[Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
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[Livre] Homo disparitus
J'ai entendu parle de ce bouquin dans une chronique de france info, je ne l'ai pas lu mais il a l'air tres tentant...
http://editions.flammarion.com/alaffiche/articles/6/32/?id=1985
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/infosciences/
l'article de france info
http://editions.flammarion.com/alaffiche/articles/6/32/?id=1985
Ôtez l'homme de la terre et voyez ce qu'il s'y passe. Quelles traces humaines resteront et quelles disparaîtront ? Comment nos câbles, les tuyaux de nos pipe-lines vont-ils s'effriter progressivement en une étrange poussière rouge ? Pourquoi certains bâtiments, certains ponts, résistent à l'usure du temps plus longtemps que d'autres ? Quels animaux prospèrent et quelles races s'éteignent ? Pourquoi New York se trouve-t-elle submergée par les eaux en moins d'une semaine ?
Pure fantaisie pour amateur de SF ? Certainement pas ! Alan Weisman mène une enquête en tous points documentée – il s'appuie notamment sur l'évolution de territoires aujourd'hui vierges, les forêts entourant Tchernobyl, la zone démilitarisée qui sépare les deux Corée –, il croise les avis des experts avec les observations des autochtones, et nous convie à un instructif tour du monde de la terre… sans nous ! Où l'on visitera le Texas et ses complexes pétro-chimiques, le tunnel sous la Manche, le canal de Panama, les forêts de Nouvelle-Angleterre, Chypre, la Cappadoce et ses cités souterraines, la Vallée du Rift (Kenya), le Serengeti (Tanzanie), des atolls dans la Pacifique, les plages de Plymouth, Tucson et l'Arizona, et même l'espace intersidéral…
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/chroniques/infosciences/
l'article de france info
Olcos- Membre Premium
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Date d'inscription : 21/02/2007
Un monde sans hommes (zones abandonnées)
merci à tanguy d'oléocène
Voulez vous avoir un aperçu de se que pourront être les villes désertifiées du futur ?
Gary, Indiana, ghost town (gary, ville fantome dans l'indiana - usa) ; cliquez sur les images (dedit sur le site en question bien sûr) pour accéder à de subberbes galleries d'images de la ville abandonnée...c'est suberbe.
LIEN
Voulez vous avoir un aperçu de se que pourront être les villes désertifiées du futur ?
Gary, Indiana, ghost town (gary, ville fantome dans l'indiana - usa) ; cliquez sur les images (dedit sur le site en question bien sûr) pour accéder à de subberbes galleries d'images de la ville abandonnée...c'est suberbe.
Another 2006 exploration. to celebrate the 100th anniversary of the city of Gary, Indiana. the city was artificially founded by the United States Steel Corporation in 1906, on the shore of Lake Michigan. Just to to meet the region's needs for the flourishing steel industry. The city reached up to 200,000 inhabitants.
The White flee from Gary (white flight), unemployment and insecurity set up. The city gets more and more empty, encounters major economic problems, and reaches the highest rate of crime of USA. Today, the beautiful huge buildings are demolished one by one, leaving behind large empty spaces.
More info about Gary? Just check the Wikipedia article.
There are six photos galleries on this page. Click on the images below to view them.
LIEN
Dernière édition par le Mer 12 Déc 2007, 18:04, édité 3 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Ca me fait penser à la "planète des singes" (je parle de la série), les 2 héros sont en fait tombés sur la Terre mais des centaines d'années dans le futur. Et au cours de leurs aventures, on peut voir les villes abandonnées par les êtres humains qui ont été réduit à l'esclavage par les singes. Dans le film, il me semble que l'on voit même la statue de la liberté.
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Date d'inscription : 17/02/2007
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Exact balboa, le buste de la satue de la liberté fichée dans le sable d'une plage abandonnée.
Gary encore...
D'autres villes :
chernobyl :
Gary encore...
D'autres villes :
chernobyl :
Dernière édition par le Dim 17 Juin 2007, 18:30, édité 1 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Villes et villages abandonnés du monde...sites :
Villes fantomes des USA GhostTownGallery.com!
VAL JALBERT - LE VILLAGE ABANDONNÉ
LAND OF THE WOLVES.
-chernobyl
.ghosttowns.com
Gold Point
ghosttownexplorers.org
BALLARAT-Village fantôme
BODIE GHOST TOWN
ghosttownpix.com
Villes fantomes des USA GhostTownGallery.com!
VAL JALBERT - LE VILLAGE ABANDONNÉ
Tchernobyl Pripiat / Ghost Town / Dead Zone / 1970 - 1986Longtemps on empêcha les touristes de pénétrer dans ce village abandonné.
L'accès au village fantôme était très difficile car l'état de ruine des
80 maisons et de la pulperie était très dangereux.
Seule la chute demeurait là, assourdissante et splendide
comme elle l'avait toujours été.
LAND OF THE WOLVES.
-chernobyl
.ghosttowns.com
Gold Point
ghosttownexplorers.org
BALLARAT-Village fantôme
BODIE GHOST TOWN
ghosttownpix.com
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Merci tiennel d'oléocène :
Couverture (par François Baranger) de la traduction française du livre Homo Disparitus
Couverture (par François Baranger) de la traduction française du livre Homo Disparitus
LIENAlan Weisman Homo disparitus
Flammarion 2007 / 19.90 € - 130.35 ffr. / 396 pages
ISBN : 978-2-08-120493-5
FORMAT : 15,0cm x 24,0cm
Traduction de Christophe Rosson.
L’auteur du compte rendu : Rémi Luglia, professeur agrégé d’Histoire et interrogateur en deuxième année dans une classe préparatoire commerciale, est doctorant à Sciences-Po Paris où il mène une recherche sur l’histoire de la protection de la nature en France de 1854 à nos jours à travers le mouvement associatif.
