Former un groupe
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Re: Former un groupe
oui, c'est toujours possible, bien que je trouve que c'est un peu limite niveau survie puisqu'on reste quand en plein dans le système economique, mais ça peut toujours être utile...
sinon je me suis largement étendue sur les raisons du foirage sur mon blog, j'en ai fait le deuil et je n'ai pas trop envie de revenir là-dessus, car c'était un cas bien particulier et pas représentatif (enfin j'espère !!)
sinon je me suis largement étendue sur les raisons du foirage sur mon blog, j'en ai fait le deuil et je n'ai pas trop envie de revenir là-dessus, car c'était un cas bien particulier et pas représentatif (enfin j'espère !!)
Re: Former un groupe
Je suis d'avis que la bise sera une longue et douloureuse chute.
Par ce projet je prévois à court, moyen et long terme.
A court terme, parce que je dois bien vivre, faire vivre ma famille et que s'il faut bosser, je veux un boulot épanouissant. J'ai mis dans ce projet tout ce qui me donne envie de me lever le matin, et depuis que travaille dessus je ne m'ennuie plus !
A moyen terme, la possibilité d'informer, former, permettre un accès à une alimentation saine à moindre coût pour un public plus étendu que ma famille et mes amis. Et selon la vitesse de la chute, acquérir plus d'expérience, mettre en place un réseau local, expérimenter des techniques respectueuses de l'environnement, aggrader les sols,... Parce qu'AMHA (confirmé par "how Cuba survived..."), je pense que les agriculteurs "non raisonnables" seront les mieux à même d'absorber le choc financier, pétrolier,.. que d'autres secteurs de la société : autonomie alimentaire, secteur indispensable à la société, réseau local déjà en place,...
Enfin, à long terme on aura pas le choix de faire autrement, alors autant commencer maintenant.
Par ce projet je prévois à court, moyen et long terme.
A court terme, parce que je dois bien vivre, faire vivre ma famille et que s'il faut bosser, je veux un boulot épanouissant. J'ai mis dans ce projet tout ce qui me donne envie de me lever le matin, et depuis que travaille dessus je ne m'ennuie plus !
A moyen terme, la possibilité d'informer, former, permettre un accès à une alimentation saine à moindre coût pour un public plus étendu que ma famille et mes amis. Et selon la vitesse de la chute, acquérir plus d'expérience, mettre en place un réseau local, expérimenter des techniques respectueuses de l'environnement, aggrader les sols,... Parce qu'AMHA (confirmé par "how Cuba survived..."), je pense que les agriculteurs "non raisonnables" seront les mieux à même d'absorber le choc financier, pétrolier,.. que d'autres secteurs de la société : autonomie alimentaire, secteur indispensable à la société, réseau local déjà en place,...
Enfin, à long terme on aura pas le choix de faire autrement, alors autant commencer maintenant.
luxferrrare- Modérateur
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Date d'inscription : 11/02/2008
Re: Former un groupe
Pour moi le seul moyen que je vois pour une communauté de se genre soit viable au long terme, éviter trop de crépage de chignon, les prises de tête ...
De pouvoir acceuillir plus ou moins tout un chacun.
Il n'y a qu'un moyen c'est le village de survivaliste, chacun sa maison , sont terrain, suivant ses besoins et la taille de sa maisonnée.
Chacun vaque a ses occupations comme il le veut, mais un réseau d'entre aide est présent, il faudrait imaginer un partage ou plutot un troc des connaissance et compétence.
Imaginer des travaux d'interet généraux, style tous faire les moisson chez un tel, puis passez au suivant, aider a refaire le toit chez tartampion
Imaginer une école, un cabinet médical, un maréchal ferran, electricien, plombier, réparateur en tout genre,agriculteur...., tout se qui peut bien passer et qui peut être utile.
Il faudrait pour chapauter tout sa un systhème démocratique pour élire un chef entouré de conseiller, chaque décision importante pour la communauté pourait être votée...(suis pas suisse pour rien tient)
Voila pour moi dans les grandes lignes comme je peut concevoir un tel projet, autrement se projet a peu de chance d'aboutir.
Apres des villages totalement abandonner en france il en existe pas mal, souvant dans des endroit assez reculé, il faudrait juste que le village aie suffisament de terre cultivable pour une pseudo autarcie villageoise.
Ma fois dans se contexte et si d'autre famille avec enfant s'installe alors là je suis partente tout de suite.
De pouvoir acceuillir plus ou moins tout un chacun.
Il n'y a qu'un moyen c'est le village de survivaliste, chacun sa maison , sont terrain, suivant ses besoins et la taille de sa maisonnée.
Chacun vaque a ses occupations comme il le veut, mais un réseau d'entre aide est présent, il faudrait imaginer un partage ou plutot un troc des connaissance et compétence.
Imaginer des travaux d'interet généraux, style tous faire les moisson chez un tel, puis passez au suivant, aider a refaire le toit chez tartampion
Imaginer une école, un cabinet médical, un maréchal ferran, electricien, plombier, réparateur en tout genre,agriculteur...., tout se qui peut bien passer et qui peut être utile.
Il faudrait pour chapauter tout sa un systhème démocratique pour élire un chef entouré de conseiller, chaque décision importante pour la communauté pourait être votée...(suis pas suisse pour rien tient)
Voila pour moi dans les grandes lignes comme je peut concevoir un tel projet, autrement se projet a peu de chance d'aboutir.
Apres des villages totalement abandonner en france il en existe pas mal, souvant dans des endroit assez reculé, il faudrait juste que le village aie suffisament de terre cultivable pour une pseudo autarcie villageoise.
Ma fois dans se contexte et si d'autre famille avec enfant s'installe alors là je suis partente tout de suite.
Baloo- Membre
- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 15/02/2008
Re: Former un groupe
En fait je me suis mal exprimée...
Qui serait partant pour reconstruire un village abandonné?
Qui serait partant pour reconstruire un village abandonné?
Baloo- Membre
- Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 15/02/2008
Re: Former un groupe
Bonsoir,moi j'en rève depuis des années.
ça me plainrais de mettre mon expérience et mon savoir dans un tel projet.
Partant.
@+.
Commandos.
ça me plainrais de mettre mon expérience et mon savoir dans un tel projet.
Partant.
@+.
Commandos.
commandos- Modérateur
- Nombre de messages : 482
Age : 55
Localisation : belgique
Emploi : Artisan
Loisirs : la pèche
Date d'inscription : 23/02/2008
Re: Former un groupe
Cher ami(e)s olduvaïen(ne)s, bonjour,
Mes deux cents sur le sujet :
Petite parenthèse :
Tout d’abord et à propos du terme utilisé plus haut : « charismatique » ; attention, ce terme ne veut pas dire grand-chose dans les faits. Le charisme est-il propre à la personne concernée, à une vision qu’en ont ceux qui croient le percevoir en cette personne, ou à l’image que le personnage dit « charismatique » veut donner de lui-même ? Bref, le charisme est-il quelque chose de concret et de rationnel ? A mon avis non. Perso j’ai connu des personnes que l’on jugeait charismatique (dont pas mal de mythos et de gros méchants complets (manipulateurs séducteurs)) et je doute sérieusement de la réalité de ce fait. La personne charismatique se veut sûr d’elle (ça veut dire quoi ça sûr de soit ? Sûr de quoi ? (On peut être sûr de sa bêtise et l’assumer)). La personne charismatique est supposée avoir de la présence et de l’assurance ; ok, mais ça garantit quoi ? Rien.
Méfiez vous, le charisme est une illusion.
Fin de la parenthèse.
Abordons maintenant le sujet de la formation d’un groupe.
Je me suis déjà exprimé ailleurs (sur le topic « exile en Auvergne », il me semble) sur mes doutes quand à la validité de cette option et je rejoint là semper : la vie de groupe ce n’est pas bisounours land, loin s’en faut (pas plus que ne le sont la vie de famille ou de clan d’ailleurs ; la différence résident dans la nature et la force des liens en présence). Bref, je ne vais pas m’étendre là-dessus et je ne peux que souhaiter bonne chance à ceux qui veulent tenter l’expérience ; mais je voudrais, toutefois, développer un avis perso sur la question de l’organisation potentielle de nos prépas communes futurs.
Bien que ne pensant pas que le « communautarisme » survivaliste soit potentiellement la meilleure solution à nos préparations, bien que ne promouvant pas non plus férocement la prépa solitaire, je vois une troisième voie : la prépa « corporatiste » et inter disciplinaire au sein même de la société civile (pouvant être doublée d’une prépa de groupe ou en solitaire).
Je m’explique : il ne s’agit pas de faire du noyautage ou de comploter en douce, mais d’utiliser ce qui existe déjà (clubs et assos (nature, rando, chasse, jardinage, secours, etc., ou d’en créer de nouveaux (survie, autarcie, etc.)), sécurité civile, etc.) et de composer des alliances partielles, provisoires ou durables, avec les structures et les personnes présentant des solutions potentielles ou réelles, existantes.
Nous sommes peu nombreux, mais nos préoccupations toucheront tout le monde ; demain nous serons tous des surviveurs (pas des survivalistes, puisque le survivaliste anticipe et se prépare par avance aux catas) et des « opportunités » d’alliance se présenteront.
Ce qui, à mon sens, est important aujourd’hui, c’est (outre nos prépas) de créer des réseaux solides de personnes et de développer et d’aménager des structures et des réseaux viables.
Les solutions sont multiples et seront adaptées aux terroirs et aux personnes ; de nombreuses variantes seront possibles. Bref, la solution est peut être dans la variété des adaptations et des options.
Perso j’intègre doucement des réseaux locaux (chasseurs, paysans, corps de métiers anciens ou potentiellement d’avenir, etc.), il faut dire que je suis issu du cru et qu’autour de moi il existe un réseau, ancien et bien structuré, de connaissances potentiellement « utiles » (chasseurs, paysans (ayant des connaissances traditionnelles), etc.), mais il existe des possibilités pour ceux qui n’ont pas cette chance : assos, clubs, voisinage, stages, entraide, etc.
Pour être clair, je pense que la fédération de nos volontés et de nos compétences passera invariablement par une organisation locale (sur votre point de chute ou de vie) et par une alliance large avec ceux qui ont des préoccupations communes ou des capacités qui nous sont utiles (chasseurs, écolos, autarciques, etc.) Ca n’est pas très sympa à dire, mais nous pouvons aussi « utiliser » ces réseaux à leur « corps défendant » (mais sans leur nuire) pour apprendre (et enseigner) et nous organiser…si ceux-ci se montrent peu soucieux de survie et d’autarcie.
A mon sens, l’avenir passe par le corporatisme (création d’un réseau d’intérêts et de compétences convergents) et les alliances de nécessité entre survivalistes et personnes ayant des points en commun avec nos objectifs.
Il sera plus facile de survivre dans un milieu un tant soit peu préparé (ayant des structures et des réseaux développés), que dans un milieu non préparé ; avec un nombre de citoyens ayant un taux de sensibilisation à la survie et à l’autarcie un peu supérieur à zéro que nul. Bien sûr cela peut demander des concessions ou des restrictions (ne pas dévoiler l’étendu de notre prépa pour ne pas attirer les « cigales »), mais en se débrouillant intelligemment, cette forme d’organisation peut porter ses fruits (pour nous comme pour une partie de la société civile).
