Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
si c'est juste pour de la récup et que tu ne comptes pas le remonter, vas-y à la perceuse !
à propos de récup de pièces, j'ai un vieux moniteur cathodique IBM 19" (P96) qui ne me sert plus depuis 1 an
(depuis qu'il ne veut plus s'allumer en fait), genre celui ci-dessus, ça m'encombre le bureau, c'est peut-être pas grand chose mais n'étant pas vraiment qualifié en la matière (je ne tiens pas à me choper une chataigne high-voltage), je pensais le déposer dans une benne,
y aurait-il des pièces intéressantes à récupérer malgrés tout selon vous, (question posée aux connaisseurs/bidouilleurs et autres as du fer-à-souder), avant que je ne le bazarde définitivement ?
à propos de récup de pièces, j'ai un vieux moniteur cathodique IBM 19" (P96) qui ne me sert plus depuis 1 an
(depuis qu'il ne veut plus s'allumer en fait), genre celui ci-dessus, ça m'encombre le bureau, c'est peut-être pas grand chose mais n'étant pas vraiment qualifié en la matière (je ne tiens pas à me choper une chataigne high-voltage), je pensais le déposer dans une benne,
y aurait-il des pièces intéressantes à récupérer malgrés tout selon vous, (question posée aux connaisseurs/bidouilleurs et autres as du fer-à-souder), avant que je ne le bazarde définitivement ?
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
BigBird a écrit:si c'est juste pour de la récup et que tu ne comptes pas le remonter, vas-y à la perceuse !
C'est ce que j'ai fait sur un vieux mixeur ! Les fabricants trouvent toutes sortes de formes de vis hétéroclites pour que l'utilisateur lambda n'aie vraiment pas envie de sortir un tournevis !
De plus, les vis informatiques m'ont l'air fâcheusement molle...on dérappe une fois avec le bon tournevis, et la forme glisse sans arrêt. Un bon coup de perceuse, et je te redis ça !
mais n'étant pas vraiment qualifié en la matière (je ne tiens pas à me choper une chataigne high-voltage), je pensais le déposer dans une benne
Si tu n'es pas vraiment sûr, je te conseillerais soit de ne pas y toucher, soit de le faire avec un connaisseur.
y aurait-il des pièces intéressantes à récupérer malgrés tout selon vous, (question posée aux connaisseurs/bidouilleurs et autres as du fer-à-souder), avant que je ne le bazarde définitivement ?
Perso, je pencherais pour la partie 'gros composants' :
-la partie HT : attention aux condensateurs ! Dans le doute, toujours
les décharger en les court-circuitant avant la moindre manip sur l'ordi....voire
en reliant une ampoule de flash dessus.
Ce sont aussi les pièces qui font sûrement défaut à ton écran, hormis une soudure cassée. Tu as la bobine HT qui, à partir d'une petite tension alternative, te génère plusieurs KV...utile si tu as des projets dans ce genre.
-le redressement et filtrage du secteur : transfo, fusibles, , pont de diodes, condensateurs, régulateur de tension (12V en général).
A part ça, les pièces informatiques sont en général trop énervantes à récupérer (circuits double voire multicouches...), et les récupérateurs ne gardent que les connecteurs.
Si tu prends toutes les précautions possibles, cela pourrait être intéressant pour toi d'essayer d'identifier la panne de cet écran
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
dés que j'aurai un peu de temps, de place, et de courage, j'essaierai de lui soulever le capot, histoire d'y jeter un oeil,tarsonis a écrit:... Si tu prends toutes les précautions possibles, cela pourrait être intéressant pour toi d'essayer d'identifier la panne de cet écran
aprés,
si par chance je parvenais à le remettre en fonction, vu que j'ai
appris à m'en passer maintenant (remplacé par un plat 22"), ce serait
soit pour une revente Leboncoin à petit prix, soit pour un don (à un
privé ou a une asso).
BigBird- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
BigBird a écrit: ce serait
soit pour une revente Leboncoin à petit prix, soit pour un don (à un
privé ou a une asso).
En général, ça part très vite, il y a toujours quelqu'un qui en a besoin.
Sinon, pour finir sur le coup du disque dur, j'ai pas pu attendre de brancher la perceuse et y suis allé à la pince. C'est gore, mais plus rapide !
Le moteur du disque dur...à part récupérer le fil et l'aimant cylindrique, pas grand chose à faire...
La carcasse une fois désossée. En rouge, la tête de lecture. Le plateau qui n'est pas cassé à gauche est remarquablement réfléchissant ! Dix fois mieux qu'un miroir !
La tête, et son aimant :
La bobine fait de centaines de spires de fil, toujours intéressant au vu du diamètre du fil...
@Da : effectivement, ces aimants tiennent leur réputation et sont très puissants (et énervants à décoller de leur support en acier ). Au bas mot, il peuvent soulever sans soucis au moins un kg d'acier....ça donne une petite idée de projet de génératrice sans courant d'excitation !
Reste plus qu'à trouver si le filtre fonctionne bien à charbon actif...
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tarsonis- Administrateur
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Attention aux plateaux de disque durs. J'en utilise un comme miroir de signalisation dans mon bob, mais en jouant aux élastiques avec des collègues (ben oui, on reste de grands enfants), le deuxième, qui me servait de cible, à exploser en tombant à terre... Donc c'est cassant et apriori dangereux (morceaux pointus).
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Identification des composants électroniques
Cela faisait longtemps que j'en rêvais, Zeltron sur le forum Led-fr l'a fait :
Un tuto prévu pour reconnaître et identifier la plupart des composants selon leur marquage.
Quand on bidouille avec beaucoup de récup, il n'est pas rare de coincer sur un composant, dont la référence est rarissime. En général, internet est là pour nous fournir le datasheet (le manuel) afin de comprendre ce que l'on a vraiment sous la main.
Mais globalement, presque tous les composants sortis depuis les années 40 respectent des indications précises.
Avec ce remarquable travail, n'importe quel bidouilleur pourra presque se passer d'internet...
Avec l'autorisation de son auteur (merci encore !), je rapatrie la plupart des infos ici...bonne lecture !
Marquage des semiconducteurs :
Marquage des tubes électroniques
Marquage des tubes électroniques militaires
Marquage des anciens composants.
Je n'ai pas réussi à poster sur ce forum, mais je remercie chaleureusement Zeltron pour ce tuto !
Un tuto prévu pour reconnaître et identifier la plupart des composants selon leur marquage.
Quand on bidouille avec beaucoup de récup, il n'est pas rare de coincer sur un composant, dont la référence est rarissime. En général, internet est là pour nous fournir le datasheet (le manuel) afin de comprendre ce que l'on a vraiment sous la main.
Mais globalement, presque tous les composants sortis depuis les années 40 respectent des indications précises.
Avec ce remarquable travail, n'importe quel bidouilleur pourra presque se passer d'internet...
Avec l'autorisation de son auteur (merci encore !), je rapatrie la plupart des infos ici...bonne lecture !
Marquage des semiconducteurs :
Bonjour,
j'ai constaté que, sur ce forum, de plus en plus de personnes utilisent des diodes et transistors (ou autres semiconducteurs ) et voudraient savoir ce qui "se cache" derrière leur références , pour savoir approximmativement ce que c'est (notamment quand le composant est ancien ou qu'il est de récupération ) sans devoir à chaque fois le rechercher dans un ou plusieurs répertoires ...qui en contiennent plusieurs dizaines de milliers !
En effet, ces références genre 1N4001, 2N 2905, 2N3055, AA143, AC128, BC547, BD235, BU508AF, BT 138, 2SC945, 2SJ50 ...peuvent donner une idée du type de composant qu'on as en main (idée grossière , mais suffisante pour savoir sa nationalité, son type, et pour quel usage il est fait ...)
Ensuite, on peut affiner les recherches, et / ou tester le composant , pour en savoir plus sur ses caractéristiques et savoir si il est encore bon !
Un simple multimètre permettra simplement de savoir les polarités et de
"dire" si le composant est bon, ou coupé, ou en court circuit , ce qui
est limité mais constitue l'essentiel en dépannage ...
Ensuite, pour avoir une idée plus précise des tensions limites d'un transistor même inconnu , de son gain, de sa linéaritée, et comparer ses courbes à celles d'un composant connu et bon ... on peut en avoir une idée plus précise avec un traceur de courbe pour semiconducteurs et un
oscilloscope , ou un appareil combinant tout en un (tel le tektronix
575 ) mais ce sont des appareils que peu d'amateurs ont la chance
d'avoir ..et quand on les as, encore faut il savoir s'en servir ! ( se
sont des appareils de laboratoires , normalement réservés au professionnels , qui sont souvent délicats, volumineux, compliqués ...
et tres couteux !)
voici un tuyau, avec le récapitulatif d'a peu pres tous les codes usuels rencontrés ...
Le "standard américain JEDEC" (on le trouve généralement pour les appareils et composants américains , mais il est tres courant en europe )
le code utilisé sur ces transistors et autres composants s'appelle le
"standard américain" code JEDEC , il s'agit d'un code d'origine américaine , le 1 er chiffre et la 1 ere lettre indique grossièrement ce dont il s'agit :
1N = diode, diode zener, diode transil ...
2N = transistor, thyristor
3N = fet-mos et autre semiconducteurs spéciaux
4N = photocoupleur et autre composant optoélectronique
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et
9999 , et ne signifie rien de particulier si ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le suffixe (optionnel) indique le groupe de gain (hfe) lorsqu'il s'agit d'un transistor , ou une amélioration des performance si c'est une diode pour les transistor, on as pour le suffixe :
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
pas de suffixe : gain quelconque
par exemple : 1N34 =tres ancienne diode (diode germanium des années 1950) 1N4004 = diode courante (diode de redressement des années 1970) 2N2222A = transistor courant (des années 1960) à gain faible (suffixe A) , 4N33 = optocoupleur courant ancien ...
le "Standart Europe Pro Electron" (on le trouve généralement pour les composants et appareils europeens)
L'Association internationale Pro Électron a créé le même type de code d'
enregistrement, en europe, mais le codage est différent (du type à 2
lettres suivi de chiffres et d'un suffixe éventuel) et fournit des
indications plus intéressantes, il est du genre AA119, BA100, BB105,BC
547, BD135,BU508 ...
La premier lettre désigne le type de matériaux et la deuxième lettre designe la fonction puis vient le n° de série , sans grande signification, avec une lettre en plus suivant le gain du transistor ou les particularités du composant si c'est autre chose ...
1 ere lettre :
A =germanium
B=silicium
R= autre matériaux
2 eme lettre :
A= diode
B=varicap
C=transistor petit signaux normal
D= transistor de puissance normal
E= dispositif spécial , divers , autre que des diodes ou transistors
F=transistor petit signaux hautes fréquences
H=dispositif sensible au magnétisme
L= transistor de puissance hautes fréquences
S= transistor de commutation petite puissance
T= triac ou thyristor
U= transistor de commutation de forte puissance
Y=redresseur
Z=zener
le groupe de chiffre qui suit est un numéro de série , compris entre 10 et
999 , ne signifie rien de particulier comme dans le code américain si
ce n'est une idée de la date d'introduction du semiconducteur. Le
suffixe (optionnel) indique
A = Faible gain
B = Gain médium
C = Gain élevé
F = boitier isolé de la masse
R = polaritée inversé (R comme Reverse)
W,X,Y = composant professionnel
Par exemple : AA119 = diode germanium , ancienne, BA100 = diode silicium, ancienne, BC547 = transistor petit signaux normal , BC558C = transistor petit signaux à gain élevé , BT 138 = triac au silicium courant , BU508 AF = transistor de commutation de grande puissance(BU) à gain faible(A) et à boitier isolé(F)
le Standart Japonais JIS ( on le trouve couramment pour les matériels chinois ou japonais , asiatiques en général)
L' organisme Japonais Japanese industrial standards ( JIS ) a réalisé un
mixage des deux méthodes précédentes , les noms des transistors ont un
préfixe par le code 2S suivi par une lettre puis le numéro de série .
le numéro de série n'as pas de signification , le préfixe en as une
Transistors 1er lettre
2S A = PNP haute fréquence
2SB = PNP basse fréquence
2SC = NPN haute fréquence
2SD = NPN basse fréquence
le 2 et le S sont souvent omis sur le marquage du boitier
Exemple de transistor : 2SD1972 ..Sur le composant l' inscription est D1972
pour les composants asiatiques autre que des transistors , on as
SE: Diodes
SF: Thyristors
SG: Gunn
SH: UJT - Unijonction
SJ: P-channel FET/MOSFET
SK: N-channel FET/MOSFET
SM: Triac
SQ: LED
SR: Redresseur
SS: Diodes Signal
ST: Diodes Avalanche
SV: Varicaps
SZ: Diodes Zener
Quelques constructeurs américains ont adopté des codes propriétaires perso , et relativement anciens , genre MJE 340, MPS 6531, TIP 2955 ...c'est le cas de Motorola, et Texas instruments
Codes Motorola
MJ: Motorola , puissance boîtier métal
MJE: Motorola, puissance boîtier plastique
MPS: Motorola faible puissance boîtier plastique
MRF: Motorola transistors HF, VHF et micro-ondes
Codes Texas instruments
TIP: Texas Instruments transistor de puissance boîtier plastique
TIPL: Texas Instruments transistor de puissance planar
TIS: Texas Instruments transistor faible signal boîtier plastique
quelques constructeurs europeens ont aussi adopté des codes propriétaires, anciens et devenus rares , genre 23R2, 34P4, 41T6, 181T2B , code spécifique à COSEM (le fabriquant COSEM étais un des rare fabriquant français de semiconducteurs, aujourd'hui disparu ...et leur code composé de 2 ou 3 chiffres+1 lettre+1 chiffre (et un éventuel suffixe) n'indique hélas pas grand chose si ce n'est :
Codes COSEM
P: diode
R: redresseur
T: transistor
par exemple : 23R2 : redresseur de puissance, 34P4 : diode , 981T1 :
transistor, 41T6 : transistor , 181T2B : transistor de puissance
(Code donné pour mémoire : ces composants , obsolètes, tres ancien et
qui ne sont plus fabriqué, n'ont guère d'intéret de nos jours ...)
Les ponts redresseurs, fréquemment marqué B**C**** (les * étant des
chiffres) ont déja fait l'objet d'un précédent article, mais j'en
rappelle l'essentiel :
préfixe : B= bridge =pont redresseur , E =redresseur simple alternance
1 ere série de chiffre : tension efficace maxi (V)
2 eme série de chiffres : courant redressé maxi, en mA
exemple
: B250C250 = pont redresseur 250V 250mA soit 0,25A, B40C1000 = pont
redresseur 40V 1000mA soit 1A, B80C5000 = pont 80V 5A
(code fréquemment utilisé sur les redresseurs Siemens)
Enfin, et pour le matériel russe , on trouve d'autre codes correspondant à rien de tout cela ...et en caractères cyrilliques !
(ce cas est rare, et il n'a pas été possible d'en trouver la signification )
Voilà, avec ça, vous pourrez identifier approximmativement les transistors et diode de presque toute la planète (sauf dans le cas, vicieux, ou le fabriquant à effacé la référence, ou remplacé celle ci par un code perso "bidon" ...ce qui se fait parfois pour "emmerder" le dépanner éventuel ...et faire racheter du matériel neuf !)
Ensuite pour en savoir plus , il faudra :
-en rechercher les datasheets
-le tester avec un appareil de mesure approprié
(les recherches et le test du composant seront déja bien facilité en sachant déja à peu pres ce que c'est !)
Nota : ceci ne tient pas compte des composants CMS , toutefois il existe des tableau d'équivalences marquages CMS => marquage standards ...et les amateurs utilisent rarement de tels composants et plus rarement encore des CMS d'occasion ! (puisque pour avoir des CMS d'occasion, il faut déja réussir ...à les dessouder !)
Zeltron
Bonjour,
je dirais ( à propos de tous ces semiconducteurs marqué 1N****, 2N****, BC***, BU*** et compagnie ...) que ceci s'applique en fait a peu pres à tout ce qui a été fait en diodes et transistors et semiconducteurs similaires entre le début des années 1960 (avant, les semiconducteurs étais peu nombreux et pas encore normalisée ...et la grande majoritée des appareils étais encore équipé de tubes électroniques ou "lampes radio" ) et la fin des années 1980 début 90 ...(apres, on commencé à se généraliser les composants CMS , tout en continuant à fabriquer les composants standards à fli , classiques ) donc a peu près à tout ce qui as entre 15 et 40 ans .
a noter : a propos des tubes électroniques ou lampes radio, que le standard pro électron des semiconducteurs a été fortement inspiré de celui précédemment appliqué aux lampes radio
Quand aux composants CMS , le problèmes est double :
-d'une part, ils sont tellement petit qu'il n'y as généralement pas la place
de marquer tout, soit une référence complète ( comportant une ou
plusieurs lettres et 5 à 6 chiffres ) + la marque !
(ça ne tient pas sur le corps du composant , ou alors il faudrais des caractères si petit qu'il faudrais une forte loupe pour les lire !)
-d'autre part, comme le dit J C Omega, a propos des composants CMS, il en sort de nouveaux tres souvent , et l'année suivante ils sont déja obsolète et détroné par d'autres , avec à chaque fois des références nouvelles (de sorte que répértorier les marquages de tous les semiconducteurs CMS serait un travail à la fois titanesque et illusoire qui serait à refaire dès l'année suivante ) ce qui constitue pour l'amateur un reel problème, en plus du problème de pouvoir les dessouder , les récupérer, ou les remplacer (ce qui est facile avec des composants classiques ...l'est beaucoup moins avec des CMS !)