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Etonnant livre que celui qui nous est proposé ici. Pour mesurer l’impact que l’humanité exerce sur la planète et les écosystèmes, Alan Weisman choisit d’imaginer un monde d’où nous aurions disparu soudainement. Que laisserions-nous comme traces ? Combien de temps pour que s’écroule la Tour Eiffel, l’Empire State Building, le Golden Gate ? Qui viendra occuper les niches écologiques laissées libres ? Comment se comporteront les raffineries de pétrole livrées à elles-mêmes ? Et les métros ? Et les centrales nucléaires ? Que deviendront tous les plastiques que nous produisons ? Comment évolueront les espèces animales et végétales ?
Imagination est un mot qui convient pour décrire l’œuvre d’Alan Weisman mais il est très partiel. En effet, si tout cela n’était qu’œuvre d’imagination, on soutiendrait que cet auteur est talentueux d’avoir ainsi réussi à s’interroger aussi bien sur des détails que sur les «gros» éléments de nos civilisations et à se projeter dans leur avenir. Beau travail de fiction, dirions-nous alors avant de retourner à notre frénésie consommatrice.
Sauf que l’imagination d’Alan Weisman, si prompte à ouvrir de nouveaux champs et à intégrer de nouveaux objets dans ses analyses et projections, se fonde sur des données et des opinions scientifiques très pointues. Pour savoir ce que deviendrait le métro de New York laissé à l'abandon, il est allé consulter un spécialiste. Le résultat est là : en deux jours le métro est inondé et l’eau commence à saper les sous-sols new-yorkais. Même démarche concernant les plastiques, les molécules de synthèse, les centrales nucléaires, l’aluminium, les émissions de télévision, le bronze, etc. Une telle approche nécessite une grande interdisciplinarité et un goût réel pour la diversité. C’est bien ce qui étonne ici. Pour comprendre ce que deviendrait un après, Alan Weisman nous apprend ce qu’était l’avant, mais aussi ce que nous avons changé, transformé pour aboutir à une vision décalée et originale de l’influence de l’homme sur son milieu. C’est indéniablement une ouverture vers l’écologie : «regarder pour apprendre» et donc changer notre manière de faire en s’interrogeant sur le devenir de nos actions.
Foisonnant dans ses approches, détaillé dans ses analyses, l’ouvrage est d’une rigueur le plus souvent impeccable. La vulgarisation est abordable et chacun trouvera de quoi s’étonner, s’interpeller. Se rend-t-on compte que les sculptures en bronze résisteront encore une dizaine de millions d’années alors que dans 20 ans le canal de Panama serait refermé ? Et Alan Weisman nous explique pourquoi. Il met ainsi en évidence l’immense précarité de nos constructions et de nos réalisations qui ne peuvent subsister sans un entretien permanent. C’est bien la question de la durabilité de nos sociétés qui est posée.
On regrette toutefois le manque de clarté dans l’exposition et de rigueur dans l’organisation. On a trop souvent une impression de brouillon, de digressions perpétuelles qui viennent fragmenter les chapitres. C’est dommage parce que cela finit par lasser même si dans chaque chapitre des paragraphes s’avèrent stimulants. Alors, l’homme comme parasite de la Terre ? On en a un peu l’impression en lisant cet ouvrage qui ne laisse pas indifférent.
Rémi Luglia
(Mis en ligne le 13/06/2007 )
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
A travers la presse déchaînée
Un petit dossier tip top dans le "science & vie junior" numéro 219 du mois de décembre : "Et si l'homme disparaissait ; que deviendrait la Terre ?"
Très sympa ; on y voit Paris et d'autres villes de année +8 à année + 150 et au delà. On est très surpris par la rapidité à laquelle tout commence à se déterriorer ; une infrastructure non entretenue se désagrège très rapidement, les immeubles en béton non chauffés se délitent en quelques années, l'asphalte dont les fissures ne sont pas rebouchées offrent une prise à la pousse de petits arbres en quelques année, les ponds s'écroulent en quelques décennies, etc.
Très instructif.
Je vous prépare un résumé pour ce week end
Très sympa ; on y voit Paris et d'autres villes de année +8 à année + 150 et au delà. On est très surpris par la rapidité à laquelle tout commence à se déterriorer ; une infrastructure non entretenue se désagrège très rapidement, les immeubles en béton non chauffés se délitent en quelques années, l'asphalte dont les fissures ne sont pas rebouchées offrent une prise à la pousse de petits arbres en quelques année, les ponds s'écroulent en quelques décennies, etc.
Très instructif.
Je vous prépare un résumé pour ce week end
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Une adresse pour voir ca sur le web?
Le Celte
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Le_Celte- Membre Premium
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
la liste des liens cités dans le magazine :
DOSSIER : Et si l’homme disparaissait ?
- Un site dédié aux zones urbaines abandonnées par l’homme (en anglais) :
- Une page reprenant les photos d’un parc d’attractions désaffecté, situé dans l’Ohio (États-Unis).
DOSSIER : Et si l’homme disparaissait ?
- Un site dédié aux zones urbaines abandonnées par l’homme (en anglais) :
- Une page reprenant les photos d’un parc d’attractions désaffecté, situé dans l’Ohio (États-Unis).
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
« Bienvenue dans l’ère posthumaine ! »
Résumé de l’article de S & V Junior, consacré à « l’ensauvagement » de la terre suite à la disparition des hommes, (article inspiré de l’ouvrage de Alan Weisman « homo disparitus » - éditions Flammarion).
Outre l’intérêt du sujet quand à une éventuelle extinction de l’humanité et à ses conséquences sur l’environnement ; les indécrottables catastrophistes que nous sommes, trouverons dans ce dossier des éléments de réponse quand à l’effet de la désertion de certaines zones par nos semblables en cas de PO, ou de tout autre cata d’ampleur (grandes villes en partie désertées, usines fermées, autoroutes désactivées, etc.)
Paris s’efface peu à peu :
Imaginez…victimes d’une pandémie ou d’un rapt par les martiens (lol), 6 milliards d’humains se volatilisent d’un seul coup un seul.
Silence pesant sur Panam plongée dans l’obscurité totale suite à la panne soudaine du réseau électrique ; abandonné par les ingénieurs chargés d’ajuster la distribution électrique à la demande, celui-ci n’aura pas résisté 15 minutes.