Bref, ce que perso je conçois, c’est une prépa au sein même d’un milieu et de personnes présentant des aptitudes intéressantes et ceci au sein de réseaux civils existants et/ou nouveaux. Cette prépa, dans l’idéal, pouvant se réaliser par le biais d’une corporation survivaliste locale (associée au sein même de ces réseaux, mais non communautariste…vous sentez la nuance ?)
Pour moi on gagne sur toute la ligne : on crée un groupe survivaliste ouvert et « diffus » pouvant se fédérer et se « communautariser » dans l’urgence ou selon la volonté de ses membres, avec des risques de saturation de ses membres (zizanie et conflits) et de « sectarisme » faibles. On utilise un réseau de compétence et de structures que nous serions incapables de créer et d’organiser seuls. On participe, quand on veut, comme l’on veut et selon ses besoins ou ceux du groupe (enfin presque, il y a quand même des obligations et des limites). On travail en groupe, en société et/ou en solitaire (comme dans la vie contemporaine et ancienne) selon sa disponibilité et l’on participe à sensibiliser (un peu) la population…et en plus on fédère certaines de nos actions avec celles d’autres groupes (survivals, autarciques, décroissants, chasseurs, protecteurs de la nature et des activités anciennes, etc.) et ceci sans forcer personne, ni tomber dans le communautarisme complet.
L’un des avantages c’est aussi que nous ne soyons pas d’entrée trop liés et dépendants des autres membres du groupe et que nous puissions composer selon nos affinités et plus facilement nous détacher des « boulets » (parasites), d’apprendre à nous connaître sur le long terme et par dose plus ou moins homéopathique, ou intensive...bref, de composer et de nous organiser de façon plus souple et ceci sur des réseaux et des structures plus larges et efficaces, de former un réseau survivaliste plus compétent, souple, discret (à moins de trop parler (à éviter pour ne pas passer pour des fous)) et efficace. Tout ceci ne vous empêche pas, au demeurant et en même temps, de créer un groupe ou de survivre en solitaire.
On casse ainsi le côté « décourageant » et dangereux du communautarisme « orthodoxe » (pur et dur), pour proposer un réseau évolutif et un outil adaptatif et souple.
L’inconvénient majeur étant de ne pas créer de groupe aussi soudé qu’en cercle fermé, ni aussi bien communautarisé (organisé en communauté homogène).
Il va de soit que dans cette optique il ne faut pas attirer l’attention sur nos buts (nos prépas, notre fédéralisme, l’image du mouvement) et nos craintes (le LLBSV) et ceci non pas pour tromper les gens, mais afin de conserver notre crédit (ne pas être rejetés ou marginalisés), de préserver la confidentialité de nos prépas (l’état de nos réserves, la localité de notre point de chute ou de notre retraite, notre sécurité, etc.) et de ne pas faire peur inutilement. Un groupe, pour survivre, doit rester discret et prudent.
A mon sens, le survivalisme actuel, en France, passe par le corporatisme et l’utilisation des structures et réseaux civils existants (c’est ce que firent (dans le cadre du corporatisme) les premiers chrétiens, la diaspora juive, les confréries de commerçants et artisans au moyen âge, les francs maçon et nombre de sociétés secrètes, etc. et ça leur a plutôt bien réussit). Les solutions sont multiples et les réseaux variés et à composer et recomposer selon les alliances et la nécessité.
Bref, je ne peux que vous encourager à aller sur le terrain, à regarder ce qui se fait autour de vous qui puisse vous servir, ou que vous puissiez développer et/ou nourrir et créer des structures et des réseaux locaux (voir avec des regroupements inter locaux et régionaux), de rencontrer des survivalistes et des survivors du cru, de vous impliquer dans la vie associative et corporative et d’organiser vos prépas dans ce sens.
Le corporatisme survivaliste n’est peut être pas une douce utopie, mais il nécessite un engagement, du courage, de la volonté, du taf et un partage des taches (ça ne se fera pas tout seul).
Pour moi c’est la solution la plus douce et la plus porteuse, tout en étant la plus efficace pour la majorité d’entre nous (peut être la moins traumatisante et la plus « ludique » (dans l’optique où nous ayons du temps devant nous)). Sinon il reste la solution du groupe (éprouvante et pas forcément facile à faire durer), ou la soluce individuelle (risquée et limitée (l’autarcie complète étant irréalisable sur le long terme)…c’est à chacun de voir et de faire selon ses possibilités, ses limites et son opinion persos, en sachant bien qu’aucune solution, prise à part, ne satisfasse tout le monde, ni ne soit parfaite.
On peut fédérer notre mouvement, mais il est à savoir que tous ne sont pas partants (pour des raisons variées et souvent pertinentes) et que cela représenterait un sacré taf (mais un véritable moteur pour nos prépas).
Ce que je craint avec votre idée de rando test, c’est l’élimination de fait des newbies et ça je le comprends (un survivaliste pur jus ne s’embarrasse pas forcément de « boulets ») et je ne le condamne pas…ça fait partie du jeu (allez faire un tour sur de « vrais » sites survivalistes (amerloques), ou dans de vrais groupes US et vous verrez ce que je veux dire) ; mais le principe de les faire participer à cette sélection me parait contestable. Faites ça entre authentiques survivors, mais évitez d’y mêler les newbies ; pour eux s’est joué d’avance et, me semble t-il, peu constructif pour eux.
Le survivaliste privilégie sa survie et celle de ses proches (c’est humain après tout) à celle des autres et ne se risque pas à trimballer des boulets (risque pour sa propre survie et celle de ses proches). C’est à chacun d’assurer en priorité sa propre survie et de se préparer en conséquence (la personne la mieux placée pour vous aider et pour vous préparer, c’est vous (et votre volonté d’en découdre)). Le meilleur garant pour votre survie, c’est votre prépas (et celles de vos proches) et les efforts consentis par vous pour qu’elle soit au top. Les personnes non préparées, ou pas suffisamment préparées, sont un danger pour elles et pour les autres. C’est politiquement incorrect de dire ça, mais c’est comme cela depuis la nuit des temps (lisez des témoignages concernant la vie des Inuits, ou des paysans japonais au temps de la féodalité, par exemple (voir le sort réservé aux imprévoyants et aux personnes « à charge » à ces époques et en ces lieux)) et seul notre confort moderne (probablement éphémère) nous l’a fait oublier. Je ne défend pas cette thèse, mais elle est universelle : en cas de très très grosse caca dans le ventilo, c’est chacun pour soit d’abord, puis pour la famille, ensuite pour le groupe ou pour la communauté et enfin pour tous les autres (on sauve sa vie avant celle du voisin, c’est instinctif (le contraire ne relève pas de l’altruisme, mais d’une culpabilité personnelle (la mort de l’autre devient culpabilisante))).
Une petite parenthèse s’impose (je vais être un peu sec, mais c’est pour votre bien (argh ! c’est ce que disent toutes les personnes mal intentionnées, non ? Chio*te ! ) :
Défintion et analyse à lire pour poursuivre (à lire sur le premier post uniquement) : « Etes vous survivaliste ? » )
Bref, tout ça pour en arriver à mon avis perso sur le sujet de votre idée de sélection entre survivalistes purs et durs et recalés : à savoir qu’il faut que les newbies sachent dans quoi ils vont se fourrer. Les survivalistes « purs et durs » ne sont pas, dans leur majorité, des tendres, ni de grands humanistes. Le survivalisme est un processus de vie difficile, très difficile et participer à un groupe survivaliste c’est un peu comme entrer en sacerdoce (c’est un monde à part : frugal et dur, voir traumatisant). Je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais je doute que nombreux soient ceux qui puissent supporter ce type de vie, ni même que cela soit souhaitable. La solution corporatiste me semble plus fédératrice et souple, voir plus porteuse. Mais je serais curieux d’avoir l’avis des survivalistes (les purs et durs ;-) ) de ce forum : Andros (si tu décide de sortir de ton mutisme ;-) ) ? Rammstein ? D’autres ?
Enfin et pour finir, un petit topo sur les conditions d’existence au sein d’un groupe mixte ; seuls les groupes partageants des idées communes fortes (religion, idéologie, etc , dit-on, peuvent durer. Faites attention à la politique ; c’est un élément rédhibitoire pour fonder un groupe stable. Fondez un groupe très mixte (plusieurs opinions radicalement opposées ayant droit de citer) et ce sera la lutte des « classes » permanente ; fondez un groupe homogène et vous vous retrouver à deux ou trois pélos). Bref, pour survivre, gardez vos idées politiques pour vous (ou sinon supportez celle des autres, mais ça, ça ne dure qu’un temps…
interessant projet ma foi seul bémole pour moi, l'isolement communautaire (tous ensembles et isolés géographiquement).Baloo a écrit:Qui serait partant pour reconstruire un village abandonné?
Mes deux cents sur le sujet :
Petite parenthèse :
Tout d’abord et à propos du terme utilisé plus haut : « charismatique » ; attention, ce terme ne veut pas dire grand-chose dans les faits. Le charisme est-il propre à la personne concernée, à une vision qu’en ont ceux qui croient le percevoir en cette personne, ou à l’image que le personnage dit « charismatique » veut donner de lui-même ? Bref, le charisme est-il quelque chose de concret et de rationnel ? A mon avis non. Perso j’ai connu des personnes que l’on jugeait charismatique (dont pas mal de mythos et de gros méchants complets (manipulateurs séducteurs)) et je doute sérieusement de la réalité de ce fait. La personne charismatique se veut sûr d’elle (ça veut dire quoi ça sûr de soit ? Sûr de quoi ? (On peut être sûr de sa bêtise et l’assumer)). La personne charismatique est supposée avoir de la présence et de l’assurance ; ok, mais ça garantit quoi ? Rien.
Méfiez vous, le charisme est une illusion.
Fin de la parenthèse.
Abordons maintenant le sujet de la formation d’un groupe.
Je me suis déjà exprimé ailleurs (sur le topic « exile en Auvergne », il me semble) sur mes doutes quand à la validité de cette option et je rejoint là semper : la vie de groupe ce n’est pas bisounours land, loin s’en faut (pas plus que ne le sont la vie de famille ou de clan d’ailleurs ; la différence résident dans la nature et la force des liens en présence). Bref, je ne vais pas m’étendre là-dessus et je ne peux que souhaiter bonne chance à ceux qui veulent tenter l’expérience ; mais je voudrais, toutefois, développer un avis perso sur la question de l’organisation potentielle de nos prépas communes futurs.
Bien que ne pensant pas que le « communautarisme » survivaliste soit potentiellement la meilleure solution à nos préparations, bien que ne promouvant pas non plus férocement la prépa solitaire, je vois une troisième voie : la prépa « corporatiste » et inter disciplinaire au sein même de la société civile (pouvant être doublée d’une prépa de groupe ou en solitaire).
Je m’explique : il ne s’agit pas de faire du noyautage ou de comploter en douce, mais d’utiliser ce qui existe déjà (clubs et assos (nature, rando, chasse, jardinage, secours, etc., ou d’en créer de nouveaux (survie, autarcie, etc.)), sécurité civile, etc.) et de composer des alliances partielles, provisoires ou durables, avec les structures et les personnes présentant des solutions potentielles ou réelles, existantes.
Nous sommes peu nombreux, mais nos préoccupations toucheront tout le monde ; demain nous serons tous des surviveurs (pas des survivalistes, puisque le survivaliste anticipe et se prépare par avance aux catas) et des « opportunités » d’alliance se présenteront.
