Coutellerie de survie
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Zapata
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Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Matériel, outils divers, vêtements & accessoires (les trouver, les fabriquer, les utiliser, etc) :: Couteaux et pinces
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Coutellerie de survie
Bonjour,
Quelle coutellerie nous est indispensable, nécessaire, utile, en survie et en pleine nature ?
Sur ce sujet, je pense que nous avons tous des avis, sûrement divergents (en tout cas, autant que la littérature à ce sujet).
J'envisage ce thème uniquement sous son aspect utilitaire (et non défensif ou offensif).
Commençons par le mythique "couteau suisse", qui débute à trois lames et monte en complication jusqu'à la bonne dizaine d'accessoires, sinon plus...
Pour en avoir eu dans les mains, c'est lourd et encombrant, et les instruments (lames, tournevis...), qui sont montés dessus, sont quand même à ne pas trop solliciter (moins que l'équivalent autonome : vrai lame de scie, vrai tournevis...).
Cela dépanne, mais ce n'est pas prévu pour un usage intensif, avec de fortes contraintes mécaniques.
La plupart du temps, les lames et les accessoires sont en acier inoxydable, avec ses avantages et ses inconvénients : résistance à l'oxydation, difficulté d'affutage.
Certains couteaus multilames, initialement prévus pour le milieu marin, ont aussi leur intérêt, par exemple : leur grande lame crantée qui coupe bien plus efficacement qu'une lame lisse (même très bien affutée), sur certains matériaux.
Tout à fait à l'opposé du couteau compliqué, il y a le couteau de poche simple, dont l'Opinel est en bon exemple. Si l'on choisit la version lame au carbone, un bon affutage permet un tranchant "rasoir", mais au détriment d'une nécessaire sensibilité à la corrosion (rouille).
Pour en terminer avec les couteaux, il y a aussi le modèle de survie, qui va de n'importe quoi (et de solidité nulle) à quelques modèles pouvant être valables. Le prix en est souvent élevé.
Si le couteau suisse est un instrument d'appoint (à mon avis), il en va tout autrement des outils du genre Victorinox, Leatherman, etc.
En prenant de la qualité (pas des imitations incertaines), on a en main un vrai "outil" de travail, solide, bien conçu et polyvalent. Les accessoires additionnels (mini-clé à cliquet et douilles, par exemple) valent aussi l'acquisition.
La machette me semble devoir être réservée à ses territoires d'origine (Afrique, Amérique du Sud), car son efficacité certaine se paie d'un poids et d'un encombrement tout aussi réels. Et, dans nos contrées, il est rare de devoir se tailler une piste, dans une densité végétale telle que son emploi soit obligatoire.
Par contre, le parang ou le kukri, tous deux d'un concept assez similaire bien que présents dans des régions du monde éloignées, peuvent avoir un certain intérêt.
Avec leur lame très tranchante et courbe, plus courte que celle d'une machette, ils conjuguent les emploi de couteau de survie et de mini sabre d'abattis. Donc, ils sont assez costauds pour couper facilement des branchages, tout en restant plus maniables (et moins lourds) qu'une vraie machette.
Il ne reste plus qu'à parler de la hache, ou plutôt de la hachette, qui est lourde à porter, et dont l'usage essentiel est l'abattage de plantes avec des troncs déjà assez gros, ou le débitage de bois à brûler. Cet engin, qui faisait partie de l'équipement systématique des scouts (dans les années 1950), semble être de moins en moins présent dans le paquetage des gens de plein air (campeurs, randonneurs, etc.).
Je finis avec d'autres ustensiles, qui relèvent aussi de la famille coutellerie, juste pour dire qu'avoir une fourchette et (surtout) une cuillère en inox, cela est utile, et cela manque bien quand on les a oubliées...
Salut.
Quelle coutellerie nous est indispensable, nécessaire, utile, en survie et en pleine nature ?
Sur ce sujet, je pense que nous avons tous des avis, sûrement divergents (en tout cas, autant que la littérature à ce sujet).
J'envisage ce thème uniquement sous son aspect utilitaire (et non défensif ou offensif).
Commençons par le mythique "couteau suisse", qui débute à trois lames et monte en complication jusqu'à la bonne dizaine d'accessoires, sinon plus...
Pour en avoir eu dans les mains, c'est lourd et encombrant, et les instruments (lames, tournevis...), qui sont montés dessus, sont quand même à ne pas trop solliciter (moins que l'équivalent autonome : vrai lame de scie, vrai tournevis...).
Cela dépanne, mais ce n'est pas prévu pour un usage intensif, avec de fortes contraintes mécaniques.
La plupart du temps, les lames et les accessoires sont en acier inoxydable, avec ses avantages et ses inconvénients : résistance à l'oxydation, difficulté d'affutage.
Certains couteaus multilames, initialement prévus pour le milieu marin, ont aussi leur intérêt, par exemple : leur grande lame crantée qui coupe bien plus efficacement qu'une lame lisse (même très bien affutée), sur certains matériaux.
Tout à fait à l'opposé du couteau compliqué, il y a le couteau de poche simple, dont l'Opinel est en bon exemple. Si l'on choisit la version lame au carbone, un bon affutage permet un tranchant "rasoir", mais au détriment d'une nécessaire sensibilité à la corrosion (rouille).
Pour en terminer avec les couteaux, il y a aussi le modèle de survie, qui va de n'importe quoi (et de solidité nulle) à quelques modèles pouvant être valables. Le prix en est souvent élevé.
