Parasites et autres bestioles
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Raffa
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Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Cueillette & agriculture :: Agriculture :: Les indésirables
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Parasites et autres bestioles
Je ne suis pas fan du terme "parasite", car c'est plutôt le point de vue occidental d'un animal qui vit sur le même territoire que nous, mais qui "gêne".
Avec l'espèce humaine, une tripotée d'espèces ont fait leur apparition, introduites par erreur ou de manière intentionnelle.
Je prends pour exemple pour commencer ce topic : la coccinelle asiatique ! (non non, ce n'est pas une mauvaise blague comme les abeilles "africanisées"...)
Elle a fait son apparition en Europe par son utilisation dans les cultures bio. Mis à part que la coccinelle ordinaire est un insecte merveilleux, celle-ci devient très invasive et tend à s'attaquer aux espèces locales (voire aux productions depuis peu).
Ci dessous, quelques passages du compte rendu de l'INRA :
Comment est-elle arrivée chez nous ? La Coccinelle asiatique a été volontairement importée en Belgique et relâchée dans la nature comme
agent de lutte biologique. Elle est utilisée par les horticulteurs dans
des serres mais des particuliers peuvent également se la procurer
pour lutter contre les pucerons dans leur jardin. Les entreprises de
lutte biologique la recommandent aussi pour la lutte en plein champ.
Quels sont les problèmes posés par cette espèce ? La Coccinelle asiatique pose toute une série de problèmes. Le premier est d’ordre environnemental.
H. axyridis est considéré comme une espèce invasive : d’origine exotique,
elle se répand à très grande vitesse et représente une menace pour les espèces indigènes et pour l’équilibre des écosystèmes. La menace
sur nos espèces de coccinelles est particulièrement importante.
En effet, la Coccinelle asiatique entre non seulement en compétition (pour la nourriture, l’espace…) avec les coccinelles prédatrices indigènes
mais, en plus, elle est capable de se nourrir directement de
leurs larves, se comportant ainsi en prédateur intraguilde. Des études
américaines ont déjà démontré l’impact négatif qu’elle peut avoir
sur les espèces indigènes. Au Canada, plus de 60% des coccinelles
observées aujourd’hui appartiennent à deux espèces importées,
dont H. axyridis.
De plus, cette espèce a récemment conquis l'Est et le Nord de la France. Voici un article de "La Voix du Nord" :
"
Invasion de coccinelles dans la région
ENVIRONNEMENT • Des essaims de ces insectes, dans une version asiatique vorace, se collent aux murs ou fenêtres des maisons
Vous êtes nombreux à avoir observé, ces jours derniers, d’étonnantes
concentrations de coccinelles près des habitations. Elles sont plus
grosses que les « bêtes à bon Dieu » classiques et volent par groupes
de plusieurs centaines d’individus. Selon les naturalistes, il s’agit
d’une invasion de coccinelles asiatiques, qui commence.
C’était jeudi après-midi. Le téléphone des pompiers de Lille
s’était mis à sonner. Au bout du fil, des habitants de Lille ou La
Madeleine parlaient d’invasions de grosses coccinelles, sans savoir
comment s’en débarrasser. À Saint-André, dans un immeuble, elles
avaient surgi vers 14 h 30, s’agglutinant aux fenêtres, murs et
balcons. « Je n’en avais jamais vu autant, disait une retraitée.
Elles étaient bien plusieurs centaines. » En quelques heures,
elles avaient touché aussi Lambersart, Bondues où on évoquait « un nuage de coccinelles », et La Madeleine, où un habitant avait saisi la bombe d’insecticide, voyant « tout un mur recouvert ».