Ce qui, à mon sens, est important aujourd’hui, c’est (outre nos prépas) de créer des réseaux solides de personnes et de développer et d’aménager des structures et des réseaux viables.
Les solutions sont multiples et seront adaptées aux terroirs et aux personnes ; de nombreuses variantes seront possibles. Bref, la solution est peut être dans la variété des adaptations et des options.
Perso j’intègre doucement des réseaux locaux (chasseurs, paysans, corps de métiers anciens ou potentiellement d’avenir, etc.), il faut dire que je suis issu du cru et qu’autour de moi il existe un réseau, ancien et bien structuré, de connaissances potentiellement « utiles » (chasseurs, paysans (ayant des connaissances traditionnelles), etc.), mais il existe des possibilités pour ceux qui n’ont pas cette chance : assos, clubs, voisinage, stages, entraide, etc.
Pour être clair, je pense que la fédération de nos volontés et de nos compétences passera invariablement par une organisation locale (sur votre point de chute ou de vie) et par une alliance large avec ceux qui ont des préoccupations communes ou des capacités qui nous sont utiles (chasseurs, écolos, autarciques, etc.) Ca n’est pas très sympa à dire, mais nous pouvons aussi « utiliser » ces réseaux à leur « corps défendant » (mais sans leur nuire) pour apprendre (et enseigner) et nous organiser…si ceux-ci se montrent peu soucieux de survie et d’autarcie.
A mon sens, l’avenir passe par le corporatisme (création d’un réseau d’intérêts et de compétences convergents) et les alliances de nécessité entre survivalistes et personnes ayant des points en commun avec nos objectifs.
Il sera plus facile de survivre dans un milieu un tant soit peu préparé (ayant des structures et des réseaux développés), que dans un milieu non préparé ; avec un nombre de citoyens ayant un taux de sensibilisation à la survie et à l’autarcie un peu supérieur à zéro que nul. Bien sûr cela peut demander des concessions ou des restrictions (ne pas dévoiler l’étendu de notre prépa pour ne pas attirer les « cigales »), mais en se débrouillant intelligemment, cette forme d’organisation peut porter ses fruits (pour nous comme pour une partie de la société civile).
Bref, ce que perso je conçois, c’est une prépa au sein même d’un milieu et de personnes présentant des aptitudes intéressantes et ceci au sein de réseaux civils existants et/ou nouveaux. Cette prépa, dans l’idéal, pouvant se réaliser par le biais d’une corporation survivaliste locale (associée au sein même de ces réseaux, mais non communautariste…vous sentez la nuance ?)
Pour moi on gagne sur toute la ligne : on crée un groupe survivaliste ouvert et « diffus » pouvant se fédérer et se « communautariser » dans l’urgence ou selon la volonté de ses membres, avec des risques de saturation de ses membres (zizanie et conflits) et de « sectarisme » faibles. On utilise un réseau de compétence et de structures que nous serions incapables de créer et d’organiser seuls. On participe, quand on veut, comme l’on veut et selon ses besoins ou ceux du groupe (enfin presque, il y a quand même des obligations et des limites). On travail en groupe, en société et/ou en solitaire (comme dans la vie contemporaine et ancienne) selon sa disponibilité et l’on participe à sensibiliser (un peu) la population…et en plus on fédère certaines de nos actions avec celles d’autres groupes (survivals, autarciques, décroissants, chasseurs, protecteurs de la nature et des activités anciennes, etc.) et ceci sans forcer personne, ni tomber dans le communautarisme complet.
L’un des avantages c’est aussi que nous ne soyons pas d’entrée trop liés et dépendants des autres membres du groupe et que nous puissions composer selon nos affinités et plus facilement nous détacher des « boulets » (parasites), d’apprendre à nous connaître sur le long terme et par dose plus ou moins homéopathique, ou intensive...bref, de composer et de nous organiser de façon plus souple et ceci sur des réseaux et des structures plus larges et efficaces, de former un réseau survivaliste plus compétent, souple, discret (à moins de trop parler (à éviter pour ne pas passer pour des fous)) et efficace. Tout ceci ne vous empêche pas, au demeurant et en même temps, de créer un groupe ou de survivre en solitaire.
On casse ainsi le côté « décourageant » et dangereux du communautarisme « orthodoxe » (pur et dur), pour proposer un réseau évolutif et un outil adaptatif et souple.
L’inconvénient majeur étant de ne pas créer de groupe aussi soudé qu’en cercle fermé, ni aussi bien communautarisé (organisé en communauté homogène).
Il va de soit que dans cette optique il ne faut pas attirer l’attention sur nos buts (nos prépas, notre fédéralisme, l’image du mouvement) et nos craintes (le LLBSV) et ceci non pas pour tromper les gens, mais afin de conserver notre crédit (ne pas être rejetés ou marginalisés), de préserver la confidentialité de nos prépas (l’état de nos réserves, la localité de notre point de chute ou de notre retraite, notre sécurité, etc.) et de ne pas faire peur inutilement. Un groupe, pour survivre, doit rester discret et prudent.
A mon sens, le survivalisme actuel, en France, passe par le corporatisme et l’utilisation des structures et réseaux civils existants (c’est ce que firent (dans le cadre du corporatisme) les premiers chrétiens, la diaspora juive, les confréries de commerçants et artisans au moyen âge, les francs maçon et nombre de sociétés secrètes, etc. et ça leur a plutôt bien réussit). Les solutions sont multiples et les réseaux variés et à composer et recomposer selon les alliances et la nécessité.
Bref, je ne peux que vous encourager à aller sur le terrain, à regarder ce qui se fait autour de vous qui puisse vous servir, ou que vous puissiez développer et/ou nourrir et créer des structures et des réseaux locaux (voir avec des regroupements inter locaux et régionaux), de rencontrer des survivalistes et des survivors du cru, de vous impliquer dans la vie associative et corporative et d’organiser vos prépas dans ce sens.
Le corporatisme survivaliste n’est peut être pas une douce utopie, mais il nécessite un engagement, du courage, de la volonté, du taf et un partage des taches (ça ne se fera pas tout seul).
Pour moi c’est la solution la plus douce et la plus porteuse, tout en étant la plus efficace pour la majorité d’entre nous (peut être la moins traumatisante et la plus « ludique » (dans l’optique où nous ayons du temps devant nous)). Sinon il reste la solution du groupe (éprouvante et pas forcément facile à faire durer), ou la soluce individuelle (risquée et limitée (l’autarcie complète étant irréalisable sur le long terme)…c’est à chacun de voir et de faire selon ses possibilités, ses limites et son opinion persos, en sachant bien qu’aucune solution, prise à part, ne satisfasse tout le monde, ni ne soit parfaite.
On peut fédérer notre mouvement, mais il est à savoir que tous ne sont pas partants (pour des raisons variées et souvent pertinentes) et que cela représenterait un sacré taf (mais un véritable moteur pour nos prépas).
Ce que je craint avec votre idée de rando test, c’est l’élimination de fait des newbies et ça je le comprends (un survivaliste pur jus ne s’embarrasse pas forcément de « boulets ») et je ne le condamne pas…ça fait partie du jeu (allez faire un tour sur de « vrais » sites survivalistes (amerloques), ou dans de vrais groupes US et vous verrez ce que je veux dire) ; mais le principe de les faire participer à cette sélection me parait contestable. Faites ça entre authentiques survivors, mais évitez d’y mêler les newbies ; pour eux s’est joué d’avance et, me semble t-il, peu constructif pour eux.
Le survivaliste privilégie sa survie et celle de ses proches (c’est humain après tout) à celle des autres et ne se risque pas à trimballer des boulets (risque pour sa propre survie et celle de ses proches). C’est à chacun d’assurer en priorité sa propre survie et de se préparer en conséquence (la personne la mieux placée pour vous aider et pour vous préparer, c’est vous (et votre volonté d’en découdre)). Le meilleur garant pour votre survie, c’est votre prépas (et celles de vos proches) et les efforts consentis par vous pour qu’elle soit au top. Les personnes non préparées, ou pas suffisamment préparées, sont un danger pour elles et pour les autres. C’est politiquement incorrect de dire ça, mais c’est comme cela depuis la nuit des temps (lisez des témoignages concernant la vie des Inuits, ou des paysans japonais au temps de la féodalité, par exemple (voir le sort réservé aux imprévoyants et aux personnes « à charge » à ces époques et en ces lieux)) et seul notre confort moderne (probablement éphémère) nous l’a fait oublier. Je ne défend pas cette thèse, mais elle est universelle : en cas de très très grosse caca dans le ventilo, c’est chacun pour soit d’abord, puis pour la famille, ensuite pour le groupe ou pour la communauté et enfin pour tous les autres (on sauve sa vie avant celle du voisin, c’est instinctif (le contraire ne relève pas de l’altruisme, mais d’une culpabilité personnelle (la mort de l’autre devient culpabilisante))).
Une petite parenthèse s’impose (je vais être un peu sec, mais c’est pour votre bien (argh ! c’est ce que disent toutes les personnes mal intentionnées, non ? Chio*te ! ) :
Défintion et analyse à lire pour poursuivre (à lire sur le premier post uniquement) : « Etes vous survivaliste ? » )
Bref, tout ça pour en arriver à mon avis perso sur le sujet de votre idée de sélection entre survivalistes purs et durs et recalés : à savoir qu’il faut que les newbies sachent dans quoi ils vont se fourrer. Les survivalistes « purs et durs » ne sont pas, dans leur majorité, des tendres, ni de grands humanistes. Le survivalisme est un processus de vie difficile, très difficile et participer à un groupe survivaliste c’est un peu comme entrer en sacerdoce (c’est un monde à part : frugal et dur, voir traumatisant). Je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais je doute que nombreux soient ceux qui puissent supporter ce type de vie, ni même que cela soit souhaitable. La solution corporatiste me semble plus fédératrice et souple, voir plus porteuse. Mais je serais curieux d’avoir l’avis des survivalistes (les purs et durs ;-) ) de ce forum : Andros (si tu décide de sortir de ton mutisme ;-) ) ? Rammstein ? D’autres ?
Enfin et pour finir, un petit topo sur les conditions d’existence au sein d’un groupe mixte ; seuls les groupes partageants des idées communes fortes (religion, idéologie, etc , dit-on, peuvent durer. Faites attention à la politique ; c’est un élément rédhibitoire pour fonder un groupe stable. Fondez un groupe très mixte (plusieurs opinions radicalement opposées ayant droit de citer) et ce sera la lutte des « classes » permanente ; fondez un groupe homogène et vous vous retrouver à deux ou trois pélos). Bref, pour survivre, gardez vos idées politiques pour vous (ou sinon supportez celle des autres, mais ça, ça ne dure qu’un temps…
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Former un groupe
Très clair, KrAvEuNn, et juste.
Je ne me suis jamais considéré comme un survivaliste comme tu l'expliques dans le lien "Etes vous survivaliste". D'abord je n'en ai pas les compétences, ni le temps par rapport à ma vie actuelle, ni l'envie de ne penser "qu'à survivre"... (sans idée péjorative de ma part - je ne juge pas).
Je trouve ce site/forum plein d'idées et de savoir-faire à étudier pour un "débutant" comme moi...