Si le couteau suisse est un instrument d'appoint (à mon avis), il en va tout autrement des outils du genre Victorinox, Leatherman, etc.
En prenant de la qualité (pas des imitations incertaines), on a en main un vrai "outil" de travail, solide, bien conçu et polyvalent. Les accessoires additionnels (mini-clé à cliquet et douilles, par exemple) valent aussi l'acquisition.
La machette me semble devoir être réservée à ses territoires d'origine (Afrique, Amérique du Sud), car son efficacité certaine se paie d'un poids et d'un encombrement tout aussi réels. Et, dans nos contrées, il est rare de devoir se tailler une piste, dans une densité végétale telle que son emploi soit obligatoire.
Par contre, le parang ou le kukri, tous deux d'un concept assez similaire bien que présents dans des régions du monde éloignées, peuvent avoir un certain intérêt.
Avec leur lame très tranchante et courbe, plus courte que celle d'une machette, ils conjuguent les emploi de couteau de survie et de mini sabre d'abattis. Donc, ils sont assez costauds pour couper facilement des branchages, tout en restant plus maniables (et moins lourds) qu'une vraie machette.
Il ne reste plus qu'à parler de la hache, ou plutôt de la hachette, qui est lourde à porter, et dont l'usage essentiel est l'abattage de plantes avec des troncs déjà assez gros, ou le débitage de bois à brûler. Cet engin, qui faisait partie de l'équipement systématique des scouts (dans les années 1950), semble être de moins en moins présent dans le paquetage des gens de plein air (campeurs, randonneurs, etc.).
Je finis avec d'autres ustensiles, qui relèvent aussi de la famille coutellerie, juste pour dire qu'avoir une fourchette et (surtout) une cuillère en inox, cela est utile, et cela manque bien quand on les a oubliées...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Coutellerie de survie
choix du couteau
le couteau, le meilleur ami de l'homme
Mais Victorinox fait des couteaux très très bien ajustés et durables. L'inox, bien que "moux" et facilement affutable, ne rouille pas!
Inox, carbone, à chacun de choisir. Au prix de l'opinel on peut tester les 2 types d'acier.
En combat ce sont des armes très létales, et se sortir indemne d'un tel combat est illusoire (il suffit de lire les faits divers).
Je ne pense pas que le Népal, pays d'origine du kukri, soit réputé pour ses forêts.
Pour le parang c'est différent, mais ça reste un outil adapté au biotope tropical.
De plus parang et kukri sont souvent aussi lourd qu'une hachette (600-800 g)...
La hachette reste un outil utile et durable quand on doit utiliser du bois pour se chauffer et manger.
Voici l'équipement de Nessmuk, explorateur américain:
Interprétation actuelle:
le couteau, le meilleur ami de l'homme
Oui c'est un couteau de poche, pas un outil pleine grandeur.Commençons par le mythique "couteau suisse", qui débute à trois lames et monte en complication jusqu'à la bonne dizaine d'accessoires, sinon plus...
Mais Victorinox fait des couteaux très très bien ajustés et durables. L'inox, bien que "moux" et facilement affutable, ne rouille pas!
Depuis 2003 opinel a changé d'inox; rien à voir avec leur viel inox 440 pourri. Il utilise du Sandvik, acier suédois de bonne qualité.Tout à fait à l'opposé du couteau compliqué, il y a le couteau de poche simple, dont l'Opinel est en bon exemple. Si l'on choisit la version lame au carbone, un bon affutage permet un tranchant "rasoir", mais au détriment d'une nécessaire sensibilité à la corrosion (rouille).
Inox, carbone, à chacun de choisir. Au prix de l'opinel on peut tester les 2 types d'acier.
Tu as raison, ce sont avant tout des outils.J'envisage ce thème uniquement sous son aspect utilitaire (et non défensif ou offensif).
En combat ce sont des armes très létales, et se sortir indemne d'un tel combat est illusoire (il suffit de lire les faits divers).
Ouais, bof.Par contre, le parang ou le kukri, tous deux d'un concept assez similaire bien que présents dans des régions du monde éloignées, peuvent avoir un certain intérêt.
Je ne pense pas que le Népal, pays d'origine du kukri, soit réputé pour ses forêts.
Pour le parang c'est différent, mais ça reste un outil adapté au biotope tropical.
De plus parang et kukri sont souvent aussi lourd qu'une hachette (600-800 g)...
Aujourd'hui les randonneurs la remplacent par une scie pliante (bahco, fiskars, opinel...), plus légère (100 à 200g),efficace et bon marché.
Il ne reste plus qu'à parler de la hache, ou plutôt de la hachette, qui est lourde à porter, et dont l'usage essentiel est l'abattage de plantes avec des troncs déjà assez gros, ou le débitage de bois à brûler. Cet engin, qui faisait partie de l'équipement systématique des scouts (dans les années 1950), semble être de moins en moins présent dans le paquetage des gens de plein air (campeurs, randonneurs, etc.).
La hachette reste un outil utile et durable quand on doit utiliser du bois pour se chauffer et manger.
Voici l'équipement de Nessmuk, explorateur américain:
Interprétation actuelle:
ipphy- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Coutellerie de survie
Où trouve-t-on des hachettes comme ça ??? Elle est superbe...
Je suis un fan du couteau suisse (modéle 13 outils : bonne prise en main, l'essentiel), mais il faut aussi une lame fixe solide en plus. Avoir un opinel en plus n'est pas non plus une mauvaise idée : pas cher, facile à affuter.
