Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut !
Bravo pour cette réparation, très bien décrite qui plus est !
Lors de l'exp avec le panneau solaire 2,5V-23V, j'avais cassé une connexion, qui est restée impossible à souder, même au flux; je garderai ton astuce au papier d'alu-contact
En polycristallin, certains proposent même des chutes de cellules solaire découpés pour le monter toi même (en testant et adaptant les différentes tensions/courants), mais c'est du polycristallin, donc beaucoup plus facile à raccorder
Bravo pour cette réparation, très bien décrite qui plus est !
Je ne pensais pas que du monocristallin pouvait être récupérable, merci !Raffa a écrit:une cellule cassée fonctionne toujours ! J'ai même testé les minis bouts cassés (en faisant contact sur le côté avec la partie conductrice), des milivolts passent !! les cellules cassées et les morceaux de cellules fonctionne toujours
Lors de l'exp avec le panneau solaire 2,5V-23V, j'avais cassé une connexion, qui est restée impossible à souder, même au flux; je garderai ton astuce au papier d'alu-contact
En polycristallin, certains proposent même des chutes de cellules solaire découpés pour le monter toi même (en testant et adaptant les différentes tensions/courants), mais c'est du polycristallin, donc beaucoup plus facile à raccorder
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
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Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
En parcourant le forum Radio-rétro, où l'on parle TSF, radio, restauration et électronique, je suis tombé sur un fil où les préoccupations rejoignent celles que nous avions eu au sujet des condensateurs et transistors, mais qui aborde également la qualité des produits électroniques en provenance d'Asie.
Le fil en question : Qualité des produits chinois.
Les exemples sont très explicites, comme cette veilleuse pour bébé, où les composants reliées au 220V ne sont même pas soudés.
(merci à JCM pour l'autorisation de copie )
L'appareil en question comporte bel et bien le sigle CE (conforme aux normes de sécurités européennes), ce qui ne peut que redonner du crédit à l'affaire China Export (considérée en l'état actuel comme Hoax), lancée par Canard PC.
Il y a également sur le forum de nombreux topics qui abordent cette problématique et celle de l’obsolescence programmée (LEDs 220V qui flanchent en quelques mois, appareils mal conçus, etc...), et j'encourage les intéressés à les parcourir
En parcourant le forum Radio-rétro, où l'on parle TSF, radio, restauration et électronique, je suis tombé sur un fil où les préoccupations rejoignent celles que nous avions eu au sujet des condensateurs et transistors, mais qui aborde également la qualité des produits électroniques en provenance d'Asie.
Le fil en question : Qualité des produits chinois.
Les exemples sont très explicites, comme cette veilleuse pour bébé, où les composants reliées au 220V ne sont même pas soudés.
(merci à JCM pour l'autorisation de copie )
L'appareil en question comporte bel et bien le sigle CE (conforme aux normes de sécurités européennes), ce qui ne peut que redonner du crédit à l'affaire China Export (considérée en l'état actuel comme Hoax), lancée par Canard PC.
Il y a également sur le forum de nombreux topics qui abordent cette problématique et celle de l’obsolescence programmée (LEDs 220V qui flanchent en quelques mois, appareils mal conçus, etc...), et j'encourage les intéressés à les parcourir
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
Dans une optique survivaliste, beaucoup d'entre nous possédons des appareils électriques : radios, CB, réveils, lampes, etc....
Chacun pouvant trouver sa place dans telle ou telle préparation.
Étant donné que nous nous trouvons dans une optique bien souvent "nomade", ces appareils sont alimentés par des piles ou des accumulateurs.
Personnellement, j'essaye de tendre vers l'autonomie complète en rechargeant les accus par génératrice à manivelle.
Mais certaines situations peuvent parfois nous laisser pantois :
- appareil de charge cassé,
- accus morts : on a oublié d'éteindre la torche, la ddp est de 0V entre chaque borne.
- les accus sont faiblards : ils ont tous une durée de vie limitée
- un seul accu arrive en fin de course, les autres sont bons : comment alors deviner lequel avant de mettre en place la recharge ?
Certains appareils se montrent par ailleurs très capricieux, et n'acceptent que les piles, et très mal les accus.
Ceci s'explique par le fait que les piles classiques ont une tension de 1,5V, les accus NiMH et NiCd de 1,2V seulement. Si bien qu'un appareil de 4 piles ayant une tension d'alimentation de 6V, n'aura que 4,8V sous accus. L'appareil montre vite ses limites en montrant une autonomie bien moindre, car l'appareil détecte une tension seuil minimale beaucoup plus vite que prévu (ex 4,5V).
Cette tension de coupure est souvent exagérée de la part des constructeurs; mon ancien APN indiquait "batterie faible" alors que les piles étaient à peine à moitié de course.
Ce qui à la base n'était qu'une petite expérience s'est transformé ici en post, afin de proposer une possibilité supplémentaire en cas de pépin pour alimenter son matériel : la benne à pile.
En effet, je ne souhaitais que récolter des charbons de pile 1,5V LR20 pour une expérience, mais je n'ai pu la démonter car elle s'est montrée quasiment neuve lors des tests pré-destruction !
Pour info, une pile LR20 a une capacité comprise entre 8Ah et 12Ah (12000 mAh !)
Ceci fait écho à la référence que j'avais postée :
J'ai donc emprunté gentiment un bac de pile de ma boulangère "pour une expérience". En assurant que l'on rende ou replace le lot de piles dans un bac approprié, c'est avec un grand sourire étonné que l'on vous le donnera
Par pile encore "bonne", j'entends ce qui présente une tension par élément supérieure à 1V. Il est bien entendu possible de tirer de l'énergie avec une tension entre 0V et 1V, ce qui regrouperait presque toutes les piles dans le bac, mais le but est ici de récupérer celles encore valides afin que notre énergie ne soit pas lourde à transporter : mieux vaut dix piles neuves que deux cents mi-mortes
Il y a plusieurs manières de tester l'état des piles. La plus simple est celle au multimètre. Elle est rapide, largement utilisée, mais très peu informative sur le réel état d'une pile.
En effet, il n'est pas rare d'avoir une pile qui présente une tension de 1,3V, mais dont la tension s'effondre à la première utilisation. C'est commun, et source de pannes insolubles si on n'y prend garde.
Une manière relativement fiable de tester des piles est de les faire débiter du courant, et de tester la tension à ses bornes.
A ce titre, je vais m'inspirer du montage proposé par Sonelec, sur la page
Testeur piles 001 :
Je remercie au passage son auteur pour m'avoir autorisé à réutiliser son schéma
On utilise le pont diviseur de tension, qui n'est rien d'autre que l'application de la loi d'Ohm.
A travers la première résistance, nous faisons chuter la tension, aux bornes de la seconde, nous prélevons notre tension.
Le principe est simple :
Deux résistances R1 et R2 en série sont équivalentes à une seule Re, dont la valeur est la somme de la valeur des deux résistances : Re = R1 + R2.
Afin de tester une pile 1,5V, nous allons brièvement lui faire débiter 100mA.
Connaissant la loi d'Ohm : U=R*I, la résistance Re nécessaire pour faire débiter 100mA à une pile 1,5V est 15Ω.
C'est ici qu'intervient le pont diviseur de tension :
Si R1 vaut 5Ω, et R2 10Ω, nous aurons selon la loi d'ohm 0,5V aux bornes de R1, et 1V aux bornes de R2.
Si la tension aux bornes de la pile n'est que de 80% de 1,5V, nous n'aurons que 80% de 1V aux bornes de R2.
Ainsi, nous pourrons prélever une tension proportionnelle, que nous allons afficher à l'aide d'un galvanomètre, qui nous indiquera l'état général de la pile.
Le pont diviseur permet de tester bien plus. En effet, si nous testons un accumulateur NiMH ou NiCd, nous savons que la tension qu'ils délivrent entièrement chargés est de 1,2V.
C'est à dire qu'utilisé tel quel, il serait affiché 80% de charge alors qu'il est plein (tension aux bornes de R2=0,8V).
Cependant, si nous modifions R1, en mettant sa valeur à 2Ω u lieu de 5Ω, la tension aux bornes de R2 revient à 1V.
On l'aura compris :
- R2 reste fixe, à 10Ω de sorte que la tension à ses bornes soit fixée à 1V sous un courant de 100mA.
- R1 est variable de manière à s'adapter à la tensions type à mesurer.
Ainsi, elle sera par exemple de 80Ω pour mesurer une tension de 9V.
La tension aux bornes de la résistance R2 sera toujours à 1V pour une mesure optimale. Toute les mesures montreront le pourcentage de la tension restante dans un élément qui débite.
Coût énergétique de la mesure :
En considérant une mesure d'une seconde (ce qui est suffisant) sur une consommation de 100mA, converti en mAh, nous divisons par 3600.
Nous avons donc débité environ 0,03mAh. Pour un accumulateur de 1000mAh, cela représente 0,003% de sa capacité, donc le test est sans effet perceptible.
Construction :
J'ai utilisé un galvanomètre de récupération et un connecteur de pile. le circuit étant directement réalisé par soudure sur les cosses.
Comme précisé par l'auteur, la diode est là pour éviter les mauvais branchements qui occasionneraient un déplacement de l'aiguille dans le mauvais sens.
Le potentiomètre série permet d'adapter le déplacement de l'aiguille de manière à ce que le déplacement soit maximal, mais sans butée, pour 1V.
Si ce n'était pas le cas, un accu chargé à 80% pourrait également déplacer l'aiguille au maxi, et n'indiquerait donc rien de probant.
Le potentiomètre se règle donc une seule fois pour toutes, pour toutes les mesures, pour un galvanomètre en particulier. Ceci permettant en fait d'utiliser quasiment tous les galvanomètres de récupération.
J'ai uniquement utilisé pour ce post le montage pour tester les piles de 1,5V, qui est la tension vraisemblablement la plus utilisée dans les BOBs et préparations.
Cependant, afin d'avoir un appareil intéressant, je propose également un schéma avec un contacteur à 12 voies, permettant de tester toutes les tensions intéressantes.
Détails des résistances R2 en fonction de la tension à tester :
Un point important est à souligner : si on souhaite faire débiter 100mA à tous types d'accus, on se rend compte que pour certaines tensions, la puissance dissipée dans R2 sera supérieure à 1/4W, dépassant ainsi les caractéristiques des résistances usuelles. Par exemple, pour tester une batterie de voiture, R2 dissipera presque 1,2W.
Soit on utilise des résistances d'une puissance supérieure : résistances de dimensions supérieures, résistances bobinées, fil résistif, etc...
Soit on relie en série plusieurs résistances de 1/4W.
Exemple pour 12V : on doit obtenir 116Ω.
En reliant 5 résistances de 22Ω et une de 6,8Ω (série E12, ou E24 pour plus de précision), nous obtenons 116,8Ω, et chacune dissipera moins de 1/4W.
On peut aussi procéder en reliant en parallèle des résistance de plus forte valeur, mais les calculs se compliquent un chouïa, et je laisse les intéressés réaliser les calculs
Une dernière solution est d'utiliser un potentiomètre de 2W, relativement bon marché. Mais cette solution demande de tester à chaque modification la valeur de sa résistance.
Tests :
Pile presque morte. Tension d'environ 1V à vide au multimètre, mais 0.5V sous 100mA. Ce genre de pile est inutile pour alimenter directement un appareil. Cependant, dans une situation de pénurie, il est tout à fait possible de tirer le reste de l'énergie à l'aide d'un montage survolteur (sujet d'un prochain post ) tel qu'un joule thief.
