[Crise économique] (1)

ContreInfo :: FMI : l’écrasante charge du sauvetage des banques

Combien coûte le sauvetage des banques ? Les infatiguables analystes du FMI nous donnent la réponse : entre la recapitalisation, les liquidités avancées, les rachats d’actifs et les garanties (qui n’ont dans la plupart des cas pas encore - pour le moment - été utilisées), les USA ont mobilisé 79% de leur PIB, la Belgique 30%, la France 19%, et l’Irlande...263%. Les besoins de financement immédiats s’élèvent à 8,8% du PIB au Canada, 6,6% aux USA, 15,8% en Norvège, 5,5% en Autriche, 4,7% en Belgique et 20% au Royaume Uni. Conclusion ? Le sauvetage de la finance est en train de ruiner les Etats.
Contreinfo

Le président américain a confirmé jeudi la conclusion d’un accord stratégique entre Fiat et Chrysler. Malgré la procédure de dépôt de bilan, les emplois et les usines du constructeur américain devraient être maintenus.
Il faut sauver le soldat Chrysler.
Le président américain estime que «la faillite n’est pas un signe de faiblesse», car cela permettra de remettre Chrysler sur la voie du succès.

mado a écrit:Et les banques, ça va comment ?
très mal !

La crise économique et financière viendrait-t-elle en aide au climat ? Les données préliminaires avancées par l’Institut Point Carbon indiquent une baisse de 6 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à 2007. Certains spécialistes attribuent cette diminution au système européen d’échange de quotas, mais également à une récession affectant la demande en énergie. Les réductions sectorielles sont substantielles : les émissions des secteurs les plus touchés par la crise (ciment, chaux et verre) ont reculé de 9 %, celles du secteur électrique de 6 % et les secteurs du pétrole, du gaz et des métaux de 1 %. Même constatation Outre-Atlantique où l’événement est historique. D’après un rapport de l’EIP (Environmental Integrity Project), pour la première fois depuis 2001, les États-Unis enregistrent un recul de 3,1 % des de leurs centrales électriques, imputable en grande partie à la crise économique et émissions de CO2
non à une amélioration de l’efficacité énergétique.

Même si la crise pourrait permettre d’atteindre les objectifs de réduction de GES fixés, le revers de la médaille en matière de lutte contre le changement climatique existe bel et bien, comme l’illustre la frilosité des investisseurs. La crise contrarierait la réalisation des objectifs de développement des énergies renouvelables en Europe. Manquant de financement pour de grands projets éoliens, la British Wind Energy Association appelle le gouvernement britannique à l’aide et propose certaines mesures, telles qu’un prix plancher pour l’électricité éolienne, la création d’une banque spécialisée dans le financement de l’éolien en mer, ou encore un coût de
raccordement mutualisé pour les parcs en mer. L’objectif britannique de 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité risque d’être sérieusement mis à mal par la crise et ses conséquences (retards fréquents de paiement, dévaluation de la livre face à l’euro, prix de l’électricité bas).

Source : Centre d'analyse stratégique www.strategie.gouv.fr

La France officiellement en récession - L'économie en crise - Le Monde.fr

La France est officiellement entrée en récession avec deux trimestres consécutifs de baisse du produit intérieur brut (PIB), en chute de 1,2 % au premier trimestre 2009 après - 1,5 % au dernier trimestre 2008, selon les chiffres publiés, vendredi 15 mai, par l'Insee. Il s'agit en réalité du quatrième trimestre consécutif de contraction du PIB, l'Insee ayant revu en baisse les chiffres des trois trimestres précédents.
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La zone franc CFA dans la crise financière internationale

Dans ce contexte de crise, la zone franc ne sera pas épargnée. Elle a un poids démographique et économique comparable à celui du Nigeria pour une étendue six fois plus grande. Le fait marquant est que les dirigeants |7| des pays de la zone franc ont abandonné toute souveraineté sur la question monétaire : ils n’exercent aucun contrôle sur les changes ni les mouvements de capitaux. Tout se fait en France, et une grande partie des réserves de devises de ces pays est déposé au Trésor public, à Paris, sur des comptes d’opération. Cet argent est donc dans les caisses de l’État français, et les pays franc CFA renoncent ainsi à une importante marge de manœuvre budgétaire. Avec un euro dont le cours est supérieur à celui du dollar, les exportations (cacao, coton, pêche, bois, pétrole, minerais variés dont l’uranium |8|, etc.) sont trop chères sur les marchés mondiaux où la cotation se fait souvent en dollars. Cela accroît la relation de dépendance vis-à-vis de l’Union européenne et vide de sens les perspectives de développement régional.
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La Californie au bord de la faillite : un premier pas vers celle des Etats-Unis ?