Je suis un fan du couteau suisse (modéle 13 outils : bonne prise en main, l'essentiel), mais il faut aussi une lame fixe solide en plus. Avoir un opinel en plus n'est pas non plus une mauvaise idée : pas cher, facile à affuter.
modl- Membre Premium
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Loisirs : tir à l'arc, bricolage...
Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Coutellerie de survie
modl a écrit:Où trouve-t-on des hachettes comme ça ??? Elle est superbe...
Lee Reeves
article sur Outdoors magazine
Va faire un tour dans les forum.
Regarde aussi la production de CEGGA, lui il envoit en france.
ipphy- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Coutellerie de survie
Rebonjour Ipphy,
Ta réponse me donne l'occasion de citer un "outil" assez génial, c'est la scie souple, mais pas le modèle gadget, plutôt celui qui est en fait constitué d'une longueur de chaîne de tronçonneuse, terminée par des poignées en bois.
Vitesse de coupe optimale, sur tout ce qui est trop gros pour être attaqué à la machette ou au sabre d'abattis.
Beaux instruments que ceux que tu nous montres.
La hache à double tranchant demande plus de précautions de mise en oeuvre que celle à tranchant simple, pour des raisons évidentes de sécurité...
J'aime bien l'acier au carbone, pour le degré de contrôle de l'affutage qu'il permet (pierre à huile, et travail à la main).
Le kukri est une arme à l'origine, et son usage en survie est une adaptation proposée. Le poids de la lame et sa courbure donnent une bonne efficacité de coupe par impact, avec un mouvement descendant de l'utilisateur.
Je pense à son emploi (comme pour le parang) sur des branchages, du taillis, des arbustes, etc.
Là où la hache est trop grosse et manque de vitesse d'impact, pour être efficace, sur de la végétation libre (de bouger).
Salut.
Ta réponse me donne l'occasion de citer un "outil" assez génial, c'est la scie souple, mais pas le modèle gadget, plutôt celui qui est en fait constitué d'une longueur de chaîne de tronçonneuse, terminée par des poignées en bois.
Vitesse de coupe optimale, sur tout ce qui est trop gros pour être attaqué à la machette ou au sabre d'abattis.
Beaux instruments que ceux que tu nous montres.
La hache à double tranchant demande plus de précautions de mise en oeuvre que celle à tranchant simple, pour des raisons évidentes de sécurité...
J'aime bien l'acier au carbone, pour le degré de contrôle de l'affutage qu'il permet (pierre à huile, et travail à la main).
Le kukri est une arme à l'origine, et son usage en survie est une adaptation proposée. Le poids de la lame et sa courbure donnent une bonne efficacité de coupe par impact, avec un mouvement descendant de l'utilisateur.
Je pense à son emploi (comme pour le parang) sur des branchages, du taillis, des arbustes, etc.
Là où la hache est trop grosse et manque de vitesse d'impact, pour être efficace, sur de la végétation libre (de bouger).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Coutellerie de survie
Ouais ça à l'air assez intéressant comme outil!Zapata a écrit:
Ta réponse me donne l'occasion de citer un "outil" assez génial, c'est la scie souple, mais pas le modèle gadget, plutôt celui qui est en fait constitué d'une longueur de chaîne de tronçonneuse, terminée par des poignées en bois.
Une tronçonneuse à main :')
article
Tu as raison. Le double tranchant n'est pas indispensable.La hache à double tranchant demande plus de précautions de mise en oeuvre que celle à tranchant simple, pour des raisons évidentes de sécurité...
L'équipement de Nessmuk était là pour l'exemple et parce que c'est joli! ^^
Le mec a vécu dans la forêt avec ces 3 outils, simples et efficaces.
De nos jours il est facile de trouver une hachette, un mora et un canif (victorinox, opinel etc) pour moins de 50€ et en bonus on peut même prendre une scie pliable!
ipphy- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Coutellerie de survie
Bonjour,
Je me demande si la chaîne de tronçonneuse (dont ton image est un bon exemple) n'est pas plus efficace (et moins fatigante) que la scie pliable, pour des coupes effectuées sur des troncs (et donc des cylindres, autour desquels la chaîne s'enroule bien et "mord" sur une plus grande longueur utile, dès le début).
En plus, et toujours avec la chaîne de tronçonneuse, on peut imaginer de travailler à deux, et donc bien plus vite (ou alors sur des troncs plus importants) qu'avec la scie pliante.
Mais c'est un détail.
Salut.
Je me demande si la chaîne de tronçonneuse (dont ton image est un bon exemple) n'est pas plus efficace (et moins fatigante) que la scie pliable, pour des coupes effectuées sur des troncs (et donc des cylindres, autour desquels la chaîne s'enroule bien et "mord" sur une plus grande longueur utile, dès le début).
En plus, et toujours avec la chaîne de tronçonneuse, on peut imaginer de travailler à deux, et donc bien plus vite (ou alors sur des troncs plus importants) qu'avec la scie pliante.
Mais c'est un détail.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Coutellerie de survie
Pour ma part, un parang est un bon outil ( lame relativement courte par rapport à une machette) avec plusieurs angles d'émoutures de préférence en acier ressort. Un opinel pour les travaux fins ( sculpture, repas) de plus très facile à affuter ( tapis de souris plus papier de carosserie N° 600 collé desus, faire des allres retour en poussant sur la lame comme si on voulais faire de fines tranches). Pour une hache, ma préférence va vers une hachette type canadienne ou tout du moins avec un talon qui peut faire office de marteau.
Pour la scie que vous évoquez, le risque est de coincer si on est pas parfaitement rectiligne pendant la coupe. Par ex avec une scie fil ( même principe de coupe) la scie casse.