Panam pue la mort ; l’absence des égoutiers chargés d’entretenir les bouches d’évacuation (ramassant sacs plastique, journaux, feuilles, etc.), provoque l’obstruction des égouts. Au premier orage, l’eau de pluie, ne s’évacuant plus par le réseau d’égouts, dévale par torrent la chaussée. En contre bas, les quartiers de bord de Seine et le métro sont noyés sous des eaux boueuses et stagnantes.
Au bout de 20 ans à Pripiat (Tchernobyl), les loups et autres lynx et sangliers parcourent les rues ; peupliers et bouleaux poussent un peu partout (même à l’intérieur des immeubles). Les murs des appartements, par l’absence de chauffage l’hivers, se fissurent sous la pression de la dilation due au gel issu de l’humidité contenue dans le béton. Les premiers immeubles s’effondrent d’eux-mêmes ; encore 20 ans et la plupart des bâtiments seront réduits en gravats. Le climat froid de l’Ukraine explique cette rapidité, toutefois, les habitations parisiennes ne tiendront pas longtemps.
Le pire ennemi du béton (poreux) est le CO2, qui s’y infiltre et l’acidifie. Les armatures en acier sont alors corrodées et perdent leur résistance mécanique ; ainsi rouillés elles triplent de volume et font éclater le béton tout autour d’elles. Ainsi on estime à environ 60 ans l’espérance de vie de nos immeubles modernes.
15 ans après notre disparition, les rues pavées et bitumées, les immeubles eux-mêmes, seront en friche. Les crevasses crées par les intempéries n’étant plus rebouchées, les graines (orties, chiendent, lierre) portées par le vent ou les oiseaux colonisent ces niches inoccupées. Puis c’est le tour des arbustes (buddleia d’Himalaya). Une forêt d’érables et de robiniers s’installe sur les avenues en seulement 50 ans. Les terrasses et les habitations sont-elles mêmes touchées.
Les 37 ponds (vieux et modernes) de la capitale sont sous assistance permanente et dans les bonnes conditions actuelles peuvent espérer perdurer un siècle environ ; sans l’homme et au bout de 2 siècles, sous le coup de boutoir des tempêtes, plouf…plus aucune trace d’eux.
La tour Effel, privée de son lifting régulier (tous les 7 ans) anticorrosion, voit les raccordements entre ses poutres rongés par l’humidité ; patrata plus de tour.
500 ans devraient suffire pour effacer toute trace de Paris, noyé sous la végétation.
Une aubaine pour les autres espèces ?
Le courant éteint, les pylônes effondrés sous l’effet de la corrosion et des tempêtes, les grands oiseaux respirent enfin.
La fin des rejets de substances toxiques dans les courts d’eau signe le retour en bonne santé des batraciens.
Désormais épargnés par la sur pêche, les stocks de poissons se reforment ; en 50 ans la morue retrouve un effectif normal.
Les effets du réchauffement climatique, bien que sujet à l’inertie, se faisant moins pressant, les coraux sont sauvés.
Les grandes forêts, épargnées, se reforment et offrent à nouveau un asile pour les grands singes.
Cerfs, chouettes, hérissons, batraciens n’ont plus rien à craindre d’un trafic routier désormais inexistant.
L’acarien demodex folliculum, se nourrissant de nos peaux mortes, est le premier à nous regretter, ainsi que les poux et certaines bactéries siégeant dans notre bouche, nos instincts, nos pieds, notre zone pubienne.
Les vaches, faute de traite quotidienne (elles sont sélectionnées pour ça), vont devoir apprendre à réguler leur production de lait.
L’absence de détritus entraînera la diminution des populations de rats, souris, pigeons ; voir en bord de mer, celui des goélands (friands de résidus de pêche).
La plupart des céréales disparaîtrons en seulement 3 ans, consécutivement à la prolifération des « mauvaises herbes », qui faute d’herbicides, détourneront à leur profit les minéraux du sol et leur feront de l’ombre. Les blés modernes, sélectionnés pour que leurs grains, même mûrs, restent sur leur tige, en attente de la moisson, ne se reproduiront pas à temps. La forme et l’enveloppe des épis de maïs rendent sa dissémination quasiment impossible. En 20 ans, les champs sont recouverts de forêts.
Certaines espèces en voie de disparition comme le cheval de Przewalski, le condor, le lynx ibérique, sans intervention humaine, sont probablement condamnées à l’extinction.
Chien ou chat, qui s’en sortira le mieux ?
Le chat bien sûr ; resté quasi inchangé malgré 9000 ans de domestication, il redeviendra un grand chasseur d’oiseaux et de petits rongeurs. Les petits chiens n’auront aucune chance et seuls les plus adaptés, tels que les bergers allemands, sauront s’adapter en s’abâtardissant.
La terre en longue convalescence :
La terre mettra du temps à se remettre de notre passage.
30 jours pour se débarrasser de la pollution de l’air (usines, voitures, avions, etc.) Plus de pluies acides ; les particules de diesel et de charbon sont emprisonnées dans les premières gouttes d’eau issues des pluies et retournent au sol…affaire réglée en 10 jours (30 dans les zones arides).
30 ans pour que la couche d’ozone se cicatrise.
100 ans pour freiner le réchauffement climatique. Inertie oblige, le climat continuera de se réchauffer de 0,5° sur un siècle. 1000 ans ne suffiront pas aux océans et aux forêts pour éponger nos rejets. 20 000 ans seront peut être nécessaire pour voir la température redescendre.
100 000 ans pour digérer le plastique (1 milliard de tonnes de déchets). En effet, bien que se fragmentant sous l’effet de la chaleur et des UV, celui-ci est un élément artificiel trop récent pour que les bactéries, qui n’ont pas encore appris à le traiter, le digèrent (100 000 ans d’évolution ne seront pas de trop pour qu’elle s’adaptent).
16 millions d’années pour neutraliser les déchets nucléaires. Stockés dans des hangars ventilés, afin d’éviter leur surchauffe ; une panne électrique prolongée signifierait pour eux un embrasement hautement radioactif. En 100 000 ans la gangue de verre qui les protègent se dissoudra alors dans l’eau de pluie ou de mer (issue de la montée du niveau des océans), dispersant les éléments nocifs lessivés par le ruissellement des eaux de pluie.
