"Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Pour moi, le problème du numerus clausus reste bien d'actualité. On ne peut obliger les médecins à s'installer là où ils ne veulent pas (et c'est tant mieux, c'est ce qu'on appelle la liberté individuelle), mais s'ils ont trop de concurrence dans leur environnement, ils iront d'eux même se délocaliser dans leur campagne d'origine (s'ils sont généralistes) et cela donnera envie aux étudiants de se spécialiser.le numerus clausus a été un pb ,le pb aujourd'hui c'est les lieu d'installation. vous pouvez sortir le nbre de médecin que vous voulez si ils ne veulent pas aller ds la pampa ,sur une ile, dans une zone de patient très agée (cocher la bonne case) rien aujourd'hui ne peu les y obliger.
il n'y a pas que l'argent qui compte il y a aussi la qualité de vie(horaire de travail, pression des résultats,statistique, manque de spécialiste et donc obligation pour un généraliste de savoir tout sur tout)
En fait, le problème est: pourquoi un numerus clausus? Y a-t'il un nombre maximum d'infirmiers, de pompiers, ou d'informaticiens? Je sais bien que l'on parle de la santé, mais il ne s'agit nullement de réduire le niveau, mais seulement de faire passer le nombre réel d'étudiant ayant réussi leurs examens...
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Effectivement à prescrire ...donc à vendre...,quid du dépistage (glaucome,DMLA ?)Mile Steiner a écrit:Les opticiens qui ont leur BTS OL (Opticien Lunetier) sont habilités à prescrire des lunettes, verres et lentilles.
La crainte principale étant que le business passe avant le reste.
Lire les commentaires Ici, discussion entre un ophtalmo et un orthoptiste.
Extrait :
« Sur les 100 patients qui viennent pour lunettes seul 25% repartent uniquement avec des lunettes. Soit qu'ils n'en ont pas besoin (autre problème uniquement), soit qu'ils ont une ou plusieurs autres pathologies dépistées à cette occasion. Les optométristes sont incapables de dépister ces pathologies correctement. Il suffit de voir les patients déjà vu à la sauvage par un optométriste chez certains opticiens : la réponse est des lunettes des 99,9% des cas.
Si c'est possible,tout comme ce fut le cas en 2008 pour les infirmiers,avec un bond de 33% des installations dans les déserts médicaux.mais c'est très périlleux sur le plan politique . IciDa a écrit:On ne peut obliger les médecins à s'installer là où ils ne veulent pas (et c'est tant mieux, c'est ce qu'on appelle la liberté individuelle),
Pas sur ,dans les faits ,il suffit de regarder une carte et de voir l'implantation des médecins généralistes à l'heure actuelle.IciDa a écrit: mais s'ils ont trop de concurrence dans leur environnement, ils iront d'eux même se délocaliser dans leur campagne d'origine (s'ils sont généralistes) .
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Oui, je sais bien que l'Etat se donne tous les droits et n'en a pas grand chose à faire des libertés individuelles.CatharingSi c'est possible,tout comme ce fut le cas en 2008 pour les infirmiers,avec un bond de 33% des installations dans les déserts médicaux.mais c'est très périlleux sur le plan politique . IciDa a écrit:On ne peut obliger les médecins à s'installer là où ils ne veulent pas (et c'est tant mieux, c'est ce qu'on appelle la liberté individuelle),Pas sur ,dans les faits ,il suffit de regarder une carte et de voir l'implantation des médecins généralistes à l'heure actuelle.IciDa a écrit: mais s'ils ont trop de concurrence dans leur environnement, ils iront d'eux même se délocaliser dans leur campagne d'origine (s'ils sont généralistes) .
Pour le reste, on ne peut pas se baser sur la situation actuelle pour extrapoler, puisqu'à l'heure actuelle on manque de médecin.... Il n'y a pas encore saturation de médecin dans les zones urbaines, donc il n'y a pas encore de problème de concurrence qui les pousserait à envisager d'autres voies. De plus, même s'il y a plus de médecins dans ces zones qu'avant, bon nombre ne travaillent qu'à temps partiel, donc il en faut déjà plus pour garder le même service.
Non, y a rien à faire, la fin du numérus clausus me parait être la solution la plus saine, la plus respectueuse des libertés individuelles, et la plus économique pour mettre réduire la désertification médicale des campagnes. Maintenant, ne nous leurrons pas, il n'y a pas de solution miracle: à moins d'un exode urbain massif, il manquera toujours des médecins, des dentistes, des plombiers, des électriciens dans les campagnes désertes...
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Question de point de vue..Da a écrit:
Pour le reste, on ne peut pas se baser sur la situation actuelle pour extrapoler, puisqu'à l'heure actuelle on manque de médecin...
Ce n'est pas tant la quantité mais les choix qui sont faits.
LEROUX l'a fort bien expliqué:
Je rajouterai la très forte féminisation de la profession.comment concilier vie pro et vie privée?vous pouvez sortir le nbre de médecin que vous voulez si ils ne veulent pas aller ds la pampa ,sur une ile, dans une zone de patient très agée (cocher la bonne case) rien aujourd'hui ne peu les y obliger.
il n'y a pas que l'argent qui compte il y a aussi la qualité de vie(horaire de travail, pression des résultats,statistique, manque de spécialiste et donc obligation pour un généraliste de savoir tout sur tout)
.
En fait il y a déjà saturation dans certaines zones urbaines,certains médecins s'installent et n'ont pratiquement pas de clientèle propre,travaillant surtout sur la clientèle tournante.Da a écrit:Il n'y a pas encore saturation de médecin dans les zones urbaines, donc il n'y a pas encore de problème de concurrence qui les pousserait à envisager d'autres voies. De plus, même s'il y a plus de médecins dans ces zones qu'avant, bon nombre ne travaillent qu'à temps partiel, donc il en faut déjà plus pour garder le même service.
Et malgré des revenus très modestes ils préfèrent rester dans certains quartiers,ce que je peux comprendre...
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
le problème avec la raréfaction des dentistes c'est par exemple mon dentiste qui est déjà largement grisonnant et qui se retrouve surchargé.
L'autre jour ,y allant pour un simple détartrage,sa secrétaire m'a proposer de décaler le rdv,prochain créneau libre dans 2mois;le dentiste avait pris une urgence et deux autres urgences attendaient dans la salle d'attente.
Une part de plus en plus importante de son temps se trouve au fil du temps pris par les urgences au détriment des soins préventifs ou curatifs.
L'autre jour ,y allant pour un simple détartrage,sa secrétaire m'a proposer de décaler le rdv,prochain créneau libre dans 2mois;le dentiste avait pris une urgence et deux autres urgences attendaient dans la salle d'attente.