Les jours suivants, un autre « nuage » était apparu à Avelin près de Seclin. Et dimanche, des randonneurs
parlaient d’un « nombre invraisemblable » sur un terril de
Loos-en-Gohelle : « Chacun en avait sur ses vêtements. » Trois jours
plus tôt, Bruno Derolez les avait croisées aussi sur un autre terril à
Escaudain. Mais pour ce naturaliste d’Herlies, près de La Bassée, cette
invasion n’avait aucun mystère. « J’ai trouvé des larves durant tout
l’été, elles se reproduisent souvent durant l’année, je pense qu’elles
vont continuer à se multiplier. » Bruno Derolez travaille à la
réalisation d’un atlas des différentes sortes de coccinelles dans la
région. Ce naturaliste rattaché au groupement ornithologique et
naturaliste du Nord sait qu’il doit se dépêcher. Car la biodiversité en
matière de coccinelle pourrait se réduire au profit d’un individu
devenant majoritaire : Harmonia Axyridis, dite aussi coccinelle
asiatique. C’est elle qui aurait été observée ces derniers jours.
Bruno s’y intéresse particulièrement, en tant que correspondant
dans le Nord pour l’Observatoire permanent de suivi de la coccinelle
asiatique en France. Il a été créé l’année dernière en
Champagne-Ardenne, après l’apparition d’importants groupes dans le
Nord-Est. Son responsable, le naturaliste Vincent Ternois, parle bien
d’une invasion « très rapide ». « Elles ont été amenées en Europe par
l’homme, pour lutter biologiquement contre les pucerons. Elles avaient
été testées depuis 1982 par l’INRA, notamment dans le Nord -
Pas-de-Calais, et choisies pour leur caractère très vorace.
Normalement, elles ne devaient pas survivre aux hivers. »
La Belgique en trois ans
Harmonia Axyridis commence à être utilisée dès 1990 dans plusieurs
pays d’Europe. Mais en 2001, les naturalistes s’étonnent de
regroupements importants. D’abord en Belgique, totalement colonisée en
trois ans. Puis dans la région (notamment les secteurs de Lille, Arras
et Lens) où elles arrivent entre 2002 et 2004, et se reproduisent très
vite tout en mangeant leurs congénères locales lorsque le puceron
manque.
« Aujourd’hui, le Nord - Pas-de-Calais et l’Alsace sont les plus
touchés. Dans ces régions, la phase d’extension géographique est
terminée. Maintenant, on observe un gonflement des populations. » Soit
des groupes de plusieurs centaines d’individus qui, l’hiver approchant,
cherchent des abris. « Elles tentent de rentrer dans les maisons, ça
risque de devenir un phénomène très commun en automne pour tout le
monde. » Harmonia Axyridis est mortelle pour la coccinelle indigène,
mais « juste gênante » pour l’homme (sauf allergies). Mais « elle va se
multiplier, on pourrait bientôt avoir plusieurs milliers d’individus
dans une maison. » Comment les arrêter ? « On n’a pas de solution. Si
elles rentrent, il faudra y aller à l’aspirateur… » •
"
Donc avisons-nous de savoir la reconnaître !
Avec l'espèce humaine, une tripotée d'espèces ont fait leur apparition, introduites par erreur ou de manière intentionnelle.
Je prends pour exemple pour commencer ce topic : la coccinelle asiatique ! (non non, ce n'est pas une mauvaise blague comme les abeilles "africanisées"...)
Elle a fait son apparition en Europe par son utilisation dans les cultures bio. Mis à part que la coccinelle ordinaire est un insecte merveilleux, celle-ci devient très invasive et tend à s'attaquer aux espèces locales (voire aux productions depuis peu).
Ci dessous, quelques passages du compte rendu de l'INRA :
Comment est-elle arrivée chez nous ? La Coccinelle asiatique a été volontairement importée en Belgique et relâchée dans la nature comme
agent de lutte biologique. Elle est utilisée par les horticulteurs dans
des serres mais des particuliers peuvent également se la procurer
pour lutter contre les pucerons dans leur jardin. Les entreprises de
lutte biologique la recommandent aussi pour la lutte en plein champ.
Quels sont les problèmes posés par cette espèce ? La Coccinelle asiatique pose toute une série de problèmes. Le premier est d’ordre environnemental.
