Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
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Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
sujet scindé depuis là https://www.le-projet-olduvai.com/t10553p175-articles-de-presse-sur-le-survivalisme#180956
Je suis pas d'accord avec vous les gars .
Ce que je vais énoncer c'est d'abord mon ressenti mais cela s'appuie sur des témoignages irl et sur le net du genre :
https://www.youtube.com/watch?v=2Ax0I7MBTL0 , en gros les études russes (avec tout le sérieux qu'on imagine , l'école russe ce fut quelque chose au 20ème siècle ) sur le jeune
ou alors plus parlant :
https://www.youtube.com/watch?v=TPlT9vBF9gM , 360 km à jeun , je dis balèze .
Chez nos lointains ancêtres , il y avait forcément des périodes de disette , et lors desquelles il fallait quand même être capable de fournir des efforts violents . C'est encore dans nos gènes , il suffit de se réhabituer au processus , un peu comme la résistance au froid .
Les avantages du jeune sont indéniables , sobriété , santé , apprendre à mieux se connaître et en cas de bise violente savoir rester lucide et efficace le ventre vide peut faire la différence .
C'est la prochaine étape pour moi , j'ai régulé mes dépendances chimiques , j'ai appris à aimer le froid .
Mais pour la bouffe , cela va être très dur , je ne connais pas de plus gros mangeur que moi .
Pour le moment je saute quelques repas de midi dans la semaine ,aucun problème pour le retour à la maison en vélo en fin d'aprem puis une heure au potager , et 15 minutes d'exercices . Bon après c'est festival au diner…
D'ici peu , je veux ritualiser , 24 heures de jeune une fois par lune , puis une fois par semaine . Me reste plus qu'à me décider .
Je suis pas d'accord avec vous les gars .
Ce que je vais énoncer c'est d'abord mon ressenti mais cela s'appuie sur des témoignages irl et sur le net du genre :
https://www.youtube.com/watch?v=2Ax0I7MBTL0 , en gros les études russes (avec tout le sérieux qu'on imagine , l'école russe ce fut quelque chose au 20ème siècle ) sur le jeune
ou alors plus parlant :
https://www.youtube.com/watch?v=TPlT9vBF9gM , 360 km à jeun , je dis balèze .
Chez nos lointains ancêtres , il y avait forcément des périodes de disette , et lors desquelles il fallait quand même être capable de fournir des efforts violents . C'est encore dans nos gènes , il suffit de se réhabituer au processus , un peu comme la résistance au froid .
Les avantages du jeune sont indéniables , sobriété , santé , apprendre à mieux se connaître et en cas de bise violente savoir rester lucide et efficace le ventre vide peut faire la différence .
C'est la prochaine étape pour moi , j'ai régulé mes dépendances chimiques , j'ai appris à aimer le froid .
Mais pour la bouffe , cela va être très dur , je ne connais pas de plus gros mangeur que moi .
Pour le moment je saute quelques repas de midi dans la semaine ,aucun problème pour le retour à la maison en vélo en fin d'aprem puis une heure au potager , et 15 minutes d'exercices . Bon après c'est festival au diner…
D'ici peu , je veux ritualiser , 24 heures de jeune une fois par lune , puis une fois par semaine . Me reste plus qu'à me décider .
Dernière édition par Catharing le Mer 6 Mar 2019 - 15:49, édité 1 fois (Raison : Ortho)
daeron- Membre
- Nombre de messages : 245
Date d'inscription : 26/10/2011
Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello,
comme je prépare un article de fond sur l'alimentation -suite à mes gros doutes posés quant à la ration glucidique minimale recommandée officiellement-, je me permets d'échanger.
Amha, la diététique est encore moyenageuse, on a des indices, mais on manque d'études à large effectif. Le gros du problème occidental serait l'usage intensif du système régulateur de la glycémie. Sommairement, le lambda moyen est sous perfusion glucidique en quasi-continu. Du coup, le corps et le mental sont régulés par pics d'insulines. On peut être capable de faire des hypoglycémies avec des milliers de kcal en glycogène...et des dizaines de milliers sur le bide.
Alors que l'humain possède plusieurs systèmes de production énergétiques, il n'en utilise qu'un seul, bien qu'historiquement (pré-civilisation) souvent en veille; cf le succès des régimes type "paléo".
Du coup, depuis janvier, je suis sans me forcer le "régime 23/1" combiné à "très pauvre en glucides" et tous mes trajets à vélo (environ 30km par jour), sans aucun problème. Les premiers jours, on sent que le corps n'est pas tout à fait recalibré pour monopoliser correctement ses réserves, mais maintenant j'ai une patate d'enfer pour manger des côtes en vtt avec du matos et ne me suis jamais autant senti en forme.
Du coup, le trek me semble de l'ordre du réalisable, mais je pense que cela doit assez lourdement entamer la musculature, ce que l'on souhaite en général éviter pour ne pas se farcir tous les effets yoyo et compagnie
comme je prépare un article de fond sur l'alimentation -suite à mes gros doutes posés quant à la ration glucidique minimale recommandée officiellement-, je me permets d'échanger.
daeron a écrit:360 km à jeun , je dis balèze .
Chez nos lointains ancêtres , il y avait forcément des périodes de disette , et lors desquelles il fallait quand même être capable de fournir des efforts violents . C'est encore dans nos gènes , il suffit de se réhabituer au processus , un peu comme la résistance au froid .
Les avantages du jeune sont indéniables , sobriété , santé , apprendre à mieux se connaître et en cas de bise violente savoir rester lucide et efficace le ventre vide peut faire la différence .
Amha, la diététique est encore moyenageuse, on a des indices, mais on manque d'études à large effectif. Le gros du problème occidental serait l'usage intensif du système régulateur de la glycémie. Sommairement, le lambda moyen est sous perfusion glucidique en quasi-continu. Du coup, le corps et le mental sont régulés par pics d'insulines. On peut être capable de faire des hypoglycémies avec des milliers de kcal en glycogène...et des dizaines de milliers sur le bide.
Alors que l'humain possède plusieurs systèmes de production énergétiques, il n'en utilise qu'un seul, bien qu'historiquement (pré-civilisation) souvent en veille; cf le succès des régimes type "paléo".
