un des premiers signes de la déliquescence de notre société
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un des premiers signes de la déliquescence de notre société
voici un signe qui devrait nous alarmer.
Banlieues : les tirs contre la police se multiplient
Les blessures infligées par du petit plomb aux dix policiers touchés aux jambes samedi 14 mars lors d'affrontements dans un quartier des Mureaux (Yvelines) sont superficielles. Mais elles allongent la liste des tirs essuyés par les policiers ces derniers mois. Les violences de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), en novembre 2007, avaient marqué un tournant par leur ampleur. Depuis, il y a eu Grigny (Essonne), où des policiers ont été également pris pour cible.
"Un tabou a été levé, estime un responsable de la sous-direction de l'information générale (SDIG, ex-Renseignements généraux). De plus en plus, dans les cités, ils sortent les armes." "Un échelon supplémentaire a été franchi, constate de son côté le directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines, Christian Loiseau. Ce qui est inquiétant, parce que cela veut dire qu'un verrou psychologique a sauté." En novembre 2007, 82 policiers avaient été blessés lors des échauffourées de Villiers-le-Bel, dont plusieurs par des tirs, après la mort de deux jeunes circulant sur une minimoto entrée en collision avec une patrouille. Ces événements avaient entraîné un alourdissement de l'équipement policier et, pour la première fois, un appel à témoins rémunérés.
la suite sur LeMonde.fr
Banlieues : les tirs contre la police se multiplient
Les blessures infligées par du petit plomb aux dix policiers touchés aux jambes samedi 14 mars lors d'affrontements dans un quartier des Mureaux (Yvelines) sont superficielles. Mais elles allongent la liste des tirs essuyés par les policiers ces derniers mois. Les violences de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), en novembre 2007, avaient marqué un tournant par leur ampleur. Depuis, il y a eu Grigny (Essonne), où des policiers ont été également pris pour cible.
"Un tabou a été levé, estime un responsable de la sous-direction de l'information générale (SDIG, ex-Renseignements généraux). De plus en plus, dans les cités, ils sortent les armes." "Un échelon supplémentaire a été franchi, constate de son côté le directeur départemental de la sécurité publique des Yvelines, Christian Loiseau. Ce qui est inquiétant, parce que cela veut dire qu'un verrou psychologique a sauté." En novembre 2007, 82 policiers avaient été blessés lors des échauffourées de Villiers-le-Bel, dont plusieurs par des tirs, après la mort de deux jeunes circulant sur une minimoto entrée en collision avec une patrouille. Ces événements avaient entraîné un alourdissement de l'équipement policier et, pour la première fois, un appel à témoins rémunérés.
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marocain- Membre
- Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 01/03/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Message d'origine incompatible avec la charte.
Dernière édition par staaan le Mar 17 Mar 2009 - 8:36, édité 2 fois
staaan- Membre
- Nombre de messages : 37
Age : 38
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Emploi : col blanc
Date d'inscription : 07/03/2009
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Bof, moi j'y vois plutôt un signe de désoeuvrement, associé à une population manipulée par les images en provenance du Proche-Orient.
La violence monte crescendo à mesure que les jeunes voyous remplacent ceux qui grandissent : ils ont moins de barrières psychologiques. Mais tant que ça reste dirigé vers les forces de l'ordre, on voit qu'ils ne font que reproduire un comportement dicté par l'endoctrinement télévisuel.
Lorsqu'ils tireront pour se nourrir, là on sera dans de l'inédit...
Mehdi, peux-tu préciser ce que tu crains plus particulièrement ? La dégradation du sentiment de sécurité dans les banlieues a t-elle des conséquences dans ton environnement, pour ton activité professionnelle ?
La violence monte crescendo à mesure que les jeunes voyous remplacent ceux qui grandissent : ils ont moins de barrières psychologiques. Mais tant que ça reste dirigé vers les forces de l'ordre, on voit qu'ils ne font que reproduire un comportement dicté par l'endoctrinement télévisuel.
Lorsqu'ils tireront pour se nourrir, là on sera dans de l'inédit...
Mehdi, peux-tu préciser ce que tu crains plus particulièrement ? La dégradation du sentiment de sécurité dans les banlieues a t-elle des conséquences dans ton environnement, pour ton activité professionnelle ?
Stalker- Membre Premium
- Nombre de messages : 396
Date d'inscription : 29/07/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Stan, le laxisme dont tu parles, qui existe sous divers aspect, ne saurait etre résolu par un envois de "commandos" ou je ne sais quoi d'autre...
