Récoltes de différentes eaux.

Même sans acheter ses bouquins,pas mal d'idées applicables facilement et j'aime bien son idée de "récolte" des différentes eaux.
Les liens sont une traduction (approximative) car ses bouquins n'ont apparemment pas été traduits en français.

https://www-harvestingrainwater-com.translate.goog/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
Ce site Web - et ses livres, ressources et projets frères - s'efforcent de vous permettre de mieux collaborer et de contribuer à de nombreux systèmes vivants qui suscitent et régénèrent la vie pour tous. Ils vous aident à voir et à agir de nouvelles manières conscientes, de sorte que les « gaspillages » deviennent des ressources et les « problèmes » deviennent potentiels. Il s'agit d'utiliser ce qui est déjà à portée de main pour transformer la rareté en abondance.

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Huit principes d'une collecte d'eau réussie

1. Commencez par une observation longue et réfléchie.
   Utilisez tous vos sens pour voir où l'eau (et les sédiments qu'elle transporte) coule et comment. Qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas ? Construisez sur ce qui fonctionne. Réfléchissez à la manière dont vous pourriez aider à réparer ce qui ne fonctionne pas.
   
2. Commencez par le haut (point culminant) de votre bassin versant et descendez.
   L'eau se déplace vers le bas, alors collectez l'eau à vos points hauts pour une infiltration plus immédiate et une distribution facile par gravité. Commencez par le haut où c'est plus facile car il y a moins de volume et de vitesse d'eau.
   
3. Commencez petit et simple.
   Travaillez à l'échelle humaine pour pouvoir tout construire et tout réparer. De nombreuses petites stratégies sont beaucoup plus efficaces qu'une seule grande lorsque vous essayez d'infiltrer de l'eau dans le sol.
   
4. Ralentir, étaler et infiltrer le débit d'eau.
   Plutôt que de laisser couler l'eau de manière érosive à la surface du sol, encouragez-la à rester, à traîner et à s'infiltrer dans le sol. Ralentissez-le, étalez-le, coulez-le.
   
5. Planifiez toujours un itinéraire de débordement et gérez ce débordement comme une ressource.
   Ayez toujours une voie de débordement pour l'eau en période de fortes pluies et, si possible, utilisez le trop-plein comme ressource.
   
6. Maximisez le couvre-sol vivant et organique.
   Créez une éponge vivante afin que l'eau récoltée soit utilisée pour faire pousser plus de ressources, tandis que la capacité du sol à s'infiltrer et à retenir l'eau s'améliore régulièrement.
   
7. Maximisez les relations bénéfiques et l'efficacité en « empilant les fonctions ».
   Faites en sorte que vos stratégies de collecte de l'eau fassent plus que retenir l'eau. Les bermes peuvent servir de chemins surélevés hauts et secs. Des plantations peuvent être placées pour rafraîchir les bâtiments en été. La végétation peut être sélectionnée pour fournir de la nourriture.
   
8. Réévaluez continuellement votre système : la « boucle de rétroaction ».
   Observez comment votre travail affecte le site, en recommençant par le premier principe. Apportez les modifications nécessaires, en utilisant les principes pour vous guider.
   

Les principes 2, 4, 5 et 6 sont basés sur ceux développés et promus par PELUM, l'association de gestion écologique participative de l'utilisation des terres d'Afrique orientale et australe. Les principes 1, 3, 7 et 8 sont basés sur mes propres expériences et sur les connaissances acquises auprès d'autres collecteurs d'eau.
Ces principes sont au cœur d'une collecte d'eau réussie. Ils s'appliquent également à la conceptualisation, à la conception et à la mise en œuvre de tous les paysages de collecte d'eau. Vous devez intégrer tous les principes, pas seulement vos favoris, pour réaliser le plein potentiel d'un site. Utilisés ensemble, ces principes améliorent considérablement le succès, réduisent considérablement les erreurs et vous permettent d'adapter et d'intégrer une gamme de stratégies pour répondre aux besoins du site. Bien que les principes restent constants, les stratégies que vous utilisez pour les atteindre varient avec chaque site unique