Du coup, depuis janvier, je suis sans me forcer le "régime 23/1" combiné à "très pauvre en glucides" et tous mes trajets à vélo (environ 30km par jour), sans aucun problème. Les premiers jours, on sent que le corps n'est pas tout à fait recalibré pour monopoliser correctement ses réserves, mais maintenant j'ai une patate d'enfer pour manger des côtes en vtt avec du matos et ne me suis jamais autant senti en forme.
Du coup, le trek me semble de l'ordre du réalisable, mais je pense que cela doit assez lourdement entamer la musculature, ce que l'on souhaite en général éviter pour ne pas se farcir tous les effets yoyo et compagnie
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Effondrement se préparer au jeun ou à une alimentation différente
@ tarso : 23/1 ? edit : c'est le jeun intermittent manger 1 heure, jeuner 23 h dans une journée)...merci google
Perso j'adopte assez régulièrement une alimentation cétogène (<+de 65 % des apports énergétiques en lipides (essentiellement de l'huile de coco et de l'huile d'olive), 1g de proteines par kg de poids et un apport minimal en glucides. ça me reussi pas mal, notamment en terme d'effort musculaire, ça correspond à la filière énergétique du jeun, en moins violent pour le corps.
Perso j'adopte assez régulièrement une alimentation cétogène (<+de 65 % des apports énergétiques en lipides (essentiellement de l'huile de coco et de l'huile d'olive), 1g de proteines par kg de poids et un apport minimal en glucides. ça me reussi pas mal, notamment en terme d'effort musculaire, ça correspond à la filière énergétique du jeun, en moins violent pour le corps.
Dernière édition par hildegarde le Sam 2 Mar 2019 - 14:08, édité 1 fois (Raison : complément d'infos)
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Salut Tarsonis
Tu dis que tu suis sans te forcer un régime pauvre en glucide , mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?
C'est mon gros problème , pas le besoin physique mais la gourmandise ou l'addiction , c'est selon les points de vues .
Tu dis que tu suis sans te forcer un régime pauvre en glucide , mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?
C'est mon gros problème , pas le besoin physique mais la gourmandise ou l'addiction , c'est selon les points de vues .
daeron- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
J'ai été grosse fumeuse pendant pas mal d'années, et lorsque j'ai travaillé sur la résolution de cette dépendance, j'ai acquis des mécanismes qui me permettent de me défaire de toutes les addictions possibles.
Ce n'est qu'une question de compréhension, de volonté et de courage.
depuis que je mange peu de sucre et de glucides j'en ai largement moins envie, et lorsqu'il m'arrive de manger sucré, je trouve tout trop sucré ! quand aux bonbons c'est vite écoeurant.
Lorsque je suis invitée chez des amis, je mange ce qu'on me propose, parfois aussi à la maison je mange plus de glucides que nécessaire...le lendemain, j'ai souvent envie de manger à nouveau du sucre, des glucides ou de boire l'apero !
Mais, alors, j'identifie ce besoin comme un appel de mon cerveau qui retombe dans cette dépendance, accentuée par le fait que, si je ne suis plus en cétose, le cerveau réclame des glucides pour son fonctionnement
je traite donc ce besoin comme une pensée parasite que j'évacue en pensant à autre chose et en me disant que ce n'est pas mon corps et son formatage mécanique (puisque l'addiction n'est que le fruit de décharge hormonale de plaisir produit par ces nourritures) qui va me dicter ma conduite, mais bien mon conscient.
J'oriente donc ma recherche de plaisir sur autre chose, comme écouter de la musique, faire du jardin, marcher....
j'ai aussi appris à prendre beaucoup de plaisir avec des aliments sains. Boire de l'eau, par exemple, quand on le fait avec une démarche consciente, peut procurer beaucoup de plaisir.
Tout ça ne nécessite rien d'autre qu'une véritable volonté de changer (qui est nourrie par le désir farouche de se libérer de ses chaines) et d'apprendre à son corps d'autres mécanismes que ceux dans lesquels il a été formaté, par l'éducation, la pub, etc.
Cela correspond à la même démarche que celle qui fait qu'on s'inscrit dans une démarche résiliente, on ne veut plus être esclave du système, il faut juste prendre conscience qu'on est esclave d'un fonctionnement personnel qui nous a été imposé et que nous n'avons pas choisi.
Lorsque cette véritable prise de conscience est là, soit on choisi de rester dedans en révant juste d'en sortir (comme beaucoup de pseudos-résilients qui intellectualisent plus la chose qu'ils ne la mettent en pratique) soit on choisi de faire l'effort et de se donner les moyens de s'affranchir de ses dépendances.
Ce n'est qu'une question de compréhension, de volonté et de courage.
depuis que je mange peu de sucre et de glucides j'en ai largement moins envie, et lorsqu'il m'arrive de manger sucré, je trouve tout trop sucré ! quand aux bonbons c'est vite écoeurant.
Lorsque je suis invitée chez des amis, je mange ce qu'on me propose, parfois aussi à la maison je mange plus de glucides que nécessaire...le lendemain, j'ai souvent envie de manger à nouveau du sucre, des glucides ou de boire l'apero !
Mais, alors, j'identifie ce besoin comme un appel de mon cerveau qui retombe dans cette dépendance, accentuée par le fait que, si je ne suis plus en cétose, le cerveau réclame des glucides pour son fonctionnement
je traite donc ce besoin comme une pensée parasite que j'évacue en pensant à autre chose et en me disant que ce n'est pas mon corps et son formatage mécanique (puisque l'addiction n'est que le fruit de décharge hormonale de plaisir produit par ces nourritures) qui va me dicter ma conduite, mais bien mon conscient.
J'oriente donc ma recherche de plaisir sur autre chose, comme écouter de la musique, faire du jardin, marcher....
j'ai aussi appris à prendre beaucoup de plaisir avec des aliments sains. Boire de l'eau, par exemple, quand on le fait avec une démarche consciente, peut procurer beaucoup de plaisir.
Tout ça ne nécessite rien d'autre qu'une véritable volonté de changer (qui est nourrie par le désir farouche de se libérer de ses chaines) et d'apprendre à son corps d'autres mécanismes que ceux dans lesquels il a été formaté, par l'éducation, la pub, etc.
Cela correspond à la même démarche que celle qui fait qu'on s'inscrit dans une démarche résiliente, on ne veut plus être esclave du système, il faut juste prendre conscience qu'on est esclave d'un fonctionnement personnel qui nous a été imposé et que nous n'avons pas choisi.