Il ne faut pas oublier que dans les villes ou ont eu lieux ces incidents/aggression, l'enragé lambda habite souvent avec sa famille qui ne cause guère ce genre de probleme, se fond dans la masse, n'agit qu'en groupe etc....envoyer un commando...Comment dire...?! c'etait de l'humour?
Une reaction militaire ne ferait qu'amener une boucherie ou action d'un totalitarisme prompt a embraser toutes les cités de france?!
(tu as cependant raison sur un point, les pouvoirs publics n'ont rien résolus dernierement et ont plutot jeté de l'huile sur le feu, mais evitons la politique)
Sinon effectivement il y'a eu ces derniers jours de nombreux cas du genre sur plusieurs villes de france (ile de france et province) mais encore une fois, il faut relativiser, je rejoins stalker sur le fait qu'il sagit avant tout d'une jeunesse desoeuvrée se cherchant une identité , voir une occupation pour la soirée, et qui s'abreuve de ce que les médias balancent, en europe ou ailleurs.
De plus, chaque aggression est liée a un incident.
Cela ne les rends absolument pas legitime, mais c'est une reaction a un cas X.
Pas une aggression gratuite qui sortirait d'on ne sait ou.
Des guet-apent il y'en a regulierement, des jets de projectiles vers les forces de l'ordre aussi, certes.
Mais la barrrière , franchie ces derniers jours, du tir a arme a feu, reste encore présente au quotidien, et ne tombe que dans le cas de reaction a un evenement X (mort d'une figure locale suite a un intervention des forces de l'ordre, arrestation mouvementée etc).
Précisons enfin que les tirs récents ont été fait par des armes de chasses (chevrotine) et autre carabine a plomb....on est loi des AK47...
Il ne faut pas oublier que dans les villes ou ont eu lieux ces incidents/aggression, l'enragé lambda habite souvent avec sa famille qui ne cause guère ce genre de probleme, se fond dans la masse, n'agit qu'en groupe etc....envoyer un commando...Comment dire...?! c'etait de l'humour?
Une reaction militaire ne ferait qu'amener une boucherie ou action d'un totalitarisme prompt a embraser toutes les cités de france?!
(tu as cependant raison sur un point, les pouvoirs publics n'ont rien résolus dernierement et ont plutot jeté de l'huile sur le feu, mais evitons la politique)
Sinon effectivement il y'a eu ces derniers jours de nombreux cas du genre sur plusieurs villes de france (ile de france et province) mais encore une fois, il faut relativiser, je rejoins stalker sur le fait qu'il sagit avant tout d'une jeunesse desoeuvrée se cherchant une identité , voir une occupation pour la soirée, et qui s'abreuve de ce que les médias balancent, en europe ou ailleurs.
De plus, chaque aggression est liée a un incident.
Cela ne les rends absolument pas legitime, mais c'est une reaction a un cas X.
Pas une aggression gratuite qui sortirait d'on ne sait ou.
Des guet-apent il y'en a regulierement, des jets de projectiles vers les forces de l'ordre aussi, certes.
Mais la barrrière , franchie ces derniers jours, du tir a arme a feu, reste encore présente au quotidien, et ne tombe que dans le cas de reaction a un evenement X (mort d'une figure locale suite a un intervention des forces de l'ordre, arrestation mouvementée etc).
Précisons enfin que les tirs récents ont été fait par des armes de chasses (chevrotine) et autre carabine a plomb....on est loi des AK47...
DeLaPerouse- Membre Premium
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Localisation : 75
Emploi : Sécurité...
Date d'inscription : 16/06/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
DeLaPerouse a écrit:Précisons enfin que les tirs récents ont été fait par des armes de chasses (chevrotine) et autre carabine a plomb....on est loi des AK47...
Je pense aussi, c'est plus pour "plomber du poulet" que de vraiment "tuer".
Ce qui choque Medhi, c'est qu'au "bled", c'est une chose inimaginable: des "jeunes" tirer sur des forces de l'ordre sans se prendre un seul pruneau.
Disons qu'en France, les policiers ont ordre "de ne pas riposter", sous peine de sanctions et permet de faire respecter la Paix Sociale en ne cedant pas aux provocations. Les arrestations se feront, 1 ou 2 jours plus tard, au petit matin, à 50, dans le calme.
Voilou, c'est juste une méthode différente, donc "signe de déliquecence de la société"? heu, "professionalisme", plutôt.
Phénix- Membre
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Date d'inscription : 18/02/2008
s mort d'homme
N'empéche qu'il y a quelques décennies, tuer un policier en fonction menait tout droit à la "guillotine"......Stalker a écrit:Lorsqu'ils tireront pour se nourrir, là on sera dans de l'inédit...
