Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
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Jocelyn
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Olduvaï :: Discussions générales (réservé aux membres s'étant présentés) :: Témoignages & discussions
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Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Bonjour,
A force de suivre plusieurs thèmes, et d'y participer, plus ou moins intensément, je remarque certaines récurrences.
D'abord, que nous ne sommes pas toujours d'accord, sur certains points abordés, ce qui est normal, et fonde l'utilité d'un tel site, par la confrontation des avis tout autant que dans leur partage.
Mais, y-a-t-il aussi un fond commun, une zone de consensus, sur ce site ?
Je crois que l'on peut avancer que oui, si nous partageons cette définition de la survie, avec, par ordre de priorité :
Assurer au mieux la préservation de son intégrité physique, psychique et morale ; pouvoir se prémunir de conditions climatiques et environnementales excessives ou nocives ; pouvoir accéder à une nourriture (boisson comprise) suffisante et de qualité convenable ; pouvoir bénéficier des soins indispensables quand nécessaire ; pouvoir agir et non pas subir.
Il y a des tuilages, entre ces divers éléments, mais ils constituent, en bloc, une assez bonne définition de la survie, ou plutôt de ses buts... Mais, ce n'est que mon avis...
C'est quand se pose la question des meilleurs moyens d'y parvenir, que nos points de vue commencent souvent à nettement diverger, sur les options à préférer, que ce soit quoi stocker, comment, où... ; que ce soit quoi faire et comment, si... ; que ce soit se déplacer ou pas, comment, pour aller où... ; etc., etc.
A partir du moment où l'on décide, comme préalable, que la majorité des participants de ce site sont des gens honnêtes avec eux-même et avec les autres, qu'ils sont également ouverts à la contradiction argumentée et positive, et qu'ils acceptent donc que l'on peut ne pas être de leur avis (à tort, ou bien à raison), il n'y a pas de raison que cela ne profite pas à tous.
Même quand un échange ne fait pas avancer les positions de chaque protagoniste, il est quand même un exposé d'analyses différentes, et d'autres lecteurs auront ainsi le bénéfices de visions différentes des choses en cause, libre à eux de se faire une opinion personnelle, de pencher d'un côté, ou d'un autre, ou bien de conclure encore différemment.
Personne ne détenant la vérité (celle avec un petit "v", qui est toujours contextuelle, relative, temporaire...), chacun reste libre d'adhérer ou pas à ce qu'il lit, ou bien de le comparer à ce qu'il peut trouver ailleurs, sans parler de ses propres connaissances.
Le tout est de veiller à ce que la passion de certaines convictions (donc des croyances, et de ce fait des "représentations" que l'on a de la réalité) ne viennent pas altérer la sérénité des débats, ou bien nous priver de la capacité de nous remettre en cause (qui se produit toujours, en même temps que l'on accepte de réviser son jugement).
En règle générale, cette aptitude, qui n'est en rien un renoncement, est même plutôt un atout, en situation de survie, et elle mérite d'être cultivée.
Autre remarque, liée mais pas directement dépendante de ce qui précède :
Quand nous étions le gibier, c'est à dire pendant quelques bonnes centaines de milliers et même millions d'années (j'inclus nos prédécesseurs et néammmoins "apparentés"), on avait intérêt à bien observer, à bien réfléchir, et parfois à vite décider...
De plus, le droit à l'erreur était très rarement accordé...
C'est un peu l'équation de base de la vraie survie, et beaucoup de gens qui se sont trouvés dans ce contexte (naufragés divers, etc.) on le même discours : le plus dangereux en survie, c'est d'agir sans avoir bien pesé le pour et le contre de l'action envisagée, et réfléchi suffisament à toutes ses conséquences possibles, immédiates et à plus long terme.
Or, tout notre contexte (et conditionnement) social, économique, culturel, et j'en passe..., nous a bien fait perdre une bonne partie de cette capacité à "viser juste" et à travailler "sans filet", tant, justement, nous sommes entourés de divers dispositifs de protection, de préservation, d'atténuation, qui font que nous pouvons trop nous permettre des erreurs, quand ce ne sont pas des fautes, sans en subir les toutes les réelles conséquences.
Le jour où ces filtres ne seront plus là, ou plus aussi effectifs, cela risque de faire des dégats...
Soit directement (sanction immédiate), soit indirectement (effet d'aiguillage ou de trappe, où une première décision inadéquate oblige à une autre elle aussi loin d'être optimale mais que l'on ne peut plus éviter, et qui elle même..., sans retour en arrière possible).
Inutile de dire que devoir arbitrer en vraie survie, quand un geste apparemment anodin peut avoir des conséquences lourdes, cela met la pression.
Des exemples, pour illustrer : ce naufragé qui ne pense pas à mettre un bout à son couteau, ce dernier, unique, passant à la mer, parce que posé un instant en équilibre sur le boudin du radeau ; ou bien cet autre perdant son unique hameçon parce qu'il n'a pas pensé à mettre un bas de ligne en métal pour éviter une section du fil nylon ; et aussi celui qui oublie de capeler ses bidons d'eau douce qui prennent leur indépendance pendant la nuit...