Lorsque cette véritable prise de conscience est là, soit on choisi de rester dedans en révant juste d'en sortir (comme beaucoup de pseudos-résilients qui intellectualisent plus la chose qu'ils ne la mettent en pratique) soit on choisi de faire l'effort et de se donner les moyens de s'affranchir de ses dépendances.
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello Hilde,
le "23/1" c'est en gros un repas par jour. Je le prends le soir pour préserver la famille et les relations sociales. Et me permets des excès de temps en temps
Contrairement à toutes les mises en garde -familles/pro- cela ne pousse pas nécessairement au carnage lors de la prise alimentaire....justement si on contrôle la prise de glucides, et donc les ondulations d'insuline.
En fait, j'y suis venu non pas par choix mais uniquement parce que ni le matin ni à midi je n'avais plus faim. Ce qui dégage beaucoup de temps pour s'occuper des autres.
Mon post va consister à détailler ces filières énergétiques, et pourquoi il est difficile de monopoliser ses réserves de graisses lorsque l'on est sous une charge d'insuline (aka si on a consommé des glucides).
Du coup, merci Hilde pour ton témoignage qui va entièrement dans ce sens; j'ai quasiment la même alimentation.
Amha cela pourrait être bénéfique à pas mal de monde, avec bien entendu suivi et conseils.
Alors en toute franchise, aucun problème, pour deux raisons :
- la faim est rarement physiologique, mais très fortement liée à l'insuline et son creux post-pic. C'est pourquoi on peut avoir la dalle 2h après avoir mangé 500g de pâtes, ou encore le "coup de pompe de 11h". Ce qui pousse à consommer des trucs assez sucrés pour sentir le fameux "boost" éphémère...qui fait entrer dans un cercle vicieux lors de la chute de l'hormone. Au contraire, dans le régime faible en glucides, il y a presque une absence de faim, donc on réapprend à s'écouter.
Si tu me mettais devant des sushis, je te les dévorais de manière quasi-illimitée. Là il m'est arrivé un truc inédit (qui a étonné tout le monde): je n'ai pas réussi à finir mon plateau.... franchement inimaginable à l'époque, même pour moi.
- Je m'y suis mis en janvier car sur la fin 2018 j'ai pris quelques kg et fait moins de sport pour des raisons perso. En même temps, je me suis penché sur les cours, manuels et recommandations en diététique pour comprendre que les axiomes sont un peu de l'enfumade.
En deux mois, j'ai perdu 8kg (surtout des graisses et fatalement un peu de masse musculaire) avec des effets clairement visibles sur l'allure générale. Quand on arrive enfin à revenir sur une taille de pantalon correcte, il y a un énorme effet synergique sur le mental.
Je suis dans un environnement massivement sucré, où les cercles familial, professionnel et social me proposent en permanence des conneries à longueur de journée : paquets de gâteaux, boites de chocolat, etc. Les premiers refus sont les plus durs puis après ça vient renforcer la démarche...d'autant plus si ça énerve en face.
Amha les fringales sont beaucoup liées à une addiction d'abord physiologique, puis mentale de laquelle il y a bien une petite phase de sevrage, dont parle Hilde. Et cette dernière peut être compliquée avec l'entourage, mais aussi les recommandations qui peuvent venir "d'experts" en blouse blanche.
Au bout du compte, j'aurais tendance à penser que cela m'a permis de beaucoup plus savourer la nourriture, surtout que les graisses et huiles prennent part intégrante de ce type de régime, alors qu'à la base je suis une grosse bouffe.
le "23/1" c'est en gros un repas par jour. Je le prends le soir pour préserver la famille et les relations sociales. Et me permets des excès de temps en temps
Contrairement à toutes les mises en garde -familles/pro- cela ne pousse pas nécessairement au carnage lors de la prise alimentaire....justement si on contrôle la prise de glucides, et donc les ondulations d'insuline.
En fait, j'y suis venu non pas par choix mais uniquement parce que ni le matin ni à midi je n'avais plus faim. Ce qui dégage beaucoup de temps pour s'occuper des autres.
Mon post va consister à détailler ces filières énergétiques, et pourquoi il est difficile de monopoliser ses réserves de graisses lorsque l'on est sous une charge d'insuline (aka si on a consommé des glucides).
Du coup, merci Hilde pour ton témoignage qui va entièrement dans ce sens; j'ai quasiment la même alimentation.
Amha cela pourrait être bénéfique à pas mal de monde, avec bien entendu suivi et conseils.
daeron a écrit:Salut Tarsonis
Tu dis que tu suis sans te forcer un régime pauvre en glucide , mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?
C'est mon gros problème , pas le besoin physique mais la gourmandise ou l'addiction , c'est selon les points de vues .
Alors en toute franchise, aucun problème, pour deux raisons :
- la faim est rarement physiologique, mais très fortement liée à l'insuline et son creux post-pic. C'est pourquoi on peut avoir la dalle 2h après avoir mangé 500g de pâtes, ou encore le "coup de pompe de 11h". Ce qui pousse à consommer des trucs assez sucrés pour sentir le fameux "boost" éphémère...qui fait entrer dans un cercle vicieux lors de la chute de l'hormone. Au contraire, dans le régime faible en glucides, il y a presque une absence de faim, donc on réapprend à s'écouter.
Si tu me mettais devant des sushis, je te les dévorais de manière quasi-illimitée. Là il m'est arrivé un truc inédit (qui a étonné tout le monde): je n'ai pas réussi à finir mon plateau.... franchement inimaginable à l'époque, même pour moi.
- Je m'y suis mis en janvier car sur la fin 2018 j'ai pris quelques kg et fait moins de sport pour des raisons perso. En même temps, je me suis penché sur les cours, manuels et recommandations en diététique pour comprendre que les axiomes sont un peu de l'enfumade.
En deux mois, j'ai perdu 8kg (surtout des graisses et fatalement un peu de masse musculaire) avec des effets clairement visibles sur l'allure générale. Quand on arrive enfin à revenir sur une taille de pantalon correcte, il y a un énorme effet synergique sur le mental.
Je suis dans un environnement massivement sucré, où les cercles familial, professionnel et social me proposent en permanence des conneries à longueur de journée : paquets de gâteaux, boites de chocolat, etc. Les premiers refus sont les plus durs puis après ça vient renforcer la démarche...d'autant plus si ça énerve en face.