Mais ce qui m'intéresse avant toute chose (sauf survivre moi et mes proches au crash) c'est de penser à ce qu'on pourrait "reconstruire" après. ça me semble tout aussi important que l'idée de survie, car pour moi "survivre" n'est pas un but, c'est un moyen pour "reconstruire" quelque chose de meilleur pour nos enfants, avoir une vie plus saine et éviter de faire les mêmes "con...ies" ; je sais, c'est profondément utopique... mais ça m'aide à vivre, à envisager notre survie et à mieux préparer l'avenir peut-être (j'me soigne grâce au forum )
Je respecte profondément les survivalistes "pur jus" ne serais-ce que par leur lucidité sur le monde dans lequel nous vivons. Les "moutons" qui sont encore très nombreux (majoritaires) me donnent un sentiment difficile à déterminer ; un sentiment de révolte (gaspillages, destructions, égoïsme), un grand découragement (rien ne semble vouloir arrêter "la machine"), mais aussi de la pitié pour toutes ses victimes (surtout les gosses) par rapport au choc qui va sans doute se produire.
C'est cette dose de "pitié" qui fera que je ne serai jamais un survivaliste "pur jus", même si j'en avais les moyens (temps, sacrifices, volonté de ne vivre que par ça...).
Pour faire bref, dans une fuite éperdue, je ne pense pas être capable de laisser un "blessé" derrière moi... Je dis "je ne pense pas" car je n'en suis pas sûr, n'ayant jamais vécu une telle situation de stress extrême... Ce n'est pas pour autant que je jetterais la pierre à quelqu'un qui continuerait de courir.
Philippe
Je ne me suis jamais considéré comme un survivaliste comme tu l'expliques dans le lien "Etes vous survivaliste". D'abord je n'en ai pas les compétences, ni le temps par rapport à ma vie actuelle, ni l'envie de ne penser "qu'à survivre"... (sans idée péjorative de ma part - je ne juge pas).
Je trouve ce site/forum plein d'idées et de savoir-faire à étudier pour un "débutant" comme moi...
Mais ce qui m'intéresse avant toute chose (sauf survivre moi et mes proches au crash) c'est de penser à ce qu'on pourrait "reconstruire" après. ça me semble tout aussi important que l'idée de survie, car pour moi "survivre" n'est pas un but, c'est un moyen pour "reconstruire" quelque chose de meilleur pour nos enfants, avoir une vie plus saine et éviter de faire les mêmes "con...ies" ; je sais, c'est profondément utopique... mais ça m'aide à vivre, à envisager notre survie et à mieux préparer l'avenir peut-être (j'me soigne grâce au forum )
Je respecte profondément les survivalistes "pur jus" ne serais-ce que par leur lucidité sur le monde dans lequel nous vivons. Les "moutons" qui sont encore très nombreux (majoritaires) me donnent un sentiment difficile à déterminer ; un sentiment de révolte (gaspillages, destructions, égoïsme), un grand découragement (rien ne semble vouloir arrêter "la machine"), mais aussi de la pitié pour toutes ses victimes (surtout les gosses) par rapport au choc qui va sans doute se produire.
C'est cette dose de "pitié" qui fera que je ne serai jamais un survivaliste "pur jus", même si j'en avais les moyens (temps, sacrifices, volonté de ne vivre que par ça...).
Pour faire bref, dans une fuite éperdue, je ne pense pas être capable de laisser un "blessé" derrière moi... Je dis "je ne pense pas" car je n'en suis pas sûr, n'ayant jamais vécu une telle situation de stress extrême... Ce n'est pas pour autant que je jetterais la pierre à quelqu'un qui continuerait de courir.
Philippe
Armageddon974- Membre
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Re: Former un groupe
Juste pour insister sur la seconde phrase : cette rando premettrait effectivement de sympatiser, de voir qui s'entend avec qui, le reste étant accessoire (la première phrase de la citation).Canis Lupus a écrit:On pourrait tester ces trois aspects : moral, car il faut en vouloir pour marcher dans le froid ; financier, pour ceux qui n'ont pas encore investi, il faut s'équiper ; physique, ce ne serait pas une petite balade.
L'intérêt de la chose serait de nous situer les uns par rapport aux autres et ceux qui sont tentés par la vie en groupe après ça...
Pour répondre à ton message Krav : je pensais à une sorte de groupe de personnes conscientes de la situation LLBSV (qui est à différencier des prépas type catastrophes naturelles) qui veulent créer un réseau localisé géographiquement dans un cercle de 100km (c'est beaucoup mais même à vélo c'est raisonnable), chaque membre du groupe habitant à une dizaine de kilomètres d'un autre membre, pour ainsi faire une sorte de maillage du territoire. Les peakniks se trouvant à la périphérie de cette toile peuvent informer le groupe d'une éventuelle progression de forces armées ou de bandes ou de nuage radioactif (pour peu qu'ils soient tous équipés d'un comtpeur geiger) etc. Il y aurait des activités en commun pour faire progresser la cohésion du groupe ainsi que les compétences de chacun.
Bon, je continuerais d'en discuter plus tard !
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Former un groupe
je sais pas faire de longues argumentations ecrite
je suis pas une survivaliste pure et dure
la compassion le respect l amour des autres la tribu etc font parties de mes valeurs
si on doit abandonner les autres pour courrir plus vite il me ratraperons un jour alors le mieux seras d apprendre a hurler avec les loup puisque l on seras comme eux pas plus de valeurs
je suis pas moutonne mais veux pas etre louve
je suis Humaine avec un grand H
par contre venir ici permets d apprendre beaucoup de choses
mais ces groupes testant les plus forts etc me font penser a des groupes du passe
maintenant tous les choix perso sont possible
moi perso je ferai jamais partie de ce genre de groupe
je crois serieusement au clash
je me prepare celui ou celle qui se joindras a moi se seras le hazard resteras resteras pas
pas grave
j ai propose ici de partager mon projet pas de reponse
pas grave
je le ferai seule
j ai appris en thailande une chose
mai pen rai =c est pas grave
mkthoub=c est ecr
et aussi avec la culture arabe
mektoub=c est ecris
on survie tres bien avec cela
et aussi aide toi le ciel t aideras
bon suis pas tres inteligente
et doit pas etre taillee pour survivre
je suis pas une survivaliste pure et dure
la compassion le respect l amour des autres la tribu etc font parties de mes valeurs
si on doit abandonner les autres pour courrir plus vite il me ratraperons un jour alors le mieux seras d apprendre a hurler avec les loup puisque l on seras comme eux pas plus de valeurs
je suis pas moutonne mais veux pas etre louve
je suis Humaine avec un grand H
par contre venir ici permets d apprendre beaucoup de choses
mais ces groupes testant les plus forts etc me font penser a des groupes du passe
maintenant tous les choix perso sont possible
moi perso je ferai jamais partie de ce genre de groupe
je crois serieusement au clash
je me prepare celui ou celle qui se joindras a moi se seras le hazard resteras resteras pas
pas grave
j ai propose ici de partager mon projet pas de reponse
pas grave
je le ferai seule
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phimouk- Membre Premium
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Re: Former un groupe
M’sieurs dames,
Le survivaliste organise sa vie dans un sens précis : être prêt ; mais ça ne lui bouffe pas tout son temps, ni sa vie sociale, ni tout son pognon. Bref, le survivaliste ne vit pas et n’existe pas à travers sa pratique (ce n’est pas une nécessité, ni une dépendance psychologique pour lui (bon ok, il y en a qui sont comme ça, mais dans l’idéal, il vaut mieux être un survivaliste équilibré )).
Comment expliquer ça de manière claire et courte ?
Je vais être un peu caricatural, mais c’est pour être clair.
Monsieur tout le monde construit son existence autour de son taf, de sa famille, de ses amis et de ses loisirs. Hors de ses obligations, monsieur peut se consacrer au voyage et à la navigation en solitaire par exemple ; son budget, son temps libre, etc. seront consacrés à apprendre à naviguer et à devenir un bon marin en solitaire. Une partie de sa vie sera donc consacrée à cette fin et orienté dans la réalisation de cet idéal, l’autre partie de sa vie privée sera consacrée à la consommation, au shoping, aux loisirs divers, à sa famille, etc.
Pour le survivaliste, c’est un peu pareil, excepté que son activité touche non seulement son temps libre et ses loisirs, mais toute sa vie (parce que la survie ne concerne pas que les loisirs, le travail ou la vie de famille, mais tous les secteurs de la vie quotidienne (nourriture, eau, énergie, entretien de la maison et des outils, etc., etc.).
Si le survivaliste s’implique autant c’est parce qu’il craint une rupture dans l’organisation de la société et que cette rupture touche tous les domaines de la vie (travail, transport, énergie, approvisionnement en eau, en nourriture, etc., soins, etc.)
Nous avons tendance à l’oublier, mais nos ancêtres (il y a encore moins d’un siècle), vivaient pour partie ainsi ; ça ne faisait pas pour autant d’eux des survivalistes, car c’était leur mode de vie habituel et non une anticipation d’une rupture quelconque, mais leur vie était organisée autour de ça (survivre). Le problème du survivaliste, aujourd’hui, c’est que nous sommes dépendant d’un mode de vie « artificiel » et fragile et que l’on a oublié comment faire sans. Pour combler ce risque, il n’y a pas d’autre solution que d’apprendre à vivre en parallèle du système et à se « réadapter » (apprendre à vivre autrement).
Bref, pour être prêt, le survivaliste doit déjà être (au moins partiellement) dans une optique post pétrole, ou post LLBV, ou je ne sais quoi.
Le survivaliste (enfin la majorité), non plus ne laissera pas un blessé derrière lui, sauf s’il n’a pas le choix. Encore une fois, la doctrine survivaliste dits juste qu’il faut se préparer, pas qu’il faut être un monstre. Le survivaliste reste avant tout un humain et là encore, il y aura autant de réaction diverses que d’individus
Merci de ne pas juger mais ce n’est pas tout à fait ça. Le survivaliste ne pense pas qu’à survivre…attention ! Le survivalisme n’est pas une obsession (bonjour la névrose), mais un mode de vie (une organisation particulière de la vie quotidienne), ce qui n’implique pas de vivre comme un grand marginal ; à côté de ça, le survivaliste peut mener une vie tout à fait normale (tout comme l’écolo convaincu, le décroissant, le baroudeur, etc.)ni le temps par rapport à ma vie actuelle, ni l'envie de ne penser "qu'à survivre"... (sans idée péjorative de ma part - je ne juge pas).
Le survivaliste organise sa vie dans un sens précis : être prêt ; mais ça ne lui bouffe pas tout son temps, ni sa vie sociale, ni tout son pognon. Bref, le survivaliste ne vit pas et n’existe pas à travers sa pratique (ce n’est pas une nécessité, ni une dépendance psychologique pour lui (bon ok, il y en a qui sont comme ça, mais dans l’idéal, il vaut mieux être un survivaliste équilibré )).
Comment expliquer ça de manière claire et courte ?
Je vais être un peu caricatural, mais c’est pour être clair.
Monsieur tout le monde construit son existence autour de son taf, de sa famille, de ses amis et de ses loisirs. Hors de ses obligations, monsieur peut se consacrer au voyage et à la navigation en solitaire par exemple ; son budget, son temps libre, etc. seront consacrés à apprendre à naviguer et à devenir un bon marin en solitaire. Une partie de sa vie sera donc consacrée à cette fin et orienté dans la réalisation de cet idéal, l’autre partie de sa vie privée sera consacrée à la consommation, au shoping, aux loisirs divers, à sa famille, etc.
