Comment se nourrir d'un rien ...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Salut !
Bon nombre d'ouvrages confondent le sureau noir et le sureau hièble, alors que ce sont bien deux espèces différentes. Le baies de sureau noir doivent de toute façon être consommées bien cuites (sinon vomitives), et les baies doivent toutes êtres bien mures; en général, la maturité est simultanée sur toute l'ombelle, donc cela ne pose pas trop de soucis
hildegarde a écrit:Le sureau noir - sambucus nigra - n'est toxique que dans ses parties vertes comme indiqué plus haut, ses fruits et fleurs ne le sont pas.....après il y a peut-etre d'autres plantes que tu appelles sureau noir, mais qui n'ont pas ce nom latin, quoiqu'il en soit, il est vivement conseiller de formellement identifier une plante avant de la consommer, c'est bien evident.tchenophilo a écrit:
Attention, le sureau noir est dangereux !...
:
Bon nombre d'ouvrages confondent le sureau noir et le sureau hièble, alors que ce sont bien deux espèces différentes. Le baies de sureau noir doivent de toute façon être consommées bien cuites (sinon vomitives), et les baies doivent toutes êtres bien mures; en général, la maturité est simultanée sur toute l'ombelle, donc cela ne pose pas trop de soucis
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tarsonis- Administrateur
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Huh?!
Quelle partie verte de la tomate est toxique? les feuilles? parce que je mange des tomates avec des parties vertes crues moi.
Et depuis que je suis toute petite j'ai toujours vu mes chiens bouffer nos avocats (pas la graine), bon ce n'est pas leur alimentation principale et comme c'est saisonnier c'est 1 fois (15 à 20j) par an, mais ils se mettent pas à vomir pas comme c écrit sur certains sites. J'ai peut-être une espèce d'avocat "spéciale toutou".
Quelle partie verte de la tomate est toxique? les feuilles? parce que je mange des tomates avec des parties vertes crues moi.
Et depuis que je suis toute petite j'ai toujours vu mes chiens bouffer nos avocats (pas la graine), bon ce n'est pas leur alimentation principale et comme c'est saisonnier c'est 1 fois (15 à 20j) par an, mais ils se mettent pas à vomir pas comme c écrit sur certains sites. J'ai peut-être une espèce d'avocat "spéciale toutou".
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
je mange moi ausi les parties vertes (pas mûres) des tomates sans souci depuis des lustres...
grosminet- Membre Premium
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
les parties vertes de la tomate contiennent des glucoalcaloides (dont la tomatidine par hydrolyse de la tomatine)qui peuvent provoquer des troubles digestifs, nerveux, parfois cardiaques....après, tout est question de sensibilité du sujet....moi par exemple je mange des baies de sureau noir crues sans aucuns soucis vomitifs ou diarrhéiques, alors qu'en général c'est déconseillés.
Il se peut aussi que cela cause des troubles mineurs qu'on associe pas forcement à la consommation des dites plantes. Il y a tellement d'autres choses dans notre alimentation (notamment certains additifs) qui peuvent créer des troubles secondaires...
Il se peut aussi que cela cause des troubles mineurs qu'on associe pas forcement à la consommation des dites plantes. Il y a tellement d'autres choses dans notre alimentation (notamment certains additifs) qui peuvent créer des troubles secondaires...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
ces glucoalcaloïdes sont-ils sensibles à la chaleur,car beaucoup de gens font de la confiture de tomate verte apparemment sans problèmes !
Faucon Pélerin- Membre
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
les alcaloides ne sont pas detruits par la chaleur.
Il est possible que certaines espèces de tomates destinés a la consommation soit modifiées pour contenir moins de glycoalcaloides.
Et comme je le disais plus haut tout est affaire de sensibilité, je connais des gens qui ont la diarrhée dès qu'il mange un infime bout de pomme de terre verte (ça arrive souvent dans les frites congelées ou les frites que l'on mange au resto, on ne s'en rend pas forcement compte car grillées ça se voit moins)et d'autre a qui ça ne fait rien du tout, ou , tout du moins, qui n'en resentent pas de désagrements. Ou d'autre c'est avec la confiture de tomate verte. Après il est possible que la présence de sucre protège l'organisme (pour ça il faudrait voir avec un dieteticien ou un nutritionniste.)