H. axyridis est considéré comme une espèce invasive : d’origine exotique,
elle se répand à très grande vitesse et représente une menace pour les espèces indigènes et pour l’équilibre des écosystèmes. La menace
sur nos espèces de coccinelles est particulièrement importante.
En effet, la Coccinelle asiatique entre non seulement en compétition (pour la nourriture, l’espace…) avec les coccinelles prédatrices indigènes
mais, en plus, elle est capable de se nourrir directement de
leurs larves, se comportant ainsi en prédateur intraguilde. Des études
américaines ont déjà démontré l’impact négatif qu’elle peut avoir
sur les espèces indigènes. Au Canada, plus de 60% des coccinelles
observées aujourd’hui appartiennent à deux espèces importées,
dont H. axyridis.
De plus, cette espèce a récemment conquis l'Est et le Nord de la France. Voici un article de "La Voix du Nord" :
"
Invasion de coccinelles dans la région
ENVIRONNEMENT • Des essaims de ces insectes, dans une version asiatique vorace, se collent aux murs ou fenêtres des maisons
Vous êtes nombreux à avoir observé, ces jours derniers, d’étonnantes
concentrations de coccinelles près des habitations. Elles sont plus
grosses que les « bêtes à bon Dieu » classiques et volent par groupes
de plusieurs centaines d’individus. Selon les naturalistes, il s’agit
d’une invasion de coccinelles asiatiques, qui commence.
C’était jeudi après-midi. Le téléphone des pompiers de Lille
s’était mis à sonner. Au bout du fil, des habitants de Lille ou La
Madeleine parlaient d’invasions de grosses coccinelles, sans savoir
comment s’en débarrasser. À Saint-André, dans un immeuble, elles
avaient surgi vers 14 h 30, s’agglutinant aux fenêtres, murs et
balcons. « Je n’en avais jamais vu autant, disait une retraitée.
Elles étaient bien plusieurs centaines. » En quelques heures,
elles avaient touché aussi Lambersart, Bondues où on évoquait « un nuage de coccinelles », et La Madeleine, où un habitant avait saisi la bombe d’insecticide, voyant « tout un mur recouvert ».
Les jours suivants, un autre « nuage » était apparu à Avelin près de Seclin. Et dimanche, des randonneurs
parlaient d’un « nombre invraisemblable » sur un terril de
Loos-en-Gohelle : « Chacun en avait sur ses vêtements. » Trois jours
plus tôt, Bruno Derolez les avait croisées aussi sur un autre terril à
Escaudain. Mais pour ce naturaliste d’Herlies, près de La Bassée, cette
invasion n’avait aucun mystère. « J’ai trouvé des larves durant tout
l’été, elles se reproduisent souvent durant l’année, je pense qu’elles
vont continuer à se multiplier. » Bruno Derolez travaille à la
réalisation d’un atlas des différentes sortes de coccinelles dans la
région. Ce naturaliste rattaché au groupement ornithologique et
naturaliste du Nord sait qu’il doit se dépêcher. Car la biodiversité en
matière de coccinelle pourrait se réduire au profit d’un individu
devenant majoritaire : Harmonia Axyridis, dite aussi coccinelle
asiatique. C’est elle qui aurait été observée ces derniers jours.
Bruno s’y intéresse particulièrement, en tant que correspondant
dans le Nord pour l’Observatoire permanent de suivi de la coccinelle
asiatique en France. Il a été créé l’année dernière en
Champagne-Ardenne, après l’apparition d’importants groupes dans le
Nord-Est. Son responsable, le naturaliste Vincent Ternois, parle bien
d’une invasion « très rapide ». « Elles ont été amenées en Europe par
l’homme, pour lutter biologiquement contre les pucerons. Elles avaient
été testées depuis 1982 par l’INRA, notamment dans le Nord -
Pas-de-Calais, et choisies pour leur caractère très vorace.