Vous trouverez les significations des marquages de la plupart des transistors et diodes CMS ici http://www.tkb-4u.com/code/smdcode/smdcode2.php
Précisons, pour ne non initié qu'on entend par CMS des composants monté en surface, sans pattes ou fils traversants (CMS = Composant Monté en Surface) par opposition aux composants "a piquer" ou " à pattes"
Des transistors "à pattes"
Pour info, et tant qu'on y est dans le décodages des références , apres
avoir vu le cas des diodes, transistors, thyristors, FET , etc ...
voyons celui utilisé pour les lampes radio (ou certaines d'entre elles)
dont on s'est inspiré
Marquage des tubes électroniques
Bon, maintenant qu'on as vu le cas des transistors et diodes, voyons un peu le cas des tubes électroniques ou lampes radio ...
Pour ceux qui n'ont pas connu, les lampes radio sont des composants actifs qui tenaient le rôle des semiconducteurs mais avec un principe
différent (en gros, ce sont des ampoules généralement en verre , dans
lequel a été fait le vide, et ne servant pas a éclairer mais à
redresser, amplifier, ou commuter , avec un filament qui chauffe une
cathode qui émet des électrons, et autour de celle ci, des électrodes
concentriques sous forme de grilles et de plaques , généralement en
métal, parfois en graphite )
Par exemple l'équivalent de la diode de redressement s'appellais la diode à vide ou valve , l'équivalent du transistor normal étais la triode , l'équivalent approché d'un darlington étais la pentode, l'équivalent d'un thyristor étais le thyratron ...
Ces tubes électroniques ont été quasiment complètement abandonné , sauf dans quelques cas spéciaux , tel que :
-certains équipements à usage spatial , ou ils sont encore utilisés pour leur résistance aux températures extrèmes (dans l'espace il n'y as pas
d'atmosphère et il peut faire tres froid ou tres chaud !) et leur
résistance aux radiations (rayons cosmiques )
-certains amplificateurs hifi pour audiophiles, ou certains amplificateurs pour guitare électrique ( pour des raisons de musicalitées, ou de coloration du son, qu'apporte l'électronique à tubes dans le domaine de la musique ...et que les musiciens ou les audiophiles ne retrouvent pas , ou tres difficilement, avec l'électronique à semiconducteurs )
On as trouvé majoritairement deux types de marquage :
- le marquage américain , avec un chiffre , une (ou parfois deux) lettre,
et un ou plusieurs chiffres et un suffixe éventuel (un système de
marquage prédécesseur du JEDEC pourles semiconducteurs
-le marquage europeen , avec un groupe de lettre , un groupe de chiffres, et un suffixe éventuel (un système prédécesseur au pro électron avec de fortes similitudes)
Le marquage américain des lampes (dit code "RETMA") :
Il s'applique aux lampes radio américaines, ou à certaines lampes
europeennes inspiré des américaines , au dela de 1935 , pour des lampes
tel que 1R5, 2A3, 6L6GC, 25Z5
Le 1 er chiffre indiique approximmativement la tension de chauffage du filament
1: 1,25 à 1,5V
2: 2 à 2,5V
3: 3 à 3,5V
4: 4 à 4,5V
6: 6,3 à 7V
9 : 9V
12: 12V
25: 25V
Etc
La lettre et les chiffres qui suivent indique grossièrement la fonction et
le nombre de sortie d'électrodes (mais pas toujours de manière
rigoureuse)
Par exemple :
1R5 est une lampe chauffé en 1,4V (chiffre préfixe 1 = 1,25 à 1,5V) type heptode changeuse de fréquence à 5 sorties d'électrodes ( *R5 indique que c'est une heptode changeuse et qu'elle a 5 électrodes sorties ... )
6L6 GC est une lampe chauffée sous 6,3V (chiffre préfixe 6 ) type tétrode a faiseaux dirigé amplificatrice audio (lettre L) le 6 qui suit censé indiquer 6 sorties est, au passage , non pertinent ,puisque il y as que 4 sorties d'électrodes sur cette lampe tétrode (voilà un contre-exemple qui
montre que ce code n'est pas toujours rigoureux) et le suffixe GC
indique une ampoule de verre normale (lettre G) et une construction
renforcée (lettre C)
je ne m'étendrais pas sur tous les autre lettres et chiffres car la plupart se rapporte à des tubes qui ne se font plus depuis longtemps et sont devenu ...du domaine des pièces de musée ! (en vrac : A3 = triode basse fréquence, C6 = pentode à pente fixe, D6 = pentode à pente variable G5 = indicateur d'accord , Z5 = redresseur double ...)
Il y as cepandant quelques exceptions comme la 6L6 citée en exemple , lampe tres connue et toujours utilisée !
La 6L6GC est en effet un tube amplificateur audio d'origine fort ancienne
et encore tres apprécié pour sa musicalitée, et pour sa robustesse en
version avec suffixe "GC", ce tube est un des rare tube qui soit sorti
depuis tres longtemps (les premières 6L6 datent de fin 1936 ) et qui
est toujours fabriqué et tres apprécié ...pour les guitaristes (la
6L6GC équipe de nombreux amplis pour guitare )
Le marquage europeen des lampes (dit code "Mullard" ) :
il s'applique aux lampes europeennes , d'apres 1935, et a de fortes
similitudes avec le code pro électron des semiconducteurs, il comprend
un groupe de lettres (en général 2 ou 3 lettres ) suivi d'un nombre ,
compris entre 1 et 9999, qui ne signifie rien de particulier si ce
n'est une idée de la date d'introduction du tube
la 1 ere lettre indique la tension ou le courant de chauffage selon que le chauffage est en parallèle ou en série
Les principaux sont :
A: 4V (parallèle)
C : 200mA(série)
D: 1,4V (parallèle)
E : 6,3V (parallèle)
P: 300mA (série)
U: 100mA (série)
La ou les lettres suivantes indiquent le type , la fonction ...
les principaux sont :
A: diode a vide
B: double diode à vide
C: triode normale
D : triode de puissance
E : dispositif spécial à émission secondaire
F : pentode haute fréquence ou préamplificatrice basse fréquence
H: heptode changeuse de fréquence
K: octode changeuse de fréquence
L: pentode de puissance Hf ou BF
M: indicateur visuel
N : thyratron
Y : diode de redressement
Z : diode de redressement double
(on peut trouver plusieurs lettre pour des tubes à plusieurs fonctions dans la même ampoule , par exemple deux diodes et une pentode pour une EBF80, une diode, une double diode et une triode pour une EABC80 ...ce sont en sorte les ancètre des circuits intégrés)
les chiffres indiquent grossièrement de quelle génération est le tube et indique souvent de quel genre de culot il est doté ( de 1 à 9 : génération de la série "transco" 1935...1937 ... jusqu'a 8000 ...9000 pour les
derniers tubes des années 1960 ...au dela des années 60 les
semiconducteurs ont quasiment détroné tous ces tubes )
par exemple :
AF3 : lampe chauffée sous 4V , pentode haute fréquence, lampe de la série transco datant de 1935
EL84 : lampe chauffé sous 6,3V , pentode de puissance basse fréquence, série noval datant des années 1950
ECC 8100 : lampe chauffée sous 6,3V, incluant deux triodes (d'ou deux fois "C") et datant de la fin des années 1960
EABC80 : lampe chauffée sous 6,3V , incluant une diode, une double diode, une triode, datant de la fin des année 1950
on otera des similitudes entre le "C" de la triode dans le code pour les
lampes, et le "C" du transistor dans le code pour les semiconducteurs
...
Si on remonte encore dans le temps, on trouvais divers codes , non normalisés , dont des lampes marqué de "1" à "99" , pour d'anciens tubes fabriqué entre les années 1920 et 1934...35 dans les fabrications américaines (ces chiffres n'étais qu'un numéro arbitraire d'identification, mais sans signification ... ceci dit il y avais encore assez peu de type de tubes a cette époque, et il étais relativement facile de retenir les
principaux , par exemple une 24 étais une tétrode, une 47 une pentode
de puissance BF, une 75 une double diode triode, une 80 une valve
biplaque )
des lampes marqué d'une et une seule lettre suivi de chiffres, A415, B443, E406 , pour d'anciens tubes de la même époque , années 1920 à 1935 ...mais en europeennes (la 1ere lettre étais un code pour l'intensitée A : < 100mA ...E : 1A et + , le 1er chiffre indique la tension de chauffage (en V) , 4 = 4V , les suivant, le gain approximmatif ...par exemple E406 : tube chauffé en 4V, 1A, gain de 6, c'étais une triode mais la référence ne le dis pas ...)
Il y as eu aussi autre marquages "exotiques" similaires aux précédents , mais d'autres nationalités ...
si on remonte encore dans le temps, on trouvais des lampes TM , ou TM
suivi d'un suffixe , indiquant soit le nombre de sortie d'électrodes
avec un chiffre (TM2 : 2 sorties d'électrodes, TM4 4 sorties ...) ou
lorsqu'il s'agissais de lettre , le type (TMBG : TM bigrille , à 2
grilles ) le "TM" signifiais Télégraphie Militaire , car ces lampes
radio étais initialement destinée à la télégraphie militaire, durant la
guerre de 1914 ...1918
(au passage: les lampes TM sont des pièces de musée tres rares , et les appareils de télégraphie de la 1 ere guerre mondiale sur lesquels elle étais monté des pièces de musée témoin d'une période historique importante ...)
Enfin, entre 1906 (date de leur invention) et avant 1914 (avant la 1ere guerre mondiale et la télégraphie militaire) les premiers tubes électroniques ressemblais à des ampoules d'éclairage , transparentes et rondes avec un culot à vis ... et n'avais aucun marquage
Zelt
exemple de lampe europenne , une ECH3 , années 1938...39
Marquage des tubes électroniques militaires
Les tubes anciens, suite ...
Les tubes anciens militaires allemands
Les tubes allemands à usage militaires produits dans les mêmes années, mais en allemagne , et donc durant le 3 eme reich sous le règne d' Adolf
Hitler, avais eu une codification qui avais une signification précise ,
mais volontairement différente de tous les autres, qui est assez
intéressante ...
Il y avais toujours : 2 lettres , un nombre, une 3 eme lettre, et un autre nombre ...qui ont les significations suivantes :
1 ere lettre : R = défense
2 eme lettre : fonction du tube :
D tube pour réception bande décamétriques
G redresseur ou détecteur diode
K tube cathodique
L amplificateur BF de puissance ou ampli HF pour emmetteur
V Tube amplificateur en général
1 er nombre : tension de chauffage en volts
3 eme lettre :
A indicateur d'accord
D double anode
G valve
H Hexode
L tube à modulation de vitesse
M tube à déflection magnétique
MM Double deflection magnétique
MS deflection magnétique et statique
P Pentode
T Triode
nombre final :
Puissance en watts (si tube de puissance) ou gain (si tube amplificateur) ou intensité anodique maxi
Ces tubes avaient des culots différents des autres (soit pour des raisons
techniques soit pour en empécher la réutilisation ailleurs que sur des
équipements allemande de l'époque !
En outre, et généralement de l'autre coté, étais indiqué :
Le "corps d'armée" auquel il étais destinée (Wehrmacht , ou Kriegsmarine ) ainsi que l'insigne nazi et tristement célèbre , de l' époque
(un aigle surmontant une croix gammée entourée d'un cercle ...)
ce type de marquage peut parfois être confondu avec certains marquages de tubes civils industriels français, mais l'absence de l'indication "Wehrmacht , ou Kriegsmarine " ou l'absence de croix gammé permet de lever tout doute !
En exemple (photo) une RL12P35 de la Wehrmacht : tube destiné à la défense, tube de puissance pour emmetteur, chauffage 12V, pentode, 35 Watts
notez les diverses particularités dont :
le marquage (on voit le "Wehrmacht " et on distingue l'insigne ...) le culot spécial qui est une sorte de culot baïonnette "femelle " ( à rainure au lieu d'être à ergots ) les tétons au sommet de l'ampoule pour la haute tension (placé au sommet et non au culot pour des raison d'isolement )
Sur les tubes allemands plus anciens (affublé des mêmes insignes ! )on
pouvais trouver d'autres marquages , qui contrairement à celui ci
dessus, étais différents pour chaque marque et n'avais hélas pas de
significations précises (genre C3M, C3B ...)
lampe allemande C3b
Lampe C3b, de marque Valvo (marque qui a aussi fait des lampes "civiles" avec un marquage standard , "normales")
-la référence C3b n'a pas de signification claire
-la peinture dorée est une métalisation conductrice reliée à la masse et faisant office de blindage
-une date est indiqué sous l'insigne nazi à gauche , c'est la date de fabrication
-c'est une lampe à écran chauffée sous 4V similaire à la E452 philips
Zelt
Marquage des anciens composants.
Bonjour,
me reva pour , enfin, continuer d'alimenter ce topic sur les marquages des composants
(apres divers déboires informatiques)
Voyons les cas spéciaux de composants et tubes anciens sortant du cas des marquages normalisé ci dessus ( à titre documentaire et/ou historique , car vous n' aurez probablement pas à utiliser les composants dont il sera question dans ce post là ...)
Les composants passifs (résistances et condensateurs ) tres anciens
Les résistances "corps bout point" ou "corps bout trait" (années 1930 ...1945 environ )
ces résistances étais des résistances carbones , marqué avec un code
couleur de signification identique au code RMA des résistances à
anneaux à 3 chiffres , mais avec une disposition des couleurs différente
résistance corps-bout-pointRes1.jpg (3.99 ) Vu 641 fois
Les significations des couleurs sont les mêmes mais le 1 er anneau est
remplacé par la couleur du corps , le 2 eme anneau par la couleur du
bout, le 3eme anneau par la couleur du point ou trait central
Nota 1 : si la couleur du bout ou du point est la même que celle du corps elle parait absente , et on peut avoir par exemple
-une résistance entièrement et uniformément rouge , qui correspond à : corps rouge, bout rouge, point rouge = 2200 ohms
Nota
2 : ces résistances pouvais s'ajuster "a la lime" , en prenant une
résistance de valeur un peu plus basse , et en limant le corps et
mesurant à l'ohmemètre jusqu'a la valeur souhaité
(ce procédé, un peu barbare, est évidemment irréversible, l'ajustage est fait une fois pour toute et on ne peut pas réajuster car il faudrais remettre la matière enlevée !)
Les résistances sous tubes marqués en clair ( 1900 à 1930 )
ces résistances tres anciennes étais présenté sous tubes en verre ou en
rodhoïd transparent avec deux écrous moletés ou a 6 pans, et une
étiquette marquée en clair à la plume , il n'y a pas de code couleur
puisque c'est écrit en clair ...
mais attention
1- l'unitée étais marqué en clair "méghoms" , ou alors le caractère grand oméga voulais dire méga-ohms et non pas ohms à cette époque et
2- ces résistances qui ont ...environ un siècle ! sont souvent coupés ou ont changé de valeur (elle sont plus du domaine du musée que d'une
quelconque réutilisation en électronique !)
resistance ancienne en clairRes0.jpg (6.73 ) Vu 640 fois
Les condensateurs "papier" anciens (1930 ...1950 environ)
Ces condensateurs , cylindrique , au papier sous tube en verre ou en carton backélisé , étais marqués en clair , mais avec des marquages qui
peuvent dérouter, en effet :
-la tension inscrite est la tension d'essai maxi , en courant continu, et non la tension de service , pour avoir la tension de service, diviser par 3 en continu, et moitié moins en alternatif
(exemple : TE 1500V = tension de service 500V continu ,ou 250V alternatif)
-la capacitée est souvent marqué, soit en µµF , soit en pF (1 µµF = 1
picofarad ou un millième de microfarad) et parfois sur certains anciens
condensateurs avec une unitée d'origine allemande , le centimètre de
capacité "cm" (1 cm = 1,11 pF )
condensateur papier en µµFCap3.jpg (3.62 ) Vu 640 fois
Les condensateurs tres anciens (1900...1930)
Comme les résistances anciennes, il ont à peu pres la même présentation, et un marquage en clair, généralement sous forme de fraction, et avec le marquage de l'unité en "mfd " au lieu de "µF" (il n'y avais pas encore de norme officielle pour le marquage de l'unitée "microfarad" à l'époque ou ces condensateurs ont été produits !)
Attention au passage a la ressemblance avec les résistances anciennes !
condensateur ancienCap7.jpg (5.95 ) Vu 640 fois
Tous ces condensateurs anciens vieillissent tres mal , et ne doivent pas
être utilisés (et peuvent exploser si on les remet sous tension) la
aussi c'est plus du domaine du musée que d'un quelconque ré-emploi , et
si on veut réutiliser un appareil qui en contient, le remplacement
systématique de tous ces condensateurs est vivement conseillé avant
remise en service !
Les tubes anciens , anglais (autre que ceux codifié en marquage américain ou marquage Mullard)
On pouvais trouver, dans les années 1930 à 1940 , des tubes radio anciens (valves, triodes, tétrodes, etc ...) , d'origine anglaise, ou allemande , qui ont été tres employé dans le matériel militaire de la seconde guerre mondiale
Les tubes anglais de cette époque, a laquuelle il ne faisais "pas comme les autres" (ce qui est hélas encore vrai) étais marqués "CV ***" (les *** étant un nombre à 2 ou 3 chiffres) marquage tres souvent accompagné d'un sigle en forme de flèche, méconnu mais typique sur le matériel électronique anglais de cette époque ...
Ce marquage n'a hélas, aucune signification pratique , et il faut se
reporter à une liste d'équivalence entre marquage "CV***" et marquage
"normal" par exemple CV455= 12AT7 en marquage américain = ECC81 en marquage Mullard (me contacter pour liste CV complète si besoin, ce fichier est trop lourd pour être joint à ce topics !)
lampe anglaise
Sur les tubes anglais militaires plus anciens, on trouvais un code avec un
groupe de lettres, commencant toujours par "A" (comme Army) suivi de
lettres indiquant le type, et d'un nombre sans signification précise ...
