Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
+2
troisgriffes
tarsonis
6 participants
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Cueillette & agriculture :: Agriculture :: Cultures
Page 1 sur 1
Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut à tous !
J'ai le plaisir d'ajouter sur ce topic une nouvelle espèce : le kolatier.
Je pensais la germination vraiment plus lente, car certains suggèrent une durée de quelques jours à plusieurs semaines; je vous livre donc quelques photos juste après rempotage.
Concernant la mise en culture, il y a excessivement peu d'information en anglais...et à fortiori en français.
J'avais enveloppé l'ensemble (6 graines) dans des serviettes essuie-tout avec de l'eau de pluie un peu acide (pH~6).
Si vous avez des tutos ou conseils de culture, à vos claviers !
J'ai le plaisir d'ajouter sur ce topic une nouvelle espèce : le kolatier.
Je pensais la germination vraiment plus lente, car certains suggèrent une durée de quelques jours à plusieurs semaines; je vous livre donc quelques photos juste après rempotage.
Concernant la mise en culture, il y a excessivement peu d'information en anglais...et à fortiori en français.
J'avais enveloppé l'ensemble (6 graines) dans des serviettes essuie-tout avec de l'eau de pluie un peu acide (pH~6).
Si vous avez des tutos ou conseils de culture, à vos claviers !
Dernière édition par tarsonis le Mer 14 Juin 2017, 14:06, édité 1 fois
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Je croyais que la noix de kola était classée dans les drogues douces.
troisgriffes- Membre
- Nombre de messages : 3562
Localisation : Sud RP
Emploi : technicien
Date d'inscription : 17/11/2012
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut !
Tu veux dire comme le café, le thé et le chocolat ?
Tu veux dire comme le café, le thé et le chocolat ?
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Nan,je pensais symptômes de manque,accoutumances entrainant une surconsommation.
si si déjà vu mais si peut être rare.
Cette jeune femme,en mangeant au départ en tant d'aphrodisiaque.
si si déjà vu mais si peut être rare.
Cette jeune femme,en mangeant au départ en tant d'aphrodisiaque.
troisgriffes- Membre
- Nombre de messages : 3562
Localisation : Sud RP
Emploi : technicien
Date d'inscription : 17/11/2012
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut à tous !
Suivi de la germination des plants de Kola, qui est bien plus rapide que prévu !
Système racinaire, quasiment absent lors du repiquage :
A comparer avec la photo précédente, les deux plants en bas à gauche.
Suivi de la germination des plants de Kola, qui est bien plus rapide que prévu !
Système racinaire, quasiment absent lors du repiquage :
A comparer avec la photo précédente, les deux plants en bas à gauche.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut à tous !
Mise à jour du topic
Les plants de Kola se montrent bien plus simples à cultiver que les cacaoyers !
Peu importent les conditions de culture (chaud, froid, humide, sec, etc...), les plants poussent sans poser de problèmes. J'ai cru perdre quatre plants au début de l'expérience car les plants de Kola ont un côté "succulent" et le moindre choc casse soit la tige soit les feuilles...j'en ai endommagé quatre lors du premier rempotage.
Les deux plants à peu près indemnes :
Concernant les quatre autres, même si la tige principale meurt, ils reprennent leur croissance via plusieurs rejets :
Bonne culture à tous !
Mise à jour du topic
Les plants de Kola se montrent bien plus simples à cultiver que les cacaoyers !
Peu importent les conditions de culture (chaud, froid, humide, sec, etc...), les plants poussent sans poser de problèmes. J'ai cru perdre quatre plants au début de l'expérience car les plants de Kola ont un côté "succulent" et le moindre choc casse soit la tige soit les feuilles...j'en ai endommagé quatre lors du premier rempotage.
Les deux plants à peu près indemnes :
Concernant les quatre autres, même si la tige principale meurt, ils reprennent leur croissance via plusieurs rejets :
Bonne culture à tous !
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
hello Tarso,
merci pour ce suivi fort intéressant !
juste une question : tes pots en verre sont-ils percés en fond ?
et si non, comment tu fais pour calculer le bon dosage d'arrosage
(pour obtenir un substrat humide, mais pas détrempé) ?
merci pour ce suivi fort intéressant !
juste une question : tes pots en verre sont-ils percés en fond ?
et si non, comment tu fais pour calculer le bon dosage d'arrosage
(pour obtenir un substrat humide, mais pas détrempé) ?
BigBird- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 2559
Date d'inscription : 09/04/2009
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Merci !
Je voulais faire d'une pierre deux coups en postant également le résultat de mes recherches bibliographiques, car il s'agit ici d'une espèce de Kolatier très rare hors de sa zone d'origine. Mais comme cela traîne un peu....
Les pots ne sont pas percés ; j'ai remarqué que les Kola préféraient un substrat plutôt sec que détrempé. Du coup, la terre de coco permet de voir la différence par transparence à chaque arrosage, en s'assombrissant. Dès que l'humidité a migré jusqu'au fond, j'arrête d'arroser. C'est un peu ce que j'appelle "l'éponge essorée"
Je voulais faire d'une pierre deux coups en postant également le résultat de mes recherches bibliographiques, car il s'agit ici d'une espèce de Kolatier très rare hors de sa zone d'origine. Mais comme cela traîne un peu....
Les pots ne sont pas percés ; j'ai remarqué que les Kola préféraient un substrat plutôt sec que détrempé. Du coup, la terre de coco permet de voir la différence par transparence à chaque arrosage, en s'assombrissant. Dès que l'humidité a migré jusqu'au fond, j'arrête d'arroser. C'est un peu ce que j'appelle "l'éponge essorée"
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Culture de la noix de Cola Gigantea
Salut !
Petite maj pour illustrer les rejets.
Un détail que j'ai oublié de mentionner dans ce topic : il s'agit de l'espèce Cola gigantea A. Chev. var. gigantea, l'une des plus rares hors climat d'origine.
L'aire de répartition :
Il n'y a actuellement pas de page Wikipédia à ce sujet, ni en français, ni en anglais, et rien Universalis ni TellaBotanica (une bonne référence en général).
Je vous propose donc ici un petit voyage au travers du condensé des mes recherches à ce sujet. Ceci sera je l'espère une base de connaissances pour ceux qui auront le plaisir de recevoir une bouture ou un plant à l'avenir.
Les intéressés pourront bien entendu s'en inspirer s'ils souhaitent compléter la base Wikipédia; les anciens connaissent mes prises de bec avec leurs modérateurs/bots sur plusieurs sujets, comme le goji par exemple...où les écrits commerciaux sont longtemps restés source principale d'infos face à mes tutos de culture qui prouvaient le contraire (à savoir, la possibilité de le cultiver en France).
Bon voyage !
Le nom de l'espèce est donc Cola Gigantea A. Chev. var. gigantea.. Elle porte plusieurs noms vernaculaires comme Awapuo, Bouti, Ouvrou, Wuntin ou Watapuo (au Ghana).