12 000 ans après la fin de l’humanité…les vestiges (que reste t-il ?) :
Des carcasses de satellites artificiels (météo et télé) ; callés à 36 000 kms d’altitude, ils sont en orbite stable. Par contre, les autres satellites et la station spatiale orbitale, situés à 12 000 kms, retomberont sur terre dans environ 4000 ans. De très nombreux débris spatiaux (écailles de peinture, réservoirs, vis, etc.) continueront à tourner autour du globe un temps.
La statue de la liberté est tombée de son socle, décomposition de son ossature en acier oblige et baigne désormais à moitié dans l’eau de mer ; mais on devine encore ses formes (le cuivre résiste bien à la corrosion).
L’or et les lingots résistent.
Restes de déchetteries : cuvettes de WC en céramique, plastiques, objets en inox.
Galettes de silicium (Taiwan), servant de support à la fabrication des puces électroniques.
Aucun immeuble n’est encore debout ; certaines villes troglodytes anciennes (tel Derinkuyu), subsistent.
Les écrits ne restent pas. Un siècle après notre disparition, ne subsiste aucune trace sur papier (le papier industriel s’acidifie avec le temps et finit par s’autodétruire). L’encre de nos imprimantes ou de nos stylos s’efface rapidement. Un CD gravé n’a qu’une espérance de vie de 10 ans. Seul le papyrus dure (300 ans pour les pages des encyclopédies), mais il n’existe pas encore d’encre qui dure autant.
Des signaux spatiaux. Les dernières traces de l’humanités perdurerons non sur Terre, mais dans l’espace sidérale, sous la forme de sondes interstellaires (pioneer 1 & 2 et voyager 1 & 2) emportant avec elles des disques contenant des infos, sons et images de notre monde consultables durant les un milliards d’années à venir. Des signaux radios dirigés sciemment vers le cosmos, à l’intentions d’éventuels petits hommes verts, poursuivent actuellement leur route vers l’infini pour l’éternité.
Le kit des survivants :
Certains scientifiques envisagent la potentielle disparition de notre civilisation et prévoient un nécessaire de survie pour les futurs rescapés.
Une immense doc sur la Lune.
Les USA envisagent de retourner sur notre satellite ; mais pour quoi faire ? Parmi les prétextes : celle-ci pourrait servir de centre de secours pour l’humanité. On stockerait dans une base sélène une copie numérique de chaque savoir développé par l’homme (recette du béton armé, séquençage du génome humain, contenu complet d’Internet, etc.) En cas de cata majeure, l’équipe d’archivistes lunaires retournerait alors sur Terre et armée de cette doc aiderait les rescapés à rebâtir une civilisation viable. En cas de décimation de l’humanité, l’équipe en question serait mixte, afin de repeupler la Terre….wouaf ouaf ouaf ! Du pur scientisme que tout ça.
Un panneau très parlant.
Comment s’assurer qu’en 10 000 ans d’existence, les stocks de déchets nucléaires, même enfouis sous 600 mètres de terre et scellés, ne seront pas profanés par de futurs et imprudents visiteurs ? Il peut se passer beaucoup de choses en ce laps de temps. Une cata climatique pourrait par exemple replonger l’humanité à l’âge du fer et lui faire perdre le souvenir et la connaissance de tout danger radioactif. Menée à ré-exploiter un jour le pétrole (lol), celle-ci pourrait malencontreusement forer le sol et tomber sur l’un de ces stocks immergés ; un simple sigle de radioactivité ne leur dirait assurément pas grand-chose et ne les dissuaderait pas de mener plus avant leur fatale entreprise. La solution : installer une série de pics de granite saillant et gravés de visages humains pris d’effroi et d’avertissement formulés en 6 langues très usitées (comptant sur le fait qu’un érudit du futur saura les déchiffrer). Une véritable BD gravée leur serait adjointe et décrirait les effets des radiations sur l’organisme. Point faible, ses structures pourraient bien être détruites volontairement par nos descendants.
Des frigos pleins de graines.
Le gouvernement norvégien vient de faire construire, sur une île isolée de l’archipel de Svalbard, près du pôle Nord, une réserve de semences agricoles (3 millions de variétés) constituée en chambres souterraines maintenues à -20°. Les espèces ainsi préservées pourraient rester utilisables 1000 durant…seul hic : le lieu est très difficile d’accès et infesté d’ours polaires. En cas de panne de courant, le froid permanent qui y règne permettrait de conserver les graines en de bonnes conditions et à l’abri de tout conflit potentiel, ainsi que de la montée du niveau des océans.
Résumé de l’article de S & V Junior, consacré à « l’ensauvagement » de la terre suite à la disparition des hommes, (article inspiré de l’ouvrage de Alan Weisman « homo disparitus » - éditions Flammarion).
Outre l’intérêt du sujet quand à une éventuelle extinction de l’humanité et à ses conséquences sur l’environnement ; les indécrottables catastrophistes que nous sommes, trouverons dans ce dossier des éléments de réponse quand à l’effet de la désertion de certaines zones par nos semblables en cas de PO, ou de tout autre cata d’ampleur (grandes villes en partie désertées, usines fermées, autoroutes désactivées, etc.)
Paris s’efface peu à peu :
Imaginez…victimes d’une pandémie ou d’un rapt par les martiens (lol), 6 milliards d’humains se volatilisent d’un seul coup un seul.
Silence pesant sur Panam plongée dans l’obscurité totale suite à la panne soudaine du réseau électrique ; abandonné par les ingénieurs chargés d’ajuster la distribution électrique à la demande, celui-ci n’aura pas résisté 15 minutes.
Panam pue la mort ; l’absence des égoutiers chargés d’entretenir les bouches d’évacuation (ramassant sacs plastique, journaux, feuilles, etc.), provoque l’obstruction des égouts. Au premier orage, l’eau de pluie, ne s’évacuant plus par le réseau d’égouts, dévale par torrent la chaussée. En contre bas, les quartiers de bord de Seine et le métro sont noyés sous des eaux boueuses et stagnantes.