Ce code est un peu plus intéressant que le marquage "CV***" (même si il indique peu de chose il fournis quelques indications que le marquage
"CV***" ne donne pas)
les lettres qui suivent le "A" signifie:
-R : Receiving valve (tube pour récepteur)
ou
-T : Transmitting valve (tube pour emmetteur)
puis
D: diode
H : hexode ou heptode
T : triode
P entode
S : lampe à écran ou tétrode
U : redresseur
W : stabilisateur
Par exemple :
ATP4 : tube de l'armée anglaise (A) pour emmetteur(T), pentode(P) le 4 est un numéro d'ordre
ARTH2 : tube de l'armée anglaise (A) pour récepteur(R) triode-hexode(T H ) le 2 est un numéro d'ordre
Je n'ai pas réussi à poster sur ce forum, mais je remercie chaleureusement Zeltron pour ce tuto !
Dernière édition par tarsonis le Sam 4 Déc 2010 - 14:48, édité 3 fois (Raison : image manquante)
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
trés instructif cette petite compile sur les composants,
merci Tarsonis et (indirectement) à Zeltron.
(c'est le genre de post qui mériterait d'être converti en pdf,
perso, je vais me l'imprimer pour le conserver sur papier).
merci Tarsonis et (indirectement) à Zeltron.
(c'est le genre de post qui mériterait d'être converti en pdf,
perso, je vais me l'imprimer pour le conserver sur papier).
BigBird- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
mis au format pdf, mais sans te citer dedans, je ne savais pas si tu voulais passer a la postérité.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
BigBird a écrit:
perso, je vais me l'imprimer pour le conserver sur papier).
J'y pensais aussi car cela dépanne pas mal quand on dessoude une plaque japonaise...
supercureuil a écrit:mis au format pdf, mais sans te citer dedans, je
ne savais pas si tu voulais passer a la postérité.
Pas de soucis, je n'ai aucun mérite à ce sujet vu que c'est Zeltron qui a fait tout le travail.
Dernière édition par tarsonis le Mer 10 Mar 2010 - 13:26, édité 1 fois
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fabriquer un comtpeur geiger : détecteur de radioactivité à chambre d’ionisation
Salut à tous !
Par hasard, je suis tombé sur cet article de journal.
Aujourd’hui, je vais tenter de légitimer un peu mes bidouilles sur ce topic. Celle en question aujourd’hui propose de réaliser avec uniquement des moyens de récup un détecteur de radioactivité à chambre d’ionisation. Grosso modo, c’est exactement le même principe que le compteur Geiger, à ceci près que la cuve de détection ne baigne pas dans un gaz particulier sous pression, mais est à la pression atmosphérique, avec de l’air simple.
Je plaide d'avance coupable quant à la longueur démesurée de ce post, mais je trouve prioritaire le fait que chaque étape soit bien claire.
Je précise qu’elle n’a absolument pas la prétention de rivaliser avec ses homologues du commerce, précis et étalonnés au quart de µR près. Mais elle propose néanmoins de créer un appareil de détection assez sensible pour moins de 0,10€ si l’on utilise la récup, avec uniquement des matériaux et composants disponibles à peu près partout.
A la base, j’avais tenté de réaliser un compteur Geiger de fortune, puis je me suis aperçu (en plus de la difficulté de mise en œuvre) que la plupart des éléments pourraient poser un certain problème d’approvisionnement.
Il convient en effet pour réaliser le tube de réaliser un vide poussé dans une chambre métallique, puis d’y injecter de l’argon et de l’halogène. Ces deux gaz sont courants dans nos ampoules, mais LLBSV, rien n’indique que l’on pourra encore en trouver.
Le détecteur a chambre d’ionisation fonctionne sur un principe similaire au compteur Geiger.
Je vais faire une très courte description du phénomène, le sujet étant déjà largement traité sur le forum. A titre d’info, je vous conseille si vous ne l’avez pas encore lu le topic de Rammstein.
Les détecteurs de radioactivité fonctionnent surtout dans la gamme des gammas, mais les chambres d’ionisation fonctionnent aussi avec le rayonnement bêta, pourvu qu’il soit suffisamment fort. Globalement, lorsqu'un rayon ionisant traverse un gaz, il va ioniser une fraction de ses particules : nous aurons des ions d’une part, et des électrons d’autre part. Si on place ce gaz ionisé entre deux électrodes avec une différence de potentiel (assez forte, souvent plusieurs volts), les charges vont être déviées, afin de retendre vers l’équilibre. Les électrons iront vers la borne +, et les ions positifs à la masse. Le déplacement de ces particules chargées va provoquer un très faible passage de courant : les ions positifs iront ici à la sonde, les électrons à la carcasse (un peu comme dans une électrolyse).
Mais ce courant est très faible, c’est comme si la chambre d’ionisation se comportait comme une très forte résistance électrique (au lieu d’une résistance ‘infinie’). Un très faible courant va passer et la forte tension va chuter de plusieurs dizaines à quelques volts. On détectera ce minuscule ‘pic’ de tension, puis il sera amplifié afin d’être rendu détectable.
Si on laisse une ouverture, on pourra également détecter le rayonnement alpha, mais cela pose de nombreux soucis, en particulier l’entretient de la cuve, qui devient souvent elle-même radioactive. D’autre part la cuve sera très sensible à l’humidité ambiante.
Pour les aficionados du thème, je me suis inspiré du schéma d’un bon vieux détecteur CDV 715 Victorien. Cependant, je l’ai adapté à la sauce ‘récup’, c'est-à-dire construit uniquement avec les moyens du bord.
Pour cela, il convient de se priver de la triode VX86 (en fait, la pentode 5886 utilisée en tant que triode), rendue presque indisponible en Europe.
Au passage, pour ceux qui en possèdent un, à l’extrême limite, on pourrait utiliser une simple triode amplificatrice (liée au circuit de détection) récupérée dans un poste radio des années 30, voire la reconstruire comme ici. Mais les exigences peuvent être moins élevées limiteront dans ce cas son pouvoir de détection.
J’ai par ailleurs remplacé le générateur HT (qui fonctionne à oscillateur Hartley pour produire 50V dans le modèle victorien) par un autre, plus simple à mettre en œuvre. Ce dernier délivre en outre près de 800V continus (en fait en créneaux qui sont lissés par un condo), ce qui permet de changer la catégorie du détecteur.
En effet, il n’est plus unitaire, mais proportionnel, c’est à dire que sous une chambre ionisée à plus de 600V, les particules chargées par le rayonnement nucléaire, vont à leur tour générer d’autres particules chargées ; le tout créant un seuil de détection bien plus bas.
Pour des raisons évidentes de sécurité (les tensions mises en jeu en particulier), je ne réserve la partie descriptive du générateur HT uniquement aux VIP sur MP ; merci de votre compréhension.
Je vais numéroter les étapes ; de cette manière, il sera plus facile d’y revenir si certains points vous paraîtront obscurs.
I) La chambre d’ionisation :
En premier lieu, il convient de fabriquer notre chambre d’ionisation (CI pour la suite). Avec un schéma aussi simple de mise en œuvre, on se rend compte que beaucoup d’éléments de notre environnement peuvent s’y prêter : canette de bière, tuyau métallique, boites en tous genres, etc…
1) Mon choix s’est porté naturellement vers une boite de pastilles pour la gorge, dont la marque a été ôtée.
Mais il convient d’ôter le revêtement plastique qui couvre l’intérieur, sinon, la boite restera isolante pour le courant électrique. J’ai essayé à la flamme, mais ce revêtement y résiste. C’est donc du papier de verre ultra fin qui l’a ôté.
2) De ‘gris pâle’ l’intérieur devient gris brillant : le revêtement est parti ! Il convient de bien nettoyer la boite afin d’ôter les particules métalliques qui pourront fausser les résultats.
3) On découpe le couvercle, qui va recevoir le film transparent pour les rayons gamma et les plus puissants bêta. L’acier est très coupant, je conseille fortement de passer les bords à la lime afin de préserver ses doigts !
4) Comme la forme de la CI est très plate, on ne peut utiliser un fil central, comme dans un tube geiger. Il convient donc d’enrouler ce fil de manière à créer une boucle :
J’ai utilisé un simple fil de cuivre d’électricien de prise de terre.
5) La boucle une fois formée (avec une soudure). On réalise un trou central pour la faire passer. Il convient de garder un peu de gaine autour afin d’éviter les courts-circuits (800V tout de même !). L’autre borne est directement soudée à la carcasse. Contrairement au code couleur habituel, le fil noir sera relié à +800V, car le rouge sera lui relié à la base du transistor détecteur.
6) Vue de l’intérieur : La gaine jaune coince parfaitement la sonde.
7) Étapes de montage. On ajoute un bout de gaine sur le fil rouge avant de souder ; on soude, puis on remet la gaine, qui isole parfaitement la sonde.
8) La grille
Il est nécessaire d’isoler la CI du monde extérieur, mais de laisser passer les rayonnements. Pour réaliser cette fenêtre, j’utilise du papier aluminium (qui bloque presque tous les bêta). Cependant, ce dernier est horriblement difficile à souder avec un fer destiné à l’électronique. Pour cela, j’ai utilise du fil de cuivre très fin, qui va bloquer la fenêtre et faire jonction électrique avec le couvercle, tout en conservant une très bonne ‘étanchéité’. Il convient d’étamer le bord du couvercle à la soudure à l’étain, afin de réaliser un petit ‘bourrelet’ sur lequel va appuyer la membrane. A part le papier d’alu, j’ai pensé au revêtement de paquet de chips, mais ce matériau a tendance à fondre près du soudeur, donc il est très difficile d’avoir un contact électrique avec la couche métallique sans tout détruire.
9) La grille terminée :
10) La CI finie :
11) La carcasse de l’engin
Maintenant, il nous faut une boite pour contenir notre barda. J’ai au final opté pour une boîte à thé, très commune. C’est effectivement le contenant de mon premier BOB….
12) La sonde sera dirigée vers le bas, donc on réalise un trou. J’avais un peu la flemme de découper un truc rond….on pourra plus l’utiliser comme casserole
Attention aux coupures ! Et ne pas oublier de passer un coup de lime sur les bords…
13) Isolation : Afin de ne pas endommager la sonde à CI, il convient de munir le détecteur d’une grille. Cette dernière permet en plus d’isoler l’utilisateur de la tension présente sur la carcasse de la sonde.
Ici, c’est une bête grille de ventilateur d’alim de PC, avec ses 4 vis.
14) Pour fixer la sonde dans la boite, à la base j’avais utilisé du polystyrène, mais j’ai vite changé en optant pour une plus grande solidité : la carcasse du ventilateur d’un PC ; ça tombe bien, il ne fonctionnait plus très bien…
15) La carcasse une fois découpée : chance, elle s’adapte bien à notre sonde !
15) On la fixe à l’intérieur du contenant, en faisant d’une pierre deux coups grâce aux 4 vis de la grille du ventilo, qui fixe l’ensemble.
16) Afin de coincer la sonde et la solidariser de l’ensemble, j’ajoute quatre petits coussinets de polystyrène, qui vont la bloquer et centrer définitivement :
17) Vue de dessus : il y a un bon centimètre entre la sonde et la grille ; le tout étant très bien isolé électriquement.
Isolation intérieure
18) Il va falloir isoler les circuits de la sonde. Pour cela, rien de tel qu’un bout de plastique genre barquette :
19) Isolation finie : la barquette fait appui sur un rouleau de scotch vide, afin de ne pas écraser le fil rouge de sonde.
20) La poignée
C’est une bête poignée d’agrafeuse qui a sauté. C’est très courant car les fabricants chinois utilisent un acier de piètre qualité pour le percuteur. Étant impossible à réparer, les gens la balancent. Sur la flèche du haut, il y a un petit trou, qui fera passer une vis et un écrou (en fait, un écrou de chambre à air de vélo, car ceux-ci sont en fait trop gros), sur le bas, la rondelle serrée maintiendra le manche bien droit.
21) La poignée vissée :
22) Le circuit maintenant !
Je dois avouer qu’il est vraiment rudimentaire ! Nous avons le générateur HT, qui va produire 800V, et ioniser la carcasse de la sonde Dès qu’un rayon ionisant traversera la membrane, il va créer des paires ion/électron, et provoquer un très faible passage de courant : les ions positifs iront à la sonde, les électrons à la carcasse (un peu comme dans une électrolyse).
Mais ce courant est très faible, c’est comme si la CI se comportait comme une très forte résistance électrique. Un très faible courant va passer et la tension va chuter de 800 à quelques volts. Le transistor va amplifier ce minuscule pic de tension et provoquer le déplacement de l’aiguille : rien de bien méchant !
Hormis le générateur HT, qui est fabriqué avec des pièces d’une radio bas de gamme et de diodes d’une alim de PC, le reste est construit avec des pièces d’un interphone :
Transistors communs (C945), résistances (dont une de 10MΩ), et un condo 2KV 1nF de fond de tiroir (il est toujours intéressant d’en avoir un sous la main)…
Comme toujours, le montage est alimenté par ma dynamo, sous 3V régulés ; mais j’ai également joint un rack de piles, permettant d’être un peu plus polyvalent (et pratique) quant à l’alimentation …
Le condensateur (en bleu) est capable d’encaisser sans soucis 2KV, on en trouve dan les TV, les alims, ou peut être construit de toutes pièces avec de l’alu et un film plastique. Il permet de lisser la tension d’ionisation, qui est en fait en créneaux.
Mise en marche : un phénomène intéressant apparaît : l’aiguille a une brusque variation et revient à la normale. C’est le temps que la cuve soit ionisée, le courant passe pendant un très court temps à l’allumage, qui est détecté par le transistor.
23) Le rack de piles, récupéré d’une voiture téléguidée HS.
24) Le rack une fois transformé :
J’ai également joint un petit rack pour piles bouton…au cas où l’on ait plus que ça sous la main J’ai laissé le petit interrupteur afin de pouvoir laisser un jeu de chaque type (LR6 et bouton) à l’intérieur sans que les unes rechargent les autres en parallèle.
25) Le montage étant presque fini, il convient d’inclure une fonction ‘test des circuits’ à notre compteur. Pour cela, il suffit de réaliser un shunt (en parallèle) de la sonde avec une résistance de quelques MégaOhms, ici 10MΩ. On voit l’interrupteur de test au bout de la flèche rouge, et le transistor de récup. La résistance va simuler une CI devenue conductrice et donc, si le circuit fonctionne, un déplacement de l’aiguille.
J’ai décidé de permettre la séparation de chaque élément, chacun pouvant être débranché par une mini prise : l’afficheur, le circuit, la sonde. Cela simplifie beaucoup les tests, même si le montage semble un peu plus compliqué
26) Position éteinte, le compteur est au repos.
27) Test du circuit : bonne nouvelle !
28) Même si cela fonctionne déjà relativement bien, j’ai opté pour un montage Darlington NPN.
29) Mais plutôt que de trouver un transistor tout fait, j’ai récupéré deux transistors, qui sont montés en selon le principe Darlington : l’émetteur du premier est relié à la base du second. Les collecteurs sont communs. Il est utilisé ici en tant qu’amplificateur et donc comme un simple transistor NPN. Mais monté de cette manière, le coefficient d’amplification total est le produit de celui des deux transistors. C’est à dire pour deux transistors égaux, je n’ai plus 600, mais bien un facteur d’amplification de 360 000 !
En dernier lieu, j’ai ajouté une diode de protection. C’est la diode zener, qui se déclenche au seuil de tolérance du transistor (30V ici). Cela le préserve au cas où le détecteur entre en saturation (mais là, il faudrait aussi prendre la fuite)…
30) Pour les chanceux,il est possible d’utiliser un ‘transistor’ de type FET, comme ici un MOSFET :
Mais ils sont relativement difficiles à dénicher dans la récup (récepteur de casque (ici), partie TV d’un magnétoscope, etc…), bien que courants maintenant. Mais je ne les utiliserais pas ici.
Montage final :
l'aiguille est un peu plus lourde que la normale, car elle a été reconstruite avec un mince fil de cuivre. En temps ordinaire, elle est beaucoup plus légère et donc sensible aux variations.
Améliorations de dernière minute :
Le condensateur 1nF sert de lissage de la tension du générateur HT. Dans l’absolu, sa valeur n’a pas à être élevée puisque la résistance entre le +800V et la masse est infinie (donc une valeur de lissage presque nulle). Cependant, afin de donner un peu plus de ‘punch’ à la chambre d’ionisation, j’ai légèrement descendu la tension du générateur HT et remplacé le condo par un électrochimique 100µF sous 630V (d’une veille TV, attention, tester s'ils sont encore bons), si on en a pas sous la main, on peut très bien utiliser plusieurs condensateurs en série 250V d’une alim de PC (la capacité sera de moitié avec deux en série, et du quart avec quatre condos en série, soit Tmax = 1000V).
Je n’ai pas réalisé cette mise en série pour préserver un gain de place.
Attention, si avec 1nF on sent une très bonne secousse, avec 100µF, il y a beaucoup plus d’énergie en jeu et je n’ose pas imaginer la super châtaigne à la clef. Donc à réaliser si vous êtes sûr de votre coup.
Avec ce changement, la chambre d’ionisation sera bien plus ionisée. Il y a une contrepartie à cet avantage. En premier lieu la dangerosité plus élevée, mais aussi le fait que le condensateur aura besoin d’un petit temps de charge à l’allumage. Il faut attendre 10 à 15 secondes avant d’être opérationnelle. Mais cet inconvénient est en grande partie gommé car le condo peut rester chargé plusieurs mois.
