Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
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Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Bonjour tout le monde ,
hier je tombe sur cet article :les hommes non castrés vivent 19 ans de moins.
Zut alors , pour vivre plus longtemps faudrait étre "diminué" d'une partie assez importante. Je me dis que 10 ans de plus pour un doigt d'accord mais là 19 ans pour ça , ça demande réflexion.
Lecture de l'article donc , les hommes castrés vivraient 14 à 19 ans de plus que les autres ( zut y'a déjà de la perte ) , les chercheurs supposent donc que cela vient de la testostérone.
C'est oublier que :
- les eunuques le deviennent le plus souvent aprés l'adolescence ( ceux qui réfléchissent pourquoi comprennent également la raison )
- on ne peut pas comparer l'espérance de vie de populations différentes , les eunuques viennent de populations plus riches et on peut supposer en meilleure santé que le reste de la population.
- dire que les eunuques sont 135 plus centenaire que le reste de la population alors que l'on se base sur 3 centenaires.
- cerise sur le gâteau , cette étude se base sur 81 eunuques vivant de 1741 à 1816 , le reste c'est extrapolation.
Avec tout ça , j'imagine le journaleux qui pondrait un sujet sur nous , ou même un reportage !!!
Edit : mise en page
hier je tombe sur cet article :les hommes non castrés vivent 19 ans de moins.
Zut alors , pour vivre plus longtemps faudrait étre "diminué" d'une partie assez importante. Je me dis que 10 ans de plus pour un doigt d'accord mais là 19 ans pour ça , ça demande réflexion.
Lecture de l'article donc , les hommes castrés vivraient 14 à 19 ans de plus que les autres ( zut y'a déjà de la perte ) , les chercheurs supposent donc que cela vient de la testostérone.
C'est oublier que :
- les eunuques le deviennent le plus souvent aprés l'adolescence ( ceux qui réfléchissent pourquoi comprennent également la raison )
- on ne peut pas comparer l'espérance de vie de populations différentes , les eunuques viennent de populations plus riches et on peut supposer en meilleure santé que le reste de la population.
- dire que les eunuques sont 135 plus centenaire que le reste de la population alors que l'on se base sur 3 centenaires.
- cerise sur le gâteau , cette étude se base sur 81 eunuques vivant de 1741 à 1816 , le reste c'est extrapolation.
Avec tout ça , j'imagine le journaleux qui pondrait un sujet sur nous , ou même un reportage !!!
Edit : mise en page
Dernière édition par un ptit breton le Mer 26 Sep 2012 - 11:01, édité 1 fois
________________________________________________________
Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
La prochaine révolution ne sera pas celle du travail !!!
un ptit breton- Modérateur
- Nombre de messages : 5070
Localisation : Dans la forêt de Brocéliande
Loisirs : lire le troll est parmi nous de D. Vincent et F. Mulder et appronfondir ma Tétracapilosectomie
Date d'inscription : 02/12/2008
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut,
Castré, la vie doit te paraître beaucoup plus longue... il ne parlerait pas plutôt d'un "sentiment de longévité accrue", ton journaliste ?
Castré, la vie doit te paraître beaucoup plus longue... il ne parlerait pas plutôt d'un "sentiment de longévité accrue", ton journaliste ?
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Non , non , on parle bien de vivre plus longtemps.
Zut , la référence au 135 fois plus de chance d'étre centenaire à disparue. Je l'aimais bien cette phrase !!!
Zut , la référence au 135 fois plus de chance d'étre centenaire à disparue. Je l'aimais bien cette phrase !!!
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Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
La prochaine révolution ne sera pas celle du travail !!!
un ptit breton- Modérateur
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Localisation : Dans la forêt de Brocéliande
Loisirs : lire le troll est parmi nous de D. Vincent et F. Mulder et appronfondir ma Tétracapilosectomie
Date d'inscription : 02/12/2008
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Après, ça s'explique peut-être comme pour les chats : un chat castré est censé être moins fugueur, moins bagarreur, plus casanier, et, en ne trempant pas son biscuit partout, il a moins de chance d'être contaminé.
Faudrait maintenant voir si, statistiquement, un homme castré :
- est plus prudent au volant ;
- ne fume pas ;
- ne boit pas ;
- risque moins de choper une saloperie zigounettiquement transmissible ;
- ne mange pas de viande ;
- ne boit pas de café ;
- ne consomme pas de substance illicite ;
- ne traîne pas sur Olduvaï.
Mais je maintiens : si c'est le cas, le gars doit drôlement s'emmerder
Faudrait maintenant voir si, statistiquement, un homme castré :
- est plus prudent au volant ;
- ne fume pas ;
- ne boit pas ;
- risque moins de choper une saloperie zigounettiquement transmissible ;
- ne mange pas de viande ;
- ne boit pas de café ;
- ne consomme pas de substance illicite ;
- ne traîne pas sur Olduvaï.
Mais je maintiens : si c'est le cas, le gars doit drôlement s'emmerder
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Ah ben non, c'est pas ça :
"Une étude, publiée dans la revue Nature, réfute l'idée que la testostérone causerait des
comportements agressifs, égocentriques et risqués. Une idée que semblait confirmer des
études montrant que la castration chez les rongeurs (qui empêche les testicules de produire
l'hormone sexuelle) amène une réduction des comportements agressifs, risqués et
égocentriques. L'inférence, à partir de ces expériences, que la testostérone produit les
mêmes effets chez l'humain s'avère fausse selon les auteurs
(1)".
http://www.psychomedia.qc.ca/fonctionnement-psychologique/2009-12-10/l-influence-de-la-testosterone-sur-les-comportements-sociaux-est-a-repenser
Faut chercher ailleurs...j'adore ces sujets sur les statistiques débiles
"Une étude, publiée dans la revue Nature, réfute l'idée que la testostérone causerait des
comportements agressifs, égocentriques et risqués. Une idée que semblait confirmer des
études montrant que la castration chez les rongeurs (qui empêche les testicules de produire
l'hormone sexuelle) amène une réduction des comportements agressifs, risqués et
égocentriques. L'inférence, à partir de ces expériences, que la testostérone produit les
mêmes effets chez l'humain s'avère fausse selon les auteurs
(1)".
http://www.psychomedia.qc.ca/fonctionnement-psychologique/2009-12-10/l-influence-de-la-testosterone-sur-les-comportements-sociaux-est-a-repenser
Faut chercher ailleurs...j'adore ces sujets sur les statistiques débiles
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut !
Bon, ça enlève déjà le risque de cancer des testicules....et un facteur de développement de celui de la prostate....
Ps : La dernière phrase clôt parfaitement cet amalgame mal renseigné :
Un élève de 5e au fond près du radiateur sait qu'il y a des dizaines d'hypothèses crédibles pour expliquer la différence d'espérance de vie, que ce soit au niveau génétique ou environnemental :
Deux graphiques au pif qui amha sont plus crédibles (tabagisme, alcoolisme, etc...) que 3 eunuques du 19e :
http://www.cvdinfobase.ca/cvdbook/Fr/Chapter1Main.htm
http://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2003-2-page-21.htm
Tableau 4 - Evolution du nombre de verres par buveur et par jour
Bon, ça enlève déjà le risque de cancer des testicules....et un facteur de développement de celui de la prostate....
Ps : La dernière phrase clôt parfaitement cet amalgame mal renseigné :
Cette étude peut paraître idiote pourtant, elle apporte une explication
concernant la différence au niveau de la durée de vie entre un homme et
une femme.
Un élève de 5e au fond près du radiateur sait qu'il y a des dizaines d'hypothèses crédibles pour expliquer la différence d'espérance de vie, que ce soit au niveau génétique ou environnemental :
Deux graphiques au pif qui amha sont plus crédibles (tabagisme, alcoolisme, etc...) que 3 eunuques du 19e :
http://www.cvdinfobase.ca/cvdbook/Fr/Chapter1Main.htm
http://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2003-2-page-21.htm
Tableau 4 - Evolution du nombre de verres par buveur et par jour
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tarsonis- Administrateur
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Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Ah, les chiffres, les courbes et ce qu'on leur fait dire... Vaste sujet.
Dans ce cas précis on remarque vite l'absurdité mais quid des autres exemples qui nous sont assénés au quotidien?
Dans ce cas précis on remarque vite l'absurdité mais quid des autres exemples qui nous sont assénés au quotidien?
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
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Date d'inscription : 21/05/2012
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
que d'offensives contre la virilité ! Il faudrait pisser assis, utiliser des cosmétiques, s'épiler, accepter notre soi-disante "part de féminité" ; et quelque chose me dit qu'on va bientôt nous dire que les talons hauts sont bons pour la colonne vertébrale et que le vernis à ongles favorise la sociabilité, ou je ne sais quelle autre connerie du même tonneau.
grosminet- Membre Premium
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Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Du pur bruit mais le message de grosminet m'y a fait penser:
https://www.youtube.com/watch?v=Y103D97u0jY
https://www.youtube.com/watch?v=Y103D97u0jY
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merlin06- Membre Premium
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Date d'inscription : 21/05/2012
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Ma part de féminité c'est mon vélo de course rose.....aux couleurs de l'écurie Gan Mercier de Poulidor.grosminet a écrit:que d'offensives contre la virilité ! Il faudrait pisser assis, utiliser des cosmétiques, s'épiler, accepter notre soi-disante "part de féminité" ; ........
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
moi, j'ai beau chercher, je ne trouve pas...Philippe13 a écrit:Ma part de féminité c'est mon vélo de course rose...
Bon, ben je vais demander à ma femme ce qu'elle en pense : "hé, Robert, vient voir !!...."
grosminet- Membre Premium
- Nombre de messages : 2305
Date d'inscription : 14/04/2009
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut !
Féminité, masculinité, part de féminité ou de masculinité, sont des appréciations qui se fondent principalement sur des qualité supposées appartenir à tel ou tel sexe. Par exemple le dessin, la cuisine, etc, sont supposées être des qualités féminines. Mais tout ceci doit être pris avec beaucoup de recul et de prudence. Ce n'est pas parce que vous aimez dessiner que vous êtes une fille manquée ou parce que vous aimez la mécanique que vous êtes un garçon manqué.
On connaît la sensibilité et les craintes particulières qu'ont les hommes - bien plus que les femmes - concernant ces "amalgames". Don't panic ; on a tous des qualités jugées socialement et culturelle-ment généralement et, pour bonne partie, accordées à un sexe plutôt qu'à un autre. Flipper et se faire violence pour éradiquer telle ou telle qualité par peur de ne pas être un "vrai mec" serait hautement stupide et "contre-productif". Relaxe, donc ; pas la peine de se formaliser pour ce type de thèse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Féminité#Le_f.C3.A9minin "On reconnait comme masculines les qualités qui permettent d'aller vers un but déterminé, à la manière d'une flèche qui se dirige vers sa cible. On reconnait comme féminines les qualités qui permettent d'accueillir ce qui est et ce qui vient, à la manière d'une coupe largement ouverte sur l'univers."
Sinon, puisque je baigne un peu là dedans, on conseil aux propriétaires de chiens de castrer leurs mâles, passé un certain âge, afin de prolonger leur espérance de vie. Je ne me prononcerais pas sur la pertinence de ce procédé, ne l'ayant pas étudié. Voici toutefois un lien professionnel sur ce sujet : Les avantages de la stérilisation du chien. A noter que ce qui est valable pour le chien ne l'est pas forcément pour l'homme.
Féminité, masculinité, part de féminité ou de masculinité, sont des appréciations qui se fondent principalement sur des qualité supposées appartenir à tel ou tel sexe. Par exemple le dessin, la cuisine, etc, sont supposées être des qualités féminines. Mais tout ceci doit être pris avec beaucoup de recul et de prudence. Ce n'est pas parce que vous aimez dessiner que vous êtes une fille manquée ou parce que vous aimez la mécanique que vous êtes un garçon manqué.
On connaît la sensibilité et les craintes particulières qu'ont les hommes - bien plus que les femmes - concernant ces "amalgames". Don't panic ; on a tous des qualités jugées socialement et culturelle-ment généralement et, pour bonne partie, accordées à un sexe plutôt qu'à un autre. Flipper et se faire violence pour éradiquer telle ou telle qualité par peur de ne pas être un "vrai mec" serait hautement stupide et "contre-productif". Relaxe, donc ; pas la peine de se formaliser pour ce type de thèse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Féminité#Le_f.C3.A9minin "On reconnait comme masculines les qualités qui permettent d'aller vers un but déterminé, à la manière d'une flèche qui se dirige vers sa cible. On reconnait comme féminines les qualités qui permettent d'accueillir ce qui est et ce qui vient, à la manière d'une coupe largement ouverte sur l'univers."