Bon, là il n'y a pas mort d'homme.....Mais viser et tirer sur un "flic" au fusil de chasse, faut quand même oser !
S'il s'agissait de se nourrir et ayant affaire à des citoyens "ordinnaires", j'imagine même pas ce qu'ils seraient capables de faire !
Il fera pas bon rester en ville.....A la campagne, les citoyens "ordinaires" sont eux aussi équipés pour la chasse.....
Faudra baisser la tête !
Capausoleil- Membre Premium
- Nombre de messages : 866
Date d'inscription : 17/12/2006
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Juste une question bête :
A quel point ces ado sont ils largement influencés par le Net et toute la réthorique "fin du monde", "crise sociale" et "tous pourris" qui fleurit largement tant en anglais qu'en francais ?
Je ne connais rien à l'espagnol ni à l'arabe mais je me demande si dans ces langues le contenu du net ( sites, blogs ... ) suit les memes modes que dans le monde anglo saxon ?
cette partie de la jeunesse désoeuvrée, pas eduquée politiquement et economiquement, qui d'ailleurs s'en fout, lisant régulièrement que "bientot" le "système" va se casser la gueule n'aurait elle pas tout simplement envie de prendre ses désirs de revanche sociale pour la réalité ?
Durant ma jeunesse un flic , comme un pompier ou un médecin, s'était avant tout un "bourgeois", un type qui avait "reussi" donc haïssable...je pense pas que celà est beaucoup changé!
A quel point ces ado sont ils largement influencés par le Net et toute la réthorique "fin du monde", "crise sociale" et "tous pourris" qui fleurit largement tant en anglais qu'en francais ?
Je ne connais rien à l'espagnol ni à l'arabe mais je me demande si dans ces langues le contenu du net ( sites, blogs ... ) suit les memes modes que dans le monde anglo saxon ?
cette partie de la jeunesse désoeuvrée, pas eduquée politiquement et economiquement, qui d'ailleurs s'en fout, lisant régulièrement que "bientot" le "système" va se casser la gueule n'aurait elle pas tout simplement envie de prendre ses désirs de revanche sociale pour la réalité ?
Durant ma jeunesse un flic , comme un pompier ou un médecin, s'était avant tout un "bourgeois", un type qui avait "reussi" donc haïssable...je pense pas que celà est beaucoup changé!
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Emploi :
Loisirs :
Date d'inscription : 07/01/2007
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Sujet très intéressant mais la "politique" de ce forum veut que l'on parle plus de ce que l'on fait que de que l'on voit ou penser.
Je le déplace donc dans La foire aux questions, la question étant : faut-il s'inquiéter de l'existence de ces comportements dans les zones de non-droits ?
Je le déplace donc dans La foire aux questions, la question étant : faut-il s'inquiéter de l'existence de ces comportements dans les zones de non-droits ?
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Inutile que je rajoute une opinion, qui n'est ni un fait ni une observation personnelle.
On n'oublie pas la Charte.
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Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
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BOB de Mado
mado- Modérateur
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Date d'inscription : 10/08/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Certains propos me laisse perplexes.... Vivant moi-même dans un quartier dit "sensible" de la région parisienne je pense que la solution n'est pas de s'attaquer aux effets en y envoyant des "commandos" ou en utilisant un "karcher" !! mais plutôt de s'attaquer a la cause du ou des problèmes qui font qu'on en arrive a certains débordements.... Je ne polémiquerais pas plus sur ce fil qui selon moi est trop souvent sujet a des amalgames et a des raccourcis simplistes !!
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$$$.XV2- Membre
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Date d'inscription : 17/06/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Bonjour,
"Facta non verba !" En fait ça serait bien d'avoir des analyses ethnologiques, sociologiques, psychologiques, etc., bétons, sur le sujet ; mais je doute qu'elles soient nombreuses (politiquement correct oblige). Mais si quelqu'un trouve quelque chose de solide (et pas dans le sempiternel « méchante république raciste » et « gentilles victimes ghettoïsés et persécutées », car le manichéisme primaire ne nous aidera pas à comprendre la complexité de la réalité), ça pourrait servir à mieux cerner le vrai blem ; parce que, manifestement, on ne l'a toujours pas cerné (ça se saurait, c’est-à-dire, le blem n‘en serait plus un, car on serait fixés) et si l'on se trompe de diagnostic, on se trompe forcément de remède. Navré, mais le supposé diagnostic opposant société et jeunes ne me conviens pas ; il y a un truc (plusieurs en fait) qui ne colle pas : la réalité (la France n’est pas l’apartheid des blancs, ni l’état colonial des boers, ni le Reich d’Hitler, ni la dictature de Pinochet, etc. (d'ailleurs ils ne se permettraient pas ce type d'agressions dans ces régimes là) ; les « jeunes » ne sont pas persécutés, ni leurs parents). Et surtout, qui sont ces « jeunes » ? Tous les jeunes ? Tous les jeunes de cité ?