31) Maintenant que tout fonctionne, on emballe tous les circuits dans la boite avant de tester la bête. Afin d’isoler électriquement, on peut soit utiliser des gaines thermorétractables, soit utiliser de la colle à bois afin de rendre hermétique l’ensemble. Attention à ne pas faire la même erreur que moi : il ne faut surtout pas en mettre sur les bornes du transistor Darlington, l’interrupteur ou toute autre partie de la HT! La plupart des colles sont très légèrement conductrices ! Le détecteur excite l’afficheur sous une résistance de 10MΩ sans soucis (à titre d’exemple, la résistance du corps humain tourne à peine autour des 50 KΩ !), la résistance de la colle est bien inférieure….par ailleurs, cela complique vraiment la maintenance, si l'on désire dessouder un composant, ou diagnostiquer un problème.
Tests :
On vérifie une dernière fois le montage, pour s'assurer que chaque module fonctionne. Pour ma part, les pattes du transistor faisaient jonction et déclenchaient systématiquement l'afficheur au max. Ce fut assez compliqué de le voir....
2 A vide :
A vide, le détecteur n'est jamais à 0. Cela peut s'expliquer par le courant de saturation des transistors, les interférences avec la chaleur ambiante et/ou une radioactivité naturelle...vous me direz, dans les Vosges...
3 : Authentiques champignons de Paris Vosgiens. Je dois dire que c'est le résultat qui m'a le plus déçu. Je m'imaginais le compteur exploser, et finalement, quasiment rien. Je referais le test avec de vrais champignons du fond des bois d'ici l'automne.
4 :Test avec un récipient en verre vide :
Test avec ce dernier rempli de chlorure de potassium :
Incroyable ! ça marche !!!
Le chlorure de potassium est un substitut au sel de table, que l'on conseille pour les régimes carencés en potassium, et excessifs en sodium. En vente libre dans les supermarchés, il contient en faibles proportions du potassium40, radioactif. Ici, l'aiguille a bougé d'un chouïa, mais suffisamment pour que le détecteur le repère.
Si un membre avait l'amabilité de me fournir la valeur qu'il lit sur un vrai détecteur étalonné, je lui en serais gré.
5 : Assiette chinoise provenant d'un magasin en 4 lettre. Le signal est faible, mais suffisant pour qu'on le détecte en passant au dessus de l'assiette.
Le meilleur pour la fin : Une carotte de forage de roche contenant des traces infimes de pechblende.
Elle m'avait servi il y a un bout de temps à tester avec un ami un détecteur Victorien...
Je n'ai malheureusement pas trouvé d'objets anciens (les brocantes commencent bientôt), ni de vieux détecteurs de fumée...ce qui aurait permis un tant soi peu d'étalonner l'engin.
Consommation :
Sous 3V, le montage consomme à peu près 5à 8 mA au repos (la fréquence n’est pas stabilisée par quartz), et 15mA avec le shunt, et bien entendu 0mA l’interrupteur éteint.
Ceci équivaut à 100 heures de fonctionnement en shunt (soit 200 au repos) sur deux bonnes piles alcalines 1.5V, ou 50H sur deux piles salines. Ici, il a été testé avec des piles alcalines censées être nazes ; ou du moins ce que le commun des mortels considère comme tel : dans un bac à piles….(on considère que la plupart des piles jetées ont encore 1/3 de leur énergie utilisable)
Avantages :
- Permet de comprendre les bases des détecteurs Geiger ou à chambre d’ionisation : alim HT, détection, amplification.
- Peu onéreux : 0€ ici, mais si on achète tous les composants, on doit s’en tirer pour 3€ maximum.
- Réalisable et réparable LLBSV, à condition d’avoir sous la main un boite à thé Plus sérieusement, toutes les pièces sont dénichables dans une radio, une tv, une alim de pc….un interphone !
- Détecte une dose assez faible de radioactivité, comparativement à un détecteur humain, ou celui à feuilles d’aluminium. Cela permet de savoir si on peut mettre la tête dehors…ou non !
- Faible consommation
Limites :
On remarque tout de suite que ce détecteur de radioactivité, contrairement à ses homologues professionnels, n’est pas étalonné ! C'est-à-dire que l’on ne pourra pas lire ‘3,5 R/H’ mais bien une fourchette de ‘dose’. Pour l’ajuster un tant soi peu, on peut utiliser un autre détecteur, et comparer la source avec, afin d’avoir une marge plus petite.
Si l’on veut avoir des mesures plus précises, il convient d’apporter quelques modifications. En effet, plusieurs facteurs peuvent modifier le résultat.
En premier lieu, le générateur HT. Sa tension est relativement stable : 600V +/- 2V car les composants peuvent suivre des variations de température (et influer l’élévation de tension). L’aiguille pourra en fonction de la température avoir un écart de quelques degrés.
Mais si l’on désire vraiment une tension invariable sur plusieurs jours, on peut joindre en parallèle une diode zener HT 800V. Elle stabilisera la tension à cette valeur. Si l’on en a pas sous la main, on peut la réaliser en montant en série plusieurs diodes zener (4 * 200V par exemple). Pour une plus grande sûreté, on peut isoler les diodes dans un compartiment hermétique, et peu sensible aux variations de température.
Les transistors montés en Darlington génèrent un bruit inhérent à leur fonctionnement (lié au courant de saturation). Il convient de l’isoler le plus possible de la chaleur dans un compartiment adapté.
Pour aller plus loin :
Afin d’avoir un seuil de détection encore plus bas, il est possible de souder sur la boucle de sonde une autre membrane métallique. Je ne l’ai pas tenté car je trouvais le détecteur assez sensible, mais surtout parce que ce fut déjà une vraie galère de fixer la membrane en alu, alors une seconde….
- On peut remplacer les transistors Darlington par des transistors JFET, bien plus sensibles, mais il conviendrait alors de modifier un peu le schéma.
- Pour le prochain montage, j'inclurai une résistance de plusieurs dizaines de MΩ qui permettra de shunter le condensateur 630V afin de le décharger et rendre inoffensif l'appareil une fois éteint.
-Le circuit est volontairement simple ici afin de faciliter la compréhension. Le prochain sera un chouïa plus compliqué.
- On peut bien entendu adapter la chambre d’ionisation. Une forme différente donnera un résultat différent. Libre à tous de poster ses résultats !
Prochainement, je posterai un petit montage de quelques composants, qui transformera notre détecteur à aiguille en détecteur sonore. Par le biais de ‘bips’ qui se transformeront en sifflement, nous pourrons mieux juger le taux de radioactivité.
L'ensemble sera sans doute recréé dans un format plus compact et discret, genre bloc d'alimentation d'un PC portable...afin d'avoir une forme plus agréable...et plus discrète.
Merci d'avoir lu jusqu'ici, j'espère que cela ne fut pas trop indigeste !
Ps : L'étiquette de l'appareil, à améliorer. Je n'ai pas mis le logo nucléaire afin de ne pas affoler les éventuels curieux qui me verraient prospecter avec....
Par hasard, je suis tombé sur cet article de journal.
C'est un village du Cantal où le compteur Geiger s'affole. A
Saint-Pierre, les déchets radioactifs de l'ancienne mine d'uranium
fermée il y a plus de vingt ans ont été utilisés comme remblai un peu
partout. Le terrain de foot a ainsi été construit sur des résidus
radioactifs, tout comme un lotissement résidentiel. Dans un terrain
contigu au camping municipal affleure du yellow cake . Cette matière pâteuse, ultraconcentrée en
uranium, provient de l'usine d'extraction. En aval du site, la commune
a aussi creusé un plan d'eau où ruissellent les eaux contaminées. Quant
au mur de l'ancien concasseur d'uranium, il avait été reconverti en mur
d'escalade !
Aujourd’hui, je vais tenter de légitimer un peu mes bidouilles sur ce topic. Celle en question aujourd’hui propose de réaliser avec uniquement des moyens de récup un détecteur de radioactivité à chambre d’ionisation. Grosso modo, c’est exactement le même principe que le compteur Geiger, à ceci près que la cuve de détection ne baigne pas dans un gaz particulier sous pression, mais est à la pression atmosphérique, avec de l’air simple.
Je plaide d'avance coupable quant à la longueur démesurée de ce post, mais je trouve prioritaire le fait que chaque étape soit bien claire.
Je précise qu’elle n’a absolument pas la prétention de rivaliser avec ses homologues du commerce, précis et étalonnés au quart de µR près. Mais elle propose néanmoins de créer un appareil de détection assez sensible pour moins de 0,10€ si l’on utilise la récup, avec uniquement des matériaux et composants disponibles à peu près partout.
A la base, j’avais tenté de réaliser un compteur Geiger de fortune, puis je me suis aperçu (en plus de la difficulté de mise en œuvre) que la plupart des éléments pourraient poser un certain problème d’approvisionnement.
Il convient en effet pour réaliser le tube de réaliser un vide poussé dans une chambre métallique, puis d’y injecter de l’argon et de l’halogène. Ces deux gaz sont courants dans nos ampoules, mais LLBSV, rien n’indique que l’on pourra encore en trouver.
Le détecteur a chambre d’ionisation fonctionne sur un principe similaire au compteur Geiger.
Je vais faire une très courte description du phénomène, le sujet étant déjà largement traité sur le forum. A titre d’info, je vous conseille si vous ne l’avez pas encore lu le topic de Rammstein.
Les détecteurs de radioactivité fonctionnent surtout dans la gamme des gammas, mais les chambres d’ionisation fonctionnent aussi avec le rayonnement bêta, pourvu qu’il soit suffisamment fort. Globalement, lorsqu'un rayon ionisant traverse un gaz, il va ioniser une fraction de ses particules : nous aurons des ions d’une part, et des électrons d’autre part. Si on place ce gaz ionisé entre deux électrodes avec une différence de potentiel (assez forte, souvent plusieurs volts), les charges vont être déviées, afin de retendre vers l’équilibre. Les électrons iront vers la borne +, et les ions positifs à la masse. Le déplacement de ces particules chargées va provoquer un très faible passage de courant : les ions positifs iront ici à la sonde, les électrons à la carcasse (un peu comme dans une électrolyse).
Mais ce courant est très faible, c’est comme si la chambre d’ionisation se comportait comme une très forte résistance électrique (au lieu d’une résistance ‘infinie’). Un très faible courant va passer et la forte tension va chuter de plusieurs dizaines à quelques volts. On détectera ce minuscule ‘pic’ de tension, puis il sera amplifié afin d’être rendu détectable.
Si on laisse une ouverture, on pourra également détecter le rayonnement alpha, mais cela pose de nombreux soucis, en particulier l’entretient de la cuve, qui devient souvent elle-même radioactive. D’autre part la cuve sera très sensible à l’humidité ambiante.
Pour les aficionados du thème, je me suis inspiré du schéma d’un bon vieux détecteur CDV 715 Victorien. Cependant, je l’ai adapté à la sauce ‘récup’, c'est-à-dire construit uniquement avec les moyens du bord.
Pour cela, il convient de se priver de la triode VX86 (en fait, la pentode 5886 utilisée en tant que triode), rendue presque indisponible en Europe.
Au passage, pour ceux qui en possèdent un, à l’extrême limite, on pourrait utiliser une simple triode amplificatrice (liée au circuit de détection) récupérée dans un poste radio des années 30, voire la reconstruire comme ici. Mais les exigences peuvent être moins élevées limiteront dans ce cas son pouvoir de détection.
J’ai par ailleurs remplacé le générateur HT (qui fonctionne à oscillateur Hartley pour produire 50V dans le modèle victorien) par un autre, plus simple à mettre en œuvre. Ce dernier délivre en outre près de 800V continus (en fait en créneaux qui sont lissés par un condo), ce qui permet de changer la catégorie du détecteur.
En effet, il n’est plus unitaire, mais proportionnel, c’est à dire que sous une chambre ionisée à plus de 600V, les particules chargées par le rayonnement nucléaire, vont à leur tour générer d’autres particules chargées ; le tout créant un seuil de détection bien plus bas.
Pour des raisons évidentes de sécurité (les tensions mises en jeu en particulier), je ne réserve la partie descriptive du générateur HT uniquement aux VIP sur MP ; merci de votre compréhension.
Je vais numéroter les étapes ; de cette manière, il sera plus facile d’y revenir si certains points vous paraîtront obscurs.
I) La chambre d’ionisation :
En premier lieu, il convient de fabriquer notre chambre d’ionisation (CI pour la suite). Avec un schéma aussi simple de mise en œuvre, on se rend compte que beaucoup d’éléments de notre environnement peuvent s’y prêter : canette de bière, tuyau métallique, boites en tous genres, etc…
1) Mon choix s’est porté naturellement vers une boite de pastilles pour la gorge, dont la marque a été ôtée.
Mais il convient d’ôter le revêtement plastique qui couvre l’intérieur, sinon, la boite restera isolante pour le courant électrique. J’ai essayé à la flamme, mais ce revêtement y résiste. C’est donc du papier de verre ultra fin qui l’a ôté.
2) De ‘gris pâle’ l’intérieur devient gris brillant : le revêtement est parti ! Il convient de bien nettoyer la boite afin d’ôter les particules métalliques qui pourront fausser les résultats.
3) On découpe le couvercle, qui va recevoir le film transparent pour les rayons gamma et les plus puissants bêta. L’acier est très coupant, je conseille fortement de passer les bords à la lime afin de préserver ses doigts !
4) Comme la forme de la CI est très plate, on ne peut utiliser un fil central, comme dans un tube geiger. Il convient donc d’enrouler ce fil de manière à créer une boucle :
J’ai utilisé un simple fil de cuivre d’électricien de prise de terre.
5) La boucle une fois formée (avec une soudure). On réalise un trou central pour la faire passer. Il convient de garder un peu de gaine autour afin d’éviter les courts-circuits (800V tout de même !). L’autre borne est directement soudée à la carcasse. Contrairement au code couleur habituel, le fil noir sera relié à +800V, car le rouge sera lui relié à la base du transistor détecteur.
6) Vue de l’intérieur : La gaine jaune coince parfaitement la sonde.
7) Étapes de montage. On ajoute un bout de gaine sur le fil rouge avant de souder ; on soude, puis on remet la gaine, qui isole parfaitement la sonde.
8) La grille
Il est nécessaire d’isoler la CI du monde extérieur, mais de laisser passer les rayonnements. Pour réaliser cette fenêtre, j’utilise du papier aluminium (qui bloque presque tous les bêta). Cependant, ce dernier est horriblement difficile à souder avec un fer destiné à l’électronique. Pour cela, j’ai utilise du fil de cuivre très fin, qui va bloquer la fenêtre et faire jonction électrique avec le couvercle, tout en conservant une très bonne ‘étanchéité’. Il convient d’étamer le bord du couvercle à la soudure à l’étain, afin de réaliser un petit ‘bourrelet’ sur lequel va appuyer la membrane. A part le papier d’alu, j’ai pensé au revêtement de paquet de chips, mais ce matériau a tendance à fondre près du soudeur, donc il est très difficile d’avoir un contact électrique avec la couche métallique sans tout détruire.
9) La grille terminée :
10) La CI finie :
11) La carcasse de l’engin
Maintenant, il nous faut une boite pour contenir notre barda. J’ai au final opté pour une boîte à thé, très commune. C’est effectivement le contenant de mon premier BOB….
12) La sonde sera dirigée vers le bas, donc on réalise un trou. J’avais un peu la flemme de découper un truc rond….on pourra plus l’utiliser comme casserole
Attention aux coupures ! Et ne pas oublier de passer un coup de lime sur les bords…
13) Isolation : Afin de ne pas endommager la sonde à CI, il convient de munir le détecteur d’une grille. Cette dernière permet en plus d’isoler l’utilisateur de la tension présente sur la carcasse de la sonde.
Ici, c’est une bête grille de ventilateur d’alim de PC, avec ses 4 vis.
14) Pour fixer la sonde dans la boite, à la base j’avais utilisé du polystyrène, mais j’ai vite changé en optant pour une plus grande solidité : la carcasse du ventilateur d’un PC ; ça tombe bien, il ne fonctionnait plus très bien…
15) La carcasse une fois découpée : chance, elle s’adapte bien à notre sonde !
15) On la fixe à l’intérieur du contenant, en faisant d’une pierre deux coups grâce aux 4 vis de la grille du ventilo, qui fixe l’ensemble.
16) Afin de coincer la sonde et la solidariser de l’ensemble, j’ajoute quatre petits coussinets de polystyrène, qui vont la bloquer et centrer définitivement :
17) Vue de dessus : il y a un bon centimètre entre la sonde et la grille ; le tout étant très bien isolé électriquement.
Isolation intérieure
18) Il va falloir isoler les circuits de la sonde. Pour cela, rien de tel qu’un bout de plastique genre barquette :
19) Isolation finie : la barquette fait appui sur un rouleau de scotch vide, afin de ne pas écraser le fil rouge de sonde.
20) La poignée
C’est une bête poignée d’agrafeuse qui a sauté. C’est très courant car les fabricants chinois utilisent un acier de piètre qualité pour le percuteur. Étant impossible à réparer, les gens la balancent. Sur la flèche du haut, il y a un petit trou, qui fera passer une vis et un écrou (en fait, un écrou de chambre à air de vélo, car ceux-ci sont en fait trop gros), sur le bas, la rondelle serrée maintiendra le manche bien droit.
21) La poignée vissée :
22) Le circuit maintenant !
Je dois avouer qu’il est vraiment rudimentaire ! Nous avons le générateur HT, qui va produire 800V, et ioniser la carcasse de la sonde Dès qu’un rayon ionisant traversera la membrane, il va créer des paires ion/électron, et provoquer un très faible passage de courant : les ions positifs iront à la sonde, les électrons à la carcasse (un peu comme dans une électrolyse).
Mais ce courant est très faible, c’est comme si la CI se comportait comme une très forte résistance électrique. Un très faible courant va passer et la tension va chuter de 800 à quelques volts. Le transistor va amplifier ce minuscule pic de tension et provoquer le déplacement de l’aiguille : rien de bien méchant !