Pile définitivement morte : la tension est d'abord de près de 1V avant de chuter en moins d'une seconde à 0V.
Ce cas est intéressant car au multimètre numérique (avec une résistance d'entrée de 10MΩ), la tension mesurée se stabilise à 0,8V. Ceci montre l'intérêt de faire débiter du courant.
Pile encore bonne :
Sans surprises, il y avait dans le bac de "piles usagées" une grande partie de piles dans cet état.
Quasiment 1,3V en plein débit, et à peine moins que 1,5V au multimètre numérique.
Pile neuve :
Incroyable, il y en avait quelques unes, certaines pourtant d'apparence bien abîmées (oxydation, étiquette décollée, etc...)
Cas des accus :
1,2V est la tension nominale, ce qui par le diviseur donne 0.8V :
Soit on redéfinit les repères (4-6) pour les tester, soit on ajoute un interrupteur pour permuter la résistance du diviseur de tension (montage schématisé plus haut).
Au final, j'ai pu tirer un début de statistique sur un peu plus d'une centaine de piles. Il est important de souligner que l'effectif est insuffisant pour pouvoir être télescopé ou réaliser une moyenne (un peu plus de 1000).
Sur 106 piles :
-16 sont définitivement mortes, mais présentent une tension "encore bonne" au multimètre.
-52 sont à moitié mortes. Pas vraiment utiles pour êtres utilisées telles quelles, mais intéressantes avec des montages qui "pompent" l'énergie jusqu'au bout.
-27 sont encore très bonnes, avec une tension comprise entre 1,3V et 1,5V. De quoi alimenter tous types d'appareils courants : radios, lampes, etc...
-11 sont encore neuves !
Au final, sur ce lot, il y avait 38 piles encore intéressantes pourtant jetées à la benne. Au delà de la raison annoncée dans le document sus-cité, amha, c'est dû à l'utilisation des piles en série (ex : un APN sous 6V avec 4 piles 1,5V en série). Bien que l'appareil annonce "batteries vides", il est possible qu'une seule pile du lot soit morte, laissant penser que les autres le sont aussi. Je ne vois pas vraiment d'autres raisons pour que des piles neuves arrivent en si "grand" nombre à la benne....
Bons bidouillages à tous !
Dans une optique survivaliste, beaucoup d'entre nous possédons des appareils électriques : radios, CB, réveils, lampes, etc....
Chacun pouvant trouver sa place dans telle ou telle préparation.
Étant donné que nous nous trouvons dans une optique bien souvent "nomade", ces appareils sont alimentés par des piles ou des accumulateurs.
Personnellement, j'essaye de tendre vers l'autonomie complète en rechargeant les accus par génératrice à manivelle.
Mais certaines situations peuvent parfois nous laisser pantois :
- appareil de charge cassé,
- accus morts : on a oublié d'éteindre la torche, la ddp est de 0V entre chaque borne.
- les accus sont faiblards : ils ont tous une durée de vie limitée
- un seul accu arrive en fin de course, les autres sont bons : comment alors deviner lequel avant de mettre en place la recharge ?
Certains appareils se montrent par ailleurs très capricieux, et n'acceptent que les piles, et très mal les accus.
Ceci s'explique par le fait que les piles classiques ont une tension de 1,5V, les accus NiMH et NiCd de 1,2V seulement. Si bien qu'un appareil de 4 piles ayant une tension d'alimentation de 6V, n'aura que 4,8V sous accus. L'appareil montre vite ses limites en montrant une autonomie bien moindre, car l'appareil détecte une tension seuil minimale beaucoup plus vite que prévu (ex 4,5V).
Cette tension de coupure est souvent exagérée de la part des constructeurs; mon ancien APN indiquait "batterie faible" alors que les piles étaient à peine à moitié de course.
Ce qui à la base n'était qu'une petite expérience s'est transformé ici en post, afin de proposer une possibilité supplémentaire en cas de pépin pour alimenter son matériel : la benne à pile.
En effet, je ne souhaitais que récolter des charbons de pile 1,5V LR20 pour une expérience, mais je n'ai pu la démonter car elle s'est montrée quasiment neuve lors des tests pré-destruction !
Pour info, une pile LR20 a une capacité comprise entre 8Ah et 12Ah (12000 mAh !)
Ceci fait écho à la référence que j'avais postée :
Pour les piles jetées dans les compartiments, je remets ici un petit truc posté dans le topic électronique :
10 à 15 % des piles jetées sont neuves ou contiennent encore 50 % d'énergie
Au moins la moitié en contiennent encore 1/3 !
J'ai donc emprunté gentiment un bac de pile de ma boulangère "pour une expérience". En assurant que l'on rende ou replace le lot de piles dans un bac approprié, c'est avec un grand sourire étonné que l'on vous le donnera
Par pile encore "bonne", j'entends ce qui présente une tension par élément supérieure à 1V. Il est bien entendu possible de tirer de l'énergie avec une tension entre 0V et 1V, ce qui regrouperait presque toutes les piles dans le bac, mais le but est ici de récupérer celles encore valides afin que notre énergie ne soit pas lourde à transporter : mieux vaut dix piles neuves que deux cents mi-mortes
Il y a plusieurs manières de tester l'état des piles. La plus simple est celle au multimètre. Elle est rapide, largement utilisée, mais très peu informative sur le réel état d'une pile.
En effet, il n'est pas rare d'avoir une pile qui présente une tension de 1,3V, mais dont la tension s'effondre à la première utilisation. C'est commun, et source de pannes insolubles si on n'y prend garde.
Une manière relativement fiable de tester des piles est de les faire débiter du courant, et de tester la tension à ses bornes.
A ce titre, je vais m'inspirer du montage proposé par Sonelec, sur la page
Testeur piles 001 :
Je remercie au passage son auteur pour m'avoir autorisé à réutiliser son schéma
On utilise le pont diviseur de tension, qui n'est rien d'autre que l'application de la loi d'Ohm.
A travers la première résistance, nous faisons chuter la tension, aux bornes de la seconde, nous prélevons notre tension.
Le principe est simple :
Deux résistances R1 et R2 en série sont équivalentes à une seule Re, dont la valeur est la somme de la valeur des deux résistances : Re = R1 + R2.
Afin de tester une pile 1,5V, nous allons brièvement lui faire débiter 100mA.
Connaissant la loi d'Ohm : U=R*I, la résistance Re nécessaire pour faire débiter 100mA à une pile 1,5V est 15Ω.
C'est ici qu'intervient le pont diviseur de tension :
Si R1 vaut 5Ω, et R2 10Ω, nous aurons selon la loi d'ohm 0,5V aux bornes de R1, et 1V aux bornes de R2.
Si la tension aux bornes de la pile n'est que de 80% de 1,5V, nous n'aurons que 80% de 1V aux bornes de R2.
Ainsi, nous pourrons prélever une tension proportionnelle, que nous allons afficher à l'aide d'un galvanomètre, qui nous indiquera l'état général de la pile.
Le pont diviseur permet de tester bien plus. En effet, si nous testons un accumulateur NiMH ou NiCd, nous savons que la tension qu'ils délivrent entièrement chargés est de 1,2V.
C'est à dire qu'utilisé tel quel, il serait affiché 80% de charge alors qu'il est plein (tension aux bornes de R2=0,8V).
Cependant, si nous modifions R1, en mettant sa valeur à 2Ω u lieu de 5Ω, la tension aux bornes de R2 revient à 1V.
On l'aura compris :
- R2 reste fixe, à 10Ω de sorte que la tension à ses bornes soit fixée à 1V sous un courant de 100mA.
- R1 est variable de manière à s'adapter à la tensions type à mesurer.
Ainsi, elle sera par exemple de 80Ω pour mesurer une tension de 9V.
La tension aux bornes de la résistance R2 sera toujours à 1V pour une mesure optimale. Toute les mesures montreront le pourcentage de la tension restante dans un élément qui débite.
Coût énergétique de la mesure :
En considérant une mesure d'une seconde (ce qui est suffisant) sur une consommation de 100mA, converti en mAh, nous divisons par 3600.
Nous avons donc débité environ 0,03mAh. Pour un accumulateur de 1000mAh, cela représente 0,003% de sa capacité, donc le test est sans effet perceptible.
Construction :
J'ai utilisé un galvanomètre de récupération et un connecteur de pile. le circuit étant directement réalisé par soudure sur les cosses.
Comme précisé par l'auteur, la diode est là pour éviter les mauvais branchements qui occasionneraient un déplacement de l'aiguille dans le mauvais sens.
Le potentiomètre série permet d'adapter le déplacement de l'aiguille de manière à ce que le déplacement soit maximal, mais sans butée, pour 1V.
Si ce n'était pas le cas, un accu chargé à 80% pourrait également déplacer l'aiguille au maxi, et n'indiquerait donc rien de probant.
Le potentiomètre se règle donc une seule fois pour toutes, pour toutes les mesures, pour un galvanomètre en particulier. Ceci permettant en fait d'utiliser quasiment tous les galvanomètres de récupération.
J'ai uniquement utilisé pour ce post le montage pour tester les piles de 1,5V, qui est la tension vraisemblablement la plus utilisée dans les BOBs et préparations.
Cependant, afin d'avoir un appareil intéressant, je propose également un schéma avec un contacteur à 12 voies, permettant de tester toutes les tensions intéressantes.
Détails des résistances R2 en fonction de la tension à tester :
Un point important est à souligner : si on souhaite faire débiter 100mA à tous types d'accus, on se rend compte que pour certaines tensions, la puissance dissipée dans R2 sera supérieure à 1/4W, dépassant ainsi les caractéristiques des résistances usuelles. Par exemple, pour tester une batterie de voiture, R2 dissipera presque 1,2W.
Soit on utilise des résistances d'une puissance supérieure : résistances de dimensions supérieures, résistances bobinées, fil résistif, etc...
Soit on relie en série plusieurs résistances de 1/4W.
Exemple pour 12V : on doit obtenir 116Ω.
En reliant 5 résistances de 22Ω et une de 6,8Ω (série E12, ou E24 pour plus de précision), nous obtenons 116,8Ω, et chacune dissipera moins de 1/4W.
On peut aussi procéder en reliant en parallèle des résistance de plus forte valeur, mais les calculs se compliquent un chouïa, et je laisse les intéressés réaliser les calculs
Une dernière solution est d'utiliser un potentiomètre de 2W, relativement bon marché. Mais cette solution demande de tester à chaque modification la valeur de sa résistance.
Tests :
Pile presque morte. Tension d'environ 1V à vide au multimètre, mais 0.5V sous 100mA. Ce genre de pile est inutile pour alimenter directement un appareil. Cependant, dans une situation de pénurie, il est tout à fait possible de tirer le reste de l'énergie à l'aide d'un montage survolteur (sujet d'un prochain post ) tel qu'un joule thief.
Pile définitivement morte : la tension est d'abord de près de 1V avant de chuter en moins d'une seconde à 0V.
Ce cas est intéressant car au multimètre numérique (avec une résistance d'entrée de 10MΩ), la tension mesurée se stabilise à 0,8V. Ceci montre l'intérêt de faire débiter du courant.
Pile encore bonne :
Sans surprises, il y avait dans le bac de "piles usagées" une grande partie de piles dans cet état.
Quasiment 1,3V en plein débit, et à peine moins que 1,5V au multimètre numérique.