Non, sérieusement, ça m’agace de toujours jouer un peu les emmerdeurs, mais la vérité est peut être ailleurs.
Juste une chose ; je ne vais pas développer (pas assez de matériaux pour ça) : le fait que ces jeunes soient quasiment toujours victimisés par les pouvoirs publiques et les intervenants sociaux et se victimisent eux-mêmes, rendant la société responsable de l'entièreté de leur mal être ou de leur situation et par conséquence donnant une analyse radicalement conflictuelle et manichéenne (simpliste : bons contre méchants), n'y serait-il pas pour rien ? Je veux dire, à force d’analyser (sociologues, philosophes, politicards, militants, etc. qui ne connaissent pas toujours le terrain) de l’extérieur et de prêter aux "émeutiers" des intentions "supposées" (par exemple : "rébellion contre la société persécutrice", ou volonté de "s'intégrer par la consommation"), donc n'écoutant jamais vraiment leurs revendications profondes, ni leur point de vue sur l'interprétation du monde et de la société, ou de comment ils se perçoivent dans celle-ci (sauf quand ils se plaignent de la société), ne les renforçons nous pas dans leurs sentiments de victimes perpétuelles, donc ne légitimons nous pas l'existence d'une opposition radicale entre la Société et eux ?
Quand je parles de les écouter vraiment, je dits de les écouter quand ils disent vraiment comment ils voient les choses (pas le discours de circonstance politiquement correct que l'on tient sagement devant les caméras) ; ce qui est quasi systématiquement censuré par les médias ou que l’on refuse d’entendre. Avez-vous remarqués que les journaleux et les médias, si promptes à envoyer des reporters sur les zones de conflits les plus chauds et interroger les belligérants les plus violents, se montrent « incapables » de le faire dans nos propres banlieues ? (je suis sûr que non). Pourquoi ? Parce que c’est trop chaud ? Ben non ! Parce que l’on ne veut pas leur donner la parole ? Pourquoi ? Parce que l’on veut étouffer leur message ? Pas sûr, puisque le discours supposé exacte : victimes de la société; est bien relayé par les médias. Ce qu’ils ont à dire est peut être, tout simplement, trop politiquement incorrect et dérangeant pour ceux qui préfèrent parler à leur place, calmer le jeu et préserver la paix civile.
Exemple : derrière le mépris des bourgeois se cache parfois le sentiment d'injustice de ne pas avoir accès aux mêmes "chances" (richesses et confort matériel) et aujourd'hui, parfois, cela se calque sur l'innégalité des chances "raciale" (les "anciens français" sont souvent supposés être beaucoup plus favorisés que les "nouveaux" - voir les manifs CPE où les jeunes "étudiants" (jeunes ayant les "moyens" d'étudier et plutôt français de plusieurs générations) ont été pris à parti, très violamment et plusieurs fois, en plusieurs lieux, par des jeunes de banlieue).
J'ai moi même été pauvre (réellement pauvre) et je sais ce que c'est que d'envier/détester les riches pour l'inégalité des chances et l'accès aux richesses et je sais que je ne suis pas une esception ; seulement la haine et le désir de consommer comme des bourgeois se cache, souvent derrière ce seul fait : l'envie (et jamais cela n'est assumé au grand jour, mais souvent caché derrière le désir de justice/revanche et celui-ci derrière de beaux discours).
Quand aux flics, ambulanciers, facteurs, agents de sécu, etc., qui représentent la république (jugée, parfois, persécutrice), cela passe souvent mieux quand ils sont issues des cités (et non pas extérieurs) et c'est pourquoi, de plus en plus, on recrute chez les populations issues de l'immigration (mais pas encore chez les pompiers ou les ambulanciers).
Et surtout, ce blem ne touche pas tous les jeunes ; à la cambrousse, ils ne tirent pas (encore) sur les ambulances et les flics ; pourquoi ?
Comme d’hab’ ; ce propos n’engage que moi, mais réfléchissez y quand même.