Je préfère et de loin la scie pliante qui me semble plus utilisable dans à peu près toutes les situations ( lame courte).
Je vois ça du haut de mon vélo hein .....
Pour la scie que vous évoquez, le risque est de coincer si on est pas parfaitement rectiligne pendant la coupe. Par ex avec une scie fil ( même principe de coupe) la scie casse.
Je préfère et de loin la scie pliante qui me semble plus utilisable dans à peu près toutes les situations ( lame courte).
Je vois ça du haut de mon vélo hein .....
Anke- Membre
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Date d'inscription : 07/05/2008
Re: Coutellerie de survie
Citation:
Je ne pense pas que le Népal, pays d'origine du kukri, soit réputé pour ses forêts.
Pour le parang c'est différent, mais ça reste un outil adapté au biotope tropical.
Ipphy, je suis allez au Népal, connais tu le TERAI, c'est la partie basse du Népal, la foret y est trés dense et Tropical...on peut y croiser des rhinos en autres bestioles sympathiques.
Le kukri, est utile en foret Népalaise.
Le Teraï est la partie népalaise de la Plaine indo-gangétique qui couvre une partie de l'Inde du Nord. La région est parsemée de prairies marécageuses, de savanes et de forêts. Son altitude est comprise entre 60 et 300 mètres. Le climat du Teraï est subtropical.
Je me répéte , pour moi, le machette est une outil trés utile en foret française...bien sur pas au "bois de Boulogne"
Je ne pense pas que le Népal, pays d'origine du kukri, soit réputé pour ses forêts.
Pour le parang c'est différent, mais ça reste un outil adapté au biotope tropical.
Ipphy, je suis allez au Népal, connais tu le TERAI, c'est la partie basse du Népal, la foret y est trés dense et Tropical...on peut y croiser des rhinos en autres bestioles sympathiques.
Le kukri, est utile en foret Népalaise.
Le Teraï est la partie népalaise de la Plaine indo-gangétique qui couvre une partie de l'Inde du Nord. La région est parsemée de prairies marécageuses, de savanes et de forêts. Son altitude est comprise entre 60 et 300 mètres. Le climat du Teraï est subtropical.
Je me répéte , pour moi, le machette est une outil trés utile en foret française...bien sur pas au "bois de Boulogne"
Invité- Invité
Re: Coutellerie de survie
Sempervirens a écrit:
Ipphy, je suis allez au Népal, connais tu le TERAI, c'est la partie basse du Népal, la foret y est trés dense et Tropical...on peut y croiser des rhinos en autres bestioles sympathiques.
J'avoue, je n'y suis jamais allé...
Et là bas ils utilisaient un kukri en forêt?
Est ce que c'était leur outil de prédilection?
ipphy- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Coutellerie de survie
OUI:
(j'en posséde un souvenir du népal, mais je ne l'utilise pas)
Le kukri est un couteau de brousse indispensable dans la jungle dense du Terai et dans les contreforts himalayens. On le porte partout, habituellement sur le devant de la ceinture. La lame est généralement longue d'au moins 30 cm, et la poignée mesure entre 11 et 16 cm. A cause de leur nature utilitaire, les lames de kukri népalaises sont bien confectionnées mais laissées sans décoration. Toute marque y est la plupart du temps absente. L'acier provient de tout ce qui est disponible, incluant des amortisseurs de vieilles voitures ou des lambeaux des lignes du chemin de fer indien. Le secret réside dans la trempe, qui peut être bonne ou mauvaise selon le forgeron. Ceux qui réalisent ces kukris sont nommés kami, une basse caste. Les modèles de présentations, aux poignées décorées et aux fourreaux sont appelés kothimura kukris.
Le kukri a toujours une entaille à la base de la lame. Il en existe une myriade d'explications, allant du "cela représente le yoni de la Déesse", au "c'est une entaille due au bris d'une épée", en passant par le "cela permet l'écoulement du sang avant qu'il n'atteigne la main". En réalité, personne n'en sait rien assurément.
Les poignées du kukri peuvent être faites de bois, d'os, de corne de rhinocéros, de corne de buffle, ou même d'ivoire. Des poignées de métal blanc étaient apposées sur des kukris confectionnés en usine durant les deux guerres mondiales.
Le fourreau du kukri contient généralement deux petits couteaux. Ils sont uniquement décoratifs de nos jours, mais traditionnellement l'un permettait d'écorcher et servait d'outil, et l'autre allumait le feu et aiguisait le kukri. Sur les kukris plus anciens il y avait également un petit sac servant à porter du coton, de la laine ou tout autre matière inflammable pour allumer un feu.
Un bon kukri est difficile à dénicher, en partie parce que la plupart sont communs, bon marché, ou grossièrement réalisés, et ne constituent pas une grande demande des collectionneurs. Les kukri d'origine britannique sont généralement meilleurs, mais comparativement plus rares, et peu de documentation est habituellement fournie avec eux. Le design en lui-même est excellent, et des tentatives ont été faites pour inciter des fabricants sur mesure et des usines aux USA à en réaliser des adaptations. Un des problèmes fut de "démystifier" le couteau, et de rendre ses avantages pratiques évident au public américain.