Amha les fringales sont beaucoup liées à une addiction d'abord physiologique, puis mentale de laquelle il y a bien une petite phase de sevrage, dont parle Hilde. Et cette dernière peut être compliquée avec l'entourage, mais aussi les recommandations qui peuvent venir "d'experts" en blouse blanche.
Au bout du compte, j'aurais tendance à penser que cela m'a permis de beaucoup plus savourer la nourriture, surtout que les graisses et huiles prennent part intégrante de ce type de régime, alors qu'à la base je suis une grosse bouffe.
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Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
ça m'intéresse bien votre truc, là....
Du coup, vous mangez quoi ? De la viande et de l'huile ? Et vous ne mangez plus quoi ? Des trucs avec du sucre, en fait ?
Il y a des effets secondaires ? Genre des carences à compenser, des compléments à prendre ?
Du coup, vous mangez quoi ? De la viande et de l'huile ? Et vous ne mangez plus quoi ? Des trucs avec du sucre, en fait ?
Il y a des effets secondaires ? Genre des carences à compenser, des compléments à prendre ?
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"Nous ne pouvons peut-être pas préparer l'avenir de nos enfants, mais nous pouvons au moins préparer nos enfants à l'avenir" Franklin Roosvelt
“L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait ; mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.”
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello,
je vais avoir un peu de temps pour finaliser un vrai post dessus la semaine prochaine, car la plupart des aliments vont aller à l'encontre de toute "logique", comme les oeufs, les graisses saturées & co..... ce que va déconseiller la diététique usuelle.
En gros : beaucoup de légumes de saison, des fruits (avec perso une limite à 50g de glucides/jour, dont 200kcal max), des graines, noix, fromages, viandes (brutes), etc.
J'ai la possibilité de m'approvisionner chez des producteurs locaux, donc assez souvent bio/plein air. Il y a une réflexion sur les lipides et leur rapport à la cuisson.
Plus aucuns glucides, même de type "lent" comme les pâtes, le pain complet, le riz ou les céréales. Face à une alimentation conseillée occidentale, c'est un changement complet de paradigme.
En gros, pour point de repère, c'est très proche du régime "paléo", à ceci près que je ne suis pas d'accord avec la rhétorique "génétique".
En fait, je pense que la principale "erreur" du paléo est de se pencher principalement sur l'alimentation "historique", c'est à dire -très grossièrement, hein- "mangeons comme les humains de la préhistoire car nous sommes génétiquement identiques", donc sans céréales, laitages, etc.
Premier contre-exemple en tête : la mutation dans la population occidentale permettant de digérer le lactose à l'âge adulte.
Alors que dans l'histoire d'Homo sapiens, il me semble comprendre que c'est plutôt le système de régulation de la glycémie (insuline/glucagon) qui est normalement en veille, et très peu monopolisé sur l'année.
En point négatif, cela représente tout de même un certain coût (régime carné et qualitatif, si possible local), donc ce n'est pas à la portée de tous les budgets. Mais après, je pense qu'il faut relativiser cela en terme de capital santé, surtout VS les pelletées de régime assez coûteux vantés un peu partout.
je vais avoir un peu de temps pour finaliser un vrai post dessus la semaine prochaine, car la plupart des aliments vont aller à l'encontre de toute "logique", comme les oeufs, les graisses saturées & co..... ce que va déconseiller la diététique usuelle.
En gros : beaucoup de légumes de saison, des fruits (avec perso une limite à 50g de glucides/jour, dont 200kcal max), des graines, noix, fromages, viandes (brutes), etc.
J'ai la possibilité de m'approvisionner chez des producteurs locaux, donc assez souvent bio/plein air. Il y a une réflexion sur les lipides et leur rapport à la cuisson.
Plus aucuns glucides, même de type "lent" comme les pâtes, le pain complet, le riz ou les céréales. Face à une alimentation conseillée occidentale, c'est un changement complet de paradigme.
En gros, pour point de repère, c'est très proche du régime "paléo", à ceci près que je ne suis pas d'accord avec la rhétorique "génétique".
En fait, je pense que la principale "erreur" du paléo est de se pencher principalement sur l'alimentation "historique", c'est à dire -très grossièrement, hein- "mangeons comme les humains de la préhistoire car nous sommes génétiquement identiques", donc sans céréales, laitages, etc.
Premier contre-exemple en tête : la mutation dans la population occidentale permettant de digérer le lactose à l'âge adulte.
Alors que dans l'histoire d'Homo sapiens, il me semble comprendre que c'est plutôt le système de régulation de la glycémie (insuline/glucagon) qui est normalement en veille, et très peu monopolisé sur l'année.
En point négatif, cela représente tout de même un certain coût (régime carné et qualitatif, si possible local), donc ce n'est pas à la portée de tous les budgets. Mais après, je pense qu'il faut relativiser cela en terme de capital santé, surtout VS les pelletées de régime assez coûteux vantés un peu partout.
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Merci pour les précisions. Ça me tente carrément, en fait...
On peut trouver de la doc quelque part ?
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
j'ai un collegue qui a une alimentation un peu comme hilde et tarso: un fruit+ café le matin, une pomme a midi, un repas normal le soir.... et quand il y a des repas festif, il mange comme les autres...
du Centre, c'est celui qui a la meilleure forme, tres rarement malade..et qui saute partout XD.
comme quoi, les modeles que l'on nous inculque depuis l'enfance ne sont pas forcement les meilleurs pour tout le monde...
interressé comme resilient par votre experience
du Centre, c'est celui qui a la meilleure forme, tres rarement malade..et qui saute partout XD.
comme quoi, les modeles que l'on nous inculque depuis l'enfance ne sont pas forcement les meilleurs pour tout le monde...
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Salut !
J'ai suivi votre discussion et hésité à poster mon message car il parle de religion.
Je vai donc tenter l'exercice sans faire de prosélytisme !
Hasard du calendrier,mercredi comence le careme pour les catholiques.
En même tant,que l'on soit croyant ou non, le constat est que nous sortons tous de l'hiver !
En écartant le côté spirituel Il s'agit d'une période de 40 jours durant lesquels l'alimentation hors dimanche est très sobre et sans viande.
Malgré tout elle doit permettre de continuer le travail.