"A. Chev" renvoie à Auguste Jean Baptiste Chevalier, qui l'a décrite sérieusement en 1908 dans les Bulletins de la Société Botanique de France, après une expédition en 1904.
On trouve de multiples biographies à son sujet :
http://data.bnf.fr/12136819/auguste_chevalier/
Mais aussi un excellent travail de recherche sur un site web de Lycée :
Auguste Chevalier, un éminent botaniste français.
Voici l'extrait de C. Gigantea répertorié en 1904 lors de la mission du Chari, conservé à l'Herbier Général des Phanérogames de Montpellier.
On peut retrouver les villes et les fleuves cités le long des descriptions, ainsi que dans : Mission Chari-Lac Tchad 1902-1904 - L'Afrique Centrale Française, Récit du Voyage de la mission.
La lecture en ligne de l'ouvrage sur archive.org est un peu rude car compilant 836 pages sous forme d'images (sans recherche textuelle donc), je vous propose également par MP une version PDF avec texte généré depuis OCR.
Page 749, nous lisons ainsi :
La référence indexée et reprise auprès des quelques sites qui mentionnent cette espèce est amha mal décrite, ce qui a particulièrement ralenti mes recherches.
En effet, on retrouve un peu partout "Bull. Soc. Bot. France 55(8): 32 1908". Exemple ici sur le site de 'Université de Zurich : Specimen of Cola gigantea A.Chev.
Ce qui renvoie rapidement à l'ouvrage "Bulletin de la Société botanique de France", numéro 55, livret n°8 et page 32.
Mais en parcourant les 1020 pages du document (par MP), aucune occurrence apparaît, même pas dans le lexique final. Pourtant, il y a bien un livret n°8, avec une page n°32....
Il fallait comprendre, Mémoire n°8 page 32, qui est un second ouvrage paru un peu plus tard et référençant les appendices !
Lui aussi par MP si vous souhaitez une OCR.
Une quarantaine d'années plus tard, nous trouvons une description de 1951 dans Plantes remarquables observées en Afrique équatoriale à l'état vivant au cours d'un voyage en 1950-1951 , toujours du même auteur, dans la Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale. 31e année, bulletin n°345-346, Juillet-août 1951. pp. 384-390.
Et une courte un peu plus d'actualité sur formghana.com :
Trees Form Ghana
- Plantes alimentaires spontanées de la région du Fromager dans Sciences & Nature Vol. 5 N°1 : 61 - 70 (2008)
Outre son aspect excentrique, cette espèce a été récemment le sujet de recherches médicales.
Cola gigantea est en effet cité dans l'ouvrage Genetic Resources, Chromosome Engineering, and Crop Improvement: Medicinal Plants, Volume 6 page 228, aux côtés de Cola nitida :
Donc pour récapituler en français, on utilise au Ghana :
- l'écorce pour les douleurs lombaires et la syphilis.
- les tiges pour les maux de dents.
- les feuilles séchées pour l'ulcère de l'estomac.
The status of Cola germplasm and its conservation in Nigeria
In vitro evaluation of antibacterial activity of infused Cola nitida seeds ( www.ijcmas.com/vol-3-10/Jackie K.Obey and T.Anthoney Swamy.pdf )
Et enfin sur Pubmed :
Antimicrobial and Anti-Inflammatory Activities of Pterygota macrocarpa and Cola gigantea (Sterculiaceae)
Dans l'attente de voir se développer d'autres jeux de feuilles afin de démarrer les premières boutures.....
Petite maj pour illustrer les rejets.
A J+55 :
A J+93 :
Un détail que j'ai oublié de mentionner dans ce topic : il s'agit de l'espèce Cola gigantea A. Chev. var. gigantea, l'une des plus rares hors climat d'origine.
L'aire de répartition :
Il n'y a actuellement pas de page Wikipédia à ce sujet, ni en français, ni en anglais, et rien Universalis ni TellaBotanica (une bonne référence en général).
Je vous propose donc ici un petit voyage au travers du condensé des mes recherches à ce sujet. Ceci sera je l'espère une base de connaissances pour ceux qui auront le plaisir de recevoir une bouture ou un plant à l'avenir.
Les intéressés pourront bien entendu s'en inspirer s'ils souhaitent compléter la base Wikipédia; les anciens connaissent mes prises de bec avec leurs modérateurs/bots sur plusieurs sujets, comme le goji par exemple...où les écrits commerciaux sont longtemps restés source principale d'infos face à mes tutos de culture qui prouvaient le contraire (à savoir, la possibilité de le cultiver en France).
Bon voyage !
Le nom de l'espèce est donc Cola Gigantea A. Chev. var. gigantea.. Elle porte plusieurs noms vernaculaires comme Awapuo, Bouti, Ouvrou, Wuntin ou Watapuo (au Ghana).
"A. Chev" renvoie à Auguste Jean Baptiste Chevalier, qui l'a décrite sérieusement en 1908 dans les Bulletins de la Société Botanique de France, après une expédition en 1904.
(Image BNF)
On trouve de multiples biographies à son sujet :
http://data.bnf.fr/12136819/auguste_chevalier/
Pays : France
Langue : français
Sexe : masculin
Naissance : Domfront (Orne), 23-06-1873
Mort : Paris, 04-06-1956
Note : Botaniste, géographe et explorateur. - Docteur ès-sciences (1901). - Membre de l'Institut, Académie des sciences (élu en 1937), de l'Académie des sciences d'Outre-mer et de l'Académie d'agriculture. - Professeur titulaire de la chaire d'Agronomie coloniale, Muséum national d'histoire naturelle (1929-1946). - Préparateur du laboratoire d'Agronomie coloniale de l'École pratique des Hautes études, au Muséum (à partir de 1900), directeur de ce service (en 1912). - Fondateur de la Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale (en 1921)
Mais aussi un excellent travail de recherche sur un site web de Lycée :
Auguste Chevalier, un éminent botaniste français.
Homme de terrain, Auguste Chevalier est un spécialiste d’agronomie tropicale. Sa démarche consiste non seulement à répertorier les plantes mais aussi à connaître le nom qui leur est donné dans la langue de la région ainsi que l’utilisation qui en est faite par les populations locales. Grâce à cette approche, il est considéré comme un précurseur de l’ethnobotanique. À la fois botaniste, géographe et explorateur, il enchaine les missions scientifiques et économiques essentiellement en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique du sud, étudiant notamment le caféier d’Afrique centrale, le cacaoyer de l’Ouest africain, le kolatier de l’Afrique tropicale, le giroflier du Gabon, les poiriers, les noyers et les châtaigniers d’Indochine, les bois et autres produits forestiers du Tonkin. Il cartographie la région des sources du fleuve Niger et les massifs montagneux du nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Il dirige des plantations de caoutchouc au Soudan, découvre de nouvelles plantes au Niger, spécule sur l’existence probable d’une mer récente dans la région de Tombouctou, réfléchit sur la culture de l’arachide au Sénégal. Il crée le jardin botanique de Dalaba en Guinée, rédige des « Que sais-je ? » sur le riz, le café, le coton, le caoutchouc et les fruits exotiques, écrit d’autres ouvrages sur le tabac, les forêts vierges et les bois tropicaux pour la maison d’édition des Presses Universitaires de France. L’activité d’Auguste Chevalier au cours de sa carrière fut tellement riche et intense qu’il est impossible d’en rendre compte ici autrement que sous la forme d’un aperçu sommaire.