Hormis le générateur HT, qui est fabriqué avec des pièces d’une radio bas de gamme et de diodes d’une alim de PC, le reste est construit avec des pièces d’un interphone :
Transistors communs (C945), résistances (dont une de 10MΩ), et un condo 2KV 1nF de fond de tiroir (il est toujours intéressant d’en avoir un sous la main)…
Comme toujours, le montage est alimenté par ma dynamo, sous 3V régulés ; mais j’ai également joint un rack de piles, permettant d’être un peu plus polyvalent (et pratique) quant à l’alimentation …
Le condensateur (en bleu) est capable d’encaisser sans soucis 2KV, on en trouve dan les TV, les alims, ou peut être construit de toutes pièces avec de l’alu et un film plastique. Il permet de lisser la tension d’ionisation, qui est en fait en créneaux.
Mise en marche : un phénomène intéressant apparaît : l’aiguille a une brusque variation et revient à la normale. C’est le temps que la cuve soit ionisée, le courant passe pendant un très court temps à l’allumage, qui est détecté par le transistor.
23) Le rack de piles, récupéré d’une voiture téléguidée HS.
24) Le rack une fois transformé :
J’ai également joint un petit rack pour piles bouton…au cas où l’on ait plus que ça sous la main J’ai laissé le petit interrupteur afin de pouvoir laisser un jeu de chaque type (LR6 et bouton) à l’intérieur sans que les unes rechargent les autres en parallèle.
25) Le montage étant presque fini, il convient d’inclure une fonction ‘test des circuits’ à notre compteur. Pour cela, il suffit de réaliser un shunt (en parallèle) de la sonde avec une résistance de quelques MégaOhms, ici 10MΩ. On voit l’interrupteur de test au bout de la flèche rouge, et le transistor de récup. La résistance va simuler une CI devenue conductrice et donc, si le circuit fonctionne, un déplacement de l’aiguille.
J’ai décidé de permettre la séparation de chaque élément, chacun pouvant être débranché par une mini prise : l’afficheur, le circuit, la sonde. Cela simplifie beaucoup les tests, même si le montage semble un peu plus compliqué
26) Position éteinte, le compteur est au repos.
27) Test du circuit : bonne nouvelle !
28) Même si cela fonctionne déjà relativement bien, j’ai opté pour un montage Darlington NPN.
29) Mais plutôt que de trouver un transistor tout fait, j’ai récupéré deux transistors, qui sont montés en selon le principe Darlington : l’émetteur du premier est relié à la base du second. Les collecteurs sont communs. Il est utilisé ici en tant qu’amplificateur et donc comme un simple transistor NPN. Mais monté de cette manière, le coefficient d’amplification total est le produit de celui des deux transistors. C’est à dire pour deux transistors égaux, je n’ai plus 600, mais bien un facteur d’amplification de 360 000 !
En dernier lieu, j’ai ajouté une diode de protection. C’est la diode zener, qui se déclenche au seuil de tolérance du transistor (30V ici). Cela le préserve au cas où le détecteur entre en saturation (mais là, il faudrait aussi prendre la fuite)…
30) Pour les chanceux,il est possible d’utiliser un ‘transistor’ de type FET, comme ici un MOSFET :
Mais ils sont relativement difficiles à dénicher dans la récup (récepteur de casque (ici), partie TV d’un magnétoscope, etc…), bien que courants maintenant. Mais je ne les utiliserais pas ici.
Montage final :
l'aiguille est un peu plus lourde que la normale, car elle a été reconstruite avec un mince fil de cuivre. En temps ordinaire, elle est beaucoup plus légère et donc sensible aux variations.
Améliorations de dernière minute :
Le condensateur 1nF sert de lissage de la tension du générateur HT. Dans l’absolu, sa valeur n’a pas à être élevée puisque la résistance entre le +800V et la masse est infinie (donc une valeur de lissage presque nulle). Cependant, afin de donner un peu plus de ‘punch’ à la chambre d’ionisation, j’ai légèrement descendu la tension du générateur HT et remplacé le condo par un électrochimique 100µF sous 630V (d’une veille TV, attention, tester s'ils sont encore bons), si on en a pas sous la main, on peut très bien utiliser plusieurs condensateurs en série 250V d’une alim de PC (la capacité sera de moitié avec deux en série, et du quart avec quatre condos en série, soit Tmax = 1000V).
Je n’ai pas réalisé cette mise en série pour préserver un gain de place.
Attention, si avec 1nF on sent une très bonne secousse, avec 100µF, il y a beaucoup plus d’énergie en jeu et je n’ose pas imaginer la super châtaigne à la clef. Donc à réaliser si vous êtes sûr de votre coup.
Avec ce changement, la chambre d’ionisation sera bien plus ionisée. Il y a une contrepartie à cet avantage. En premier lieu la dangerosité plus élevée, mais aussi le fait que le condensateur aura besoin d’un petit temps de charge à l’allumage. Il faut attendre 10 à 15 secondes avant d’être opérationnelle. Mais cet inconvénient est en grande partie gommé car le condo peut rester chargé plusieurs mois.
31) Maintenant que tout fonctionne, on emballe tous les circuits dans la boite avant de tester la bête. Afin d’isoler électriquement, on peut soit utiliser des gaines thermorétractables, soit utiliser de la colle à bois afin de rendre hermétique l’ensemble. Attention à ne pas faire la même erreur que moi : il ne faut surtout pas en mettre sur les bornes du transistor Darlington, l’interrupteur ou toute autre partie de la HT! La plupart des colles sont très légèrement conductrices ! Le détecteur excite l’afficheur sous une résistance de 10MΩ sans soucis (à titre d’exemple, la résistance du corps humain tourne à peine autour des 50 KΩ !), la résistance de la colle est bien inférieure….par ailleurs, cela complique vraiment la maintenance, si l'on désire dessouder un composant, ou diagnostiquer un problème.
Tests :
On vérifie une dernière fois le montage, pour s'assurer que chaque module fonctionne. Pour ma part, les pattes du transistor faisaient jonction et déclenchaient systématiquement l'afficheur au max. Ce fut assez compliqué de le voir....
2 A vide :
A vide, le détecteur n'est jamais à 0. Cela peut s'expliquer par le courant de saturation des transistors, les interférences avec la chaleur ambiante et/ou une radioactivité naturelle...vous me direz, dans les Vosges...
3 : Authentiques champignons de Paris Vosgiens. Je dois dire que c'est le résultat qui m'a le plus déçu. Je m'imaginais le compteur exploser, et finalement, quasiment rien. Je referais le test avec de vrais champignons du fond des bois d'ici l'automne.
4 :Test avec un récipient en verre vide :
Test avec ce dernier rempli de chlorure de potassium :
Incroyable ! ça marche !!!
Le chlorure de potassium est un substitut au sel de table, que l'on conseille pour les régimes carencés en potassium, et excessifs en sodium. En vente libre dans les supermarchés, il contient en faibles proportions du potassium40, radioactif. Ici, l'aiguille a bougé d'un chouïa, mais suffisamment pour que le détecteur le repère.
Si un membre avait l'amabilité de me fournir la valeur qu'il lit sur un vrai détecteur étalonné, je lui en serais gré.
5 : Assiette chinoise provenant d'un magasin en 4 lettre. Le signal est faible, mais suffisant pour qu'on le détecte en passant au dessus de l'assiette.
Le meilleur pour la fin : Une carotte de forage de roche contenant des traces infimes de pechblende.
Elle m'avait servi il y a un bout de temps à tester avec un ami un détecteur Victorien...
Je n'ai malheureusement pas trouvé d'objets anciens (les brocantes commencent bientôt), ni de vieux détecteurs de fumée...ce qui aurait permis un tant soi peu d'étalonner l'engin.
Consommation :
Sous 3V, le montage consomme à peu près 5à 8 mA au repos (la fréquence n’est pas stabilisée par quartz), et 15mA avec le shunt, et bien entendu 0mA l’interrupteur éteint.
Ceci équivaut à 100 heures de fonctionnement en shunt (soit 200 au repos) sur deux bonnes piles alcalines 1.5V, ou 50H sur deux piles salines. Ici, il a été testé avec des piles alcalines censées être nazes ; ou du moins ce que le commun des mortels considère comme tel : dans un bac à piles….(on considère que la plupart des piles jetées ont encore 1/3 de leur énergie utilisable)
Avantages :
- Permet de comprendre les bases des détecteurs Geiger ou à chambre d’ionisation : alim HT, détection, amplification.
- Peu onéreux : 0€ ici, mais si on achète tous les composants, on doit s’en tirer pour 3€ maximum.
- Réalisable et réparable LLBSV, à condition d’avoir sous la main un boite à thé Plus sérieusement, toutes les pièces sont dénichables dans une radio, une tv, une alim de pc….un interphone !
- Détecte une dose assez faible de radioactivité, comparativement à un détecteur humain, ou celui à feuilles d’aluminium. Cela permet de savoir si on peut mettre la tête dehors…ou non !
- Faible consommation
Limites :
On remarque tout de suite que ce détecteur de radioactivité, contrairement à ses homologues professionnels, n’est pas étalonné ! C'est-à-dire que l’on ne pourra pas lire ‘3,5 R/H’ mais bien une fourchette de ‘dose’. Pour l’ajuster un tant soi peu, on peut utiliser un autre détecteur, et comparer la source avec, afin d’avoir une marge plus petite.
Si l’on veut avoir des mesures plus précises, il convient d’apporter quelques modifications. En effet, plusieurs facteurs peuvent modifier le résultat.
En premier lieu, le générateur HT. Sa tension est relativement stable : 600V +/- 2V car les composants peuvent suivre des variations de température (et influer l’élévation de tension). L’aiguille pourra en fonction de la température avoir un écart de quelques degrés.
Mais si l’on désire vraiment une tension invariable sur plusieurs jours, on peut joindre en parallèle une diode zener HT 800V. Elle stabilisera la tension à cette valeur. Si l’on en a pas sous la main, on peut la réaliser en montant en série plusieurs diodes zener (4 * 200V par exemple). Pour une plus grande sûreté, on peut isoler les diodes dans un compartiment hermétique, et peu sensible aux variations de température.
Les transistors montés en Darlington génèrent un bruit inhérent à leur fonctionnement (lié au courant de saturation). Il convient de l’isoler le plus possible de la chaleur dans un compartiment adapté.
Pour aller plus loin :
Afin d’avoir un seuil de détection encore plus bas, il est possible de souder sur la boucle de sonde une autre membrane métallique. Je ne l’ai pas tenté car je trouvais le détecteur assez sensible, mais surtout parce que ce fut déjà une vraie galère de fixer la membrane en alu, alors une seconde….
- On peut remplacer les transistors Darlington par des transistors JFET, bien plus sensibles, mais il conviendrait alors de modifier un peu le schéma.
- Pour le prochain montage, j'inclurai une résistance de plusieurs dizaines de MΩ qui permettra de shunter le condensateur 630V afin de le décharger et rendre inoffensif l'appareil une fois éteint.
-Le circuit est volontairement simple ici afin de faciliter la compréhension. Le prochain sera un chouïa plus compliqué.
- On peut bien entendu adapter la chambre d’ionisation. Une forme différente donnera un résultat différent. Libre à tous de poster ses résultats !
Prochainement, je posterai un petit montage de quelques composants, qui transformera notre détecteur à aiguille en détecteur sonore. Par le biais de ‘bips’ qui se transformeront en sifflement, nous pourrons mieux juger le taux de radioactivité.
L'ensemble sera sans doute recréé dans un format plus compact et discret, genre bloc d'alimentation d'un PC portable...afin d'avoir une forme plus agréable...et plus discrète.
Merci d'avoir lu jusqu'ici, j'espère que cela ne fut pas trop indigeste !
Ps : L'étiquette de l'appareil, à améliorer. Je n'ai pas mis le logo nucléaire afin de ne pas affoler les éventuels curieux qui me verraient prospecter avec....
Dernière édition par tarsonis le Mer 24 Mar 2010 - 17:27, édité 1 fois
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Pffff... Quel boulot ! Bravo !
A noter qu'on trouve sur la baie des tubes Geiger.
Ayant ouvert mon compteur Geiger russe, j'ai constaté que l'isolation des composants est faite à la cire. En outre, s'il s'avère impossible de trouver un contenant adapté, on peut se le fabriquer en bois.
Rammstein
A noter qu'on trouve sur la baie des tubes Geiger.
Ayant ouvert mon compteur Geiger russe, j'ai constaté que l'isolation des composants est faite à la cire. En outre, s'il s'avère impossible de trouver un contenant adapté, on peut se le fabriquer en bois.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut !
J'ai remarqué que l'étage HT de ma vieille radio à tubes comprenait aussi des isolations faites à la cire, qui a durci depuis. Cela doit isoler un peu, mais surtout faciliter la maintenance si un composant crame.
Sinon, je recommence le projet de ce compteur geiger, qui sera plus petit, compact (le µampèremètre sera remplacé par un signal sonore), sensible et tenant sur un unique circuit imprimé; résultats d'ici quelques temps !
Ps : la litière pour chats est radioactive !
Rammstein a écrit:
Ayant ouvert mon compteur Geiger russe, j'ai constaté que l'isolation des composants est faite à la cire.
Rammstein
J'ai remarqué que l'étage HT de ma vieille radio à tubes comprenait aussi des isolations faites à la cire, qui a durci depuis. Cela doit isoler un peu, mais surtout faciliter la maintenance si un composant crame.
Sinon, je recommence le projet de ce compteur geiger, qui sera plus petit, compact (le µampèremètre sera remplacé par un signal sonore), sensible et tenant sur un unique circuit imprimé; résultats d'ici quelques temps !
Ps : la litière pour chats est radioactive !
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Sujet divisé vers "Sources radioactives dans l'environnement ordinaire"
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Avis à tous les bidouilleurs !
Il y a un site qui va bientôt être mis en ligne : trocelec qui permettra de troquer (entre autres) des composants électroniques entre particuliers.
Il y a un site qui va bientôt être mis en ligne : trocelec qui permettra de troquer (entre autres) des composants électroniques entre particuliers.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
En attendant l'ouverture du site (c'est une farce, au final ?) et entre deux désossages de tv, il semble qu'en 2010 il risque d'y avoir une pénurie de composants électroniques :
L’approvisionnement en composants semble échapper à tout contrôle
L’approvisionnement en composants semble échapper à tout contrôle
14/04/2010 19:21:11 :
Des sous-traitants qui pestent devant leurs difficultés grandissantes d’approvisionnements en composants tant en semiconducteurs qu’en passifs ; des distributeurs qui ont déclenché des mesures de protection de leurs stocks ; des fabricants de semiconducteurs, dégarnis par leurs stratégies « fab-lite », qui avouent ne pouvoir même plus satisfaire totalement la demande de leurs clients en direct : tout est déjà en place pour un scénario durable très défavorable aux acheteurs, même si aujourd’hui personne ne veut encore s’avancer pour placer le curseur au bon endroit entre difficultés réelles d’approvisionnement, pénurie de composants et flambée des prix.
« Une pénurie renaît en circuits intégrés », écrivait, dans un article prémonitoire en décembre dernier, Jean-Pierre Della Mussia. On y est. Les fabricants de semiconducteurs interrogés à l’occasion de l’assemblée générale du Sitelesc reconnaissent que leurs vendeurs sont davantage aujourd’hui employés à trouver des solutions pour dépanner leurs clients qu’à démarcher une nouvelle clientèle. L’industrie du semiconducteur ayant rechigné à investir à contre-cycle, elle se retrouve aujourd’hui démunie en termes de capacités de production, sans espoir de pouvoir changer la donne rapidement. Elle renvoie parfois la balle aux clients : « des clients qui s’approvisionnaient en composants avec interconnexions aluminium ont basculé brusquement sur des composants du même type mais avec interconnexions cuivre : cela implique d’acquérir de nouvelles machines et retarde donc d’autant les possibilités de livraisons », avance l’un d’eux.
Si les fabricants de semiconducteurs ont recommencé à investir, certains doutent encore de la solidité de la reprise à moyen terme ou du moins estiment qu’elle devra être confirmée d’ici quelques mois. « Aujourd’hui, personne n’annule de commandes, ce qui alimente le goulot d’étranglement ; mais on y verra plus clair en septembre : les téléviseurs qui n’auront pas été vendus avant la Coupe du monde faute de composants, ne le seront pas après », nous a même déclaré un fabricant.
La stratégie « fab-lite » adoptée par de plus en plus de fabricants de semiconducteurs pour justement servir de variable d’ajustement susceptible de palier les aléas de la conjoncture a pour effet aujourd’hui de déresponsabiliser les fabricants. En clair, ils espèrent que les fondeurs pourront absorber le pic de la demande d’ici septembre, si elle perdure. Est-ce si sûr ? Les usines des fondeurs sont saturées depuis quatre mois et une augmentation de la capacité de production demande au moins neuf mois après la prise de décision. En outre, d’un simple point de vue stratégique, doit-on laisser les manettes à TSMC et UMC pour gérer le cycle de l’industrie du semiconducteur ? On peut en douter.
Chez les distributeurs, la cote d’alerte semble aussi dépassée. RS (le nouveau nom de Radiospares en France), par exemple, admet avoir déjà déclenché des mesures de protection de ses stocks (en clair ne pas servir l’intégralité de la demande de ses clients). « On voit que les fabricants ont de plus en plus de mal à répondre à la demande de leurs clients et des distributeurs », nous a déclaré Didier Goguelin, Vice Président des ventes pour l’Europe du Sud du spécialiste de la vente par catalogue et Internet, qui estime que la situation est encore plus aiguë chez les distributeurs de volume. Un phénomène qui n’épargne pas les composants passifs : et de citer l’exemple d’un fabricant de tout premier plan dont les délais de livraisons sont au minimum de 12 semaines, contre 4 à 5 semaines en période normale. D’autres nous ont cité des délais de plus de 20 semaines.