Pile neuve :
Incroyable, il y en avait quelques unes, certaines pourtant d'apparence bien abîmées (oxydation, étiquette décollée, etc...)
Cas des accus :
1,2V est la tension nominale, ce qui par le diviseur donne 0.8V :
Soit on redéfinit les repères (4-6) pour les tester, soit on ajoute un interrupteur pour permuter la résistance du diviseur de tension (montage schématisé plus haut).
Au final, j'ai pu tirer un début de statistique sur un peu plus d'une centaine de piles. Il est important de souligner que l'effectif est insuffisant pour pouvoir être télescopé ou réaliser une moyenne (un peu plus de 1000).
Sur 106 piles :
-16 sont définitivement mortes, mais présentent une tension "encore bonne" au multimètre.
-52 sont à moitié mortes. Pas vraiment utiles pour êtres utilisées telles quelles, mais intéressantes avec des montages qui "pompent" l'énergie jusqu'au bout.
-27 sont encore très bonnes, avec une tension comprise entre 1,3V et 1,5V. De quoi alimenter tous types d'appareils courants : radios, lampes, etc...
-11 sont encore neuves !
Au final, sur ce lot, il y avait 38 piles encore intéressantes pourtant jetées à la benne. Au delà de la raison annoncée dans le document sus-cité, amha, c'est dû à l'utilisation des piles en série (ex : un APN sous 6V avec 4 piles 1,5V en série). Bien que l'appareil annonce "batteries vides", il est possible qu'une seule pile du lot soit morte, laissant penser que les autres le sont aussi. Je ne vois pas vraiment d'autres raisons pour que des piles neuves arrivent en si "grand" nombre à la benne....
Bons bidouillages à tous !
Dernière édition par tarsonis le Sam 25 Jan 2020 - 18:17, édité 1 fois (Raison : Coquilles corrigées. Merci Bigbird ;))
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Bonjour,
Il fut un temps où les piles n'étaient pas vendues sous "blister", mais à la pièce, extraites d'un carton parrafiné qui était le standard de conditionnement, aussi bien chez le petit électricien du coin que dans un grand magasin.
Toujours à cette époque, chaque pile était testée, devant le client, pour vérifier son bon état.
A cette fin, l'homme de l'art utilisait un dispositif tout simple : deux branches métalliques et courbes, articulées par un axe central au dessus duquel était placé un support vissant à la norme des ampoules pour lampes de poches (E 10, je pense).
Pour toutes les piles 1,5 volts (R6, R14, R20), l'ampoule était une 1,5 volt en 0,1 A ou approchant ; pour les piles 4,5 volts on utilisait une ampoule standard de 3,5 volt et autour de 0,3 A.
Avec de l'expérience, l'intensité de la lumière émise par l'ampoule était un bon indicateur de son état.
Une mesure salutaire car, il n'était pas rare qu'un pile se révèle HS, au milieu de ses consoeurs chargée à bloc...
Il y avait encore un autre moyen de vérificer que les piles achetées étaient "bonnes", tout au moins certaines d'entres elles.
Toujours en ce temps là (années 1960/1970) et contrairement à ce qui est le cas aujourd'hui, les enveloppes des piles n'étaient pas toujours métalliques, et donc rigides.
Certaines piles étaient gainées de plastique, ce qui permettait de les tâter et de sentir l'aspect de la couche de zinc qui constituait une des deux électrodes.
Si elle était bien lisse, partout, la pile était bonne. Si l'on sentait des boursouflures, des irrégularités, c'était le signe que cette électrode de zinc était déjà corrodée, et donc que la pile était défectueuse.
Outre le montage proposé par Tarsonis, il existe des testeurs de piles (avec système de débit de courant) "tout-prêts", et j'en utilise.
Toutefois, ayant remis en service le petit dispositif (à ampoule de lampe de poche) dont je parlais au début de ce message, j'ai fini, dans la plupart des cas, par me contenter de ce moyen de contrôle.
En ce qui concerne les accumulateurs rechargeables, les modèles de chargeurs les plus perfectionnés (où l'on peut choisir les paramètres de charge et de décharge, etc.), et donc les plus chers..., ont souvent une fonction de calcul de la capacité réelle de chaque accumulateur, ce qui permet de les comparer et surtout de les regrouper par capacités proches, pour travailler ensemble dans tel ou tel appareil.
By,
Il fut un temps où les piles n'étaient pas vendues sous "blister", mais à la pièce, extraites d'un carton parrafiné qui était le standard de conditionnement, aussi bien chez le petit électricien du coin que dans un grand magasin.
Toujours à cette époque, chaque pile était testée, devant le client, pour vérifier son bon état.
A cette fin, l'homme de l'art utilisait un dispositif tout simple : deux branches métalliques et courbes, articulées par un axe central au dessus duquel était placé un support vissant à la norme des ampoules pour lampes de poches (E 10, je pense).
Pour toutes les piles 1,5 volts (R6, R14, R20), l'ampoule était une 1,5 volt en 0,1 A ou approchant ; pour les piles 4,5 volts on utilisait une ampoule standard de 3,5 volt et autour de 0,3 A.
Avec de l'expérience, l'intensité de la lumière émise par l'ampoule était un bon indicateur de son état.
Une mesure salutaire car, il n'était pas rare qu'un pile se révèle HS, au milieu de ses consoeurs chargée à bloc...
Il y avait encore un autre moyen de vérificer que les piles achetées étaient "bonnes", tout au moins certaines d'entres elles.
Toujours en ce temps là (années 1960/1970) et contrairement à ce qui est le cas aujourd'hui, les enveloppes des piles n'étaient pas toujours métalliques, et donc rigides.
Certaines piles étaient gainées de plastique, ce qui permettait de les tâter et de sentir l'aspect de la couche de zinc qui constituait une des deux électrodes.
Si elle était bien lisse, partout, la pile était bonne. Si l'on sentait des boursouflures, des irrégularités, c'était le signe que cette électrode de zinc était déjà corrodée, et donc que la pile était défectueuse.
Outre le montage proposé par Tarsonis, il existe des testeurs de piles (avec système de débit de courant) "tout-prêts", et j'en utilise.
Toutefois, ayant remis en service le petit dispositif (à ampoule de lampe de poche) dont je parlais au début de ce message, j'ai fini, dans la plupart des cas, par me contenter de ce moyen de contrôle.
En ce qui concerne les accumulateurs rechargeables, les modèles de chargeurs les plus perfectionnés (où l'on peut choisir les paramètres de charge et de décharge, etc.), et donc les plus chers..., ont souvent une fonction de calcul de la capacité réelle de chaque accumulateur, ce qui permet de les comparer et surtout de les regrouper par capacités proches, pour travailler ensemble dans tel ou tel appareil.
By,
Zapata- Membre Premium
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Date d'inscription : 06/01/2008
Circuit Survolteur : convertir 1,5V en 9V - 12V - 15V, etc...
Salut à tous !
Voici la suite et fin du post précédent. Il s'agit du montage survolteur que je promets depuis pas mal de temps
Lors des différentes préparations, nous pointons souvent l'intérêt de n'utiliser qu'un seul type de pile ou d'accumulateur.
En effet, il peut s'avérer risqué, pour tous les appareils électroniques dont nous usons, d'avoir à manipuler plusieurs formats. Par exemple, emporter dans un BOB des piles 1,5V, 4,5V et 9V est à la fois lourd mais présente aussi l'inconvénient de ne pas être interchangeable.
Si on choisit dès le départ de n'utiliser que des appareils nécessitant le même format, on n'emporte qu'un seul lot dont on piochera au fur et à mesure dedans au gré de nos besoins.
Personnellement, la tension 1,5V (1,2V en accu) me semble un bon choix
J'ai personnellement opté pour le format AAA car c'est la majorité de mes accus, mais le AA peut se révéler plus approprié, jusqu'au lourd mais intéressant LR20.
Les accumulateurs NiMH sont devenu courants dans les circuits rechargeables : lampe à manivelle, lampe solaire, balise de jardin, etc.... et sont d'un entretien relativement aisé tant que l'on ne les surcharge pas.
Recharger des accus bâton de 1,2V est à la portée de n'importe quel bidouilleur avec un simple morceau de cellule solaire, une dynamo, voire au moyen de circuits ad hoc du commerce (voir "chargeur accu" sur google).
En revanche, recharger un accu 8,4V qui est l'équivalent du 9V (6F22) se révèle souvent ardu. Ce dernier, en plus d'être de très faible capacité (souvent inférieure à 500mAh), nécessite une tension rarement disponible (solaire et dynamo).
Pour cela, le format AA ou AAA des piles 1,5V et accus 1,2V me semble un bon compromis entre l'entretient, la capacité, le poids et la tension fournie en vue d'intégrer un Bug Out Bag.
Dans un Bug In, d'autres types d'accus sont plus intéressants (plomb, NiFe, etc...), quoique pour les petits appareils usuels ce format peut présenter bon nombre d'avantages.
Cependant, cette option en Bug Out butte vite sur un gros problème : plusieurs appareils nécessitent une pile particulière, comme par exemple 9V. Le compartiment est si petit qu'il est impossible de relier 6 piles en série. Seule le format 9V est possible.
C'est le cas par exemple des radios portatives (FM, mais surtout Ondes courtes), des multimètres, des détecteurs de radioactivité, des compteurs Geiger (tels que le Quartex et ses cousins), et d'une manière générale, tous les montages qui contiennent un circuit intégré (tension >5V)...
Tous ces appareils ne sont pas très énergivores, mais nécessitent une pile 9V, chère à l'achat, et de capacité limitée.
Afin de revenir à notre stock constitué d'un seul type de pile/accu, voici un petit montage très simple à mettre en œuvre.
disponible ici
Le principe repose sur l'alimentation à découpage : une self est placée dans un circuit oscillant. Les commutations créent une saturation du noyau qui surélève la tension, cette dernière est captée par la diode qui est passante le temps de décharge de la self, et charge un condensateur.
Pour plus de détails, voir le principe de fonctionnement d'un élévateur "Boost".
Les plus avertis auront reconnu à travers l'étage final (les deux BC547) le régulateur de tension abordé il y a peu dans ce topic. Ce dernier filtre et régule la tension de sortie de manière à ôter toute variation et ondulation.
Les composants critiques de ce circuit sont la diode et le transistor de commutation. Il est possible de prendre un NPN ordinaire, mais la puissance finale sera moindre. Néanmoins, ceci qui n'est pas gênant pour les circuits de faible consommation.
Le BC337 et la 4148, très répandus, tolèrent 1/2W, ce qui laisse un peu de marge
Personnellement, j'ai surdimensionné la self, afin d'obtenir une plage de tensions plus large. Ici, il est possible d'obtenir à partir d'un accu 1,2V une tension régulée ajustable entre 2V et 15V, et donc en particulier 9V.
Entre autres, il est alors possible d'alimenter sous 3,6V (portables), 5V (circuits USB), 9V et 12V (piles LR50).
Bien entendu, le rapport entre les tensions est reporté sur les intensités : si on convertit 1,2V en 9V (x7,5), on divise d'autant l'autonomie de l'accumulateur. Ce qui en un sens n'est pas gênant puisqu'il est rechargeable
Le tout est monté sur un connecteur de pile AAA sur lequel est soudé un connecteur 9V (récup sur une pile).
L'ensemble a quasiment les mêmes dimensions qu'une pile 6F22.
Test à vide avec un accu NiMH. On règle l'ajustable jusqu'à obtenir 9V.
