Outback: survie dans les Pyrénées
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Olduvaï :: Survie & premiers secours (réservé aux membres s'étant présentés) :: Les bases de la survie
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Tu nous as essayé de prendre autre chose que de la viande?
OOHHhh, tu chipotes!
Traduction ---> As-tu essayé de prendre d'autres éléments du sangliers? peau, os, tendons..?
OOHHhh, tu chipotes!
Traduction ---> As-tu essayé de prendre d'autres éléments du sangliers? peau, os, tendons..?
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Je pensais que tu voulais dire au sens large, jeune padawan...
Plus serieusement non je n'ai pas pris autre chose. J'aurais pu prendre la cervelle, qui est trés nutritive, mais je n'en suis pas fan.
J'aurais pu prendre la peau pour la tanner sommairement, mais c'est énormement de travail pour un homme seul et je ne l'ai jamais fait.
Il parait qu'on peut aussi fabriquer de la colle avec les sabots.
Bref en groupe je pense que la bête aurait été davantage rentabilisé...
Plus serieusement non je n'ai pas pris autre chose. J'aurais pu prendre la cervelle, qui est trés nutritive, mais je n'en suis pas fan.
J'aurais pu prendre la peau pour la tanner sommairement, mais c'est énormement de travail pour un homme seul et je ne l'ai jamais fait.
Il parait qu'on peut aussi fabriquer de la colle avec les sabots.
Bref en groupe je pense que la bête aurait été davantage rentabilisé...
Outback- Membre
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Sans lui, nous ne sommes plus rien!
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Mariner- Membre Premium
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Outback!!
La douche solaire, c'est vraiment le top? ça chauffe correctement?
Peut-on l'utiliser pour faire office de réserve d'eau potable?
La douche solaire, c'est vraiment le top? ça chauffe correctement?
Peut-on l'utiliser pour faire office de réserve d'eau potable?
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Mariner- Membre Premium
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Je suis pas Outback, mais j'ai expérimenté la douche solaire, et c'est le top ! Tous les étés avant d'aller à la plage j'en remplis une que je suspends dans le jardin, et en rentrant je peux me rincer de tout le sel dans une eau qui fait bien ses 30-35°.
Heodez- Membre
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
j'en ai une aussi qui me vient de ma belle famille. Très bien quand il y a beaucoup de soleil.
juste un peu délicat à suspendre en hauteur car c'est lourd quand c'est plein.
Potable, c'est indiqué qu'il vaut mieux pas car c'est du plastique probablement pas alimentaire.
juste un peu délicat à suspendre en hauteur car c'est lourd quand c'est plein.
Potable, c'est indiqué qu'il vaut mieux pas car c'est du plastique probablement pas alimentaire.
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Ok merci à vous deux!!
En effet! c'est écrit dans le petit dépliant fourni avec, donc même une pastille de micropur.. ce n'est pas fait pour?
Ce sera jamais pire que les cannettes! la première couche est alimentaire mais les autres...
En effet! c'est écrit dans le petit dépliant fourni avec, donc même une pastille de micropur.. ce n'est pas fait pour?
Ce sera jamais pire que les cannettes! la première couche est alimentaire mais les autres...
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Mariner- Membre Premium
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Re: Outback: survie dans les Pyrénées
pourquoi pas en cas de nécessité et en ne le mettant pas au soleil...
mais après tout il y a des bidons en plastique alimentaire pour çà...
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Out-B, quand tu es entré dans la "verte", étais-tu sûr à 100% de pouvoir te sustenter? ou, y avait-il des risques? les avais-tu pris en compte?
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En survie, il est parfois plus rentable de choisir une solution simplement « assez correcte » plutôt que de rechercher en y consacrant beaucoup d'énergie et de temps la meilleure solution.
Mariner- Membre Premium
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las
Dans la vie on est jamais sur de rien tu le sais bien.
Mais disons que compte tenu de mon expérience passée, de mes connaissances sur le sujet et du choix du lieu de vie j'avais de bonnes raisons d'être confiant, même si les premiers jours furent un peu panique.
