La crise alimentaire
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phyvette- Membre Premium
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Date d'inscription : 04/12/2006
Re: La crise alimentaire
Affamer une partie de l'humanité pour faire de l'argent est un principe vieux comme le monde...avec la bénédiction de certains qui ne jurent que par la baisse rapide de la population mondiale.
calogronan- Membre
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Re: La crise alimentaire
...avec la bénédiction de certains qui ne jurent que par la baisse rapide de la population mondiale.
Malheureusement, il n'y a plus vraiment le choix. A la vitesse où nous détruisons la planète par une consommation effrenée, nous n'allons pas pouvoir survivre très longtemps. A mon avis, nous sommes engagés dans une course contre la montre pour la réduction de la population planétaire, mais je ne suis même pas certain que cela puisse sauver la planète.
Le Dalaï Lama disait "Il est déjà très tard, mais il n'est pas encore trop tard"... J'espère qu'appliqué au contexte de la planète, cela soit vrai. Le futur nous le dira.
SavageBeast- Membre
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Date d'inscription : 20/04/2008
Re: La crise alimentaire
Malheureusement, il n'y a plus vraiment le
choix. A la vitesse où nous détruisons la planète
par une consommation effrenée, nous n'allons pas pouvoir
survivre très longtemps. A mon avis, nous sommes engagés
dans une course contre la montre pour la réduction de la
population planétaire, mais je ne suis même pas certain
que cela puisse sauver la planète.
D'un côté je ne suis pas certain que ceux qui sont en train de périr faute de nourriture soient ceux qui le "mériteraient" de par une consommation irraisonné des ressources terrestres...
Jeff- Membre
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Re: La crise alimentaire
@Jeff, il s'agit d'une responsabilité collective, au niveau de la race humaine. Nous sommes entrés dans un système pervers, avec tous les effets que nous voyons autour de nous, maintenant, si chacun y contribue sérieusement, on doit pouvoir faire encore quelquechose pour sauver la planète. Il faut bien penser que lorsque l'on parle de réduction de la population planétaire, il ne s'agit pas de 2 ou 3 millions... mais bien de 3 à 4 milliards de gens, et ce afin de pouvoir permettre aux autres de vivre, dans l'état où nous aurons laissé la planète...
Je ne vois pas vraiment comment y arriver, mais une chose est certaine, à l'heure actuelle on fonce droit dans un mur, et à grande vitesse...
D'une manière ou d'une autre, cela ne sera pas simple, et vraisemblablement douloureux.
Je ne vois pas vraiment comment y arriver, mais une chose est certaine, à l'heure actuelle on fonce droit dans un mur, et à grande vitesse...
D'une manière ou d'une autre, cela ne sera pas simple, et vraisemblablement douloureux.
SavageBeast- Membre
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Date d'inscription : 20/04/2008
Re: La crise alimentaire
Si on considère que 20% de la population mondiale détient 80 des richesses et qu'il faut être un minimum riche pour entrer dans notre système consumériste alors on peut dire que si on supprimait le +- 1 milliard et demi d'habitants "riches" ça résoudrais déjà pas mal de choses. Que l'on soit beaucoup (trop) sur terre je suis d'accord mais si les occidentaux se mettaient a vivre comme des soudanais je crois qu'on verrais déjà la place sans voir besoin de "l'écrémage" de 3-4 milliards d'être humains (c'est affreusement horrible ses chiffre).
Aller, soyons fou vous pensez que nous pourrions entrer dans une ère de décroissance démographique raisonnée?
Aller, soyons fou vous pensez que nous pourrions entrer dans une ère de décroissance démographique raisonnée?
Jeff- Membre
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Localisation : Belgique - Charleroi
Date d'inscription : 23/08/2007
Re: La crise alimentaire
Quelqu'un peut-il me donner des liens et des infos crédibles sur ce "complot" visant à laisser, ou à faire mourrir, volontairement et sciemment, plusieurs milliards de personnes dans le seul but de sauver quelques uns ou de préserver pour eux les ressources restantes ? Non, parce que là, c'est bien de parler d'une chose, mais perso, je n'ai pas d'info sur ce thème.
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: La crise alimentaire
Il existe le "rapport Lugano", mais je n'ai pas réussi à mettre la main dessus. Ce qui est intéressant c'est que les contacts que j'ai sur les 4 coins du globe se posent aussi la question, et donc il s'agit d'une vision plus large que mes propres analyses.
Remarque, si la planète se fâche, c'est elle qui va faire le nettoyage. Nous verrons ce qu'il se passe dans le futur...
Remarque, si la planète se fâche, c'est elle qui va faire le nettoyage. Nous verrons ce qu'il se passe dans le futur...
SavageBeast- Membre
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Date d'inscription : 20/04/2008
Re: La crise alimentaire
@Jeff,
Article complet ICI
Nous sommes déjà dans une décroissance démographique en Europe, et ailleurs. Le problème c'est qu'il y a déjà trop de monde, et même si l'on ralenti le nombre des naissances, il y en aura encore trop...Aller, soyons fou vous pensez que nous pourrions entrer dans une ère de décroissance démographique raisonnée?
Aujourd’hui, la fécondité se situe aux alentours de 5 enfants par femme en Afrique, de 2,7 en Amérique latine, de 2,6 en Asie (mais de 1,8 seulement en Chine) et de 1,6 dans le reste du monde. En effet, dans la plupart des pays industrialisés, la fécondité est faible, cela parfois depuis longtemps : en Europe, elle y est toujours (à la seule exception est l’Albanie) inférieure à 2,1 (seuil en-deçà duquel les générations ne sont plus remplacées). Cette faible fécondité se retrouve aujourd’hui dans de nombreux pays du Sud (Cuba : 1,6, Corée du Sud ; Singapour, Thaïlande : 1,7, Maurice : 1,9, etc.) et une forte fécondité n’est plus une des caractéristiques du Tiers-monde comme on pouvait le dire autrefois.
Article complet ICI
SavageBeast- Membre
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Localisation : Bientôt ailleurs.
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: La crise alimentaire
J'ai trouvé ça pour l'instant :
Famines et épidémies organisées : ils veulent réduire la population mondiale
Puis ce PDF plein de sous-entendus : lien
Famines et épidémies organisées : ils veulent réduire la population mondiale
Puis ce PDF plein de sous-entendus : lien
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: La crise alimentaire
'a y est! le MJ12 va venir sur Olduvai....euh pardon c'est plus les Bindermachin qui vont nous envahir.....
.....chut .....les p'tits Gris nous espionnent ....
OK OK stop !
Olduvai c'est sur la survie non ?
Est ce que quelqu'un ici a des infos precises sur les groupes de pouvoir actuels, ne serait ce qu'en France ?
Quelqu'un travaillant à l'AFP ? ou encore à la rédaction de la revue "Esprit" ou de "futuribles" ? peut etre un proche du club de l'horloge ou de la fondation copernic ?
Si oui svp donnez nous des arguments, des infos circonstanciées ....
...
Sinon....
....
Eh bien sinon je trouve qu'on devrait eviter de reprendre des tas de rumeurs "webisées" ....
Au niveau français la situation dans les milieux du pouvoir est , il me semble assez simple :
Le fond centralisateur, normatif qui veut que Paris soit Le Centre de la France , est plus que jamais présent. Cf notre président pour s'en convaincre.