Il est possible que certaines espèces de tomates destinés a la consommation soit modifiées pour contenir moins de glycoalcaloides.
Et comme je le disais plus haut tout est affaire de sensibilité, je connais des gens qui ont la diarrhée dès qu'il mange un infime bout de pomme de terre verte (ça arrive souvent dans les frites congelées ou les frites que l'on mange au resto, on ne s'en rend pas forcement compte car grillées ça se voit moins)et d'autre a qui ça ne fait rien du tout, ou , tout du moins, qui n'en resentent pas de désagrements. Ou d'autre c'est avec la confiture de tomate verte. Après il est possible que la présence de sucre protège l'organisme (pour ça il faudrait voir avec un dieteticien ou un nutritionniste.)
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Salut !
Le cas de la solanine est intéressant car c'est une molécule hydrosoluble. C'est à dire que la cuisson à l'eau des pommes de terre débarrasse d'une bonne partie de ce glyco-alcaloïde si l'on jette l'eau de cuisson; donc le mode de préparation (vapeur, eau, four, etc...) influe sur la quantité ingérée...
Cela dépend de quel alcaloïde; la substance toxique du sureau, la sambucine, est un alcaloïde détruit à partir de 70°C. Mais ceux de la pomme de terre comme la solanine, se décomposent à partir de 280°C, une température au delà de laquelle la nourriture est elle aussi transformée.hildegarde a écrit:les alcaloides ne sont pas detruits par la chaleur.
hildegarde a écrit:
Et comme je le disais plus haut tout est affaire de sensibilité, je connais des gens qui ont la diarrhée dès qu'il mange un infime bout de pomme de terre verte [...] et d'autre a qui ça ne fait rien du tout, ou , tout du moins, qui n'en resentent pas de désagrements. Ou d'autre c'est avec la confiture de tomate verte. Après il est possible que la présence de sucre protège l'organisme (pour ça il faudrait voir avec un dieteticien ou un nutritionniste.)
Le cas de la solanine est intéressant car c'est une molécule hydrosoluble. C'est à dire que la cuisson à l'eau des pommes de terre débarrasse d'une bonne partie de ce glyco-alcaloïde si l'on jette l'eau de cuisson; donc le mode de préparation (vapeur, eau, four, etc...) influe sur la quantité ingérée...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
tarsonis a écrit:Salut !Cela dépend de quel alcaloïde; la substance toxique du sureau, la sambucine, est un alcaloïde détruit à partir de 70°C. Mais ceux de la pomme de terre comme la solanine, se décomposent à partir de 280°C, une température au delà de laquelle la nourriture est elle aussi transformée.hildegarde a écrit:les alcaloides ne sont pas detruits par la chaleur.
]
et les frites cuisent à 190° environ, donc....mieux vaut faire des pdt vapeur. par contre je doute que toute la solanine contenue dans les parties vertes (feuilles) de la pomme de terre puissent être eliminée par simple cuisson dans l'eau...pareil en ce qui concerne la sambucine des parties vertes (feuilles) du sureau...de plus c'est un ensemble de composés qui confère à la plante ses caractéristiques (hémagglutinines, hétéroside cyanogénétique, etc)....en phytothérapie on peut utiliser le cambium du sambucus nigra comme diurétique, mais la limite est mince entre soin et intoxication, il vaut mieux laisser ça à des professionnels de la santé...sinon les feuilles du sambucus nigra sont impropres à la consommation car elle sont trop purgatives.
Sinon tu en as dejà consommé les parties vertes cuites de ces plantes?
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Salut !
Il y a peut être une ambiguïté dans ce que j'ai écrit. Je parlais de la cuisson à l'eau des parties devenues vertes des pommes de terre à la lumière (ou les parties proches des bourgeons), qui pourraient éviter d'être jetées en situation K2KK. Les parties feuillues me semblent avoir un intérêt certain en phytothérapie, comme tu l'écris, mais j'avais en tête principalement le côté kcal, et son ratio bénéfice/risque.
hildegarde a écrit:Sinon tu en as déjà consommé les parties vertes cuites de ces plantes?