J'irai presque (je dis bien presque) jusqu'à dire qu'enlever certaines sécurités peut paradoxalement diminuer certains risques parce que, du coup, on booste sa vigilance et sa réflexion, et on devient bien plus circonspect (on diminue son intrépidité, si je puis dire) au moins, au début...
Là, je raisonne pour des adultes, parce qu'avec les jeunes, heureusement parfois que l'on veille au grain...
Au fait, saviez vous que notre site est hébergé sur un serveur situé à Dallas, Texas, USA ?
Salut.
A force de suivre plusieurs thèmes, et d'y participer, plus ou moins intensément, je remarque certaines récurrences.
D'abord, que nous ne sommes pas toujours d'accord, sur certains points abordés, ce qui est normal, et fonde l'utilité d'un tel site, par la confrontation des avis tout autant que dans leur partage.
Mais, y-a-t-il aussi un fond commun, une zone de consensus, sur ce site ?
Je crois que l'on peut avancer que oui, si nous partageons cette définition de la survie, avec, par ordre de priorité :
Assurer au mieux la préservation de son intégrité physique, psychique et morale ; pouvoir se prémunir de conditions climatiques et environnementales excessives ou nocives ; pouvoir accéder à une nourriture (boisson comprise) suffisante et de qualité convenable ; pouvoir bénéficier des soins indispensables quand nécessaire ; pouvoir agir et non pas subir.
Il y a des tuilages, entre ces divers éléments, mais ils constituent, en bloc, une assez bonne définition de la survie, ou plutôt de ses buts... Mais, ce n'est que mon avis...
C'est quand se pose la question des meilleurs moyens d'y parvenir, que nos points de vue commencent souvent à nettement diverger, sur les options à préférer, que ce soit quoi stocker, comment, où... ; que ce soit quoi faire et comment, si... ; que ce soit se déplacer ou pas, comment, pour aller où... ; etc., etc.
A partir du moment où l'on décide, comme préalable, que la majorité des participants de ce site sont des gens honnêtes avec eux-même et avec les autres, qu'ils sont également ouverts à la contradiction argumentée et positive, et qu'ils acceptent donc que l'on peut ne pas être de leur avis (à tort, ou bien à raison), il n'y a pas de raison que cela ne profite pas à tous.
Même quand un échange ne fait pas avancer les positions de chaque protagoniste, il est quand même un exposé d'analyses différentes, et d'autres lecteurs auront ainsi le bénéfices de visions différentes des choses en cause, libre à eux de se faire une opinion personnelle, de pencher d'un côté, ou d'un autre, ou bien de conclure encore différemment.
Personne ne détenant la vérité (celle avec un petit "v", qui est toujours contextuelle, relative, temporaire...), chacun reste libre d'adhérer ou pas à ce qu'il lit, ou bien de le comparer à ce qu'il peut trouver ailleurs, sans parler de ses propres connaissances.
Le tout est de veiller à ce que la passion de certaines convictions (donc des croyances, et de ce fait des "représentations" que l'on a de la réalité) ne viennent pas altérer la sérénité des débats, ou bien nous priver de la capacité de nous remettre en cause (qui se produit toujours, en même temps que l'on accepte de réviser son jugement).
En règle générale, cette aptitude, qui n'est en rien un renoncement, est même plutôt un atout, en situation de survie, et elle mérite d'être cultivée.
Autre remarque, liée mais pas directement dépendante de ce qui précède :
Quand nous étions le gibier, c'est à dire pendant quelques bonnes centaines de milliers et même millions d'années (j'inclus nos prédécesseurs et néammmoins "apparentés"), on avait intérêt à bien observer, à bien réfléchir, et parfois à vite décider...
De plus, le droit à l'erreur était très rarement accordé...
C'est un peu l'équation de base de la vraie survie, et beaucoup de gens qui se sont trouvés dans ce contexte (naufragés divers, etc.) on le même discours : le plus dangereux en survie, c'est d'agir sans avoir bien pesé le pour et le contre de l'action envisagée, et réfléchi suffisament à toutes ses conséquences possibles, immédiates et à plus long terme.
Or, tout notre contexte (et conditionnement) social, économique, culturel, et j'en passe..., nous a bien fait perdre une bonne partie de cette capacité à "viser juste" et à travailler "sans filet", tant, justement, nous sommes entourés de divers dispositifs de protection, de préservation, d'atténuation, qui font que nous pouvons trop nous permettre des erreurs, quand ce ne sont pas des fautes, sans en subir les toutes les réelles conséquences.
Le jour où ces filtres ne seront plus là, ou plus aussi effectifs, cela risque de faire des dégats...
Soit directement (sanction immédiate), soit indirectement (effet d'aiguillage ou de trappe, où une première décision inadéquate oblige à une autre elle aussi loin d'être optimale mais que l'on ne peut plus éviter, et qui elle même..., sans retour en arrière possible).
Inutile de dire que devoir arbitrer en vraie survie, quand un geste apparemment anodin peut avoir des conséquences lourdes, cela met la pression.