Une part de plus en plus importante de son temps se trouve au fil du temps pris par les urgences au détriment des soins préventifs ou curatifs.
troisgriffes- Membre
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Pas de solution miracle mais faire preuve de bon sens!Da a écrit:Maintenant, ne nous leurrons pas, il n'y a pas de solution miracle: à moins d'un exode urbain massif, il manquera toujours des médecins, des dentistes, des plombiers, des électriciens dans les campagnes désertes...
Déjà mettre à trois mois le renouvellement des ordonnances pour les chroniques.
Et pourquoi ne pas permettre aux infirmiers(ères) de renouveler chez les chroniques,de vacciner?
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Autre voie qui pointe son nez(depuis 2010),le déploiement de la télémédecine qui concerne les ARS avec 5 chantiers prioritaires:
http://www.sante.gouv.fr/la-telemedecine-strategie-nationale-de-deploiement-de-la-telemedecine.html
En Picardie depuis un an, le CHU d’Amiens a mis en place des téléconsultations avec plusieurs établissements de la région et du Nord-Pas-de-Calais, qui permettent de pallier le manque de praticiens et de gagner du temps de transport.
Quand à la téléconsultation en médecine générale,il y a la cabine de téléconsultation.
Ce que mesure l'UMA
http://www.sante.gouv.fr/la-telemedecine-strategie-nationale-de-deploiement-de-la-telemedecine.html
- permanence des soins en imagerie médicale,
- prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC),
- santé des personnes détenues,
- prise en charge d’une maladie chronique : insuffisance rénale chronique, insuffisance cardiaque, diabète…,
- soins en structure médico-sociale ou en hospitalisation à domicile (HAD).
En Picardie depuis un an, le CHU d’Amiens a mis en place des téléconsultations avec plusieurs établissements de la région et du Nord-Pas-de-Calais, qui permettent de pallier le manque de praticiens et de gagner du temps de transport.
Quand à la téléconsultation en médecine générale,il y a la cabine de téléconsultation.
Ce que mesure l'UMA
- Poids, taille et IMC
- Température
- Tension artérielle
- Frèquence cardiaque
- Taux d’oxigène sanguin
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut !
Un article à ce sujet du Dr Dupagne que je relaye ici :
La télémédecine est à la médecine ce que le standard automatique est à la standardiste
Sinon, poids, taille, IMC, température, pression artérielle et fréquence cardiaque peuvent se mesurer chez soi pour trois fois rien. Pour l'oxymètre, il faut compter au minimum une vingtaine d'euros. En gros, un étudiant de première année de médecine (première semaine disons) peut faire ces mesures à la pelle, tout comme le patient si on lui a correctement expliqué les manips.
Cependant, c'est gravement insuffisant pour donner un quelconque élément de diagnostic ! Dites 33 pour voir ! Hein ?! Parlez plus fort, le micro est HS !
Un article à ce sujet du Dr Dupagne que je relaye ici :
La télémédecine est à la médecine ce que le standard automatique est à la standardiste
Bon, pour une fois, je vais vraiment m’énerver. Mon ami Christian Lehmann qui exprime si bien sa colère me reproche souvent une communication trop lissée, trop pauvre en émotions. La coupe est pleine, j’en ai assez d’être cerné par une armée de médiocres.
La médecine se meurt de sa deshumanisation. Ce n’est pas nouveau, mais l’accélération est palpable.
L’hôpital est devenu une machine à broyer les êtres, une bibliothèque de procédures où le patient est un matériel comme un autre, que l’on veut identifier (tracer) par un bracelet. Les soignants sont tellement découragés qu’il devient difficile de recruter du personnel stable. La fable des rameurs y est devenue la règle et la qualité des soins s’effondre proportionnellement à l’augmentation galopante des coûts. Pas besoin de chiffres pour s’en rendre compte, il suffit de tomber malade ou de discuter avec n’importe quelle infirmière ou aide-soignante. Elles se battent au quotidien contre des procédures inadaptées, pour continuer à soigner tant bien que mal leurs patients.
Les médecins libéraux, et notamment les médecins généralistes, vieillissent ne sont pas remplacés par les jeunes générations. Aussi attirant que paraisse ce métier vu de l’extérieur, notamment du fait de son prestige et de sa rémunération, c’est un enfer social qui répugne aux jeunes diplômés.
Le mouvement est tellement avancé pour la médecine générale qu’il n’est plus réversible. Tout au plus peut-on espérer que les médecins généralistes actuels prennent leur retraite un peu plus tard, le temps qu’on ne sait quel miracle survienne (un effondrement des retraites ?).Tout se passe comme si le Ministère de la santé était hanté depuis 10 ans par un démon qui cherche à la fois à détruire le tissu sanitaire et à faire flamber les coûts, tout en faisant semblant de tenter de les réduire. La fable des rameurs vous dis-je !
Ce n’est même pas une question d’argent : chaque fois qu’un médecin généraliste est remplacé par autre chose, cela coûte 5 à 20 fois plus cher. Une consultation aux urgences de l’hôpital coûte 220 euros, une sortie de camion de SAMU pour une crise de tétanie, c’est 600 euros, une vaccination contre la grippe dans un vaccinodrome, c’est 60 euros. Une consultation banale à l’hôpital, c’est 100 euros (c’est le coût pour la collectivité, pas ce qui est facturé au patient). Les centres de santé municipaux sont des gouffres financiers que peu de mairies ont les moyens d’entretenir.
Soyons clair : la télémédecine est à la médecine ce que le standard automatique est à la standardiste :
Certes, il y a quelques besoins ponctuels dans des niches comme la surveillance cardiologique ou l’adaptation de traitements complexes. Mais comment peut-on imaginer que la présence rassurante du médecin de famille puisse être utilement remplacée par un téléphone ou une webcam ? Qui peut croire que la télémédecine constitue une bonne solution pour résoudre le problème de la démographie médicale ? Qui oserait affirmer que la médecine peut se passer de la vue, du toucher, et de l’intense communication non verbale qui enrichit l’échange singulier ?
Le pire, ou le plus drôle pour les cyniques, est que ces nouvelles missions vont capter les rares jeunes généralistes disponibles et vont donc encore aggraver la désertification médicale qui touche désormais certains arrondissements parisiens.
Je vous prédis sans grand risque de me tromper que les budgets débloqués vont aboutir, comme dans les exemples déjà cités, à un surcoût pour la collectivité par rapport à celui d’un médecin généraliste libéral. La muraille administrative dressée par les ARS autour des quelques éléments utiles de la télémédecine (renouvellements d’ordonnances, certificats) annulera le bénéfice potentiel pour le médecin débordé ou le patient isolé. Les médecins n’ont pas attendu une loi pour téléphoner à leurs patients ou leur faire parvenir des ordonnances. Tout le monde doit comprendre qu’il ne s’agit pas de faciliter ces dépannages, mais de les encadrer avec des procédures dont les structures sanitaires ont le secret.