La chronologie présentée ci-dessous permet en revanche d’établir la liste précise des diverses expéditions auxquelles l’infatigable naturaliste participa.
- 1898-1899 : Membre de la mission scientifique et militaire du général de Trentinian. Territoires prospectés : Dakar, Bamako, Guinée et Haute-Volta. 8000 km de brousse parcourus, 3000 échantillons d’herbier collectés.
- 1899-1900 : Mission économique au Sénégal.
- 1902-1904 : Dirige la mission scientifique et économique Chari-Lac Tchad.
- 1904-1905 : Mission en Guinée et en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Cameroun, en Guinée Équatoriale et sur l’ile de San-Thomé.
- 1906-1907 : Mission forestière de la Côte d’Ivoire.
- 1908-1910 : Mission scientifique dans l’Ouest africain au cours de laquelle Auguste Chevalier détermine le système hydrographique des sources du Niger et dresse la carte d’une région du Dahomey jusque-là inconnue.
- 1911-1912 : Mission en Guinée, au Soudan et au Sénégal.
- 1913-1914 : Mission le conduisant au Tonkin, en Cochinchine, au Cambodge, en Malaisie, à Singapour, à Java et à Ceylan.
- 1917-1919 : Auguste Chevalier crée l’Institut Scientifique de Saïgon et est nommé Inspecteur Général de l’Agriculture et des Forêts en Indochine.
- 1919 : Directeur de l’Institut scientifique de l’Indochine.
- 1927 : Mission en Kabylie et dans le sud algérien et tunisien.
- 1928 : Mission au Brésil (São Paulo, région du Paraná, Rio de Janeiro).
- 1929 : Mission au Sénégal.
- 1930 : Mission en Côte d’Ivoire et en Guinée.
- 1931-1932 : Mission au Sénégal, au Nigeria et au Tchad.
- 1934 : Mission aux Îles du Cap-Vert, aux Canaries et à Madère.
- 1938 : Mission au Niger.
- Après la Seconde Guerre Mondiale : Voyages au Sénégal, en URSS et en Côte d’Ivoire.
Voici l'extrait de C. Gigantea répertorié en 1904 lors de la mission du Chari, conservé à l'Herbier Général des Phanérogames de Montpellier.
(MP si vous souhaitez un scan haute qualité 6850x10682px)
Un second, à l'Université de Zurich :
Un second, à l'Université de Zurich :
Et la carte de la Mission scientifique et économique Chari-Lac Tchad.
Croquis des itinéraires. 1 : 5 000 000. Dessiné par J. Hansen.
(MP si vous souhaitez un scan haute qualité 2994x3414px)
On peut retrouver les villes et les fleuves cités le long des descriptions, ainsi que dans : Mission Chari-Lac Tchad 1902-1904 - L'Afrique Centrale Française, Récit du Voyage de la mission.
La lecture en ligne de l'ouvrage sur archive.org est un peu rude car compilant 836 pages sous forme d'images (sans recherche textuelle donc), je vous propose également par MP une version PDF avec texte généré depuis OCR.
Page 749, nous lisons ainsi :
LA GALERIE FORESTIÈRE
Si l a végétation soudanaise était réduite aux savanes boisées présentant l'aspect parc et brousse, elle serait d'une pauvreté très grande, d'une monotonie désespérante. Dans toute celle zone, heureusement, le bord des moindres ruisseaux est jalonné de hautes futaies formant d'étroites bandes verdoyantes remplissant complètement le ravin, large au plus d'une centaine de mètres et souvent de 20 mètres seulement. Au fond du ravin coule un clair filet d'eau qui va se perdre dans une rivière moins encaissée qui à son tour ne présente plus sur sa rive qu'un très étroit ruban d'arbres et d'arbustes analogue à la bordure des berges de toutes les rivières de France. Cette superbe et grandiose futaie qui environne tous les petits cours d'eau du Soudan méridional, est généralement connue aujourd'hui des géographes sous le nom de galerie forestière, depuis que G. SCHWEINFURTH et JUNKER en ont publié des descriptions et des dessins pris sur le vif : La galerie forestière est non seulement le décor verdoyant des plaines et des collines du pays de Senoussi, elle en est aussi la richesse.
C'est sur ses bords que croissent les plus grandes lianes à caoutchouc (Landolphia owariensis); c'est dans son épais fouillis qu'on trouve les grands caféiers de l'Afrique centrale (Coffea Dybowskii et Coffea excelsa), les lianes à poivre (Piper guineeusis), le poivre d'Ethiopie (Xylopia oethiopica), le palmier raphia du Haut-Bahr el Ghazal (Raphia monbuttorum)
et parfois des palmiers à huile (Eloeis guineensis). C'est aussi au milieu de ces hautes futaies, véritables tentacules prolongeant la grande sylve équatoriale jusqu'au coeur du Soudan qu'on rencontre les bois les plus précieux pour celte région, notamment l'acajou de l'Oubangui (Khaya grandifoliolata C. de Candolle), le tilleul d'Afrique (Nauclea
stipulacea), le grand colatier voisin du Ntaba du Sénégal (Cola gigantea A. Chev.), le bois rouge inattaquable aux termites dont l'écorce en d'autres pays sert de poison d'épreuve (Erythrophloeum guineense), le bois jaune (sarcocephalus xanthoxylon A. Chev.), des fromagers, etc.
La référence indexée et reprise auprès des quelques sites qui mentionnent cette espèce est amha mal décrite, ce qui a particulièrement ralenti mes recherches.
En effet, on retrouve un peu partout "Bull. Soc. Bot. France 55(8): 32 1908". Exemple ici sur le site de 'Université de Zurich : Specimen of Cola gigantea A.Chev.
Ce qui renvoie rapidement à l'ouvrage "Bulletin de la Société botanique de France", numéro 55, livret n°8 et page 32.
Mais en parcourant les 1020 pages du document (par MP), aucune occurrence apparaît, même pas dans le lexique final. Pourtant, il y a bien un livret n°8, avec une page n°32....
Il fallait comprendre, Mémoire n°8 page 32, qui est un second ouvrage paru un peu plus tard et référençant les appendices !
Lui aussi par MP si vous souhaitez une OCR.
Cola gigantea A. Chev.