« La demande va bien au-delà de la simple reconstitution des stocks », admet le distributeur, qui estime qu’il faudra au moins 6 à 9 mois pour espérer un retour à la normale. D’autant que la reprise en France est plus tardive qu’ailleurs. Alors que les ventes en électronique de RS dans l’Hexagone pour le mois dernier sont en hausse de 15% par rapport à mars 2009, l’Allemagne a redémarré beaucoup plus vite avec une croissance sur la pente des 25%. Et que dire des Etats-Unis où les ventes du distributeur le mois dernier se sont envolées de 60% par rapport à la même période de 2009 ? Sinon que tout le monde cherche des composants… A n’importe quel prix ? Fabricants et distributeurs jurent ne pas avoir constaté de hausse notable des prix à ce jour. Est-ce si sûr ? Et pour combien de temps ? Les Taïwanais n’ont pas cette pudeur : citant des « sources industrielles », le quotidien taïwanais DigiTimes annonce ce matin une hausse des prix moyens des semiconducteurs de plus de 10% au deuxième trimestre, après déjà une hausse de déjà 5% à 10 % au premier trimestre.
« Urgent : recherche relais 5000 à 10 000 pièces », les annonces de ce type se multiplient chez les sous-traitants. Malheureusement, vraisemblablement pour encore de quelques mois, même si en passifs les investissements peuvent se faire plus rapidement que dans le semiconducteur.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Bonjour,
Cette situation est connue et récurrente, depuis des décennies...
Les fabriquants de composants ont tendance à anticiper les évolutions à venir de la consommation de leurs produits, et ils produisent en conséquence, mais il arrive qu'ils se plantent un peu, alors il y a une pénurie temporaire, puis d'autres unités de production sont mises en service et c'est alors l'abondance, alors on arrête certaines unités de production, les stocks diminuent, et c'est reparti pour un tour.
En parallèle, le prix des composants monte et descend, en fonction de la "rareté", et l'on peut même en profiter, en sachant acheter les composants en période de prix bas, et en quantité suffisante pour pouvoir tenir jusqu'à la prochaine baisse de prix, quelques mois plus tard.
Je parle de cette démarche, quand on est responsable de production dans une société qui utilise des composants électroniques, dans ses produits.
Salut.
Cette situation est connue et récurrente, depuis des décennies...
Les fabriquants de composants ont tendance à anticiper les évolutions à venir de la consommation de leurs produits, et ils produisent en conséquence, mais il arrive qu'ils se plantent un peu, alors il y a une pénurie temporaire, puis d'autres unités de production sont mises en service et c'est alors l'abondance, alors on arrête certaines unités de production, les stocks diminuent, et c'est reparti pour un tour.
En parallèle, le prix des composants monte et descend, en fonction de la "rareté", et l'on peut même en profiter, en sachant acheter les composants en période de prix bas, et en quantité suffisante pour pouvoir tenir jusqu'à la prochaine baisse de prix, quelques mois plus tard.
Je parle de cette démarche, quand on est responsable de production dans une société qui utilise des composants électroniques, dans ses produits.
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Dessiner et graver avec du blanc correcteur faire son circuit imprimé
Salut à tous !
Depuis que j'ai initié ce topic, j'ai reçu plusieurs de MP me demandant quoi utiliser pour réaliser des circuits imprimés.
La plupart du temps, j'utilise des plaquettes à bandes perforées comme celle-ci :
Elles sont accessibles à prix modiques (2€ la plaque 100*100mm), et relativement robustes. On peut réaliser les coupures de pistes soit au cutter, soit à la perceuse (doucement).
Le prototypage permet de réajuster les valeurs et/ou les emplacements des composants (changent parfois de taille), sans pour autant endommager les pistes de cuivre, qui ont tendance à se décoller quand on abuse des re-soudures.
Cela permet une réalisation rapide et simple pour les débutants, mais présente un sérieux inconvénient si on s'attaque aux circuits HF (les pistes font office de capacité, de self et d'antenne)
Si on a vraiment rien sous la main, on peut aussi faire dans la récup :
Ne jetez plus vos télécommandes, elles peuvent réaliser de très bonnes plaques d'expérimentation !
En effet, les contacts sont métalliques et la plupart du temps gravés directement avec le circuit imprimé. Ce sont donc des pistes plus grosses.
Voici une pauvre télécommande HS, comme on en trouve un peu partout. Hormis la puce, qui est vraiment capout, les autres composants peuvent se révéler utiles et prendront part à des projets déjà évoqués.
Une fois le tout dessoudé, on peut soit garder les pistes entre chaque contacts (mais le schéma va se compliquer), soit les ôter. Pour cela, on va utiliser un truc qui énerve tous les bidouilleurs : le décollement des pistes à la chaleur. Si on attend plus que quelques secondes au dessus des pistes, elles se décollent naturellement de la plaque :
De cette manière, toutes les pastilles sont déconnectées entre elles, on ne conserve que les contacts qui vont être le support des nœuds entre les composants (ici un condensateur 400V).
Cette plaquette a servi pour établir la faisabilité du détecteur de radioactivité, 2e version. Mais mon appareil photo est tombé en panne pendant un bout de temps durant lequel je suis passé directement à la version gravure :
Pour un circuit plus 'pro', c'est bien entendu sur une vraie plaque époxy (pour ma part, en bakélite, moins cher (2€) mais aussi moins résistant aux circuits HF)...
Cependant, on m'a demandé comment réaliser un circuit sans plaque pré-sensibilisée, et sans pistes en rouleaux, sans stylo inactinique (permanent, relativement rare et cher).
J'avais parlé de la technique du scotch suivi de la gravure à l'acide au début du topic:
Puis amélioré avec les pistes rubans 'prévues' pour (en fait ils servent surtout à réaliser le typon) :
Mais il arrive plus que souvent que les bouts adhésifs se décollent sous l'action de l'acide, et de l'effervescence de la solution.
Alors comment faire plus simple, et surtout, plus accessible pour le débutant ?
J'ai expérimenté pour vous le tracé au blanc correcteur (sans solvant , sinon la gravure attaque au travers) sur cuivre, sur une simple plaque époxy :
Au préalable, il peut être intéressant de tracer au feutre pour enfant (part à l'eau) le circuit car le blanc a tendance à dégouliner sur le cuivre.
Une fois le blanc correcteur déposé (ci-dessus), on peut rogner à coup de cutter les excédents de blanc afin d'avoir des pistes au format voulu.
La plaque gravée (en flou, bien entendu )
Avantages :
- Le tracé est immédiat, il suffit d'attendre quelques secondes que le produit sèche.
- On peut corriger le circuit jusqu'au dernier moment en grattant la partie erronée (si vous avez déjà fait une erreur dans un typon pro, vous comprendrez...).
- On peut choisir l'épaisseur des pastilles et des pistes (faire une bande de masse).
- Les étiquettes ne se décollent plus.
- Si on est adroit, on peut même écrire du texte dessus.
- Pas de temps d'insolation (chronométré), ni d'étape de révélation.
- Coût dérisoire (un stylo à 1euro ~ un circuit complet 20*20cm)
Inconvénients :
- Les pistes ne sont pas vraiment droites, mais cela dépend surtout du soin que l'on y met.
- Le résultat a une allure moins 'pro' et les pastilles sont irrégulières.
- Taches possibles de blanc correcteur.
- Selon la marque du stylo, je conseillerais de faire plusieurs essais préalables.
Voilà, je crois que je vais devenir un inconditionnel de cette technique assez simple à mettre en œuvre à peu de frais.
Bonne gravure à tous !
Depuis que j'ai initié ce topic, j'ai reçu plusieurs de MP me demandant quoi utiliser pour réaliser des circuits imprimés.
La plupart du temps, j'utilise des plaquettes à bandes perforées comme celle-ci :
Elles sont accessibles à prix modiques (2€ la plaque 100*100mm), et relativement robustes. On peut réaliser les coupures de pistes soit au cutter, soit à la perceuse (doucement).
Le prototypage permet de réajuster les valeurs et/ou les emplacements des composants (changent parfois de taille), sans pour autant endommager les pistes de cuivre, qui ont tendance à se décoller quand on abuse des re-soudures.
Cela permet une réalisation rapide et simple pour les débutants, mais présente un sérieux inconvénient si on s'attaque aux circuits HF (les pistes font office de capacité, de self et d'antenne)
Si on a vraiment rien sous la main, on peut aussi faire dans la récup :
Ne jetez plus vos télécommandes, elles peuvent réaliser de très bonnes plaques d'expérimentation !
En effet, les contacts sont métalliques et la plupart du temps gravés directement avec le circuit imprimé. Ce sont donc des pistes plus grosses.
Voici une pauvre télécommande HS, comme on en trouve un peu partout. Hormis la puce, qui est vraiment capout, les autres composants peuvent se révéler utiles et prendront part à des projets déjà évoqués.
Une fois le tout dessoudé, on peut soit garder les pistes entre chaque contacts (mais le schéma va se compliquer), soit les ôter. Pour cela, on va utiliser un truc qui énerve tous les bidouilleurs : le décollement des pistes à la chaleur. Si on attend plus que quelques secondes au dessus des pistes, elles se décollent naturellement de la plaque :
De cette manière, toutes les pastilles sont déconnectées entre elles, on ne conserve que les contacts qui vont être le support des nœuds entre les composants (ici un condensateur 400V).
Cette plaquette a servi pour établir la faisabilité du détecteur de radioactivité, 2e version. Mais mon appareil photo est tombé en panne pendant un bout de temps durant lequel je suis passé directement à la version gravure :
Pour un circuit plus 'pro', c'est bien entendu sur une vraie plaque époxy (pour ma part, en bakélite, moins cher (2€) mais aussi moins résistant aux circuits HF)...
Cependant, on m'a demandé comment réaliser un circuit sans plaque pré-sensibilisée, et sans pistes en rouleaux, sans stylo inactinique (permanent, relativement rare et cher).
J'avais parlé de la technique du scotch suivi de la gravure à l'acide au début du topic:
Puis amélioré avec les pistes rubans 'prévues' pour (en fait ils servent surtout à réaliser le typon) :
Mais il arrive plus que souvent que les bouts adhésifs se décollent sous l'action de l'acide, et de l'effervescence de la solution.
Alors comment faire plus simple, et surtout, plus accessible pour le débutant ?
J'ai expérimenté pour vous le tracé au blanc correcteur (sans solvant , sinon la gravure attaque au travers) sur cuivre, sur une simple plaque époxy :
Au préalable, il peut être intéressant de tracer au feutre pour enfant (part à l'eau) le circuit car le blanc a tendance à dégouliner sur le cuivre.
Une fois le blanc correcteur déposé (ci-dessus), on peut rogner à coup de cutter les excédents de blanc afin d'avoir des pistes au format voulu.
La plaque gravée (en flou, bien entendu )
Avantages :
- Le tracé est immédiat, il suffit d'attendre quelques secondes que le produit sèche.
- On peut corriger le circuit jusqu'au dernier moment en grattant la partie erronée (si vous avez déjà fait une erreur dans un typon pro, vous comprendrez...).
- On peut choisir l'épaisseur des pastilles et des pistes (faire une bande de masse).
- Les étiquettes ne se décollent plus.
- Si on est adroit, on peut même écrire du texte dessus.
- Pas de temps d'insolation (chronométré), ni d'étape de révélation.
- Coût dérisoire (un stylo à 1euro ~ un circuit complet 20*20cm)
Inconvénients :
- Les pistes ne sont pas vraiment droites, mais cela dépend surtout du soin que l'on y met.
- Le résultat a une allure moins 'pro' et les pastilles sont irrégulières.
- Taches possibles de blanc correcteur.
- Selon la marque du stylo, je conseillerais de faire plusieurs essais préalables.
Voilà, je crois que je vais devenir un inconditionnel de cette technique assez simple à mettre en œuvre à peu de frais.
Bonne gravure à tous !
Dernière édition par tarsonis le Lun 10 Jan 2011 - 16:20, édité 1 fois
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Fabriquer un compteur geiger à partir d'une lampe néon
En attendant (encore !) mon montage détecteur de radioactivité, je suis tombé sur un schéma très simple permettant de réaliser un simili-compteur geiger à partir d'une "neon Glow Lamp" (lampe de tournevis d'électricien par exemple, cependant certaines possèdent des électrodes enrichies au thorium, et sont donc déjà radioactives ) :
(Attention, fonctionne uniquement sur le 110V 60Hz US ce qui en un sens permet d'utiliser un transformateur d'isolation 230/110...mais le montage peut s'adapter en 230V avec les risques d'électrocution que cela entraine (pas d'isolation galvanique) !)
Cela rejoint presque l'article d'Elektor :
(Attention, fonctionne uniquement sur le 110V 60Hz US ce qui en un sens permet d'utiliser un transformateur d'isolation 230/110...mais le montage peut s'adapter en 230V avec les risques d'électrocution que cela entraine (pas d'isolation galvanique) !)
In these times of increased terrorist threats, the possibility of some type of nuclear incident exists. By using a few simple components, it's possible to build a low-cost Geiger detector. Detecting α radiation requires a special Geiger tube. But for detecting only β and γ radiation, a neon glow lamp can be used.
Operation is as follows (see the figure): The alternating current is rectified by diode D1. A simple Zener-diode stabilization network circuit using D2 supplies a voltage of 100 V dc. The value of R1 depends on the source voltage and must be calculated with the equation, R1 = (V ac −s 100 V)/5 mA. Potentiometer R2 is used to set the detector voltage very close to, but slightly below, the neon lamp's ignition voltage. The lamp must not ignite. If a radioactive particle then ionizes the gas in the lamp, it ignites.
At that point, resistor R3 drops most of the voltage, so the lamp voltage is lower than the holding voltage. No additional current flows through the lamp until the next radioactive particle ignites it. During the small moments of current flow, a short and quiet clock noise comes out of the loudspeaker.
More circuits like this one can be found in my book about experiments with radiation sources (written in German), Experimente mit Strahlenquellen im Haushalt (www.peterlay.de).
Note: As with all circuits that can be connected directly to an ac power source, suitable insulation, grounding, and polarization precautions should be taken to avoid the risk of potentially lethal electric shock.
Cela rejoint presque l'article d'Elektor :
Bons bidouillages à tous, et attention aux tensions mises en jeu, ceci n'est qu'à but informatif, je ne suis pas responsable des châtaignes reçues !Les tubes compteurs de Geiger-Müller sont coûteux. Les tubes à décharge
constituent de bons substituts s’il ne s’agit que de détecter le
rayonnement radioactif. Mais il y a tube à décharge et tube à décharge.
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Logiciel de conception circuit imprimé perfboard stripboard
Salut à tous !
On m'a demandé s'il y avait un logiciel pour créer des circuits sur les plaques perforées, si possible gratuit. Avoir une plaque pour débuter et tester, c'est bien, mais pouvoir créer, éditer, placer d'avance les composants, ce serait effectivement mieux !
Oui, il y en a un, et même un très bon du logiciel libre, c'est : DIY Layout Creator
La version 2.0 est en java et s'adapte donc à quasiment toutes les plateformes (Mac, Win, linux, etc...), et elle pèse seulement 700Ko !
L'avantage indéniable est de pouvoir choisir entre une stripboard (à bandes perforées, photo plus haut) et une perfboard (carte à pastilles indépendantes utilisée dans le récepteur ondes courtes).
J'ai une affection pour la première version (1.X), plus rudimentaire, mais aussi beaucoup plus simple à utiliser à mon goût. On sélectionne un type de composants, puis les endroits où le placer.
Il y a un vérificateur d'erreurs qui mentionne les composants mal ou pas du tout connectés.
Exemple avec la radio OC, collée à la radio AM (en version bien compacte) :
Avec les stripboard (et plus "pro" ), cela donne :
Enfin, du côté des circuits imprimés, il y a la version limitée de Eagle, qui permet (de mémoire) de réaliser des circuits jusqu'à 100*100mm. Il contient un routeur, qui permet à partir d'un schéma de tracer un circuit imprimé (il y a de bons tutos sur le net).
Et enfin, pour réaliser de A à Z un circuit électronique, il y a TCI sous win (mais aussi adaptable sous mac avec "wine").
Bons bidouillages à tous !
On m'a demandé s'il y avait un logiciel pour créer des circuits sur les plaques perforées, si possible gratuit. Avoir une plaque pour débuter et tester, c'est bien, mais pouvoir créer, éditer, placer d'avance les composants, ce serait effectivement mieux !
Oui, il y en a un, et même un très bon du logiciel libre, c'est : DIY Layout Creator
La version 2.0 est en java et s'adapte donc à quasiment toutes les plateformes (Mac, Win, linux, etc...), et elle pèse seulement 700Ko !
L'avantage indéniable est de pouvoir choisir entre une stripboard (à bandes perforées, photo plus haut) et une perfboard (carte à pastilles indépendantes utilisée dans le récepteur ondes courtes).
J'ai une affection pour la première version (1.X), plus rudimentaire, mais aussi beaucoup plus simple à utiliser à mon goût. On sélectionne un type de composants, puis les endroits où le placer.
Il y a un vérificateur d'erreurs qui mentionne les composants mal ou pas du tout connectés.
Exemple avec la radio OC, collée à la radio AM (en version bien compacte) :
Avec les stripboard (et plus "pro" ), cela donne :
Enfin, du côté des circuits imprimés, il y a la version limitée de Eagle, qui permet (de mémoire) de réaliser des circuits jusqu'à 100*100mm. Il contient un routeur, qui permet à partir d'un schéma de tracer un circuit imprimé (il y a de bons tutos sur le net).
Et enfin, pour réaliser de A à Z un circuit électronique, il y a TCI sous win (mais aussi adaptable sous mac avec "wine").
Bons bidouillages à tous !
Dernière édition par tarsonis le Jeu 2 Sep 2010 - 18:03, édité 1 fois (Raison : image disparue)
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Contrefaçon de composants électroniques
Il commence à y avoir du mouvement sur les forums américains :
C'était déjà la cas il y a quelques années, mais plusieurs internautes se sont rendus compte que le phénomène de contrefaçons vis à vis de condensateurs chinois était en forte augmentation.