Pour le survivaliste, c’est un peu pareil, excepté que son activité touche non seulement son temps libre et ses loisirs, mais toute sa vie (parce que la survie ne concerne pas que les loisirs, le travail ou la vie de famille, mais tous les secteurs de la vie quotidienne (nourriture, eau, énergie, entretien de la maison et des outils, etc., etc.).
Si le survivaliste s’implique autant c’est parce qu’il craint une rupture dans l’organisation de la société et que cette rupture touche tous les domaines de la vie (travail, transport, énergie, approvisionnement en eau, en nourriture, etc., soins, etc.)
Nous avons tendance à l’oublier, mais nos ancêtres (il y a encore moins d’un siècle), vivaient pour partie ainsi ; ça ne faisait pas pour autant d’eux des survivalistes, car c’était leur mode de vie habituel et non une anticipation d’une rupture quelconque, mais leur vie était organisée autour de ça (survivre). Le problème du survivaliste, aujourd’hui, c’est que nous sommes dépendant d’un mode de vie « artificiel » et fragile et que l’on a oublié comment faire sans. Pour combler ce risque, il n’y a pas d’autre solution que d’apprendre à vivre en parallèle du système et à se « réadapter » (apprendre à vivre autrement).
Bref, pour être prêt, le survivaliste doit déjà être (au moins partiellement) dans une optique post pétrole, ou post LLBV, ou je ne sais quoi.
Oui, mais pour reconstruire, il faut survivre En ce qui concerne la reconstruction, ce n’est déjà plus du ressort du survivaliste, mais de tous les survivants, il me semblece qui m'intéresse avant toute chose (sauf survivre moi et mes proches au crash) c'est de penser à ce qu'on pourrait "reconstruire" après. ça me semble tout aussi important que l'idée de survie, car pour moi "survivre" n'est pas un but, c'est un moyen pour "reconstruire" quelque chose de meilleur pour nos enfants, avoir une vie plus saine et éviter de faire les mêmes "con...ies"
Le survivaliste pur jus n’est pas forcément impitoyable (chaque survivaliste est unique), il suffit de lire les enseignements de ferfal pour s’en rendre compte ; c’est juste qu’il faut être conscient, je pense, que nous ne seront plus exactement les mêmes dans un contexte extrême et, à priori, totalement inconnu, déconcertant, déboussolant et hostile. Heureux celui qui pense qu’il est constant et qu’il sera un authentique gentleman dans les pires et les plus extrêmes situations. Le survivaliste, lui, doute de son comportement et de celui des autres dans de telles situations ; il sait très bien que l’individu n’est pas constant et que le bon père de famille peut devenir un authentique salopard lorsqu’il sera acculé par les évènements.C'est cette dose de "pitié" qui fera que je ne serai jamais un survivaliste "pur jus", même si j'en avais les moyens (temps, sacrifices, volonté de ne vivre que par ça...).
Pour faire bref, dans une fuite éperdue, je ne pense pas être capable de laisser un "blessé" derrière moi... Je dis "je ne pense pas" car je n'en suis pas sûr, n'ayant jamais vécu une telle situation de stress extrême... Ce n'est pas pour autant que je jetterais la pierre à quelqu'un qui continuerait de courir.
Le survivaliste (enfin la majorité), non plus ne laissera pas un blessé derrière lui, sauf s’il n’a pas le choix. Encore une fois, la doctrine survivaliste dits juste qu’il faut se préparer, pas qu’il faut être un monstre. Le survivaliste reste avant tout un humain et là encore, il y aura autant de réaction diverses que d’individus
Ok, je comprends mieux ton projetPour répondre à ton message Krav : je pensais à une sorte de groupe de personnes conscientes de la situation LLBSV (qui est à différencier des prépas type catastrophes naturelles) qui veulent créer un réseau localisé géographiquement dans un cercle de 100km (c'est beaucoup mais même à vélo c'est raisonnable), chaque membre du groupe habitant à une dizaine de kilomètres d'un autre membre, pour ainsi faire une sorte de maillage du territoire. Les peakniks se trouvant à la périphérie de cette toile peuvent informer le groupe d'une éventuelle progression de forces armées ou de bandes ou de nuage radioactif (pour peu qu'ils soient tous équipés d'un comtpeur geiger) etc. Il y aurait des activités en commun pour faire progresser la cohésion du groupe ainsi que les compétences de chacun.
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Former un groupe
Ok, alors... tu m'as convaincu...
J'avais répondu NON au test. Je me sens alors plus proche du "sur la bonne voie" après tes précisions.
En effet, même si je suis loin d'avoir le niveau de préparation des copains du forum, je suis convaincu qu'il faut axer ma vie dans ce type de préparation.
Par exemple, au lieu d'acheter un appartement bien situé avec toutes commodités en ville, je lui préfèrerai depuis quelques années, une ferme à restaurer, un peu isolée, avec du terrain et à une certaine altitude (au moins 200m), une source d'eau et tout ce qu'il faut pour ne dépendre que de moi (du moins le plus possible)... mais je n'aurai jamais le niveau d'un survivaliste pro comme on trouve dans ce forum ou d'autres.
J'avais répondu NON au test. Je me sens alors plus proche du "sur la bonne voie" après tes précisions.
En effet, même si je suis loin d'avoir le niveau de préparation des copains du forum, je suis convaincu qu'il faut axer ma vie dans ce type de préparation.
Par exemple, au lieu d'acheter un appartement bien situé avec toutes commodités en ville, je lui préfèrerai depuis quelques années, une ferme à restaurer, un peu isolée, avec du terrain et à une certaine altitude (au moins 200m), une source d'eau et tout ce qu'il faut pour ne dépendre que de moi (du moins le plus possible)... mais je n'aurai jamais le niveau d'un survivaliste pro comme on trouve dans ce forum ou d'autres.
Armageddon974- Membre
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Re: Former un groupe
Je propose qu'on retire le sondage puis qu'on le relance une fois la discussion "finie".Armageddon974 a écrit:J'avais répondu NON au test. Je me sens alors plus proche du "sur la bonne voie" après tes précisions.
Aussi, dans l'idée de ce maillage du territoire, il y a l'idée de sensibiliser au fur et à mesure le voisinnage autour de chaque membre du groupe et d'avoir petit à petit un environnement social dans la zone où se trouve le groupe de surivalistes plus ou moins "vacciné contre la zombification".
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Re: Former un groupe
Canis Lupus a écrit:Je propose qu'on retire le sondage puis qu'on le relance une fois la discussion "finie".Armageddon974 a écrit:J'avais répondu NON au test. Je me sens alors plus proche du "sur la bonne voie" après tes précisions.
Aussi, dans l'idée de ce maillage du territoire, il y a l'idée de sensibiliser au fur et à mesure le voisinnage autour de chaque membre du groupe et d'avoir petit à petit un environnement social dans la zone où se trouve le groupe de surivalistes plus ou moins "vacciné contre la zombification".
ça me semble être deux bonnes idées...
Retirer le sondage pour mieux définir l'état de survivaliste...
L'histoire du maillage...
Armageddon974- Membre
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Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Former un groupe
Je ne sais si je suis une survivaliste pur jus selon vos critères, j'en suis une selon les miens : toute ma vie tourne autour de mon projet qui me permettra de survivre économiquement en pré-bise et d'informer un max de personnes, d'être le plus autonome possible en plein crash et d'avoir une base de théorie et pratique pour reconstruire post-crash.
J'envisageais moi aussi le réseau ou maillage pour les mêmes raisons que Canis Lupus en y ajoutant la possibilité post-bise d'utiliser ce maillage pour accéder à des produits comme le sel, impossible à produire dans les terres.
Je rêve de caravanes et de troubadours passant de village en village en ce moment...
J'envisageais moi aussi le réseau ou maillage pour les mêmes raisons que Canis Lupus en y ajoutant la possibilité post-bise d'utiliser ce maillage pour accéder à des produits comme le sel, impossible à produire dans les terres.
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luxferrrare- Modérateur
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Re: Former un groupe
moi les caravanes, en temps troublés je n'en voudrait forcément...certes un reseau de village est pour moi une base pour la reconstruction, mais les caravanes...restent aussi vectrices de maladies par exemple...
Contrairement à toi Ô Kraveunn bien aimé (et bien que je saisisse ton raisonnement) et à d'autres encore, je pense que je suis à raison un Radical pour ce qui est d'un groupe de survie:
Tout d'abord, je pense que le mode de vie survivaliste ne peut prendre toute sa valeur dans notre société où il est plus que marginalisé. (ah liberté, liberté chérie…)
Pour ma part je pense que ce mode de vie, cette Philosophie même, trouverait intérêt à s'élever au niveau d'idéologie: où est le mal dans cette idéologie qui cherche à mieux comprendre comment fonctionne notre monde (tu disais, la nature est hostile, est cruelle; ça dépends comment tu te place: il nous semble qu'elle l'est, mais en vérité elle ne l'est pas: elle fonctionne ainsi et c'est mieux pour tout le monde). D'ailleurs le seul mal qui réside dans une "idéologie" est le risque de tomber dans le dogmatisme: mais si ses postulats de bases sont simples et que l'on y inclue un mode de fonctionnement consensuel? cette idéologie ne serait qu'un Grand consensus auquel chacun, par sa vision du monde, pourrait participer.
En Outre, j'entends encore parler "politique" pour moi cela est encore complètement dépassé: ce qu'il faut c'est du consensus: chacun peut avoir la conception qu'il veut, du moment qu'il ne cherche pas à l'imposer aux autres... du moins c'est comme ça que je vois le respect, on doit pouvoir parler politique, et si on ne le peut pas, c'est que le groupe n'est pas assez soudé par un intérêt commun (alors si le survivalisme ne nous unis pas, quoi d'autre le pourra mis à part une idéologie. On pourrait même considérer les religions comme une idéologie dans ce cas... Amtha les moins efficaces pour survivre, mais quand même des liens efficaces, chacun doit pouvoir juger)
Bien entendu pour que le consensus fonctionne, il faut un groupe restreint: mais n'est-ce pas là le cadre du groupe survivaliste: un groupe tout à fait restreint et confidentiel ?
D'ailleur, et toujours en opposition avec certains, je suis pour une coupure aussi importante que possible des circuits économiques classiques: les réduire au minimum vital et ne pas contribuer à diverses tentatives du système à se reconvertir dans le bio ou le durable. Ces notions sont contraires à toute logique capitaliste et nous n'avons à mon humble avis aucune chance de faire changer le système. Il est perdu, quittons le navire, rats que nous sommes
(enfin, je dis ça mais je n’ai pas de famille à nourrir…)
Je suis ainsi pour vivre comme dans un éco-village, mais sans nous couper socialement: l'économie suffit.