Normalement, elles ne devaient pas survivre aux hivers. »
La Belgique en trois ans
Harmonia Axyridis commence à être utilisée dès 1990 dans plusieurs
pays d’Europe. Mais en 2001, les naturalistes s’étonnent de
regroupements importants. D’abord en Belgique, totalement colonisée en
trois ans. Puis dans la région (notamment les secteurs de Lille, Arras
et Lens) où elles arrivent entre 2002 et 2004, et se reproduisent très
vite tout en mangeant leurs congénères locales lorsque le puceron
manque.
« Aujourd’hui, le Nord - Pas-de-Calais et l’Alsace sont les plus
touchés. Dans ces régions, la phase d’extension géographique est
terminée. Maintenant, on observe un gonflement des populations. » Soit
des groupes de plusieurs centaines d’individus qui, l’hiver approchant,
cherchent des abris. « Elles tentent de rentrer dans les maisons, ça
risque de devenir un phénomène très commun en automne pour tout le
monde. » Harmonia Axyridis est mortelle pour la coccinelle indigène,
mais « juste gênante » pour l’homme (sauf allergies). Mais « elle va se
multiplier, on pourrait bientôt avoir plusieurs milliers d’individus
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elles rentrent, il faudra y aller à l’aspirateur… » •
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Donc avisons-nous de savoir la reconnaître !
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Re: Parasites et autres bestioles
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Re: Parasites et autres bestioles
j'en ai tous les ans, elle ne ressemble pas nécessairement à la photo ci-dessus car elle a un très grand polymorphisme. 1 à 9 point, 120 couleurs différentes
exemples
Il ne sert à rien de l'éliminer, c'est trop tard d'une part et la confusion avec une espèce européenne est trop grande. Voir ici néanmoins si cela vous intéresse.
Le seul truc c'est qu'elle se réfugie en masse dans les maisons en hiver (j'en ai eu vraiment beaucoup il y a 2 ans, très peu cette année, je ne sais pas à quoi imputer cela, peut-être au fait qu'il a fait très froid cette année et que je ne chauffe pas beaucoup, car j'en avais de plus en plus tous les ans et je pensais que cela continuerai...)
Voilà pour sa progression en France
Si vous l'observez, contactez ce site
Pour info elle est TOUJOURS en vente pour la lutte biologique contre les pucerons, gaffe donc.
Sinon plutôt que parasite, terme inapproprié, je parlerais d'espèce invasives, et effectivement c'est assez catastrophique (avec la mondialisation), l'état de la mer du nord par exemple est une catastrophe à cause de cela (trafic de bateaux). On a pas encore recensé toutes les espèces invasives mais il y en a déjà beaucoup plus qu'on ne le pense.
exemples
Il ne sert à rien de l'éliminer, c'est trop tard d'une part et la confusion avec une espèce européenne est trop grande. Voir ici néanmoins si cela vous intéresse.
Le seul truc c'est qu'elle se réfugie en masse dans les maisons en hiver (j'en ai eu vraiment beaucoup il y a 2 ans, très peu cette année, je ne sais pas à quoi imputer cela, peut-être au fait qu'il a fait très froid cette année et que je ne chauffe pas beaucoup, car j'en avais de plus en plus tous les ans et je pensais que cela continuerai...)
Voilà pour sa progression en France
Si vous l'observez, contactez ce site
Pour info elle est TOUJOURS en vente pour la lutte biologique contre les pucerons, gaffe donc.