Sinon, puisque je baigne un peu là dedans, on conseil aux propriétaires de chiens de castrer leurs mâles, passé un certain âge, afin de prolonger leur espérance de vie. Je ne me prononcerais pas sur la pertinence de ce procédé, ne l'ayant pas étudié. Voici toutefois un lien professionnel sur ce sujet : Les avantages de la stérilisation du chien. A noter que ce qui est valable pour le chien ne l'est pas forcément pour l'homme.
Dernière édition par KrAvEuNn le Jeu 27 Sep 2012 - 10:30, édité 2 fois
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Alors, après réflexion, juste un bémol sur le titre : ce n'est pas le journaliste qui doit être tenu pou responsable des études débiles le plus souvent financées avec notre pognon.
Les "pires Nobels" 2012 ont été décernés récemment et ont fait l'objet de plusieurs articles (extrait du Figaro ci-dessous) :
"Voici la liste intégrale des prix Ig Nobel 2012:
Ig Nobel de médecine:
Les seuls lauréats français de l'édition 2012 des Ig Nobel sont
Emmanuel Ben-Soussan et Michel Antonietti du CHU de Rouen, pour leurs
conseils donnés aux médecins qui font des côlonoscopies afin d'éviter
que leurs patients n'explosent.
Ig Nobel de Psychologie:
Le prix a été décerné aux Néerlandais Anita Eerland et Tulio Guadalupe
pour leur étude «En se penchant vers la gauche, la Tour Eiffel paraît
plus petite». Cette différence de perception pourrait être due au fait
que la plupart des gens ont en tête une échelle linéaire sur laquelle
les petits chiffres sont à gauche et les grands à droite.
Ig Nobel de la Paix: Décerné à la société russe SKN, pour sa technique de conversion de vieilles munitions en diamants.
Ig Nobel d'acoustique:
Les lauréats sont les Japonais Kazutaka Kurihara et Koji Tsukada pour
l'invention du «SpeechJammer» (brouilleur de discours), un appareil qui
perturbe l'élocution d'une personne trop bavarde en lui faisant entendre
ses propres mots avec un léger retard.
Ig Nobel de neurosciences:
Les Américains Bennett, Baird, Miller et Wolford sont récompensés pour
avoir démontré que l'on pouvait apercevoir par IRM des signes d'activité
cérébrale même sur un saumon mort. Ces travaux en fait très sérieux ont
servi à montrer que certaines perturbations statistiques dans une IRM
pouvaient faire apparaître de faux signes d'intelligence, même sur un
objet totalement inanimé comme un saumon mort, un poulet prêt à rôtir ou
une citrouille.
Ig Nobel de Chimie: Décerné à
Johan Pettersson (suède) pour avoir découvert que certains habitants
d'un village avaient les cheveux qui tournaient au vert, à cause de la
combinaison malheureuse de douches chaudes et de tuyaux en cuivre.
Ig Nobel de littérature:
A l'équivalent de la Cour des comptes américaine (General
Accountability Office), pour son rapport sur les rapports qui
recommandent de faire des rapports afin d'estimer l'impact d'un rapport
sur les rapports… (Intitulé exact: «Actions nécessaires pour évaluer
l'impact des efforts faits pour estimer les coûts des rapports et des
études.»)
Ig Nobel de physique: Aux Américains
Keller, Godlstein et aux Britanniques Warren et Ball pour avoir modélisé
l'équilibre des forces qui donnent sa forme et sa souplesse à une
coiffure en queue de cheval.
Ig Nobel de mécanique des fluides:
Rouslan Krechetnikov (Russo-Américain) et Hans Mayer (USA) ont été
récompensés pour avoir expliqué pourquoi une tasse de café déborde quand
une personne marche en la tenant en main. Indice: la fréquence des
oscillations naturelles du café dans la tasse est très proche de la
cadence des pas d'un homme qui marche normalement.
Ig Nobel d'anatomie:
Le lauréat 2012 n'est autre que le grand naturaliste hollandais Frans
de Waal, pour avoir montré que les chimpanzés étaient capables de
reconnaître d'autres chimpanzés rien qu'en regardant des photos de leurs
postérieurs".
Le journaliste ne fait que son boulot : il relaie l'information qu'on lui envoie, et dans le cas présent, on ferait mieux de s'interroger sur les responsables de labo qui acceptent de faire financer des études aussi idiotes, souvent aux frais du contribuable.
Maintenant, l'éthique journalistique voudrait que le rédacteur aille un peu plus loin dans l'investigation et pose les vraies questions : qui a commandité ces études ? Combien ont-elles coûté ? Ont-elles été financées par des fonds publics ou des fonds privés ?
Le problème, dans tout ça, c'est aussi le peu de temps qu'on laisse au journaliste pour faire correctement son boulot : souvent, il doit pondre X papiers par jour et il est objectivé là-dessus, rentabilité oblige.
Mais il faut aussi bien être conscient que, derrière cet aspect un peu "humoristique", il y a une vraie question : celle du travail des chercheurs qui sont désormais obligés de publier un certain nombre de travaux par an pour conserver leurs financements (publics).
Un exemple facta personnel assez récent : je suis en train de faire procéder à des analyses d'alimentarité sur un produit classé "novel food". J'ai déjà reçu, en 4 mois, 5 propositions spontanées de labo publics universitaires pour faire procéder (à mes frais) à des analyses périphériques (qui ne m'intéressent pas du tout pour l'instant) complètement délirantes pour certaines (ex : recherche de "molécules d'intérêt" dans les déchets d'exploitation du produit). En en parlant avec l'un des responsables de labo, il m'a expliqué qu'ils étaient tous en recherche de travaux pour conserver leurs financements...
Donc, AMHA, ces études un peu débiles, c'est un arbre qui cache une forêt...