La crise economique et sociale toujours présente depuis 30 ans permet à des tas de groupes "populistes" de conserver une influence très importante.
Cf votre TF1 habituel pour illustrer.
La meme crise economique à laquelle s'ajoute toutes les prévisions de plus en plus sombres, donne au sein des ministères un climat de fin de règne. Chacun cherche à s'abriter, de l'agent C au responsable hors cadre.
Lors de l'élaboration des budgets, chacun compte ses sous comme Napoléon ou Cesar comptaient leurs troupes.
C'est pas çà qui va aider quiconque à recruter pour mettre en oeuvre un complot !
Au niveau européen , outre l'influence évidente d'une nouvelle "enarchie" européenne, deux larons se tiennent en embuscade :
L'église romaine qui bien consciente que pour obtenir plus de pouvoir il lui faudrait un miracle ....çà tombe bien en voici un ! merci jean paul, merci ma soeur....un deuxieme pour bientot ?
Les descendants des branches de la noblesse :
Ne riez pas. A votre avis, entre jean emmanuel de Savoie et Sarko , à choisir en 2012 a votre avis qui gagnerait ?
Ces trois groupes eux veulent le moins de désordres possibles. Un monde bien policé avec de jolis responsables pour plaire au bon peuple voilà ce qui leur convient.
Cf du coté de Monaco pour approfondir.
Donc déjà rien qu'au niveau européen bien malin qui pourrait indiquer quel chef pourrait organiser un "master plan" ?
Pour le niveau mondial je crois qu'il faut tenir compte de deux paramètres nés dans les années 30 et 40 :
L importance du pétrole et son caractère limité. Oubliez deux minutes la réthorique pro/anti liberale et capitaliste.
Mettez vous à la place des gens gérant les majors à partir des années 30 : evidemment qu'ils ont vu que l'energie abondante n'allait durer qu'un temps. C'est pas un complot c'est une evidence. Evidemment qu'ils se sont tu , comment lutter contre les envies d'expansion illimitée du genre humain . Le "croissez et multipliez vous " ne date pas du premier puit de pétrole.
L'autre paramètre à retenir c'est l'ampleur hallucinante des destructions lors de la seconde guerre mondiale.
Aujourd'hui c'est quelque chose de difficilement concevable. Il faut voir les photos d'Hiroshima ou d'Ouradour pour commencer à comprendre.
Là aussi il me semble que l'expansion phénoménale a ete voulue comme une reponse à cette destruction.
Un peu comme si par la profusion de biens il s'agissait alors de faire en sorte que peu importe où tombe les prochaines bombes, il restera toujours quelque chose debout !
Le monde est terriblement eclaté, de trop pour tout complot du genre evoqué ci dessus.
La vérité est plus simple : nous sommes dans un horrible foutoir et personne ne sait comment améliorer la situation.
Deux "solutions" ont ete tentées :
Le colonialisme puis le capitalisme. ....avec les effets de bord que l'on sait et de toute façon , au moins pour le capitalisme, ces "solutions" etaient forcément limitées dans le temps et l'espace ( là aussi comment des gens créant l'industrie pétrolière auraient ils put ne pas voir que seul le pétrole permettait d'échapper au rendement décroissant des investissements : Schumpeter contre Marx ).
Donc 6 milliards d'humains sur Terre, et un "système" qui ne fonctionne, cahin caha, que pour 600 millions. Mauvais rendement ! actuellement plus grand chose n'est gouverné par qui que ce soit!
Il n'y a pas de complot. Par contre quelqu'un avait dit que nous n'utilisons que 10% de nos capacités cérébrales.
...çà doit etre vrai!
.....chut .....les p'tits Gris nous espionnent ....
OK OK stop !
Olduvai c'est sur la survie non ?
Est ce que quelqu'un ici a des infos precises sur les groupes de pouvoir actuels, ne serait ce qu'en France ?
Quelqu'un travaillant à l'AFP ? ou encore à la rédaction de la revue "Esprit" ou de "futuribles" ? peut etre un proche du club de l'horloge ou de la fondation copernic ?
Si oui svp donnez nous des arguments, des infos circonstanciées ....
...
Sinon....
....
Eh bien sinon je trouve qu'on devrait eviter de reprendre des tas de rumeurs "webisées" ....
Au niveau français la situation dans les milieux du pouvoir est , il me semble assez simple :
Le fond centralisateur, normatif qui veut que Paris soit Le Centre de la France , est plus que jamais présent. Cf notre président pour s'en convaincre.
La crise economique et sociale toujours présente depuis 30 ans permet à des tas de groupes "populistes" de conserver une influence très importante.
Cf votre TF1 habituel pour illustrer.
La meme crise economique à laquelle s'ajoute toutes les prévisions de plus en plus sombres, donne au sein des ministères un climat de fin de règne. Chacun cherche à s'abriter, de l'agent C au responsable hors cadre.
Lors de l'élaboration des budgets, chacun compte ses sous comme Napoléon ou Cesar comptaient leurs troupes.
C'est pas çà qui va aider quiconque à recruter pour mettre en oeuvre un complot !
Au niveau européen , outre l'influence évidente d'une nouvelle "enarchie" européenne, deux larons se tiennent en embuscade :
L'église romaine qui bien consciente que pour obtenir plus de pouvoir il lui faudrait un miracle ....çà tombe bien en voici un ! merci jean paul, merci ma soeur....un deuxieme pour bientot ?
Les descendants des branches de la noblesse :
Ne riez pas. A votre avis, entre jean emmanuel de Savoie et Sarko , à choisir en 2012 a votre avis qui gagnerait ?
Ces trois groupes eux veulent le moins de désordres possibles. Un monde bien policé avec de jolis responsables pour plaire au bon peuple voilà ce qui leur convient.
Cf du coté de Monaco pour approfondir.
Donc déjà rien qu'au niveau européen bien malin qui pourrait indiquer quel chef pourrait organiser un "master plan" ?
Pour le niveau mondial je crois qu'il faut tenir compte de deux paramètres nés dans les années 30 et 40 :
L importance du pétrole et son caractère limité. Oubliez deux minutes la réthorique pro/anti liberale et capitaliste.
Mettez vous à la place des gens gérant les majors à partir des années 30 : evidemment qu'ils ont vu que l'energie abondante n'allait durer qu'un temps. C'est pas un complot c'est une evidence. Evidemment qu'ils se sont tu , comment lutter contre les envies d'expansion illimitée du genre humain . Le "croissez et multipliez vous " ne date pas du premier puit de pétrole.
L'autre paramètre à retenir c'est l'ampleur hallucinante des destructions lors de la seconde guerre mondiale.
Aujourd'hui c'est quelque chose de difficilement concevable. Il faut voir les photos d'Hiroshima ou d'Ouradour pour commencer à comprendre.
Là aussi il me semble que l'expansion phénoménale a ete voulue comme une reponse à cette destruction.
Un peu comme si par la profusion de biens il s'agissait alors de faire en sorte que peu importe où tombe les prochaines bombes, il restera toujours quelque chose debout !
Le monde est terriblement eclaté, de trop pour tout complot du genre evoqué ci dessus.
La vérité est plus simple : nous sommes dans un horrible foutoir et personne ne sait comment améliorer la situation.