Bon la faille dans ce que je dis, c'est qu'un consensus ne peut s'établir qu'avec des personnes suffisamment raisonnables (voir vertueuses: respect, probité, notions claires du "bien commun" etc.). De même, si une personne ne conviens pas, l'ostracisme me semble une solution un peu trop facile (enfin, en situation de survie aura t'on le temps de s'embarrasser de notre pensée bienséante)
(bon heureusement que j'ai un groupe d'amis tout à fait ouverts et sensibilisés : pour les famille va y avoir du boulot par contre)
Enfin… là je tombe dans le travers que tu décrie Ô Kraveun clairvoyant: on est pas chez les Bisounours et dans la pratique qu’est ce que ça donne? Je pense pour avoir déjà dû gérer des assemblées au lycée et à la fac que des autorités consensuelles mais sans pouvoir (les participants décident) sont tout à fait efficaces si elles ont la pratique. Et dans une situation de crise, on ne devrait pas s’embarrasser de savoir pourquoi telle ou telle personne à du charisme: elle en a, du moment qu’elle prends les bonnes décisions cela importe peu. Le tout, c’est qu’arrivé à bon port, le charisme ne serve plus à rien (cf. la magistrature dictatoriale sous la république romaine). Là dessus je suis en train de travailler sur une manière de gérer par le consensus une communauté, sans que la démagogie puisse en rien influer…hé oui, ya pas que le blé et les outils dans mes préparations
Qui dit groupe, dit organisation rigoureusement planifiée au départ (car peaufiner une constitution c’est du luxe, mais il en faut bien une au départ qui donne le la)
(bon et là je m’arrête car je sens que je glisse dans le hors sujet lol)
Contrairement à toi Ô Kraveunn bien aimé (et bien que je saisisse ton raisonnement) et à d'autres encore, je pense que je suis à raison un Radical pour ce qui est d'un groupe de survie:
Tout d'abord, je pense que le mode de vie survivaliste ne peut prendre toute sa valeur dans notre société où il est plus que marginalisé. (ah liberté, liberté chérie…)
Pour ma part je pense que ce mode de vie, cette Philosophie même, trouverait intérêt à s'élever au niveau d'idéologie: où est le mal dans cette idéologie qui cherche à mieux comprendre comment fonctionne notre monde (tu disais, la nature est hostile, est cruelle; ça dépends comment tu te place: il nous semble qu'elle l'est, mais en vérité elle ne l'est pas: elle fonctionne ainsi et c'est mieux pour tout le monde). D'ailleurs le seul mal qui réside dans une "idéologie" est le risque de tomber dans le dogmatisme: mais si ses postulats de bases sont simples et que l'on y inclue un mode de fonctionnement consensuel? cette idéologie ne serait qu'un Grand consensus auquel chacun, par sa vision du monde, pourrait participer.
En Outre, j'entends encore parler "politique" pour moi cela est encore complètement dépassé: ce qu'il faut c'est du consensus: chacun peut avoir la conception qu'il veut, du moment qu'il ne cherche pas à l'imposer aux autres... du moins c'est comme ça que je vois le respect, on doit pouvoir parler politique, et si on ne le peut pas, c'est que le groupe n'est pas assez soudé par un intérêt commun (alors si le survivalisme ne nous unis pas, quoi d'autre le pourra mis à part une idéologie. On pourrait même considérer les religions comme une idéologie dans ce cas... Amtha les moins efficaces pour survivre, mais quand même des liens efficaces, chacun doit pouvoir juger)
Bien entendu pour que le consensus fonctionne, il faut un groupe restreint: mais n'est-ce pas là le cadre du groupe survivaliste: un groupe tout à fait restreint et confidentiel ?
D'ailleur, et toujours en opposition avec certains, je suis pour une coupure aussi importante que possible des circuits économiques classiques: les réduire au minimum vital et ne pas contribuer à diverses tentatives du système à se reconvertir dans le bio ou le durable. Ces notions sont contraires à toute logique capitaliste et nous n'avons à mon humble avis aucune chance de faire changer le système. Il est perdu, quittons le navire, rats que nous sommes
(enfin, je dis ça mais je n’ai pas de famille à nourrir…)
Je suis ainsi pour vivre comme dans un éco-village, mais sans nous couper socialement: l'économie suffit.
Bon la faille dans ce que je dis, c'est qu'un consensus ne peut s'établir qu'avec des personnes suffisamment raisonnables (voir vertueuses: respect, probité, notions claires du "bien commun" etc.). De même, si une personne ne conviens pas, l'ostracisme me semble une solution un peu trop facile (enfin, en situation de survie aura t'on le temps de s'embarrasser de notre pensée bienséante)
(bon heureusement que j'ai un groupe d'amis tout à fait ouverts et sensibilisés : pour les famille va y avoir du boulot par contre)
Enfin… là je tombe dans le travers que tu décrie Ô Kraveun clairvoyant: on est pas chez les Bisounours et dans la pratique qu’est ce que ça donne? Je pense pour avoir déjà dû gérer des assemblées au lycée et à la fac que des autorités consensuelles mais sans pouvoir (les participants décident) sont tout à fait efficaces si elles ont la pratique. Et dans une situation de crise, on ne devrait pas s’embarrasser de savoir pourquoi telle ou telle personne à du charisme: elle en a, du moment qu’elle prends les bonnes décisions cela importe peu. Le tout, c’est qu’arrivé à bon port, le charisme ne serve plus à rien (cf. la magistrature dictatoriale sous la république romaine). Là dessus je suis en train de travailler sur une manière de gérer par le consensus une communauté, sans que la démagogie puisse en rien influer…hé oui, ya pas que le blé et les outils dans mes préparations
Qui dit groupe, dit organisation rigoureusement planifiée au départ (car peaufiner une constitution c’est du luxe, mais il en faut bien une au départ qui donne le la)
(bon et là je m’arrête car je sens que je glisse dans le hors sujet lol)
________________________________________________________
J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: Former un groupe
Telimectar a écrit:Qui dit groupe, dit organisation rigoureusement
planifiée au départ (car peaufiner une constitution c’est du luxe, mais
il en faut bien une au départ qui donne le la)
(bon et là je m’arrête car je sens que je glisse dans le hors sujet lol)
Si tu as réfléchi à un concept de constitution survivaliste (en tant que règles pratiques simples pour lancer le groupe, dans une optique post-crash) je pense que ça intéresse pas mal d'entre nous...
Quitte à ouvrir un nouveau sujet...
trollinet- Membre Premium
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Re: Former un groupe
Bonjour,
Je tiens à intervenir sur un raccourci clavier que certains ont fait.
A savoir : le pouvoir corrompt !
Et ceci mis à la sauce de la responsabilité, du leadership, de la gouvernance ... appelez cela comme vous voulez.
Le pouvoir, hélas, n'est pas cantonné au seul rôle de responsabilité ou de direction.
N'avez vous jamais assisté à la cliente imbuvable face à la pauvre caissière ?
Ou du fonctionnaire face à l'administré ?
Ou du fricé qui dispose de son passe-droit ?
Pourtant dans ces exemples, il n'y a aucune notion de leadership !
Nous vivons assez mal la notion de management/leadership car cela se réfère sans cesse à la notion de hierarchie ou d'employeur employé.
Pour ma part, ayant oeuvré dans le milieu associatif pendant de nombreuses années, je peux dire qu'il y a une notion de management ou de leadership mais qui est à cent lieues de celle que l'on trouve dans toutes celles ayant un commandement fondé sur un intérêt.
Pour donner un exemple vécu, j'ai longtemps (10 ans) été président d'une grosse association (+250 personnes et un centre aéré à gerer entre autres).
Par principe, les réunions du conseil d'administration assemblaient les responsables des différentes parties ou activités de l'assos et chacun présentait ses projets.
Lors des futures orientations ou projets, chacun donnait son avis et j'agissais en temps que juge arbite pour respecter les temps de parole et laisser à chacun la possibilité de s'exprimer sans être contré.
A chaque fois, je relevais les avantages et les inconvénients de la proposition.
Après que chacun se soit exprimé, je dressais ensuite ces arguments et les ressoumettais à la discussion.
Après cela nous passions à un vote collégial.
Globalement chacun avait fait valoir ses arguments et le choix correspondait à un consensus mutuel et bien réfléchi.
Pendant 3 ans, suite à des pb, je demandais de quitter la présidence tout en conservant mon poste au sein du conseil.
La personne qui m'a remplacé avait une forte attirance pour le sport et les sorties sportives mais certaines autres activités de l'association lui passaient par dessus la tête.
Aussi, écouter les propositions et les futurs projets des autres sections lui faisait l'effet d'une punition.
Il écoutait donc d'une oreille distante et après l'exposé se contentait de demander si les membres n'avaient rien à y redire. Il ne s'interessait donc que moyennement à l'évolution d'une section ou d'une activité.
Dans la mesure où le président s'en désinteressait, les responsables de sections ont fait de même pour les sections qui ne les concernaient pas. Petit à petit, l'association très soudée avec un but et un devenir commun s'est transformée en un agrégat de centres d'intérêt différents. Le conseil s'est assez vite muté en une assemblée de présentation des existants et des projets où il était rare de voir des personnes intervenir dans des domaines qui n'étaient pas le leur. Chaque responsable avait à coeur de présenter sous le meilleur jour son projet (même si ce n'était qu'une devanture sans consistance) de manière à faire valider ca au plus vite.
De fil en aiguille et du fait du laxisme et du désintérêt général, le président s'est trouvé dépouillé de son rôle de manager et de rassembleur.
En effet, les responsables venaient en réunion pour dire : "on a fait ca et ca a donné ca" !
Vers la fin, revenant aux réunions du conseil, je me suis aperçu de cet état de fait.
Plus personne ne voyait l'assos comme une grande entité visant à satisfaire l'ensemble des membres mais plutôt comme un agrégat de cellules ou chacun voulait être au mieux en proposant des activités parfois très coûteuses pour peu de membres et tout en pénalisant le reste des autres.
Voyant cela et sachant que le président devait partir, je me suis de nouveau reproposé.
Ayant une vue plus profonde avec ce poste, je me suis rendu compte que de nombreux postes étaient dans le rouge financièrement et tout cela pour un resultat en terme du nombre de membres peu reluisants.
Cette anecdote pour dire que le management ne doit pas être vu comme une notion de hierarchie ou de dépendance.
Un manager c'est aussi quelqu'un qui peut arbitrer, connait les rouages de la machine / société et a une vue globale de sa structure et ses besoins.
Les fameux responsables de sections se sont comportés comme des individus lambda en société ( en somme tout pour ma gueule et après on verra). L'ex président n'a pas joué son rôle délicat d'arbitre mais aussi de gestionnaire (non pas à l'échelle du membre mais de toute la communauté).
Un vrai manager est souvent une tâche ingrate car cela oblige d'avoir une bonne connaissance de tous les rouages et même quand ceux-ci sont dans un domaine pour lequel on n'a pas d'affinité. C'est aussi parfois l'arbitre de situations délicates.
Nous sommes loin ici du tyran ou du responsable autocrate autoproclamé.
De plus un vrai manager ne dirige pas seul, il est aidé, assisté, tempéré, conseillé par des personnes aptes dans les domaines concernés...
Voilà ma contribution
Je tiens à intervenir sur un raccourci clavier que certains ont fait.
A savoir : le pouvoir corrompt !
Et ceci mis à la sauce de la responsabilité, du leadership, de la gouvernance ... appelez cela comme vous voulez.
Le pouvoir, hélas, n'est pas cantonné au seul rôle de responsabilité ou de direction.
N'avez vous jamais assisté à la cliente imbuvable face à la pauvre caissière ?
Ou du fonctionnaire face à l'administré ?
Ou du fricé qui dispose de son passe-droit ?
Pourtant dans ces exemples, il n'y a aucune notion de leadership !
Nous vivons assez mal la notion de management/leadership car cela se réfère sans cesse à la notion de hierarchie ou d'employeur employé.