Arbor 30-50 m. alta, trunco perfecte regulari, cylindrico, interdum usque ad 25-35 m. sine ramis, cortice albido-cinereo, longitudinaliter sulcato, ramis patulis, cinerascentibus, ramulis pubescentibus, pilis brevibus rufis tectis; foliis maximis interdum 40 cm. longis; petiolo usque ad 15-20 cm. longo, cylindrico, basi tumido et propre laminam incrassato, rufo, puberulo; lamina crassa, coriacea, ad basim ± cordiformi, integra aut solum in foliis minoribus undulata, in majoribus 3-5 lobis undulatis instructa, nervis majoribus, 5-7-digitatis, subtus valde prominentibus, facie superiore laminae atroviridi, pilis rutis, persistentibus vestita, facie inferiore albida, villosa, tomentosa; fîoribus inodoris in cymas parvas dispositis, rachibus et pedicellis rufo-pilosis; calyce roseo-albo, parvo, (cum lobis) 5 mm. longo; fl. ♂ : androceo biseriato, 2 mm. longo, 1 mm. lato; fl. ♀ : ovario 5-mero, tomentoso, staminodio circulari, biseriato cincto.
Haut-Oubangui. — Pays des Bondjos, sur l'Oubangui, 11-13 août 1902, n« 5152 [Aug. Chevalier]; Fort de Possel, novembre 1903, n° 11184 [Aug, Chevalier].
Haut-Chari. — Dar Banda oriental, Mbélé, galerie de la Gounda, 21 janvier 1903, n° 7300 [Aug. Chevalier],
Obs. — Les feuilles sont fréquemment couvertes de galles analogues à des boursouflures, convexes, irrégulièrement mamelonnées en dessus, concaves et mamelonnées en-dessous. Croît dans les galeries, dont il est arbre le plus gigantesque. Il porte les noms suivants : Kobo (krech), Gongoro (banda). Voisin du C. cordifolia (Cav.) R. Br. avec lequel K. SCHUMANN l'a confondu {Sterculiaceae africanae, p. 132, spécimens de SCHWEINFURTH).
C'est en effet à cet arbre que G. SCHWEINFURTH fait allusion dans sa relation de voyage, Au coeur de l'Afrique, I, p. 435 : « Parmi les formes les plus imposantes de la végétation (du pays Monbouttou) dominait un Sterculier du genre Cola et qui dans le pays est appelé Kokkorokoù. La tige de cet arbre, qui arrive à 90 pieds d'élévation, est ronde : elle s'amincit graduellement et se termine en pointe, tandis qu'à la base elle s'élargit tout à coup et présente une masse qui pour l'entourer exigerait les bras de 8 à 10 hommes. De cette base partent de petites ailes qui suivent la direction des racines... »
Il se rapproche beaucoup par ses feuilles et ses fleurs du Cola cordifolia var. nivea A. Chev., mais en diffère totalement par son tronc, s'élevant jusqu'à 30 m. sans branches et présentant des épaississements aliformes à la base. De plus, le pétiole et les inflorescences sont constamment recouverts d'une épaisse pubérulence d'un roux-ferrugineux. Nous n'avons pas observé le fruit. Existe aussi dans l'Ouganda (Herb. Kew).
Une quarantaine d'années plus tard, nous trouvons une description de 1951 dans Plantes remarquables observées en Afrique équatoriale à l'état vivant au cours d'un voyage en 1950-1951 , toujours du même auteur, dans la Revue internationale de botanique appliquée et d'agriculture tropicale. 31e année, bulletin n°345-346, Juillet-août 1951. pp. 384-390.
5. Des Kolatiers peu connus.
Cola gigantea Chev. (1908). Vernac. : Ouvrou (banda).
Grand arbre s'élevant jusqu'à 40 à 50 m de haut, à tronc élancé ayant jusqu'à 1 m 20 de diamètre avec un léger empâtement à la base, long de 15 m à 30 m sans branches; celles-ci sont étalées et perdent leurs feuilles en décembre après les pluies; elles les reprennent un mois plus tard; écorce d'un blanc grisâtre.
Feuilles coriaces, largement ovales, cordées à la base ou tronquées près du pétiole, celles des jeunes arbres 5-7 lobées et très grandes (jusqu'à 30 à 50 cm de diam.); feuilles des arbres adultes florifères à limbe ayant seulement 15 cm de long sur 12 cm de large et même plus petites (6 à 8 cm sur 5 à 7 cm de large), non ou à peine lobées, acuminées, aiguës au sommet, en dessus d'un vert luisant, glabres sauf sur les nervures, sur la face inférieure blanchâtres; finement pubescentes sur les nervures qui sont roussâtres; 5 à 7 nervures principales insérées au sommet du pétiole; nervilles transversales parallèles.
Pétiole subcylindrique à pubescence rousse, long de 5 à 7 cm ; stipules à peine apparentes, vite caduques; bourgeons pubescents d'un roux ferrugineux, à écailles ovales, très velues en dehors et en dedans. Inflorescences en panicules longues de 5 à 15 cm, terminales et axillaires ou insérées sur les rameaux âgés, entièrement recouvertes d'une pubescence d'un roux ferrugineux; fleurs mâles petites, promptement caduques, à pédicelles articulés au milieu; périanthe campanuliforme, long de 5 à 6 mm, y compris les lobes aigus, longs de 1 mm à 1 mm 5, rosés, pubescents en dedans et en dehors. Colonne staminale courte, disque orbiculaire, 10-lobé portant les anthères insérées sur ses bords; boutons floraux globuleux, de 2 mm 5 de diamètre.
Fleurs hermaphrodites plus grandes de 8 à 10 mm de long, périanthe à 5 lobes arqués en dehors; carpelles formant une masse ovoïde tomenteuse, portant à la base une couronne d'anthères jaunes, sessiles. Jeunes fruits composés de 4 ou 5 follicules, ovoïdes, acuminés, non ou à peine stipités, chaque follicule couvert en dehors d'un épais tomentum d'un roux ferrugineux, l'intérieur renfermant 5 petits ovules globuleux. Follicules adultes ovoides-oblongs, étalés en étoile, renflés en dessus où se trouve une raie déhiscente, terminés à l'extrémité par un bec court pointu, tourné vers le bas; chaque follicule recouvert d'une pubescence ferrugineuse est long de 4 à 6 cm, large de 2 cm 5 à 5 cm; surface interne blanche, bosselée, finement pubérulente.
Graines insérées sur deux rangs et pendant dans un liquide mucilagineux, ovoïdes-allongées, longues de 12 à 15 mm, larges de 3 à 5 mm, recouvertes d'une peau blanche (arille); tégument bientôt détruit et laissant voir une petite amande ovoïde allongée, blanche puis châtain ; deux cotylédons, rosés sur les bords, charnus, dont l'un plus petit que l'autre.
Oubangui-Chari : un des plus grands arbres vivant sur la lisière de la forêt dense par 4° de lat. N (Bangui et Boukoko) et pénétrant dans les galeries forestières jusqu'à 8°30' (environs de Ndélé) dans les civières de la Haute Kotto et du Haut Chari. On l'a parfois confondu avec Cola cordifolia Mast, de l'Afrique occidentale qui est une espèce très différente. Nous avons décrit C. gigantea dans Novit. FI. Afric, Bull. Soc. Bot. France (1908), p. 32, mais sa diagnose était très incomplète.