Les "pires Nobels" 2012 ont été décernés récemment et ont fait l'objet de plusieurs articles (extrait du Figaro ci-dessous) :
"Voici la liste intégrale des prix Ig Nobel 2012:
Ig Nobel de médecine:
Les seuls lauréats français de l'édition 2012 des Ig Nobel sont
Emmanuel Ben-Soussan et Michel Antonietti du CHU de Rouen, pour leurs
conseils donnés aux médecins qui font des côlonoscopies afin d'éviter
que leurs patients n'explosent.
Ig Nobel de Psychologie:
Le prix a été décerné aux Néerlandais Anita Eerland et Tulio Guadalupe
pour leur étude «En se penchant vers la gauche, la Tour Eiffel paraît
plus petite». Cette différence de perception pourrait être due au fait
que la plupart des gens ont en tête une échelle linéaire sur laquelle
les petits chiffres sont à gauche et les grands à droite.
Ig Nobel de la Paix: Décerné à la société russe SKN, pour sa technique de conversion de vieilles munitions en diamants.
Ig Nobel d'acoustique:
Les lauréats sont les Japonais Kazutaka Kurihara et Koji Tsukada pour
l'invention du «SpeechJammer» (brouilleur de discours), un appareil qui
perturbe l'élocution d'une personne trop bavarde en lui faisant entendre
ses propres mots avec un léger retard.
Ig Nobel de neurosciences:
Les Américains Bennett, Baird, Miller et Wolford sont récompensés pour
avoir démontré que l'on pouvait apercevoir par IRM des signes d'activité
cérébrale même sur un saumon mort. Ces travaux en fait très sérieux ont
servi à montrer que certaines perturbations statistiques dans une IRM
pouvaient faire apparaître de faux signes d'intelligence, même sur un
objet totalement inanimé comme un saumon mort, un poulet prêt à rôtir ou
une citrouille.
Ig Nobel de Chimie: Décerné à
Johan Pettersson (suède) pour avoir découvert que certains habitants
d'un village avaient les cheveux qui tournaient au vert, à cause de la
combinaison malheureuse de douches chaudes et de tuyaux en cuivre.
Ig Nobel de littérature:
A l'équivalent de la Cour des comptes américaine (General
Accountability Office), pour son rapport sur les rapports qui
recommandent de faire des rapports afin d'estimer l'impact d'un rapport
sur les rapports… (Intitulé exact: «Actions nécessaires pour évaluer
l'impact des efforts faits pour estimer les coûts des rapports et des
études.»)
Ig Nobel de physique: Aux Américains
Keller, Godlstein et aux Britanniques Warren et Ball pour avoir modélisé
l'équilibre des forces qui donnent sa forme et sa souplesse à une
coiffure en queue de cheval.
Ig Nobel de mécanique des fluides:
Rouslan Krechetnikov (Russo-Américain) et Hans Mayer (USA) ont été
récompensés pour avoir expliqué pourquoi une tasse de café déborde quand
une personne marche en la tenant en main. Indice: la fréquence des
oscillations naturelles du café dans la tasse est très proche de la
cadence des pas d'un homme qui marche normalement.
Ig Nobel d'anatomie:
Le lauréat 2012 n'est autre que le grand naturaliste hollandais Frans
de Waal, pour avoir montré que les chimpanzés étaient capables de
reconnaître d'autres chimpanzés rien qu'en regardant des photos de leurs
postérieurs".
Le journaliste ne fait que son boulot : il relaie l'information qu'on lui envoie, et dans le cas présent, on ferait mieux de s'interroger sur les responsables de labo qui acceptent de faire financer des études aussi idiotes, souvent aux frais du contribuable.
Maintenant, l'éthique journalistique voudrait que le rédacteur aille un peu plus loin dans l'investigation et pose les vraies questions : qui a commandité ces études ? Combien ont-elles coûté ? Ont-elles été financées par des fonds publics ou des fonds privés ?
Le problème, dans tout ça, c'est aussi le peu de temps qu'on laisse au journaliste pour faire correctement son boulot : souvent, il doit pondre X papiers par jour et il est objectivé là-dessus, rentabilité oblige.
Mais il faut aussi bien être conscient que, derrière cet aspect un peu "humoristique", il y a une vraie question : celle du travail des chercheurs qui sont désormais obligés de publier un certain nombre de travaux par an pour conserver leurs financements (publics).
Un exemple facta personnel assez récent : je suis en train de faire procéder à des analyses d'alimentarité sur un produit classé "novel food". J'ai déjà reçu, en 4 mois, 5 propositions spontanées de labo publics universitaires pour faire procéder (à mes frais) à des analyses périphériques (qui ne m'intéressent pas du tout pour l'instant) complètement délirantes pour certaines (ex : recherche de "molécules d'intérêt" dans les déchets d'exploitation du produit). En en parlant avec l'un des responsables de labo, il m'a expliqué qu'ils étaient tous en recherche de travaux pour conserver leurs financements...
Donc, AMHA, ces études un peu débiles, c'est un arbre qui cache une forêt...
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Résilient a écrit:Alors, après réflexion, juste un bémol sur le titre : ce n'est pas le journaliste qui doit être tenu pou responsable des études débiles le plus souvent financées avec notre pognon.
Peut-être ,mais libre à lui ( ou pas?) de relayer l'info,non?
Ne pas oublier aussi le rôle prépondérant des agences de presse qui "fournissent du contenu frais à partir d’ abonnements à des « Fil Infos ». Une situation que se traduit par une duplication voire même un formatage de l’information. "
Explications.
Fournisseur officiel de dépêches, l’AFP fournis aussi des photos : près de 60% de celles publiées dans nos grands quotidiens mais aussi des vidéos. A tel point que les points presse hebdomadaires du Parti Socialiste, de l’UMP et de bien d’autres conférences de presse ne commencent jamais … sans « l’AFP Vidéos ». Aujourd’hui, faire une annonce en présence d’un journaliste de l’AFP c’est s’assurer un nombre de retombées record et ce gratuitement.
Une suprématie incontestable en France de l’AFP qui s’explique par un achat d’un grand nombre d’articles prêt à publier par les journaux de la Presse Quotidienne Régionale (PQR) . A titre d’exemple : 25% du contenu d’un journal de la PQR est directement « acheté » à l’AFP – des articles reconnaissables puisque non signés… Ce contenu traitant le plus souvent de l’actualité nationale et mondiale permet à ces journaux de tenir face à la crise mondiale de la presse avec un contenu pas seulement centré sur le local.
http://www.ctoutcomm.com/les-journalistes-afp-tendance/
________________________________________________________
"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Catharing a écrit:
Peut-être ,mais libre à lui ( ou pas?) de relayer l'info,non?
oui et non :
- oui parce qu'il est censé être plus ou moins responsable de son contenu éditorial
- non parce que précisément, l'inflation de l'information oblige les journaux (et surtout le journaux en ligne) à publier tout, vite et souvent n'importe comment. Quand tu es en bouclage, qu'il te manque 3000 signes pour remplir ta maquette, qu'à la mise en page "ça chauffe" et qu'à l'impression "ça bout", ben...tu prends ce que tu as en réserve.
Catharing a écrit:Ne pas oublier aussi le rôle prépondérant des agences de presse qui
"fournissent du contenu frais à partir d’ abonnements à des « Fil Infos
». Une situation que se traduit par une duplication voire même un
formatage de l’information. "
c'est précisément ce que je dis lorsque je parle de "déontologie journalistique" : il y a certaines questions à se poser quand on aborde un sujet. C'est ce qu'on appelle "l'angle d'attaque". Mais, les cadences et les impératifs de quotas de publication font que le journaliste, hormis dans la rédaction de "dossiers" thématiques, a rarement le temps de faire correctement son boulot :
- vérifier ses sources et les doubler (interroger plusieurs personnes impliquées) : 2 à 3 heures de boulot ;
- se poser les bonnes questions pour déterminer son angle d'attaque (ce qui impose de se documenter un tant soit peu sur le sujet) : 2 bonnes heures de travail sur un sujet "bateau" ;
- pour la presse papier, négocier une bonne place dans les bonnes pages ;
- rédiger (1 heure).
Tu ajoutes à ça les réunions de rédaction, la présentation du sujet à ton responsable et une petite négo avec lui sur le contenu et sur l'angle...ben un article sur ce sujet des eunuques, ça te fait une petite journée si tu veux le traiter correctement et si tu as réussi à avoir tes interlocuteurs du premier coup. Plus facilement deux jours, en termes de délais.
D'où l'utilisation massive des dépêches : moins chères et plus "sexy" que les articles de fond. C'est symptomatique de l'état de la profession, par ailleurs.
Cordialement
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Merci Résilient pour tes explications.
Concernant le "faire dire ce que l'on veut aux chiffres".
C'est un vaste sujet
Prenons l'exemple des chiffres données lors des manifestations.
"Réforme des retraites : manifestations et bataille de chiffres contradictoires
PUBLIÉ LE 24/09/2010 À 05H08
En hausse à 3 millions de manifestants selon la CGT, en baisse à moins d'un million selon la police "
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/09/24/article_reforme-des-retraites-manifestations-et.shtml
Autre exemple qui me fait toujours sourire:
"Le ministère a communiqué les chiffres 2011 ,baisse de 40% des excès de vitesse sur autoroutes..."
Ok,mais 40% c'est combien de personnes ?
Je passe sur la "guerre des chiffres ",sondages en période électorale,controverses historiques,etc .........
Concernant le "faire dire ce que l'on veut aux chiffres".
C'est un vaste sujet
Prenons l'exemple des chiffres données lors des manifestations.
"Réforme des retraites : manifestations et bataille de chiffres contradictoires
PUBLIÉ LE 24/09/2010 À 05H08
En hausse à 3 millions de manifestants selon la CGT, en baisse à moins d'un million selon la police "
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/09/24/article_reforme-des-retraites-manifestations-et.shtml
Autre exemple qui me fait toujours sourire:
"Le ministère a communiqué les chiffres 2011 ,baisse de 40% des excès de vitesse sur autoroutes..."
Ok,mais 40% c'est combien de personnes ?
Je passe sur la "guerre des chiffres ",sondages en période électorale,controverses historiques,etc .........
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
"faire dire ce qu'on veut aux chiffres", AMHA, relève plus d'une double manipulation discursive. Je m'explique.
Dans un discours, on peut avoir plusieurs types d'arguments (bons ou mauvais). Les exemples chiffrés issus de la statistiques ou des études scientifiques sont ce qu'on appelle des "arguments d'autorité" : un argument chiffré est imparable, sauf à démontrer que le chiffre est faux. Un argument chiffré et tiré d'une étude scientifique est revêtu d'une légitimité de type rationnel : "c'est un scientifique qui a compté". Pour le coup, quand on t'en mets un comme ça dans une conversation, tu t'écrases...
Ici, c'est encore plus vicelard, parce qu'on y ajoute un pseudo-syllogisme, ie, un sophisme.
C'est ce que j'ai (maladroitement, puisque je n'y suis pas parvenu) essayé d'expliquer en cherchant une explication scientifique rationnelle aux résultats de cette étude, à savoir le fait que l'absence de testostérone aurait pu entraîner une diminution des comportements à risque (ce qu'on a longtemps cru, par ailleurs). Manque de pot, je trouve une étude (mon post suivant) qui affirme l'inverse.
Au contraire, cette étude, menée par des scientifiques, à priori, ne conclut rien sur un plan scientifique, mais en déduit que, sans couilles, on peut vivre plus longtemps. Ce qui amène les lecteurs curieux comme Kraveun à rechercher plus d'explications et à trouver que, pour les chiens, ça peut être vrai. Et ça l'est certainement, puisque c'est vrai pour les chats (voir mon premier commentaire).
Et c'est là que le sophisme se met en place, insidieusement, et sans qu'il soit besoin au rédacteur de l'étude d'avancer lui-même sur ce terrain glissant :
1 - les hommes castrés vivent plus longtemps (argument d'autorité scientifique)
2- la castration permet d'allonger la vie des animaux de compagnie (fait scientifique véritable et de notoriété quasi-publique, mais induit chez le lecteur)
3- conclusion : castrer les hommes leur permet de vivre plus longtemps
[Mode PARANO ON]
A une époque où l'on commence à s'inquiéter de la surpopulation mondiale et à essayer de trouver des solutions pour nourrir tout le monde, on peut s'interroger sur les objectifs profonds et à long terme d'une telle "étude"
[Mode PARANO OFF]
Bref, au mieux, une galéjade. Au pire, une habile opération de manipulation mentale.
Dans un discours, on peut avoir plusieurs types d'arguments (bons ou mauvais). Les exemples chiffrés issus de la statistiques ou des études scientifiques sont ce qu'on appelle des "arguments d'autorité" : un argument chiffré est imparable, sauf à démontrer que le chiffre est faux. Un argument chiffré et tiré d'une étude scientifique est revêtu d'une légitimité de type rationnel : "c'est un scientifique qui a compté". Pour le coup, quand on t'en mets un comme ça dans une conversation, tu t'écrases...
Ici, c'est encore plus vicelard, parce qu'on y ajoute un pseudo-syllogisme, ie, un sophisme.
C'est ce que j'ai (maladroitement, puisque je n'y suis pas parvenu) essayé d'expliquer en cherchant une explication scientifique rationnelle aux résultats de cette étude, à savoir le fait que l'absence de testostérone aurait pu entraîner une diminution des comportements à risque (ce qu'on a longtemps cru, par ailleurs). Manque de pot, je trouve une étude (mon post suivant) qui affirme l'inverse.
Au contraire, cette étude, menée par des scientifiques, à priori, ne conclut rien sur un plan scientifique, mais en déduit que, sans couilles, on peut vivre plus longtemps. Ce qui amène les lecteurs curieux comme Kraveun à rechercher plus d'explications et à trouver que, pour les chiens, ça peut être vrai. Et ça l'est certainement, puisque c'est vrai pour les chats (voir mon premier commentaire).
Et c'est là que le sophisme se met en place, insidieusement, et sans qu'il soit besoin au rédacteur de l'étude d'avancer lui-même sur ce terrain glissant :
1 - les hommes castrés vivent plus longtemps (argument d'autorité scientifique)
2- la castration permet d'allonger la vie des animaux de compagnie (fait scientifique véritable et de notoriété quasi-publique, mais induit chez le lecteur)
3- conclusion : castrer les hommes leur permet de vivre plus longtemps
[Mode PARANO ON]
A une époque où l'on commence à s'inquiéter de la surpopulation mondiale et à essayer de trouver des solutions pour nourrir tout le monde, on peut s'interroger sur les objectifs profonds et à long terme d'une telle "étude"
[Mode PARANO OFF]
Bref, au mieux, une galéjade. Au pire, une habile opération de manipulation mentale.
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Ex. de syllogisme: "Un cheval bon marché est rare, ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est donc cher."
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
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Date d'inscription : 21/05/2012
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
merlin06 a écrit:Ex. de syllogisme: "Un cheval bon marché est rare, ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est donc cher."
Salut Merlin,
ça, ce serait plutôt un sophisme (un syllogisme qui présente les apparences de la logique mais qui aboutit à une conclusion fausse ou illogique).
Un syllogisme, c'est, par exemple et pour prendre le plus connu :
- Socrate est un homme
- or, tous les hommes sont mortels,
- donc, Socrate est mortel
Les deux propositions sont vraies, la conclusion et bonne.
Plus difficile :
- plus il y a de gruyère, plus on a de trous ;
- Or, plus il y a de trous, moins il y a de gruyère
- Donc, plus il y a de gruyère...moins il y a de gruyère.
(J'avoue que celle-là me laisse perplexe... )
Cordialement,
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut,
un petit chiffre rien que pour le plaisir ( par contre j'ai plus la source , j'ai vu ça il y a quelques temps ) :
hausse de 16 000 % du nombre de réfugiés politiques Moldaves au Portugal entre 2000 et 2010. Au premier abord , on se dit ""ouah , ça craint ". En fait ils sont juste passés de 3 à 480 !!!!
Par contre pour le titre , je parle de journalisme et non d'un journaliste en particulier. Comme je parlerais de TV poubelle alors qu'en creusant bien , il y a deux ou trois émissions valables.
un petit chiffre rien que pour le plaisir ( par contre j'ai plus la source , j'ai vu ça il y a quelques temps ) :
hausse de 16 000 % du nombre de réfugiés politiques Moldaves au Portugal entre 2000 et 2010. Au premier abord , on se dit ""ouah , ça craint ". En fait ils sont juste passés de 3 à 480 !!!!
Par contre pour le titre , je parle de journalisme et non d'un journaliste en particulier. Comme je parlerais de TV poubelle alors qu'en creusant bien , il y a deux ou trois émissions valables.
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Les habitants ne croient plus en l'avenir. Pourtant notre civilisation est éternelle , nous sommes les élus. Nous avons la science et la vérité " dit le scribe à Pharaon. ( texte écrit sur un papyrus - 2500 av j.c.)
La prochaine révolution ne sera pas celle du travail !!!
un ptit breton- Modérateur
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Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
un ptit breton a écrit: Au premier abord , on se dit ""ouah , ça craint ". En fait ils sont juste passés de 3 à 480 !!!!
Bah moi j'dis ça craint quand même, parce que quand y'en a 3 ça va, mais quand y'en a 480...
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Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
un ptit breton a écrit:
Par contre pour le titre , je parle de journalisme et non d'un journaliste en particulier. Comme je parlerais de TV poubelle alors qu'en creusant bien , il y a deux ou trois émissions valables.
Salut 1PB,
C'est précisément la raison de mon commentaire. Des journalistes, comme dans toutes les professions, il y en a des médiocres. Mais un pompier con ne rend pas conne toute la profession. Le problème est de bien connaître les conditions dans lesquelles sont amenés à travailler les journalistes : j'ai moi-même publié des fonds de poubelles dont je ne suis pas fier, d'autant que je savais qu'en faisant correctement mon boulot, j'aurais pu faire ce pourquoi je fais ce métier : informer, décrypter, creuser et livrer ( en toute extrême modestie) ma part de vérité à mes lecteurs. Mais je n'en avais simplement pas le temps.
Cordialement
Invité- Invité
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Encore une fois, ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain...
Un retour d'expérience perso : je connais personnellement une journaliste de l'AFP, qui est une personne intègre, professionnelle et qui tente de faire son métier en respectant une certaine déontologie. (oui, c'est ma belle-soeur, et alors ?). Quand je vois le temps et l'énergie énorme qu'elle dépense dans son travail pour quelques lignes, qui seront ensuite rachetées, résumées, reprises un peu partout, et critiquées à mort sur des forums d'incrédules, je me dis que les sources "officielles"sont parfois acceptables et fiables, et ma parano naturelle anti-médias se met un peu en veilleuse. J'ai "parfois" confiance. il ne faut pas être trop manichéen et connaître aussi les façons de travailler des différents secteurs pour se faire son opinion.
Mais cela ne vaut que pour ceux qui feraient confiance à ma parole...
Quel crédit m'accordez-vous, sous prétexte que vous lisez ces lignes ici et non dans la presse "mainstream"...
Fokeltok
Un retour d'expérience perso : je connais personnellement une journaliste de l'AFP, qui est une personne intègre, professionnelle et qui tente de faire son métier en respectant une certaine déontologie. (oui, c'est ma belle-soeur, et alors ?). Quand je vois le temps et l'énergie énorme qu'elle dépense dans son travail pour quelques lignes, qui seront ensuite rachetées, résumées, reprises un peu partout, et critiquées à mort sur des forums d'incrédules, je me dis que les sources "officielles"sont parfois acceptables et fiables, et ma parano naturelle anti-médias se met un peu en veilleuse. J'ai "parfois" confiance. il ne faut pas être trop manichéen et connaître aussi les façons de travailler des différents secteurs pour se faire son opinion.
Mais cela ne vaut que pour ceux qui feraient confiance à ma parole...
Quel crédit m'accordez-vous, sous prétexte que vous lisez ces lignes ici et non dans la presse "mainstream"...
Fokeltok
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Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut !
Tout à fait d'accord sur le fait que le journaliste, massification, accélération et, c'est moi qui rajoute, "marchandisation" de l'information oblige, manque généralement désormais de temps pour faire un bon travail de recherche, de recoupement de l'information et d'investigation. D'accord aussi sur le fait que le chercheur est obligé de publier un certain nombre de comptes rendus de recherche pour pouvoir conserver son financement.
Il y a des bons journalistes et des moins bons ; mais, à mon avis, le problème vient d'ailleurs... en amont.
Le bon journalisme, celui qui favorise la prise de temps pour aller au fond des choses, pour recouper les informations, etc, n'est pas des plus favorisés dans le cadre de cette profession ; probabement parce qu'il se marrie mal avec les nouveaux impératifs du métier. Logique de productivité, pression de l'audimat/tirage, dépendance financière et "morale" accrue envers des annonceurs qui forment un soutien financier majeur et que l'on doit se garder de faire fuir si d'aventure on les froissait directement ou indirectement, écoles de journalisme privilégiant le côté marketing de l'info (vendre du papier, faire de l'audimat, etc), alignement sur l'AFP en ce qui concerne certaines informations, etc, font partie des impondérables. A cela rajouter, peut être, chez certains médias, journaux, etc, un certain manque de courage, ou d'audace, face à la pression du politiquement correct et à des annonceurs que l'on doit s'évertuer de ne pas froisser et donc de conserver, un certain conservatisme, parfois un alignement idéologique (politique) qui force à relativiser certaines informations ou à prendre parti, etc. On constate, par ailleurs, un recours accru aux stagiaires et autres pigistes. Perso je constate une certaine inculture géopolitique, historique, etc, chez certains journalistes ; ça ne doit pas participer à l'objectivité et à la qualité des articles, AMHA.
Je vais vous éviter une longue tirade sur les dérives marketing diverses et variées des écoles de journalisme et de la profession, sur certaines liaisons entre politiques et journalistes (TV notamment), etc. Pour les plus curieux, quelques liens, que j'espère plutôt objectifs, pour approfondir la question :
- Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi
- Le journaliste est nu
- La Face cachée du Monde
- le cauchemar médiatique
- Le vrai canard
- Plus ici : Les Petits Soldats du journalisme... A propos et à partir du livre de François Ruffin et ici Critique des médias http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_des_m%C3%A9dias
A vous de juger si ces articles exagèrent, ou non.
La profession de journaliste est de plus en plus mal perçue par une partie du public, qui se tourne de plus en plus vers Internet, pour le meilleur ou parfois pour le pire. On a tous en tête le traitement partisan du procès des accusés d'Outreau, le silence des médias sur Mazarine et sur la francisque de Mitterrand, la complaisance de BFM-TV et cie envers l'affaire DSK, les mensonges sur le charnier de Timisoara, l'hystérie sur les soi-disant chiens dangereux, l'abus du terme "islamiste modéré" lors du "printemps arabe", etc, etc, sans compter sur les récurrents appels à la peur/terreur.
Il y a de bons journalistes, le problème AMHA c'est qu'il est de plus en plus difficile, dans le contexte de cette profession et de ses impératifs (commerciaux, d'audimat, etc) de faire du bon journalisme.
Donc tafdak avec Résilient "le problème est de bien connaître les conditions dans lesquelles sont amenés à travailler les journalistes".
Bref, l'info c'est comme le reste ; il y a du bon et du moins bon. Nous sommes tous obligés, à un moment donné, puisque nous n'avons pas forcément toutes les compétences et connaissances requises pour trier le bon grain de l'ivraie, de déléguer à d'autres ce travail d'analyse, d'étude, etc. Le mieux que nous ayons alors à faire, AMHA, est de demeurer vigilants et puis de nous forger, si possible et ceci afin de choisir au mieux les supports et relais de l'info, une certaine culture géopolitique, historique, etc et d'apprendre à déceler les entour-loupes, magouilles, manipulations, etc. On apprend en fait assez vite à repérer les subterfuges, abus de langage et autre novelangue utilisés par les médias de masse ; un peu comme les soviétiques en leur temps, mais dans un tout autre contexte. Sinon on peut aussi parfaitement demeurer passif face à l'info ; ça ne vous empêchera pas de vivre (mod fataliste).
Tout à fait d'accord sur le fait que le journaliste, massification, accélération et, c'est moi qui rajoute, "marchandisation" de l'information oblige, manque généralement désormais de temps pour faire un bon travail de recherche, de recoupement de l'information et d'investigation. D'accord aussi sur le fait que le chercheur est obligé de publier un certain nombre de comptes rendus de recherche pour pouvoir conserver son financement.