Le choix du spot c'est 50% du boulot, j'ai passé un temps considérable à chercher l'endroit idéal, en tenant compte de multiples facteurs et j'ai changé d'avis un paquet de fois jusqu'au moment du départ.
Ensuite il faut passer le temps de l'adaptation, et franchir le cap psychologique du "mon-dieu-où-est-mon-frigo-je-vais-mourir". Là ça dépend des personnes, mais mes stages de survie à l'armée m'ont donné un petit avantage tout de même. Et comme je l'ai déjà écrit j'étais dans une optique jusqu'au-boutiste. Pas le choix, à l'époque je me sous-alimentais déjà depuis plusieurs mois.
Je me souviens le 5ème ou 6ème jour, j'ai pu me faire un râgout de poissons, de baies, de racines et d'insectes, que j'ai eu du mal à finir. Un vrai repas quoi, le genre de truc qui te cale pire qu'une assiette de pâtes à la bolognaise, c'est à ce moment que la certitude s'est installée que je ne pourrais jamais mourir de faim dans la forêt.
Ca me rappelle d'ailleurs une anecdote que nous racontait un instructeur en début de cours de survie, celle d'un pilote civil en Alaska obligé d'atterrir en catastrophe au milieu de nulle part. Le gars, indemne, était équipé d'un bon kit de survie et était armé, la forêt était à quelques centaines de mètres du lieu du crash. Pris de panique et le moral à zéro, le mec a préféré se suicider avec son arme plûtot que de tenter de survivre.
C'est une histoire qui m'a vachement marqué, je me suis dit " quel con ce mec, perdu pour perdu, quitte à mourir autant que ce soit d'indigestion ou d'empoisonnement, le ventre rempli de plantes, de racines, de champignons et la bouche remplie d'insectes glaireux et en général de tout ce qui peut se manger à trois kilomètres à la ronde! ". Donc voilà, pas possible de se laisser aller.
Alors bien sûr j'avais assuré une certaine marge en emmenant une semaine de repas hyophilisés dans l'optique de probables difficultés, aprés tout j'avais jamais vu le spot que j'avais choisi sur cartes et je savais pas ce qui m'attendait. Mais les rations ne devait me servir qu'en cas d'extrême urgence, j'ai pu en conserver une bonne partie pour les jours "sans". Voilà ce qui constituait ma prise en compte du risque.
Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, je ne serais plus aussi confiant. Je reviens juste d'un petit séjour de pêche sur la côte, sur les spots que je fréquentais par le passé et qui se révélaient assez poissonneux. Et bien je n'ai pratiquement rien ramené !!!...
J'ai pourtant utilisé toutes les techniques qui marchaient grave auparavant, les vers, les esches, les leurres, les crabes vivants choppés dans les rochers, les appats artificiels, les rapalas... que dalle! ma plus belle prise a été une daurade de 1,5 kilos... autant dire rien, si j'avais du vivre de ma pêche c'aurait été la cata. Pas de doute il y a moins de poissons qu'avant dans la mer, ça confirme ce que m'ont dit pas mal de potes pêcheurs.
Alors je n'ose imaginer ce qu'est devenu ma ptite vallée dans les montagnes...
EDIT: j'ai supprimé la dernière phrase, bien qu'étant parfaitement représentative de mon état d'esprit actuel, elle m'a semblé aprés coup quelque peu déplacé sur mon thread
Mais disons que compte tenu de mon expérience passée, de mes connaissances sur le sujet et du choix du lieu de vie j'avais de bonnes raisons d'être confiant, même si les premiers jours furent un peu panique.
Le choix du spot c'est 50% du boulot, j'ai passé un temps considérable à chercher l'endroit idéal, en tenant compte de multiples facteurs et j'ai changé d'avis un paquet de fois jusqu'au moment du départ.
Ensuite il faut passer le temps de l'adaptation, et franchir le cap psychologique du "mon-dieu-où-est-mon-frigo-je-vais-mourir". Là ça dépend des personnes, mais mes stages de survie à l'armée m'ont donné un petit avantage tout de même. Et comme je l'ai déjà écrit j'étais dans une optique jusqu'au-boutiste. Pas le choix, à l'époque je me sous-alimentais déjà depuis plusieurs mois.
