, il est préférable de l'enterrer dans une fosse afin de limiter les déperditions de chaleur. ·Le montage consiste d'abord à mélanger intimement les différents composants en les brassant à la fourche, puis à les entasser. Piétinez fortement la couche pour la tasser et arrosez-la. si le fumier vous a paru trop sec. Posez le coffre, que vous remplirez de 12 à 15 cm d'épaisseur d'un mélange de terreau et de terre ou compost qui servira de sol de culture. Amassez tout autour du coffre un lit de fumier dit « réchaud» qui l'isolera et évitera les pertes de chaleur latérales. Placez enfin le châssis et recouvrez celui-ci d'un paillasson. Quelques jours après le montage de la couche, un violent dégagement de chaleur se produit dans la masse: c'est le « coup de feu» qui dure 2 ou 3 jours, puis la température redescend progressivement. Vous pourrez semer ou planter dès qu'elle sera revenue à 30/35° (à vérifier au thermomètre sonde). Afin de conserver la chaleur, déroulez des paillassons sur le vitrage pendant la nuit mais, à moins de grands froids, enlevez-les le matin pour éviter l'étiolement. Aérez dès que la température extérieure le permet en soulevant les châssis avec une cale du côté opposé au vent.
Dernière édition par gwilherm du 44 le Lun 23 Sep 2013 - 12:00, édité 1 fois
gwilherm du 44- Membre
- Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 20/09/2013
Re: Utilisez la chaleur pour activer vos cultures
Salut !
J'ai déplacé en zone information. On peut rattacher à un sujet sur la permaculture, mais il faut dans ce cas un lien vers le topic ad hoc
Sinon, n'oublie pas de mettre un lien vers la source, par respect du droit d'auteur (ainsi qu'un citation partielle) :
http://www.duwebda.com/page.php?gr=lois&pg=_jardinage_froid&PHPSESSID=ad575ef5b823dd29ed8165e954c5
J'ai déplacé en zone information. On peut rattacher à un sujet sur la permaculture, mais il faut dans ce cas un lien vers le topic ad hoc
Sinon, n'oublie pas de mettre un lien vers la source, par respect du droit d'auteur (ainsi qu'un citation partielle) :
http://www.duwebda.com/page.php?gr=lois&pg=_jardinage_froid&PHPSESSID=ad575ef5b823dd29ed8165e954c5
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