Le temps manquant parfois pour vérifier les chiffres et les méthodes d'analyses employées, l'avis d'autorité peut parfois légitimer un faux et donc constituer un abus. Abus de l'avis d'autorité souvent utilisé dans ce que l'on appelle les publi-reportages - l'une des dérives du journalisme, liée à ses annonçeurs - dans certaines pubs et dans certains débats.Résilient a écrit:Les exemples chiffrés issus de la statistiques ou des études scientifiques sont ce qu'on appelle des "arguments d'autorité" : un argument chiffré est imparable, sauf à démontrer que le chiffre est faux. Un argument chiffré et tiré d'une étude scientifique est revêtu d'une légitimité de type rationnel .
Il y a des bons journalistes et des moins bons ; mais, à mon avis, le problème vient d'ailleurs... en amont.
Le bon journalisme, celui qui favorise la prise de temps pour aller au fond des choses, pour recouper les informations, etc, n'est pas des plus favorisés dans le cadre de cette profession ; probabement parce qu'il se marrie mal avec les nouveaux impératifs du métier. Logique de productivité, pression de l'audimat/tirage, dépendance financière et "morale" accrue envers des annonceurs qui forment un soutien financier majeur et que l'on doit se garder de faire fuir si d'aventure on les froissait directement ou indirectement, écoles de journalisme privilégiant le côté marketing de l'info (vendre du papier, faire de l'audimat, etc), alignement sur l'AFP en ce qui concerne certaines informations, etc, font partie des impondérables. A cela rajouter, peut être, chez certains médias, journaux, etc, un certain manque de courage, ou d'audace, face à la pression du politiquement correct et à des annonceurs que l'on doit s'évertuer de ne pas froisser et donc de conserver, un certain conservatisme, parfois un alignement idéologique (politique) qui force à relativiser certaines informations ou à prendre parti, etc. On constate, par ailleurs, un recours accru aux stagiaires et autres pigistes. Perso je constate une certaine inculture géopolitique, historique, etc, chez certains journalistes ; ça ne doit pas participer à l'objectivité et à la qualité des articles, AMHA.
Je vais vous éviter une longue tirade sur les dérives marketing diverses et variées des écoles de journalisme et de la profession, sur certaines liaisons entre politiques et journalistes (TV notamment), etc. Pour les plus curieux, quelques liens, que j'espère plutôt objectifs, pour approfondir la question :
- Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi
- Le journaliste est nu
- La Face cachée du Monde
- le cauchemar médiatique
- Le vrai canard
- Plus ici : Les Petits Soldats du journalisme... A propos et à partir du livre de François Ruffin et ici Critique des médias http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_des_m%C3%A9dias
A vous de juger si ces articles exagèrent, ou non.
La profession de journaliste est de plus en plus mal perçue par une partie du public, qui se tourne de plus en plus vers Internet, pour le meilleur ou parfois pour le pire. On a tous en tête le traitement partisan du procès des accusés d'Outreau, le silence des médias sur Mazarine et sur la francisque de Mitterrand, la complaisance de BFM-TV et cie envers l'affaire DSK, les mensonges sur le charnier de Timisoara, l'hystérie sur les soi-disant chiens dangereux, l'abus du terme "islamiste modéré" lors du "printemps arabe", etc, etc, sans compter sur les récurrents appels à la peur/terreur.
Il y a de bons journalistes, le problème AMHA c'est qu'il est de plus en plus difficile, dans le contexte de cette profession et de ses impératifs (commerciaux, d'audimat, etc) de faire du bon journalisme.
Donc tafdak avec Résilient "le problème est de bien connaître les conditions dans lesquelles sont amenés à travailler les journalistes".
Bref, l'info c'est comme le reste ; il y a du bon et du moins bon. Nous sommes tous obligés, à un moment donné, puisque nous n'avons pas forcément toutes les compétences et connaissances requises pour trier le bon grain de l'ivraie, de déléguer à d'autres ce travail d'analyse, d'étude, etc. Le mieux que nous ayons alors à faire, AMHA, est de demeurer vigilants et puis de nous forger, si possible et ceci afin de choisir au mieux les supports et relais de l'info, une certaine culture géopolitique, historique, etc et d'apprendre à déceler les entour-loupes, magouilles, manipulations, etc. On apprend en fait assez vite à repérer les subterfuges, abus de langage et autre novelangue utilisés par les médias de masse ; un peu comme les soviétiques en leur temps, mais dans un tout autre contexte. Sinon on peut aussi parfaitement demeurer passif face à l'info ; ça ne vous empêchera pas de vivre (mod fataliste).
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Aussi audacieux soit-il d'explorer l'inconnu, il l'est plus encore de remettre le connu en question ! (Kaspar) - In Shadow, A Modern Odyssey - Ozymandias - La grande implosion/Rapport sur l'effondrement de l'Occident (Pierre Thuillier) - Mon scénario - Echoes
Re: Journalisme de bas étage et "faire dire ce que l'on veut aux chiffres"
Salut,
https://www.franceculture.fr/amp/medias/desenchantes-des-journalistes-quittent-le-metier?__twitter_impression=trueKraven a écrit:Il y a des bons journalistes et des moins bons ; mais, à mon avis, le problème vient d'ailleurs.
Ce qui nous a surpris dans ces entretiens car cela est surreprésenté, c’est la question des valeurs.
C'est-à-dire ce que la personne souhaitait faire en devenant journaliste et ce qu’elle n’a finalement pas trouvé. Nous avons appelé cela le désenchantement.
Il renvoie à ce que les journalistes appellent une perte de sens. Ils sont arrivés dans cette profession avec une image de celle-ci. Par exemple, l’enquête, le reportage, donc une image d’activité ou une image quant à leur rôle : un rôle social, jouer un rôle pour les autres. Et ils ont le sentiment que ce qui leur est demandé ou le rendu de ce qu’ils publient, disent à la radio ou montrent à la télévision ne correspond pas à ce rôle. D’autres ont l’impression de ne pas pouvoir réellement s’exprimer. Beaucoup d’entre eux sont par exemple restés très longtemps des "journalistes assis" donc ils ne pouvaient pas aller sur place interroger des gens. Au bout d’un certain nombre d’années, cela leur a paru incompatible avec ce qu’ils voulaient faire, aussi bien en termes d’envie, d’activité, que de rôle social.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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