Deux "solutions" ont ete tentées :
Le colonialisme puis le capitalisme. ....avec les effets de bord que l'on sait et de toute façon , au moins pour le capitalisme, ces "solutions" etaient forcément limitées dans le temps et l'espace ( là aussi comment des gens créant l'industrie pétrolière auraient ils put ne pas voir que seul le pétrole permettait d'échapper au rendement décroissant des investissements : Schumpeter contre Marx ).
Donc 6 milliards d'humains sur Terre, et un "système" qui ne fonctionne, cahin caha, que pour 600 millions. Mauvais rendement ! actuellement plus grand chose n'est gouverné par qui que ce soit!
Il n'y a pas de complot. Par contre quelqu'un avait dit que nous n'utilisons que 10% de nos capacités cérébrales.
...çà doit etre vrai!
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: La crise alimentaire
KrAvEuNn a écrit:Quelqu'un peut-il me donner des liens et des infos crédibles sur ce "complot" visant à laisser, ou à faire mourrir, volontairement et sciemment,
Il y a ça : lien , sans vérification de la validité de la source, mais ça donne une idée.
phyvette- Membre Premium
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Re: La crise alimentaire
A 200% d'accord avec trans' ; sauf preuve irréfutable (aujourd’hui introuvable), il n'y a pas de complot de solution finale mondiale...tout ce qui circule ce sont de vagues rumeurs (sans fondement). Attention aux infos qui circulent sur le Web et ailleurs, elles sont toutes à prendre avec le recul nécessaire...elle court elle court la rumeur. Lire à ce sujet le topic sur les rumeurs (dans le café philo).
J'ai lu les infos données en lien ; il n'y a aucune preuve tangible supposant d’un quelconque complot ; juste des infos tendant à démontrer que la menace pesant sur l’approvisionnement alimentaire est connue et que rien n’est fait pour endiguer les famines (business is usual). Ce qui est en train de se passer, c'est que les élites mondiales se trouvent dépassées et persistent envers et contre toute réalité à vouloir faire perdurer un système devenu caduque (ils ne savent pas appréhender et gérer la société autrement q'ils l'ont toujours fait...ils sont comme nous : ils ont du mal à penser autrement le monde); ils dirigent ce monde sans tenir complètement compte des changements en court ou se foutent de leurs conséquences…bref, elles font ce quelles ont toujours fait : du business (profiter des opportunités).
Il y a probablement volonté de ne rien faire pour endiguer les famines qui se préparent, mais pas à ce que je sache sous forme ou sous volonté politique d'une solution finale.
J'ai lu les infos données en lien ; il n'y a aucune preuve tangible supposant d’un quelconque complot ; juste des infos tendant à démontrer que la menace pesant sur l’approvisionnement alimentaire est connue et que rien n’est fait pour endiguer les famines (business is usual). Ce qui est en train de se passer, c'est que les élites mondiales se trouvent dépassées et persistent envers et contre toute réalité à vouloir faire perdurer un système devenu caduque (ils ne savent pas appréhender et gérer la société autrement q'ils l'ont toujours fait...ils sont comme nous : ils ont du mal à penser autrement le monde); ils dirigent ce monde sans tenir complètement compte des changements en court ou se foutent de leurs conséquences…bref, elles font ce quelles ont toujours fait : du business (profiter des opportunités).
Il y a probablement volonté de ne rien faire pour endiguer les famines qui se préparent, mais pas à ce que je sache sous forme ou sous volonté politique d'une solution finale.
Tu oublie un larron dans l'histoire (à mettre du côté des lobbies religieux) : l'islam radical...à ne pas négliger, il a un rôle à jouer dans la partie qui se prépare.Au niveau européen , outre l'influence évidente d'une nouvelle "enarchie" européenne, deux larons se tiennent en embuscade :
L'église romaine qui bien consciente que pour obtenir plus de pouvoir il lui faudrait un miracle ....çà tombe bien en voici un ! merci jean paul, merci ma soeur....un deuxieme pour bientot ?
Les descendants des branches de la noblesse :
Ne riez pas. A votre avis, entre jean emmanuel de Savoie et Sarko , à choisir en 2012 a votre avis qui gagnerait ?
Ces trois groupes eux veulent le moins de désordres possibles. Un monde bien policé avec de jolis responsables pour plaire au bon peuple voilà ce qui leur convient.
Cf du coté de Monaco pour approfondir.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: La crise alimentaire
Bonjour Krav,
"Tu oublie un larron dans l'histoire (à mettre du
côté des lobbies religieux) : l'islam radical...à ne pas négliger, il a
un rôle à jouer dans la partie qui se prépare."
Tout à fait mais je me tais sur le sujet car je n'y connais rien.
"ils ne savent pas
appréhender et gérer la société autrement q'ils l'ont toujours
fait...ils sont comme nous : ils ont du mal à penser autrement le monde"
Tout à fait. Au niveau national j'en suis sur. Au niveau européen c'est à peu près pareil . Et vu de l'extérieur le reste de l'OCDE semble fonctionner de la meme façon.
Ceci dit ce niveau de bétise est déjà largement assez pour m'inquiéter. Je l'ai vu plusieurs fois dans certaines organisations la tendance implicite est de ne "traiter" que les problèmes que l'on sait formuler ( soyons honnêtes : pas mal de groupes de travail etudient des problèmes qu'ils ne savent pas immédiatement résoudre ou meme améliorer ).
Si un problème n'est pas aisément formulable et traduisible en termes de conséquences et / ou de reformes dans les domaines du droit, de la comptabilité, de la finance dans beaucoup de ministères le problème disparait vite....
...c'est l'histoire du type qui cherche ces clefs de voiture la nuit sous le lampadaire parce que là au moins il y a de la lumière.
"Tu oublie un larron dans l'histoire (à mettre du
côté des lobbies religieux) : l'islam radical...à ne pas négliger, il a
un rôle à jouer dans la partie qui se prépare."
Tout à fait mais je me tais sur le sujet car je n'y connais rien.
"ils ne savent pas
appréhender et gérer la société autrement q'ils l'ont toujours
fait...ils sont comme nous : ils ont du mal à penser autrement le monde"
Tout à fait. Au niveau national j'en suis sur. Au niveau européen c'est à peu près pareil . Et vu de l'extérieur le reste de l'OCDE semble fonctionner de la meme façon.
Ceci dit ce niveau de bétise est déjà largement assez pour m'inquiéter. Je l'ai vu plusieurs fois dans certaines organisations la tendance implicite est de ne "traiter" que les problèmes que l'on sait formuler ( soyons honnêtes : pas mal de groupes de travail etudient des problèmes qu'ils ne savent pas immédiatement résoudre ou meme améliorer ).
Si un problème n'est pas aisément formulable et traduisible en termes de conséquences et / ou de reformes dans les domaines du droit, de la comptabilité, de la finance dans beaucoup de ministères le problème disparait vite....
...c'est l'histoire du type qui cherche ces clefs de voiture la nuit sous le lampadaire parce que là au moins il y a de la lumière.
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P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Date d'inscription : 07/01/2007
Re: La crise alimentaire
Nous sommes déjà dans une décroissance
démographique en Europe, et ailleurs. Le problème c'est qu'il y a déjà
trop de monde, et même si l'on ralenti le nombre des naissances, il y
en aura encore trop...
En réalité la croissance démographique, bien que faible dans nos contrées est toujours positive, d'ailleurs la transition démographique ça va de paire avec les notions de développements des territoires. un pays développé voit sa croissance démographique diminuer (sauf exceptions).