Des exemples, pour illustrer : ce naufragé qui ne pense pas à mettre un bout à son couteau, ce dernier, unique, passant à la mer, parce que posé un instant en équilibre sur le boudin du radeau ; ou bien cet autre perdant son unique hameçon parce qu'il n'a pas pensé à mettre un bas de ligne en métal pour éviter une section du fil nylon ; et aussi celui qui oublie de capeler ses bidons d'eau douce qui prennent leur indépendance pendant la nuit...
J'irai presque (je dis bien presque) jusqu'à dire qu'enlever certaines sécurités peut paradoxalement diminuer certains risques parce que, du coup, on booste sa vigilance et sa réflexion, et on devient bien plus circonspect (on diminue son intrépidité, si je puis dire) au moins, au début...
Là, je raisonne pour des adultes, parce qu'avec les jeunes, heureusement parfois que l'on veille au grain...
Au fait, saviez vous que notre site est hébergé sur un serveur situé à Dallas, Texas, USA ?
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Ooooooooh oui je le sais .........
(
(
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
A propos de réveil. J'ai eu un coup de téléphone de l'Ifop.
Je croyais que les sondages étaient bidons. Et puis non : je confirme, ils téléphonent vraiment aux gens !
Du coup j'ai participé. J'ai répondu aux questions.
Et ça a été l'occasion surprenante -quoique pas tant que ça- de découvrir que j'étais profondément indifférent aux évènements de l'actualité et de la politique.
Genre : "-Etes-vous très optimiste, plutôt optimiste, inquiet, assez pessimiste sur la capacité de Martine Aubry à rénover le PS". Vous répondriez quoi à ça vous ?
Une trentaine de questions de cet acabit, plus un sondage sur les yaourts et un autre sur les transplantations cardiaques et autres merveilleux progrès de la médecine.
A chaque fois j'étais bien incapable de dire si j'étais plus impressionné par les progrès de lutte contre le cancer ou par la chirurgie du coeur, si je préférais Rians ou Danone, Ségolène ou Besancenot. J'ai pas du faire un bon score ou alors je ne rentrais pas dans les cases ; la fille au téléphone était désolée.
On devrait se faire sonder plus souvent.
Je croyais que les sondages étaient bidons. Et puis non : je confirme, ils téléphonent vraiment aux gens !
Du coup j'ai participé. J'ai répondu aux questions.
Et ça a été l'occasion surprenante -quoique pas tant que ça- de découvrir que j'étais profondément indifférent aux évènements de l'actualité et de la politique.
Genre : "-Etes-vous très optimiste, plutôt optimiste, inquiet, assez pessimiste sur la capacité de Martine Aubry à rénover le PS". Vous répondriez quoi à ça vous ?
Une trentaine de questions de cet acabit, plus un sondage sur les yaourts et un autre sur les transplantations cardiaques et autres merveilleux progrès de la médecine.
A chaque fois j'étais bien incapable de dire si j'étais plus impressionné par les progrès de lutte contre le cancer ou par la chirurgie du coeur, si je préférais Rians ou Danone, Ségolène ou Besancenot. J'ai pas du faire un bon score ou alors je ne rentrais pas dans les cases ; la fille au téléphone était désolée.
On devrait se faire sonder plus souvent.
Stalker- Membre Premium
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Date d'inscription : 29/07/2008
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Zapata, qu'est-ce que tu veux dire exactement ?
- Qu'il faut faire preuve d'ouverture d'esprit car on a tous à apprendre de points de vue différents ?
- Qu'on prend le risque de s'assoupir à ne jamais sortir de sa zone de confort ?
Je suis assez d'accord avec ça.
(Stalker, ta dernière phrase est ambigüe...)
- Qu'il faut faire preuve d'ouverture d'esprit car on a tous à apprendre de points de vue différents ?
- Qu'on prend le risque de s'assoupir à ne jamais sortir de sa zone de confort ?
Je suis assez d'accord avec ça.
(Stalker, ta dernière phrase est ambigüe...)
Jocelyn- Membre Premium
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Date d'inscription : 09/05/2008
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Bonjour Jocelyn,
Il y a de ça...
Je considère que le bon positionnement, c'est de ne rien rejeter "a priori" (sinon, on est dans l'idéologie, le dogmatisme, la croyance, etc.), tout en ne prenant rien d'office pour argent comptant (sinon on est dans la crédulité).
Pour le dire un peu lapidairement...
Bien entendu, c'est plus facile à dire qu'à faire, sinon on ne se planterait jamais...
Effectivement, la remise en question régulière de ses "certitudes" peut faire progresser, ne serait-ce que parce que la réalité n'est pas statique, elle bouge, alors notre appréhension (au sens de compréhension) doit aussi bouger, parfois...
La réalité est également souvent complexe (et parfois compliquée), et nous ne pouvons pas toujours l'embrasser (prendre en compte tous ses paramètres) entièrement, ce qui fait que des circonstances qui semblent identiques, et donc qui paraissent devoir appeler des réactions similaires, peuvent en fait être suffisamment différentes pour que ce ne soit pas la bonne décision, mais on ne le voit pas toujours (on appelle ça les variables cachées, les signaux faibles, etc.).
Le vrai avantage, sinon pouvoir, c'est l'information : celui qui sait (et sait aussi que ce qu'il sait est fiable) a un avantage sur celui qui ne sait pas.