Pour ma part, ayant oeuvré dans le milieu associatif pendant de nombreuses années, je peux dire qu'il y a une notion de management ou de leadership mais qui est à cent lieues de celle que l'on trouve dans toutes celles ayant un commandement fondé sur un intérêt.
Pour donner un exemple vécu, j'ai longtemps (10 ans) été président d'une grosse association (+250 personnes et un centre aéré à gerer entre autres).
Par principe, les réunions du conseil d'administration assemblaient les responsables des différentes parties ou activités de l'assos et chacun présentait ses projets.
Lors des futures orientations ou projets, chacun donnait son avis et j'agissais en temps que juge arbite pour respecter les temps de parole et laisser à chacun la possibilité de s'exprimer sans être contré.
A chaque fois, je relevais les avantages et les inconvénients de la proposition.
Après que chacun se soit exprimé, je dressais ensuite ces arguments et les ressoumettais à la discussion.
Après cela nous passions à un vote collégial.
Globalement chacun avait fait valoir ses arguments et le choix correspondait à un consensus mutuel et bien réfléchi.
Pendant 3 ans, suite à des pb, je demandais de quitter la présidence tout en conservant mon poste au sein du conseil.
La personne qui m'a remplacé avait une forte attirance pour le sport et les sorties sportives mais certaines autres activités de l'association lui passaient par dessus la tête.
Aussi, écouter les propositions et les futurs projets des autres sections lui faisait l'effet d'une punition.
Il écoutait donc d'une oreille distante et après l'exposé se contentait de demander si les membres n'avaient rien à y redire. Il ne s'interessait donc que moyennement à l'évolution d'une section ou d'une activité.
Dans la mesure où le président s'en désinteressait, les responsables de sections ont fait de même pour les sections qui ne les concernaient pas. Petit à petit, l'association très soudée avec un but et un devenir commun s'est transformée en un agrégat de centres d'intérêt différents. Le conseil s'est assez vite muté en une assemblée de présentation des existants et des projets où il était rare de voir des personnes intervenir dans des domaines qui n'étaient pas le leur. Chaque responsable avait à coeur de présenter sous le meilleur jour son projet (même si ce n'était qu'une devanture sans consistance) de manière à faire valider ca au plus vite.
De fil en aiguille et du fait du laxisme et du désintérêt général, le président s'est trouvé dépouillé de son rôle de manager et de rassembleur.
En effet, les responsables venaient en réunion pour dire : "on a fait ca et ca a donné ca" !
Vers la fin, revenant aux réunions du conseil, je me suis aperçu de cet état de fait.
Plus personne ne voyait l'assos comme une grande entité visant à satisfaire l'ensemble des membres mais plutôt comme un agrégat de cellules ou chacun voulait être au mieux en proposant des activités parfois très coûteuses pour peu de membres et tout en pénalisant le reste des autres.
Voyant cela et sachant que le président devait partir, je me suis de nouveau reproposé.
Ayant une vue plus profonde avec ce poste, je me suis rendu compte que de nombreux postes étaient dans le rouge financièrement et tout cela pour un resultat en terme du nombre de membres peu reluisants.
Cette anecdote pour dire que le management ne doit pas être vu comme une notion de hierarchie ou de dépendance.
Un manager c'est aussi quelqu'un qui peut arbitrer, connait les rouages de la machine / société et a une vue globale de sa structure et ses besoins.
Les fameux responsables de sections se sont comportés comme des individus lambda en société ( en somme tout pour ma gueule et après on verra). L'ex président n'a pas joué son rôle délicat d'arbitre mais aussi de gestionnaire (non pas à l'échelle du membre mais de toute la communauté).
Un vrai manager est souvent une tâche ingrate car cela oblige d'avoir une bonne connaissance de tous les rouages et même quand ceux-ci sont dans un domaine pour lequel on n'a pas d'affinité. C'est aussi parfois l'arbitre de situations délicates.
Nous sommes loin ici du tyran ou du responsable autocrate autoproclamé.
De plus un vrai manager ne dirige pas seul, il est aidé, assisté, tempéré, conseillé par des personnes aptes dans les domaines concernés...
Voilà ma contribution
lykos69- Membre Premium
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Re: Former un groupe
Salut Lycos,
une certaine personne est ravie que tu aies approndi un certain raccourci réducteur (un raccourci est censé être toujours réducteur, non ?) par une contribution dont elle partage les idées
une certaine personne est ravie que tu aies approndi un certain raccourci réducteur (un raccourci est censé être toujours réducteur, non ?) par une contribution dont elle partage les idées
luxferrrare- Modérateur
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Re: Former un groupe
Bien d'accord avec toi Lycos, mais dans le cadre d'association, y a t'il commune mesure avec la politique, ou la gestion des hommes? D'ailleurs, même dans ton cas, et comme tu l'a dit, ça ne marche qu'avec des personnes volontaires et sans arrières pensées..., des personnes au moins justes dans leurs actions, et soucieuses-pointilleuses (j'entends par là que tout ce qui est nécessaire est bien contrôlé, même le rebutant) de telles personnes ne sont pas légions, ou peuvent facilement être évincées par les ambitieux (avec comme arme principale la médisance et la flatterie...un programme qui convient à beaucoups malheureusement).
En plus, je suis incapable (et toi-même, le pourrais-tu?) de dire si dans une situation où les normes de sociabilités seront détruites (dans une mesure que nous ne saurions encore saisir), une personnes honnête et soucieuse du bien commun pourrais rester humble dans une position d'arbitre ou de commandement: occuper de grandes responsabilités donne l'impression d'être important et cela peut vite donner dans la vanité, l'orgeuil, ou autres joyeusetés (qui font intégralement partie de la nature humaine, il faut bien s'en souvenir) si l'on n'y prête pas constamment attention.
En tout cas pour défendre la citation de Platon, je dirais que l'Histoire donne bien des exemple pour et contre, les contre étant minoritaires... (des Marc-Aurèles, il y en eu peu).
Après, si l'on s'arrange pour que notre relation au pouvoir soit envisagée d'une toute autre manière, ou au moins que ce pouvoir ne soit plus concentré dans les mains d'un seul, là on limite grandement la possibilités de dérrapages.
En plus, je suis incapable (et toi-même, le pourrais-tu?) de dire si dans une situation où les normes de sociabilités seront détruites (dans une mesure que nous ne saurions encore saisir), une personnes honnête et soucieuse du bien commun pourrais rester humble dans une position d'arbitre ou de commandement: occuper de grandes responsabilités donne l'impression d'être important et cela peut vite donner dans la vanité, l'orgeuil, ou autres joyeusetés (qui font intégralement partie de la nature humaine, il faut bien s'en souvenir) si l'on n'y prête pas constamment attention.
En tout cas pour défendre la citation de Platon, je dirais que l'Histoire donne bien des exemple pour et contre, les contre étant minoritaires... (des Marc-Aurèles, il y en eu peu).
Après, si l'on s'arrange pour que notre relation au pouvoir soit envisagée d'une toute autre manière, ou au moins que ce pouvoir ne soit plus concentré dans les mains d'un seul, là on limite grandement la possibilités de dérrapages.
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Hippolyte Taine
Re: Former un groupe
lol en relisant j'en oublie de dire le principal, l'expérience de lycos m'ayant plus marqué que le reste:
-d'une manière ou d'une autre le pouvoir corromp-
oui, il n'y a pas que le pouvoir qui corrompt, il y a aussi simplement la défaillance humaine; mais cela reste un fait; même des personnes instruites et bien prédisposées peuvent être corrompues par un exercice du pouvoir. C'est d'ailleur un fait que personne ne pourrait nier et s'il faut des exemples concrets, il faut simplement relire les histoires d'Athènes, de Rome, ou même de toutes les républiques et démocraties en général.
Après il faut juste déterminer à quel niveau de pouvoir la corruption est suceptible d'apparaitre...mais très simplment, plus il y a de pouvoir, plus le risque est grand.
-d'une manière ou d'une autre le pouvoir corromp-
oui, il n'y a pas que le pouvoir qui corrompt, il y a aussi simplement la défaillance humaine; mais cela reste un fait; même des personnes instruites et bien prédisposées peuvent être corrompues par un exercice du pouvoir. C'est d'ailleur un fait que personne ne pourrait nier et s'il faut des exemples concrets, il faut simplement relire les histoires d'Athènes, de Rome, ou même de toutes les républiques et démocraties en général.
Après il faut juste déterminer à quel niveau de pouvoir la corruption est suceptible d'apparaitre...mais très simplment, plus il y a de pouvoir, plus le risque est grand.
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Hippolyte Taine
Re: Former un groupe
Si j'ai donné cet exemple qui concerne ma vie personnelle c'est qu'elle est symptomatique d'une situation particulière.
Tout d'abord dans une association, par définition, il ne devrait pas y avoir de notion d'intérêt personnel, de hierarchie ou de prestige à espérer.
Le propre d'une association c'est logiquement l'altruisme.
On est donc dans une situation atypique de notre société de consommation où tout groupement d'individus est régi par des relations de dépendance, d'argent, de profit ou de hierarchie.
Hors, même dans ce contexte favorable, on peut se rendre compte qu'une personne pétrie des meilleures intentions (l'autre président ne le faisait pas non plus pour un intérêt personnel) peut aussi arriver à faire capoter un groupement de personnes.
Le management n'est pas une mince affaire et dans les tribus primitives il y a un chef qui est souvent aussi un sage ... ça me semble bien dire quelque chose.
Le manager doit avant tout être altruiste et donc être impliqué dans la communauté non pour son profit personnel, pour le prestige ou pour le pouvoir en lui même mais pour assurer le devenir de cette communauté et en assurant cette prospérité il y trouve sa récompense.
Evidemment, il n'y a pas beaucoup de personnes aptes à cela car souvent les personnes sont corrompues par la société de consommation et cherche rapidement ce qu'ils pourraient tirer de la situation.
Dans notre cas, une communauté de personnes doit se voir comme une association mais avec un objectif autre.
Là, il ne s'agit pas de proposer des actions sociales (au mieux), ni des actions ou des activités mais bien un but tout autre et de loin plus important : la survie !
Je pense que la communauté sera à même de le comprendre et de se rendre compte que, faute d'adhésion complète, tout le monde en pâtira.
Pour cela, il y a lieu de constituer le bon groupe
Tout d'abord dans une association, par définition, il ne devrait pas y avoir de notion d'intérêt personnel, de hierarchie ou de prestige à espérer.
Le propre d'une association c'est logiquement l'altruisme.
On est donc dans une situation atypique de notre société de consommation où tout groupement d'individus est régi par des relations de dépendance, d'argent, de profit ou de hierarchie.
Hors, même dans ce contexte favorable, on peut se rendre compte qu'une personne pétrie des meilleures intentions (l'autre président ne le faisait pas non plus pour un intérêt personnel) peut aussi arriver à faire capoter un groupement de personnes.
Le management n'est pas une mince affaire et dans les tribus primitives il y a un chef qui est souvent aussi un sage ... ça me semble bien dire quelque chose.
Le manager doit avant tout être altruiste et donc être impliqué dans la communauté non pour son profit personnel, pour le prestige ou pour le pouvoir en lui même mais pour assurer le devenir de cette communauté et en assurant cette prospérité il y trouve sa récompense.
Evidemment, il n'y a pas beaucoup de personnes aptes à cela car souvent les personnes sont corrompues par la société de consommation et cherche rapidement ce qu'ils pourraient tirer de la situation.