Récolte active de l'eau est la mise en réservoir des eaux libres sur place
La collecte active de l'eau est l'utilisation de réservoirs de collecte d'eau, ou citernes, qui capturent et stockent l'eau en période d'abondance pour la rendre facilement disponible en période de pénurie. Les systèmes actifs ont besoin de quelqu'un pour interagir activement avec eux pour fonctionner. Par exemple, un réservoir plein d'eau ne fonctionne pas jusqu'à ce que quelqu'un ouvre ou ferme une vanne pour accéder à l'eau. Un réservoir avec une minuterie automatique sur la vanne est également un système actif car quelqu'un doit encore programmer et maintenir la minuterie.
 Un système fermé de citerne de récupération d'eau de pluie qui se filtre en grande partie.
Reproduit avec la permission de Rainwater Harvesting for Drylands and Beyond, Volume 1, 3rd Edition par Brad Lancaster.  
L'un des principaux objectifs de la collecte active de l'eau est de donner à un site et à une communauté plus de résilience en nous permettant d'utiliser des eaux gratuites sur place plutôt que des eaux importées coûteuses.
À Séoul, en Corée du Sud, le professeur Mooyoung Han a promu l'idée de récupérer l'eau du toit de chaque bâtiment pour moi, pour vous et pour tout le monde. Le réservoir « moi » récolte les eaux de ruissellement du toit pour mes besoins réguliers en eau sur place. Le réservoir "vous" vous aide en récoltant l'eau qui autrement s'écoulerait hors du site et inonderait ceux d'entre vous dans les zones en pente (et l'eau récoltée est rapidement et facilement utilisée pour faire de la place pour plus de captation d'eau lors de la prochaine pluie). Le réservoir "tout le monde" récolte et stocke l'eau jusqu'à ce qu'il y ait un besoin communautaire tel que l'eau d'urgence en cas de sécheresse, d'incendie, de tremblement de terre, etc.
Les réservoirs sont plus dynamiques lorsqu'ils font plus que récolter de l'eau. Les réservoirs hors sol peuvent également servir de brise-vent, d'écrans d'intimité et de structures d'ombrage. L'eau stockée dans les réservoirs peut modérer les températures intérieures. Et les citernes peuvent également servir d'œuvre d'art, d'enseigne, de patio/terrasse, etc. Voir Rainwater Harvesting for Drylands and Beyond, Volume 1, 3e édition pour des exemples et des conseils.
 
Réservoir faisant plus que stocker de l'eau.
Un réservoir en béton coulé sur place de 7 000 gallons (26 460 litres) recouvert de pierre sert également de patio et recueille les eaux de ruissellement du toit pour l'irrigation par gravité des agrumes et d'autres plantes en dessous. Notez comment la masse du réservoir crée un microclimat plus chaud pour les agrumes sensibles au gel du côté soleil d'hiver/face au sud de ce réservoir de l'hémisphère nord. Tucson, Arizona. Conçu par Rocky Brittain.
Reproduit avec la permission de Rainwater Harvesting for Drylands and Beyond, Volume 1, 3rd Edition par Brad Lancaster.  
Les systèmes de réservoirs ne peuvent pas se réparer ou se reproduire comme un système passif vivant, car les réservoirs ne sont pas vivants. Mais ils peuvent être conçus avec des éléments vivants et régénérateurs. Par exemple, concevez/gérez le débordement de votre réservoir comme une ressource, et non comme une réflexion après coup. Dirigez le trop-plein par gravité (et non par une pompe) vers un point culminant de votre paysage à partir duquel il peut s'écouler librement vers des utilisations plus bénéfiques telles que des travaux de terrassement passifs pour la collecte d'eau.qui utilisent les eaux de débordement pour faire de l'ombre pour abriter et embellir les réservoirs tout en améliorant la qualité de l'eau qui y est stockée. L'eau stockée à des températures plus froides a tendance à être de meilleure qualité que l'eau stockée à des températures plus élevées. Les systèmes de réservoirs peuvent également être conçus pour déborder vers un autre réservoir (que vous installez maintenant ou configurez le système afin que cela puisse être une option facile à l'avenir).
L'essence d'un système de collecte d'eau active est de savoir comment il peut nous fournir de l'eau gratuite de haute qualité (idéalement de qualité potable/potable) sur place, facilement et commodément accessible. Ceci est plus facile à réaliser en utilisant des matériaux (tels que des toitures, des tuyaux et des réservoirs) classés pour la qualité de l'eau potable, et en suivant les dix principes du système de citerne (au chapitre 3 du volume 1 ) qui gardent naturellement l'eau propre, sûre et pratique.