Stalker,
Tu illustres ce qu'un de nos anciens premiers ministres fustigeait en raillant le microcosme et ses guerres picrocholines, sans parler de son nombrilisme, pour ce qui est de savoir si telle ou telle personnalité politique a raison, tort, est populaire, devrait changer de look, de coiffure, sans oublier "l'importance" des "petites phrases" des uns et des autres, etc., etc.
Et quand on nous bassine avec des sondage sur des questions civilisationnellement aussi indispensables que de connaître notre préférence pour les fromages à la vanille ou les crème glacées au concombre...
Mais, il faut bien que les instituts de sondage vivent...
D'ailleurs, je propose à ces instituts de faire un sondage sur ce sujet : que pensez-vous des sondages ?
Le vrai problème, avec les sondages sur les produits alimentaires, tout comme avec la pub sur les produits alimentaires, c'est que c'est nous qui payons ces prestations, à travers le prix de ce que nous achetons pour nous nourrir...
Et celà joue sur un nombre de pour cent du prix de vente qui n'est pas négligeable, et qui nous est imposé...
Il existe déjà des produits alimentaires garantis sans sel, sans sucre, sans graisse, sans OGM, sans colorants, sans épaississants, sans conservateurs, sans tests sur des animaux, etc.
A quand des produits alimentaires garantis sans frais ajoutés, de pub ou de sondage...
Salut.
Il y a de ça...
Je considère que le bon positionnement, c'est de ne rien rejeter "a priori" (sinon, on est dans l'idéologie, le dogmatisme, la croyance, etc.), tout en ne prenant rien d'office pour argent comptant (sinon on est dans la crédulité).
Pour le dire un peu lapidairement...
Bien entendu, c'est plus facile à dire qu'à faire, sinon on ne se planterait jamais...
Effectivement, la remise en question régulière de ses "certitudes" peut faire progresser, ne serait-ce que parce que la réalité n'est pas statique, elle bouge, alors notre appréhension (au sens de compréhension) doit aussi bouger, parfois...
La réalité est également souvent complexe (et parfois compliquée), et nous ne pouvons pas toujours l'embrasser (prendre en compte tous ses paramètres) entièrement, ce qui fait que des circonstances qui semblent identiques, et donc qui paraissent devoir appeler des réactions similaires, peuvent en fait être suffisamment différentes pour que ce ne soit pas la bonne décision, mais on ne le voit pas toujours (on appelle ça les variables cachées, les signaux faibles, etc.).
Le vrai avantage, sinon pouvoir, c'est l'information : celui qui sait (et sait aussi que ce qu'il sait est fiable) a un avantage sur celui qui ne sait pas.
Stalker,
Tu illustres ce qu'un de nos anciens premiers ministres fustigeait en raillant le microcosme et ses guerres picrocholines, sans parler de son nombrilisme, pour ce qui est de savoir si telle ou telle personnalité politique a raison, tort, est populaire, devrait changer de look, de coiffure, sans oublier "l'importance" des "petites phrases" des uns et des autres, etc., etc.
Et quand on nous bassine avec des sondage sur des questions civilisationnellement aussi indispensables que de connaître notre préférence pour les fromages à la vanille ou les crème glacées au concombre...
Mais, il faut bien que les instituts de sondage vivent...
D'ailleurs, je propose à ces instituts de faire un sondage sur ce sujet : que pensez-vous des sondages ?
Le vrai problème, avec les sondages sur les produits alimentaires, tout comme avec la pub sur les produits alimentaires, c'est que c'est nous qui payons ces prestations, à travers le prix de ce que nous achetons pour nous nourrir...
Et celà joue sur un nombre de pour cent du prix de vente qui n'est pas négligeable, et qui nous est imposé...
Il existe déjà des produits alimentaires garantis sans sel, sans sucre, sans graisse, sans OGM, sans colorants, sans épaississants, sans conservateurs, sans tests sur des animaux, etc.
A quand des produits alimentaires garantis sans frais ajoutés, de pub ou de sondage...
Salut.
Zapata- Membre Premium
- Nombre de messages : 507
Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Salut les sondés, lol !
Excellente interventions Zappata, que je plussoies
Tout à fait, excepté que l'on ne peut pas avoir de réelles compétences en tout et que nous sommes, donc, obligés de sélectionner nos domaines d'exploration, de connaissances et de compétences, parmi une multitude et, donc, de nous reposer sur d'autres, pour gérer les domaines de compétence que l'on ne peut domestiquer. On se met tous des limites ; non seulement pour ne pas être saturés, mais aussi pour nous spécialiser (bien connaître et appréhender certains sujets et s'insérer dans la société), mais encore pour ne pas perdre son temps avec d'autres sujets, jugés moins importants et/ou vitaux, ou inintéressants. C'est ce que fait ce forum en évacuant les sujets dont on ne peut vérifier la validité avec certitude (aliens, complotisme, para médical, etc) et en exigeant du facta non verba. Là, ce n'est pas du dogme ou de la croyance, mais une exigence de validité minimale des infos et un moyen pour ne pas produire trop de bruit. Parce que, ne rien rejeter, à priori, c'est aussi se résoudre à devoir gérer une quantité d'infos bonnes et mauvaises, à faire le tris et, donc, à perdre du temps à séparer le bon grain de l'ivraie... donc à perdre du temps qui serait plus utile à acquérir de bonnes infos. Seule l'expérience nous apprend à faire ce tri avec plus ou moins de succès et de pertinence. Pour acquérir ces compétence, il faut, malheureusement, commencer par perdre du temps à explorer des impasses et, donc, commettre des erreurs ; mais, aussi, profiter de l'expérience d'autres personnes et, donc, prendre le risque de tomber sous leur influence. Bref, cela n'est pas simple.Je considère que le bon positionnement, c'est de ne rien rejeter "a priori" (sinon, on est dans l'idéologie, le dogmatisme, la croyance, etc.), tout en ne prenant rien d'office pour argent comptant (sinon on est dans la crédulité).