(j'en posséde un souvenir du népal, mais je ne l'utilise pas)
Le kukri est un couteau de brousse indispensable dans la jungle dense du Terai et dans les contreforts himalayens. On le porte partout, habituellement sur le devant de la ceinture. La lame est généralement longue d'au moins 30 cm, et la poignée mesure entre 11 et 16 cm. A cause de leur nature utilitaire, les lames de kukri népalaises sont bien confectionnées mais laissées sans décoration. Toute marque y est la plupart du temps absente. L'acier provient de tout ce qui est disponible, incluant des amortisseurs de vieilles voitures ou des lambeaux des lignes du chemin de fer indien. Le secret réside dans la trempe, qui peut être bonne ou mauvaise selon le forgeron. Ceux qui réalisent ces kukris sont nommés kami, une basse caste. Les modèles de présentations, aux poignées décorées et aux fourreaux sont appelés kothimura kukris.
Le kukri a toujours une entaille à la base de la lame. Il en existe une myriade d'explications, allant du "cela représente le yoni de la Déesse", au "c'est une entaille due au bris d'une épée", en passant par le "cela permet l'écoulement du sang avant qu'il n'atteigne la main". En réalité, personne n'en sait rien assurément.
Les poignées du kukri peuvent être faites de bois, d'os, de corne de rhinocéros, de corne de buffle, ou même d'ivoire. Des poignées de métal blanc étaient apposées sur des kukris confectionnés en usine durant les deux guerres mondiales.
Le fourreau du kukri contient généralement deux petits couteaux. Ils sont uniquement décoratifs de nos jours, mais traditionnellement l'un permettait d'écorcher et servait d'outil, et l'autre allumait le feu et aiguisait le kukri. Sur les kukris plus anciens il y avait également un petit sac servant à porter du coton, de la laine ou tout autre matière inflammable pour allumer un feu.
Un bon kukri est difficile à dénicher, en partie parce que la plupart sont communs, bon marché, ou grossièrement réalisés, et ne constituent pas une grande demande des collectionneurs. Les kukri d'origine britannique sont généralement meilleurs, mais comparativement plus rares, et peu de documentation est habituellement fournie avec eux. Le design en lui-même est excellent, et des tentatives ont été faites pour inciter des fabricants sur mesure et des usines aux USA à en réaliser des adaptations. Un des problèmes fut de "démystifier" le couteau, et de rendre ses avantages pratiques évident au public américain.
Invité- Invité
Re: Coutellerie de survie
Bonjour,
On peut trouver, en France, Kukri et Parang, mais made in USA, le plus souvent (couteliers américains).
Reste à savoir ce qu'ils valent réellement...
Salut.
On peut trouver, en France, Kukri et Parang, mais made in USA, le plus souvent (couteliers américains).
Reste à savoir ce qu'ils valent réellement...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Coutellerie de survie
Zapata a écrit:Bonjour,
On peut trouver, en France, Kukri et Parang, mais made in USA, le plus souvent (couteliers américains).
Reste à savoir ce qu'ils valent réellement...
Salut.
En vrai? Je n'en sais rien.
En ligne va sur Outdoors magazine, le taulier (James) est fan de parang indonésiens et de kukri.
Je crois qu'il se fourni chez Tora et Vaillant&co.
D'après ce qu'en disent les utilisateurs c'est du trèèèèèès bon matos fait pour servir!
test d'un vailant
tora kukri
ipphy- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Coutellerie de survie
Zapata, si je peux me permettre, je ne suis pas trop d'accord avec ton approche initiale. Tu évoques couteau suisse, couteau pliant, couteau de survie, multitool, machette, Parang, kukri.
Or, il me semble qu'il manque à cette énumération le couteau le plus logique pour la survie : le couteau à lame fixe et droite à un seul tranchant non denté, type bowie, Mora, couteau scandinave, camp knife, etc. Il y a quand même un quasi-consensus là-dessus, de la part des experts (Morchansky, Wiseman, Manise...) et de nombreux utilisateurs.
Chacun prendra la marque et le modèle (et la taile de lame, à partir de 10 cm, minimum pour bâtonner) qui lui convient le mieux, mais il faut bien reconnaître que c'est beaucoup plus solide qu'un pliant, apte à batonner, et beaucoup moins lourd qu'une machette.
A noter que lame fixe = arme de 6e catégorie par nature donc on devra la porter à l'intérieur du sac (différence entre transport et port) et seulement quand les circonstances le justifient (rando à la campagne et non pas visite de musée à Paris).
En plus du couteau, Morchansky dit que les deux items les plus utiles dans le bush sont une casserole et une hachette. Il existe désormais des hachettes très compactes à manche composite. Néanmoins, le couple couteau + scie pliante permet de faire presque les mêmes choses que le couple couteau + hachette, tout en restant très léger. Surtout qu'une hachette, pour être efficace, doit avoir un certain poids (puisqu'elle pénètre dans le bois grâce à l'énergie cinétique = 1/2 mv² donc il faut une masse ; essayer d'utiliser un couteau léger exactement comme une hachette, vous verrez que ce n'est pas bon), alors que rien n'empêche une scie pliante d'être très légère, si ce n'est la solidité bien sûr.
Perso, j'ai choisi un couteau Mora 2000 et une scie pliante d'arboriculture de marque Sandvik. J'ai une hachette et une scie à cadre chez moi, mais je n'ai aucune envie de les trimballer en rando ou dans le BOB.
Je n'ai jamais utilisé de scie-chaîne, mais enfin j'ai l'impression que c'est plus fragile qu'une scie pliante de qualité. De plus, couper de gros diamètres ne se justifie que si on envisage de faire un chalet de rondins, ce qui peut s'envisager dans le grand nord canadien, mais certainement pas pour le survivaliste du week-end en France, car si tout arbre appartient au propriétaire du terrain, le propriétaire sera d'autant plus fâché que l'arbre est gros ! Donc, chez nous, la scie pliante convient à tous les usages type rando/survie : bois de chauffage, confection d'un abri ou d'une petite cabane, confection d'un brancard, etc.