ICI
on voit qu'il n'y a que quelques pays seulement en décroissance (je me demande d'ailleurs si ils ne sont pas classés décroissants a cause de l'immigration)
En 2006, le taux d’accroissement démographique de la population mondiale serait de 1,14% annuellement.[2] Ainsi, la population mondiale s’accroît quotidiennement de 203 800 personnes.
203 800 personnes en plus à nourrir chaque jour
Jeff- Membre
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Date d'inscription : 23/08/2007
Re: La crise alimentaire
KrAvEuNn a dit
Si la volonté est de ne rien faire pour résoudre cette situation, c'est qu'il est plus facile de ne rien faire en disant plus tard, on ne savait pas, on ne pouvait pas, de toutes façons, la résultat sera là. Chacun à un point de vue, la question qu'il faut se poser en chacun de nous, au travers de ce qui est visible, de ce qui s'est déjà produit, est-il possible qu'une partie de la population planétaire doive être sacrifiée pour que les autres vivent ?
A nous de réfléchir, et de voir si cela est possible, si cela peut devenir une réalité, ou est une réalité, ou bien, si simplement notre intellect refuse une horreur de cette dimension.
Nous allons droit dans le mur et cela est connu. Maintenant, est-ce une forme de suicide collectif ? Je ne le sais pas. Je m'interroge.
Il y a probablement volonté de ne rien faire pour endiguer les famines qui se préparent, mais pas à ce que je sache sous forme ou sous volonté politique d'une solution finale.
Si la volonté est de ne rien faire pour résoudre cette situation, c'est qu'il est plus facile de ne rien faire en disant plus tard, on ne savait pas, on ne pouvait pas, de toutes façons, la résultat sera là. Chacun à un point de vue, la question qu'il faut se poser en chacun de nous, au travers de ce qui est visible, de ce qui s'est déjà produit, est-il possible qu'une partie de la population planétaire doive être sacrifiée pour que les autres vivent ?
A nous de réfléchir, et de voir si cela est possible, si cela peut devenir une réalité, ou est une réalité, ou bien, si simplement notre intellect refuse une horreur de cette dimension.
Nous allons droit dans le mur et cela est connu. Maintenant, est-ce une forme de suicide collectif ? Je ne le sais pas. Je m'interroge.
SavageBeast- Membre
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Re: La crise alimentaire
A voir les réfléxions idiotes que on nous fait a moi et a ma femme quand on dit que on ne veut pas faire de gosses...apparement tout le monde n'est pas conscient qu'il y a un problème
Et ce sera les mêmes qui vont très probablement venir pigner a ma porte pour que je leur donne "a manger, pour les enfants vous comprenez?"
Le Celte
Et ce sera les mêmes qui vont très probablement venir pigner a ma porte pour que je leur donne "a manger, pour les enfants vous comprenez?"
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Re: La crise alimentaire
@Le Celte.. tu peux leur répondre... "Les enfants, c'est pour les manger, vous comprenez ?"...
SavageBeast- Membre
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Re: La crise alimentaire
SavageBeast a écrit:@Le Celte.. tu peux leur répondre... "Les enfants, c'est pour les manger, vous comprenez ?"...
Excellente réponse Savage, je la garde sous le coude pour l'occasion
Le Celte
Le_Celte- Membre Premium
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Date d'inscription : 10/08/2007
Re: La crise alimentaire
KrAvEuNn a écrit:Quelqu'un peut-il me donner des liens et des infos crédibles sur ce "complot" visant à laisser, ou à faire mourrir, volontairement et sciemment, plusieurs milliards de personnes dans le seul but de sauver quelques uns ou de préserver pour eux les ressources restantes ? Non, parce que là, c'est bien de parler d'une chose, mais perso, je n'ai pas d'info sur ce thème.
On se pose de plus en plus de questions...
Bien sûr, pas de preuves... juste un faisceau de présomptions, comme on dit !
Certaines multinationales ont-elles simplement appliquées ce que Kissinger préconisait, cad l'emprise des nations par le contrôle du pétrole, et l'emprise des populations par le contrôle de la nourriture ?
En plus, Kissinger (je ne savais pas) préconisait aussi la "mort" (massacre par la faim?) de millions de gens par le contrôle de la nourriture... à moins que mon anglais ne soit rouillé... voir le lien :
La crise alimentaire en amérique latine est-elle une crise ou une conspiration...
Armageddon974- Membre
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Re: La crise alimentaire
En pleine crise alimentaire mondiale, le Japon ne sait que faire de son riz
Producteur excédentaire de riz et obligé, en plus, d'en importer en vertu d'accords internationaux, le Japon est assis sur un abondant stock inutilisé dont il ne sait que faire. L'actuelle crise alimentaire mondiale constitue une excellente occasion de s'en délester.
23/05/2008 TOKYO (AFP)
© 2008 AFP
Le prix du riz dans le monde a explosé ces derniers mois, passant de 375 dollars la tonne en décembre à 1.100 dollars la tonne en avril, selon les calculs de l'organisation américaine Center for Global Development (CGD).
Cela n'émeut guère le consommateur au Japon, où le riz est hors de prix depuis des décennies. Les prix de vente y dépassent allègrement les 2.000 dollars la tonne sans alternative possible pour le consommateur, subventions massives et droits de douane prohibitifs verrouillant jalousement le marché.
"Le marché japonais du riz est largement indépendant du marché international", note Kyohei Morita, analyste chez Barclays Capital à Tokyo.
Les Japonais aiment à appeler leur pays "mizuho no kuni", ou "pays du riz abondant". Les myriades de petites fermes rizicoles, souvent familiales, qui tapissent le paysage de l'archipel jouent un grand rôle dans l'imaginaire, la culture et bien sûr la gastronomie nationale, mais aussi dans la vie politique: les paysans sont un des soutiens traditionnels du Parti libéral-démocrate, la formation de droite au pouvoir depuis un demi-siècle.
Ces petites exploitations, inefficaces économiquement, ne survivent que parce qu'elles sont soutenues à bout de bras par l'Etat. Et ce alors même que 40% des rizières japonaises sont actuellement inexploitées et que la consommation nationale de riz ne cesse de décliner, de plus en plus de Japonais lui préférant les pâtes, le pain et autres mets occidentaux.
Selon le ministère de l'Agriculture, le Japon a produit 8,71 millions de tonnes de riz en 2007, dont seule une quantité infime a été exportée.
A cela s'ajoutent les 770.000 tonnes que le pays, longtemps totalement fermé au riz étranger, est désormais obligé d'importer chaque année, essentiellement des Etats-Unis, de Thaïlande et du Vietnam, pour garantir un "accès minimal" à son marché en vertu des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ces importations n'atterrissent en fait jamais sur les étals des supermarchés. "Le riz thaïlandais est inadapté à la cuisine japonaise. Quant au riz californien, il est similaire au riz japonais. Mais pour protéger les fermiers, le gouvernement leur a promis que le riz importé ne sera jamais utilisé pour la consommation directe", explique Nobuhiro Suzuki, professeur en sciences agronomiques à l'Université de Tokyo.
De ce fait, quelque 2,3 millions de tonnes de riz sont actuellement stockées par l'Etat dans une dizaine d'immenses hangars réfrigérés. Un million de tonnes proviennent des excédents nationaux. Le reste est constitué de riz importé.