Comme les autres coléoptères, la coccinelle asiatique est un
insecte à métamorphose complète, ou holométabole. Au printemps, les
adultes sortent de leur abri d'hiver pour s'accoupler. Les œufs sont
fixés en petits groupes sur la face inférieure des feuilles. Une ponte
compte entre 6 et 62 œufs mesurant 1,3 mm de long et 0,5 mm de
diamètre, dont la teinte varie de jaune à orangé. Les œufs sont souvent
pondus à proximité d'une colonie de pucerons, qui serviront de
nourriture aux jeunes. Chaque femelle produit des centaines ou même des milliers d'œufs,
ce qui confère à cette espèce une fécondité supérieure à celle des
autres coccinelles. L'éclosion a lieu trois à cinq jours après la
ponte. La larve ressemble à un minuscule crocodile,
d'abord gris clair puis noir tacheté de jaune, orange ou rouge, orné
d'épines et de tubercules. La larve mue trois fois en deux semaines
environ. Arrivée à maturité, elle atteint 1 cm de long. Elle se fixe
sous une feuille à l'aide d'un faux pied situé au bout de son abdomen
et se transforme en nymphe immobile. La dernière mue, qui donne
naissance à l'adulte, se produit environ une semaine plus tard.
L'insecte adulte est d'abord jaune pâle. Il faut attendre quelques
heures pour voir apparaître la couleur définitive de ses élytres.
Dans de bonnes conditions, cette coccinelle met 36 jours ou plus pour passer de l'œuf à l'adulte. On compte probablement deux générations par année au Québec, peut-être trois durant les années où l'été est long et chaud.
En
octobre, les adultes se regroupent et cherchent ensuite un abri pour
l'hiver. Ils peuvent alors entrer dans les maisons, les garages, les
granges et tout autre bâtiment qui les protégera du froid.
La coccinelle asiatique adulte peut vivre jusqu'à deux ou trois ans.
[...]
Une seule coccinelle peut dévorer jusqu'à 500 pucerons par jour. Les cochenilles, les psocoptères, les psylles et les tétranyques figurent aussi au menu de cette espèce.
La larve se nourrit de pucerons, ainsi que de nectar et de pollen.
[...]
Elle
constitue une source de nourriture pour plusieurs animaux, dont des
oiseaux. Elle est aussi la proie des araignées et de certains animaux
domestiques lorsqu'elle passe l'hiver dans nos maisons.
[...]
La
plupart des spécialistes estiment que les populations de coccinelles
d'origine exotique atteignent souvent des niveaux excessifs peu après
leur établissement. Toutefois, elles retrouvent éventuellement
un équilibre normal lorsque leurs proies préférées se raréfient et que
les prédateurs et les parasites qui s'y attaquent se multiplient en
profitant de leur abondance.[/url]
Source
Sinon plutôt que parasite, terme inapproprié, je parlerais d'espèce invasives, et effectivement c'est assez catastrophique (avec la mondialisation), l'état de la mer du nord par exemple est une catastrophe à cause de cela (trafic de bateaux). On a pas encore recensé toutes les espèces invasives mais il y en a déjà beaucoup plus qu'on ne le pense.
Raffa- Modérateur à temps partiel
- Nombre de messages : 1853
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: Parasites et autres bestioles
Envoyé par John :
Hey,
Ne pouvant plus poster je voulais que tu post ce lien qui me parais utile.
Je
m'explique y ' a quelques temps j'ai eu des gros insectes noirs
(capnode) qui mangeaient mes cerisiers. Face a ces sal... j'ai chercher
un moyen de m'en débarassé et j'ai trouver ça :
http://www.jardin-bio.net/traitements.htm
Concretement
c'est une liste de traitement pour soigner les arbres et se débarrasser
des parasites, vue la faciliter dégoter les ingrédients je me suis dit
que ça pourais être utiles pour garantir des récoltes en situations de
survie.
voila bonne soiré.
Hey,
Ne pouvant plus poster je voulais que tu post ce lien qui me parais utile.
Je
m'explique y ' a quelques temps j'ai eu des gros insectes noirs
(capnode) qui mangeaient mes cerisiers. Face a ces sal... j'ai chercher
un moyen de m'en débarassé et j'ai trouver ça :
http://www.jardin-bio.net/traitements.htm
Concretement
c'est une liste de traitement pour soigner les arbres et se débarrasser
des parasites, vue la faciliter dégoter les ingrédients je me suis dit
que ça pourais être utiles pour garantir des récoltes en situations de
survie.
voila bonne soiré.