Il y a peut être une ambiguïté dans ce que j'ai écrit. Je parlais de la cuisson à l'eau des parties devenues vertes des pommes de terre à la lumière (ou les parties proches des bourgeons), qui pourraient éviter d'être jetées en situation K2KK. Les parties feuillues me semblent avoir un intérêt certain en phytothérapie, comme tu l'écris, mais j'avais en tête principalement le côté kcal, et son ratio bénéfice/risque.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
exact, le blème vient souvent de là, il existe plusieurs variétés de sureau, 2 sont à baies noires :tarsonis a écrit:Bon nombre d'ouvrages confondent le sureau noir et le sureau hièble, alors que ce sont bien deux espèces différentes.
- le sureau noir (sambucus nigra), > baies mûres commestibles,
- le sureau hièble (sambucus ebulus), aux baies toxiques,
- le sureau à grappe, ou sureau rouge (sambucus racemosa), les baies rouges sont annoncées "non comestibles",
en fait, il ne faut pas les manger crues (toxicité > laxatif), mais cuites en confiture ou en gelée,
on en trouve aussi dans la recette de certains vins ou liqueurs.
comme ces baies rouges peuvent être confondues avec d'autres baies rouges d'autres plantes encore plus toxiques (poison),
on prefère l'indiquer "non comestible" dans les ouvrages de vulgarisation (ratio bénéfice/risque < 1).
pour différencier le bon sureau noir du pas bon (le hièble),
le port du parapluie de fruits est tombant pour le nigra, et montant pour le hièble.
comme toujours avec les plantes, dans le doute s'abstenir.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
tarsonis a écrit:Salut !
Il y a peut être une ambiguïté dans ce que j'ai écrit. Je parlais de la cuisson à l'eau des parties devenues vertes des pommes de terre à la lumière (ou les parties proches des bourgeons), qui pourraient éviter d'être jetées en situation K2KK. Les parties feuillues me semblent avoir un intérêt certain en phytothérapie, comme tu l'écris, mais j'avais en tête principalement le côté kcal, et son ratio bénéfice/risque.
ah d'accord , je comprend mieux, ça me fait penser a un cuistot qui m'a demandé un jour si il pouvait cuisiner les germes de pommes de terre...cela lui semblait interressant pour elaborer une recette. Je lui ai toutefois déconseillé, le benefice risque (surtout de perdre quelques clients qui en en aurait attraper un dérangement intestinal) etant trop important...ta façon d'evaluer l'interet des plantes de ce point de vue là (ratio benefice/risque) est très interressante.
pour ajouter un element aussi pour l'identification du sureau...le sureau hieble ne se lignifie jamais, donc un sureau avec des baies noires, un tronc, et des branches ligneuses dont la moelle est blanche et molle est un sambucus nigra.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Bonjour,
As-tu plus d'infos, Hildegarde?
J'avoue que cela m'intrigue car j'ai effectivement toujours cru que le cotoneaster était toxique (pas violemment, mais à éviter quand même)
Ce serait une bonne nouvelle, vu que c'est une plante ornementale très répandue...
Peut-être y a-t-il des différences selon les espèces?
As-tu plus d'infos, Hildegarde?
J'avoue que cela m'intrigue car j'ai effectivement toujours cru que le cotoneaster était toxique (pas violemment, mais à éviter quand même)
Ce serait une bonne nouvelle, vu que c'est une plante ornementale très répandue...
Peut-être y a-t-il des différences selon les espèces?
moxaline- Membre
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Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Comment se nourrir d'un rien ...
J'ai reçu la reponse de F. COUPLAN que voici :
"Il y a effectivement de l'amygdaline dans les noyaux des cotonéasters, comme dans les amandes de tous les fruits des Rosacées, dont, par exemple, les pépins de pomme.
Cela n'empêche pas de préparer de la comporte de pomme.
Il est de toute façon préférable d'éliminer les pépins des fruits de cotonéasters en passant ces derniers au moulin à légume.
À ce moment-là, il n'y a pas plus de souci qu'avec nos fruits habituels.
Quant à la saveur des fruits, je me référais surtout à ceux des cotonéasters sauvages, que je trouve effectivement un peu fades.
Si un jour j'ai l'occasion de goûter votre compotine, j'en serai ravi.
Cordialement.