Editions pour fautes.
transhuman a écrit: |
A quel point ces ado sont ils largement influencés par le Net et toute la réthorique "fin du monde", "crise sociale" et "tous pourris" qui fleurit largement tant en anglais qu'en francais ? |
Citation: |
cette partie de la jeunesse désoeuvrée, pas eduquée politiquement et economiquement, qui d'ailleurs s'en fout, lisant régulièrement que "bientot" le "système" va se casser la gueule n'aurait elle pas tout simplement envie de prendre ses désirs de revanche sociale pour la réalité ? |
"Facta non verba !" En fait ça serait bien d'avoir des analyses ethnologiques, sociologiques, psychologiques, etc., bétons, sur le sujet ; mais je doute qu'elles soient nombreuses (politiquement correct oblige). Mais si quelqu'un trouve quelque chose de solide (et pas dans le sempiternel « méchante république raciste » et « gentilles victimes ghettoïsés et persécutées », car le manichéisme primaire ne nous aidera pas à comprendre la complexité de la réalité), ça pourrait servir à mieux cerner le vrai blem ; parce que, manifestement, on ne l'a toujours pas cerné (ça se saurait, c’est-à-dire, le blem n‘en serait plus un, car on serait fixés) et si l'on se trompe de diagnostic, on se trompe forcément de remède. Navré, mais le supposé diagnostic opposant société et jeunes ne me conviens pas ; il y a un truc (plusieurs en fait) qui ne colle pas : la réalité (la France n’est pas l’apartheid des blancs, ni l’état colonial des boers, ni le Reich d’Hitler, ni la dictature de Pinochet, etc. (d'ailleurs ils ne se permettraient pas ce type d'agressions dans ces régimes là) ; les « jeunes » ne sont pas persécutés, ni leurs parents). Et surtout, qui sont ces « jeunes » ? Tous les jeunes ? Tous les jeunes de cité ?
Non, sérieusement, ça m’agace de toujours jouer un peu les emmerdeurs, mais la vérité est peut être ailleurs.
Juste une chose ; je ne vais pas développer (pas assez de matériaux pour ça) : le fait que ces jeunes soient quasiment toujours victimisés par les pouvoirs publiques et les intervenants sociaux et se victimisent eux-mêmes, rendant la société responsable de l'entièreté de leur mal être ou de leur situation et par conséquence donnant une analyse radicalement conflictuelle et manichéenne (simpliste : bons contre méchants), n'y serait-il pas pour rien ? Je veux dire, à force d’analyser (sociologues, philosophes, politicards, militants, etc. qui ne connaissent pas toujours le terrain) de l’extérieur et de prêter aux "émeutiers" des intentions "supposées" (par exemple : "rébellion contre la société persécutrice", ou volonté de "s'intégrer par la consommation"), donc n'écoutant jamais vraiment leurs revendications profondes, ni leur point de vue sur l'interprétation du monde et de la société, ou de comment ils se perçoivent dans celle-ci (sauf quand ils se plaignent de la société), ne les renforçons nous pas dans leurs sentiments de victimes perpétuelles, donc ne légitimons nous pas l'existence d'une opposition radicale entre la Société et eux ?
Quand je parles de les écouter vraiment, je dits de les écouter quand ils disent vraiment comment ils voient les choses (pas le discours de circonstance politiquement correct que l'on tient sagement devant les caméras) ; ce qui est quasi systématiquement censuré par les médias ou que l’on refuse d’entendre. Avez-vous remarqués que les journaleux et les médias, si promptes à envoyer des reporters sur les zones de conflits les plus chauds et interroger les belligérants les plus violents, se montrent « incapables » de le faire dans nos propres banlieues ? (je suis sûr que non). Pourquoi ? Parce que c’est trop chaud ? Ben non ! Parce que l’on ne veut pas leur donner la parole ? Pourquoi ? Parce que l’on veut étouffer leur message ? Pas sûr, puisque le discours supposé exacte : victimes de la société; est bien relayé par les médias. Ce qu’ils ont à dire est peut être, tout simplement, trop politiquement incorrect et dérangeant pour ceux qui préfèrent parler à leur place, calmer le jeu et préserver la paix civile.
Pourtant : le monde tourne et les temps changent.Durant ma jeunesse un flic , comme un pompier ou un médecin, s'était avant tout un "bourgeois", un type qui avait "réussi" donc haïssable...je pense pas que celà est beaucoup changé!