Bien sûr, on peut compléter, au choix et selon le terrain, par machette, canif, couteau suisse, multitool, pelle Coldsteel, etc. Mais le couteau droit à lame fixe me semble quand même indispensable.
Le couteau dit "de survie" ne se justifie jamais à mon sens, puisque pour avoir un manche creux, on fragilise le couteau. Il vaut dix fois mieux un couteau dont la soie traverse tout le manche, et mettre le kit de survie dans tout autre contenant qui convient. Si on dit qu'un couteau est l'un des items les plus importants en survie, le fragiliser pour le plaisir d'avoir un kit de survie dedans, c'est une aberration. Et enfin, une lame dont la soie est traversante peut toujours être utilisée si le manche est détruit mais que la lame est préservée (par exemple après un bâtonnage un peu trop violent), alors qu'un couteau de survie cassé à la jonction lame-manche n'est même plus bon à peler des patates.
Or, il me semble qu'il manque à cette énumération le couteau le plus logique pour la survie : le couteau à lame fixe et droite à un seul tranchant non denté, type bowie, Mora, couteau scandinave, camp knife, etc. Il y a quand même un quasi-consensus là-dessus, de la part des experts (Morchansky, Wiseman, Manise...) et de nombreux utilisateurs.
Chacun prendra la marque et le modèle (et la taile de lame, à partir de 10 cm, minimum pour bâtonner) qui lui convient le mieux, mais il faut bien reconnaître que c'est beaucoup plus solide qu'un pliant, apte à batonner, et beaucoup moins lourd qu'une machette.
A noter que lame fixe = arme de 6e catégorie par nature donc on devra la porter à l'intérieur du sac (différence entre transport et port) et seulement quand les circonstances le justifient (rando à la campagne et non pas visite de musée à Paris).
En plus du couteau, Morchansky dit que les deux items les plus utiles dans le bush sont une casserole et une hachette. Il existe désormais des hachettes très compactes à manche composite. Néanmoins, le couple couteau + scie pliante permet de faire presque les mêmes choses que le couple couteau + hachette, tout en restant très léger. Surtout qu'une hachette, pour être efficace, doit avoir un certain poids (puisqu'elle pénètre dans le bois grâce à l'énergie cinétique = 1/2 mv² donc il faut une masse ; essayer d'utiliser un couteau léger exactement comme une hachette, vous verrez que ce n'est pas bon), alors que rien n'empêche une scie pliante d'être très légère, si ce n'est la solidité bien sûr.
Perso, j'ai choisi un couteau Mora 2000 et une scie pliante d'arboriculture de marque Sandvik. J'ai une hachette et une scie à cadre chez moi, mais je n'ai aucune envie de les trimballer en rando ou dans le BOB.
Je n'ai jamais utilisé de scie-chaîne, mais enfin j'ai l'impression que c'est plus fragile qu'une scie pliante de qualité. De plus, couper de gros diamètres ne se justifie que si on envisage de faire un chalet de rondins, ce qui peut s'envisager dans le grand nord canadien, mais certainement pas pour le survivaliste du week-end en France, car si tout arbre appartient au propriétaire du terrain, le propriétaire sera d'autant plus fâché que l'arbre est gros ! Donc, chez nous, la scie pliante convient à tous les usages type rando/survie : bois de chauffage, confection d'un abri ou d'une petite cabane, confection d'un brancard, etc.
Bien sûr, on peut compléter, au choix et selon le terrain, par machette, canif, couteau suisse, multitool, pelle Coldsteel, etc. Mais le couteau droit à lame fixe me semble quand même indispensable.
Le couteau dit "de survie" ne se justifie jamais à mon sens, puisque pour avoir un manche creux, on fragilise le couteau. Il vaut dix fois mieux un couteau dont la soie traverse tout le manche, et mettre le kit de survie dans tout autre contenant qui convient. Si on dit qu'un couteau est l'un des items les plus importants en survie, le fragiliser pour le plaisir d'avoir un kit de survie dedans, c'est une aberration. Et enfin, une lame dont la soie est traversante peut toujours être utilisée si le manche est détruit mais que la lame est préservée (par exemple après un bâtonnage un peu trop violent), alors qu'un couteau de survie cassé à la jonction lame-manche n'est même plus bon à peler des patates.
Barnabé- Membre Premium
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Re: Coutellerie de survie
+1 pour moi
y a aussi des gerber lames fixes qui sont pas mal non plus
seth
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seth- Membre Premium
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Re: Coutellerie de survie
Une hache, une scie pliante et un petit couteau à lame fixe ...
Budget : moins de 75 euros ...
Budget : moins de 75 euros ...
Wasicun- Membre Premium
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Re: Coutellerie de survie
Wasicun a écrit:Une hache, une scie pliante et un petit couteau à lame fixe ...
Budget : moins de 75 euros ...
Oui, mais la hache est lourde et encombrante. Perso, je préfère avoir seulement scie pliante et couteau à lame fixe, tous deux de qualité, et pour la hache, eh bien on fera sans... jusqu'à ce qu'une rencontre ou un troc me permettent, une fois fixé quelque part, de retrouver cet excellent item d'équipement.
Barnabé- Membre Premium
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Re: Coutellerie de survie
EXTRAITS D'UN ECHANGE DE MP, AVEC L'UN DES RESPONSABLES DE CE SITE :
Salut zapata,
J'ai reçu ça à propos de l'article sur les couteaux : ???