Je me souviens le 5ème ou 6ème jour, j'ai pu me faire un râgout de poissons, de baies, de racines et d'insectes, que j'ai eu du mal à finir. Un vrai repas quoi, le genre de truc qui te cale pire qu'une assiette de pâtes à la bolognaise, c'est à ce moment que la certitude s'est installée que je ne pourrais jamais mourir de faim dans la forêt.
Ca me rappelle d'ailleurs une anecdote que nous racontait un instructeur en début de cours de survie, celle d'un pilote civil en Alaska obligé d'atterrir en catastrophe au milieu de nulle part. Le gars, indemne, était équipé d'un bon kit de survie et était armé, la forêt était à quelques centaines de mètres du lieu du crash. Pris de panique et le moral à zéro, le mec a préféré se suicider avec son arme plûtot que de tenter de survivre.
C'est une histoire qui m'a vachement marqué, je me suis dit " quel con ce mec, perdu pour perdu, quitte à mourir autant que ce soit d'indigestion ou d'empoisonnement, le ventre rempli de plantes, de racines, de champignons et la bouche remplie d'insectes glaireux et en général de tout ce qui peut se manger à trois kilomètres à la ronde! ". Donc voilà, pas possible de se laisser aller.
Alors bien sûr j'avais assuré une certaine marge en emmenant une semaine de repas hyophilisés dans l'optique de probables difficultés, aprés tout j'avais jamais vu le spot que j'avais choisi sur cartes et je savais pas ce qui m'attendait. Mais les rations ne devait me servir qu'en cas d'extrême urgence, j'ai pu en conserver une bonne partie pour les jours "sans". Voilà ce qui constituait ma prise en compte du risque.
Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, je ne serais plus aussi confiant. Je reviens juste d'un petit séjour de pêche sur la côte, sur les spots que je fréquentais par le passé et qui se révélaient assez poissonneux. Et bien je n'ai pratiquement rien ramené !!!...
J'ai pourtant utilisé toutes les techniques qui marchaient grave auparavant, les vers, les esches, les leurres, les crabes vivants choppés dans les rochers, les appats artificiels, les rapalas... que dalle! ma plus belle prise a été une daurade de 1,5 kilos... autant dire rien, si j'avais du vivre de ma pêche c'aurait été la cata. Pas de doute il y a moins de poissons qu'avant dans la mer, ça confirme ce que m'ont dit pas mal de potes pêcheurs.
Alors je n'ose imaginer ce qu'est devenu ma ptite vallée dans les montagnes...
EDIT: j'ai supprimé la dernière phrase, bien qu'étant parfaitement représentative de mon état d'esprit actuel, elle m'a semblé aprés coup quelque peu déplacé sur mon thread
Dernière édition par le Mar 21 Aoû 2007 - 15:59, édité 1 fois
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" La barbarie est l'état naturel de l'espèce humaine. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte d'une fantaisie de la Vie. Et la barbarie finit toujours par triompher..." Robert E. Howard
Outback- Membre
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Localisation : Plein sud
Date d'inscription : 09/04/2007
Re: Outback: survie dans les Pyrénées
Outback a écrit:"Quel con ce mec, perdu pour perdu, quitte à mourir autant que ce soit d'indigestion ou d'empoisonnement, le ventre rempli de plantes, de racines, de champignons et la bouche remplie d'insectes glaireux et en général de tout ce qui peut se manger à trois kilomètres à la ronde! ". Donc voilà, pas possible de se laisser aller.
Ca s'est vraiment le bon état d'esprit pour aborder notre futur semé d'embûches.
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: Outback: survie dans les Pyrénées
je dois avouer que ton récit est très impressionnant et très riche mm! i lfaut quand mm un sacré courage et une sacré force de volonté pour avoir fait ce que tu as fais!
j'admire ton courage! et je pense que ca a du etre super enrichissant pour toi!
sarah
j'admire ton courage! et je pense que ca a du etre super enrichissant pour toi!
sarah
sarah- Membre
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Date d'inscription : 13/03/2008
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