Absolument d'accord, seulement, une remise en question régulière implique des déséquilibres réguliers. Quand on se remet en question, on brise, ou on ébranle, l'équilibre précédent (certitudes et/ou acquis), on se retrouve donc, momentanément, déséquilibré et fragile (désarmé) ; puis on construit un nouvel équilibre (enfin, dans la majorité des cas). Bref, la tolérance de chacun à briser son équilibre pour s'en construire un neuf, est variable. Tout le monde ne peut pas se remettre, régulièrement, en déséquilibre (source de stress, d'angoisse et de perte de repères). Se remettre en question, c'est prendre un gros risque ; celui de perdre un équilibre et de ne pas en retrouver ; celui de paraître inconstant, celui d'être obligé de changer (ou de vivre dans la confusion), celui de perdre ses certitudes et de nager dans le doute perpétuel (inconfort), etc.Effectivement, la remise en question régulière de ses "certitudes" peut faire progresser, ne serait-ce que parce que la réalité n'est pas statique, elle bouge, alors notre appréhension (au sens de compréhension) doit aussi bouger, parfois...
Amha les sondages se foutent de votre avis ; ce qu'ils veulent (les sondeurs), c'est en donner pour leur argent à leurs clients (commanditaires des enquêtes). Soit les clients veulent faire une réelle étude de marché et la réponse du sondé a une certaine importance ; soit les clients veulent justifier et légitimer une action et, là, l'action du sondeur consiste à orienter le sondage vers un sens désiré (consciemment ou pas) par le client.Le vrai problème, avec les sondages sur les produits alimentaires, tout comme avec la pub sur les produits alimentaires, c'est que c'est nous qui payons ces prestations, à travers le prix de ce que nous achetons pour nous nourrir...
Ou le sondage sert à étudier un marché, ou il sert à légitimer et/ou renforcer une croyance, une opinion, une idéologie, un rumeur, etc. Dans tous les cas, l'institut de sondage sert ses intérêts : gagner de l'argent en jouant sur la confiance des sondés et des clients et entretenir la pseudo validité « scientifique » (jugée incontestable) des dits sondages. La sociologie est une science humaine, donc une science non exacte et les sondages, reposants, prétendument, sur des études scientifiques, n'ont aucune légitimité scientifique.
En ce qui concerne l'opinion publique, les sondages ravissent les sondés, car ils leur donnent l'impression que leur avis a une importante et que le débat démocratique est respecté (ce qui est faux) et rassurent et/ou culpabilisent leurs lecteurs, en leur donnant un panel d'opinion (une majorité) auquel se comparer et se conformer. Le vieux réflexe de l'animal social que nous sommes : se conformer au groupe dominant, pour ne pas se sentir, et être, exclu. Le lecteur du sondage, selon les résultats de ceux-ci, se sent confirmé dans sa légitimité, s'il se retrouve dans la majorité (norme) et rejeté s'il n'y est pas. Dans ce dernier cas, son effort se portera donc à se conformer, ou à se culpabiliser et à chercher à corriger son « anormalité »... donc à se soumettre à la norme (règle sociale dominante). Bref, l'enquête d'opinion fabrique l'opinion et l'opinion fabrique le comportement type auquel l'individu et l'ensemble du groupe doivent se conformer.
L'opinion publique n'existe pas ; c'est le fruit d'une moyenne issue d'enquêtes d'opinion plus ou moins sérieuses. C'est une fabrication. Elle n'a pas plus d'existence concrète que « l'inconscient collectif », sur lequel elle est supposée, partiellement, reposer.
Les sondages se foutent donc de ton avis ; ce qu'ils recherchent, c'est créer et légitimer des comportements de masse (conformisme social), assoir l'influence sociale des instituts de sondage et légitimer des politiques économiques, sociales, etc. Donc créer et orienter des comportements de consommation, de société, de mode, de conformité sociale, etc.
Quand on veut légitimer une action, on avance que la majorité du peuple est pour ; quand le peuple est contre, on ne donne aucune référence de sondage. Quand on veut que le peuple soit, malgré tout, d'accord, on oriente la réponse des sondés dans le sens voulu, par d'habiles petits stratagèmes sémantiques.
Exemples : même question formulée différemment et appelant des réponses diamétralement opposées.