Au bout de 20 ans à Pripiat (Tchernobyl), les loups et autres lynx et sangliers parcourent les rues ; peupliers et bouleaux poussent un peu partout (même à l’intérieur des immeubles). Les murs des appartements, par l’absence de chauffage l’hivers, se fissurent sous la pression de la dilation due au gel issu de l’humidité contenue dans le béton. Les premiers immeubles s’effondrent d’eux-mêmes ; encore 20 ans et la plupart des bâtiments seront réduits en gravats. Le climat froid de l’Ukraine explique cette rapidité, toutefois, les habitations parisiennes ne tiendront pas longtemps.
Le pire ennemi du béton (poreux) est le CO2, qui s’y infiltre et l’acidifie. Les armatures en acier sont alors corrodées et perdent leur résistance mécanique ; ainsi rouillés elles triplent de volume et font éclater le béton tout autour d’elles. Ainsi on estime à environ 60 ans l’espérance de vie de nos immeubles modernes.
15 ans après notre disparition, les rues pavées et bitumées, les immeubles eux-mêmes, seront en friche. Les crevasses crées par les intempéries n’étant plus rebouchées, les graines (orties, chiendent, lierre) portées par le vent ou les oiseaux colonisent ces niches inoccupées. Puis c’est le tour des arbustes (buddleia d’Himalaya). Une forêt d’érables et de robiniers s’installe sur les avenues en seulement 50 ans. Les terrasses et les habitations sont-elles mêmes touchées.
Les 37 ponds (vieux et modernes) de la capitale sont sous assistance permanente et dans les bonnes conditions actuelles peuvent espérer perdurer un siècle environ ; sans l’homme et au bout de 2 siècles, sous le coup de boutoir des tempêtes, plouf…plus aucune trace d’eux.
La tour Effel, privée de son lifting régulier (tous les 7 ans) anticorrosion, voit les raccordements entre ses poutres rongés par l’humidité ; patrata plus de tour.
500 ans devraient suffire pour effacer toute trace de Paris, noyé sous la végétation.
Une aubaine pour les autres espèces ?
Le courant éteint, les pylônes effondrés sous l’effet de la corrosion et des tempêtes, les grands oiseaux respirent enfin.
La fin des rejets de substances toxiques dans les courts d’eau signe le retour en bonne santé des batraciens.
Désormais épargnés par la sur pêche, les stocks de poissons se reforment ; en 50 ans la morue retrouve un effectif normal.
Les effets du réchauffement climatique, bien que sujet à l’inertie, se faisant moins pressant, les coraux sont sauvés.
Les grandes forêts, épargnées, se reforment et offrent à nouveau un asile pour les grands singes.
Cerfs, chouettes, hérissons, batraciens n’ont plus rien à craindre d’un trafic routier désormais inexistant.
L’acarien demodex folliculum, se nourrissant de nos peaux mortes, est le premier à nous regretter, ainsi que les poux et certaines bactéries siégeant dans notre bouche, nos instincts, nos pieds, notre zone pubienne.
Les vaches, faute de traite quotidienne (elles sont sélectionnées pour ça), vont devoir apprendre à réguler leur production de lait.
L’absence de détritus entraînera la diminution des populations de rats, souris, pigeons ; voir en bord de mer, celui des goélands (friands de résidus de pêche).
La plupart des céréales disparaîtrons en seulement 3 ans, consécutivement à la prolifération des « mauvaises herbes », qui faute d’herbicides, détourneront à leur profit les minéraux du sol et leur feront de l’ombre. Les blés modernes, sélectionnés pour que leurs grains, même mûrs, restent sur leur tige, en attente de la moisson, ne se reproduiront pas à temps. La forme et l’enveloppe des épis de maïs rendent sa dissémination quasiment impossible. En 20 ans, les champs sont recouverts de forêts.
Certaines espèces en voie de disparition comme le cheval de Przewalski, le condor, le lynx ibérique, sans intervention humaine, sont probablement condamnées à l’extinction.
Chien ou chat, qui s’en sortira le mieux ?
Le chat bien sûr ; resté quasi inchangé malgré 9000 ans de domestication, il redeviendra un grand chasseur d’oiseaux et de petits rongeurs. Les petits chiens n’auront aucune chance et seuls les plus adaptés, tels que les bergers allemands, sauront s’adapter en s’abâtardissant.
La terre en longue convalescence :
La terre mettra du temps à se remettre de notre passage.
30 jours pour se débarrasser de la pollution de l’air (usines, voitures, avions, etc.) Plus de pluies acides ; les particules de diesel et de charbon sont emprisonnées dans les premières gouttes d’eau issues des pluies et retournent au sol…affaire réglée en 10 jours (30 dans les zones arides).
30 ans pour que la couche d’ozone se cicatrise.
100 ans pour freiner le réchauffement climatique. Inertie oblige, le climat continuera de se réchauffer de 0,5° sur un siècle. 1000 ans ne suffiront pas aux océans et aux forêts pour éponger nos rejets. 20 000 ans seront peut être nécessaire pour voir la température redescendre.
100 000 ans pour digérer le plastique (1 milliard de tonnes de déchets). En effet, bien que se fragmentant sous l’effet de la chaleur et des UV, celui-ci est un élément artificiel trop récent pour que les bactéries, qui n’ont pas encore appris à le traiter, le digèrent (100 000 ans d’évolution ne seront pas de trop pour qu’elle s’adaptent).
16 millions d’années pour neutraliser les déchets nucléaires. Stockés dans des hangars ventilés, afin d’éviter leur surchauffe ; une panne électrique prolongée signifierait pour eux un embrasement hautement radioactif. En 100 000 ans la gangue de verre qui les protègent se dissoudra alors dans l’eau de pluie ou de mer (issue de la montée du niveau des océans), dispersant les éléments nocifs lessivés par le ruissellement des eaux de pluie.
12 000 ans après la fin de l’humanité…les vestiges (que reste t-il ?) :
Des carcasses de satellites artificiels (météo et télé) ; callés à 36 000 kms d’altitude, ils sont en orbite stable. Par contre, les autres satellites et la station spatiale orbitale, situés à 12 000 kms, retomberont sur terre dans environ 4000 ans. De très nombreux débris spatiaux (écailles de peinture, réservoirs, vis, etc.) continueront à tourner autour du globe un temps.