Exemple : derrière le mépris des bourgeois se cache parfois le sentiment d'injustice de ne pas avoir accès aux mêmes "chances" (richesses et confort matériel) et aujourd'hui, parfois, cela se calque sur l'innégalité des chances "raciale" (les "anciens français" sont souvent supposés être beaucoup plus favorisés que les "nouveaux" - voir les manifs CPE où les jeunes "étudiants" (jeunes ayant les "moyens" d'étudier et plutôt français de plusieurs générations) ont été pris à parti, très violamment et plusieurs fois, en plusieurs lieux, par des jeunes de banlieue).
J'ai moi même été pauvre (réellement pauvre) et je sais ce que c'est que d'envier/détester les riches pour l'inégalité des chances et l'accès aux richesses et je sais que je ne suis pas une esception ; seulement la haine et le désir de consommer comme des bourgeois se cache, souvent derrière ce seul fait : l'envie (et jamais cela n'est assumé au grand jour, mais souvent caché derrière le désir de justice/revanche et celui-ci derrière de beaux discours).
Quand aux flics, ambulanciers, facteurs, agents de sécu, etc., qui représentent la république (jugée, parfois, persécutrice), cela passe souvent mieux quand ils sont issues des cités (et non pas extérieurs) et c'est pourquoi, de plus en plus, on recrute chez les populations issues de l'immigration (mais pas encore chez les pompiers ou les ambulanciers).
Et surtout, ce blem ne touche pas tous les jeunes ; à la cambrousse, ils ne tirent pas (encore) sur les ambulances et les flics ; pourquoi ?
Comme d’hab’ ; ce propos n’engage que moi, mais réfléchissez y quand même.
Editions pour fautes.
Dernière édition par KrAvEuNn le Mar 17 Mar 2009 - 6:50, édité 2 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
bjr,
Sujet à controverse sans fin, et pour lequel les seules infos sont celles des médias, donc sujet à caution et quête du sensationnel.
Un jeune avec un fusil de chasse et du plomb id°, ce n'est pas une AK42, et en tout cas pas une émeute, au mieux une petite violence urbaine.
Combien de jeunes impliqués, 10? 20? 30?, et combien en compte la cité en question, sans doute bien plus.
Donc mis à part ce commentaire, ce sera tout pour moi
A+
Sujet à controverse sans fin, et pour lequel les seules infos sont celles des médias, donc sujet à caution et quête du sensationnel.
Un jeune avec un fusil de chasse et du plomb id°, ce n'est pas une AK42, et en tout cas pas une émeute, au mieux une petite violence urbaine.
Combien de jeunes impliqués, 10? 20? 30?, et combien en compte la cité en question, sans doute bien plus.
Donc mis à part ce commentaire, ce sera tout pour moi
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billebaude- Membre Premium
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Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Et surtout, ce blem ne touche pas tous les jeunes ; à la cambrousse, ils ne tirent pas (encore) sur les ambulances et les flics ; pourquoi ?
Ici comme dans tous les pays, plus la densité est forte plus les risques s'élévent.
Même si je pense que la guerre civile n'est pas pour demain j'aurais comme seul commentaire que les "cités" ne devrait plus exister dans leurs formats actuelles.
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Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Je suis d’accord avec toi dans l’ensemble, mais pas aussi tranché. Le sensationnalisme est clairement un travers des médias, toutefois, ceux-ci savent tout autant minimiser certains sujets sensationnels (exemple un certains radicalisme marginal). Parfois les médias mettent de l’huile sur le feu et parfois ils l’étouffent. Je ne crois pas qu’il y ait une absolue « politique » de gestion des évènements allant vers le sens d'un sensationnalisme envers et contre tout.Sujet à controverse sans fin, et pour lequel les seules infos sont celles des médias, donc sujet à caution et quête du sensationnel.
Sinon oui, tout est sujet à caution.
Autant je pense que l’on surmédiatise certains évènements, autant il me parait clair que l’on minimise ou tait certains autres. Un simple exemple les rapports Obin et Dénèce ont étés carrément occultés et écartés de tout débat public (à mon avis pour éviter tout amalgame et toute dérive… probablement à raison, je ne sais pas). Sur des sujets sensibles, les préjugés et la généralisation prennent vite de l’ampleur et deviennent rapidement incontrôlables.
100 % d'accord avec ça ; on ne peut pas généraliser, ni interpréter totalement objectivement (et nul ne peut être totalement objectif).Un jeune avec un fusil de chasse et du plomb id°, ce n'est pas une AK42, et en tout cas pas une émeute, au mieux une petite violence urbaine.
Combien de jeunes impliqués, 10? 20? 30?, et combien en compte la cité en question, sans doute bien plus.