- Que pensez vous de Pétrus ? (réponse totalement libre, aux réponses potentielles illimités).
- Pétrus mérite t-il votre amour? (réponse dirigée, qui insinue un doute et une réponse à 2 variables : oui ou non).
- Vous aimez Pétrus ? (réponse dirigée, à 2 variables).
- Vous n'aimez pas Pétrus ?
- etc.
C'est quasi la même question, mais posée différemment.
Ce n'est qu'un exemple, mais la plupart des sondages fonctionnent sur le principe des questions dirigées (fausses questions, incluant, de fait, une réponse recherchée).
Par exemple :
- êtes vous raciste (combien osent être honnêtes et combien savent vraiment ce qu'est, selon le dico, un raciste ?)
- détestez vous l'abbé Pierre (qui oserait ?)
- êtes vous contre les pédophiles (qui serait pour ?)
- etc.
Un exemple de la vie courante : demander à une personne : « ça va ! », « ça ne va pas ? » ou « comment ça va ? », n'implique pas la même réponse. En général, quand la personne vous dit « ça va !? » c'est qu'elle s'en fout ; d'autant plus si elle ne répond pas quand vous lui retournez la question. La question la plus honnête, non dirigée et intéressée par le réel état de santé de votre interlocuteur, impliquant une réponse ouverte, est : « comment ça va ? »
Perso, je ne répond jamais aux sondages (sauf, parfois, sur les forums, pour les questions techniques et éditoriales). Les sondages s'appuient sur notre ego (sentiment d'être écouté et donc intégré/important pour les autres) et sur notre besoin de nous conformer à la majorité dominante et intégrante (être intégré, donc dans la norme (normal)). Bref, les sondages vous définissent et vous forcent à vous définir selon leurs propres normes, vous forcent à vous ranger dans les cases (limites) qu'ils ont prédéfinis pour vous, vous culpabilisent, vous obligent à vous comparer aux autres et donc à vous positionner et à faire des efforts pour vous conformer, etc et vous imposent une norme sociale non consciente (non démocratique, pour ne pas dire quelque peu totalitaire).
Les sondages participent à dompter votre individualité pour la plier à une norme supérieure (société), tout en vous donnant l'impression d'exister individuellement et intégralement. Ce rôle, autrefois, était dévolu aux religions et à la culture. A époques nouvelles, moyens modernes ; la pub, la politique idéologique, les sondages, les médias, etc, ont pris le relais d'une religion à l'agonie et d'une culture désormais réservée aux musées. C'est ainsi que nous allons tous dans un même sens et d'un même souffle.
L'illusion de la liberté, sans la liberté.
Quoique, la notion de liberté est toute relative. C'est une illusion, de toute façon (une conception purement abstraite), car nous sommes tous dépendants au plus haut point : des lois de la physique et de la biologie, de notre environnement et de notre société, de notre éducation/acquis culturels, de nos habitudes de vie et modes de vie, de notre place dans la société, de nos responsabilités de parents, d'enfant, de citoyen et d'employé, des convenances sociales, de l'info diffusée par les médias, de la propagande, de la pub, des réseaux de distribution, de nos rituels de vie, du contexte géopolitique, etc, etc.
Notre seule liberté est de choisir quelques unes de nos dépendances.
Mais ce n'est que mon avis
On devrait se faire sonder plus souvent.
Bien vu, lol !(Stalker, ta dernière phrase est ambigüe...)
@+
________________________________________________________
Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Souvenez vous des questions sur les méthodes des sondages après le passage de le pen au 1er tour de l'election présidentielle .
Rappellez vous comment on nous avait expliqué de façon géné que les réponses de "l'échantillon" étaient "rééquilibrées" ou bien encore "reformatés" pour mieux coller à la réalité supposée ou attendue ...
Rappellez vous comment on nous avait expliqué de façon géné que les réponses de "l'échantillon" étaient "rééquilibrées" ou bien encore "reformatés" pour mieux coller à la réalité supposée ou attendue ...
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"J'arrêterais de faire de la politique le jour où ceux qui font de la politique arrêteront de faire les guignols....."
Coluche
P'tain dire que c'etait il y a 30 ans et que rien n'a changé en mieux depuis ....
transhuman- Membre Premium
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
KrAvEuNn a écrit:
Mais ce n'est que mon avis
@+
Bonjour KrAvEuNn,
Ce n'est que ton avis, certe, mais il est superbement exprimé et argumenté !
Ca va être dur de te répondre à la même hauteur...
Il est évident que l'on ne peut pas être un expert en tout, ou bien au moins un bon connaisseur de tous les domaines, et apte à toujours faire le tri entre le peu probable, l'envisageable, le certain...
Heureusement, il y a plein de domaines qui, en fonction de nos priorités, peuvent être écartés de cette sorte de veille des informations, et d'analyse de leur véracité.
Un exemple bête : si la peinture ne vous intéresse pas, vous n'allez pas mobiliser du temps de cerveau à peser le pour et le contre de la possibilité qu'un tableau trouvé dans un grenier soit ou non un vrai Picasso...
Ca, c'est un premier niveau de filtrage, on ne se mobilise pas sur ce qui ne nous motive pas. Une sorte de filtrage par le critère de "l'intérêt personnel", avec une sous dimension de "plaisir" ou pas. Autrement on est dans le renforcement positif (c'est agréable à faire).