La statue de la liberté est tombée de son socle, décomposition de son ossature en acier oblige et baigne désormais à moitié dans l’eau de mer ; mais on devine encore ses formes (le cuivre résiste bien à la corrosion).
L’or et les lingots résistent.
Restes de déchetteries : cuvettes de WC en céramique, plastiques, objets en inox.
Galettes de silicium (Taiwan), servant de support à la fabrication des puces électroniques.
Aucun immeuble n’est encore debout ; certaines villes troglodytes anciennes (tel Derinkuyu), subsistent.
Les écrits ne restent pas. Un siècle après notre disparition, ne subsiste aucune trace sur papier (le papier industriel s’acidifie avec le temps et finit par s’autodétruire). L’encre de nos imprimantes ou de nos stylos s’efface rapidement. Un CD gravé n’a qu’une espérance de vie de 10 ans. Seul le papyrus dure (300 ans pour les pages des encyclopédies), mais il n’existe pas encore d’encre qui dure autant.
Des signaux spatiaux. Les dernières traces de l’humanités perdurerons non sur Terre, mais dans l’espace sidérale, sous la forme de sondes interstellaires (pioneer 1 & 2 et voyager 1 & 2) emportant avec elles des disques contenant des infos, sons et images de notre monde consultables durant les un milliards d’années à venir. Des signaux radios dirigés sciemment vers le cosmos, à l’intentions d’éventuels petits hommes verts, poursuivent actuellement leur route vers l’infini pour l’éternité.
Le kit des survivants :
Certains scientifiques envisagent la potentielle disparition de notre civilisation et prévoient un nécessaire de survie pour les futurs rescapés.
Une immense doc sur la Lune.
Les USA envisagent de retourner sur notre satellite ; mais pour quoi faire ? Parmi les prétextes : celle-ci pourrait servir de centre de secours pour l’humanité. On stockerait dans une base sélène une copie numérique de chaque savoir développé par l’homme (recette du béton armé, séquençage du génome humain, contenu complet d’Internet, etc.) En cas de cata majeure, l’équipe d’archivistes lunaires retournerait alors sur Terre et armée de cette doc aiderait les rescapés à rebâtir une civilisation viable. En cas de décimation de l’humanité, l’équipe en question serait mixte, afin de repeupler la Terre….wouaf ouaf ouaf ! Du pur scientisme que tout ça.
Un panneau très parlant.
Comment s’assurer qu’en 10 000 ans d’existence, les stocks de déchets nucléaires, même enfouis sous 600 mètres de terre et scellés, ne seront pas profanés par de futurs et imprudents visiteurs ? Il peut se passer beaucoup de choses en ce laps de temps. Une cata climatique pourrait par exemple replonger l’humanité à l’âge du fer et lui faire perdre le souvenir et la connaissance de tout danger radioactif. Menée à ré-exploiter un jour le pétrole (lol), celle-ci pourrait malencontreusement forer le sol et tomber sur l’un de ces stocks immergés ; un simple sigle de radioactivité ne leur dirait assurément pas grand-chose et ne les dissuaderait pas de mener plus avant leur fatale entreprise. La solution : installer une série de pics de granite saillant et gravés de visages humains pris d’effroi et d’avertissement formulés en 6 langues très usitées (comptant sur le fait qu’un érudit du futur saura les déchiffrer). Une véritable BD gravée leur serait adjointe et décrirait les effets des radiations sur l’organisme. Point faible, ses structures pourraient bien être détruites volontairement par nos descendants.
Des frigos pleins de graines.
Le gouvernement norvégien vient de faire construire, sur une île isolée de l’archipel de Svalbard, près du pôle Nord, une réserve de semences agricoles (3 millions de variétés) constituée en chambres souterraines maintenues à -20°. Les espèces ainsi préservées pourraient rester utilisables 1000 durant…seul hic : le lieu est très difficile d’accès et infesté d’ours polaires. En cas de panne de courant, le froid permanent qui y règne permettrait de conserver les graines en de bonnes conditions et à l’abri de tout conflit potentiel, ainsi que de la montée du niveau des océans.
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
"Chien ou chat, qui s’en sortira le mieux ?
Le chat bien sûr ; resté quasi inchangé malgré 9000 ans de domestication, il redeviendra un grand chasseur d’oiseaux et de petits rongeurs. Les petits chiens n’auront aucune chance et seuls les plus adaptés, tels que les bergers allemands, sauront s’adapter en s’abâtardissant"
Héhé !
Dans le cas ou l'Humanité disparaitrait brutalement, cela creerait des catastrophes ecologiquemes enormes, les milliards de tonnes de produits chimique, les elements radioactifs divers ( dans les centrales, bombes, dechets ... ), les produits bacteriologique dangereux , les stocks de petroles , etc ca ne serait vraiment benefique.
"
Le carnage serait facilement intégré dans la chaîne alimentaire par les nécrophages et les asticots, mais nos belles machines pourraient causer des problèmes gigantesques pour la Terre.
Les gros appareils tels les cuisinières et les voitures pourraient être absorbés, mais les réacteurs nucléaires commenceraient à fondre et à exploser et malheureusement aucun humain ne serait là pour admirer le feu d'artifice. Sans personne pour les entendre, ça pourrait se passer sans faire de bruit. Sur des kilomètres autour du réacteur, une zone mortelle subsisterait pour des dizaines de milliers d'années. C'est peu dans l'histoire de la Terre, mais en ces temps où la faune et la flore sont réduites en biodiversité, l'impact serait lourd.
Les puits de pétrole abandonnés, les décharges et les mines de charbon finiraient bien par arrêter de brûler.
Les digues et les barrages s'effondreraient et causeraient de nombreuses destructions d'écosystèmes à l'échelle locale. L'impact serait variable selon la taille du barrage qui s'écroulerait en premier dans une succession de barrages (cf effet domino).
Les déchets toxiques intégreraient le cycle de l'eau et finiraient par se disperser sur toute la planète, regroupés par la suite en poches de pollution.