Citation:
1. marcel Le 03/02/2009 à 11:42Bravo vous avez fait un copier coller d'un livre et vous ne citez pas les references. Vous devriez avoir honte.
Citation:
Coutellerie de survie
Quelle coutellerie nous est indispensable, nécessaire, utile, en survie et en pleine nature ?
Sur ce sujet, je pense que nous avons tous des avis, sûrement divergents (en tout cas, autant que la littérature à ce sujet).
J'envisage ce thème uniquement sous son aspect utilitaire (et non défensif ou offensif).
Commençons par le mythique "couteau suisse", qui débute à trois lames et monte en complication jusqu'à la bonne dizaine d'accessoires, sinon plus...
Pour en avoir eu dans les mains, c'est lourd et encombrant, et les instruments (lames, tournevis...), qui sont montés dessus, sont quand même à ne pas trop solliciter (moins que l'équivalent autonome : vrai lame de scie, vrai tournevis...).
Cela dépanne, mais ce n'est pas prévu pour un usage intensif, avec de fortes contraintes mécaniques.
La plupart du temps, les lames et les accessoires sont en acier inoxydable, avec ses avantages et ses inconvénients : résistance à l'oxydation, difficulté d'affutage.
Certains couteaus multilames, initialement prévus pour le milieu marin, ont aussi leur intérêt, par exemple : leur grande lame crantée qui coupe bien plus efficacement qu'une lame lisse (même très bien affutée), sur certains matériaux.
Tout à fait à l'opposé du couteau compliqué, il y a le couteau de poche simple, dont l'Opinel est en bon exemple. Si l'on choisit la version lame au carbone, un bon affutage permet un tranchant "rasoir", mais au détriment d'une nécessaire sensibilité à la corrosion (rouille).
Pour en terminer avec les couteaux, il y a aussi le modèle de survie, qui va de n'importe quoi (et de solidité nulle) à quelques modèles pouvant être valables. Le prix en est souvent élevé.
Si le couteau suisse est un instrument d'appoint (à mon avis), il en va tout autrement des outils du genre Victorinox, Leatherman, etc.
En prenant de la qualité (pas des imitations incertaines), on a en main un vrai "outil" de travail, solide, bien conçu et polyvalent. Les accessoires additionnels (mini-clé à cliquet et douilles, par exemple) valent aussi l'acquisition.
La machette me semble devoir être réservée à ses territoires d'origine (Afrique, Amérique du Sud), car son efficacité certaine se paie d'un poids et d'un encombrement tout aussi réels. Et, dans nos contrées, il est rare de devoir se tailler une piste, dans une densité végétale telle que son emploi soit obligatoire.
Par contre, le parang ou le kukri, tous deux d'un concept assez similaire bien que présents dans des régions du monde éloignées, peuvent avoir un certain intérêt.
Avec leur lame très tranchante et courbe, plus courte que celle d'une machette, ils conjuguent les emploi de couteau de survie et de mini sabre d'abattis. Donc, ils sont assez costauds pour couper facilement des branchages, tout en restant plus maniables (et moins lourds) qu'une vraie machette.
Il ne reste plus qu'à parler de la hache, ou plutôt de la hachette, qui est lourde à porter, et dont l'usage essentiel est l'abattage de plantes avec des troncs déjà assez gros, ou le débitage de bois à brûler. Cet engin, qui faisait partie de l'équipement systématique des scouts (dans les années 1950), semble être de moins en moins présent dans le paquetage des gens de plein air (campeurs, randonneurs, etc.).
Je finis avec d'autres ustensiles, qui relèvent aussi de la famille coutellerie, juste pour dire qu'avoir une fourchette et (surtout) une cuillère en inox, cela est utile, et cela manque bien quand on les a oubliées...
Zapata
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ET MA REPONSE FAITE AU RESPONSABLE DU SITE :
salut,Zapata a écrit:
Bonsoir,
Si c'est moi qui suis supposé avoir "pompé" mon texte, dans un ouvrage particulier, je suis très curieux de savoir lequel, et à quelles pages..., car cela méritera une communication à l'Académie des Sciences, comme étant une preuve irréfutable de télépathie (à décalage temporel, qui plus est), entre moi et son auteur...
Je t'assure avoir rédigé ça au fil de l'inspiration, juste avant envoi sur le site, et cela se voit dans les tournures du texte.
Quant au contenu technique il est un simple rappel de faits intéressants mais connus de la plupart des amateurs de "cold steel", plus mes considérations personnelles à ce sujet...
Cordialement,
Zapata
je te crois mais peut être devrais tu copier coller ce mp sur les commentaires du site web... afin de faire ravaler sa chique au mécréant qui remet en cause tes sources
CHOSE FAITE AVEC CETTE INSERTION, A LA DEMANDE DU RESPONSABLE DU SITE...
-------------------------------------------------------------------------------------------
J'ajoute encore un truc personnel : comment peut-on croire que je suis assez c.. pour faire un simple et direct "copier-coller" d'un extrait d'un bouquin quelconque, ce qui serait vite détecté, alors qu'il suffit de faire un "démarquage" pour éviter ce risque, ce que tout mauvais journaliste sait faire...
Donc, la suspicion de stupidité est encore plus désagréable que celle de plagiat, ;-))
Tant que j'y suis, je profite de cette intervention pour dire que la dernière participation est fondée, notamment au sujet de mon oubli (stupide) du couteau de type finnois, simple, très solide, sans garde, etc.