Voici deux recettes
https://m.youtube.com/watch?v=KwiZWPTTcVY
Pour ne prendre personne en defaut je précise qu'il s'agit d'une émission culinaire de ktotv au sujet de la cuisine monastique.
Le moine explique succinctement cette période et comment cela se passe.
A bientôt !
J'ai suivi votre discussion et hésité à poster mon message car il parle de religion.
Je vai donc tenter l'exercice sans faire de prosélytisme !
Hasard du calendrier,mercredi comence le careme pour les catholiques.
En même tant,que l'on soit croyant ou non, le constat est que nous sortons tous de l'hiver !
En écartant le côté spirituel Il s'agit d'une période de 40 jours durant lesquels l'alimentation hors dimanche est très sobre et sans viande.
Malgré tout elle doit permettre de continuer le travail.
Voici deux recettes
https://m.youtube.com/watch?v=KwiZWPTTcVY
Pour ne prendre personne en defaut je précise qu'il s'agit d'une émission culinaire de ktotv au sujet de la cuisine monastique.
Le moine explique succinctement cette période et comment cela se passe.
A bientôt !
Invité- Invité
Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Plus aucuns glucides, même de type "lent" comme les pâtes
Arf, l'aliment le moins cher, le plus facile et le plus énergétique à stocker ça reste les pâtes.
J'vais faire quoi de mes quintaux de coquillettes maintenant ?
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Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.
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Jeff01- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Jeff01 a écrit:J'vais faire quoi de mes quintaux de coquillettes maintenant ?
Tu les refiles à tes phasmes ?
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Tu en fais des colliers pour la fête de mères.
NonoMacbill- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Dans 6 mois j'peux me lancer dans l'entomophagie, ou alors sponsoriser les ateliers manuels de maternelle de la france entière
Blague à part, ce régime parait en effet naturel et plein de vertus, mais du coup on stocke quoi ? Pâtes, graines et céréales c'est ce qui se stocke le plus facilement, c'est balot
Blague à part, ce régime parait en effet naturel et plein de vertus, mais du coup on stocke quoi ? Pâtes, graines et céréales c'est ce qui se stocke le plus facilement, c'est balot
Jeff01- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello,
merci Victor pour le témoignage.
@Résilient : en tant qu'introduction, je pense que le bouquin "Le modèle Paléo" de Mark Sisson, qui détaille un peu la problématique de l'insuline, n'est pas trop déconnant, mais amha va un peu trop loin avec les produits laitiers (en les déconseillant) et les noix du bout du monde type macadamia (bouquin US).
Petit détail : il n'est pas nécessaire de faire du sport intensif dans ce modèle, car le process finit par monopoliser les réserves de gras. Ça pourra surprendre certains sportifs, car ils peuvent eux-même être sujets au problème de l'insuline en sur-compensant chaque séance par une prise post ou pré de glucides, d'où la difficulté de perdre du gras en brûlant des milliers de kcal à la semaine.
Perso j'ai ajouté le vtt dans une démarche de tout faire en local (j'achète en ce moment tout le matos de brassage sur leboncoin pour l'autre topic), d'accélérer un peu le process de fonte, mais aussi pour tester mes propres limites.
Fin de l'année dernière, j'aurais encore eu peur de partir le matin à jeun pour manger 10-15 bornes. Là je sais que je reviendrai le soir sans aucun souci, et parfois avec des détours pour cumuler parfois quasi 60km avec pas mal de dénivelé...
Donc pour résumer -dans mon cas, hein- je peux brûler 2000kcal pendant une journée complètement à jeun depuis la veille sans ressentir de fatigue ou de manque particulier.
On pourrait d'ailleurs envisager de scinder le topics.
Il n'était pas vraiment lié aux stocks dans une prévision post-cata (donc l'après).
C'est un régime très encré dans le "local" et le "frais", donc effectivement, difficilement stockable.
Néanmoins, comme il y a plus de lipides et des protéines, on peut envisager une partie des réserves à moyen terme avec des viandes séchées, des huiles de cuisson (9000kal/L), des noix/graines (tournesol, lin, courge, etc) qui ont une grosse densité énergétique, des fruits secs anecdotiques (pommes), etc.
En gros, amha le stock s'envisage sec dans le cadre de ce régime.
merci Victor pour le témoignage.
@Résilient : en tant qu'introduction, je pense que le bouquin "Le modèle Paléo" de Mark Sisson, qui détaille un peu la problématique de l'insuline, n'est pas trop déconnant, mais amha va un peu trop loin avec les produits laitiers (en les déconseillant) et les noix du bout du monde type macadamia (bouquin US).
Petit détail : il n'est pas nécessaire de faire du sport intensif dans ce modèle, car le process finit par monopoliser les réserves de gras. Ça pourra surprendre certains sportifs, car ils peuvent eux-même être sujets au problème de l'insuline en sur-compensant chaque séance par une prise post ou pré de glucides, d'où la difficulté de perdre du gras en brûlant des milliers de kcal à la semaine.
Perso j'ai ajouté le vtt dans une démarche de tout faire en local (j'achète en ce moment tout le matos de brassage sur leboncoin pour l'autre topic), d'accélérer un peu le process de fonte, mais aussi pour tester mes propres limites.
Fin de l'année dernière, j'aurais encore eu peur de partir le matin à jeun pour manger 10-15 bornes. Là je sais que je reviendrai le soir sans aucun souci, et parfois avec des détours pour cumuler parfois quasi 60km avec pas mal de dénivelé...
Donc pour résumer -dans mon cas, hein- je peux brûler 2000kcal pendant une journée complètement à jeun depuis la veille sans ressentir de fatigue ou de manque particulier.
Mon propos était en écho aux différentes recommandations diététiques, que je trouve non fondées, donc plutôt avec des implications au jour le jour (donc le "maintenant"); cad entretenir son capital santé en tentant d'éviter la surcharge de graisse impossible à perdre.Jeff01 a écrit:
Blague à part, ce régime parait en effet naturel et plein de vertus, mais du coup on stocke quoi ? Pâtes, graines et céréales c'est ce qui se stocke le plus facilement, c'est balot
On pourrait d'ailleurs envisager de scinder le topics.
Il n'était pas vraiment lié aux stocks dans une prévision post-cata (donc l'après).
C'est un régime très encré dans le "local" et le "frais", donc effectivement, difficilement stockable.
Néanmoins, comme il y a plus de lipides et des protéines, on peut envisager une partie des réserves à moyen terme avec des viandes séchées, des huiles de cuisson (9000kal/L), des noix/graines (tournesol, lin, courge, etc) qui ont une grosse densité énergétique, des fruits secs anecdotiques (pommes), etc.
En gros, amha le stock s'envisage sec dans le cadre de ce régime.
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tarsonis- Administrateur
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Daeron a écrit:"mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?"
Solution: Tu n’achètes pas de gâteaux et tu recycle ce placard en stockage d'aliments plus utiles.
Aussi-non:
Amha,vous vous compliquez bien la vie avec vos régimes ceci ou cela.
troisgriffes- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello,
L'ennui c'est que le terme "régime" est un peu ambigu : il veut aussi bien dire "restriction calorique" que "changement d'alimentation". Celui dont je parle fait plutôt partie de la 2e catégorie.
Je suis passé dans une phase sous-marin où je n'ai parlé à personne de ces changements (vu les controverses...), mais cela a fini par émerger dans les conversation.
Je suis passé des "Tu es fou ! Tu vas t'effondrer en hypo ! Tu vas pas tenir longtemps !" à "Ptain comment tu fais ! C'est facile ? En combien de temps tu perds la dépendance au sucre ?"
L'idée n'est pas de convaincre tout le monde, mais d'évoquer le fait que nos dogmes ressassés inlassablement semblent plutôt faire le lit de nos maladies de civilisation; le sucre commençant à être identifié comme le principal responsable du risque cardiovasculaire (statistiquement, sur un forum français, c'est un risque touchant les membres assez élevé).
Interroger les bases, c'est souvent ce qui fait vaciller une théorie foireuse.
Après, je ne peux pas en vouloir aux professionnels de la nutrition, car c'est un biais assez fréquent. Par exemple :
Les huiles de poissons gras n'ont pas fait la preuve de leur efficacité pour prévenir l'infarctus
C'est réalisable si la moitié est disposée et accepte le "challenge". Mais il est vrai que lors de lors du changement d'alimentation qui vise à réduire l'apport glucidique, on a tendance à remarquer l'incroyable quantité de sucres stockée dans les placards....et proposée à profusion à tout moment par notre société.troisgriffes a écrit:Solution: Tu n’achètes pas de gâteaux et tu recycle ce placard en stockage d'aliments plus utiles.Daeron a écrit:"mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?"
Oui je l'admets, remettre en question les piliers de la diététique moderne n'est pas chose facile, surtout ceux qui sont inculqués par les institutions depuis des générations (voire plus). Mais je pense que l'on paye les décennies de batailles à tort contre le gras; avec pourtant une population massivement sujette à l'obésité, au diabète et blindée de médocs.
Aussi-non:
Amha,vous vous compliquez bien la vie avec vos régimes ceci ou cela.
L'ennui c'est que le terme "régime" est un peu ambigu : il veut aussi bien dire "restriction calorique" que "changement d'alimentation". Celui dont je parle fait plutôt partie de la 2e catégorie.
Je suis passé dans une phase sous-marin où je n'ai parlé à personne de ces changements (vu les controverses...), mais cela a fini par émerger dans les conversation.
Je suis passé des "Tu es fou ! Tu vas t'effondrer en hypo ! Tu vas pas tenir longtemps !" à "Ptain comment tu fais ! C'est facile ? En combien de temps tu perds la dépendance au sucre ?"
L'idée n'est pas de convaincre tout le monde, mais d'évoquer le fait que nos dogmes ressassés inlassablement semblent plutôt faire le lit de nos maladies de civilisation; le sucre commençant à être identifié comme le principal responsable du risque cardiovasculaire (statistiquement, sur un forum français, c'est un risque touchant les membres assez élevé).
Interroger les bases, c'est souvent ce qui fait vaciller une théorie foireuse.
Après, je ne peux pas en vouloir aux professionnels de la nutrition, car c'est un biais assez fréquent. Par exemple :
Les huiles de poissons gras n'ont pas fait la preuve de leur efficacité pour prévenir l'infarctus
[...]
Pourtant les inuits semblaient être épargnés par les maladies cardiovasculaires (cette donnée a été contestée depuis). Comment expliquer ce mystère ? À l’époque, l’hypothèse des graisses animales toxiques pour le coeur faisait loi. Encore plus incompréhensible, les inuits avaient un taux de cholestérol anormalement faible en regard de ce désastre diététique (apparent) dont la seule évocation faisait d’évanouir les cardiologues.
Et donc, aveuglé par le gras qu’ils avaient dans les yeux, les chercheurs ont mis en avant la présence protectrice de graisses polyinsaturées particulières, dites “omega 3”, dans la chair des poissons gras pour expliquer le paradoxe inuit. De cette hypothèse est née la mode des compléments alimentaires aux huiles de poissons pour protéger le coeur .Une fausse piste
En fait, les chercheurs auraient mieux fait de s’intéresser à ce que les inuits ne mangeaient pas ! Et le grand absent qui a été négligé, c’est le sucre ! À part quelques baies comestibles au coeur de l’été, le sucre était totalement absent de l’alimentation des inuits. En revanche, depuis que les "bienfaits de la civilisation" leur ont fait découvrir les aliments sucrés et les sodas, leur taux d’infarctus monte en flèche. Bien sûr, d’autres facteurs comme l’oisiveté et le tabac entrent en jeu, mais la protection du coeur des inuits était sans doute beaucoup plus liée à l’absence de sucreries qu’aux omega 3.
On aurait pu s’en douter devant le taux d’infarctus très élevé chez les nordiques, grands consommateurs de harengs et de saumon ! La méta-analyse publiée par une équipe internationale dans le JAMA et ne trouve aucune différence significative entre le taux d’accidents cardiaques chez les sujets recevant l’huile de poisson et ceux recevant le placebo. Comme l’hypothèse de départ était fausse, ce n’est pas vraiment étonnant.
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
@Tarso:
"C'est réalisable si la moitié est disposée et accepte le "challenge"."
Euh?hein! c'est qui le patron à la maison?
Si on commence à lui demander son avis...
Quand à vous mesdames,Il suffit de lui faire comprendre que c'est çà ou il va dormir dehors avec le chien...
" l'incroyable quantité de sucres stockée dans les placards....et proposée à profusion à tout moment par notre société."
Il y a certes profusion de produits hyper-sucrés et de façon plus générale hyper-calorifiques dans les magasins.
Mais à moins que le commerçant ait une politique commercial hyper-agressive,il ne te met pas un pistolet sur la tempe
pour acheter la barre chocolatée*. C’est bel et bien toi qui l’achète(ou non).
Pour le reste c'est le problème de l'américanisation de notre société avec l'adoption par une partie de plus en plus importante de la population
de ce mode d'alimentation "très sain".
C'est la différence entre un steak salé/poivré accompagné de ses haricots verts aillés/persillés et le même noyé sous la sauce
accompagné de frites avec option mayo...
D'ailleurs tant que j'y suis cela me rappelle un post sur le topic concernant le Venezuela mettant le ketchup et la mayonnaise dans la liste
des produits de première nécessité alors que ce sont des condiments donc non-essentiels.
L'article d'origine devait être écrit par un journaliste américain,ce qui expliquerait cela...
Pour rappel,le seul condiment qui est un produit de première nécessité(donc vital),c'est le sel.
*barre prévue initialement pour la récupération après un effort physique intense(militaires/sportifs)pas pour soigner sa gourmandise.
"C'est réalisable si la moitié est disposée et accepte le "challenge"."
Euh?hein! c'est qui le patron à la maison?
Si on commence à lui demander son avis...
Quand à vous mesdames,Il suffit de lui faire comprendre que c'est çà ou il va dormir dehors avec le chien...
" l'incroyable quantité de sucres stockée dans les placards....et proposée à profusion à tout moment par notre société."
Il y a certes profusion de produits hyper-sucrés et de façon plus générale hyper-calorifiques dans les magasins.
Mais à moins que le commerçant ait une politique commercial hyper-agressive,il ne te met pas un pistolet sur la tempe
pour acheter la barre chocolatée*. C’est bel et bien toi qui l’achète(ou non).
Pour le reste c'est le problème de l'américanisation de notre société avec l'adoption par une partie de plus en plus importante de la population
de ce mode d'alimentation "très sain".
C'est la différence entre un steak salé/poivré accompagné de ses haricots verts aillés/persillés et le même noyé sous la sauce
accompagné de frites avec option mayo...
D'ailleurs tant que j'y suis cela me rappelle un post sur le topic concernant le Venezuela mettant le ketchup et la mayonnaise dans la liste
des produits de première nécessité alors que ce sont des condiments donc non-essentiels.
L'article d'origine devait être écrit par un journaliste américain,ce qui expliquerait cela...
Pour rappel,le seul condiment qui est un produit de première nécessité(donc vital),c'est le sel.
*barre prévue initialement pour la récupération après un effort physique intense(militaires/sportifs)pas pour soigner sa gourmandise.
troisgriffes- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
troisgriffes a écrit:Daeron a écrit:"mais si tu passes devant le frigo ou le placard à gâteaux , la tentation n'est pas là ?"
Solution: Tu n’achètes pas de gâteaux et tu recycle ce placard en stockage d'aliments plus utiles.
Aussi-non:
Amha,vous vous compliquez bien la vie avec vos régimes ceci ou cela.
en fait je vis ça comme un mode de vie et non un "régime", tu sais, c'est un peu quand les gens te disent "tu te compliques la vie avec ta résilience..."
perso pour le gras je stock de l'huile d'olive, du gras de coco, de la mayo
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Site...clic. clic - Page Fb clic...
Aide à l'identification des plantes et autres infos végetales clic...
Pour commander mon Guide Pratique des plantes sauvages comestibles
Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Hello,
En fait le sens de ma phrase portait sur les glucides de manière générale, j'aurais dû corriger. Je veux dire par là qu'à part tout cuisiner, il y a assez peu de plats ou de denrées qui peuvent entrer dans un "low carb". Même dans un rayon ou une boutique "diététique", la part des glucides est prépondérante (céréales & co).
Quand je parle de "proposée à profusion à tout moment par notre société", c'est un peu de la même trempe.
Petit challenge : si on te donnais 10€ pour faire une journée pauvre en glucides (on va dire <50g pour limiter la complexité), mais avec un bon apport de légumes et de protéines, sans pouvoir cuisiner, tu achètes quoi ?
C'est possible mais difficile, tandis que la même question avec un challenge "low fat" sera beaucoup plus facile avec la tendance actuelle.
A ceci on ajoute les conventions sociales. Allez, pour l'anecdote, aujourd'hui en Suède c'est Fettisdag (mardi littéralement gras), où la tradition est de s'empiffrer de Semla :
Tout simplement : de la brioche, un fourrage de pâte d'amande + crème sucrée pur beurre, le tout saupoudré de sucre glace.
Après 2 mois d’adaptation, j'ai été infoutu de terminer le mien offert en grandes pompes, ambiance...
En fait, statistiquement nous, Messieurs, sommes plus en surpoids/obésité (54%) que Mesdames (44%), donc la "moitié" à convaincre...troisgriffes a écrit:@Tarso:
"C'est réalisable si la moitié est disposée et accepte le "challenge"."
Euh?hein! c'est qui le patron à la maison?
Si on commence à lui demander son avis...
Quand à vous mesdames,Il suffit de lui faire comprendre que c'est çà ou il va dormir dehors avec le chien...
" l'incroyable quantité de sucres stockée dans les placards....et proposée à profusion à tout moment par notre société."
Il y a certes profusion de produits hyper-sucrés et de façon plus générale hyper-calorifiques dans les magasins.
Mais à moins que le commerçant ait une politique commercial hyper-agressive,il ne te met pas un pistolet sur la tempe
pour acheter la barre chocolatée*. C’est bel et bien toi qui l’achète(ou non).
En fait le sens de ma phrase portait sur les glucides de manière générale, j'aurais dû corriger. Je veux dire par là qu'à part tout cuisiner, il y a assez peu de plats ou de denrées qui peuvent entrer dans un "low carb". Même dans un rayon ou une boutique "diététique", la part des glucides est prépondérante (céréales & co).
Quand je parle de "proposée à profusion à tout moment par notre société", c'est un peu de la même trempe.
Petit challenge : si on te donnais 10€ pour faire une journée pauvre en glucides (on va dire <50g pour limiter la complexité), mais avec un bon apport de légumes et de protéines, sans pouvoir cuisiner, tu achètes quoi ?
C'est possible mais difficile, tandis que la même question avec un challenge "low fat" sera beaucoup plus facile avec la tendance actuelle.
A ceci on ajoute les conventions sociales. Allez, pour l'anecdote, aujourd'hui en Suède c'est Fettisdag (mardi littéralement gras), où la tradition est de s'empiffrer de Semla :
Tout simplement : de la brioche, un fourrage de pâte d'amande + crème sucrée pur beurre, le tout saupoudré de sucre glace.
Après 2 mois d’adaptation, j'ai été infoutu de terminer le mien offert en grandes pompes, ambiance...
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
tarsonis a écrit:
Petit challenge : si on te donnais 10€ pour faire une journée pauvre en glucides (on va dire <50g pour limiter la complexité), mais avec un bon apport de légumes et de protéines, sans pouvoir cuisiner, tu achètes quoi ?
Concombre, radis, melon et viande séchée? (si j'ai bien suivi).
Par contre, mode de vie ou régime, en cas d’effondrement, ce sera pas évident de tenir une certaine alimentation. Surtout si tu choisis un régime non céréalier.
J'avais cru comprendre que le "régime" céréale et légumineuses avait la cote, au vu des rayons bien remplis sur ce sujet de la librairie Kleber.
Et cela a l'air le parfait opposé de ce que tu expliques...
Du coup, je suis un peu perdu...
Kyraly- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
On atteint vite les limitesKyraly a écrit:
Concombre, radis, melon et viande séchée? (si j'ai bien suivi).
C'est à peu près ça, le régime occidental est calibré sur les céréales pour l'apport calorique. Mais de toute façon ce mode de vie se trouve bien "dans l'avant effondrement", là où la moitié de la population est déjà en surpoids et peu apte physiquement à se manger une simple marche de 30km pour fuir un zone sinistrée.... ou tout simplement à sauter deux repas et ne plus avoir de sucre immédiatement; les premiers jours d'adaptation "low carb" sont un premier challenge à passer.
Par contre, mode de vie ou régime, en cas d’effondrement, ce sera pas évident de tenir une certaine alimentation. Surtout si tu choisis un régime non céréalier.
Pour "l'après", il y a de toute façon pénurie, avec rationnement des réserves, donc le souci du surpoids est moins prépondérant.
Oui c'est très tendance depuis quelques années, il y a des vertus (remplacer de la merde sucrée par des sucres lents), mais amha contrebalancées par les inconvénients du système de régulation de la glycémie. En gros, on conserve globalement sa dépendance aux glucides avec le cycle pic/baisse d'insuline, qu'ils soient rapides ou lents.
J'avais cru comprendre que le "régime" céréale et légumineuses avait la cote, au vu des rayons bien remplis sur ce sujet de la librairie Kleber.
Et cela a l'air le parfait opposé de ce que tu expliques...
Du coup, je suis un peu perdu...
Il ne faut pas oublier que le "régime low carb" va complètement à l'encontre du dogme ambiant, donc fatalement à contre courant du discours de la plupart des professions médicales.
Mais force est de constater que les axiomes posés pour l'alimentation humaine ne semblent reposer sur rien.... sans oublier en arrière plan que l'on a des lobbies sucriers et céréaliers, qui sont allés jusqu'à infiltrer les associations de diabétiques...
Amha il faut prendre du recul est suivre au long terme les "régimes miracles" temporaires; je ne connais pas beaucoup de personnes qui ne retombent ensuite dans tous les travers qu'ils se sont "interdits" lors de leurs "restrictions"; d'où la différence avec un changement d’alimentation.
Avec le "low carb", j'ai l'impression (une expérience n'est bien entendu pas concluante) que je n'ai maintenant plus du tout envie de sucres; cela devient écœurant, comme la pâtisserie en plomb que l'on m'a proposée hier.
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Tarso a écrit:"Petit challenge : si on te donnais 10€ pour faire une journée pauvre en glucides (on va dire <50g pour limiter la complexité), mais avec un bon apport de légumes et de protéines, sans pouvoir cuisiner, tu achètes quoi ? "
Ben aucune idée,je me suis jamais préoccupé de ces histoires de "régime" alors honnêtement les trucs spéciales pauvre en
sucre/protéines/lipides/autres me préoccupe un peu près autant que le sort de ma première paire de chaussette,sans vouloir offenser.
Je me nourris selon les habitudes que m'ont donné ma mère,mes grand-mères et mes tantes avec un chouia de nutrition et c'est tout.
Quand je parle de nutrition je parle de la vraie nutrition de base.
Je classe le petit monde de la nutrition en trois catégories:
-La nutrition de base qui a déterminé les besoins minimaux d'un organisme en bonne santé (applicable à l'homme comme aux autres animaux)
donc pas d'effet de mode.
-La nutrition médicale qui,amha,est le seul cadre ou la notion de régime à un sens et la plus complexe.
-La "nutrition" qui englobe ben ...le reste...le régime fait pour te garantir des fesses de bébé/un teint de jeune fille/augmenter tes probabilités
de vivre jusqu'à 120 ans/etc...
Après si je prends un peu de gras,je suis mon propre "sergent Hartman" et agis en conséquence(plus haut les genoux! hop!hop! hop!).
Petite aparté concernant le lard
Comme le confirmeront les connaisseuses:
Le muscle c'est dur donc non confortable pour la sieste.
En conséquence,il faut un sommier ferme(les abdos)recouvert d'un matelas moelleux (petite couche de lard) afin qu'elle puisse reposer sa jolie
petite tête en tout confort.
Aussi-non,je dis cela comme cela mais plutôt que de se tarabuster à chercher si on a mangé tant de grammes de ceci ou cela,
peut être envisager de changer son mode de vie/activité physique.
En étant ici c'est normalement pour se préparer,se remettre en question,changer ses habitudes,ce genre de choses...
je dis tout cela de façon spontané sans avoir l'intention d’être méchant.
Dernière édition par troisgriffes le Mer 6 Mar 2019 - 13:43, édité 1 fois (Raison : ripage de souris sur le bouton 'envoyer)
troisgriffes- Membre
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Re: Effondrement : se préparer au jeûne ou à une alimentation différente.
Salut,
@3G
C'est aussi une forme de remise en question et/ou de changement de comportement(ici alimentaire),non?
@3G
C'est aussi une forme de remise en question et/ou de changement de comportement(ici alimentaire),non?
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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