Alors que de nombreux pays producteurs de riz redoutent actuellement une famine, Tokyo a exprimé son désir de revendre une partie de ses stocks, qui risquent autrement de finir jetés en pâture aux animaux.
"Le monde est confronté à une pénurie de riz mais il existe d'énormes surplus au Japon", constate le professeur Suzuki. "Le gouvernement ne sait que faire de ce riz importé, surtout du riz thaïlandais. Le réexpédier vers des pays tiers est donc une très bonne idée", estime-t-il.
Le Japon a annoncé son intention de vendre d'urgence 200.000 tonnes de riz aux Philippines, et 20.000 autres tonnes à cinq pays d'Afrique.
Quant aux Etats-Unis, ils envisagent d'autoriser le Japon à revendre à des pays tiers le riz qu'il leur achète. En vertu des règles de l'OMC, un pays ne peut en effet réexporter du riz que si l'exportateur initial donne son accord.
"Réexporter ce riz dans le cadre de l'aide au développement est une aubaine pour le Japon", commente le professeur Suzuki, en soulignant les avantages diplomatiques que Tokyo peut tirer de sa "générosité".
Producteur excédentaire de riz et obligé, en plus, d'en importer en vertu d'accords internationaux, le Japon est assis sur un abondant stock inutilisé dont il ne sait que faire. L'actuelle crise alimentaire mondiale constitue une excellente occasion de s'en délester.
23/05/2008 TOKYO (AFP)
© 2008 AFP
Le prix du riz dans le monde a explosé ces derniers mois, passant de 375 dollars la tonne en décembre à 1.100 dollars la tonne en avril, selon les calculs de l'organisation américaine Center for Global Development (CGD).
Cela n'émeut guère le consommateur au Japon, où le riz est hors de prix depuis des décennies. Les prix de vente y dépassent allègrement les 2.000 dollars la tonne sans alternative possible pour le consommateur, subventions massives et droits de douane prohibitifs verrouillant jalousement le marché.
"Le marché japonais du riz est largement indépendant du marché international", note Kyohei Morita, analyste chez Barclays Capital à Tokyo.
Les Japonais aiment à appeler leur pays "mizuho no kuni", ou "pays du riz abondant". Les myriades de petites fermes rizicoles, souvent familiales, qui tapissent le paysage de l'archipel jouent un grand rôle dans l'imaginaire, la culture et bien sûr la gastronomie nationale, mais aussi dans la vie politique: les paysans sont un des soutiens traditionnels du Parti libéral-démocrate, la formation de droite au pouvoir depuis un demi-siècle.
Ces petites exploitations, inefficaces économiquement, ne survivent que parce qu'elles sont soutenues à bout de bras par l'Etat. Et ce alors même que 40% des rizières japonaises sont actuellement inexploitées et que la consommation nationale de riz ne cesse de décliner, de plus en plus de Japonais lui préférant les pâtes, le pain et autres mets occidentaux.
Selon le ministère de l'Agriculture, le Japon a produit 8,71 millions de tonnes de riz en 2007, dont seule une quantité infime a été exportée.
A cela s'ajoutent les 770.000 tonnes que le pays, longtemps totalement fermé au riz étranger, est désormais obligé d'importer chaque année, essentiellement des Etats-Unis, de Thaïlande et du Vietnam, pour garantir un "accès minimal" à son marché en vertu des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ces importations n'atterrissent en fait jamais sur les étals des supermarchés. "Le riz thaïlandais est inadapté à la cuisine japonaise. Quant au riz californien, il est similaire au riz japonais. Mais pour protéger les fermiers, le gouvernement leur a promis que le riz importé ne sera jamais utilisé pour la consommation directe", explique Nobuhiro Suzuki, professeur en sciences agronomiques à l'Université de Tokyo.
De ce fait, quelque 2,3 millions de tonnes de riz sont actuellement stockées par l'Etat dans une dizaine d'immenses hangars réfrigérés. Un million de tonnes proviennent des excédents nationaux. Le reste est constitué de riz importé.
Alors que de nombreux pays producteurs de riz redoutent actuellement une famine, Tokyo a exprimé son désir de revendre une partie de ses stocks, qui risquent autrement de finir jetés en pâture aux animaux.
"Le monde est confronté à une pénurie de riz mais il existe d'énormes surplus au Japon", constate le professeur Suzuki. "Le gouvernement ne sait que faire de ce riz importé, surtout du riz thaïlandais. Le réexpédier vers des pays tiers est donc une très bonne idée", estime-t-il.
Le Japon a annoncé son intention de vendre d'urgence 200.000 tonnes de riz aux Philippines, et 20.000 autres tonnes à cinq pays d'Afrique.
Quant aux Etats-Unis, ils envisagent d'autoriser le Japon à revendre à des pays tiers le riz qu'il leur achète. En vertu des règles de l'OMC, un pays ne peut en effet réexporter du riz que si l'exportateur initial donne son accord.
"Réexporter ce riz dans le cadre de l'aide au développement est une aubaine pour le Japon", commente le professeur Suzuki, en soulignant les avantages diplomatiques que Tokyo peut tirer de sa "générosité".
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Re: La crise alimentaire
Buenos Aires assiégée
Les grévistes empêchent les camions d'approvisionner la ville. Les exportations du pays, qui est l'un des plus grands producteurs d'aliments du monde, sont aussi perturbées
La grève des agriculteurs commençait hier à faire sentir ses effets dans l'approvisionnement en lait, viande ou combustibles, selon les entreprises du secteur.
Les agriculteurs, qui protestent contre une hausse des taxes, ont établi des barrages filtrant pour empêcher le passage des camions chargés de grains (céréales et soja) à destination des ports d'exportation.
Mais les camionneurs ainsi pénalisés ont décidé à leur tour de bloquer le trafic, empêchant ainsi le ravitaillement de nombreuses villes du pays.
La coopérative Sancor, une des plus importantes du secteur laitier, a indiqué que quelque 500 000 litres de lait étaient bloqués par ces barrages routiers et plusieurs camions ont été contraints de vider leurs cuves de ce lait devenu impropre à la consommation.
Le manque de lait «commencera à se faire sentir entre vendredi et samedi», a indiqué Sergio Montiel, porte-parole de cette coopérative qui regroupe des milliers de petits éleveurs laitiers.
Bateaux bloqués
La situation devrait également commencer à se détériorer en ce qui concerne les exportations de grains. «Si la grève continue de cette façon, il y a aura des problèmes à partir de la semaine prochaine», a affirmé cette semaine à l'AFP le président de la Bourse des céréales de Buenos Aires, Ricardo Forbes. Les bateaux connaissent d'ores et déjà des retards et certaines usines de trituration du soja pour la production de farine et d'huile sont paralysées, selon la Bourse de commerce de Rosario, capitale de l'agroalimentaire argentin.
Les agriculteurs argentins, en guerre contre le gouvernement qui a décidé en mars une hausse de 25% de la taxe sur les exportations de soja, principale richesse agricole du pays, ont décidé lundi de prolonger d'une semaine ce mouvement de grève.
L'Argentine est l'un des principaux pays producteurs d'aliments dans le monde. Ce pays est le troisième exportateur mondial de graines de soja.