Le plus dangereux dans l'histoire étant que les valeurs TMax ne sont pas souvent respectées...pour ceux qui ne savent pas ce que fait un électrochimique qui éclate :
Je cherche des sources officielles afin de confirmer cette info.
diy-fever.com
FAKE chinese-made capacitors :
Faux condos sur une carte graphique :
(suspicion de recyclage)
Transistors :
Fake RubyCon Electrolytic Capacitors on Ebay
En fait, le phénomène s'adapte aussi aux autre composants :
Article Mégahertz
Article ClubElec
C'était déjà la cas il y a quelques années, mais plusieurs internautes se sont rendus compte que le phénomène de contrefaçons vis à vis de condensateurs chinois était en forte augmentation.
Le plus dangereux dans l'histoire étant que les valeurs TMax ne sont pas souvent respectées...pour ceux qui ne savent pas ce que fait un électrochimique qui éclate :
Je cherche des sources officielles afin de confirmer cette info.
diy-fever.com
Fake capacitor warning!
Posted by Bancika on Sunday, March 14, 2010
After reading about fake electrolytic capacitors on the ampgarage.com forum I noticed that the caps in question are the same “ELON” brand that I purchased from Weber some time ago. I used most of them in my 5 watt SLO amp. Since the day I built it there were some reliability problems that I never managed to fix completely. After playing for 10-20 minutes sound would suddenly change or it would start to motorboat when there’s input signal.
What gives them away is the way leads are terminated. On a regular cap they are soldered to the terminal on the can, but on these there’s a hole that leads to the inner cap(s). Photo below shows an ELON cap compared a F+T cap.
I opened one of the leftovers to check and sure enough it’s fake. Inside 20uF 500V ELON axial cap I found one marked as 100uF 160V G-LUXON. When I opened that one I found another one marked 22uF 400V KMG which seems to be the original cap. The worst thing about this is not re-branding or labeling a 400V cap as a 500V cap. The inner cap is most likely pulled from an old PCB because it has very short leads. Longer leads were soldered to them and threaded though holes on the largest can. So you’re effectively buying a used cap that came from who knows where and was pimped up by poor Chinese kids to look like a new cap.
It’s not my intention to discredit Weber for selling these caps. It’s apparent that they were scammed just as well. These caps may or may not work reliably, but when making an amp I always want to do the best I can and using caps that came from a trashed fridge or something doesn’t seem like a good idea. After these I have switched to European made caps like JJ and F+T. Few bucks I saved on getting these ELONs instead of some better caps don’t seem to be worth the frustration.
Cheers, Bane
FAKE chinese-made capacitors :
Faux condos sur une carte graphique :
(suspicion de recyclage)
Transistors :
Fake RubyCon Electrolytic Capacitors on Ebay
En fait, le phénomène s'adapte aussi aux autre composants :
Article Mégahertz
La contrefaçon n’a pas de limite. Sont falsifiés de nombreux composants électroniques, notamment des transistors destinés à l’amplification HF qui sont généralement plus coûteux que les transistors BF.
Une société connue (non nommée ici), [...] vend de faux transistors de puissance HF.
Quelle que soit la référence achetée chez eux, vous recevrez le même transistor. La seule différence sera la sérigraphie. La référence apparaissant sur le transistor est celle que vous attendez, même le logo du fabricant est présent.
La différence se sent lors de l’utilisation. On s’aperçoit très vite que le composant nouvellement acquis n’est pas celui attendu.
Cas d’un transistor d’amplification HF bien connu dans le monde de la citizen band car il équipe l’étage d’émission de nombreux postes CB : le C2312
•Puissance d’émission avec un composant officiel Mitsubishi : 10 W
•Puissance d’émission avec un transistor neuf de la “même référence” avec le logo Mitsubishi mais d’origine douteuse (provenance le magasin dont il est question plus haut) : 1W .
De plus la consommation n’est pas proportionnée à la puissance en sortie. L’échauffement est important.
Destruction rapide assurée.
Alors ? Qui fraude ? Cette boutique ou ses fournisseurs ? Une seule recommandation : MEFIANCE.
Article ClubElec
Composants Contrefaits (Counterfeit parts)
Le problème des faux composants électroniques est apparu il y a trois ans. Il prend de l'ampleur depuis 12 mois.
La Chine est depuis longtemps "réputée" pour fabriquer des faux sacs Vuitton par exemple mais la nouveauté c'est qu'elle fabrique également des faux composants électroniques !
Nous pouvons classer ces faux composants électroniques en trois types :
1 - Le composant neuf
Il est produit et fabriqué dans une usine chinoise et ses caractéristiques techniques sont à priori similaires à celle d'un fabriquant Japonais ou Américain reconnu.
Son prix est attractif.
2 - Le composant qui a déjà fonctionné ou "pulls" ou "refurbs"
Il provient essentiellement de la filière de reconditionnement très organisée autour des villes de Shantou et Guiyu. Des milliers de petites mains désossent, démontent, et dessoudent les composants qui figurent sur les cartes électroniques intégrées dans divers appareils électroniques qui arrivent par bateaux entiers du reste du monde.
Ces composants sont nettoyés puis reconditionnés à l'état neuf et ensuite commercialisés par le biais des 500 "ou plus" brokers Chinois basés à Shenzen (Il y a 7 ans nous comptions une dizaine de brokers chinois).
Ce composant peut parfois fonctionner...de nouveau !
3 - Le faux composant
Vous recherchez un composant Motorola introuvable, donc potentiellement cher.
Première étape : voir 2-; notre professionnel de la contrefaçon sélectionne un composant dont les caractéristiques sont quasi identiques, notamment concernant le boitier (package).
Il va ensuite effacer plus ou moins grossièrement son marquage et imprimer au laser le partnumber et le logo que vous recherchez. De plus il fabrique une étiquette (label) de type Motorola qu'il va coller sur la bobine voire le drypack. Si ces composants sont en bobine il va intégrer juste après l'amorce de la bobine une trentaine de vrais composants Motorola.
Si vous testez les 10 premiers composants de la bobine, vous les validerez !
Le remède
Stopper la filière Chinoise de reconditionnement électronique...
Certains intermédiaires y trouvent un moyen pas cher voire lucratif de se débarasser des déchets électroniques qu'ils sont censés traiter et le gouvernement Chinois ferme les yeux sur cette activité qui fait vivre des centaine de millier de personnes.
Ne plus acheter de composants en Chine...
Impossible ! La Chine est aujourd'hui incontournable pour ce qui touche à la production de produits électroniques et en conséquence les composants électroniques. Les distributeurs franchisés y sont bien sûr présents. Malgré son côté aléatoire, le second marché des composants en Chine peut parfois solutionner un problème d'approvisionnement à des prix compétitifs.
Par ailleurs, il existe des composants fiables en Chine, des fabrications et reproductions 100% réussies de composants standard à des coûts attractifs et de vrais excédents de stock de composants électroniques neufs provenant d'industriels Chinois.
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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tarsonis- Administrateur
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Bonjour,
Si ces "daubes" entrent dans le circuit des usines de produits électroniques, fabriqués en Chine, il va y avoir un drôle d'effet de type "retour de manivelle" : quand des lots entiers de récepteurs de radio, de lecteurs de DVD, de téléviseurs, d'ordinateurs, etc., tous Made in China, seront mis en vente, sur le marché mondial, et qu'ils se révèleront défectueux...
Pour les condensateurs, on peut facilement tester leur valeur réelle (capacimètre) et leur tension réelle de service (mise sous tension nominale). Il en est de même pour les autres composants passifs, comme les résistances (ohmètre) et les inductances (impédancemètre).
Pour les composants actifs, avec les transistors (ainsi que les FET, etc.) , on peut aussi vérifier le gain (généralement en mode émetteur commun, pour les transistors classiques), en fonctionnement statique (et ensuite en dynamique), et la fréquence de coupure, mais les opérations se compliquent un peu (temps et matériel nécessaires)...
Les composants "hors caractéristiques" ne datent pas d'hier. Je me rappelle des cartes électroniques (une bonne dizaine), chacune équipée d'une dizaine de condensateurs "gouttes", au tantale fritté, de grande marque, qui ne tenaient pas la tension de service annoncée (12 volts).
Comme les cartes étaient testées dans des racks, en parallèle, je vous garantie qu'une centaine de condensateurs qui brûlent en même temps (comme une cigarette : apparition d'un point rouge, qui se propage à tout le condensateur, avec un très important dégagement de fumée), c'est spectaculaire.
Toutefois, c'est silencieux, tandis qu'avec des condensateurs électrolytiques, qui ne tiennent pas la tension, ou bien qui sont montés à l'envers, c'est plus bruyant que le Nouvel An chinois ; et en plus, on obtient de jolis serpentins argentés...
Salut.
Si ces "daubes" entrent dans le circuit des usines de produits électroniques, fabriqués en Chine, il va y avoir un drôle d'effet de type "retour de manivelle" : quand des lots entiers de récepteurs de radio, de lecteurs de DVD, de téléviseurs, d'ordinateurs, etc., tous Made in China, seront mis en vente, sur le marché mondial, et qu'ils se révèleront défectueux...
Pour les condensateurs, on peut facilement tester leur valeur réelle (capacimètre) et leur tension réelle de service (mise sous tension nominale). Il en est de même pour les autres composants passifs, comme les résistances (ohmètre) et les inductances (impédancemètre).
Pour les composants actifs, avec les transistors (ainsi que les FET, etc.) , on peut aussi vérifier le gain (généralement en mode émetteur commun, pour les transistors classiques), en fonctionnement statique (et ensuite en dynamique), et la fréquence de coupure, mais les opérations se compliquent un peu (temps et matériel nécessaires)...
Les composants "hors caractéristiques" ne datent pas d'hier. Je me rappelle des cartes électroniques (une bonne dizaine), chacune équipée d'une dizaine de condensateurs "gouttes", au tantale fritté, de grande marque, qui ne tenaient pas la tension de service annoncée (12 volts).
Comme les cartes étaient testées dans des racks, en parallèle, je vous garantie qu'une centaine de condensateurs qui brûlent en même temps (comme une cigarette : apparition d'un point rouge, qui se propage à tout le condensateur, avec un très important dégagement de fumée), c'est spectaculaire.
Toutefois, c'est silencieux, tandis qu'avec des condensateurs électrolytiques, qui ne tiennent pas la tension, ou bien qui sont montés à l'envers, c'est plus bruyant que le Nouvel An chinois ; et en plus, on obtient de jolis serpentins argentés...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Zapata, on n'aura pas mis beaucoup de temps avant de pouvoir vérifier ta prophétie
Dell a sciemment fait le coup de la panne à des millions de clients
Suit Over Faulty Computers Highlights Dell’s Decline (New York Times)
Zapata a écrit:
Si ces "daubes" entrent dans le circuit des usines de produits électroniques, fabriqués en Chine, il va y avoir un drôle d'effet de type "retour de manivelle" : quand des lots entiers de récepteurs de radio, de lecteurs de DVD, de téléviseurs, d'ordinateurs, etc., tous Made in China, seront mis en vente, sur le marché mondial, et qu'ils se révèleront défectueux...
Dell a sciemment fait le coup de la panne à des millions de clients
Entre 2003 et 2005, Dell a vendu des millions d’ordinateurs OptiPlex à tout le monde.
Et d’après de nouveaux documents, l’entreprise savait que les cartes-mères de ces machines étaient dangereusement défectueuses.
Dell a ainsi vendu 118 millions d’ordinateurs avec un taux de panne de 97%.
L’histoire, telle que relatée par le New York Times, révèle que Dell cherchait tellement à réduire les coûts qu’ils ont non seulement vendu sciemment des ordinateurs équipés de condensateurs qui ne pouvaient qu’exploser (et éventuellement mettre le feu), mais ils ont en outre tout fait pour ne pas réparer les ordinateurs. Le support faisait tout pour éviter les retours. Ironiquement, même le cabinet de juristes chargé de défendre Dell dans cette affaire a été victime de ces PC défectueux.
Autrement dit, si vous avez un Optiplex qui dort dans un coin, vous pouvez toujours essayer de le recycler en allume-feu pour votre barbecue cet été.
Suit Over Faulty Computers Highlights Dell’s Decline (New York Times)
After the math department at the University of Texas noticed some of its Dell computers failing, Dell examined the machines. The company came up with an unusual reason for the computers’ demise: the school had overtaxed the machines by making them perform difficult math calculations.
Tsugufumi Matsumoto/Associated Press
Internal documents show Dell shipped at least 11.8 million computers from May 2003 to July 2005 that could fail.
Dell, however, had actually sent the university, in Austin, desktop PCs riddled with faulty electrical components that were leaking chemicals and causing the malfunctions. Dell sold millions of these computers from 2003 to 2005 to major companies like Wal-Mart and Wells Fargo, institutions like the Mayo Clinic and small businesses.
“The funny thing was that every one of them went bad at the same time,” said Greg Barry, the president of PointSolve, a technology services company near Philadelphia that had bought dozens. “It’s unheard-of, but Dell didn’t seem to recognize this as a problem at the time.”
Documents recently unsealed in a three-year-old lawsuit against Dell show that the company’s employees were actually aware that the computers were likely to break. Still, the employees tried to play down the problem to customers and allowed customers to rely on trouble-prone machines, putting their businesses at risk. Even the firm defending Dell in the lawsuit was affected when Dell balked at fixing 1,000 suspect computers, according to e-mail messages revealed in the dispute.
The documents chronicling the failure of the PCs also help explain the decline of one of America’s most celebrated and admired companies. Perhaps more than any other company, Dell fought to lower the price of computers.
Its “Dell model” became synonymous with efficiency, outsourcing and tight inventories, and was taught at the Harvard Business School and other top-notch management schools as a paragon of business smarts and outthinking the competition.
“Dell, as a company, was the model everyone focused on 10 years ago,” said David B. Yoffie, a professor of international business administration at Harvard. “But when you combine missing a variety of shifts in the industry with management turmoil, it’s hard not to have the shine come off your reputation.”
For the last seven years, the company has been plagued by serious problems, including misreading the desires of its customers, poor customer service, suspect product quality and improper accounting.
Dell has tried to put those problems behind it. In 2005, it announced it was taking a $300 million charge related, in part, to fixing and replacing the troubled computers. Dell set aside $100 million this month to handle a potential settlement with the Securities and Exchange Commission over a five-year-old investigation into its books, which will most likely result in federal accusations of fraud and misconduct against the company’s founder, Michael S. Dell.
The problems affecting the Dell computers stemmed from an industrywide encounter with bad capacitors produced by Asian PC component suppliers. Capacitors are found on computer motherboards, playing a crucial role in the flow of current across the hardware. They are not meant to pop and leak fluid, but that is exactly what was happening earlier this decade, causing computers made by Dell, Hewlett-Packard, Apple and others to break.
According to company memorandums and other documents recently unsealed in a civil case against Dell in Federal District Court in North Carolina, Dell appears to have suffered from the bad capacitors, made by a company called Nichicon, far more than its rivals. Internal documents show that Dell shipped at least 11.8 million computers from May 2003 to July 2005 that were at risk of failing because of the faulty components. These were Dell’s OptiPlex desktop computers — the company’s mainstream products sold to business and government customers.
A study by Dell found that OptiPlex computers affected by the bad capacitors were expected to cause problems up to 97 percent of the time over a three-year period, according to the lawsuit.
As complaints mounted, Dell hired a contractor to investigate the situation. According to a Dell filing in the lawsuit, which has not yet gone to trial, the contractor found that 10 times more computers were at risk of failing than Dell had estimated. Making problems worse, Dell replaced faulty motherboards with other faulty motherboards, according to the contractor’s findings.
But Dell employees went out of their way to conceal these problems. In one e-mail exchange between Dell customer support employees concerning computers at the Simpson Thacher & Bartlett law firm, a Dell worker states, “We need to avoid all language indicating the boards were bad or had ‘issues’ per our discussion this morning.”
In other documents about how to handle questions around the faulty OptiPlex systems, Dell salespeople were told, “Don’t bring this to customer’s attention proactively” and “Emphasize uncertainty.”
“They were fixing bad computers with bad computers and were misleading customers at the same time,” said Ira Winkler, a former computer analyst for the National Security Agency and a technology consultant. “They knew millions of computers would be out there causing inevitable damage and were not giving people an opportunity to fix that damage.”
Mr. Winkler served as the expert witness for Advanced Internet Technologies, which filed the lawsuit in 2007, saying that Dell had refused to take responsibility for 2,000 computers it sold A.I.T., an Internet services company. A.I.T. said that it had lost millions of dollars in business as a result. Clarence E. Briggs, the chief executive of A.I.T., declined to comment on the lawsuit.
Some of the documents in the case that were sealed under a protective order became public this month. Those documents show that after A.I.T. complained, Dell representatives looked at the failed computers and contended that A.I.T. had driven many of the computers too hard in a hot, confined space. Dell’s sales representatives discussed trying to sell A.I.T. more expensive computers as a resolution.
Jess Blackburn, a Dell spokesman, said the company would not comment on pending litigation. Lawyers for Dell deny A.I.T.’s claims, and contend that A.I.T. has cherrypicked and misinterpreted documents in the case. Dell’s lawyers wrote in a response to A.I.T.: “There was a Nichicon problem, and it affected different customers in different ways.”
In addition to the charge, Dell extended its warranty on the systems and often replaced computers when customers complained. (In 2007, Dell restated its earnings for 2003 to 2006, as well as the first quarter of 2007, and lowered its sales and net income totals for that period. An audit revealed that Dell employees had manipulated financial results to meet growth targets.)