________________________________________________________
Il est un temps—court--pour tomber,
et un temps--très long--pour se relever.
.
BOB de Mado
mado- Modérateur
- Nombre de messages : 1405
Age : 70
Localisation : Aquitaine - France
Emploi : Retraitée
Date d'inscription : 10/08/2008
Re: Parasites et autres bestioles
Changement climatique, insectes et santé publique
Faire face aux nouveaux dangers
Invasions d’insectes, maladies tropicales se propageant à toute allure en Europe, nouveaux agents pathogènes …
le réchauffement climatique constitue un péril majeur pour la santé humaine.
Nos sociétés sauront-elles s’y préparer?
Boostés par le réchauffement du climat, symboles de la relation difficile entre l’espèce humaine et la biodiversité, les insectes questionnent notre capacité d’adaptation. Changer nos habitudes, ou bien arroser le territoire avec des insecticides? Adapter nos cultures, ou nous empoisonner avec toujours plus de pesticides?
Maladie de Lyme dans les régions boisées, chikungunya en Italie, dengue sur la Côte d’Azur… Et un jour en Scandinavie ? L’Europe doit se préparer à une recrudescence des épidémies transmises par des insectes, préviennent des chercheurs. Des températures plus élevées favorisent en effet une croissance et un déplacement plus rapides d’espèces très tolérantes, qui posent déjà des problèmes économiques majeurs, notamment en santé et en agriculture. De nombreux insectes piqueurs-suceur, qui tolèrent la présence d’un virus ou d’une bactérie dans leur organisme, sont des vecteurs de maladies comme la malaria, la fièvre jaune et la peste. De hautes températures favorisent la transmission de l’agent infectieux par certains vecteurs. Exemple avec le moustique-tigre, originaire de l’Asie du Sud Est qui a envahi l’Italie et le Sud de la France: dès qu’il fait 1 °C ou 2 °C de plus, il s’installe un peu plus au nord. Le savez-vous? Les moustiques sont les plus grands « tueurs » de la planète, avec un million de décès chaque année à cause des virus qu’ils transmettent à l’homme. Dans le scénario extrême d’une augmentation des températures de 4°C d’ici 2080 (c’est-à-dire dans le cas où l’humanité doublerait sa consommation d’énergies fossiles), ces insectes pourraient menacer près d’un milliard d’individus supplémentaires d’ici la fin du siècle.
Et ce n’est pas tout: les invasions d’insectes provoquent la destruction des cultures et parfois la famine dans les régions les plus fragiles, favorisent l’utilisation irresponsable de pesticides partout dans le monde, qui eux mêmes ont des effets ravageurs sur la santé humaine… les cercles vicieux sont en place. Pire encore, la fonte des calottes glaciaires et l’élévation du niveau de la mer drainent de nouveaux risques épidémiologiques, avec la résurgence possible d’agents pathogènes inédits.
Selon une étude publiée en 2009 et 2018 par la revue britannique The Lancet, le changement climatique constitue la plus grande menace mondiale pour la santé publique au 21e siècle, faisant peser un risque « inadmissible » sur la santé actuelle et future des populations du monde entier, avec des effets directs – malnutrition et sous-alimentation, mortalité et morbidité liés aux aux maladies infectieuses et aux événements extrêmes (vagues de chaleur) , et des effets indirects sur la santé : disponibilité de l’eau, accès à la nourriture, élévation du niveau des mers,… « La santé mondiale dans les siècles à venir dépendra de nos réponses au changement climatique » selon l’Organisation Mondiale de la Santé. ..."
http://mavieen2030.fr/juin?fbclid=IwAR369HoBn_wA_WReI1d_9VWawkH7dVkt6A8ISk1dn3ChEJoajfA0dHvv5bg
Des chercheurs américains soulignent que lorsqu'il fait plus chaud, les insectes mangent et se reproduisent davantage. La France ferait partie des pays les plus touchés.