Les grévistes empêchent les camions d'approvisionner la ville. Les exportations du pays, qui est l'un des plus grands producteurs d'aliments du monde, sont aussi perturbées
La grève des agriculteurs commençait hier à faire sentir ses effets dans l'approvisionnement en lait, viande ou combustibles, selon les entreprises du secteur.
Les agriculteurs, qui protestent contre une hausse des taxes, ont établi des barrages filtrant pour empêcher le passage des camions chargés de grains (céréales et soja) à destination des ports d'exportation.
Mais les camionneurs ainsi pénalisés ont décidé à leur tour de bloquer le trafic, empêchant ainsi le ravitaillement de nombreuses villes du pays.
La coopérative Sancor, une des plus importantes du secteur laitier, a indiqué que quelque 500 000 litres de lait étaient bloqués par ces barrages routiers et plusieurs camions ont été contraints de vider leurs cuves de ce lait devenu impropre à la consommation.
Le manque de lait «commencera à se faire sentir entre vendredi et samedi», a indiqué Sergio Montiel, porte-parole de cette coopérative qui regroupe des milliers de petits éleveurs laitiers.
Bateaux bloqués
La situation devrait également commencer à se détériorer en ce qui concerne les exportations de grains. «Si la grève continue de cette façon, il y a aura des problèmes à partir de la semaine prochaine», a affirmé cette semaine à l'AFP le président de la Bourse des céréales de Buenos Aires, Ricardo Forbes. Les bateaux connaissent d'ores et déjà des retards et certaines usines de trituration du soja pour la production de farine et d'huile sont paralysées, selon la Bourse de commerce de Rosario, capitale de l'agroalimentaire argentin.
Les agriculteurs argentins, en guerre contre le gouvernement qui a décidé en mars une hausse de 25% de la taxe sur les exportations de soja, principale richesse agricole du pays, ont décidé lundi de prolonger d'une semaine ce mouvement de grève.
L'Argentine est l'un des principaux pays producteurs d'aliments dans le monde. Ce pays est le troisième exportateur mondial de graines de soja.
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Re: La crise alimentaire
En anglais malheureusement...
Une britannique écrit sur la menace d'une crise alimentaire en Grande-Bretagne.
Rammstein
***
Nine meals from anarchy - how Britain is facing a very real food crisis
By Rosie Boycott
Last updated at 1:41 AM on 07th June 2008
The phrase 'nine meals from anarchy' sounds more like the title of a bad Hollywood movie than any genuine threat.
But that was the expression coined by Lord Cameron of Dillington, a farmer who was the first head of the Countryside Agency - the quango set up by Tony Blair in the days when he pretended to care about the countryside - to describe just how perilous Britain's food supply actually is.
Long before many others, Cameron saw the potential of a real food crisis striking not just the poor of the Third World, but us, here in Britain, in the 21st Century.
The scenario goes like this. Imagine a sudden shutdown of oil supplies; a sudden collapse in the petrol that streams steadily through the pumps and so into the engines of the lorries which deliver our food around the country, stocking up the supermarket shelves as soon as any item runs out.
If the trucks stopped moving, we'd start to worry and we'd head out to the shops, cking up our larders. By the end of Day One, if there was still no petrol, the shelves would be looking pretty thin. Imagine, then, Day Two: your fourth, fifth and sixth meal. We'd be in a panic. Day three: still no petrol.
What then? With hunger pangs kicking in, and no notion of how long it might take for the supermarkets to restock, how long before those who hadn't stocked up began stealing from their neighbours? Or looting what they could get their hands on?
There might be 11 million gardeners in Britain, but your delicious summer peas won't go far when your kids are hungry and the baked beans have run out.
It was Lord Cameron's estimation that it would take just nine meals - three full days without food on supermarket shelves - before law and order started to break down, and British streets descended into chaos.
A far-fetched warning for a First World nation like Britain? Hardly. Because that's exactly what happened in the U.S. in the aftermath of Hurricane Katrina. People looted in order to feed themselves and their families.
If a similar tragedy was to befall Britain, we are fooling ourselves if we imagine we would not witness similar scenes of crime and disorder.
Well, today Britain is facing a very real crisis. Granted, it is not the threat of a sudden, terrifying phenomenon such as the hurricane that struck New Orleans. But in its capacity to cause widespread hardship and deprivation nationwide, it is every bit as daunting.
Oil prices are spiralling - $120 a barrel this week, up 23 per cent since the start of the year - and the cost is being felt not only by drivers but by each and every one of us who has seen our food bills soaring.
This week, the British Retail Consortium revealed that food price inflation had risen to 6 per cent - the highest figure since comparable records began - and up from 4.7 per cent in April and 4.1 per cent in March.
At its most basic, the reasons for this food inflation are twofold: increasing demand (particularly in the emerging economies of India and China) and spiralling production costs.
The former had been predicted for years, but the latter is more unexpected.
Conventional wisdom had it that in an age of mechanisation, the cost of producing the food that we eat would decrease as technology found new ways of improving yields and minimising labour costs. But there was a problem that hadn't been factored in. Production methods are now such that 95 per cent of all the food we eat in the world today is oil-dependent.
The 'black gold' is embedded in our complex global food systems, in its fertilisers, the mechanisation necessary for its production, its transportation and its packaging.
For example, to farm a single cow and deliver it to market requires the equivalent of six barrels of oil - enough to drive a car from New York to LA.
Unbelievable? One analysis of the fodder pellets which are fed to the vast majority of beef cows to supplement their grazing found that they were made up of ingredients that had originated in six different countries. Think of the fuel required to transport that lot around the world.
Now factor in the the diesel used by the farm vehicles, the carbon footprint of chemical fertilisers used by most nonorganic beef farms and the energy required to transport a cow to the abattoir and process it. The total oil requirement soon adds up.
And so as oil prices have risen, so too has the cost of food - and I'm afraid it's only set to get worse. The age of cheap food is at an end - and it will impact not only on our supermarket bills, but on the whole economy.
Fifty years ago, food represented around 30 per cent of the average household budget, whereas nowadays it is nearer to 9 per cent.
In other words, cheap food has not only helped keep inflation down, it also allowed the postwar consumer boom to flourish.
With our most basic and necessary commodity - the food on our plates - costing proportionally less every decade, we had plenty of free capital to spend on luxuries: flat-screen TVs; the holidays abroad; the home improvements and extensions that so many of us have acquired.
That's all set to change in a major way. A new era of austerity is approaching, and we are illpreparedfor its scale and effect. As a farmer myself, who runs a smallholding in Somerset, I was one of the first to detect the winds of change, as the prices for my animal feed rose.
This time last year, it cost me around £7.50 a month to feed one of my pigs. Today, as wheat prices nudge upwards towards £180 a ton, that figure is closer to £15 a month.
Over the past year, wheat prices have doubled, leading not only to increases in the price of bread, but also to demonstrations by pig farmers like me who are going out of business just as fast as you can fry your bacon.
And while wheat farmers might be having a brief moment of glory in the sunshine of rising prices as the world competes for rapidly decreasing supplies, the crisis is hitting home in ways that I certainly never expected to see in my lifetime.
In a report published on Thursday, 18 charities found that many disabled people and poorer pensioners are having to go short of food in order to pay for home care or simple things such as transport to their local day care centre.
Sue Bott, director of the National Centre for Independent Living, said: 'The shocking reality is that people are being forced to choose between eating properly and using vital care services.' So much for our civilised society.