Et une courte un peu plus d'actualité sur formghana.com :
Trees Form Ghana
Watapuo (Cola gigantea)
Cola gigantea, also known as ‘Giant Cola', is a tall tree that occurs primarily in drier forests. It particularly thrives in semi-deciduous forests in West Africa, from Ivory Coast to Congo.
The leaves are very large, a characteristic for rainforest species, often lobed and rough to touch because of the hairy surface. The timber is white, the bark grayish. It is also one of the last native tree species that still frequently occurs in Asubima Forest Reserve.
The wood is not very durable and mostly used locally for the production of coffins and other products for which durability is not essential. The tree produces nuts similar to the real cola nuts (Cola nitida), that can be harvested and boiled to extract the cola.
- Plantes alimentaires spontanées de la région du Fromager dans Sciences & Nature Vol. 5 N°1 : 61 - 70 (2008)
3.3. Les espèces moyennement connues
Elles sont au nombre de 13 et leur niveau de connaissance est compris entre 25 et 47 %. Ce sont : Cola millenii, Cola gigantea, Cola lateritia, Treculia africana, Strombosia pustulata, Dacryodes klaineana, Wissadula amplissima, Solanum nigrum, Raphia hookeri, Laccosperma secundiflorum, Calamus deërratus, Spondias mombin et Grewia mollis (Tableau 1).
Parmi ces espèces, 4 ont leurs organes vendus sur les marchés locaux. Ce sont : Strombosia pustulata, Dacryodes klaineana, Solanum nigrum et Treculia africana.
Cependant 9 (Cola gigantea, Cola lateritia, Cola millenii, Spondias mombin, Wissadula amplissima, Grewia mollis, Raphia hookeri, Laccosperma secundiflorum et Calamus deërratus) ont leurs organes qui font l’objet de consommation locale et saisonnière.
Outre son aspect excentrique, cette espèce a été récemment le sujet de recherches médicales.
Cola gigantea est en effet cité dans l'ouvrage Genetic Resources, Chromosome Engineering, and Crop Improvement: Medicinal Plants, Volume 6 page 228, aux côtés de Cola nitida :
Donc pour récapituler en français, on utilise au Ghana :
- l'écorce pour les douleurs lombaires et la syphilis.
- les tiges pour les maux de dents.
- les feuilles séchées pour l'ulcère de l'estomac.
The status of Cola germplasm and its conservation in Nigeria
Wild species
Among the conserved materials (Table 2) are five wild relatives of kola which include Colaverticillata, cultivated on a much smaller scale, but whose seeds are slightly slimy and are chewed only when the other preferred species are scarce. Colamillenii, the ‘Monkey Kola’, is another conserved wild relative. The edible part of this species is not the seed but the fleshy sweet-tasting mucilaginous seed coat (William 1986). The remaining three wild species among the collection are Colagigantea, Colalateritia and Colaballayi. These wild species are potential sources of useful genes for the improvement of the cultivated species.
In vitro evaluation of antibacterial activity of infused Cola nitida seeds ( www.ijcmas.com/vol-3-10/Jackie K.Obey and T.Anthoney Swamy.pdf )
Also, these two species of Cola demonstrated activities on C. albicans and A. niger at concentrations ranging from 90 150 mg/ml with relatively close diameters of zone of nhibition. C. acuminata inhibited the growth of K. pneumoniae at the MIC of 90mg/ml whereas, C. albicans was inhibited by C. acuminata, C. Millenii, K. schum and C. gigantea A.Chev. at the MIC of 120mg/ml.
Phytochemical screening of the four species of Cola showed the presence of alkaloids, saponins, tannins and cardenolides in all the plants which apart from showing the probable closeness of the species could also be responsible for the observed activities. The antimicrobial property shown by the plant extracts is an evidence of the ethnomedicinal uses of the plants. The similarity observed in the phytochemical constituents and antimicrobial activities demonstrated by C nitida (Vent.) Schott & Endl., C. millenii and C.gigantea A. Chev. and C. acuminata suggest a probable closeness among these species.
Antibacterial activities shown by the four Cola species are in line with previous antimicrobial works on the species of Cola (Reid et al., 2005; Adeniyi et al., 2004; Ebana et al., 1991) where Cola extracts were found to exhibit important inhibitory activities against the growth of certain bacteria and fungi. The crude ethanolic extract of C. acuminata, C. nitida and C. gigantea showed important activity against Staphyloccus albus. The diameters of the zones of inhibition of these extracts were found to be remarkably close to that of the control drug: erythromycin. The MICs were 10 mg/ml, 10 mg/ml and 60 mg/ml respectively. However, the leaf ethanol extract of C. millenii was inactive against
this organism. C. acuminata showed the most important activity against Staphylococcus albus, Klebsiella pnuemoniae, Aspergillus niger and Candida albicans.
This is probably due to the strong presence of alkaloids in C. acuminata as reported by Adegoke et al., (1968). C. gigantea also had a high antimicrobial activity against
Staphylococcus albus, Bacillus subtilis, and on Aspergillus niger and Candida albicans whereas, C. nitida and C. millenii had weak inhibitory effects on the growth of all the
microorganisms.
Et enfin sur Pubmed :
Antimicrobial and Anti-Inflammatory Activities of Pterygota macrocarpa and Cola gigantea (Sterculiaceae)
Pterygota macrocarpa and Cola gigantea are African medicinal plants used in traditional medicine for the treatment of sores, skin infections, and other inflammatory conditions including pains. This study therefore aims at investigating the antimicrobial properties of ethanol leaf and stem bark extracts of P. macrocarpa and C. gigantea using the agar diffusion and the micro-dilution techniques and also determining the anti-inflammatory properties of the extracts of these plants in carrageenan-induced foot edema in seven-day old chicks. The minimum inhibitory concentration of both ethanol leaf and bark extracts of P. macrocarpa against the test organisms was from 0.125 to 2.55 mg/mL and that of C. gigantea extracts was 0.125 to 2.75 mg/mL. Extracts with concentration of 50mg/mL were most active against the test organisms according to the agar diffusion method. All the extracts of P. macrocarpa and C. gigantea at 30, 100, and 300 mg/kg body weight except ethanol leaf extract of C. gigantea exhibited significant
anti-inflammatory effects (P ≤ 0.001).
Cola gigantea A. Chev. belongs to the family Sterculiaceae and is commonly known as giant cola and local Asante-Twi name is watapuo in Ghana. It is a large tree in dry semideciduous forests in West Africa and the West Indies. The nuts (mostly called kola) are often used to treat whooping cough, asthma, malaria, and fever. Other traditional uses include increasing the capacity for physical exertion and for enduring fatigue without food, stimulating a weak heart, and treating nervous debility, weakness, lack of emotion, nervous diarrhea, depression, despondency, brooding, anxiety, and sea sickness [12, 14, 15, 17]. Kola nut is the name of the mature fruits of the Cola species [18] and has a bitter flavour and high caffeine content [19, 20], and when the fruit is ingested, it acts as stimulants and thus creates an ecstatic and euphoric state [20]. The caffeine present acts as a bronchodilator, expanding the bronchial air passages [21].