Il y a un deuxième niveau de filtrage, c'est celui qui fait que nous sommes tous obligés de veiller au grain dans certains domaines, que cela nous fasse plaisir ou pas, car il en va du maintien de notre confort matériel, psychologique, moral...
Par exemple : si l'on a fait de gros placements en bourse, on va être plus sensible aux variations du 4/40 que d'autres gens. Cette fois, on filtre par nécessité de devoir décider (acheter, vendre), même si l'on n'est pas passionné par cette obligation. On est ici dans le renforcement négatif (si on ne le fait pas, ça peut faire mal, au portefeuille, dans cet exemple).
Parmi ces domaines de veille sinon obligatoire, au moins nécessaire, certains nous sont tous communs, tandis que d'autres nous sont personnels, ce qui me semble évident.
En situation de survie, on pourrait encore peut être discerner un autre niveau, différent plus par son intensité que par sa nature, du précédent. Cette distinction est peut-être plus artificielle, mais je l'exprime quand même.
Cette fois, on doit veiller pour sauver sa peau, à court, moyen et long terme (et il peut y avoir des contradictions et des oppositions décisionnelles entre ces trois échéances, en plus). On n'est ni dans la veille "plaisir", ni dans la veille "obligatoire", mais dans la veille "vitale", au plein sens du terme.
Dans ce type de circonstances, inutile de dire que tout ce qui est futile en des temps plus tranquilles, et même pas essentiel, non seulement passe au second plan, mais même à la trappe. On se centre sur le noyau dur de notre existence et de sa prolongation. Du coup, il y a des chose sur lesquelles on focalise, et où l'on n'a pas droit à l'erreur, mais d'un autre côté, il y a plein de choses qui ne nous encombrent plus l'esprit.
Souvent, ce phénomène perdure, après avoir été dans une phase critique de survie. Exemple classique de cette empreinte définitive, le cas des personnes qui en ont réchappé de peu, et qui après, ont un tout autre positionnement face à la vie, et une évaluation différente de ce qui est futile et important...
J'oserais presque parler, ici, mais juste pour illustrer le propos, de la notion "d'éveil", avec cette dimension de voir "différemment" un monde qui n'a pas changé en lui même.
Pour ce qui est des sondages, je suis entièrement d'accord. En plus c'est souvent tellement peu subtilement fait, qu'à la simple lecture des questions, on voir effectivement où on veut nous emmener. Comme tu le dis, seules les questions "ouvertes", exprimées avec des mots "neutres", peuvent prétendre à une relative non-influence. Mais alors, il faudrait aussi que le moulinage, et même l'exploitation des résultats, qui suivent, soient aussi impartiaux...
Ca peut même être un jeu. Avec un peu d'habitude, la formulation des résultats, et aussi des questions (si elles sont citées comme elles ont été dites aux sondés), permettent de savoir où on voulait arriver avec ce sondage, et parfois même de pouvoir deviner ceux qui ont pu le vouloir.
Le sondage à toujours existé, sous des formes plus frustres, puisque dans l'antiquité, déjà, le souverain envoyait des "oreilles" dans les cabarets et sur les places de marchés pour savoir ce qui se disait. Parfois, le souverain lui même et incognito, venait se renseigner auprès du peuple...
Pour en revenir à ce travail de veille, il faut à la fois du temps (pour le faire), des sources (pour obtenir des données), du discernement (pour faire le tri), de l'expérience (pour décider).
Etant donné que les médias dits de masse (TV, radio, presse) sont à l'information ce que les sondages sont à l'opinion (je renvoie à ton excellent texte précédent), ce n'est pas là qu'il faut chercher à se documenter.
Bien que, au deuxième degré, ce qui y est dit, et comment cela est dit, peut être révélateur de certaines choses, et donc utile.
Comme disent eux-même certains professionnels "quand on en parle à la TV, c'est que c'est déjà périmé"...
(PUB) Heureusement pour nous, il y a... l'Internet (et l'imprimé, quand même, aussi, parfois).
Reste à y trouver ce dont nous avons besoin, dans les milliards de pages qui apparaissent, disparaissent, se modifient constamment.
Ici, pour sortir du moteur de recherche classique, il faut avoir d'autres outils, plus performants, et dont heureusement certains sont des freewares, et aussi une pratique de la recherche affinée, pour trouver ce dont l'on a besoin. En clair, savoir tirer des outils de recherche tout ce qu'ils peuvent donner.
Puis, il reste à faire le tri (encore et toujours) entre ce qui est délire complet, invention pure, manipulations diverses, insinuations rampantes, demi-vérités masquées, réalité...
Là, la solution ne se trouve pas en magasin, mais dans notre tête, avec une mobilisation de notre expérience, de nos connaissances, parfois aussi de notre intuition (qui n'est souvent qu'un processus réflexif inconscient).