Je suis révolté de voir le conseil de l’ordre des médecins soutenir cette mise à mal de l’humanisme médical et dans le même temps, harceler et condamner un généraliste qui ose lui demander de respecter la loi. Il y a une terrible ambivalence a soutenir une mauvaise solution pour résoudre un vrai problème que l’on contribue à entretenir. En tout cas, le message Tarpin a été clair pour les jeunes diplômés : ils nous demandent la carte des départements où il faut éviter de s’installer, départements qui seront donc de superbes terrains de jeux pour les télémachins et leurs partenaires industriels. 2010 a été l’année des fabricants de vaccins, 2011 sera celle des Télécoms. Qui est en train de négocier 2012 en haut-lieu ?
[...]
Ça commence bien, j'espère qu'il n'y aura pas plus de fautes dans les diagnostics !
Sinon, poids, taille, IMC, température, pression artérielle et fréquence cardiaque peuvent se mesurer chez soi pour trois fois rien. Pour l'oxymètre, il faut compter au minimum une vingtaine d'euros. En gros, un étudiant de première année de médecine (première semaine disons) peut faire ces mesures à la pelle, tout comme le patient si on lui a correctement expliqué les manips.
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
+1, ça, ce sont des propositions concrètes, qui ne coutent rien ni aux libertés individuelles, ni au budget public.Catharing a écrit:
Pas de solution miracle mais faire preuve de bon sens!
Déjà mettre à trois mois le renouvellement des ordonnances pour les chroniques.
Et pourquoi ne pas permettre aux infirmiers(ères) de renouveler chez les chroniques,de vacciner?
Mais j'ai bien peur que l'ordre des médecins y voit là une attaque sur ses prérogatives (pour les infirmiers par exemple).
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Je me doutais bien que cela te ferait réagir..tarsonis a écrit:Ça commence bien, j'espère qu'il n'y aura pas plus de fautes dans les diagnostics !
Allez ,j'en remets une couche ,la cabine coûterait ( de mémoire lu sur un blog) dans les 6000€
http://www.varmatin.com/article/var/sante-des-cabines-capables-de-realiser-un-bilan-de-sante-a-distance.571665.htmlLa cabine de santé - appelée Unité Médicale Autonome (UMA)
sera implantée soit dans l’enceinte d’un bâtiment public (mairie ou autre) d’une pharmacie ou bien d’une caserne de pompiers. L’appareil est doté de capteurs médicaux certifiés : un dispositif capable de réaliser un bilan de santé complet et fiable. Les paramètres mesurés sont les suivants : pulsations cardiaques, tension artérielle (trois mesures) température, poids, taille, indice de masse corporelle, taux d’oxygénation du sang.
Le recueil des paramètres peut ensuite être transmis à distance dans le cadre d’une télésurveillance ou d’une consultation médicale en visioconférence (après l’aval du centre d’appel d’urgence 15). Le système garantit la confidentialité des informations transmises.
La cabine est accessible à tous à partir de l’âge de 12/13 ans. Le mode opératoire est simplifié. Une fois en place le patient n’a qu’à suivre les consignes et à les valider en pressant un bouton, un peu comme pour visionner un film lors d’un vol en avion. En préambule, un médiateur formé (professionnel de santé ou pompier) lui transmettra les indications nécessaires. Acte gratuit pour tous.
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C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Re !
Comment peut-on revendiquer un "bilan de santé complet" avec ces quelques paramètres ?! Un type qui a une angine bactérienne fait quoi avec ça ? J'imagine le diagnostic à distance; le patient fera-t-il lui même son écouvillonnage et lui même le test ? Ou bien c'est le toubib au bout de la ligne sur une vidéo à 5 mégapixels ? "Ouvrez plus grand la bouche bon sang ! Et tenez bien la torche !"
6000€ fois combien déjà ?
Aaaaaaaarg ! Là c'est moi qui fait une crise cardiaque !!
un dispositif capable de réaliser un bilan de santé complet et fiable. Les paramètres mesurés sont les suivants : pulsations cardiaques, tension artérielle (trois mesures) température, poids, taille, indice de masse corporelle, taux d’oxygénation du sang.
Comment peut-on revendiquer un "bilan de santé complet" avec ces quelques paramètres ?! Un type qui a une angine bactérienne fait quoi avec ça ? J'imagine le diagnostic à distance; le patient fera-t-il lui même son écouvillonnage et lui même le test ? Ou bien c'est le toubib au bout de la ligne sur une vidéo à 5 mégapixels ? "Ouvrez plus grand la bouche bon sang ! Et tenez bien la torche !"
6000€ fois combien déjà ?
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut. Juste du témoignage perso pour illustrer.
J'habite un patelin de 10 000 habitants, avec 7 toubibs. Une s'est barrées un jour rejoindre son nouveau gars, loin, sans prévenir. Ca a mis un certain souk dans le patelin. Avec mon épouse, on a chacun notre médecin traitant. Pas simple au début, mais que du bénef sur la fin. : si l'un part, on a toujours l'autre. J'ai un docteur que j'apprécie, efficace, qui se tape des journées de 12 heures quand tout va bien, mais avec qui je papote. Lui aussi s'insurge contre le manque de remplaçant, de jeunes qui s'installent...
Ensuite, on en a discuté plusieurs fois, les patients ne sont pas toujours non plus au top. Pour lui, c'est né dans les années 1990, où il a commencé à recevoir, en tant que médecin de garde, des coups de téléphone à 4h du mat' de patient disant qu'ils toussaient "bizarre". Ce n'est qu'un exemple, mais quand j'étais gamin, on ne dérangeait pas le toubib pour rien. Il le savait d'ailleurs, aussi, quand on l'appelait (ou qu'on se déplaçait), il prenait en urgence : s'en était souvent une !!! Le médecin de famille avait un rôle, une place dans la société rurale. Ca aussi, ça a commencé à disparaître. On ne faisait pas médecine que pour le pognon, mais également pour le statut que ça pouvait apporter. C'est pas un jugement de valeur, juste un constat. Pour mon toubib, beaucoup de jeunes médecins voudraient un salaire de chirurgien avec des horaires de fonctionnaires. C'est pas possible. Médecin, c'est pas n'importe quel métier non plus.
Pour les dentistes, j'ai vécu le truc il y a deux ans : une dent qui casse (dans le sens de la longueur, je ne savais même pas que c'était possible). Mon dentiste fermé, je téléphone en escargot à TOUS les dentistes de l'annuaire. Pas un ne m'a pris. Il a fallu que je réserve un RV avec le dentiste de garde le dimanche matin (de 10h à midi) à 50 Km de chez moi pour être soigné. Il était d'ailleurs temps d'après lui...