These fruits are also chewed in communities during traditional ceremonies and also are known to reduce hunger pangs. The ethanol leaf extract of C. gigantea has been shown to be active against Candida albicans and phytochemical screening of the leaf extract indicated the presence of alkaloids, saponins, tannins, anthraquinones, and cardenolides [22]. The aim of this study is to investigate the antimicrobial and anti-inflammatory activities of ethanol stem bark and leaf extracts of P. macrocarpa and C. gigantea.
5. Conclusion
The minimum inhibitory concentration ranges of both ethanol leaf and bark extracts of P. macrocarpa against the test organisms [S. aureus, B. subtilis, E. coli, P. aeruginosa, C. albicans] were from 0.125 to 2.55 mg/mL and those of C. gigantea extracts were from 0.125 to 2.75 mg/mL.
Extracts (10, 25, and 50mg/mL) of P. macrocarpa and C. gigantea exhibited antimicrobial activity with concentrations of 50 mg/mL showing the highest zones of inhibition against the test organisms. All the extracts of P. macrocarpa and C. gigantea at 30, 100, and 300 mg/kg except leaf extract of C. gigantea exhibited significant anti-inflammatory activity.
The aformentioned activities may confirm the ethnobotanical uses of these two plants as antimicrobial and anti-inflammatory agents.
Dans l'attente de voir se développer d'autres jeux de feuilles afin de démarrer les premières boutures.....
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut à tous !
Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans la culture du Kolatier, j'ai un petit tuyau qui devrait les ravir : l'enseigne Grand Frais propose en ce moment des noix de Kola fraîches à 10E le kilo, venant de Côte d'Ivoire.
Je lance la germination ce soir; a priori pas de grosse différence de culture entre Cola acuminata et Cola gigantea
Ps : j'ai oublié de préciser hors MP : j'avais rapporté les graines de C. gigantea de Singapour, tout comme celles du Cacaoyer.
Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans la culture du Kolatier, j'ai un petit tuyau qui devrait les ravir : l'enseigne Grand Frais propose en ce moment des noix de Kola fraîches à 10E le kilo, venant de Côte d'Ivoire.
Je lance la germination ce soir; a priori pas de grosse différence de culture entre Cola acuminata et Cola gigantea
Ps : j'ai oublié de préciser hors MP : j'avais rapporté les graines de C. gigantea de Singapour, tout comme celles du Cacaoyer.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Simple question, tu as prévu de les replanter et de les faire pousser en France à l'extérieur?
________________________________________________________
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
- Nombre de messages : 1298
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 21/05/2012
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut !
pour l'instant, les plants de Kolatiers/Théiers/Maté/Cacao sont en intérieur, seul le Goji passe -20°C dehors.
Je pense plutôt à terme les placer en serre froide si je trouve la surface pour
pour l'instant, les plants de Kolatiers/Théiers/Maté/Cacao sont en intérieur, seul le Goji passe -20°C dehors.
Je pense plutôt à terme les placer en serre froide si je trouve la surface pour
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Tarsonis:
"Les plants de Kola se montrent bien plus simples à cultiver que les cacaoyers !
Peu importent les conditions de culture (chaud, froid, humide, sec, etc...), les plants poussent sans poser de problèmes. J'ai cru perdre quatre plants au début de l'expérience car les plants de Kola ont un côté "succulent" et le moindre choc casse soit la tige soit les feuilles...j'en ai endommagé quatre lors du premier rempotage."
_Pour le moment je n'ai ni l'espace ni les conditions appropriées pour démarrer ce type de cultures mais cela fait partie des projets dans une future habitation.
_Il y a des extrêmes en températures à ne pas dépasser pour les plants de Kola ainsi que des durées d'ensoleillement plus favorables?
_Autre point: durant combien de temps les graines restent valables pour la culture?
"Les plants de Kola se montrent bien plus simples à cultiver que les cacaoyers !
Peu importent les conditions de culture (chaud, froid, humide, sec, etc...), les plants poussent sans poser de problèmes. J'ai cru perdre quatre plants au début de l'expérience car les plants de Kola ont un côté "succulent" et le moindre choc casse soit la tige soit les feuilles...j'en ai endommagé quatre lors du premier rempotage."
_Pour le moment je n'ai ni l'espace ni les conditions appropriées pour démarrer ce type de cultures mais cela fait partie des projets dans une future habitation.
_Il y a des extrêmes en températures à ne pas dépasser pour les plants de Kola ainsi que des durées d'ensoleillement plus favorables?
_Autre point: durant combien de temps les graines restent valables pour la culture?
Kerkallog- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 3128
Date d'inscription : 19/05/2012
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut,
deux mois plus tard, les premiers germes sortent...il faut être patient !
Désolé, je n'avais pas vu ton post...
En extrême, je n'ai pas encore sorti mes plants dehors, j'attends les Saints de glace, donc pas en dessous de 8°C pour l'instant; ils ont supporté au moins 35°C sans soucis.
Pour la viabilité, je viens de lancer la germination de graines achetées en février -et stockées au frigo- et vais pouvoir te dire cela.
Celles à température ambiante ont tendance à sécher et brunir, donc amha non viable; tandis que les graines mises à germer verdissent en une à deux semaines.
Je te redis ça la semaine prochaine
deux mois plus tard, les premiers germes sortent...il faut être patient !
Kerkallog a écrit:
_Il y a des extrêmes en températures à ne pas dépasser pour les plants de Kola ainsi que des durées d'ensoleillement plus favorables?
_Autre point: durant combien de temps les graines restent valables pour la culture?
Désolé, je n'avais pas vu ton post...
En extrême, je n'ai pas encore sorti mes plants dehors, j'attends les Saints de glace, donc pas en dessous de 8°C pour l'instant; ils ont supporté au moins 35°C sans soucis.
Pour la viabilité, je viens de lancer la germination de graines achetées en février -et stockées au frigo- et vais pouvoir te dire cela.
Celles à température ambiante ont tendance à sécher et brunir, donc amha non viable; tandis que les graines mises à germer verdissent en une à deux semaines.
Je te redis ça la semaine prochaine
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
...je suis tout ouïe!
Kerkallog- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 3128
Date d'inscription : 19/05/2012
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut,
résultat 20 jours plus tard, la graine en photo au dessus a pris de l'avance sur ses soeurs :
Qui elles montrent leurs germes tout doucement :
Concernant la question du pouvoir germinatif après stockage, il reste malheureusement assez faible, beaucoup de graines stockées au frigo ont pourri dans l'incubateur.
