Vers la guerre en Ukraine ?

Avec la menace nucléaire, une autre menace plane sur le continent européen : celle d'un "black-out" causée par la coupure des câbles sous-marins transatlantiques. Cette menace n'est pas prise à la légère par les pays européens : la coupure déconnecterait nos ordinateurs, smartphones, tablettes mais également les serveurs internet. Or, c'est par eux que l'ensemble d'Internet transite, notamment les données financières et économiques. 

Avec la menace nucléaire, une autre menace plane sur le continent européen : celle d'un "black-out" causée par la coupure des câbles sous-marins transatlantiques. Cette menace n'est pas prise à la légère par les pays européens : la coupure déconnecterait nos ordinateurs, smartphones, tablettes mais également les serveurs internet. Or, c'est par eux que l'ensemble d'Internet transite, notamment les données financières et économiques. 

La Russie a déjà coupé des câbles sous-marins lors de l’annexion de la Crimée.

Kraven a écrit:
Olivier Delamarche totalement déchainé.   

L’Ukraine est le plus gros producteur mondial de néon et de krypton, deux gaz utilisés dans la production de semi-conducteurs. La guerre que lui livre la Russie a déjà fait exploser les prix. Et met la pression sur une industrie qui peine déjà à satisfaire la demande depuis deux ans.

Utilisés directement dans le procédé de lithographie (le « dessin » de la puce sur la « galette » de silicium) ou dans les processus d’ionisation de surface, les deux gaz sont tellement précieux que l'annonce de l'invasion a suffi à faire exploser les prix. Si on ne sait pas quand la hausse s’arrêtera, l’industrie se rappelle que l'annexion de la Crimée en 2014 avait multiplié par six les tarifs. Et à cause de la menace de la guerre, avant même le lancement de l’opération, le prix du krypton est passé de 1,73-2,59 $ le litre en 2021 à 8,64 $ le litre fin janvier 2022.

phyvette a écrit:


Panneau routier à Odessa

Tout droit : Allez vous faire foutre
A gauche : Allez vous faire foutre encore
A droite : Allez vous faire foutre en Russie

Ce terme russe qui signifie “le temps des mauvaises routes”, est une réalité bien connue en Ukraine, en Russie et au Bélarus où le radoucissement des températures et la fonte des neiges au printemps, tout comme les fortes pluies de l’automne, se traduisent par plusieurs semaines de gadoue, deux fois par an.

Ce terme russe qui signifie “le temps des mauvaises routes”, est une réalité bien connue en Ukraine, en Russie et au Bélarus où le radoucissement des températures et la fonte des neiges au printemps, tout comme les fortes pluies de l’automne, se traduisent par plusieurs semaines de gadoue, deux fois par an.

“Ce problème existe, et il va s’aggraver”, ajoute-t-il, au sujet de l’arrivée de cette débâcle des fameuses “terres noires”, ou tchernozioms, qui ont fait la richesse agricole de l’Ukraine et des régions voisines entre le Don et la Volga.

“Rappels historiques: le dégel engendre une saison des boues (raspoutitsa) qui dure 3-4 semaines, et remonte du sud (Crimée) vers le nord en quelques jours jusqu’au Bélarus. En 1942, elle a débuté vers le 21 mars. En 1943, le 18. En 1944, le 17”, indique sur Twitter l’historien militaire Cédric Mas. “Le temps ne joue pas en faveur de Poutine”, estimait-il dimanche, relevant, outre les sanctions et l’isolement diplomatique de la Russie, que “la météo va se dégrader prochainement avec la raspoutitsa”.

La Russie entre dans sa phase de préparation active de déconnexion de l’Internet mondial, d’après ce que rapporte le média biélorusse Nexta qui publie des photos de documents officiels relatifs à la manœuvre. C’est de l’ordre du plausible quand on sait que Poutine avait déjà procédé à la signature de la loi Runet qui permet de déconnecter la Russie de l’Internet mondial et de la refermer sur son Internet souverain. C’est une espèce de grande muraille numérique à la chinoise dont le contexte actuel fait d’opération militaire en Ukraine et de sanctions à l’encontre de la Russie peut justifier.

« Au plus tard le 11 mars, tous les serveurs et domaines doivent être transférés vers la zone russe. En outre, des données détaillées sur l’infrastructure réseau des sites sont collectées », indique Nexta.

sgwenn a écrit:Les usines vont fermées les unes après les autres, faute de matière première ou d’énergie...
https://www.bfmtv.com/auto/guerre-en-ukraine-l-industrie-automobile-allemande-en-panne-de-cables_AV-202203080429.html
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/les-infos-de-18h-guerre-en-ukraine-l-usine-michelin-a-cholet-contrainte-de-fermer-provisoirement-7900132091
https://www.4legend.com/2022/arret-temporaire-de-toute-la-production-porsche-en-raison-de-la-penurie-de-faisceaux/
https://www.lantenne.com/notes/L-usine-Stellantis-de-Rennes-a-l-arret_b62894315.html

L'inénarrable BHL nous disait que les russes avaient besoins d'euros. Mais, comme je l'avais dit à l'époque, qui meurt en premier, celui qui n'a plus d'euros, ou celui qui n'a plus de gaz ???

- Le prince MBS refuse de prendre Biden au téléphone. Pour les émirats arabes unis, même topo.

- Suspension russe des exportations d'engrais. Manque de bol, c'est le plus gros producteur mondial. Après la mise au piquet de la Biélorussie, gros producteur de potasse, on n'en manque pas une. On va rire, quand, en France, les rendements vont repasser de 100 quintaux l'hectare à 10.

Jeff01 a écrit:La Russie fournit 10% des engrais en France, on va pas passer de 100 quintaux/h à 10, mais à 90

https://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/guerre-la-russie-recommande-de-suspendre-ses-exportations-dengrais-1,2,1052394181.html

Ça n'en reste pas moins dramatique pour bien d'autres secteurs

Jeff01 a écrit:La Russie fournit 10% des engrais en France, on va pas passer de 100 quintaux/h à 10, mais à 90

https://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/guerre-la-russie-recommande-de-suspendre-ses-exportations-dengrais-1,2,1052394181.html

Ça n'en reste pas moins dramatique pour bien d'autres secteurs

persia a écrit:

Jeff01 a écrit:La Russie fournit 10% des engrais en France, on va pas passer de 100 quintaux/h à 10, mais à 90

https://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/guerre-la-russie-recommande-de-suspendre-ses-exportations-dengrais-1,2,1052394181.html

Ça n'en reste pas moins dramatique pour bien d'autres secteurs

En faisant référence à ta source, je comprends que c'est plus que 10% :

"La Russie fournit plus de 10 % des volumes des engrais azotés et phosphatés consommés en France."

On va rire, quand, en France, les rendements vont repasser de 100 quintaux l'hectare à 10.

sgwenn a écrit:Après on va peut-être revenir, de force, à une agriculture plus respectueuse de environnement et plus durable. Mais faudrait encore que l'on forme les agris à cela..