It's not just a matter of cost, either, but of real shortages. In the U.S., supplies of rice are so low that retail giant WalMart has been rationing the amount any one customer can buy.
Is that a prospect that now lies ahead of us - a life of rationing similar to the one my parents lived in the years immediately following the war, when we eked out tiny rations of orange juice, and a banana was an almost unheard of treat?
If so, how will a nation that has grown accustomed to having what it wants, when it wants, cope? We are no more used to real deprivation than we are to the pandemic diseases that claimed so many British lives a century or so ago.
Yet the truly shocking fact is that the Government has made no plans at all to prepare for this possibility. Indeed, it has utterly failed to address the vital issues surrounding our food supplies and security.
For years, experts who warned that the combined impact of climate change and oil depletion would converge and plunge food supplies into crisis have been ignored.
John Krebs, former chair of the Food Standards Authority (FSA), told me recently that not only was the issue not even considered, it was laughed at when anyone dared suggest that a country so apparently bountiful as ours could one day find itself facing a food shortage. But Britain, as an island nation, is particularly vulnerable. We have not been self-sufficient in food since the late 18th century, but the situation is rapidly worsening.
In 1995, 27 per cent of UK food was imported. By 2006 it was 37 per cent. The situation is obviously more critical in cities: London imports more than 80 per cent and a food shortage would hit the capital the hardest.
The situation is worsened, of course, by the fact that we are having to compete for supplies on the global market with many more nations than ever before.
For centuries, the typical Chinese diet consisted of rice and vegetables, but as the Chinese pour into the newly emerging cities, so their diets are changing. In 1962, the average Chinese ate just 4kg of meat per year: by 2005 that figure was 60kg and rising.
The result has placed huge pressure not only on prices, but on natural resources required to cope with this increased demand.
It is not simply that we do not have enough land to grow the grain to feed the animals which in turn feed us. In the past two decades, pressure on our natural resources has increased to a level which many experts fear has become unsustainable.
For example, in the U.S., the use of hydrocarbon pesticides has increased 33 times as farmers sought to increase production and yet, as soil structures weaken due to over-use and mono-crop cultivation, more crops are being lost to pests every year.
The world has a finite supply of fresh water too, yet 70 per cent of all freshwater is used for agriculture, often horribly wastefully.
For example, it takes four litres of water to grow a single Kenyan green bean stem which we in Britain import by the ton - and this is from an officially ' water-stressed' country. And that's before we factor in climate change, which many believe will render great swathes of land infertile.
Certainly, intensive farming methods are only adding to the problem: according to the UN, animal farming now accounts for a fifth of global greenhouse gas emissions, due to forest clearances and the methane emitted by cattle.
The net result is a looming crisis of which soaring oil prices could simply be the starting gun.
In this regard, the dominance of the supermarkets in British food retailing contributes massively to our vulnerability. Rising energy prices have an immediate impact on many of the food giants' common practices.
Their reliance on diesel trucks for 'Just in time delivery' and ' warehousing on wheels'; their endless plastic packaging and their transportation of processed foods and raw materials around the world means that our supermarkets have been hit doubly hard by the high oil price.
(How much longer, I wonder, will the seafood business Young's of Scotland find it economic to fly prawns to Thailand to be cleaned and de-shelled, before flying them back to Scotland for packaging)?
During the fuel protests of September 2000, we caught a glimpse of how even the supply of basic foodstuffs are dependent on oil: Justin King, the CEO of Sainsbury, warned Blair that we would be 'out of food' within 'days not weeks' if the protests continued.
Today, we stand on the brink of a longer-term problem. In the words of Tim Lang, Professor of Food Policy at City University, London: 'We are sleep-walking into a crisis.'
Yet even now, the Government has not woken up to the immediacy of the problem. Indeed, it doesn't even have a coherent means of taking control of the situation. Food, and its related issues, currently straddles no fewer than 19 different ministries.
When I questioned Joan Ruddock about whether the Government would change its policy about allowing pig farmers to feed their animals swill made from left-over food scraps (a practice banned after the food-and-mouth outbreak) she replied that she couldn't answer the question because it fell under the jurisdiction of a different department.
This is madness. Food, along with shelter and safety, is one of our most basic needs. Professor Lang believes that nothing short of a radical change in our diets - away from meat and towards vegetables and grains - will solve the problem long term.
But in the meantime, alarm bells should be going off all over Westminster about the scale and impact of the impending food crisis.
Suddenly, that warning of being 'nine meals from anarchy' no longer seems such a distant or improbable threat.
Une britannique écrit sur la menace d'une crise alimentaire en Grande-Bretagne.
Rammstein
***
Nine meals from anarchy - how Britain is facing a very real food crisis
By Rosie Boycott
Last updated at 1:41 AM on 07th June 2008
The phrase 'nine meals from anarchy' sounds more like the title of a bad Hollywood movie than any genuine threat.
But that was the expression coined by Lord Cameron of Dillington, a farmer who was the first head of the Countryside Agency - the quango set up by Tony Blair in the days when he pretended to care about the countryside - to describe just how perilous Britain's food supply actually is.
Long before many others, Cameron saw the potential of a real food crisis striking not just the poor of the Third World, but us, here in Britain, in the 21st Century.
The scenario goes like this. Imagine a sudden shutdown of oil supplies; a sudden collapse in the petrol that streams steadily through the pumps and so into the engines of the lorries which deliver our food around the country, stocking up the supermarket shelves as soon as any item runs out.
If the trucks stopped moving, we'd start to worry and we'd head out to the shops, cking up our larders. By the end of Day One, if there was still no petrol, the shelves would be looking pretty thin. Imagine, then, Day Two: your fourth, fifth and sixth meal. We'd be in a panic. Day three: still no petrol.
What then? With hunger pangs kicking in, and no notion of how long it might take for the supermarkets to restock, how long before those who hadn't stocked up began stealing from their neighbours? Or looting what they could get their hands on?
There might be 11 million gardeners in Britain, but your delicious summer peas won't go far when your kids are hungry and the baked beans have run out.
It was Lord Cameron's estimation that it would take just nine meals - three full days without food on supermarket shelves - before law and order started to break down, and British streets descended into chaos.
A far-fetched warning for a First World nation like Britain? Hardly. Because that's exactly what happened in the U.S. in the aftermath of Hurricane Katrina. People looted in order to feed themselves and their families.
If a similar tragedy was to befall Britain, we are fooling ourselves if we imagine we would not witness similar scenes of crime and disorder.
Well, today Britain is facing a very real crisis. Granted, it is not the threat of a sudden, terrifying phenomenon such as the hurricane that struck New Orleans. But in its capacity to cause widespread hardship and deprivation nationwide, it is every bit as daunting.
Oil prices are spiralling - $120 a barrel this week, up 23 per cent since the start of the year - and the cost is being felt not only by drivers but by each and every one of us who has seen our food bills soaring.
This week, the British Retail Consortium revealed that food price inflation had risen to 6 per cent - the highest figure since comparable records began - and up from 4.7 per cent in April and 4.1 per cent in March.
At its most basic, the reasons for this food inflation are twofold: increasing demand (particularly in the emerging economies of India and China) and spiralling production costs.
The former had been predicted for years, but the latter is more unexpected.