François Couplan"
"Il y a effectivement de l'amygdaline dans les noyaux des cotonéasters, comme dans les amandes de tous les fruits des Rosacées, dont, par exemple, les pépins de pomme.
Cela n'empêche pas de préparer de la comporte de pomme.
Il est de toute façon préférable d'éliminer les pépins des fruits de cotonéasters en passant ces derniers au moulin à légume.
À ce moment-là, il n'y a pas plus de souci qu'avec nos fruits habituels.
Quant à la saveur des fruits, je me référais surtout à ceux des cotonéasters sauvages, que je trouve effectivement un peu fades.
Si un jour j'ai l'occasion de goûter votre compotine, j'en serai ravi.
Cordialement.
François Couplan"
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Cela, c'est une bonne nouvelle!
Parce que la variété sauvage est plutôt rare par chez moi, par contre les variétés cultivées sont nombreuses!
En plus, c'est une baie présente en hiver où les possibilités de récolte sont plutôt rares...
C'est mon cher et tendre qui va encore en tirer une tête devant ma prochaine expérience
(reste à espérer que c'est meilleur que les cenelles d'églantier que je n'ai jamais réussi à en faire manger à ma petite famille )
Parce que la variété sauvage est plutôt rare par chez moi, par contre les variétés cultivées sont nombreuses!
En plus, c'est une baie présente en hiver où les possibilités de récolte sont plutôt rares...
C'est mon cher et tendre qui va encore en tirer une tête devant ma prochaine expérience
(reste à espérer que c'est meilleur que les cenelles d'églantier que je n'ai jamais réussi à en faire manger à ma petite famille )
moxaline- Membre
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Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Dernière édition par hildegarde le Ven 19 Nov 2010 - 6:08, édité 1 fois
Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Comment préparer un festin, avec quasiment rien au départ ? Et au mois de novembre en plus ?!Suivez le guide………….
D’abord, entamez une petite balade, 30 min suffiront pour faire quelques découvertes sympas :
des orties...classique
du buglosse
de la berce
des ronces
du lierre terrestre
de la violette
du gaillet grateron
des cynorrhodons
Maintenant, voici la cueillette du jour :
En 12 étapes, préparez un repas complet, réalisé avec la cueillette du jour, de la farine de blé, de l’huile d’olive, du sel, du sucre et de l’eau.
Il vous faudra aussi quelques ustensiles de cuisine : 1 verre, des ciseaux, 1 couteau, 2 fourchettes, 1 tasse, 3 casseroles, 1 passoire, 1 bol, 2 assiettes, 1 étamine, une poêle.
1ere étape : laver les plantes
2eme étape : mettre les cynorrhodons dans une casserole avec un fond d’eau, couvrir, faire chauffer 10 min, puis attendre que cela refroidisse.
3eme étape : hacher finement au couteau le gaillet grateron et quelques petites feuilles de berce. Mettre une cs d’huile dans une casserole, la berce et le gaillet
faire chauffer quelques instants sans que cela brunisse, ajouter une cs de farine, du sel selon son goût (pour moi deux bonnes pincées) et un bol d’eau. Mélanger le tout, porter à ébullition et laisser mijoter 10 min….réserver cette soupe.
4eme étape : mettre de l’eau à bouillir, pendant ce temps, enlever les feuilles des pétioles de berce et éplucher ces pétioles comme de la rhubarbe. Les couper en tronçons.
Lorsque l’eau boue, y plonger une minute les feuilles de buglosse. Puis les égoutter et les laisser refroidir.
Remettre de l’eau à bouillir et y plonger les pétioles de berce 10 minutes. les égoutter et les réserver.
5eme étape : mettre les feuilles d’orties dans un verre et les ciselées avec un ciseau jusqu'à ce que ce soit haché très fin. Ajouter 2 cs d’huile d’olive et deux pincées de sel. Réserver ce pesto.
6eme étape : couper grossièrement les feuilles de lierre terrestre. Dans un bol, mettre 4 cs de farine, une cs de sucre, le lierre terrestre et 3 cs d’eau.
Former une boule,
puis plusieurs petites boules, les rouler dans la farine. Réserver.
7eme étape : dans une casserole, mettre une tasse d’eau, les feuilles de violettes et les feuilles de ronces, porter à ébullition et laisser infuser.