Pour les tests² : une radio ondes courtes (sujet d'un prochain post). Le multimètre est calibré sur 25V et ne dévie pas d'un poil même en pleine écoute : la régulation a été parfaite pour une consommation variant entre 5mA et 15mA (écoute à plein volume).
En écoute normale, le montage délivre 9V sous 5mA. La consommation sur l'accumulateur est d'un peu moins de 38mA (on atteint presque 95% d'efficience !). Ce dernier ayant une capacité de 600mA (rechargé par une balise solaire de jardin, ou une dynamo), on peut grosso modo estimer à 15-16H l'autonomie...
L'intérêt de tester sur une radio est qu'elles font payer cher toute variation de tension d'alimentation, principalement en écoute BLU.
Test avec une pile 1,5V :
La régulation montre son intérêt : aucune déviation même avec une variation de tension à la base.
Ce montage présente un autre intérêt : celui d'utiliser jusqu'à la corne les piles usagées. En effet, le montage fonctionne jusqu'à environ 0.6V en entrée et peut délivrer jusqu'à 9V dans ce cas (avec une pile usagée), ou un accu presque vide.
On peut bien entendu réduire la tension de sortie, par exemple à 3,6V pour alimenter un portable, et gagner en autonomie en ne tirant pas trop de courant.
Dernier point : il est possible de relier ce montage directement à la sortie d'une cellule solaire; par exemple qui délivre 2V sous 150mA, ou encore à la sortie d'une génératrice à manivelle.
Toutes les tensions entre 2V et 15V sont possibles (attention à la puissance max dissipée par le transistor de commutation, ici 0.5W)
Voilà pour la bidouille, qui pèse environ 20g. Hormis la self, surdimensionnée pour fournir de grandes tension, le montage a sensiblement les mêmes dimensions qu'une pile 9V....
Bons bidouillages à tous !
Edit :
1 :Afin d'obtenir un courant parfait pour alimenter les circuits sensibles tels que les radios, il est intéressant de relier en parallèle du dernier électrochimique un condensateur céramique de 1nF
2 : J'ai revu à la hausse l'efficience de la transformation lors de plusieurs tests, les premiers ayant été faits avec le multimètre analogique mal calibré, ils étaient une peu trop à la louche.
- 4mA sous 9V (radio) en sortie consomment 30mA sous 1,2V sur l'accu soit une performance proche de 100%.
-15mA consomment 116mA sous 1,2V, idem
- 50mA consomment environ 380mA sous 1,2V....je ne m'attendais pas à autant de fiabilité avec un montage si simple
Voici la suite et fin du post précédent. Il s'agit du montage survolteur que je promets depuis pas mal de temps
Lors des différentes préparations, nous pointons souvent l'intérêt de n'utiliser qu'un seul type de pile ou d'accumulateur.
En effet, il peut s'avérer risqué, pour tous les appareils électroniques dont nous usons, d'avoir à manipuler plusieurs formats. Par exemple, emporter dans un BOB des piles 1,5V, 4,5V et 9V est à la fois lourd mais présente aussi l'inconvénient de ne pas être interchangeable.
Si on choisit dès le départ de n'utiliser que des appareils nécessitant le même format, on n'emporte qu'un seul lot dont on piochera au fur et à mesure dedans au gré de nos besoins.
Personnellement, la tension 1,5V (1,2V en accu) me semble un bon choix
J'ai personnellement opté pour le format AAA car c'est la majorité de mes accus, mais le AA peut se révéler plus approprié, jusqu'au lourd mais intéressant LR20.
Les accumulateurs NiMH sont devenu courants dans les circuits rechargeables : lampe à manivelle, lampe solaire, balise de jardin, etc.... et sont d'un entretien relativement aisé tant que l'on ne les surcharge pas.
Recharger des accus bâton de 1,2V est à la portée de n'importe quel bidouilleur avec un simple morceau de cellule solaire, une dynamo, voire au moyen de circuits ad hoc du commerce (voir "chargeur accu" sur google).
En revanche, recharger un accu 8,4V qui est l'équivalent du 9V (6F22) se révèle souvent ardu. Ce dernier, en plus d'être de très faible capacité (souvent inférieure à 500mAh), nécessite une tension rarement disponible (solaire et dynamo).
Pour cela, le format AA ou AAA des piles 1,5V et accus 1,2V me semble un bon compromis entre l'entretient, la capacité, le poids et la tension fournie en vue d'intégrer un Bug Out Bag.
Dans un Bug In, d'autres types d'accus sont plus intéressants (plomb, NiFe, etc...), quoique pour les petits appareils usuels ce format peut présenter bon nombre d'avantages.
Cependant, cette option en Bug Out butte vite sur un gros problème : plusieurs appareils nécessitent une pile particulière, comme par exemple 9V. Le compartiment est si petit qu'il est impossible de relier 6 piles en série. Seule le format 9V est possible.
C'est le cas par exemple des radios portatives (FM, mais surtout Ondes courtes), des multimètres, des détecteurs de radioactivité, des compteurs Geiger (tels que le Quartex et ses cousins), et d'une manière générale, tous les montages qui contiennent un circuit intégré (tension >5V)...
Tous ces appareils ne sont pas très énergivores, mais nécessitent une pile 9V, chère à l'achat, et de capacité limitée.
Afin de revenir à notre stock constitué d'un seul type de pile/accu, voici un petit montage très simple à mettre en œuvre.
disponible ici
Le principe repose sur l'alimentation à découpage : une self est placée dans un circuit oscillant. Les commutations créent une saturation du noyau qui surélève la tension, cette dernière est captée par la diode qui est passante le temps de décharge de la self, et charge un condensateur.
Pour plus de détails, voir le principe de fonctionnement d'un élévateur "Boost".
Les plus avertis auront reconnu à travers l'étage final (les deux BC547) le régulateur de tension abordé il y a peu dans ce topic. Ce dernier filtre et régule la tension de sortie de manière à ôter toute variation et ondulation.
Les composants critiques de ce circuit sont la diode et le transistor de commutation. Il est possible de prendre un NPN ordinaire, mais la puissance finale sera moindre. Néanmoins, ceci qui n'est pas gênant pour les circuits de faible consommation.
Le BC337 et la 4148, très répandus, tolèrent 1/2W, ce qui laisse un peu de marge
Personnellement, j'ai surdimensionné la self, afin d'obtenir une plage de tensions plus large. Ici, il est possible d'obtenir à partir d'un accu 1,2V une tension régulée ajustable entre 2V et 15V, et donc en particulier 9V.
Entre autres, il est alors possible d'alimenter sous 3,6V (portables), 5V (circuits USB), 9V et 12V (piles LR50).
Bien entendu, le rapport entre les tensions est reporté sur les intensités : si on convertit 1,2V en 9V (x7,5), on divise d'autant l'autonomie de l'accumulateur. Ce qui en un sens n'est pas gênant puisqu'il est rechargeable
Le tout est monté sur un connecteur de pile AAA sur lequel est soudé un connecteur 9V (récup sur une pile).
L'ensemble a quasiment les mêmes dimensions qu'une pile 6F22.
Test à vide avec un accu NiMH. On règle l'ajustable jusqu'à obtenir 9V.
Pour les tests² : une radio ondes courtes (sujet d'un prochain post). Le multimètre est calibré sur 25V et ne dévie pas d'un poil même en pleine écoute : la régulation a été parfaite pour une consommation variant entre 5mA et 15mA (écoute à plein volume).
En écoute normale, le montage délivre 9V sous 5mA. La consommation sur l'accumulateur est d'un peu moins de 38mA (on atteint presque 95% d'efficience !). Ce dernier ayant une capacité de 600mA (rechargé par une balise solaire de jardin, ou une dynamo), on peut grosso modo estimer à 15-16H l'autonomie...
L'intérêt de tester sur une radio est qu'elles font payer cher toute variation de tension d'alimentation, principalement en écoute BLU.
Test avec une pile 1,5V :
La régulation montre son intérêt : aucune déviation même avec une variation de tension à la base.
Ce montage présente un autre intérêt : celui d'utiliser jusqu'à la corne les piles usagées. En effet, le montage fonctionne jusqu'à environ 0.6V en entrée et peut délivrer jusqu'à 9V dans ce cas (avec une pile usagée), ou un accu presque vide.
On peut bien entendu réduire la tension de sortie, par exemple à 3,6V pour alimenter un portable, et gagner en autonomie en ne tirant pas trop de courant.
Dernier point : il est possible de relier ce montage directement à la sortie d'une cellule solaire; par exemple qui délivre 2V sous 150mA, ou encore à la sortie d'une génératrice à manivelle.
Toutes les tensions entre 2V et 15V sont possibles (attention à la puissance max dissipée par le transistor de commutation, ici 0.5W)
Voilà pour la bidouille, qui pèse environ 20g. Hormis la self, surdimensionnée pour fournir de grandes tension, le montage a sensiblement les mêmes dimensions qu'une pile 9V....
Bons bidouillages à tous !
Edit :
1 :Afin d'obtenir un courant parfait pour alimenter les circuits sensibles tels que les radios, il est intéressant de relier en parallèle du dernier électrochimique un condensateur céramique de 1nF
2 : J'ai revu à la hausse l'efficience de la transformation lors de plusieurs tests, les premiers ayant été faits avec le multimètre analogique mal calibré, ils étaient une peu trop à la louche.
- 4mA sous 9V (radio) en sortie consomment 30mA sous 1,2V sur l'accu soit une performance proche de 100%.
-15mA consomment 116mA sous 1,2V, idem
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Dernière édition par tarsonis le Lun 5 Sep 2011 - 19:35, édité 2 fois (Raison : Tests supplémentaires)
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
Récapitulatif des projets électroniques - [Chroniques du Bunker de L'Apocalypse] - Projet Geiger - Culture ethnobotanique en France - 甩葱歌 - 古箏 - Distant Pulsar - Un Mauvais Fils - 25 Years of Zelda - Machinarium
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Loisirs : Trek, ethnobotanique, électronique DIY, nucléaire, médecine, post apo.
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Cannibaliser le plan masse d'un circuit imprimé
Salut à tous !
Suite aux posts sur la réalisation de circuits de fortune (tracé, gravure, flux, etc...), j'ai reçu une demande pour savoir s'il était possible de récupérer les circuits imprimés pour les cannibaliser.
Ceci en vue de pallier à l'indisponibilité de plaque neuves, de circuits veroboard et autres (notamment hors U.E.).
Il est tout à fait possible d'y parvenir. Pour ce faire, nous allons profiter d'un procédé constructeur qui est relativement répandu : le plan masse.
Les autres techniques me semble plus hasardeuses, car le tracé initial doit bien entendu correspondre avec le circuit à réaliser.
Que ce soit pour les alimentations de PC, les écrans LCD, les platines Audio ou les circuits VHF, il y a très fréquemment une bande de masse.
Celle-ci est prévue soit pour créer une masse à faible impédance, soit pour avoir un potentiel fixe (les fines bandes se comportent parfois mal aux intensités élevées), soit pour économiser les bains de gravure (moins de cuivre à attaquer), soit pour blinder des circuits HF.
Ces bandes de masses peuvent montrer de grandes dimensions, comme sur ce circuit d'alim PC (80*50mm) :
Anecdote : La cause de la panne est ce transistor ballast, relié à son radiateur avec du faux scotch conducteur....
Pour la démonstration rapide : un circuit audio déjà en grande partie cannibalisé.
La bande est quasiment continue. Il convient d'ôter la pellicule verte, qui est appliquée pour éviter l'oxydation.