But, as Dell did not recall the computers, many of Dell’s OptiPlex customers may be unaware that they had problematic computers or realize why their computers broke. A.I.T. says in court documents that the faulty capacitors touched off a variety of other problems that were often misdiagnosed. Dell could potentially face a raft of new complaints from some of its biggest customers.
Crucially, in their complaints to Dell in the lawsuit, customers describe losing valuable information when their computers malfunctioned. Dell, by contrast, denied that that the capacitor issue had caused data loss.
Dell’s supply chain had always stood out as one of its important assets. The company kept costs low by limiting its inventory and squeezing suppliers. If prices for components changed, Dell could react more quickly than its competitors, offering customers the latest parts at the lowest cost.
But the hundreds of Dell internal documents produced in the lawsuit show a company whose supply chain had collapsed as it failed to find working motherboards for its customers, including the firm representing Dell in the lawsuit, Alston & Bird.
According to a person who saw Dell’s 2005 internal communications, company executives carefully devised a public relations policy around the OptiPlex situation. Mr. Dell and Kevin B. Rollins, then Dell’s chief executive, were told that the news media would be informed of Dell’s commitment to fix any systems that failed, that Dell was working with customers to resolve problems in the most effective manner possible and that the problems posed no safety or data loss risk.
Carey Holzman, a computer expert who investigated the capacitor problems and collected photos from people with broken motherboards, had a different take on the safety situation.
“Of course it’s dangerous,” Mr. Holzman said. “Having leaking capacitors is a huge problem.” He found that the capacitor problems could cause computers to catch fire.
As late as 2008, after Mr. Dell had replaced Mr. Rollins and returned as chief executive, Dell continued to circulate internal memorandums trying to deal with the fallout from the capacitor situation. Dell salespeople, according to the lawsuit, fretted that technology directors at companies who used to buy from Dell could “justify their job” by advising their companies of Dell’s PC failures and recommending the purchase of H.P. and Lenovo computers.
To counter such lingering bad impressions, Dell salespeople were told to emphasize that the company’s direct model allowed it to identify and fix problems faster than competitors.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Bonjour,
Un vieux proverbe asiatique dit : la première fois que vous me tromperez, ce sera à vous d'avoir honte ; les fois suivantes, ce sera à moi...
Sans plus de commentaire, à tous ceux qui ont de semblables pratiques (à celles de Dell)...
Salut.
Un vieux proverbe asiatique dit : la première fois que vous me tromperez, ce sera à vous d'avoir honte ; les fois suivantes, ce sera à moi...
Sans plus de commentaire, à tous ceux qui ont de semblables pratiques (à celles de Dell)...
Salut.
Zapata- Membre Premium
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Régulateur de tension pour panneau solaire
Salut à tous !
Je suis tombé il y a peu sur un petit chargeur solaire. La cellule solaire est capable de débiter à charge jusqu'à 7V sous 200mA, soit un peu plus d'un watt. Je propose ici une petite bidouille permettant de l'améliorer un minimum, afin de lui permettre plus de polyvalence : Le régulateur de tension pour panneau solaire.
La charge s'opère obligatoirement par 4 accus montés en série, que ce soit du LR6 ou du LR20 :
Comme l'ensemble est rudimentaire on s'attend à retrouver comme unique moyen de filtrage... une simple diode anti-retour. C'est le même soucis qui se pose avec le sujet des lampes "sans piles" : l'utilisateur doit lui-même contrôler le temps de charge sous peine d'endommager ses accus.
Par ailleurs, l'ensemble propose une "sortie" par connecteur permettant de "charger un téléphone portable". Or, pour créer une tension de 5V (en moyenne utilisée par la plupart des chargeurs), nous n'avons affaire qu'à une série de diodes chutrices de tension (en rouge), ce qui est largement insuffisant pour alimenter la plupart des objets qui nous entourent (portables qui coupent dès que l'on s'éloigne de quelques dixièmes de volts de la tension nominale, radio à réaction, etc...) !
Afin d'accroître le potentiel de ce petit chargeur, voici un petit montage régulateur de tension, sans aucune prétention, puisqu'issu de la série des régulateurs LM317.
Pour bidouiller uniquement avec de la récup, il est possible de suivre le schéma que j'avais posté au sujet du régulateur pour lampe led à dynamo. Avec la régulation à transistor-ballast/zener, la chute de tension (différence mini Vin-Vout)et bien plus faible que pour les circuits intégrés car elle est limitée en général à 0.7V (celle du transistor), donc il est tout à fait possible d'adapter le précédent montage ici, en veillant bien à adapter la puissance max du transistor en fonction du courant consommé en sortie.
Ici, avec les dérivées du LM317, les montages ne demandent quasiment pas de connaissances, juste l'application d'une seule formule. La réalisation peut même se faire à l'aide de dominos car les jonctions sont peu nombreuses.
La série des régulateurs LM317 tourne autour des 1 euro pour réguler un courant max de 1 ampère sous une tension ajustable de 35V à 1,2V (attention à la puissance max dissipée). Mais pour à peine plus cher, il est possible de réguler plus de 5 ampères.
Schéma du montage :
Pour garantir une stabilité de l'ensemble, Vin (entrée) doit toujours être au minimum supérieure à VOut (sortie) d'au moins la chute de tension créée par le composant), ici environ 1,5V.
Les condensateurs sont présents pour filtrer les fréquences parasites en entrée et en sortie. Ils ne sont pas vitaux, mais rudement conseillés pour éviter tout souci dans les montages alimentés (cellulaire, radio, etc...).
Par ailleurs, si on utilise un panneau solaire à proximité d'un éclairage sur secteur, on est sûr de capter également une sinusoïde 50Hz dans Vin.
R1 doit être soudée au plus proche du composant régulateur, afin de garantir un maximum de stabilité. Perso, sa valeur est de 220Ω, et soudée directement sur ses pattes.
Les deux condensateurs sont issus de lampes fluocompactes...
Le radiateur est de récup, et a été débité afin de pouvoir être intégré dans le boitier du chargeur. La puissance dissipée sera suffisamment faible dans cette situation,mais dans le cas de régulation de forts courants avec fortes chutes (genre 1,5V sous 10A), il convient d'adapter proportionnellement car le composant chauffe très vite (bien que protégé contre les surcharges et les surchauffes).
A l'aide de R2, nous allons pouvoir sélectionner la tension désirée en sortie. Comme j'ai l'intention d'utiliser ce petit module à tout moment, pour des tensions diverses et variées, j'ai réutilisé le même principe que l'ancien régulateur zener, avec un interrupteur multi-sorties, récupéré d'un bloc d'alimentation HS.
Cette manière est plus rapide pour trouver une tension, plutôt que par potentiomètre, mais l'inconvénient majeur est bien entendu représenté par la normalisation des résistances.
Si bon nombre de la série E6 fournissent les tensions désirées, on remarque rapidement sur le tableau ci-dessous qu'elles s'en éloignent parfois beaucoup. Il faut donc utiliser des résistances de la série E24 pour atteindre une précision <10% de notre valeur souhaitée; tout bon revendeur de composants électroniques propose les deux séries. A défaut, on peut utiliser la loi d'addition des valeurs des résistances en série afin de retrouver notre valeur
En rouge, on voit que les valeurs les plus proches de la série E6 sont trop éloignées pour fournir la tension souhaitée; celles de la série E24 conviennent mieux. Pour obtenir exactement 5V, j'ai utilisé deux résistances en série.
On calcule Vout à l'aide de la formule :
Vout = 1.25 * (1 +R2/R1)
d'où
R2 = ((VOut /1.25)+1) * R1
Il y a un interrupteur permettant de shunter le régulateur si l'on souhaite malgré tout utiliser le courant brut de sortie du panneau.
Première utilisation du chargeur :
Mon vieil accumulateur nickel-cadmium 4000 mAh. Même si la charge est relativement longue (25 heures, à contrôler), il permet d'alimenter ma petite radio à mk484 pendant plus d'une semaine !
Voilà donc pour la première partie de régulation, sans prétention, très facile à mettre en œuvre, mais qui rend bon nombre de services
Je suis tombé il y a peu sur un petit chargeur solaire. La cellule solaire est capable de débiter à charge jusqu'à 7V sous 200mA, soit un peu plus d'un watt. Je propose ici une petite bidouille permettant de l'améliorer un minimum, afin de lui permettre plus de polyvalence : Le régulateur de tension pour panneau solaire.
La charge s'opère obligatoirement par 4 accus montés en série, que ce soit du LR6 ou du LR20 :
Comme l'ensemble est rudimentaire on s'attend à retrouver comme unique moyen de filtrage... une simple diode anti-retour. C'est le même soucis qui se pose avec le sujet des lampes "sans piles" : l'utilisateur doit lui-même contrôler le temps de charge sous peine d'endommager ses accus.
Par ailleurs, l'ensemble propose une "sortie" par connecteur permettant de "charger un téléphone portable". Or, pour créer une tension de 5V (en moyenne utilisée par la plupart des chargeurs), nous n'avons affaire qu'à une série de diodes chutrices de tension (en rouge), ce qui est largement insuffisant pour alimenter la plupart des objets qui nous entourent (portables qui coupent dès que l'on s'éloigne de quelques dixièmes de volts de la tension nominale, radio à réaction, etc...) !
Afin d'accroître le potentiel de ce petit chargeur, voici un petit montage régulateur de tension, sans aucune prétention, puisqu'issu de la série des régulateurs LM317.
Pour bidouiller uniquement avec de la récup, il est possible de suivre le schéma que j'avais posté au sujet du régulateur pour lampe led à dynamo. Avec la régulation à transistor-ballast/zener, la chute de tension (différence mini Vin-Vout)et bien plus faible que pour les circuits intégrés car elle est limitée en général à 0.7V (celle du transistor), donc il est tout à fait possible d'adapter le précédent montage ici, en veillant bien à adapter la puissance max du transistor en fonction du courant consommé en sortie.
Ici, avec les dérivées du LM317, les montages ne demandent quasiment pas de connaissances, juste l'application d'une seule formule. La réalisation peut même se faire à l'aide de dominos car les jonctions sont peu nombreuses.
La série des régulateurs LM317 tourne autour des 1 euro pour réguler un courant max de 1 ampère sous une tension ajustable de 35V à 1,2V (attention à la puissance max dissipée). Mais pour à peine plus cher, il est possible de réguler plus de 5 ampères.
Schéma du montage :
Pour garantir une stabilité de l'ensemble, Vin (entrée) doit toujours être au minimum supérieure à VOut (sortie) d'au moins la chute de tension créée par le composant), ici environ 1,5V.
Les condensateurs sont présents pour filtrer les fréquences parasites en entrée et en sortie. Ils ne sont pas vitaux, mais rudement conseillés pour éviter tout souci dans les montages alimentés (cellulaire, radio, etc...).
Par ailleurs, si on utilise un panneau solaire à proximité d'un éclairage sur secteur, on est sûr de capter également une sinusoïde 50Hz dans Vin.
R1 doit être soudée au plus proche du composant régulateur, afin de garantir un maximum de stabilité. Perso, sa valeur est de 220Ω, et soudée directement sur ses pattes.
Les deux condensateurs sont issus de lampes fluocompactes...
Le radiateur est de récup, et a été débité afin de pouvoir être intégré dans le boitier du chargeur. La puissance dissipée sera suffisamment faible dans cette situation,mais dans le cas de régulation de forts courants avec fortes chutes (genre 1,5V sous 10A), il convient d'adapter proportionnellement car le composant chauffe très vite (bien que protégé contre les surcharges et les surchauffes).
A l'aide de R2, nous allons pouvoir sélectionner la tension désirée en sortie. Comme j'ai l'intention d'utiliser ce petit module à tout moment, pour des tensions diverses et variées, j'ai réutilisé le même principe que l'ancien régulateur zener, avec un interrupteur multi-sorties, récupéré d'un bloc d'alimentation HS.
Cette manière est plus rapide pour trouver une tension, plutôt que par potentiomètre, mais l'inconvénient majeur est bien entendu représenté par la normalisation des résistances.
Si bon nombre de la série E6 fournissent les tensions désirées, on remarque rapidement sur le tableau ci-dessous qu'elles s'en éloignent parfois beaucoup. Il faut donc utiliser des résistances de la série E24 pour atteindre une précision <10% de notre valeur souhaitée; tout bon revendeur de composants électroniques propose les deux séries. A défaut, on peut utiliser la loi d'addition des valeurs des résistances en série afin de retrouver notre valeur
En rouge, on voit que les valeurs les plus proches de la série E6 sont trop éloignées pour fournir la tension souhaitée; celles de la série E24 conviennent mieux. Pour obtenir exactement 5V, j'ai utilisé deux résistances en série.
On calcule Vout à l'aide de la formule :
Vout = 1.25 * (1 +R2/R1)
d'où
R2 = ((VOut /1.25)+1) * R1
Il y a un interrupteur permettant de shunter le régulateur si l'on souhaite malgré tout utiliser le courant brut de sortie du panneau.
Première utilisation du chargeur :
Mon vieil accumulateur nickel-cadmium 4000 mAh. Même si la charge est relativement longue (25 heures, à contrôler), il permet d'alimenter ma petite radio à mk484 pendant plus d'une semaine !
Voilà donc pour la première partie de régulation, sans prétention, très facile à mettre en œuvre, mais qui rend bon nombre de services
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
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Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compo
Salut à tous !
J'avais fait il y a quelques temps un petit topo sur le multimètre numérique.
D'un point de vue électronique, tests et précision, perso je n'y vois que des avantages. Cependant, d'un point de vue post-bise, son utilisation peut se révéler assez problématique.
En effet, il est dépendant de plusieurs composants amha impossibles à dégotter LLBSV : le circuit intégré 7106 (affichage LCD) et l'afficheur LCD, sans compter les autres circuits des multimètres numériques de gamme plus élevée.
Je profite d'avoir trouvé il y a peu dans une benne un authentique multimètre analogique, dont une des sondes était HS (manquait la pointe, avec un fil arraché), pour faire un court topo. La personne qui l'a balancé devait soit renouveler sont matos, soit considérer ce multimètre comme définitivement HS.
Ils est assez prétentieux de vouloir comparer les deux technologies, qui ne sont pas vraiment antagonistes, mais plutôt complémentaires (l'analogique peut "moyenniser" un signal oscillant alors que le numérique s'affole).
Cependant, je me suis doucement habitué à utiliser l'aiguille plutôt que le LCD et, au final, ne sort plus le numérique.
En observant le schéma interne de l'appareil, on pourrait se demander où ont disparu les composants...et bien il n'y a absolument rien de plus !
Quelques diodes, quelques résistances, un condensateurs, et c'est tout !
Par ailleurs, le modèle (comme de nombreux autres) permet un calibrage initial des mesures, via l'ohmmètre.
Il est alimenté par une pile 1,5V, au lieu de la traditionnelle 9V des numériques.
Vue de l'intérieur : uniquement des composants disponibles en récup (désolé pour la qualité des photos, imageshack compresse un peu n'importe comment).
La sonde a été réparée à l'aide d'un rivet soudé, enrobé dans une gaine isolante de câble péritel, recouverte de ruban d'électricien. C'est moche, mais ça tient et reste isolé pour 1000V !
Bilan, c'est un peu plus pénible à utiliser qu'un multimètre numérique "tout prêt", manque un chouïa de précision (3% contre 1% sur les numériques) mais sur la longévité, je pense pouvoir parier sur l'analogique....pour peu qu'il soit utilisé correctement !
Prix conseillé sur la baie : entre 1€ et 4€ (plus pour un appareil de meilleure gamme)
Petit manuel d'utilisation (je ne pourrais pas dire de quand date cet appareil) :
J'avais fait il y a quelques temps un petit topo sur le multimètre numérique.
D'un point de vue électronique, tests et précision, perso je n'y vois que des avantages. Cependant, d'un point de vue post-bise, son utilisation peut se révéler assez problématique.
En effet, il est dépendant de plusieurs composants amha impossibles à dégotter LLBSV : le circuit intégré 7106 (affichage LCD) et l'afficheur LCD, sans compter les autres circuits des multimètres numériques de gamme plus élevée.
Je profite d'avoir trouvé il y a peu dans une benne un authentique multimètre analogique, dont une des sondes était HS (manquait la pointe, avec un fil arraché), pour faire un court topo. La personne qui l'a balancé devait soit renouveler sont matos, soit considérer ce multimètre comme définitivement HS.
Ils est assez prétentieux de vouloir comparer les deux technologies, qui ne sont pas vraiment antagonistes, mais plutôt complémentaires (l'analogique peut "moyenniser" un signal oscillant alors que le numérique s'affole).
Cependant, je me suis doucement habitué à utiliser l'aiguille plutôt que le LCD et, au final, ne sort plus le numérique.
En observant le schéma interne de l'appareil, on pourrait se demander où ont disparu les composants...et bien il n'y a absolument rien de plus !
Quelques diodes, quelques résistances, un condensateurs, et c'est tout !
Par ailleurs, le modèle (comme de nombreux autres) permet un calibrage initial des mesures, via l'ohmmètre.
Il est alimenté par une pile 1,5V, au lieu de la traditionnelle 9V des numériques.
Vue de l'intérieur : uniquement des composants disponibles en récup (désolé pour la qualité des photos, imageshack compresse un peu n'importe comment).
La sonde a été réparée à l'aide d'un rivet soudé, enrobé dans une gaine isolante de câble péritel, recouverte de ruban d'électricien. C'est moche, mais ça tient et reste isolé pour 1000V !
Bilan, c'est un peu plus pénible à utiliser qu'un multimètre numérique "tout prêt", manque un chouïa de précision (3% contre 1% sur les numériques) mais sur la longévité, je pense pouvoir parier sur l'analogique....pour peu qu'il soit utilisé correctement !
Prix conseillé sur la baie : entre 1€ et 4€ (plus pour un appareil de meilleure gamme)
Petit manuel d'utilisation (je ne pourrais pas dire de quand date cet appareil) :
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