Une conséquence peu étudiée du changement climatique est que la hausse des températures devrait stimuler la croissance des insectes... et donc des nuisibles qui dévorent les cultures comme le maïs, le riz et le blé. En outre, dans les régions tempérées, la hausse des températures va également faire se reproduire plus vite les insectes, les deux effets se cumulant.
Des chercheurs de l'Université de l'État de Washington en concluent, dans une étude parue jeudi dans la revue Science, que la production agricole mondiale verra son rendement réduit.
La France, l'Europe et les États-Unis plus touchés
"Il y aura plus d'insectes, et ils mangeront plus", dit en résumé à l'AFP Curtis Deutsch, l'un des auteurs de l'étude, professeur d'océanographie à l'Université de Washington.La France, l'Europe et les États-Unis, grands producteurs de céréales, seront plus touchés que les pays des régions tropicales, comme le Brésil ou le Vietnam, où les insectes profitent déjà au maximum des conditions météorologiques, poursuit-il.
Évaluer la perte agricole supplémentaire est un exercice difficile auquel les chercheurs se sont néanmoins livrés, en simulant l'impact d'une hausse de température de 2 degrés Celsius sur le métabolisme des insectes et en calculant l'appétit supplémentaire ainsi engendré. Cela ne prend pas en compte une utilisation supplémentaire de pesticides ou d'autres changements pour prévenir ces ravages.
"Ces insectes naissent déjà enceintes fécondés et porteurs de leurs filles"
Pour la France, ils estiment que la perte actuelle due aux insectes représente 6,6% de la production pour le maïs, et que cette perte passerait à l'avenir à l'équivalent de 9,4%. Une espèce invasive devrait particulièrement en profiter: le puceron russe du blé. Ce puceron vert d'un ou deux millimètres a colonisé les États-Unis dans les années 1980 et s'attaque au blé et à l'orge. L'insecte est particulier: on ne trouve que des femelles. "Ces insectes naissent déjà enceintes de leurs filles, chacune étant déjà enceinte de petites-filles", explique à l'AFP Scott Merrill, expert des insectes à l'Université du Vermont.
Chaque femelle peut donner naissance à huit filles par jour... à multiplier par huit pour le nombre de petites-filles... "Je vous laisse imaginer à quel rythme la population de ces pucerons peut exploser", dit-il. "Un ou deux pucerons peuvent donner naissance à des milliards si les conditions sont idéales", poursuit-il. ..."
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/changement-climatique-les-insectes-vont-ravager-les-cultures_2033160.html
Kerkallog- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 3128
Date d'inscription : 19/05/2012
Re: Parasites et autres bestioles
Salut,
Un focus sur ce site qui s'adresse aux grands et aux petits.
S’initier
Les conseils pratiques Les fondamentaux Les sciences du jardin
Surveiller son jardin
Comment observer et reconnaître dans son jardin les différentes origines d’un problème de culture : ravageurs, maladies, ou erreur de jardinage.
De l’observation au diagnostic Introduction au diagnostic Les ressources numériques Les sciences participatives Pourquoi observer
Protéger ses plantes
La réglementation Un problème, des solutions.
Des fiches pratiques pour établir un diagnostic et lutter contre les ravageurs et les maladies au jardin, ou encore pour mieux connaître les auxiliaires amis du jardinier.
https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/
https://www.jardiner-autrement.fr/hortiquid-les-experts-vous-repondent/
Le service HortiQuid a été créé et mis en place par la Société Nationale d’Horticulture de France pour partager le plus largement possible le savoir horticole et les pratiques jardinières.
En permettant à tous les jardiniers d’accéder librement et gratuitement à l’expertise de plus de 130 experts: chercheurs, enseignants, professionnels ou amateurs éclairés, la SNHF remplit une de ses missions fondamentales de transmission des connaissances.