Dans notre cas, une communauté de personnes doit se voir comme une association mais avec un objectif autre.
Là, il ne s'agit pas de proposer des actions sociales (au mieux), ni des actions ou des activités mais bien un but tout autre et de loin plus important : la survie !
Je pense que la communauté sera à même de le comprendre et de se rendre compte que, faute d'adhésion complète, tout le monde en pâtira.
Pour cela, il y a lieu de constituer le bon groupe
lykos69- Membre Premium
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Re: Former un groupe
Là c'est un point capital que tu soulève: c'est quoi au final un "bon groupe"?
Doit-on selectionner, sur des critères moraux? d'aptitude? (lhistoire plus haut des anciens etc.), convaincre qui nous semble apte, ou laisser à n'importe qui sa chance du moment qu'il apporte quelquechose? définir des critères strictes?
Et je t'avoue que je suis encore plus sceptique que toi sur nos capacités à trouver de bons "manager" ou chefs.
Je n'envisage tout simplement pas de dirigeants en situation normale dans un groupe: car un chef est il si utile? un conseil d'arbites et de gardiens du consensus oui, des fonctionnaires executant la volonté des citoyens oui, mais rien de plus, et surtout pas un chef autocrate: c'est l'illusion du philosophe roi, ou du despote éclairé. Il n'existe pas (ou dans les marges des pages d'Histoire).
Pour moi le chef n'a d'intérêt que dans une situation "militaire" ou un contexte de guerre (ou de troubles graves, de lacunes de l'autorité). et dans tous les cas il serait préférable de lui adjoindre un conseil, histoire de vérifier la conformité de son action avec ce qui aura été décidé collégialement par les citoyens.
Doit-on selectionner, sur des critères moraux? d'aptitude? (lhistoire plus haut des anciens etc.), convaincre qui nous semble apte, ou laisser à n'importe qui sa chance du moment qu'il apporte quelquechose? définir des critères strictes?
Et je t'avoue que je suis encore plus sceptique que toi sur nos capacités à trouver de bons "manager" ou chefs.
Je n'envisage tout simplement pas de dirigeants en situation normale dans un groupe: car un chef est il si utile? un conseil d'arbites et de gardiens du consensus oui, des fonctionnaires executant la volonté des citoyens oui, mais rien de plus, et surtout pas un chef autocrate: c'est l'illusion du philosophe roi, ou du despote éclairé. Il n'existe pas (ou dans les marges des pages d'Histoire).
Pour moi le chef n'a d'intérêt que dans une situation "militaire" ou un contexte de guerre (ou de troubles graves, de lacunes de l'autorité). et dans tous les cas il serait préférable de lui adjoindre un conseil, histoire de vérifier la conformité de son action avec ce qui aura été décidé collégialement par les citoyens.
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Hippolyte Taine
Re: Former un groupe
Cela me permet de rebondir sur l'autre question rémanente : pourquoi un groupe ?
Revenons sur une définition ou plutôt un concept, celui de survivaliste.
Pour moi, c'est une personne ayant pris conscience que les informations actuelles sont très alarmantes.
Pire la situation n'est pas due à un seul facteur mais à un faisceau de crises et il me semble impossible de pouvoir toutes les éviter.
Elles sont économiques, sociales, énergétiques, nutritionnelles et climatiques.
Penser qu'il est possible de rétablir l'équilibre est pour moi une douce utopie.
On ne dispose pas de Superman qui pourra à la fois épurer la terre de tous les pesticides, insectices et polluants divers.
On n'a pas de Superman qui pourra rendre les terres plus fertiles ou plus cultivables.
On n'a pas de Superman qui pourra absorber le CO2 de l'atmosphère et reformera les glaces des pôles, voire remettre le permafrost dans son état d'origine.
On n'a pas de Superman qui nous générera une source d'énergie à bon marché et avec un bon rendement.
Or, après avoir discuté avec les uns et les autres, je vis véritablement une image que je vais vous soumettre.
J'ai vraiment l'impression de voir une partie d'échecs opposant les personnes à un grand maître.
Il existe plusieurs catégories de personnes.
Il y a ceux qui "poussent du bois" et leur préoccupation première c'est de jouer, de participer sans même analyser le jeu ou chercher à comprendre les mécanismes.
Ils se réveilleront quand ils seront echec et mat et pas avant !
Il y a les amateurs. Ceux là connaissent un peu mieux le jeu mais ne font pas une étude poussée. Ils sentent à quelques coups de la fin que ça pue le pâté mais continuent cependant à jouer sans trop se prendre la tête.
Il y a les amateurs éclairés qui eux voient le mat arriver en quelques coups mais pensent qu'une intervention divine, que les extra terrestres ou toute autre phénomène extraordinaire viendra les sortir de cette situation, en attendant ils jouent plus prudemment mais continuent à y croire.
Enfin il y a les vrais joueurs d'echecs qui voient la menace se profiler à l'horizon et même si elle est lointaine elle n'en est pas moins réelle. Ils consacreront leur énergie à arriver au pat.
Ce qui est dommage c'est que, comme pour les échecs, peu de gens sont aptes à voir plusieurs coups d'avance soit par ignorance, soit par négligence, soit par aveuglement volontaire ou enfin soit par une croyance dans une intervention surnaturelle.
Partant de cela, après en avoir discouru avec mon entourage, je m'apercois qu'il est utopique de vouloir faire machine arrière à une société complète. Aussi, comme quelqu'un veut s'extirper d'un véhicule sans frein dans une descente, j'ai decidé de lâcher la société.
Ma vie, ma survie passe par une préparation à plus ou moins long terme d'un site auto suffisant.
Alors revenons à la question : pourquoi un groupe ?
Sachons être humble et honnête ! Nous ne sommes pas omniscients et omnipotents.
Même si je dispose de bonnes connaissances pratiques dans de nombreux domaines, il est très vraisemblable que je vais tomber sur des pb que je ne pourrais pas résoudre.
Par ailleurs, qui peut me garantir que physiquement je serai toujours au rendez-vous ?
Que ceux qui ont manié des outils toute une journée le disent, les ampoules dans les mains ça rend pas particulièrement produuctif le lendemain !!
Et il ne s'agit que d'ampoules ... alors pour des entorses, des fractures voire pire ....vous êtes un homme mort .. et votre famille aussi si vous en avez la charge.
Le groupe c'est la mise en commun des savoirs, des techniques et des énergies.
C'est pallier les carences de l'autre et apporter sa plus-value à l'ensemble.
Encore faut-il féderer des personnes viables et convaincues de cette nécessité.
Revenons sur une définition ou plutôt un concept, celui de survivaliste.
Pour moi, c'est une personne ayant pris conscience que les informations actuelles sont très alarmantes.
Pire la situation n'est pas due à un seul facteur mais à un faisceau de crises et il me semble impossible de pouvoir toutes les éviter.
Elles sont économiques, sociales, énergétiques, nutritionnelles et climatiques.
Penser qu'il est possible de rétablir l'équilibre est pour moi une douce utopie.
On ne dispose pas de Superman qui pourra à la fois épurer la terre de tous les pesticides, insectices et polluants divers.
On n'a pas de Superman qui pourra rendre les terres plus fertiles ou plus cultivables.
On n'a pas de Superman qui pourra absorber le CO2 de l'atmosphère et reformera les glaces des pôles, voire remettre le permafrost dans son état d'origine.
On n'a pas de Superman qui nous générera une source d'énergie à bon marché et avec un bon rendement.
Or, après avoir discuté avec les uns et les autres, je vis véritablement une image que je vais vous soumettre.
J'ai vraiment l'impression de voir une partie d'échecs opposant les personnes à un grand maître.
Il existe plusieurs catégories de personnes.
Il y a ceux qui "poussent du bois" et leur préoccupation première c'est de jouer, de participer sans même analyser le jeu ou chercher à comprendre les mécanismes.
Ils se réveilleront quand ils seront echec et mat et pas avant !
Il y a les amateurs. Ceux là connaissent un peu mieux le jeu mais ne font pas une étude poussée. Ils sentent à quelques coups de la fin que ça pue le pâté mais continuent cependant à jouer sans trop se prendre la tête.
Il y a les amateurs éclairés qui eux voient le mat arriver en quelques coups mais pensent qu'une intervention divine, que les extra terrestres ou toute autre phénomène extraordinaire viendra les sortir de cette situation, en attendant ils jouent plus prudemment mais continuent à y croire.
Enfin il y a les vrais joueurs d'echecs qui voient la menace se profiler à l'horizon et même si elle est lointaine elle n'en est pas moins réelle. Ils consacreront leur énergie à arriver au pat.
Ce qui est dommage c'est que, comme pour les échecs, peu de gens sont aptes à voir plusieurs coups d'avance soit par ignorance, soit par négligence, soit par aveuglement volontaire ou enfin soit par une croyance dans une intervention surnaturelle.
Partant de cela, après en avoir discouru avec mon entourage, je m'apercois qu'il est utopique de vouloir faire machine arrière à une société complète. Aussi, comme quelqu'un veut s'extirper d'un véhicule sans frein dans une descente, j'ai decidé de lâcher la société.
Ma vie, ma survie passe par une préparation à plus ou moins long terme d'un site auto suffisant.
Alors revenons à la question : pourquoi un groupe ?
Sachons être humble et honnête ! Nous ne sommes pas omniscients et omnipotents.
Même si je dispose de bonnes connaissances pratiques dans de nombreux domaines, il est très vraisemblable que je vais tomber sur des pb que je ne pourrais pas résoudre.
Par ailleurs, qui peut me garantir que physiquement je serai toujours au rendez-vous ?
Que ceux qui ont manié des outils toute une journée le disent, les ampoules dans les mains ça rend pas particulièrement produuctif le lendemain !!
Et il ne s'agit que d'ampoules ... alors pour des entorses, des fractures voire pire ....vous êtes un homme mort .. et votre famille aussi si vous en avez la charge.
Le groupe c'est la mise en commun des savoirs, des techniques et des énergies.
C'est pallier les carences de l'autre et apporter sa plus-value à l'ensemble.
Encore faut-il féderer des personnes viables et convaincues de cette nécessité.
lykos69- Membre Premium
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Re: Former un groupe
Outre le fait que je pense les rencontres (et amitiés ou inimitiés qui en découlent) nécessaires à notre construction interne, je subodore la part importante du hasard, du karma ou de la loi de Murphy dans celles que nous ferons LLBSV.
D'ici à ce que les choses deviennent invivables quels liens aurons nous tissés ? Au moment du crash qui, dans un groupe déjà constitué, perdra la boule, qui verra ses dents pousser ?
Au vu de ces aspects aléatoires, je préfère essayer d'apprendre la gestion des conflits, d'une équipe et d'apprendre à reconnaître les atouts, faiblesses et qualités de ceux qui m'entourent pour me tourner vers eux si nécessaire.
D'ici à ce que les choses deviennent invivables quels liens aurons nous tissés ? Au moment du crash qui, dans un groupe déjà constitué, perdra la boule, qui verra ses dents pousser ?
Au vu de ces aspects aléatoires, je préfère essayer d'apprendre la gestion des conflits, d'une équipe et d'apprendre à reconnaître les atouts, faiblesses et qualités de ceux qui m'entourent pour me tourner vers eux si nécessaire.
luxferrrare- Modérateur
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