Les mutations et les adaptations par des formes de vie primitives permettraient à la vie de continuer en dépit de ces toxines. Cependant, la plupart des animaux en position supérieure dans la chaîne alimentaire seraient incapables de s'adapter suffisamment vite.
En bref, la biodiversité reculerait de plusieurs centaines de millions d'années.
Le bon côté des choses, c'est que la biosphère terrestre commencerait rapidement à s'améliorer, inversant la direction prise lors des 15 000 ans d'activité humaine. "
Source VHEMT
Le chat bien sûr ; resté quasi inchangé malgré 9000 ans de domestication, il redeviendra un grand chasseur d’oiseaux et de petits rongeurs. Les petits chiens n’auront aucune chance et seuls les plus adaptés, tels que les bergers allemands, sauront s’adapter en s’abâtardissant"
Héhé !
Dans le cas ou l'Humanité disparaitrait brutalement, cela creerait des catastrophes ecologiquemes enormes, les milliards de tonnes de produits chimique, les elements radioactifs divers ( dans les centrales, bombes, dechets ... ), les produits bacteriologique dangereux , les stocks de petroles , etc ca ne serait vraiment benefique.
"
Le carnage serait facilement intégré dans la chaîne alimentaire par les nécrophages et les asticots, mais nos belles machines pourraient causer des problèmes gigantesques pour la Terre.
Les gros appareils tels les cuisinières et les voitures pourraient être absorbés, mais les réacteurs nucléaires commenceraient à fondre et à exploser et malheureusement aucun humain ne serait là pour admirer le feu d'artifice. Sans personne pour les entendre, ça pourrait se passer sans faire de bruit. Sur des kilomètres autour du réacteur, une zone mortelle subsisterait pour des dizaines de milliers d'années. C'est peu dans l'histoire de la Terre, mais en ces temps où la faune et la flore sont réduites en biodiversité, l'impact serait lourd.
Les puits de pétrole abandonnés, les décharges et les mines de charbon finiraient bien par arrêter de brûler.
Les digues et les barrages s'effondreraient et causeraient de nombreuses destructions d'écosystèmes à l'échelle locale. L'impact serait variable selon la taille du barrage qui s'écroulerait en premier dans une succession de barrages (cf effet domino).
Les déchets toxiques intégreraient le cycle de l'eau et finiraient par se disperser sur toute la planète, regroupés par la suite en poches de pollution.
Les mutations et les adaptations par des formes de vie primitives permettraient à la vie de continuer en dépit de ces toxines. Cependant, la plupart des animaux en position supérieure dans la chaîne alimentaire seraient incapables de s'adapter suffisamment vite.
En bref, la biodiversité reculerait de plusieurs centaines de millions d'années.
Le bon côté des choses, c'est que la biosphère terrestre commencerait rapidement à s'améliorer, inversant la direction prise lors des 15 000 ans d'activité humaine. "
Source VHEMT
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Eco.foxtrot- Membre
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Eco.foxtrot a écrit:"Chien ou chat, qui s’en sortira le mieux ?
Les
gros appareils tels les cuisinières et les voitures pourraient être
absorbés, mais les réacteurs nucléaires commenceraient à fondre et à
exploser et malheureusement aucun humain ne serait là pour admirer le
feu d'artifice. Sans personne pour les entendre, ça pourrait se passer
sans faire de bruit. Sur des kilomètres autour du réacteur, une zone
mortelle subsisterait pour des dizaines de milliers d'années. C'est peu
dans l'histoire de la Terre, mais en ces temps où la faune et la flore
sont réduites en biodiversité, l'impact serait lourd
Depuis la première centrale, les barres absorbantes de neutrons
descendent automatiquement ( par gravité s'il n'y a plus de jus ) en
cas de chauffe du coeur. Si on disparait brutalement, les centrales
s'arrèteront tout simplement.
rurbain- Membre
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Les automatismes passifs de sécurité des centrales, tels la chûte des barres, ne font qu'arrêter la réaction nucléaire. Dans l'esprit des concepteurs, certes la centrale se met en veille, mais juste le temps qu'une équipe vienne s'en occuper, éventuellement quelques jours après.
Mais que se passe-t'il si personne ne vient pendant des centaines d'années ? Au bout de combien de temps ça va se mettre à fuir de toutes part ? La réaction ne peut elle redémarrer au bout de 10 000 ans quand les barres soumises au rayonnement cessent d'absorber les neutrons ?
On peut faire confiance au lobby nucléaire pour nous désinformer de A à Z sur la capacité de résistance d'une centrale en cas d'arrêt brutal.
Mais que se passe-t'il si personne ne vient pendant des centaines d'années ? Au bout de combien de temps ça va se mettre à fuir de toutes part ? La réaction ne peut elle redémarrer au bout de 10 000 ans quand les barres soumises au rayonnement cessent d'absorber les neutrons ?
On peut faire confiance au lobby nucléaire pour nous désinformer de A à Z sur la capacité de résistance d'une centrale en cas d'arrêt brutal.
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Le mythe de la croissance infinie s'apparente à une vente pyramidale. Elle s'effondre tôt ou tard.
splotch- Membre
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
splotch a écrit: La réaction ne peut elle redémarrer au bout de 10 000 ans quand les barres soumises au rayonnement cessent d'absorber les neutrons ?
En principe non puisque les particules perdues par le combustible font baisser sa radioactivité propre....
Mais tu as raison sur le reste....Sans entretien, ça finira par ressortir tôt ou tard !
Capausoleil- Membre Premium
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Si il n'y a plus d'ntretien le risque n'est pas dans la piscine , au coeur du réacteur, mais un peu après via des fuites dans le circuit primaire qui part du réacteur
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Le coeur est un milieu confiné bourré de matériaux fissiles, fertiles et radioactifs. Ces matériaux vont subir pendant des millénaires un bombardement de particules et verront leurs propriétés physico-chimiques évoluer. Les physiciens nucléaires savent-ils réellement comment le tout va se comporter ? Ne peut-il y avoir des réactions encore inconnues ?
Sans aller jusqu'à l'explosion nucléaire, peu probable, si une réaction de fission redémarre, ça pète brutalement comme à Tchernobyl ou désagrège doucement le béton et continue sa réaction à l'air libre. Dans tous les cas les voisins de la centrale vont déguster.