Il faut rester vigilent et ne surtout pas généraliser. Toutefois, je te rejoint et je répète ce que je disais plus haut : pour savoir réellement ce qu’il en est, il faut interroger, sans langue de bois, les concernés, c’est-à-dire ceux qui tirent sur les flics, les « émeutiers », les « radicaux », etc. ou quelque soit leur réel statut.
Clairement, ces « émeutiers » sont une minorité et la grande majorité des ces « jeunes » et populations de banlieues ne causent pas problème. Mais même dans la minorité active, les causes et les revendications me semblent fort diverses et multiples. Au sein même des citées, les intérêts et les causes de « rébellion » sont divergents : parfois liés à des trafics, parfois à un certains extrémisme religieux, parfois à un radicalisme communautaire, parfois à une radicalité politique et/ou revendicatrice, parfois aux conditions socio politiques, etc. et parfois à un mélange d’un peu tout ça et d’autre chose. Et parfois cela déborde du cadre des banlieues ou c’est la cadre des banlieues lui-même qui rentre dans celui de la société toute entière (par exemple conflits sociaux, économiques, politique, etc. généraux).
Bref, la situation est très complexe. Et là, j’expose ma théorie de l’a-parallélisme ; la division et l’éclatement de la société en camps multiples, eux-mêmes parfois divisés et en opposition, de tous contre tous ; c’est-à-dire en oppositions multiples et généralisées. Pour être clair : une atomisation de la société en une infinité d’intérêts, d’alliances, de contre alliances, etc. Par exemple d’oppositions au sein même des banlieues et d’alliances avec la société en générale et d’oppositions dans la société générale et d’alliances avec les banlieues ou d’oppositions banlieues société et inversement. C’est extrêmement complexe et alambiqué, voir changeant. Chez les alter mondialistes on suppose que cette division de la population est volontairement mise en place pour diviser le peuple et rendre impossible toute alliance, pour contrer toute opposition de classes. Perso je n’en suis pas certain, mais pense que c’est le résultat d’une complexification de la société et de sa division en intérêts différents et parfois opposés. Mais bon, ça se discute.
Pour résumer : les populations rentrent de plus en plus en concurrence et en conflits divergents ; la société de destin, comme nous la connaissions se divise et s’oppose. La société se communautarise et des groupe, en banlieue comme dans la société en général, se forment et certains sont radicaux, voir extrémistes (mafias, bandes, groupes ultra politisés, communautés fermées et/ou orthodoxes, etc.). Enfin, j’espère que je me trompe.
Et puis, surtout, on ne saura jamais ce que ces personnes ont dans la tête tant que l'on ne leur demandera pas ouvertement et tant qu'il n'y aura pas de débat public.
Toutefois, ce serait une erreur que de généraliser ; la plupart des gens sont paisibles et ouverts. Le drame vient en bonne partie de minorités agissantes, bien plus actives et radicales que les majorités dormantes (tranquilles).
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Mouai... les afghans ont commencé à chasser les soviétiques à coups de pétoires antiques à poudre noire. Les résistants francais étaient pour beaucoup équipés du calibre 12 ou 16 familial rescapé de la confiscation de 1940. Les partisans thailandais étaient également spécialistes dans la fabrication d'armes improvisées tirant des cartouches de chasse. Plus récemment, les tchétchènes se sont montrés très inventifs, à en croire les photos des armes saisies par la police et l'armée russes.
Tout cela pour dire que peu importe l'arme : quand bien même les motivations seraient légitimes (dans le cas franco francais présent j'en doute), l'intention de tuer est manifeste. Quand des représentants de l'ordre essuient des coups de feu, c'est que la situation sur le terrain est déjà en voie de pourrissement avancé.
Je trouve également que parler systématiquement de "jeunes" pour qualifier des délinquants ou des criminels est un abus de langage très représentatif d'une société minée par le politiquement correct et le laxisme.
Le mot "prévention" est depuis 30 ans le mantra de nos politiques, avec parfois des périodes d'altermoiment lors desquelles le repressif redevient au goût du jour, mécontentement des citoyens oblige. Le fait est qu'aucun politicien n'ose affronter de front le problème : une partie du territoire est déjà de facto aux mains des mafias !
Partant du postulat que l'ordre républicain doit s'exercer partout et ne peut tolérer des zones de non-droit, à terme aucune tergiversation ne sera possible : soit les autorités déclarent la guerre aux bandes criminelles et s'engagent dans la reconquête des territoires perdus (qui abritent tout de même une écrasante majorité d'honnêtes gens en position de faiblesse), soit les territoires aux mains des mafias font sécession et deviennent des "zones grises", des territoires autonomes, les populations sous leur coupe étant abondonnées à leur sort. La première option serait la seule AMHA permettant de garantir l'intégrité du pays pour les prochaines décennies. Elle suppose sans doute quantité de larmes et de sang. choisir la seconde option reviendrait à baisser les bras et à renier les idéaux fondateur de notre démocratie, idéaux déjà bien mis à mal soit-dit en passant.