Webinaires santé des plantes mieux les protéger dans leur environnement
https://www.jardiner-autrement.fr/actualite/webinaires-sante-des-plantes-mieux-les-proteger-dans-leur-environnement/
La protection des plantes s’est développée très rapidement, d’un quasi-néant à une utilisation excessive de l’agrochimie à partir des années 1960, visant à éradiquer les bioagresseurs. La protection des plantes basée exclusivement sur la chimie conduit à la pollution des milieux, entraîne des déséquilibres biologiques et nuit à la santé humaine.
Plus récemment, les connaissances en biologie des plantes et des bioagresseurs, ont ouvert de nouvelles perspectives pour analyser les mécanismes de réponse aux maladies et ravageurs. Ces connaissances permettent un changement d’approche de la protection des plantes en favorisant la régulation au détriment de l’éradication des bioagresseurs. Avec un nombre toujours croissant de jardiniers, il est nécessaire de vulgariser cette approche au jardin.
Bien protéger les plantes dans leur environnement pour qu’elles soient en bonne santé est une nécessité pour la protection et le maintien de la biodiversité !
Retrouvez les contenus, données scientifiques et techniques des experts dans les actes de la 42e journée de conférences & d’échanges de la SNHF.
Jardiner avec les enfants
https://www.jardiner-autrement.fr/categorie/s-initier/fondamentaux/jardiner-avec-enfants/
https://www.jardiner-autrement.fr/jardine-fil-saisons-guide-enfants/
https://www.jardiner-autrement.fr/jardiner-enfants-premier-potager/
https://www.jardiner-autrement.fr/faire-decouvrir-la-germination-aux-enfants/
Un focus sur ce site qui s'adresse aux grands et aux petits.
S’initier
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Surveiller son jardin
Comment observer et reconnaître dans son jardin les différentes origines d’un problème de culture : ravageurs, maladies, ou erreur de jardinage.
De l’observation au diagnostic Introduction au diagnostic Les ressources numériques Les sciences participatives Pourquoi observer
Protéger ses plantes
La réglementation Un problème, des solutions.
Des fiches pratiques pour établir un diagnostic et lutter contre les ravageurs et les maladies au jardin, ou encore pour mieux connaître les auxiliaires amis du jardinier.
https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/
https://www.jardiner-autrement.fr/hortiquid-les-experts-vous-repondent/
Le service HortiQuid a été créé et mis en place par la Société Nationale d’Horticulture de France pour partager le plus largement possible le savoir horticole et les pratiques jardinières.
En permettant à tous les jardiniers d’accéder librement et gratuitement à l’expertise de plus de 130 experts: chercheurs, enseignants, professionnels ou amateurs éclairés, la SNHF remplit une de ses missions fondamentales de transmission des connaissances.
Webinaires santé des plantes mieux les protéger dans leur environnement
https://www.jardiner-autrement.fr/actualite/webinaires-sante-des-plantes-mieux-les-proteger-dans-leur-environnement/
La protection des plantes s’est développée très rapidement, d’un quasi-néant à une utilisation excessive de l’agrochimie à partir des années 1960, visant à éradiquer les bioagresseurs. La protection des plantes basée exclusivement sur la chimie conduit à la pollution des milieux, entraîne des déséquilibres biologiques et nuit à la santé humaine.
Plus récemment, les connaissances en biologie des plantes et des bioagresseurs, ont ouvert de nouvelles perspectives pour analyser les mécanismes de réponse aux maladies et ravageurs. Ces connaissances permettent un changement d’approche de la protection des plantes en favorisant la régulation au détriment de l’éradication des bioagresseurs. Avec un nombre toujours croissant de jardiniers, il est nécessaire de vulgariser cette approche au jardin.
Bien protéger les plantes dans leur environnement pour qu’elles soient en bonne santé est une nécessité pour la protection et le maintien de la biodiversité !
Retrouvez les contenus, données scientifiques et techniques des experts dans les actes de la 42e journée de conférences & d’échanges de la SNHF.
Jardiner avec les enfants
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montargie aime ce message
Re: Parasites et autres bestioles
Huile de neem ???
https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_de_neem
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Wasicun- Membre Premium
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