Conventional wisdom had it that in an age of mechanisation, the cost of producing the food that we eat would decrease as technology found new ways of improving yields and minimising labour costs. But there was a problem that hadn't been factored in. Production methods are now such that 95 per cent of all the food we eat in the world today is oil-dependent.
The 'black gold' is embedded in our complex global food systems, in its fertilisers, the mechanisation necessary for its production, its transportation and its packaging.
For example, to farm a single cow and deliver it to market requires the equivalent of six barrels of oil - enough to drive a car from New York to LA.
Unbelievable? One analysis of the fodder pellets which are fed to the vast majority of beef cows to supplement their grazing found that they were made up of ingredients that had originated in six different countries. Think of the fuel required to transport that lot around the world.
Now factor in the the diesel used by the farm vehicles, the carbon footprint of chemical fertilisers used by most nonorganic beef farms and the energy required to transport a cow to the abattoir and process it. The total oil requirement soon adds up.
And so as oil prices have risen, so too has the cost of food - and I'm afraid it's only set to get worse. The age of cheap food is at an end - and it will impact not only on our supermarket bills, but on the whole economy.
Fifty years ago, food represented around 30 per cent of the average household budget, whereas nowadays it is nearer to 9 per cent.
In other words, cheap food has not only helped keep inflation down, it also allowed the postwar consumer boom to flourish.
With our most basic and necessary commodity - the food on our plates - costing proportionally less every decade, we had plenty of free capital to spend on luxuries: flat-screen TVs; the holidays abroad; the home improvements and extensions that so many of us have acquired.
That's all set to change in a major way. A new era of austerity is approaching, and we are illpreparedfor its scale and effect. As a farmer myself, who runs a smallholding in Somerset, I was one of the first to detect the winds of change, as the prices for my animal feed rose.
This time last year, it cost me around £7.50 a month to feed one of my pigs. Today, as wheat prices nudge upwards towards £180 a ton, that figure is closer to £15 a month.
Over the past year, wheat prices have doubled, leading not only to increases in the price of bread, but also to demonstrations by pig farmers like me who are going out of business just as fast as you can fry your bacon.
And while wheat farmers might be having a brief moment of glory in the sunshine of rising prices as the world competes for rapidly decreasing supplies, the crisis is hitting home in ways that I certainly never expected to see in my lifetime.
In a report published on Thursday, 18 charities found that many disabled people and poorer pensioners are having to go short of food in order to pay for home care or simple things such as transport to their local day care centre.
Sue Bott, director of the National Centre for Independent Living, said: 'The shocking reality is that people are being forced to choose between eating properly and using vital care services.' So much for our civilised society.
It's not just a matter of cost, either, but of real shortages. In the U.S., supplies of rice are so low that retail giant WalMart has been rationing the amount any one customer can buy.
Is that a prospect that now lies ahead of us - a life of rationing similar to the one my parents lived in the years immediately following the war, when we eked out tiny rations of orange juice, and a banana was an almost unheard of treat?
If so, how will a nation that has grown accustomed to having what it wants, when it wants, cope? We are no more used to real deprivation than we are to the pandemic diseases that claimed so many British lives a century or so ago.
Yet the truly shocking fact is that the Government has made no plans at all to prepare for this possibility. Indeed, it has utterly failed to address the vital issues surrounding our food supplies and security.
For years, experts who warned that the combined impact of climate change and oil depletion would converge and plunge food supplies into crisis have been ignored.
John Krebs, former chair of the Food Standards Authority (FSA), told me recently that not only was the issue not even considered, it was laughed at when anyone dared suggest that a country so apparently bountiful as ours could one day find itself facing a food shortage. But Britain, as an island nation, is particularly vulnerable. We have not been self-sufficient in food since the late 18th century, but the situation is rapidly worsening.
In 1995, 27 per cent of UK food was imported. By 2006 it was 37 per cent. The situation is obviously more critical in cities: London imports more than 80 per cent and a food shortage would hit the capital the hardest.
The situation is worsened, of course, by the fact that we are having to compete for supplies on the global market with many more nations than ever before.
For centuries, the typical Chinese diet consisted of rice and vegetables, but as the Chinese pour into the newly emerging cities, so their diets are changing. In 1962, the average Chinese ate just 4kg of meat per year: by 2005 that figure was 60kg and rising.
The result has placed huge pressure not only on prices, but on natural resources required to cope with this increased demand.
It is not simply that we do not have enough land to grow the grain to feed the animals which in turn feed us. In the past two decades, pressure on our natural resources has increased to a level which many experts fear has become unsustainable.
For example, in the U.S., the use of hydrocarbon pesticides has increased 33 times as farmers sought to increase production and yet, as soil structures weaken due to over-use and mono-crop cultivation, more crops are being lost to pests every year.
The world has a finite supply of fresh water too, yet 70 per cent of all freshwater is used for agriculture, often horribly wastefully.
For example, it takes four litres of water to grow a single Kenyan green bean stem which we in Britain import by the ton - and this is from an officially ' water-stressed' country. And that's before we factor in climate change, which many believe will render great swathes of land infertile.
Certainly, intensive farming methods are only adding to the problem: according to the UN, animal farming now accounts for a fifth of global greenhouse gas emissions, due to forest clearances and the methane emitted by cattle.
The net result is a looming crisis of which soaring oil prices could simply be the starting gun.
In this regard, the dominance of the supermarkets in British food retailing contributes massively to our vulnerability. Rising energy prices have an immediate impact on many of the food giants' common practices.
Their reliance on diesel trucks for 'Just in time delivery' and ' warehousing on wheels'; their endless plastic packaging and their transportation of processed foods and raw materials around the world means that our supermarkets have been hit doubly hard by the high oil price.
(How much longer, I wonder, will the seafood business Young's of Scotland find it economic to fly prawns to Thailand to be cleaned and de-shelled, before flying them back to Scotland for packaging)?
During the fuel protests of September 2000, we caught a glimpse of how even the supply of basic foodstuffs are dependent on oil: Justin King, the CEO of Sainsbury, warned Blair that we would be 'out of food' within 'days not weeks' if the protests continued.
Today, we stand on the brink of a longer-term problem. In the words of Tim Lang, Professor of Food Policy at City University, London: 'We are sleep-walking into a crisis.'
Yet even now, the Government has not woken up to the immediacy of the problem. Indeed, it doesn't even have a coherent means of taking control of the situation. Food, and its related issues, currently straddles no fewer than 19 different ministries.
When I questioned Joan Ruddock about whether the Government would change its policy about allowing pig farmers to feed their animals swill made from left-over food scraps (a practice banned after the food-and-mouth outbreak) she replied that she couldn't answer the question because it fell under the jurisdiction of a different department.
This is madness. Food, along with shelter and safety, is one of our most basic needs. Professor Lang believes that nothing short of a radical change in our diets - away from meat and towards vegetables and grains - will solve the problem long term.
But in the meantime, alarm bells should be going off all over Westminster about the scale and impact of the impending food crisis.
Suddenly, that warning of being 'nine meals from anarchy' no longer seems such a distant or improbable threat.
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Rammstein- Membre fondateur
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Re: La crise alimentaire
Plus de 2 mio d'hectares de terres arables sont inondées le long du Mississippi.
Le prix de l'alimentation vas augmenter.
Le prix de l'alimentation vas augmenter.
Bouh-riko- Membre
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