Pratiquement, le fait d'isoler les délinquants et criminels de leur environnement serait une excellente initiative. Appliquer les peines prononcées en jugement également. Le système carcéral actuel est complètement submergé, mais à situation exceptionnelle mesures exceptionnelles. L'état pourrait reconvertir les nombreuses casernes en centres de rétention pour délinquants. A titre de comparaison, l'épuration ayant directement suivi l'après-guerre a entraîné la mise en place de tribunaux spéciaux. 300.000 "collabos" et criminels de tous poils (miliciens, volontaires SS) seront internés - au moins jusqu'à leur procès - dans les mois suivants la libération.
Mes propos vont sans doute en choquer certains, mais qu'ils ne se trompent pas : la collectivité ne pourra pas tourner éternellement autour du pot en ignorant ce problème majeur. Surtout pas avec une crise économique sur les bras en plus.
Rammstein
Tout cela pour dire que peu importe l'arme : quand bien même les motivations seraient légitimes (dans le cas franco francais présent j'en doute), l'intention de tuer est manifeste. Quand des représentants de l'ordre essuient des coups de feu, c'est que la situation sur le terrain est déjà en voie de pourrissement avancé.
Je trouve également que parler systématiquement de "jeunes" pour qualifier des délinquants ou des criminels est un abus de langage très représentatif d'une société minée par le politiquement correct et le laxisme.
Le mot "prévention" est depuis 30 ans le mantra de nos politiques, avec parfois des périodes d'altermoiment lors desquelles le repressif redevient au goût du jour, mécontentement des citoyens oblige. Le fait est qu'aucun politicien n'ose affronter de front le problème : une partie du territoire est déjà de facto aux mains des mafias !
Partant du postulat que l'ordre républicain doit s'exercer partout et ne peut tolérer des zones de non-droit, à terme aucune tergiversation ne sera possible : soit les autorités déclarent la guerre aux bandes criminelles et s'engagent dans la reconquête des territoires perdus (qui abritent tout de même une écrasante majorité d'honnêtes gens en position de faiblesse), soit les territoires aux mains des mafias font sécession et deviennent des "zones grises", des territoires autonomes, les populations sous leur coupe étant abondonnées à leur sort. La première option serait la seule AMHA permettant de garantir l'intégrité du pays pour les prochaines décennies. Elle suppose sans doute quantité de larmes et de sang. choisir la seconde option reviendrait à baisser les bras et à renier les idéaux fondateur de notre démocratie, idéaux déjà bien mis à mal soit-dit en passant.
Pratiquement, le fait d'isoler les délinquants et criminels de leur environnement serait une excellente initiative. Appliquer les peines prononcées en jugement également. Le système carcéral actuel est complètement submergé, mais à situation exceptionnelle mesures exceptionnelles. L'état pourrait reconvertir les nombreuses casernes en centres de rétention pour délinquants. A titre de comparaison, l'épuration ayant directement suivi l'après-guerre a entraîné la mise en place de tribunaux spéciaux. 300.000 "collabos" et criminels de tous poils (miliciens, volontaires SS) seront internés - au moins jusqu'à leur procès - dans les mois suivants la libération.
Mes propos vont sans doute en choquer certains, mais qu'ils ne se trompent pas : la collectivité ne pourra pas tourner éternellement autour du pot en ignorant ce problème majeur. Surtout pas avec une crise économique sur les bras en plus.
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
- Nombre de messages : 8182
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 07/11/2006
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
Et vola je pense que rammstein a très bien résumé ma pensé, tout est dit, il est même bon de préciser que souvent les jeunes ressortent avant nous du tribunal avec un "petite claque sur le cul" de la par des juges car il estiment qu'il coutent moins cher a la société dehors qu'un prison....
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il ne s'agit pas de savoir si l'eau est froide,
il faut traverser.(St exupery)
supercureuil- Membre Premium
- Nombre de messages : 942
Age : 42
Date d'inscription : 14/12/2008
Re: un des premiers signes de la déliquescence de notre société
supercureuil a écrit: tout est dit
C'est ce que je pense aussi!
Petrus.
Petrus16- Membre Premium
- Nombre de messages : 1695
Age : 52
Date d'inscription : 14/02/2007
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