 
Ces deux réservoirs en polyéthylène de 1 000 gallons (3 785 litres) récupérant l'eau de pluie servent également de clôture de propriété et d'écran d'intimité.
L'eau de premier rinçage (ruissellement de toit sale/fertile dévié avant qu'il n'atteigne les réservoirs) est commodément dirigée vers de délicieux cactus à fruits de dragon.
Le débordement du réservoir est dirigé vers des bassins végétalisés en cascade commençant au point le plus élevé de la cour (pas sur la photo).
Eau de pluie alimentée par gravité à partir de réservoirs raccordés au robinet d'évier.
Eaux grises du drain de l'évier dirigées vers les plantations dans le paysage via un tuyau de drainage ramifié noir.
Ce système récupère l'eau de pluie de 400 pieds carrés (37 m2) de surface de toit où les précipitations sont en moyenne de 11 pouces (280 mm) par an, et il fournit 95% des besoins en eau domestiques (eau potable, cuisine, lavage, bain et irrigation) du résident dans une année de précipitations moyennes.
Remarque : le tuyau entrant dans la gouttière du toit-terrasse fait partie d'un tuyau de descente pluviale/d'acheminement « système humide » qui descend de la gouttière du toit d'un autre bâtiment, se déplace sous terre, puis remonte jusqu'à la gouttière de cette structure. Cela permet au ruissellement supplémentaire du toit d'un autre bâtiment d'être alimenté par gravité dans les citernes de cette structure. Ce système fonctionne très bien parce que le point d'entrée du tuyau de descente sur la gouttière de l'autre bâtiment est plus haut que la sortie du tuyau sur la gouttière du porche de cette structure. Notez qu'un système humide est approprié pour les climats chauds; cependant, ne l'utilisez pas pendant les saisons froides de gel des tuyaux, où/quand les descentes pluviales « à système sec » sont les meilleures.
Voir ici pour une vidéo de ce système.
Reproduit avec la permission de Collecte des eaux de pluie pour les zones arides et au-delà, volume 1, 3e édition par Brad Lancaster.  
Les systèmes actifs deviennent plus actifs et nécessitent plus d'énergie et de coûts lorsque des pompes et des filtres mécaniques sont utilisés. Mais un système actif peut s'hybrider avec des conceptions/stratégies passives moins coûteuses et moins énergivores. Idéalement, la gravité libre - et non les pompes mécaniques coûteuses - alimente la distribution de l'eau vers et depuis les réservoirs. Vous pouvez augmenter la pression de l'eau avec une pompe, mais si vous réglez tout pour fonctionner avec la gravité, tout fonctionnera toujours si la pompe supplémentaire tombe en panne ou perd de la puissance. Au minimum, tous les systèmes de réservoirs doivent être conçus pour drainer passivement leur eau de trop-plein par gravité - et non par une pompe pour éviter les pannes et les inondations indésirables.
Les stratégies de réservoirs actifs - et l'eau qu'ils récoltent - peuvent aider indirectement à recharger et à améliorer les aquifères souterrains, les sources, les zones humides, les ruisseaux et les rivières en réduisant ou en éliminant la quantité d'eau qui serait autrement extraite de ces sources d'eau.

Zones de plantation de jardins pluviaux
https://www-harvestingrainwater-com.translate.goog/resource/rain-garden-planting-zones/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Il existe trois zones de plantation de jardins pluviaux, chacune pour un microclimat différent dans un jardin pluvial …
Fond - généralement le fond d'un bassin ou d'une rigole.
Enclin à l'accumulation temporaire d'eau et d'air froid (flaques d'air frais nocturnes dans les points bas).
Terrasse - généralement au sommet d'une terrasse ou d'un piédestal à l'intérieur ou sur la rive d'un bassin ou d'une rigole.
Mares temporaires moins profondes et moins fréquentes qu'en zone basse .
Haut – zone à côtéun bassin ou sur ses rives, et non dans celui-ci, où les couronnes racinaires des plantes restent hautes et sèches, mais où les racines des plantes peuvent accéder à l'eau récoltée dans le bassin ; haut de la berme.
La plus sèche et la plus chaude des trois zones (évite l'accumulation d'air frais).
Notez que la classification Rain-Garden-Zone peut également être utilisée comme zone Greywater-Garden lorsque les eaux grises sont déversées dans un terrassement ou un jardin pluvial de collecte d'eau.

Notez que la classification Rain-Garden-Zone peut également être utilisée comme zone Greywater-Garden lorsque les eaux grises sont déversées dans un terrassement ou un jardin pluvial de collecte d'eau.
 
Figure 1. Les besoins en eau et les tolérances des plantes déterminent leurs zones de plantation idéales pour les jardins pluviaux  


Figure 2. Le jardin pluvial remplit la zone « inférieure » ​​lors d'un petit événement de pluie  


Figure 3. Le jardin pluvial se remplit jusqu'au sommet de la zone de plantation de la « terrasse » lors d'une grande tempête  



Figure 4. L'eau captée s'infiltre rapidement dans le « réservoir » de sol vivant. L'eau est stockée sous la surface plutôt qu'à la surface, les moustiques ne sont donc pas un problème.