Il y a cependant amha un critère qui permet d'évaluer les chances de réussite : si la graine est "rosée" comme à droite, alors elle pourra verdir et germer, si elle est rouge sombre comme à gauche, alors c'est mort, il n'y a plus qu'à la sécher pour la consommer :
résultat 20 jours plus tard, la graine en photo au dessus a pris de l'avance sur ses soeurs :
Qui elles montrent leurs germes tout doucement :
Concernant la question du pouvoir germinatif après stockage, il reste malheureusement assez faible, beaucoup de graines stockées au frigo ont pourri dans l'incubateur.
Il y a cependant amha un critère qui permet d'évaluer les chances de réussite : si la graine est "rosée" comme à droite, alors elle pourra verdir et germer, si elle est rouge sombre comme à gauche, alors c'est mort, il n'y a plus qu'à la sécher pour la consommer :
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
super intéressant!
bravo pour ce travail;
bravo pour ce travail;
Sarrah Connor- Membre
- Nombre de messages : 8
Date d'inscription : 20/02/2017
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Merci !
Petit suivi, des graines déjà germées :
L'enseigne ayant un nouvel arrivage, je reproduis l'expérience.
Pour le substrat : terre de coco compactée.
Mais un doute m'habite : je me suis souvenu avoir acheté des graines dont la couleur allait du blanc au rose/rouge. Comme j'ai d'abord cru que les graines blanches étaient "immatures", je les avais isolées pour consommation. Mais comme elles ont fini par rougir, je les avais mises à germer. Du coup, il est probable que les graines ayant germé aient potentiellement été un peu plus fraîches que les autres. Afin d'éviter ce biais, et donner un conseil définitif d'achat de graines, j'ai isolé les graines blanches (cinq blanches plus une rosée), pour calculer finalement le taux de réussite
Couvercles fermés, le tout avec substrat humide (eau déminéralisée) et mis au soleil à 25°C.
Petit suivi, des graines déjà germées :
L'enseigne ayant un nouvel arrivage, je reproduis l'expérience.
Pour le substrat : terre de coco compactée.
Mais un doute m'habite : je me suis souvenu avoir acheté des graines dont la couleur allait du blanc au rose/rouge. Comme j'ai d'abord cru que les graines blanches étaient "immatures", je les avais isolées pour consommation. Mais comme elles ont fini par rougir, je les avais mises à germer. Du coup, il est probable que les graines ayant germé aient potentiellement été un peu plus fraîches que les autres. Afin d'éviter ce biais, et donner un conseil définitif d'achat de graines, j'ai isolé les graines blanches (cinq blanches plus une rosée), pour calculer finalement le taux de réussite
Couvercles fermés, le tout avec substrat humide (eau déminéralisée) et mis au soleil à 25°C.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut !
Maj un mois plus tard concernant les premiers plants (de février donc); les deux barquettes mise à germer en avril ont verdi (les graines blanches un peu plus rapidement), mais j'attends les germes pour communiquer les premiers résultats.
Un plant se distingue des autres :
Et l'un d'eux qui multiplie les branches :
En revanche, via une 3e barquette de germination (démarrée il y 2 semaines), je déduis que la couleur rouge est bien le résultat d'une oxydation/dégradation :
l'auréole rouge est en effet exactement la zone exposée au soleil lors de la canicule de la semaine dernière.
J'aurais donc tendance à conseiller des graines plutôt blanches que roses pour tenter une germination; qui me semblent présenter un processus plus rapide.
Maj un mois plus tard concernant les premiers plants (de février donc); les deux barquettes mise à germer en avril ont verdi (les graines blanches un peu plus rapidement), mais j'attends les germes pour communiquer les premiers résultats.
Un plant se distingue des autres :
Et l'un d'eux qui multiplie les branches :
En revanche, via une 3e barquette de germination (démarrée il y 2 semaines), je déduis que la couleur rouge est bien le résultat d'une oxydation/dégradation :
l'auréole rouge est en effet exactement la zone exposée au soleil lors de la canicule de la semaine dernière.
J'aurais donc tendance à conseiller des graines plutôt blanches que roses pour tenter une germination; qui me semblent présenter un processus plus rapide.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Salut à tous !
Petit Up aujourd'hui afin de formaliser un peu le tuto de germination et de culture de la noix de Cola.
Tout d'abord, il s'agit bien de Cola nitida. Il y a deux espèces principales dans le genre Cola : Cola nitida et Cola acuminata.
Cola gigantea, celle qui a été présentée en début de topic, est beaucoup plus rare.
Je me base sur deux points pour savoir laquelle est fournie :
- l'origine géographique : en Côte d'Ivoire, on trouve principalement de la Cola nitida.
- les cotylédons (ici, les parties de la graine lorsqu'elle s'ouvre) : sont au nombre de 2 pour nitida et 2 à 6 pour acuminata.
Nous sommes donc en présence de la graine la plus riche en caféine (3.5%).
Tout d'abord, la germination m'a semblé plus rapide pour les graines initialement blanches, qui verdissent plus vite.
Il n'y a pas de grosse différence, deux graines ont vraiment germé dans chaque lot; les rouges au départ ont juste pris une teinte vert foncé.
Amha, j'ai fait une erreur de protocole : les graines ont une dissymétrie et le radicule apparaît toujours de ce côté :
Tandis que du côté de la fente lisse apparaîtront les premières feuilles :
(Remarquez au passage la présence de deux cotylédons seulement pour toutes les graines.)
Les graines ont été mises en vrac lors des précédentes mises à germer, pas impossible que cela influe lourdement sur la vitesse de germination.
Donc pour le prochain test, les graines sont toutes orientées de sorte à ce que la zone de sortie du radicule soit toujours humide.
Second point : les graines doivent impérativement être orientées au soleil, mais surtout pas en rayons directs, qui vont oxyder les graines, voire les brûler (cf post précédent).
Il ne faut pas pour autant qu'elles soient à l'ombre, sans quoi elles ne verdiront jamais.
Il est donc préférable que la serre soit opaque voire blanche, et orientée en exposition indirecte.
Il faut faire attention à ce que la température ne monte pas trop, ce qui est rapide en cette saison de canicule, sinon les graines vont cuire.
Enfin, il est préférable de transplanter lorsque les premières feuilles ont fait leur apparition.
Sinon, il faudra veiller à toujours humidifier la tigelle pour éviter son asséchement, comme ici :
La pousse reprend, mais on a perdu plusieurs semaines de croissance !
Enfin, il faut absolument éviter l'exposition des feuilles en rayons directs. Au plus fort de la canicule en Alsace, plusieurs feuilles ont brûlé.
Même s'il ne faut pas s'inquiéter, la croissance repart ensuite
Donc bilan pour maximiser les chances :
- utiliser graines blanches voire un peu rosées, mais pas rouges. Les rincer à l'eau claire afin d'éviter de cultiver en serre des moisissures.
- germination en Serre opaque
- substrat type terre de coco, qui est souvent enrichie en nutriments pour assurer les premières semaines de pousse.
- substrat très humide, mais pas détrempé. Si on incline la boîte, il ne devrait pas apparaître une pellicule d'eau.
- eau de pluie, car celle du robinet est très calcaire dans mon coin.