C'est la principale différence de menace entre le nucléaire et les autres activités humaines. La production de co2 par exemple cesse instantanément avec la disparition de l'humanité, le nucléaire nécessite une présence active juste pour l'empêcher de nuire. C'est un véritable racket laissé à nos descendants, ils n'auront que les inconvénients obligatoires sans en avoir les avantages (c'est nous qui avons profité des kwh produits)
Sans aller jusqu'à l'explosion nucléaire, peu probable, si une réaction de fission redémarre, ça pète brutalement comme à Tchernobyl ou désagrège doucement le béton et continue sa réaction à l'air libre. Dans tous les cas les voisins de la centrale vont déguster.
C'est la principale différence de menace entre le nucléaire et les autres activités humaines. La production de co2 par exemple cesse instantanément avec la disparition de l'humanité, le nucléaire nécessite une présence active juste pour l'empêcher de nuire. C'est un véritable racket laissé à nos descendants, ils n'auront que les inconvénients obligatoires sans en avoir les avantages (c'est nous qui avons profité des kwh produits)
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splotch- Membre
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Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
splotch a écrit:Le coeur est un milieu confiné bourré de matériaux fissiles, fertiles et radioactifs. Ces matériaux vont subir pendant des millénaires un bombardement de particules et verront leurs propriétés physico-chimiques évoluer. Les physiciens nucléaires savent-ils réellement comment le tout va se comporter ? Ne peut-il y avoir des réactions encore inconnues ?...
Je suis tout a fait d'accord avec toi . Tu crains pour l'évolution des centrales à long terme. Je crains pour l'évolution des centrales à court terme ( quelques dizaines d'années ).
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Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Date d'inscription : 07/01/2007
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
splotch a écrit:Le coeur est un milieu confiné bourré de matériaux
fissiles, fertiles et radioactifs. Ces matériaux vont subir pendant des
millénaires un bombardement de particules et verront leurs propriétés
physico-chimiques évoluer. Les physiciens nucléaires savent-ils
réellement comment le tout va se comporter ? Ne peut-il y avoir des
réactions encore inconnues ?
Sans aller jusqu'à l'explosion
nucléaire, peu probable, si une réaction de fission redémarre, ça pète
brutalement comme à Tchernobyl ou désagrège doucement le béton et
continue sa réaction à l'air libre. Dans tous les cas les voisins de la
centrale vont déguster.
C'est la principale différence de
menace entre le nucléaire et les autres activités humaines. La
production de co2 par exemple cesse instantanément avec la disparition
de l'humanité, le nucléaire nécessite une présence active juste pour
l'empêcher de nuire. C'est un véritable racket laissé à nos
descendants, ils n'auront que les inconvénients obligatoires sans en
avoir les avantages (c'est nous qui avons profité des kwh
produits)
Non, les barres absorbeuses de neutrons descendent automatiquement pour
arrêter la centrale ( par gravité si plus d'alim électrique ).
Plus de neutrons, plus de réaction. La centrale est stoppée.
Faudrait arrêter de flipper, le nuk, c'est pas de la magie ).
rurbain- Membre
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Date d'inscription : 20/10/2007
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
Plus de neutrons, plus de réaction. La centrale est stoppée.
Y a aussi un panneau qui descend avec marqué kekchose comme : "Par ordre du roy, les électrons radioactifs n'ont pas le droit de survoler la France pendant 3845 générations aprés Sarkozy", ce qui ne manquera pas de les faire mourir de rire, donc de nous débarrasser ipso-facto de leur nuisance.
En France, on a pas d'idées mais on a des technocrates !
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splotch- Membre
- Nombre de messages : 381
Localisation : 92
Date d'inscription : 23/06/2007
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
et sans forcement exploser , il y aura des fuites a la longue
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La faim est proche
Eco.foxtrot- Membre
- Nombre de messages : 742
Localisation : Au fond du fun
Emploi : Glaneur à temps plein
Date d'inscription : 24/10/2007
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
East Saint Louis, ville rayée de la carte des Etats-Unis
Monsanto et d'autres industries polluantes ont forcé la création d'une ville aujourd'hui fantôme, où seuls survivent quelques Noirs
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Perle- Membre
- Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 20/08/2007
Une vie sans l'homme.
Bonjour à tous !
J'ai regardé il y a peu ce "reportage" à propos de la vie sans l'homme.
Cela ne rejoins donc pas vraiment l'idée du survivalisme vu qu'ils partent du principe que l'homme a disparu. Mais ce reportage m'a semblé fort intéressant, et remet certaines choses à leur place.
Bon visionnage !
Une vie sans l'homme
J'ai regardé il y a peu ce "reportage" à propos de la vie sans l'homme.
Cela ne rejoins donc pas vraiment l'idée du survivalisme vu qu'ils partent du principe que l'homme a disparu. Mais ce reportage m'a semblé fort intéressant, et remet certaines choses à leur place.
Bon visionnage !
Une vie sans l'homme
nasha- Membre
- Nombre de messages : 17
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: [Etude prospective] "Homo Disparitus", de Alan Weisman (2007)
je ne connais pas le livre ! C'est de qui ?
désolée de la piètre qualité du documentaire, mais c'est tout ce que j'ai trouvé.
D'ailleurs, si vous avez des liens de documentaires ou films en streaming dans le genre (avec des hommes vivants aussi, tant qu'à faire ), je suis preneuse !
Je suis coincée chez moi pour plusieurs mois, donc toute ressource gratuite et accessible sur le net m'intéresse.
Je vais de ce pas faire un tour dans les topic de liens.
désolée de la piètre qualité du documentaire, mais c'est tout ce que j'ai trouvé.
D'ailleurs, si vous avez des liens de documentaires ou films en streaming dans le genre (avec des hommes vivants aussi, tant qu'à faire ), je suis preneuse !
Je suis coincée chez moi pour plusieurs mois, donc toute ressource gratuite et accessible sur le net m'intéresse.
Je vais de ce pas faire un tour dans les topic de liens.
nasha- Membre
- Nombre de messages : 17
Date d'inscription : 29/06/2008
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