8eme étape : passer à l’étamine les cynorrhodons pour obtenir un coulis.
9eme étape : mettre de l’huile dans une poêle, puis faire sauté les pétioles de berce. Les retirer de la poêle quand ils commencent à dorer. Réserver au chaud.
10eme étape : dans un bol, mettre 4 cs de farine, 2 grosses pincées de sel, une cs d’huile de d’olive. Bien mélanger. Plonger les feuilles de buglosse dans la pâte en veillant à bien les enrober sans les casser. Les mettre aussitôt dans la poêle dans laquelle vous aurez ajouté de l’huile.
Les faire frire et les retourner. Sortir ces fricandeaux de la poêle et les égoutter sur du papier absorbant ou sur un linge.
11eme étape : aplatir les boules au lierre terrestre et les passer aussi à la poêle, en les retournant. Egoutter les gâteaux obtenus sur du papier absorbant ou sur un linge.
12eme étape : réchauffer la soupe. Dresser les petits gâteaux de lierre terrestre avec le coulis de cynorrhodons, saupoudrer de sucre.
Dresser egalement les pétioles sautés de berce et le pesto d’orties.
Filtrer l’infusion et mettre dans une tasse.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Voici le menu
Soupe de berce et gaillet grateron
Pétioles sautés de berce et pesto d’orties
Fricandeaux de buglosse (le pesto d’orties va très bien avec aussi)
Petits gâteaux de lierre terrestre et coulis de cynorrhodons
Infusion de feuilles de violette et ronces
en image :
c'était vraiment délicieux ! et vraiment nourrissant avec ce qu'il faut de glucides, lipides, protides et un max de vitamines et sels mineraux
Il me restait des feuilles de berce que j'ai ciselé et mis à sécher pour des utilisations futures, et des feuilles de ronce, que j'ai mis à fermenter dans un linge humide (pendant 1 semaine environ) afin d'obtenir un délicieux succédané de thé au parfum de rose....
D’abord, entamez une petite balade, 30 min suffiront pour faire quelques découvertes sympas :
des orties...classique
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Maintenant, voici la cueillette du jour :
En 12 étapes, préparez un repas complet, réalisé avec la cueillette du jour, de la farine de blé, de l’huile d’olive, du sel, du sucre et de l’eau.
Il vous faudra aussi quelques ustensiles de cuisine : 1 verre, des ciseaux, 1 couteau, 2 fourchettes, 1 tasse, 3 casseroles, 1 passoire, 1 bol, 2 assiettes, 1 étamine, une poêle.
1ere étape : laver les plantes
2eme étape : mettre les cynorrhodons dans une casserole avec un fond d’eau, couvrir, faire chauffer 10 min, puis attendre que cela refroidisse.
3eme étape : hacher finement au couteau le gaillet grateron et quelques petites feuilles de berce. Mettre une cs d’huile dans une casserole, la berce et le gaillet
faire chauffer quelques instants sans que cela brunisse, ajouter une cs de farine, du sel selon son goût (pour moi deux bonnes pincées) et un bol d’eau. Mélanger le tout, porter à ébullition et laisser mijoter 10 min….réserver cette soupe.
4eme étape : mettre de l’eau à bouillir, pendant ce temps, enlever les feuilles des pétioles de berce et éplucher ces pétioles comme de la rhubarbe. Les couper en tronçons.
Lorsque l’eau boue, y plonger une minute les feuilles de buglosse. Puis les égoutter et les laisser refroidir.
Remettre de l’eau à bouillir et y plonger les pétioles de berce 10 minutes. les égoutter et les réserver.
5eme étape : mettre les feuilles d’orties dans un verre et les ciselées avec un ciseau jusqu'à ce que ce soit haché très fin. Ajouter 2 cs d’huile d’olive et deux pincées de sel. Réserver ce pesto.
6eme étape : couper grossièrement les feuilles de lierre terrestre. Dans un bol, mettre 4 cs de farine, une cs de sucre, le lierre terrestre et 3 cs d’eau.
Former une boule,
puis plusieurs petites boules, les rouler dans la farine. Réserver.