Plus on veille, et mieux on veille, car avec le temps se met en place l'expérience qui permet de passer du stade de la donnée brute à l'information exploitable. Elle seule (l'expérience) fournit les moyens de la validation (fait retenu ou non) et de la compréhension (par corrélation avec les informations antérieures), pour la prise de décision. En d'autres termes, seule l'expérience (et aussi l'expertise) transforme la donnée dénichée en fait validé puis en information, et seule l'information est opératoire, pour la décision.
Avec toutefois un bémol, si l'expérience tend à se fondre dans la routine, et l'expertise dans une forme de cécité, sinon de morgue (on prend la grosse tête).
Ce boulot, c'est même un métier, et une activité professionnelle, qui se décline sous diverses forme.
Je dis tout cela, mais je pense que je ne t'apprends rien de bien nouveau en cette matière...
N'oublions pas, non plus, deux moyens de diminuer la charge : le recours aux autres, chacun apportant ses expertises (à vérifier) ; et aussi le passage par des "concentrateurs" de confiance (des gens qui ont déjà procédé à un premier niveau de recherche et de tri, un peu comme ce que sont les portails thématiques, à la foultitude des sites, pour prendre une image).
Pendant la majeure partie de son existence, "l'économie" de l'information était une économie de pénurie (peu d'informations de disponibles au-delà du réseau informel et proche).
Désormais, on est dans l'hyper-abondance (en terme de quantité, parce que pour ce qui est de la qualité...).
Un fait important noyé dans un océan de débilités est tout aussi difficile à dénicher qu'un fait soigneusment dissimulé. Et tout le boulot, en matière de veille, est de le repérer (et d'en faire bon usage, ce qui ne coule pas de source, non plus).
Je ne me fais pas plus long (voilà, je passe d'une idée à l'autre et du coup, je ne m'arrête plus...).
Ce qui est sûr, c'est que la survie, ce n'est pas que stocker du riz, du sucre, etc., c'est aussi savoir s'informer, vite et bien, et savoir décider au mieux, même en situation d'information lacunaire et ou manipulée (ce qui est plus la norme que l'exception).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Il y en a-t-il ici qui font réellement de la veille à un niveau limite pro et qui partagent ? SI oui cela m'intéresse. C'est également mon cas.
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Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Raffa a écrit:Il y en a-t-il ici qui font réellement de la veille à un niveau limite pro et qui partagent ? SI oui cela m'intéresse. C'est également mon cas.
Bonjour Raffa,
Ta question est-elle bien : "Certains membres sont-ils des professionnels de la veille (que ce soit de par leur formation professionnelle, ou bien de par leur activité professionnelle) ?".
Pour partager, encore va-t-il falloir se mettre d'accord sur les thèmes de veille, puis sur la répartition des tâches.
Je connais un autre site où ils sont effectivement partis dans cette logique, en confiant à chacun des volontaires un certain nombre (restreint) de mots clés, à charge pour chacun de se mettre ensuite en chasse, de collationner, de trier, et de mettre au pot commun (de diffuser)...
Le niveau au-dessus, c'est de demander aux mêmes gens de commenter ce qu'ils ont trouvé (interpréter, mettre en perspective, préconiser...).
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
C'était bien +/- ma question. Je demandais surtout si certains partageaient déjà (via rss, microbloging ou média sociaux par ex). Histoire de les suivre (et réciproque éventuelle) à titre individuel et informel plutôt qu'une organisation de veille pour le site entier.
Ceci dit si cela se met en place +/- formellement je veux bien participer avec ce que je fais déjà (pas le temps de faire plus).
Ceci dit si cela se met en place +/- formellement je veux bien participer avec ce que je fais déjà (pas le temps de faire plus).
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
KrAvEuNn a écrit:
- Que pensez vous de Pétrus ? (réponse totalement libre, aux réponses potentielles illimités).
- Pétrus mérite t-il votre amour? (réponse dirigée, qui insinue un doute et une réponse à 2 variables : oui ou non).
- Vous aimez Pétrus ? (réponse dirigée, à 2 variables).
- Vous n'aimez pas Pétrus ?
- etc.
Pour ceux qui ont répondu Oui aux questions 2 et 3, vous pouvez m'envoyer votre photo par mp ainsi que votre règlement par paypal.
Merci!
Petrus.
C'est un vieux stratagème de Kraveunn de citer mon nom dans un (long) post pour m'obliger à le lire.....
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Petrus16- Membre Premium
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Re: Notre site, ses débats, et aussi des capacités à réveiller
Moi aussi j'aime Petrus !!! (qui en retour de mon amour sincère mais pas vraiment désintéressé acceptera sans conditions d'effectuer 1 semaine entière de T.I.G. dans ma "retreat" pourrie en cours de rénovation ...).
PS : ne tarde pas trop l'hiver commence tôt par chez moi (et il y a "accessoirement" 1000 mètres de chemin à déneiger ... / si tu es sage tu pourras faire un tour de quad avec la lame à neige / sinon ... ça sera à la pelle ...).
;-)
PS : ne tarde pas trop l'hiver commence tôt par chez moi (et il y a "accessoirement" 1000 mètres de chemin à déneiger ... / si tu es sage tu pourras faire un tour de quad avec la lame à neige / sinon ... ça sera à la pelle ...).
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Wasicun- Membre Premium
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Date d'inscription : 23/02/2007
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