On peut le faire à la chaleur, mais le plus simple reste de gratter avec du papier de verre. La pellicule part sans que le cuivre en pâtisse.
Pour tracer simplement le circuit, il suffit de découper autant de cases qu'il y a de connections dans le schéma.
Ici, cela s'est fait simplement à la scie.
Circuit de récup terminé !
Bons bidouillages à tous !
Suite aux posts sur la réalisation de circuits de fortune (tracé, gravure, flux, etc...), j'ai reçu une demande pour savoir s'il était possible de récupérer les circuits imprimés pour les cannibaliser.
Ceci en vue de pallier à l'indisponibilité de plaque neuves, de circuits veroboard et autres (notamment hors U.E.).
Il est tout à fait possible d'y parvenir. Pour ce faire, nous allons profiter d'un procédé constructeur qui est relativement répandu : le plan masse.
Les autres techniques me semble plus hasardeuses, car le tracé initial doit bien entendu correspondre avec le circuit à réaliser.
Que ce soit pour les alimentations de PC, les écrans LCD, les platines Audio ou les circuits VHF, il y a très fréquemment une bande de masse.
Celle-ci est prévue soit pour créer une masse à faible impédance, soit pour avoir un potentiel fixe (les fines bandes se comportent parfois mal aux intensités élevées), soit pour économiser les bains de gravure (moins de cuivre à attaquer), soit pour blinder des circuits HF.
Ces bandes de masses peuvent montrer de grandes dimensions, comme sur ce circuit d'alim PC (80*50mm) :
Anecdote : La cause de la panne est ce transistor ballast, relié à son radiateur avec du faux scotch conducteur....
Pour la démonstration rapide : un circuit audio déjà en grande partie cannibalisé.
La bande est quasiment continue. Il convient d'ôter la pellicule verte, qui est appliquée pour éviter l'oxydation.
On peut le faire à la chaleur, mais le plus simple reste de gratter avec du papier de verre. La pellicule part sans que le cuivre en pâtisse.
Pour tracer simplement le circuit, il suffit de découper autant de cases qu'il y a de connections dans le schéma.
Ici, cela s'est fait simplement à la scie.
Circuit de récup terminé !
Bons bidouillages à tous !
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piles
Comme je vois qu'on en a parlé dans ce fil, je vais rajouter ici deux astuces pour augmenter la longévité des piles.
Dans ma lampe torche, entre le ressort et le cul de la pile, je met un bout de papier plié en 4 ou en 8.
L'important est que ça fasse une bonne épaisseur pour une meilleur isolation.
D'après un ami qui a une boîte d'électronique, le plastique est un mauvais conducteur mais il y a toujours quelques microampères qui passent.
C'est ce qui doit décharger les piles à vitesse grand V dans les lampes.
Avec le bout de papier, mes piles qui ont 5 ans tiennent encore le choc alors qu'avant, elles étaient mortes en moins d'un an en restant dans le placard.
La deuxième astuce, je l'utilisais pour raviver les piles de la télécommande quand elle ne fonctionnait plus.
On prend deux piles qu'on pose en croix dans la main et on les serre fort l'une contre l'autre.
Il ne faut pas avoir peur de forcer car le but est de faire travailler l'enveloppe mais attention tout de même,
il ne faut plier la pile en deux.
Quand on sent que l'enveloppe cède, on arrête, on fait tourner un peu chaque pile et on recommence.
L'idée est de faire travailler l'enveloppe sur tout le tour de chaque pile.
En les remettant ensuite dans la télécommande, c'est reparti pour quelques semaines.
Je ne sais pas exactement le pourquoi.
Je pense (c'était l'intuition au départ qui m'a fait tenter ça) que ça fait bouger les substances chimiques dans la pile et que ça permet de dégager les substances qui ont réagi et mettre en contact celles encore intactes.
Dans une lampe, le gain ne sera pas très flagrant car ça consomme beaucoup mais on peut regagner quelques minutes d'autonomie.
Mais pour un appareil de faible consommation comme une télécommande, c'est assez surprenant.
Dans ma lampe torche, entre le ressort et le cul de la pile, je met un bout de papier plié en 4 ou en 8.
L'important est que ça fasse une bonne épaisseur pour une meilleur isolation.
D'après un ami qui a une boîte d'électronique, le plastique est un mauvais conducteur mais il y a toujours quelques microampères qui passent.
C'est ce qui doit décharger les piles à vitesse grand V dans les lampes.
Avec le bout de papier, mes piles qui ont 5 ans tiennent encore le choc alors qu'avant, elles étaient mortes en moins d'un an en restant dans le placard.
La deuxième astuce, je l'utilisais pour raviver les piles de la télécommande quand elle ne fonctionnait plus.
On prend deux piles qu'on pose en croix dans la main et on les serre fort l'une contre l'autre.
Il ne faut pas avoir peur de forcer car le but est de faire travailler l'enveloppe mais attention tout de même,
il ne faut plier la pile en deux.
Quand on sent que l'enveloppe cède, on arrête, on fait tourner un peu chaque pile et on recommence.
L'idée est de faire travailler l'enveloppe sur tout le tour de chaque pile.
En les remettant ensuite dans la télécommande, c'est reparti pour quelques semaines.
Je ne sais pas exactement le pourquoi.
Je pense (c'était l'intuition au départ qui m'a fait tenter ça) que ça fait bouger les substances chimiques dans la pile et que ça permet de dégager les substances qui ont réagi et mettre en contact celles encore intactes.
Dans une lampe, le gain ne sera pas très flagrant car ça consomme beaucoup mais on peut regagner quelques minutes d'autonomie.
Mais pour un appareil de faible consommation comme une télécommande, c'est assez surprenant.
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La Liberté, c'est la liberté de pouvoir dire que 2 et 2 font 4.
George Orwell in 1984
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
On peut aussi placer une pile morte près d'une prise de courant pour la raviver quelque peu.
Rammstein
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http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t2206p150-electronique-recuperation-reparation-maintenance-fabrica
Mettre les piles près d'une prise, ça n'a jamais fonctionné chez moi.
Ni ça, ni les mettre sur un radiateur.
Je crois que ce sont des légendes urbaines, sans vouloir t'offenser.
Tu as déjà essayé?
Ni ça, ni les mettre sur un radiateur.
Je crois que ce sont des légendes urbaines, sans vouloir t'offenser.
Tu as déjà essayé?
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut !
Je peux t'assurer, le plastique est en général meilleur isolant électrique que le papier qui, au passage, peut se charger d'humidité. (peut être que ton ami voulait-il plutôt parler de l'électricité statique ?) Sinon, nous n'aurions pas de gaines en plastique
Tu peux vérifier sans soucis avec un multimètre en mode Ohmmètre : la résistance de quasiment tous les plastiques dépasse sans soucis 10000GΩ par cm d'épaisseur (sur un cube d'un cm de côté), celle du papier, de cellulose, descend souvent à quelques 10 GΩ (Source : Le transistor, E. Aisberg).
La cas du plastique est assez intéressant surtout sur l'humidité, et la possibilité de le réutiliser.
Mais dans les deux cas, le courant qui circule ne dépasse pas quelques nA (voire pA pour les plastiques), ce qui est bien moindre que l'autodécharge naturelle des piles et accus
Sans courant de fuite créé par un interrupteur défectueux, le circuit est coupé, on est dans la situation précédente. Je pense que ton soucis de longévité est avant tout dû à celle des piles qui, d'un lot à l'autre, peuvent ne pas avoir du tout les mêmes caractéristiques, ou alors les conditions d'entreposage ont été différentes.
Oui, c'est en grande partie pour cela, mais aussi par effet thermique et par changement de pression. Comme une télécommande consomme à peine quelques μA (certaines rien si on ne les utilise pas), elle peut tenir plusieurs jours si on ajoute ne serait-ce qu'un mAh de capacité (moins de 1/1000e de la capacité initiale). On produit un effet similaire en changeant la température du mélange (radiateur/frigo, mais c'est mitigé), on pousse un peu plus loin une réaction qui s'est terminée à température ambiante.
Il y a beaucoup d'astuces qui circulent sur le net, effectivement, il y a beaucoup de légendes urbaines. Le mieux est de prendre des accus que l'on recharge sur du solaire ou à manivelle; là on est sûr d'avoir de l'énergie
Edit :
Au passage, j'avais lu sur le forum une astuce qui consiste à retourner une pile (ou un accu) d'une lampe pour éviter l'allumage involontaire. C'est bien entendu à appliquer uniquement si on a le même nombre de piles de chaque côté ET avec la même charge (pas une plus déchargée que les autres). Si par exemple on retourne une pile sur trois, et que l'interrupteur est sur ON, une pile de 1,5V est reliée à deux piles formant 3V; cela la met en charge, ce qui au mieux la fait chauffer et fuir, au pire exploser.....
Menuki a écrit:
Dans ma lampe torche, entre le ressort et le cul de la pile, je met un bout de papier plié en 4 ou en 8.
L'important est que ça fasse une bonne épaisseur pour une meilleur isolation.
D'après un ami qui a une boîte d'électronique, le plastique est un mauvais conducteur mais il y a toujours quelques microampères qui passent.
Je peux t'assurer, le plastique est en général meilleur isolant électrique que le papier qui, au passage, peut se charger d'humidité. (peut être que ton ami voulait-il plutôt parler de l'électricité statique ?) Sinon, nous n'aurions pas de gaines en plastique
Tu peux vérifier sans soucis avec un multimètre en mode Ohmmètre : la résistance de quasiment tous les plastiques dépasse sans soucis 10000GΩ par cm d'épaisseur (sur un cube d'un cm de côté), celle du papier, de cellulose, descend souvent à quelques 10 GΩ (Source : Le transistor, E. Aisberg).
La cas du plastique est assez intéressant surtout sur l'humidité, et la possibilité de le réutiliser.
Mais dans les deux cas, le courant qui circule ne dépasse pas quelques nA (voire pA pour les plastiques), ce qui est bien moindre que l'autodécharge naturelle des piles et accus
C'est ce qui doit décharger les piles à vitesse grand V dans les lampes.
Avec le bout de papier, mes piles qui ont 5 ans tiennent encore le choc alors qu'avant, elles étaient mortes en moins d'un an en restant dans le placard.
Sans courant de fuite créé par un interrupteur défectueux, le circuit est coupé, on est dans la situation précédente. Je pense que ton soucis de longévité est avant tout dû à celle des piles qui, d'un lot à l'autre, peuvent ne pas avoir du tout les mêmes caractéristiques, ou alors les conditions d'entreposage ont été différentes.
Quand on sent que l'enveloppe cède, on arrête, on fait tourner un peu chaque pile et on recommence.
En les remettant ensuite dans la télécommande, c'est reparti pour quelques semaines.
Je ne sais pas exactement le pourquoi.
Je pense (c'était l'intuition au départ qui m'a fait tenter ça) que ça fait bouger les substances chimiques dans la pile et que ça permet de dégager les substances qui ont réagi et mettre en contact celles encore intactes.
Oui, c'est en grande partie pour cela, mais aussi par effet thermique et par changement de pression. Comme une télécommande consomme à peine quelques μA (certaines rien si on ne les utilise pas), elle peut tenir plusieurs jours si on ajoute ne serait-ce qu'un mAh de capacité (moins de 1/1000e de la capacité initiale). On produit un effet similaire en changeant la température du mélange (radiateur/frigo, mais c'est mitigé), on pousse un peu plus loin une réaction qui s'est terminée à température ambiante.