7eme étape : dans une casserole, mettre une tasse d’eau, les feuilles de violettes et les feuilles de ronces, porter à ébullition et laisser infuser.
8eme étape : passer à l’étamine les cynorrhodons pour obtenir un coulis.
9eme étape : mettre de l’huile dans une poêle, puis faire sauté les pétioles de berce. Les retirer de la poêle quand ils commencent à dorer. Réserver au chaud.
10eme étape : dans un bol, mettre 4 cs de farine, 2 grosses pincées de sel, une cs d’huile de d’olive. Bien mélanger. Plonger les feuilles de buglosse dans la pâte en veillant à bien les enrober sans les casser. Les mettre aussitôt dans la poêle dans laquelle vous aurez ajouté de l’huile.
Les faire frire et les retourner. Sortir ces fricandeaux de la poêle et les égoutter sur du papier absorbant ou sur un linge.
11eme étape : aplatir les boules au lierre terrestre et les passer aussi à la poêle, en les retournant. Egoutter les gâteaux obtenus sur du papier absorbant ou sur un linge.
12eme étape : réchauffer la soupe. Dresser les petits gâteaux de lierre terrestre avec le coulis de cynorrhodons, saupoudrer de sucre.
Dresser egalement les pétioles sautés de berce et le pesto d’orties.
Filtrer l’infusion et mettre dans une tasse.
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Il me restait des feuilles de berce que j'ai ciselé et mis à sécher pour des utilisations futures, et des feuilles de ronce, que j'ai mis à fermenter dans un linge humide (pendant 1 semaine environ) afin d'obtenir un délicieux succédané de thé au parfum de rose....
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
j'ai oublié de signaler que, compte tenu du fait qu'il ne faut pas de four ni d'electricité pour préparer tout ça, ce repas peut-être préparé en pleine nature....
Dernière édition par hildegarde le Sam 20 Nov 2010 - 17:16, édité 1 fois (Raison : correction de fautes)
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
superbe !!!
on en mangerait !
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
je trouve qu'Hildegarde apporte un brin d'optimisme et de beauté qui manquait cruellement dans ce forum.Merci à elle et à dame nature
Faucon Pélerin- Membre
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
et joliment illustré en plus !
un hommage à la Verte comme on les aime, merci pour ce Facta trés incitatif .
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Merci pour vos compliments.... ça me fait plaisir
si cela, en plus, vous donne envie, j'ai atteint mon but.... dame Nature à tellement à nous offrir....
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Encore, encore...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Bonjour,
Bravo encore pour ce post.
Cela permet aussi de manger "vert" même si les finances viennent à manquer!
Pour le pesto d'ortie, je dispose les orties sur une planche et je les hache au couteau.
Petrus.
Bravo encore pour ce post.
Cela permet aussi de manger "vert" même si les finances viennent à manquer!
Pour le pesto d'ortie, je dispose les orties sur une planche et je les hache au couteau.
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Petrus16- Membre Premium
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Date d'inscription : 14/02/2007
Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Petrus16 a écrit:Bonjour,
Bravo encore pour ce post.
Cela permet aussi de manger "vert" même si les finances viennent à manquer!
Pour le pesto d'ortie, je dispose les orties sur une planche et je les hache au couteau.
Petrus.
c'est pas mal comme ça aussi, mais comme j'ai deux mains gauches et que je préfère garder mes doigts, quand je dois hacher bien fin, j'aime bien le faire avec des ciseaux...mais c'est sûr qu'en cas de préparation en plein nature, les ciseaux sont peut-etre un outil de luxe dont on peut se passer, pour la préparation de ce repas en tous cas....
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
J'aimerais tempérer vos ardeurs en signalant que la majorité des calories de ce festin proviennent de l'huile et de la farine qui sont des "intrants" relativement difficiles à trouver as is dans la nature (cela pourrait être des châtaignes/glands et des noix/noisettes/faines).
Si vous n'avez plus que de l'huile et de la farine à manger alors ce serait une très bonne idée d'aller faire une cueillette de plantes sauvages pour compléter votre régime avec des vitamines et minéraux.
Si vous n'avez plus que de l'huile et de la farine à manger alors ce serait une très bonne idée d'aller faire une cueillette de plantes sauvages pour compléter votre régime avec des vitamines et minéraux.
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