La Californie vient de renoncer à entretenir l'espoir que le pire de la crise soit de l'histoire ancienne. Avec 96 000 logements saisis au mois de mars et un total qui frôle le million depuis l'automne 2007, Arnold Schwarzenegger mesure l'ampleur du désastre budgétaire qui se prépare non seulement en 2009 mais également en 2010. En effet, des centaines de milliers de contribuables sont littéralement carbonisés -- comme les collines au-dessus de Santa Clara -- après avoir perdu leur job et leur maison.
Les recettes fiscales s'effondrent car l'immobilier -- via les taxes foncières -- était la première source de revenus de l'ex-état le plus riche de l'Union. La dépression qui frappe la Silicon Valley engendre également une chute record des contributions versées par les entreprises.[...]

Chacun sait que la région de Los Angeles héberge les gangs parmi les plus violents au monde -- et que ce modèle de sauvagerie totale essaime dans toutes les banlieues américaines où le taux de chômage dépasse les 25%.
C'est le prix que les Etats-Unis doivent payer pour avoir promu durant des décennies un système ne prévoyant aucun filet de sécurité sociale. Barack Obama voudrait inverser la vapeur mais il se voit contraint d'agir au moment même où les caisses du pays sont vides tandis que les déficits explosent.[...]

Wall Street hésite encore à valider le constat que le retour de la croissance -- quelle que soit son amplitude à l'horizon 2011 -- ne suffira pas à rembourser les milliers de milliards de déficit contractés ces 18 derniers mois. Que se passera-t-il si nous venons d'assister en avril à un "rebond de chat mort", le fameux dead cat bounce -- la formule claque mieux en anglais mais elle est tout aussi sinistre !

L'alternative économique est donc sans issue satisfaisante. Soit la Maison Blanche et le Congrès maintiennent le statu quo, et c'est la faillite des Etats-Unis d'ici un an -- précédée par un effondrement du dollar qui affolera complètement les marchés mondiaux. Soit l'administration démocrate s'arrange pour que l'opinion publique -- et Wall Street -- s'accoutume en douceur à l'idée de payer plus d'impôts en gagnant moins d'argent.[...]

Ce qui vaut pour les Etats-Unis vaut également pour une Europe budgétairement exsangue. Le financement des dépenses sociales -- en particulier l'indemnisation des chômeurs dont le nombre explose --, le déficit de cotisations des caisses de retraite par répartition, le trou de la Sécu (ou des autres systèmes de santé mutualistes chez nos voisins) ne laissent pas d'autre issue aux gouvernements que de relever les taxes sur les alcools et le tabac dans un premier temps, puis les tranches d'imposition, la CSG et la CRDS dans un second temps.

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Une crise de plus en plus européenne | Telos

Il y a dix-huit mois, la crise née des crédits subprime était à l’évidence américaine, et l’on débattait de ses effets sur le reste du monde. Au fil des mois, pourtant, elle est devenue de plus en plus européenne.
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L'Allemagne invente le congélateur de dettes

Les banques croulent sous les dettes et l'Etat joue le rôle de super héros. La nouvelle idée géniale en la matière vient d'Allemagne. Puisque personne ne veut plus des actifs pourris, l'Etat les prend à son compte les gèle pour 20 ans...

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logan a écrit:Oui, on est encore loin de s'en sortir.. Comme bien rappelé plus haut, les grandes crises ont toujours eu lieu, en au moins 2 phases. Avec une 2ie phase à chaque fois plus importante que la précédente.. A quand la 2ie phase nous concernant, cet été ou un peu plus tard .. ?

...

Rammstein a écrit: A genou mes frères, prions !

transhuman a écrit:
Ce qui se joue actuellement c'est (a) la reconfiguration ( lire la reduction ) des moyens de production pour les mettre en adéquation avec (b) le vrai pouvoir d'achat des populations...