Il y a beaucoup d'astuces qui circulent sur le net, effectivement, il y a beaucoup de légendes urbaines. Le mieux est de prendre des accus que l'on recharge sur du solaire ou à manivelle; là on est sûr d'avoir de l'énergie
Edit :
Au passage, j'avais lu sur le forum une astuce qui consiste à retourner une pile (ou un accu) d'une lampe pour éviter l'allumage involontaire. C'est bien entendu à appliquer uniquement si on a le même nombre de piles de chaque côté ET avec la même charge (pas une plus déchargée que les autres). Si par exemple on retourne une pile sur trois, et que l'interrupteur est sur ON, une pile de 1,5V est reliée à deux piles formant 3V; cela la met en charge, ce qui au mieux la fait chauffer et fuir, au pire exploser.....
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http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t2206p150-electronique-recuperation-reparation-maintenance-fabrica
Merci Tarsonis pour tes explications.
J'ai bien noté que ça fait 10 ans que je m'esquinte à mettre et retirer mes bouts de papier pour rien.
Je vais quand même mesurer la résistance de l'interrupteur ouvert. On ne sait jamais.
En tout cas, merci de m'avoir remis sur la route de la vérité.
J'ai bien noté que ça fait 10 ans que je m'esquinte à mettre et retirer mes bouts de papier pour rien.
Je vais quand même mesurer la résistance de l'interrupteur ouvert. On ne sait jamais.
En tout cas, merci de m'avoir remis sur la route de la vérité.
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Menuki- Membre Premium
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut !
Je voulais dire que le plastique était plus isolant que le papier, mais l'un ou l'autre offraient sensiblement le même avantage de couper le circuit en cas de mise en marche involontaire. Donc ta prévention n'est pas inutileMenuki a écrit:
J'ai bien noté que ça fait 10 ans que je m'esquinte à mettre et retirer mes bouts de papier pour rien.
Oui, on a parfois des surprises; j'ai déjà eu des bipolaires avec moins de 1MΩ ouvert ! Parfois (circuits chinois en particulier), les connexions sont recouvertes de colle à bois, qui reste un peu conductrice (100/500kΩ entre deux bornes !).Je vais quand même mesurer la résistance de l'interrupteur ouvert. On ne sait jamais.
Merci ! Mais c'est peut être un bien grand mot; j'essaye de donner ce que je maîtrise un peu, il n'est pas sûr que mes propos soient exempts de bêtises. Si vous en voyez, n'hésitez pas à m'en faire part !En tout cas, merci de m'avoir remis sur la route de la vérité.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
Au niveau des lampes de type triode, nous avions parlé du fabuleux travail de F2FO, moyennant quelques outils de "base" dans l'ordre d'idée des RepLab :
Au niveau transistor, un internaute a réussi à fabriquer avec excessivement peu de moyens (binoculaires + récup) un transistor à pointes.
Je ne pense pas que nous arriverons un jour à manquer de transistor au point de devoir en fabriquer car les décharges en cumulent des tonnes et des tonnes. Leur durée de vie étant théoriquement illimitée, utilisés convenablement cela pourrait traverser des générations.
Cependant, cette prouesse a le mérite d'être connue dans un TEOTWAWKI
Fabrication d'un transistor
Morceaux choisis :
Cela fait plusieurs mois que j'ai contacté l'auteur pour l'autorisation de copie intégrale avec photo, mais il ne s'est pas connecté depuis...donc pour la photo du montage final, suivre ce lien :
http://retro-forum.com/download/file.php?id=56431
Bons bidouillages !
BAROUD a écrit:S'ils veulent mettre au point des techniques et des outils pour reconstruire une civilisation de 0, alors, AMHA, il doivent regardé du côté le plus redimentaire que possible. Exemple:
....
- Des systêmes de communication comme au début du 19ème siècle mais plus efficace grace à notre savoir moderne (Téléphone filaire, Emetteur et
recepteur sans transistor [Pourquoi pas des méthode pour fabriquer facilement une lampe type Triode et ça existe sur le net des essye de ce genre])
Au niveau des lampes de type triode, nous avions parlé du fabuleux travail de F2FO, moyennant quelques outils de "base" dans l'ordre d'idée des RepLab :
Au niveau transistor, un internaute a réussi à fabriquer avec excessivement peu de moyens (binoculaires + récup) un transistor à pointes.
Je ne pense pas que nous arriverons un jour à manquer de transistor au point de devoir en fabriquer car les décharges en cumulent des tonnes et des tonnes. Leur durée de vie étant théoriquement illimitée, utilisés convenablement cela pourrait traverser des générations.
Cependant, cette prouesse a le mérite d'être connue dans un TEOTWAWKI
Fabrication d'un transistor
Morceaux choisis :
Le substrat utilisable n'est pas forcement du germanium, ça peut-être du silicium ou du carbone qui appartiennent aussi à la 4em colonne du
tableau de Mendeleïev, ils ont les mêmes propriétés physique. L'arrangement des atomes doit être régulier dans l'espace, pour le carbone cet état s'appelle le diamant.
Voici l'outillage nécessaire, il n'y a rien de particulier, une bonne loupe peut faire l'affaire si on a de bons yeux. A cela on rajoute les chutes d'époxy et un petit étau. On obtient le substrat de germanium à partir d'une diode à pointe de type OA85.
Pour la fabrication, j' ai utilisé du fil de cuivre de 0.5mm de diamètre, pour le rigidifié, il a été enduit d' une couche de quelques microns de nickel, puis découpé. J' ai collé ensemble 2 plaques d' époxy qui me serviront de support. Reste à trouver une source d' alliage bronze-phosphore pour réaliser les pointes.
[...]
Il faut créer une autre jonction, c' est à dire faire un transistor NPN, c' est faisable en injectant dans la zone de déplétion (au contact avec le collecteur) des atomes dopant de phosphore (appartenant à la 5em colonne, donc disposant d' un électron faiblement lié à l' atome, pour crée une nouvelle zone n), d' ou l' usage du bronze phosphore. Ce phosphore se diffuse dans le germanium lors de l' opération de formage.
Le bonze phosphore provient des connections des supports de circuit intégré, il suffit d' enlever la couche d' étain par un bain d' acide à chaud.
On les soudent sur le fil recouvert de nickel, ce qui lui donne de la rigidité. Il reste à souder sur le support époxy.
Reste à placer le deuxième point de contact et à les rapprocher sous bino à une distance inférieure au 10em. Pour l' écart entre les pointes Philips préconise 0.05mm, mais le dixième permet d' observer le phénomène. Plus les pointes sont proches plus l' effet est important, c' est les limites du montage. Lorsque les 2 points sont en place, il n' y a toujours pas d' effet transistor, le "transistor" se comporte comme 2 diodes tête bêche. C' est l' opération de formage (étape suivante) qui va permettre d' obtenir l' amplification.
[...]
L' étape suivante est donc le formage du transistor, celui-ci se fait en déchargeant un condensateur de 47micro, initialement chargé sous 15V.
Cette opération est indispensable pour obtenir l' effet désiré, mais les résultats obtenus ne sont pas toujours satisfaisants, il faut alors refaire cette opération en déplaçant les pointes. Oui, la jonction C-B est une diode, la décharge du condensateur ne peut se faire que dans le sens passant P-N de cette jonction. Le petit o sur le schéma représente le potentiel positif du condensateur.
La première photo correspond aux voies A et B avant formage, la seconde est le résultat obtenu, c' est à dire un facteur d' amplification de 14 environ,
La troisième un point de colle pour bloquer les pointes. On pourrait l' utiliser pour la pré amplification HF avant la détection.
Cela fait plusieurs mois que j'ai contacté l'auteur pour l'autorisation de copie intégrale avec photo, mais il ne s'est pas connecté depuis...donc pour la photo du montage final, suivre ce lien :
http://retro-forum.com/download/file.php?id=56431
Bons bidouillages !
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Il est fait mention dans ce fil (en page 4) de condensateurs défectueux, mais je ne crois pas que le cas des condensateurs électrolytiques ait été abordé.
Pour ceux qui ne connaissent pas, les condensateurs électrolytiques sont ces cylindres verticaux avec deux pattes en bas (souvent assez gros par rapport aux autres composants), généralement de couleur bleue ou verte (il y a d'autres cas, mais plus rares).
Ce sont des composants qui ont tendance à vieillir, aussi ils représentent une panne fréquente, parfois nettement visible (cf. la video du condo qui explose plus haut), mais souvent beaucoup moins, qui avec les condensateurs bas de gamme peut survenir dès deux ans, ou même moins (dépend de la température, l'humidité, l'age du capitaine...).
Le truc pour les repérer, c'est qu'un condensateur en bon état a le dessus plat, alors qu'un condensateur HS a le dessus plus ou moins bombé, avec parfois une goutte brune translucide qui sort.
Pour remplacer un condensateur, il faut faire attentions aux trois valeurs qui sont normalement indiquées dessus:
Attention, ce sont des composants polarisés, c'est-à-dire qu'il ne faut pas inverser les pattes. La patte "-" est en général repérée par une bande noire avec des signes "-": il ne faut donc pas oublier de noter de quel côté elle est avant de démonter le vieux condensateur, même si général c'est aussi marqué sur le circuit imprimé dans quel trou il faut mettre l'une des pattes.
Attention encore, cela à déjà été dit, mais un condensateur d'un appareil, même débranché depuis plusieurs heures, peut encore contenir une charge potentiellement mortelle, même pour des appareils à piles (flash par exemple). Prenez bien soin de les décharger avant toute intervention dessus (en les court-circuitant avec une résistance par exemple).
Simplement en repérant les condensateurs "bombés" et en les changeant j'ai ainsi réparé récemment un lecteur DVD de salon (qui avait deux ans) et une carte-mère de PC (6 ans).
Sans rapport: ne faudrait-il pas diviser ce fil? Par exemple un fil "apprentissage", un fil "récupération et fabrication de composants", et un fil "réparation et maintenance"?
Pour ceux qui ne connaissent pas, les condensateurs électrolytiques sont ces cylindres verticaux avec deux pattes en bas (souvent assez gros par rapport aux autres composants), généralement de couleur bleue ou verte (il y a d'autres cas, mais plus rares).
Ce sont des composants qui ont tendance à vieillir, aussi ils représentent une panne fréquente, parfois nettement visible (cf. la video du condo qui explose plus haut), mais souvent beaucoup moins, qui avec les condensateurs bas de gamme peut survenir dès deux ans, ou même moins (dépend de la température, l'humidité, l'age du capitaine...).
Le truc pour les repérer, c'est qu'un condensateur en bon état a le dessus plat, alors qu'un condensateur HS a le dessus plus ou moins bombé, avec parfois une goutte brune translucide qui sort.
Pour remplacer un condensateur, il faut faire attentions aux trois valeurs qui sont normalement indiquées dessus:
- la capacité, en microfarad: le condensateur de remplacement devra avoir la même;
- la tension: c'est la tension maximale d'utilisation: le condensateur de remplacement devra avoir une tension égale ou supérieure à celle indiquée sur celui qui est remplacé;
- la température (généralement 85°C ou 105°C): là aussi, c'est la température maximale et il faudra remplacer avec une température égale ou supérieure.
Attention, ce sont des composants polarisés, c'est-à-dire qu'il ne faut pas inverser les pattes. La patte "-" est en général repérée par une bande noire avec des signes "-": il ne faut donc pas oublier de noter de quel côté elle est avant de démonter le vieux condensateur, même si général c'est aussi marqué sur le circuit imprimé dans quel trou il faut mettre l'une des pattes.