- température entre 25°C et 30°C. Les écarts inférieurs ne sont pas graves, mais les écarts supérieurs risquent de cuire les graines
- exposition indirecte, mais tout de même bien clair.
- attendre un mois. Ouvrir de temps en temps pour surveiller l'avancement et vérifier qu'il n'y a pas de moisissures, qui apparaissent surtout s'il n'y a pas assez de lumière.
- rempoter lorsque de petites feuilles font leur apparition. J'ai utilisé le même substrat : terre de coco et on verra bien.
- exploser en lumière indirecte, mais tout de même assez vive.
- garder le terreau humide.
Maintenant que le process est à peu près stable, on peut passer à un point un peu plus "forum" : je peux essayer de me procurer une nouvelle fournée pour envoyer quelques graines aux membres intéressés, afin de vous lancer à votre tour dans l'aventure
Petit Up aujourd'hui afin de formaliser un peu le tuto de germination et de culture de la noix de Cola.
Tout d'abord, il s'agit bien de Cola nitida. Il y a deux espèces principales dans le genre Cola : Cola nitida et Cola acuminata.
Cola gigantea, celle qui a été présentée en début de topic, est beaucoup plus rare.
Je me base sur deux points pour savoir laquelle est fournie :
- l'origine géographique : en Côte d'Ivoire, on trouve principalement de la Cola nitida.
- les cotylédons (ici, les parties de la graine lorsqu'elle s'ouvre) : sont au nombre de 2 pour nitida et 2 à 6 pour acuminata.
Nous sommes donc en présence de la graine la plus riche en caféine (3.5%).
Tout d'abord, la germination m'a semblé plus rapide pour les graines initialement blanches, qui verdissent plus vite.
Il n'y a pas de grosse différence, deux graines ont vraiment germé dans chaque lot; les rouges au départ ont juste pris une teinte vert foncé.
Amha, j'ai fait une erreur de protocole : les graines ont une dissymétrie et le radicule apparaît toujours de ce côté :
Tandis que du côté de la fente lisse apparaîtront les premières feuilles :
(Remarquez au passage la présence de deux cotylédons seulement pour toutes les graines.)
Les graines ont été mises en vrac lors des précédentes mises à germer, pas impossible que cela influe lourdement sur la vitesse de germination.
Donc pour le prochain test, les graines sont toutes orientées de sorte à ce que la zone de sortie du radicule soit toujours humide.
Second point : les graines doivent impérativement être orientées au soleil, mais surtout pas en rayons directs, qui vont oxyder les graines, voire les brûler (cf post précédent).
Il ne faut pas pour autant qu'elles soient à l'ombre, sans quoi elles ne verdiront jamais.
Il est donc préférable que la serre soit opaque voire blanche, et orientée en exposition indirecte.
Il faut faire attention à ce que la température ne monte pas trop, ce qui est rapide en cette saison de canicule, sinon les graines vont cuire.
Enfin, il est préférable de transplanter lorsque les premières feuilles ont fait leur apparition.
Sinon, il faudra veiller à toujours humidifier la tigelle pour éviter son asséchement, comme ici :
La pousse reprend, mais on a perdu plusieurs semaines de croissance !
Enfin, il faut absolument éviter l'exposition des feuilles en rayons directs. Au plus fort de la canicule en Alsace, plusieurs feuilles ont brûlé.
Même s'il ne faut pas s'inquiéter, la croissance repart ensuite
Donc bilan pour maximiser les chances :
- utiliser graines blanches voire un peu rosées, mais pas rouges. Les rincer à l'eau claire afin d'éviter de cultiver en serre des moisissures.
- germination en Serre opaque
- substrat type terre de coco, qui est souvent enrichie en nutriments pour assurer les premières semaines de pousse.
- substrat très humide, mais pas détrempé. Si on incline la boîte, il ne devrait pas apparaître une pellicule d'eau.
- eau de pluie, car celle du robinet est très calcaire dans mon coin.
- température entre 25°C et 30°C. Les écarts inférieurs ne sont pas graves, mais les écarts supérieurs risquent de cuire les graines
- exposition indirecte, mais tout de même bien clair.
- attendre un mois. Ouvrir de temps en temps pour surveiller l'avancement et vérifier qu'il n'y a pas de moisissures, qui apparaissent surtout s'il n'y a pas assez de lumière.
- rempoter lorsque de petites feuilles font leur apparition. J'ai utilisé le même substrat : terre de coco et on verra bien.
- exploser en lumière indirecte, mais tout de même assez vive.
- garder le terreau humide.
Maintenant que le process est à peu près stable, on peut passer à un point un peu plus "forum" : je peux essayer de me procurer une nouvelle fournée pour envoyer quelques graines aux membres intéressés, afin de vous lancer à votre tour dans l'aventure
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Culture ethnobotanique en France : Kolatier - Noix de Cola nitida, acuminata et gigantea.
Photos lors de mon retour le 2 juillet en France.
Deux semaines plus tard, j'ai obtenu les premières germinations.
Toutes les graines ont verdi :
En vérifiant la présence de racines, deux des graines "blanches" initialement ont pris beaucoup d'avance avec des racines de plusieurs cm, et confirmant le protocole détaillé ci-dessus. Ce ne sont par ailleurs pas les plus grosses; il ne semble pour l'instant pas y avoir de relation. Amha, cela concerne surtout leur fraîcheur.
Nous sommes passés de deux mois à un mois et demi puis à deux semaines pour obtenir une germination sous conditions idéales : 27°C, atmosphère saturée en humidité et exposition directe à travers couvercle opaque.
Concernant les plants, la canicule semble leur avoir fait le plus grand bien.
Deux semaines plus tard, j'ai obtenu les premières germinations.
Toutes les graines ont verdi :
En vérifiant la présence de racines, deux des graines "blanches" initialement ont pris beaucoup d'avance avec des racines de plusieurs cm, et confirmant le protocole détaillé ci-dessus. Ce ne sont par ailleurs pas les plus grosses; il ne semble pour l'instant pas y avoir de relation. Amha, cela concerne surtout leur fraîcheur.
Nous sommes passés de deux mois à un mois et demi puis à deux semaines pour obtenir une germination sous conditions idéales : 27°C, atmosphère saturée en humidité et exposition directe à travers couvercle opaque.
Concernant les plants, la canicule semble leur avoir fait le plus grand bien.
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
tarsonis- Administrateur
- Nombre de messages : 10770
Age : 38
Localisation : Grand Est
Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
Date d'inscription : 21/05/2008
Sujets similaires
» Culture ethnobotanique en France : essais de Caféier Théier Kolatier Maté Cacaoyer
» Culture d'Aloe Vera : Germination, culture, etc...
» Culture de la courgette
» Culture de la cacahuète - arachide - cacahouète
» culture Ashwagandha
» Culture d'Aloe Vera : Germination, culture, etc...
» Culture de la courgette
» Culture de la cacahuète - arachide - cacahouète
» culture Ashwagandha
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Cueillette & agriculture :: Agriculture :: Cultures
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum