Famine nucléaire: effets de la guerre nucléaire régionale sur le climat

Salut,

MISE À JOUR DE LA DEUXIÈME ÉDITION DE "NUCLEAR FAMINE" ***
Famine nucléaire: deux milliards de personnes en danger? PDF en Français


De nouvelles recherches sur les effets de l’utilisation d’armes nucléaires sur le climat montrent que des études antérieures sous-estimaient de manière significative le déclin mondial de la production alimentaire et le nombre de personnes menacées de famine.


Une guerre nucléaire utilisant seulement 100 armes partout dans le monde perturberait le climat mondial et la production agricole de manière si grave que la vie de plus de deux milliards de personnes serait en danger.


La deuxième édition du rapport d'IPPNW intitulé Famine nucléaire: deux milliards de personnes en danger - Les conséquences mondiales d'une guerre nucléaire limitée sur l'agriculture, les approvisionnements alimentaires et la nutrition humaine explique comment même les arsenaux nucléaires relativement petits de pays tels que l'Inde et le Pakistan pourraient avoir des effets durables, dommages globaux aux écosystèmes de la Terre.


Parmi les découvertes spécifiques dans Famine nucléaire , qui a été initialement publiée en avril 2012, figurent:

• La production de maïs aux États-Unis baisserait en moyenne de 10% pendant toute une décennie, la plus forte baisse (20%) de la cinquième année. La production de soja baisserait d'environ 7%, la perte la plus sévère étant supérieure à 20%. , en année 5.
  
• Il y aurait une baisse significative de la production de riz en moyenne saison en Chine. Au cours des quatre premières années, la production de riz diminuerait en moyenne de 21%; au cours des six prochaines années, la baisse serait en moyenne de 10%.
  
• La hausse des prix des denrées alimentaires rendrait les denrées alimentaires inaccessibles à des centaines de millions de personnes parmi les plus pauvres du monde. Même si les marchés agricoles continuaient à fonctionner normalement, 215 millions de personnes seraient ajoutées à la liste des personnes sous-alimentées au cours d'une décennie.
  
• Des déficits agricoles importants sur une période prolongée mèneraient presque certainement à la panique et à la thésaurisation à l'échelle internationale, réduisant encore davantage les denrées alimentaires accessibles.
  

• Les 925 millions de personnes dans le monde souffrant déjà de malnutrition chronique (avec une consommation de base de 1 750 calories ou moins par jour) seraient menacées par une baisse de 10% de leur consommation alimentaire.
  

Les nouveaux résultats, publiés en 2013, brossent un tableau encore plus sombre:

• La production chinoise de blé d’hiver chuterait de 50% la première année et, en moyenne sur toute la décennie après la guerre, elle serait de 31% inférieure au niveau de référence.
  
• Plus d'un milliard de personnes supplémentaires en Chine seraient également confrontées à une grave insécurité alimentaire. Le nombre total de personnes menacées par la famine provoquée par la guerre nucléaire dépasserait largement les deux milliards.
  

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.ippnw.org%2Fnuclear-famine.html

Salut,

Rammstein a écrit:Dommage, le document cité ne spécifie pas l'équivalent TNT considéré dans cette "guerre nucléaire". Parce que des guerres nucléaires, l'humanité en a connu plusieurs depuis 1945.

Effectivement pas de données particulières quant à la puissance mais comme on parle de guerre nucléaire régionale,on rejoint (sauf erreur) la notion de guerre nucléaire limitée..  

Le terme d’emploi «limité» de l’arme nucléaire a renvoyé dans l’histoire à des options de frappe très variées.
Tandis que ces options prévoyaient pendant la guerre froide l’emploi de centaines d’armes, on considère ici qu’une telle frappe pourrait impliquer:1) un emploi unique (puissance forte ou faible); 2) plusieurs armes (puissance forte ou faible, ou combinaison); 3)plusieurs dizaines d’armes de faible puissance. Une arme est ici considérée de puissance nominale «faible» dès lors que celle-ci n’excède pas 5 kilotonnes.
https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/ifri_brustlein_guerre_nucleaire_limitee_2017_final.pdf