Attention encore, cela à déjà été dit, mais un condensateur d'un appareil, même débranché depuis plusieurs heures, peut encore contenir une charge potentiellement mortelle, même pour des appareils à piles (flash par exemple). Prenez bien soin de les décharger avant toute intervention dessus (en les court-circuitant avec une résistance par exemple).
Simplement en repérant les condensateurs "bombés" et en les changeant j'ai ainsi réparé récemment un lecteur DVD de salon (qui avait deux ans) et une carte-mère de PC (6 ans).
Sans rapport: ne faudrait-il pas diviser ce fil? Par exemple un fil "apprentissage", un fil "récupération et fabrication de composants", et un fil "réparation et maintenance"?
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut !
Les autres types (céramique, plastiques, etc...) ont tendance à flancher surtout avec le non respect des tensions maximales et les conditions (humidité qui rend poreux), mais comme tu le signales, cela mérite précision
Mais effectivement, pour toutes les alims que j'ai réparées, et celles des membres avec qui nous tentons de bidouiller par MP, les condos défectueux ont tendance à juste ressembler à cela
Et parfois on ne remarque même rien du tout.....
C'était avant tout une manière pour aborder la théorie par la pratique : pourquoi tel circuit ? Quel intérêt en k2kk-autarcie-prévention ? Quelles notions en jeu dessus ? Comment le réparer, le refabriquer, l'améliorer ? Ceci le faisant entrer dans la thématique du forum, car un topic uniquement sur l'électronique théorique (par exemple) m'aurait semblé un peu HS, surtout que de très nombreux forums font beaucoup mieux que mes bidouilles "récup".
Cependant, avec les années, il est vrai que l'on cumule 7 pages à ce sujet, ce qui mériterait peut être des scission si on arrive à trouver un équilibre entre chaque partie
En fait on fait principalement allusion à ce type car les chimiques sont parmi ceux qui rendent l'âme le plus tôt : alims THT, alims TV, ordis, etc...Cyrus_Smith a écrit:Il est fait mention dans ce fil (en page 4) de condensateurs défectueux, mais je ne crois pas que le cas des condensateurs électrolytiques ait été abordé.
Les autres types (céramique, plastiques, etc...) ont tendance à flancher surtout avec le non respect des tensions maximales et les conditions (humidité qui rend poreux), mais comme tu le signales, cela mérite précision
Et c'est d'autant plus critique depuis le problème de faux condensateurs chinois.
mais souvent beaucoup moins, qui avec les condensateurs bas de gamme peut survenir dès deux ans, ou même moins (dépend de la température, l'humidité, l'age du capitaine...).
Nous avions la photo des défectueux sur les cartes informatiques :
Le truc pour les repérer, c'est qu'un condensateur en bon état a le dessus plat, alors qu'un condensateur HS a le dessus plus ou moins bombé, avec parfois une goutte brune translucide qui sort.
Mais effectivement, pour toutes les alims que j'ai réparées, et celles des membres avec qui nous tentons de bidouiller par MP, les condos défectueux ont tendance à juste ressembler à cela
Et parfois on ne remarque même rien du tout.....
Pourquoi pas, mais le plus difficile sera sans doute de diviser mes posts car la plupart concernent un montage dans lequel j'aborde quelques notions, le tout réalisé avec des composants de récup.
Sans rapport: ne faudrait-il pas diviser ce fil? Par exemple un fil "apprentissage", un fil "récupération et fabrication de composants", et un fil "réparation et maintenance"?
C'était avant tout une manière pour aborder la théorie par la pratique : pourquoi tel circuit ? Quel intérêt en k2kk-autarcie-prévention ? Quelles notions en jeu dessus ? Comment le réparer, le refabriquer, l'améliorer ? Ceci le faisant entrer dans la thématique du forum, car un topic uniquement sur l'électronique théorique (par exemple) m'aurait semblé un peu HS, surtout que de très nombreux forums font beaucoup mieux que mes bidouilles "récup".
Cependant, avec les années, il est vrai que l'on cumule 7 pages à ce sujet, ce qui mériterait peut être des scission si on arrive à trouver un équilibre entre chaque partie
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Récup et refonte de la soudure
Récup et refonte de la soudure
Salut à tous !
Dans ce topic nous avions déjà vu comment fabriquer des circuits imprimés de fortune : gravure à l'acide, récup des larges bandes de masse, de circuits de télécommandes; comment et où trouver la plupart des composants de base nécessaires à tout montage (transistor, résistances, condensateurs, etc...).
Il ne restait plus qu'à traiter le cas de la soudure.
En effet, quasiment tous les électroniciens et bidouilleurs utilisent de la soudure neuve, en long rouleaux de 500g tout fraîchement sorti de l'emballage.
Pour un sujet qui tend à l'autonomie voire la réparation en scénario autarcique, être approvisionné en soudure restait une dépendance envers les fabricants.
Ce post va tenter de résoudre ce soucis, tout en permettant le retraitement de ce qui restait un déchet toxique jusqu'à maintenant : les résidus d'étain accumulés au gré de la récupération de composants.
En effet, tous les membres qui cannibalisent de vieux appareils en d'autres finissent par accumuler des chutes de soudure.
Attention !
Jusqu'en 2006, les constructeurs utilisaient de la soudure contenant du plomb, à hauteur de 40% en général. Le plomb est un produit toxique.
La récupération de composants tout comme la manipulation de circuits n'est donc pas anodine, et il serait inconscient de jeter l'amalgame étain-plomb à la poubelle une fois la carte récupérée. Le plus simple pour ceux qui ne souhaitent pas s'embarrasser de ce produit toxique est de le ramener en centre de retraitement.
Dans ce post, j'ai tenté d'utiliser une méthode pour récupérer et refondre cet amalgame qui ne générait pas de vapeurs, ni d'éclaboussures par un milieu clos.
1- La récupération de la soudure.
Personnellement, j'utilise un pompe à dessouder de ce type :
Bon marché, le travail est rapide, la soudure est recueillie dans l'embout en téflon, et la patte du composant est désolidarisée de la plaque. Il faut compter une dizaine de secondes pour récupérer un transistor, et un peu moins pour un condensateur.
Cet outil évite par ailleurs les interminables essais pour dessouder les connexions (car toute la soudure est enlevée), cela permet d'éviter les surchauffes et la destruction des composants récupérés. Lors du réamorçage du piston, la soudure précédemment récupérée ressort par l'embout.
Prenons un circuit type que je vois souvent dans la benne de ma déchetterie : l'antenne amplifiée
Elle sert pour la réception de la TV en intérieur. La plupart sont censées capter la TNT, certaines non...
Son petit circuit :
En rouge, deux électrochimiques qui ont flanché (clin d'oeil à Cyrrus). Ils étaient censés filtrer la tension redressée par le pont de diodes. Mais comme le circuit n'a pas de régulateur intégré, la tension (variable avec des pics) a été appliquée à l'entrée du premier transistor, qui a grillé (Tmax 20V).
C'est donc plutôt difficile à réparer sans la pièce de rechange, mais nous donne l'occasion (et la très bonne raison) de cannibaliser le circuit !
Il contient de nombreux composants très utiles :
En vert,
une fiche coaxiale
un transformateur avec des valeurs inscrites dessus (c'est plutôt rare) 15V 100mA au secondaire.
deux LEDs
une multitude de condensateurs de petite capacité : 1 à 200pF, c'est à dire tous ceux qui nous font défaut pour les circuits radio
Quatre (enfin, trois) transistors THF : le BFR91A ! Un transistor capable de tenir jusqu'à 6 GHz, donc très bien adapté à tous nos circuits HF et THF (détecteur de GSM) développés ici.
des résistances 1/4W et quelques unes de 1/2 et 1W
un pont et quelques de diodes.
Et surtout, pour ceux qui veulent réaliser un blindage parfait anti-EMP : un potentiomètre entièrement blindé à la masse (+1 interrupteur intégré en bas de course) avec toute sa visserie :
Quasiment tous les potentiomètres sont en plastique, y compris ceux en récup. Ici, cela nous donne l'opportunité d'annuler l'effet main lors de la réception de stations sur la radio ondes courtes à réaction, mais aussi de réaliser un blindage parfait.
2- La refonte de la soudure
Maintenant, l'intérêt de ce post :
La plupart des circuits de plus de 10 ans, surtout en HF, ont des soudures abondantes et plutôt grossières:
Ce qui fournit beaucoup de résidus de soudure lors de la récupération avec la pompe à dessouder :
Afin de revaloriser ce déchet, qui rappelons-le est constitué d'étain et de plomb dans la plupart des cas, nous pouvons le refondre.
Il y a pour cela plusieurs solutions. En effet, cet amalgame a une température de fusion proche de 200°C, qui est atteinte avec peu de moyens.
Beaucoup utilisent des moules en plâtre pour refondre, mais cela pose plusieurs soucis :
- c'est une solution qui nécessite du plâtre (un polluant de plus) dont le moule n'est pas réutilisable
- la soudure a besoin d'être chauffée puis versée, ce qui nécessite à la fois beaucoup d'énergie (à cause des pertes) et peut générer des vapeurs, donc toxiques.
A la place, j'ai utilisé un moule en forme de tube, ce qui permet de rendre l'ensemble quasi hermétique et de reformer un cylindre de soudure. Tous ceux qui ont essayé de souder (ou "braser" plutôt) de l'aluminium avec de l'étain d'électronicien savent pertinemment que cela ne prend jamais.
Pour cela, j'ai donc utilisé un tube en aluminium, afin d'être sûr que l'étain fondu ne s'y colle pas.
Le tube fait 6mm extérieur, et 2,5mm intérieur (le plus petit que j'avais sous la main)
On bouche l'extrémité avec une vis de diamètre similaire, en imprimant son pas de vis en forçant un peu :
Et on remplit le tout avec nos morceaux de soudure de récupération. Il s'agira de fondre ces copeaux directement dans le moule afin d'éviter les transvasements. Un étau sera très utile pur la suite.
Au niveau de la source d'énergie, j'ai tenté le lowtech, bref une bougie chauffe plat.
Patienter 5-6 minutes le temps que l'ensemble chauffe...
Laisser refroidir quelques minutes...
Ôter la vis...
Du fait de contraintes, il sera peut être nécessaire de forcer un peu pour sortir la soudure. Perso j'ai utilisé un câble d'électricien.
Et voilà notre belle barre de soudure refondue :
Bilan :
- le moule en aluminium est réutilisable plusieurs fois, l'énergie apportée se limite à quelques minutes de bougie.
- les milliers de copeaux d'étains peuvent être recyclés en de nouvelles barres, sans émission de gaz ou de projections.
- la barre formée (12g) ne contient certes pas d'âme décapante, mais convient tout à fait pour les circuits habituels; pour les circuits oxydés, il suffit alors d'appliquer un peu de flux de soudure.
Ce serait intéressant de tester avec un moule encore plus fin pour diminuer le calibre du fil.
Tests au prochain post !
Bons bidouillages à tous !
Salut à tous !
Dans ce topic nous avions déjà vu comment fabriquer des circuits imprimés de fortune : gravure à l'acide, récup des larges bandes de masse, de circuits de télécommandes; comment et où trouver la plupart des composants de base nécessaires à tout montage (transistor, résistances, condensateurs, etc...).
Il ne restait plus qu'à traiter le cas de la soudure.