Salut.
Salut zapata,
J'ai reçu ça à propos de l'article sur les couteaux : ???
Citation:
1. marcel Le 03/02/2009 à 11:42Bravo vous avez fait un copier coller d'un livre et vous ne citez pas les references. Vous devriez avoir honte.
Citation:
Coutellerie de survie
Quelle coutellerie nous est indispensable, nécessaire, utile, en survie et en pleine nature ?
Sur ce sujet, je pense que nous avons tous des avis, sûrement divergents (en tout cas, autant que la littérature à ce sujet).
J'envisage ce thème uniquement sous son aspect utilitaire (et non défensif ou offensif).
Commençons par le mythique "couteau suisse", qui débute à trois lames et monte en complication jusqu'à la bonne dizaine d'accessoires, sinon plus...
Pour en avoir eu dans les mains, c'est lourd et encombrant, et les instruments (lames, tournevis...), qui sont montés dessus, sont quand même à ne pas trop solliciter (moins que l'équivalent autonome : vrai lame de scie, vrai tournevis...).
Cela dépanne, mais ce n'est pas prévu pour un usage intensif, avec de fortes contraintes mécaniques.
La plupart du temps, les lames et les accessoires sont en acier inoxydable, avec ses avantages et ses inconvénients : résistance à l'oxydation, difficulté d'affutage.
Certains couteaus multilames, initialement prévus pour le milieu marin, ont aussi leur intérêt, par exemple : leur grande lame crantée qui coupe bien plus efficacement qu'une lame lisse (même très bien affutée), sur certains matériaux.
Tout à fait à l'opposé du couteau compliqué, il y a le couteau de poche simple, dont l'Opinel est en bon exemple. Si l'on choisit la version lame au carbone, un bon affutage permet un tranchant "rasoir", mais au détriment d'une nécessaire sensibilité à la corrosion (rouille).
Pour en terminer avec les couteaux, il y a aussi le modèle de survie, qui va de n'importe quoi (et de solidité nulle) à quelques modèles pouvant être valables. Le prix en est souvent élevé.
Si le couteau suisse est un instrument d'appoint (à mon avis), il en va tout autrement des outils du genre Victorinox, Leatherman, etc.
En prenant de la qualité (pas des imitations incertaines), on a en main un vrai "outil" de travail, solide, bien conçu et polyvalent. Les accessoires additionnels (mini-clé à cliquet et douilles, par exemple) valent aussi l'acquisition.
La machette me semble devoir être réservée à ses territoires d'origine (Afrique, Amérique du Sud), car son efficacité certaine se paie d'un poids et d'un encombrement tout aussi réels. Et, dans nos contrées, il est rare de devoir se tailler une piste, dans une densité végétale telle que son emploi soit obligatoire.
Par contre, le parang ou le kukri, tous deux d'un concept assez similaire bien que présents dans des régions du monde éloignées, peuvent avoir un certain intérêt.
Avec leur lame très tranchante et courbe, plus courte que celle d'une machette, ils conjuguent les emploi de couteau de survie et de mini sabre d'abattis. Donc, ils sont assez costauds pour couper facilement des branchages, tout en restant plus maniables (et moins lourds) qu'une vraie machette.
Il ne reste plus qu'à parler de la hache, ou plutôt de la hachette, qui est lourde à porter, et dont l'usage essentiel est l'abattage de plantes avec des troncs déjà assez gros, ou le débitage de bois à brûler. Cet engin, qui faisait partie de l'équipement systématique des scouts (dans les années 1950), semble être de moins en moins présent dans le paquetage des gens de plein air (campeurs, randonneurs, etc.).
Je finis avec d'autres ustensiles, qui relèvent aussi de la famille coutellerie, juste pour dire qu'avoir une fourchette et (surtout) une cuillère en inox, cela est utile, et cela manque bien quand on les a oubliées...
Zapata
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ET MA REPONSE FAITE AU RESPONSABLE DU SITE :
salut,Zapata a écrit:
Bonsoir,
Si c'est moi qui suis supposé avoir "pompé" mon texte, dans un ouvrage particulier, je suis très curieux de savoir lequel, et à quelles pages..., car cela méritera une communication à l'Académie des Sciences, comme étant une preuve irréfutable de télépathie (à décalage temporel, qui plus est), entre moi et son auteur...
Je t'assure avoir rédigé ça au fil de l'inspiration, juste avant envoi sur le site, et cela se voit dans les tournures du texte.
Quant au contenu technique il est un simple rappel de faits intéressants mais connus de la plupart des amateurs de "cold steel", plus mes considérations personnelles à ce sujet...
Cordialement,
Zapata
je te crois mais peut être devrais tu copier coller ce mp sur les commentaires du site web... afin de faire ravaler sa chique au mécréant qui remet en cause tes sources
CHOSE FAITE AVEC CETTE INSERTION, A LA DEMANDE DU RESPONSABLE DU SITE...
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J'ajoute encore un truc personnel : comment peut-on croire que je suis assez c.. pour faire un simple et direct "copier-coller" d'un extrait d'un bouquin quelconque, ce qui serait vite détecté, alors qu'il suffit de faire un "démarquage" pour éviter ce risque, ce que tout mauvais journaliste sait faire...
Donc, la suspicion de stupidité est encore plus désagréable que celle de plagiat, ;-))
Tant que j'y suis, je profite de cette intervention pour dire que la dernière participation est fondée, notamment au sujet de mon oubli (stupide) du couteau de type finnois, simple, très solide, sans garde, etc.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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