Pour l'ophtalmo, c'est encore pire : on réserve maintenant pour toute la famille (seulement un mois d'attente) à Bordeaux, et on se tape les 2h30 de route pour y aller. Ici, dans le Nord du Poitou, une urgence (du genre lentille coincée sous la paupière), c'est 3 semaines. Un rendez-vous standart de contrôle, c'est plutôt 7 mois.
Pour les solutions, je serai partisan effectivement de faire comme pour les infirmiers ou les pharmaciens, qui sont aussi profession médicale : voilà quelles sont les places, au rang de sortie, le premier du concours choisit et on déroule jusqu'au dernier, qui ne choisit pas... Si le médecin n'est pas d'accord, il n'est pas conventionné du tout.
Le numérus clausus, pourquoi pas, mais à condition de le gérer d'année en année, et qu'il soit adapté aux besoins du secteur. En gros, tu fais médecine dans le Poitou pour finir médecin dans le Poitou avec les conditions vu au dessus. Ca marche pour les instit, entre nous : tu peux choisir un département qui serait moins difficile, tu as plus de chance d'avoir le concours, mais tu vas bosser dans ledit département... Pourquoi ça ne marcherait pas avec les toubibs ?
J'habite un patelin de 10 000 habitants, avec 7 toubibs. Une s'est barrées un jour rejoindre son nouveau gars, loin, sans prévenir. Ca a mis un certain souk dans le patelin. Avec mon épouse, on a chacun notre médecin traitant. Pas simple au début, mais que du bénef sur la fin. : si l'un part, on a toujours l'autre. J'ai un docteur que j'apprécie, efficace, qui se tape des journées de 12 heures quand tout va bien, mais avec qui je papote. Lui aussi s'insurge contre le manque de remplaçant, de jeunes qui s'installent...
Ensuite, on en a discuté plusieurs fois, les patients ne sont pas toujours non plus au top. Pour lui, c'est né dans les années 1990, où il a commencé à recevoir, en tant que médecin de garde, des coups de téléphone à 4h du mat' de patient disant qu'ils toussaient "bizarre". Ce n'est qu'un exemple, mais quand j'étais gamin, on ne dérangeait pas le toubib pour rien. Il le savait d'ailleurs, aussi, quand on l'appelait (ou qu'on se déplaçait), il prenait en urgence : s'en était souvent une !!! Le médecin de famille avait un rôle, une place dans la société rurale. Ca aussi, ça a commencé à disparaître. On ne faisait pas médecine que pour le pognon, mais également pour le statut que ça pouvait apporter. C'est pas un jugement de valeur, juste un constat. Pour mon toubib, beaucoup de jeunes médecins voudraient un salaire de chirurgien avec des horaires de fonctionnaires. C'est pas possible. Médecin, c'est pas n'importe quel métier non plus.
Pour les dentistes, j'ai vécu le truc il y a deux ans : une dent qui casse (dans le sens de la longueur, je ne savais même pas que c'était possible). Mon dentiste fermé, je téléphone en escargot à TOUS les dentistes de l'annuaire. Pas un ne m'a pris. Il a fallu que je réserve un RV avec le dentiste de garde le dimanche matin (de 10h à midi) à 50 Km de chez moi pour être soigné. Il était d'ailleurs temps d'après lui...
Pour l'ophtalmo, c'est encore pire : on réserve maintenant pour toute la famille (seulement un mois d'attente) à Bordeaux, et on se tape les 2h30 de route pour y aller. Ici, dans le Nord du Poitou, une urgence (du genre lentille coincée sous la paupière), c'est 3 semaines. Un rendez-vous standart de contrôle, c'est plutôt 7 mois.
Pour les solutions, je serai partisan effectivement de faire comme pour les infirmiers ou les pharmaciens, qui sont aussi profession médicale : voilà quelles sont les places, au rang de sortie, le premier du concours choisit et on déroule jusqu'au dernier, qui ne choisit pas... Si le médecin n'est pas d'accord, il n'est pas conventionné du tout.
Le numérus clausus, pourquoi pas, mais à condition de le gérer d'année en année, et qu'il soit adapté aux besoins du secteur. En gros, tu fais médecine dans le Poitou pour finir médecin dans le Poitou avec les conditions vu au dessus. Ca marche pour les instit, entre nous : tu peux choisir un département qui serait moins difficile, tu as plus de chance d'avoir le concours, mais tu vas bosser dans ledit département... Pourquoi ça ne marcherait pas avec les toubibs ?
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Effectivement,c'est une réalité,combien de rendez-vous non honorés et non excusésmodl a écrit:Ensuite, on en a discuté plusieurs fois, les patients ne sont pas toujours non plus au top
Et combien de consultations, de visites ou d'examens inutiles ?selon la Confédération des syndicats de médecins Français, ce sont pas moins de 28 millions de consultations qui sont annulées chaque année, soit un manque à gagner de 742 millions d'euros pour les professionnels de santé. En moyenne, un médecin voit six à huit de ses rendez-vous annulés chaque semaine.Ici
Les examens médicaux inutiles se multiplient.
En effet, 1 acte médical sur quatre est inutile avec à la clef une facture de plusieurs milliards d'euros.
Les 2 principales raisons de cette débauche de frais inutiles dont l'Assurance maladie se passerait volontiers sont tout d'abord, la pression des patients et la peur du procès.
Devant l'insistance de certains malades, les praticiens finissent par plier aux exigences d'explorations médicales approfondies et souvent inutiles.
Les dérives sont aussi motivées par la peur des poursuites devant les tribunaux. Les médecins préfèrent se préserver en multipliant les examens plutôt que de s'exposer à un risque juridique.
Les bilans de santé gratuits proposés par l'Assurance maladie sont aussi pointés du doigts.
600 000 personnes s'y soumettent chaque année, et une étude récente prouve que ça ne réduit ni le risque de mortalité ni celui de cancer.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
C'est une très bonne idéemodl a écrit:Avec mon épouse, on a chacun notre médecin traitant. Pas simple au début, mais que du bénef sur la fin. : si l'un part, on a toujours l'autre.
Si j'osais..je rajouterais, le choix d'un mg traitant qui ne soit pas trop âgé , qui fasse des visites à domicile ,qui prenne sur rendez-vous et qui a un bon réseau de correspondants (spécialistes,hospitaliers)...mais bon faut pas exagérer non plus,hein?
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Un petit coup d'oeil à la page de l'assemblée nationale qui détaille les professions de nos députés indique que nous y trouvons 24 médecins, mais aussi 4 pharmaciens, 6 salariés du secteur médical, 2 sage-femmes, 3 dentistes, 2 chirurgiens,( je ne compte pas les "autres professions libérales", les 2 vétérinaires, et cadres d'entreprises privées dont certaines sont liées au monde médical).modl a écrit:Le numérus clausus, pourquoi pas, mais à condition de le gérer d'année en année, et qu'il soit adapté aux besoins du secteur. En gros, tu fais médecine dans le Poitou pour finir médecin dans le Poitou avec les conditions vu au dessus. Ca marche pour les instit, entre nous : tu peux choisir un département qui serait moins difficile, tu as plus de chance d'avoir le concours, mais tu vas bosser dans ledit département... Pourquoi ça ne marcherait pas avec les toubibs ?
Soit à minima 41 députés sur 577 qui sont à la fois juge et parti quand il s'agit de réformer le monde médical... ça peut faire déjà un beau lobby, c'est pas gagné de faire bouger les choses...
Et je ne parle pas des sénateurs, ou des conseillers généraux, régionaux, maires et autres grands électeurs qui élisent ces mêmes sénateurs... Le médecin est un notable, et on ne modifie pas facilement les droits et devoirs des notables quand ceux qui font les lois sont les principaux concernés...
On est loin du médecin de campagne dévoué, à l'autre bout de la chaîne...
C'est peut-être une analyse un peu rapide et caricaturale, mais elle mériterait d'être creusée et chiffrée un peu plus précisément (combien de médecin et assimilés chez nos décideurs politiques);
Cordialement
Fokeltok
fokeltok- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Oups, j'ai parlé un peu vite : le sujet a déjà fait l'objet d'un article de libé de février 2009, et d'un autre de l'Express en octobre 2013... Je ne suis pas le premier a avoir eu cette impression.
fokeltok- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
et la-dessus tu as la ss :
ma mère a fait un cancer cutané avec greffe de peau (je l'ai trainée à Paris amenée à un copain toussa : en gros cela a couté à la sécu l'anesthésiste et l’hôpital de jour, rien pour le chir ni le déplacement ni pour le post op j'ai assuré les pansements 3 semaines)
je la ramène chez elle et refait l'ordo de jonction pour les derniers pansements de la greffe et forme les ide qui n'avaient jamais vu de greffe de peau....
Refus de la prise en charge par la sécu des infirmières et du matos car ce n'est pas ma spécialité...
Donc à une ordonnance gratuite elle préfère :
- payer AR 600 KM de taxi (cancer donc 100%) pour aller chez le chir de l’hôpital le plus proche qui est certes spécialisé
- la consultation du chirurgien hospitalier
et on parle de gaspillage?? (d'un autre côté le toubib du coin n'avait lui non plus jamais vu de greffe... donc à la rigueur ils auraient pu poser la question...)
j'enrage
Et le principe de payer les jeunes pour s'installer dans des endroits cibles va vider les hôpitaux : le salaire offert est supérieur à celui qu'offre les hôpitaux aux jeunes qui font tourner les urgences hospitalières
ma mère a fait un cancer cutané avec greffe de peau (je l'ai trainée à Paris amenée à un copain toussa : en gros cela a couté à la sécu l'anesthésiste et l’hôpital de jour, rien pour le chir ni le déplacement ni pour le post op j'ai assuré les pansements 3 semaines)
je la ramène chez elle et refait l'ordo de jonction pour les derniers pansements de la greffe et forme les ide qui n'avaient jamais vu de greffe de peau....
Refus de la prise en charge par la sécu des infirmières et du matos car ce n'est pas ma spécialité...
Donc à une ordonnance gratuite elle préfère :
- payer AR 600 KM de taxi (cancer donc 100%) pour aller chez le chir de l’hôpital le plus proche qui est certes spécialisé
- la consultation du chirurgien hospitalier
et on parle de gaspillage?? (d'un autre côté le toubib du coin n'avait lui non plus jamais vu de greffe... donc à la rigueur ils auraient pu poser la question...)
j'enrage
Et le principe de payer les jeunes pour s'installer dans des endroits cibles va vider les hôpitaux : le salaire offert est supérieur à celui qu'offre les hôpitaux aux jeunes qui font tourner les urgences hospitalières
12lac6- Membre Premium
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, right?modl a écrit:
Le numérus clausus, pourquoi pas, mais à condition de le gérer d'année en année, et qu'il soit adapté aux besoins du secteur. En gros, tu fais médecine dans le Poitou pour finir médecin dans le Poitou avec les conditions vu au dessus. Ca marche pour les instit, entre nous : tu peux choisir un département qui serait moins difficile, tu as plus de chance d'avoir le concours, mais tu vas bosser dans ledit département... Pourquoi ça ne marcherait pas avec les toubibs ?
Quel est le problème de supprimer le numerus clausus?
Da- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Emploi : Artisan en informatique et ferronerie
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Il va bientôt manquera lus de 800 médecins à Paris.
Selon une étude réalisée pour l'Agence régionale de santé,(l'étude Demomed ) 831 médecins devront être remplacés d'ici deux à cinq ans pour compenser la cessation d'activité d'une partie de la profession. Dans le 17e ou encore le 15e, près de la moitié des généralistes vont cesser leur activité.
Outre le manque chronique de gynécologues et de pédiatres (près du tiers prendra sa retraite à Paris d'ici cinq ans), les généralistes pourraient rapidement manquer à l'appel dans plusieurs arrondissements dont certains parmi les plus peuplés de la capitale.
Selon l'étude, plus de la moitié des généralistes du 17e arrondissement vont cesser leur activité d'ici cinq ans, 46% dans le 9e, 42% dans le 15e et le 4e. Une situation problématique, "l'offre de premier recours" constituant selon l'ARS "le premier maillon du parcours de santé".
"A Paris, on a longtemps considéré qu'il y avait beaucoup de médecins, analyse l'URPS médecins libéraux d'Ile-de-France.
Les jeunes sont partis s'installer ailleurs à cause des prix de l'immobilier très élevés.
On se retrouve à Paris avec une population de médecins plus âgée qu'ailleurs. Cette génération part logiquement à la retraite."
Il va bientôt manquera lus de 800 médecins à Paris.
Selon une étude réalisée pour l'Agence régionale de santé,(l'étude Demomed ) 831 médecins devront être remplacés d'ici deux à cinq ans pour compenser la cessation d'activité d'une partie de la profession. Dans le 17e ou encore le 15e, près de la moitié des généralistes vont cesser leur activité.
Outre le manque chronique de gynécologues et de pédiatres (près du tiers prendra sa retraite à Paris d'ici cinq ans), les généralistes pourraient rapidement manquer à l'appel dans plusieurs arrondissements dont certains parmi les plus peuplés de la capitale.
Selon l'étude, plus de la moitié des généralistes du 17e arrondissement vont cesser leur activité d'ici cinq ans, 46% dans le 9e, 42% dans le 15e et le 4e. Une situation problématique, "l'offre de premier recours" constituant selon l'ARS "le premier maillon du parcours de santé".
"A Paris, on a longtemps considéré qu'il y avait beaucoup de médecins, analyse l'URPS médecins libéraux d'Ile-de-France.
Les jeunes sont partis s'installer ailleurs à cause des prix de l'immobilier très élevés.
On se retrouve à Paris avec une population de médecins plus âgée qu'ailleurs. Cette génération part logiquement à la retraite."
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Comme évoqué dans le post précédent,concernant la pénurie de médecins sur Paris,les jeunes médecins sont partis s'installer ailleurs à cause des prix de l'immobilier très élevés.
Apparemment les investissements semblent très lourds pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros pour un jeune généraliste ou un infirmier.
source
Numerus clausus
Il est de plus en plus dénigré et pour cause avec la libre circulation au sein de l'Europe de plus en plus de médecins,dentistes ,sages-femmes,kiné étrangers ou français formés hors de nos frontiéres ,il ne joue plus son role de régulateur.
Ce problème touche aussi nos voisins européens. source
Allemagne : sélection en fonction des notes au bac
Le système de numerus clausus allemand est établi par l'université. Il n'y a pas de concours d'entrée ni de sélection à la fin de la première année, mais l'admission dans les différentes disciplines dépend de la note obtenue à l'Abitur, le baccalauréat allemand.
Ainsi, pour être admis à la Charité, le grand centre hospitalo-universitaire de Berlin, il faut avoir obtenu l'équivalent de la mention très bien.
Pour contourner cette difficulté, les étudiants ont été tentés d'aller étudier en Autriche, mais ce pays a mis en place à son tour un système de sélection pour enrayer cette « invasion ».
Le système allemand est d'autant plus contesté que de nombreuses régions dans l'est de l'Allemagne seraient de véritables déserts médicaux sans les médecins venus d'Europe de l'Est.
Espagne : un concours après six ans de formation
Le Forum de la profession médicale espagnol a récemment demandé l'instauration d'un numerus clausus dès l'accès au premier cycle universitaire en médecine et non, comme actuellement, à l'issue d'un tronc commun de six années qui ne permet pas d'exercer.
L'accès aux études de médecine n'est pas suffisamment sélectif, d'autant que, en huit ans, le nombre de facultés de médecine est passé de 28 à 40, accueillant près de 7 000 étudiants par an.
Résultat : de nombreux étudiants, après six ans d'études, ne peuvent ni compléter leur cursus en médecine, faute de places en spécialisation, ni exercer.
Alors que les places ouvertes ont baissé de 10 % ces deux dernières années, l'accès aux études de médecine ne l'a fait que de 1,35 %, dénoncent les collectifs médicaux.
Pire, le numerus clausus pour les spécialisations ne correspond pas aux besoins. Fin 2013, l'Espagne comptait ainsi 2 389 médecins chômeurs et 1 814 précaires inscrits comme demandeurs d'emploi. Et 3 400 praticiens avaient émigré durant l'année.
Belgique : favoriser les disciplines en pénurie
Mise en place d'un contingentement des études médicales en 1997 pour éviter un risque de « surconsommation » qui aurait mis en péril le budget de la sécurité sociale. Ce numerus clausus a été révisé à trois reprises et vise à réduire l'offre, en l'orientant vers des disciplines en pénurie.
En 2012, un nombre maximal de candidats à une formation a été fixé.
Grande-Bretagne : un numerus clausus nouveau et en hausse
Au Royaume-Uni, le système de soin est géré par une seule énorme organisation, le National Health Service (NHS), et les médecins sont rémunérés directement par l’État.
Au début des années 2000, après des décennies de sous-investissement, le pays faisait face à un manque criant de médecins (2,1 pour 1000 habitants, contre 3,5 en moyenne en Europe). Beaucoup de médecins étrangers ont été embauchés, représentant aujourd'hui 37 % des 260 000 praticiens en exercice.
Dans le même temps, un gros effort a été réalisé pour multiplier les formations. Mais le tout était réalisé dans un certain désordre, sans planification centrale. L'organisme Health Education England a donc été créé en 2013. Il fixe des objectifs chiffrés du nombre de nouveaux personnels soignants formés chaque année. Néanmoins, les difficultés budgétaires font que la hausse du recrutement s'est fortement ralentie, et est même en baisse dans certains métiers.
Comme évoqué dans le post précédent,concernant la pénurie de médecins sur Paris,les jeunes médecins sont partis s'installer ailleurs à cause des prix de l'immobilier très élevés.
Apparemment les investissements semblent très lourds pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros pour un jeune généraliste ou un infirmier.
source
Numerus clausus
Il est de plus en plus dénigré et pour cause avec la libre circulation au sein de l'Europe de plus en plus de médecins,dentistes ,sages-femmes,kiné étrangers ou français formés hors de nos frontiéres ,il ne joue plus son role de régulateur.
L'alarme vient d'être officiellement sonnée par le président de l'Ordre des médecins. Le 26 mars, sur le site de presse médicale Egora, Patrick Bouet a mis les pieds dans le plat, expliquant qu'il y aurait bientôt trop de médecins, et non trop peu. « Ce flux croissant, qui va bouleverser les prévisions, est une nouvelle réalité dont le ministère n'a probablement pas mesuré l'impact. Nous lançons l'alerte car le comble serait que l'on nous dise à l'avenir qu'il faut réduire le numerus clausus », nous explique-t-il.
« Les objectifs poursuivis par le numerus clausus sont détournés et ont un effet délétère : on bloque des jeunes en France qui voudraient exercer une profession médicale, et on fait venir des gens formés à l'étranger », se plaint aussi Philippe Gaertner, président du Centre national des professions de santé.
Ce problème touche aussi nos voisins européens. source
Allemagne : sélection en fonction des notes au bac
Le système de numerus clausus allemand est établi par l'université. Il n'y a pas de concours d'entrée ni de sélection à la fin de la première année, mais l'admission dans les différentes disciplines dépend de la note obtenue à l'Abitur, le baccalauréat allemand.
Ainsi, pour être admis à la Charité, le grand centre hospitalo-universitaire de Berlin, il faut avoir obtenu l'équivalent de la mention très bien.
Pour contourner cette difficulté, les étudiants ont été tentés d'aller étudier en Autriche, mais ce pays a mis en place à son tour un système de sélection pour enrayer cette « invasion ».
Le système allemand est d'autant plus contesté que de nombreuses régions dans l'est de l'Allemagne seraient de véritables déserts médicaux sans les médecins venus d'Europe de l'Est.
Espagne : un concours après six ans de formation
Le Forum de la profession médicale espagnol a récemment demandé l'instauration d'un numerus clausus dès l'accès au premier cycle universitaire en médecine et non, comme actuellement, à l'issue d'un tronc commun de six années qui ne permet pas d'exercer.
L'accès aux études de médecine n'est pas suffisamment sélectif, d'autant que, en huit ans, le nombre de facultés de médecine est passé de 28 à 40, accueillant près de 7 000 étudiants par an.
Résultat : de nombreux étudiants, après six ans d'études, ne peuvent ni compléter leur cursus en médecine, faute de places en spécialisation, ni exercer.
Alors que les places ouvertes ont baissé de 10 % ces deux dernières années, l'accès aux études de médecine ne l'a fait que de 1,35 %, dénoncent les collectifs médicaux.
Pire, le numerus clausus pour les spécialisations ne correspond pas aux besoins. Fin 2013, l'Espagne comptait ainsi 2 389 médecins chômeurs et 1 814 précaires inscrits comme demandeurs d'emploi. Et 3 400 praticiens avaient émigré durant l'année.
Belgique : favoriser les disciplines en pénurie
Mise en place d'un contingentement des études médicales en 1997 pour éviter un risque de « surconsommation » qui aurait mis en péril le budget de la sécurité sociale. Ce numerus clausus a été révisé à trois reprises et vise à réduire l'offre, en l'orientant vers des disciplines en pénurie.
En 2012, un nombre maximal de candidats à une formation a été fixé.
Grande-Bretagne : un numerus clausus nouveau et en hausse
Au Royaume-Uni, le système de soin est géré par une seule énorme organisation, le National Health Service (NHS), et les médecins sont rémunérés directement par l’État.
Au début des années 2000, après des décennies de sous-investissement, le pays faisait face à un manque criant de médecins (2,1 pour 1000 habitants, contre 3,5 en moyenne en Europe). Beaucoup de médecins étrangers ont été embauchés, représentant aujourd'hui 37 % des 260 000 praticiens en exercice.
Dans le même temps, un gros effort a été réalisé pour multiplier les formations. Mais le tout était réalisé dans un certain désordre, sans planification centrale. L'organisme Health Education England a donc été créé en 2013. Il fixe des objectifs chiffrés du nombre de nouveaux personnels soignants formés chaque année. Néanmoins, les difficultés budgétaires font que la hausse du recrutement s'est fortement ralentie, et est même en baisse dans certains métiers.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Fil ouvert en 2013... et rien n'a changé au contraire.
Généraliste : la sale attente des patients
https://www.liberation.fr/france/2020/02/17/generalistes-la-sale-attente-des-patients_1778719
Fil ouvert en 2013... et rien n'a changé au contraire.
Généraliste : la sale attente des patients
https://www.liberation.fr/france/2020/02/17/generalistes-la-sale-attente-des-patients_1778719
Plus de 5 millions de Français n’ont pas de médecin traitant et la part de territoires manquant de praticiens ne cesse d’augmenter. Un problème qui devrait s’accentuer avec le départ à la retraite d’une génération qui n’a pas compté ses heures.
Ils sont désormais 6 % de la population de l’Hexagone à être concernés,....
Sachant que trois mois plus tôt, en novembre 2019, une enquête de l’association UFC-Que choisir établissait que près d’un généraliste sur deux (44 %) refuse désormais de devenir le médecin traitant de nouveaux patients.
Bilan, 10 % des assurés sociaux français de plus de 17 ans n’ont pas de médecin traitant, ce qui représente 5,2 millions de personnes selon les chiffres 2018 de l’assurance maladie.
La Drees alerte aussi sur le fait que la carence médicale est logiquement liée à «une problématique plus globale d’aménagement du territoire» : «Les territoires les mieux dotés en médecins généralistes sont aussi les plus attractifs, tant du point de vue de la croissance démographique que des équipements (sportifs, culturels, commerciaux et scolaires).»
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
J'ai l'exemple d'un copain médecin de montagne qui est parti à la retraite il y a peu.
Il est remplacé aujourd'hui par deux confrères sur la même zone géographiques avec un coup de main en plus pour la saison hivernale.
Il explique le manque de médecins comme suit:
-à l'âge de passer le concours les filles sont largement en avance sur les garçons et ont donc un bien meilleur taux de réussite
-les jeunes femmes médecin cessent de faire des horaires à rallonge avec leur premier enfant
-en général les médecins font moins d'heure qu'avant(déficit d'heures de médecin travaillées)
-une part des généralistes se dirige vers des emplois plus posés(médecin du travail, administration...)
-le numérus clausus empêche la concurrence et limite le nombre de médecins sur le terrain
-la population fragile augmente(retraités boomers, précaires, sédentarité, malbouffe...)
-les vieux médecins partent à la retraite(boomers)
Il y a également une pression administrative de plus en plus importante.
La solution d'importer des médecins est mise en place avec des résultats variables.
Edit: ortho' abomifreux.
Il est remplacé aujourd'hui par deux confrères sur la même zone géographiques avec un coup de main en plus pour la saison hivernale.
Il explique le manque de médecins comme suit:
-à l'âge de passer le concours les filles sont largement en avance sur les garçons et ont donc un bien meilleur taux de réussite
-les jeunes femmes médecin cessent de faire des horaires à rallonge avec leur premier enfant
-en général les médecins font moins d'heure qu'avant(déficit d'heures de médecin travaillées)
-une part des généralistes se dirige vers des emplois plus posés(médecin du travail, administration...)
-le numérus clausus empêche la concurrence et limite le nombre de médecins sur le terrain
-la population fragile augmente(retraités boomers, précaires, sédentarité, malbouffe...)
-les vieux médecins partent à la retraite(boomers)
Il y a également une pression administrative de plus en plus importante.
La solution d'importer des médecins est mise en place avec des résultats variables.
Edit: ortho' abomifreux.
Dernière édition par merlin06 le Ven 21 Fév 2020 - 7:28, édité 1 fois
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Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.
Nul ne réveille celui qui feint le sommeil.
merlin06- Membre Premium
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
On a monté le niveau des sages-femmes (qui peuvent prescrire dans leur spécialité) pour palier au manque de gynécologues. On est passé d'un examen-filtre* plus qu'un concours et 3 ans d'école spécialisée à un choix au PCEM obligatoirement réussi + 4 ans d'école spécialisée.
* histoire de voir si le bac scientifique n'avait pas été obtenu avec des lacunes sur des matières indispensables, comme en biologie par exemple, compensées par des points forts inutiles pour ces études.