En effet, quasiment tous les électroniciens et bidouilleurs utilisent de la soudure neuve, en long rouleaux de 500g tout fraîchement sorti de l'emballage.
Pour un sujet qui tend à l'autonomie voire la réparation en scénario autarcique, être approvisionné en soudure restait une dépendance envers les fabricants.
Ce post va tenter de résoudre ce soucis, tout en permettant le retraitement de ce qui restait un déchet toxique jusqu'à maintenant : les résidus d'étain accumulés au gré de la récupération de composants.
En effet, tous les membres qui cannibalisent de vieux appareils en d'autres finissent par accumuler des chutes de soudure.
Attention !
Jusqu'en 2006, les constructeurs utilisaient de la soudure contenant du plomb, à hauteur de 40% en général. Le plomb est un produit toxique.
La récupération de composants tout comme la manipulation de circuits n'est donc pas anodine, et il serait inconscient de jeter l'amalgame étain-plomb à la poubelle une fois la carte récupérée. Le plus simple pour ceux qui ne souhaitent pas s'embarrasser de ce produit toxique est de le ramener en centre de retraitement.
Dans ce post, j'ai tenté d'utiliser une méthode pour récupérer et refondre cet amalgame qui ne générait pas de vapeurs, ni d'éclaboussures par un milieu clos.
1- La récupération de la soudure.
Personnellement, j'utilise un pompe à dessouder de ce type :
Bon marché, le travail est rapide, la soudure est recueillie dans l'embout en téflon, et la patte du composant est désolidarisée de la plaque. Il faut compter une dizaine de secondes pour récupérer un transistor, et un peu moins pour un condensateur.
Cet outil évite par ailleurs les interminables essais pour dessouder les connexions (car toute la soudure est enlevée), cela permet d'éviter les surchauffes et la destruction des composants récupérés. Lors du réamorçage du piston, la soudure précédemment récupérée ressort par l'embout.
Prenons un circuit type que je vois souvent dans la benne de ma déchetterie : l'antenne amplifiée
Elle sert pour la réception de la TV en intérieur. La plupart sont censées capter la TNT, certaines non...
Son petit circuit :
En rouge, deux électrochimiques qui ont flanché (clin d'oeil à Cyrrus). Ils étaient censés filtrer la tension redressée par le pont de diodes. Mais comme le circuit n'a pas de régulateur intégré, la tension (variable avec des pics) a été appliquée à l'entrée du premier transistor, qui a grillé (Tmax 20V).
C'est donc plutôt difficile à réparer sans la pièce de rechange, mais nous donne l'occasion (et la très bonne raison) de cannibaliser le circuit !
Il contient de nombreux composants très utiles :
En vert,
une fiche coaxiale
un transformateur avec des valeurs inscrites dessus (c'est plutôt rare) 15V 100mA au secondaire.
deux LEDs
une multitude de condensateurs de petite capacité : 1 à 200pF, c'est à dire tous ceux qui nous font défaut pour les circuits radio
Quatre (enfin, trois) transistors THF : le BFR91A ! Un transistor capable de tenir jusqu'à 6 GHz, donc très bien adapté à tous nos circuits HF et THF (détecteur de GSM) développés ici.
des résistances 1/4W et quelques unes de 1/2 et 1W
un pont et quelques de diodes.
Et surtout, pour ceux qui veulent réaliser un blindage parfait anti-EMP : un potentiomètre entièrement blindé à la masse (+1 interrupteur intégré en bas de course) avec toute sa visserie :
Quasiment tous les potentiomètres sont en plastique, y compris ceux en récup. Ici, cela nous donne l'opportunité d'annuler l'effet main lors de la réception de stations sur la radio ondes courtes à réaction, mais aussi de réaliser un blindage parfait.
2- La refonte de la soudure
Maintenant, l'intérêt de ce post :
La plupart des circuits de plus de 10 ans, surtout en HF, ont des soudures abondantes et plutôt grossières:
Ce qui fournit beaucoup de résidus de soudure lors de la récupération avec la pompe à dessouder :
Afin de revaloriser ce déchet, qui rappelons-le est constitué d'étain et de plomb dans la plupart des cas, nous pouvons le refondre.
Il y a pour cela plusieurs solutions. En effet, cet amalgame a une température de fusion proche de 200°C, qui est atteinte avec peu de moyens.
Beaucoup utilisent des moules en plâtre pour refondre, mais cela pose plusieurs soucis :
- c'est une solution qui nécessite du plâtre (un polluant de plus) dont le moule n'est pas réutilisable
- la soudure a besoin d'être chauffée puis versée, ce qui nécessite à la fois beaucoup d'énergie (à cause des pertes) et peut générer des vapeurs, donc toxiques.
A la place, j'ai utilisé un moule en forme de tube, ce qui permet de rendre l'ensemble quasi hermétique et de reformer un cylindre de soudure. Tous ceux qui ont essayé de souder (ou "braser" plutôt) de l'aluminium avec de l'étain d'électronicien savent pertinemment que cela ne prend jamais.
Pour cela, j'ai donc utilisé un tube en aluminium, afin d'être sûr que l'étain fondu ne s'y colle pas.
Le tube fait 6mm extérieur, et 2,5mm intérieur (le plus petit que j'avais sous la main)
On bouche l'extrémité avec une vis de diamètre similaire, en imprimant son pas de vis en forçant un peu :
Et on remplit le tout avec nos morceaux de soudure de récupération. Il s'agira de fondre ces copeaux directement dans le moule afin d'éviter les transvasements. Un étau sera très utile pur la suite.
Au niveau de la source d'énergie, j'ai tenté le lowtech, bref une bougie chauffe plat.
Patienter 5-6 minutes le temps que l'ensemble chauffe...
Laisser refroidir quelques minutes...
Ôter la vis...
Du fait de contraintes, il sera peut être nécessaire de forcer un peu pour sortir la soudure. Perso j'ai utilisé un câble d'électricien.
Et voilà notre belle barre de soudure refondue :
Bilan :
- le moule en aluminium est réutilisable plusieurs fois, l'énergie apportée se limite à quelques minutes de bougie.
- les milliers de copeaux d'étains peuvent être recyclés en de nouvelles barres, sans émission de gaz ou de projections.
- la barre formée (12g) ne contient certes pas d'âme décapante, mais convient tout à fait pour les circuits habituels; pour les circuits oxydés, il suffit alors d'appliquer un peu de flux de soudure.
Ce serait intéressant de tester avec un moule encore plus fin pour diminuer le calibre du fil.
Tests au prochain post !
Bons bidouillages à tous !
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Ayant travaillé dans un laminoir d'acier, ça me fait penser à une technique utilisable, je ne sais pas comment, pour diminuer la section, deux roues à gorge entraînées par une manivelle pour resserrer la barre et en faire un fil... Je ne vois aps trop comment, mais ça doit être faisable.
Le problème si tu coules plus finement, c'est que tu risques d'avoir des bulles non?
Enfin, merci de l'info Tarso!
Le problème si tu coules plus finement, c'est que tu risques d'avoir des bulles non?
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...N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort... Briarée-Erèbe
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
avec une machine à pâtes? par exemple?
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
yep!!!!
Je vous adore les nanas!
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
En ce moment, au rayon jouet du Le**erc de mon coin, la boite "Solar & Wind Powerstation" est en promo à 8€ au lieu de 40€.
Cela consiste en une station de charge à la fois solaire, et éolienne.
La cellule débite à peu près 0,5W. L'éolienne est assez intéressante et à peu près robuste. Je l'ai placée dehors pour charger une loupiotte à LED.
La station permet de charger deux modules : un robot et une voiture.
Un détail va nous intéresser ici : il est marqué sur la boîte "battery-free" . Alors que pouvons-nous charger ?
Tout simplement deux supercondensateurs goldcap !
Il s'agit de deux condensateurs de 3,3F avec Tmax à 2,7V, encore hors de prix actuellement chez mon fournisseur....
Donc pour tous ceux à la recherche de ces composants....
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Cela consiste en une station de charge à la fois solaire, et éolienne.
La cellule débite à peu près 0,5W. L'éolienne est assez intéressante et à peu près robuste. Je l'ai placée dehors pour charger une loupiotte à LED.
La station permet de charger deux modules : un robot et une voiture.
Un détail va nous intéresser ici : il est marqué sur la boîte "battery-free" . Alors que pouvons-nous charger ?
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
aie aie aie
attention ya tarsonis qui va s'inviter sous le sapin pour piquer les jouets de mômes ....
bien vu sinon !!
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
Un petit post pour avertir que la version 3 de DIY Layout Creator était sortie.
Pour rappel, il s'agit d'un logiciel gratuit de conception de circuit imprimé, multiplateforme.
Les anciennes versions étaient prévues pour tracer des circuits sur plaque pastillée (perfboard)
et plaque à bandes (stripboard).
Cette version propose dorénavant de tracer des circuits imprimés en prenant en charge les pastilles et les pistes :
Le log est de prise en main assez facile, et dispose de forums de discussions en cas de soucis.
Bons bidouillages !
Un petit post pour avertir que la version 3 de DIY Layout Creator était sortie.
Pour rappel, il s'agit d'un logiciel gratuit de conception de circuit imprimé, multiplateforme.
Les anciennes versions étaient prévues pour tracer des circuits sur plaque pastillée (perfboard)
et plaque à bandes (stripboard).
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
Salut à tous !
Juste pour signaler qu'un outil merveilleux a été mis au point sur le net au sujet des transistors : alltransistors.com
C'est un site qui regroupe plus de 70000 datasheet de transistors. Mais il fait mieux, car il propose pour un transistor donné de trouver une liste d'équivalents !
L'utilisateur peut même restreindre la liste à certains critères, comme le gain (si on ne se soucie pas de la tension maxi), la capacité de jonction, le substrat, les tensions d'alims, la puissance maxi, etc....
Pour l'instant, tous les transistors inconnus que j'avais dans les bacs ont pu être retrouvés dessus, même les anciens germanium militaires des années 60.
Pour ceux qui voudraient mettre ce lot de références de côté, l'archivage du site prend une dizaine d'heures et prend 300Mo une fois compressé.
Bons bidouillages à tous !
Juste pour signaler qu'un outil merveilleux a été mis au point sur le net au sujet des transistors : alltransistors.com
C'est un site qui regroupe plus de 70000 datasheet de transistors. Mais il fait mieux, car il propose pour un transistor donné de trouver une liste d'équivalents !
L'utilisateur peut même restreindre la liste à certains critères, comme le gain (si on ne se soucie pas de la tension maxi), la capacité de jonction, le substrat, les tensions d'alims, la puissance maxi, etc....
Pour l'instant, tous les transistors inconnus que j'avais dans les bacs ont pu être retrouvés dessus, même les anciens germanium militaires des années 60.
Pour ceux qui voudraient mettre ce lot de références de côté, l'archivage du site prend une dizaine d'heures et prend 300Mo une fois compressé.
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
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Pour les cadeaux, n'oubliez pas de lire la notice de vos appareils, même s'il s'agit d'un hub USB
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Re: Electronique, récupération, réparation, maintenance, fabrication de compos
J'ai une grosse Sony 70cms à tube cathodique dont l'image à rétréci, rétréci, pis elle a l'air toute mouru maintenant , elle m'encombre dans mon tout petit appart, quoi que j'peux en faire, direct a la benne ?
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La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon. (Dominique Venner).
Belenos- Membre Premium
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Localisation : Pays de Retz
Loisirs : Balades et bivouacs dans les dunes et les bois, lecture.
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