Survivre seul en mer ,gestion psychologique d'une situation extréme.
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Survivre seul en mer ,gestion psychologique d'une situation extréme.
Salut,
Comment un naufragé, perdu au milieu de l'océan pendant 76 jours, affronte-t-il psychologiquement la peur, le désespoir et l'ennui ?
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[*]Le récit de Steven Callahan
[*]Le traumatisme du naufrage
[*]Premiers jours en radeau de survie
[*]Évaluation et perception de la contrôlabilité
[*]Les comportements et cognitions « dangereux » du naufragé à la dérive
[*]Des stratégies centrées sur le comportement aux techniques de distraction
[*]Pionnier des stratégies cognitives alternatives
[*]La résignation positive
[*]Aux limites de la réalité
[*]Une démarche salutaire de résolution de problème
[*]Épilogue
[*]Conclusion
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Comment un naufragé, perdu au milieu de l'océan pendant 76 jours, affronte-t-il psychologiquement la peur, le désespoir et l'ennui ?
En avril 1982, Steven Callahan fit naufrage, puis il dériva en radeau dans l’océan Atlantique, pendant 76 jours.
Pendant ces longues semaines de dérive, il écrivit, sur un carnet de bord, le vécu de cette incroyable expérience.
Le texte, publié quelques années plus tard (Callahan, 1986), est remarquable, au niveau du ressenti et de l’évocation des sensations, des émotions et des transformations psychologiques. Il est aussi remarquable par l’intelligence du raisonnement et de l’application de techniques psychologiques de survie.
Très lucide, S. Callahan soulignait, lui-même, les risques de ce genre de récit.
Le journal de bord était, pourtant, très précis, mais, écrivait-il, « je suis sûr que les descriptions sont souvent inaptes à communiquer le sens réel de ce qui s’est passé ».
De même, il indiquait qu’il n’avait pu dire, tous les jours, ce qu’il vivait, car ce n’était, en fait, que souffrance et désespoir.
Il fut récupéré le 21 avril 1982 par des pêcheurs, au large de Marie-Galante, en assez bonne forme.
La question est évidente : comment a-t-il fait pour survivre à une telle situation extrême ? Son récit est extrêmement précis et émouvant.
Contrairement à bien d’autres récits qui se concentrent sur les événements eux-mêmes, celui de Steven Callahan apporte des réponses essentielles sur la gestion psychologique des situations extrêmes.
La survie en milieu extrême nécessite des capacités humaines exceptionnelles.
Certes ! Mais, derrière cet aphorisme, il semblait utile d’analyser les moyens psychologiques utilisés par ces hommes et femmes soumis à une situation extrême, en l’occurrence une survie maritime en radeau.
Le choix de Steven Callahan, à la dérive pendant 76 jours, était justifié par les grandes qualités d’analyse de son récit, dans lequel émotions et stratégies psychologiques étaient particulièrement bien évoquées, au jour le jour.
Même si les actions comportementales sont essentielles dans la gestion d’une situation de survie (actions sur la contrôlabilité, lutte contre la passivité, ritualisation des journées, techniques de résolution de problèmes…), les stratégies psychologiques primordiales visent, avant tout, la manière de gérer les pensées et la façon de percevoir les événements et la situation extrême.
C’est, avant tout, ainsi, que Steven Callahan put survivre à des conditions d’existence extrêmement difficiles : techniques de distractions de pensée, utilisation très forte de l’imaginaire et création d’un espace intérieur protecteur, stratégies cognitives alternatives et adoption d’une autre manière de pensée…
C’est à ce niveau là que se situe l’intérêt majeur du récit qu’il élabora au fil du temps dans ce frêle radeau de survie, et, à ce titre, son histoire représente, sans doute, un modèle de gestion psychologique d’une situation extrême.
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[*]Le récit de Steven Callahan
[*]Le traumatisme du naufrage
[*]Premiers jours en radeau de survie
[*]Évaluation et perception de la contrôlabilité
[*]Les comportements et cognitions « dangereux » du naufragé à la dérive
[*]Des stratégies centrées sur le comportement aux techniques de distraction
[*]Pionnier des stratégies cognitives alternatives
[*]La résignation positive
[*]Aux limites de la réalité
[*]Une démarche salutaire de résolution de problème
[*]Épilogue
[*]Conclusion
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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