* histoire de voir si le bac scientifique n'avait pas été obtenu avec des lacunes sur des matières indispensables, comme en biologie par exemple, compensées par des points forts inutiles pour ces études.
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"Ne participez pas à l’économie sans nécessité. Achetez aussi peu que possible. Réutilisez autant que vous le pouvez. Réduisez vos besoins physiques. Établissez des plans pour les réduire davantage" (Dimitri Orlov)
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Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Une première qui fait des vagues..
Des cabines de téléconsultations médicales chez Monoprix suscitent la polémique
https://www.caducee.net/actualite-medicale/15412/des-cabines-de-teleconsultations-medicales-chez-monoprix-suscitent-la-polemique.html
La chaine de Supermarché Monoprix vient de déployer dans deux de ses magasins, 2 espaces santé proposant un service de téléconsultation médicale depuis une cabine dédiée. Cette démarche a provoqué la colère du conseil de l’Ordre des médecins qui rappelle que la médecine n’est pas un commerce. Ce qui a fait réagir l’association des entreprises de télémédecine pour qui « le CNOM se trompe de diagnostic ».
Il s’agit concrètement d’un espace de 40 m² qui comprend une offre de parapharmacie, des conseils, des objets connectés, un coin optique, et une cabine de téléconsultation équipée de montre, de balance et de tensiomètre connectés.
Au sein de la cabine, le patient peut accéder à un médecin généraliste avec un délai compris entre 7 et 15 minutes selon la société Tessa Pharma Express qui gère le service de consultation médicale.
D’après l’enseigne de distribution, l’inscription du patient se fait sans avance de frais grâce à son numéro de sécurité sociale, ce qui semble a priori contradictoire avec les conditions réglementaires pour que la téléconsultation soit prise en charge par l’assurance maladie.
En effet par principe, le médecin téléconsultant doit connaitre le patient pour que la téléconsultation soit remboursée. Les exceptions à ce principe sont clairement définies sur le site ameli.fr.
.....
L’ordre appelle le Gouvernement à réagir avec fermeté pour défendre les principes régissant l’organisation des soins en France, et pour protéger l’acte médical au service des patients.
Pour l’association des entreprises de télémédecine (LET), l’organisation rassemblant les entreprises de télémédecine en France, le CNOM se trompe de diagnostic.
« Le LET appelle à ne pas se tromper de diagnostic. L’association rappelle que 10 millions de patients n’ont aujourd’hui pas de médecin traitant désigné et sont donc exclus d’un parcours de soin basé sur le médecin traitant, sans oublier les millions de Français vivant dans un désert médical. L’assurance maladie n’est ainsi pas en mesure de respecter sa promesse universelle. » Explique-t-elle dans un communiqué publié le 22 avril.
« La télémédecine, sans résoudre tous les problèmes de l’offre de soins actuellement insuffisante en France, permet d’apporter un premier niveau de solution pour les patients de notre pays.
Une première qui fait des vagues..
Des cabines de téléconsultations médicales chez Monoprix suscitent la polémique
https://www.caducee.net/actualite-medicale/15412/des-cabines-de-teleconsultations-medicales-chez-monoprix-suscitent-la-polemique.html
La chaine de Supermarché Monoprix vient de déployer dans deux de ses magasins, 2 espaces santé proposant un service de téléconsultation médicale depuis une cabine dédiée. Cette démarche a provoqué la colère du conseil de l’Ordre des médecins qui rappelle que la médecine n’est pas un commerce. Ce qui a fait réagir l’association des entreprises de télémédecine pour qui « le CNOM se trompe de diagnostic ».
Il s’agit concrètement d’un espace de 40 m² qui comprend une offre de parapharmacie, des conseils, des objets connectés, un coin optique, et une cabine de téléconsultation équipée de montre, de balance et de tensiomètre connectés.
Au sein de la cabine, le patient peut accéder à un médecin généraliste avec un délai compris entre 7 et 15 minutes selon la société Tessa Pharma Express qui gère le service de consultation médicale.
D’après l’enseigne de distribution, l’inscription du patient se fait sans avance de frais grâce à son numéro de sécurité sociale, ce qui semble a priori contradictoire avec les conditions réglementaires pour que la téléconsultation soit prise en charge par l’assurance maladie.
En effet par principe, le médecin téléconsultant doit connaitre le patient pour que la téléconsultation soit remboursée. Les exceptions à ce principe sont clairement définies sur le site ameli.fr.
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L’ordre appelle le Gouvernement à réagir avec fermeté pour défendre les principes régissant l’organisation des soins en France, et pour protéger l’acte médical au service des patients.
Pour l’association des entreprises de télémédecine (LET), l’organisation rassemblant les entreprises de télémédecine en France, le CNOM se trompe de diagnostic.
« Le LET appelle à ne pas se tromper de diagnostic. L’association rappelle que 10 millions de patients n’ont aujourd’hui pas de médecin traitant désigné et sont donc exclus d’un parcours de soin basé sur le médecin traitant, sans oublier les millions de Français vivant dans un désert médical. L’assurance maladie n’est ainsi pas en mesure de respecter sa promesse universelle. » Explique-t-elle dans un communiqué publié le 22 avril.
« La télémédecine, sans résoudre tous les problèmes de l’offre de soins actuellement insuffisante en France, permet d’apporter un premier niveau de solution pour les patients de notre pays.
Re: "Je n'ai plus de médecin,il est parti en retraite.."
Salut,
Il ne s'agit que d'une projection donc à prendre avec toutes les précautions d'usage.
Médecins : combien vous serez en 2050?
https://www.egora.fr/actus-pro/demographie-medicale/68970-medecins-combien-vous-serez-en-2050
Ce qui est plus inquiétant amha,c'est la dégringolade (potentielle) du nombre de chirurgiens,de pédiatres et pneumologues.
Il ne s'agit que d'une projection donc à prendre avec toutes les précautions d'usage.
Médecins : combien vous serez en 2050?
https://www.egora.fr/actus-pro/demographie-medicale/68970-medecins-combien-vous-serez-en-2050
Selon les projections de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) qui publie, en ce mois de septembre, une vaste étude sur la démographie médicale, le nombre de praticiens en France devrait stagner jusqu’à 2030, avant de fortement augmenter jusqu’à 2050. Si la médecine générale verra ses effectifs croître fortement d’ici trente ans, d’autres spécialités médicales vont, à l’inverse, régresser. Des effectifs qui ne permettront pas toujours de résorber les problèmes de densité médicale… État des lieux.
Ce qui est plus inquiétant amha,c'est la dégringolade (potentielle) du nombre de chirurgiens,de pédiatres et pneumologues.
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"Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes tandis que les personnes stupides sont pleines de confiance."
"Quand on se fait vieux, on se réveille chaque matin avec l'impression que le chauffage ne marche pas."
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
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