The Revenant (issu d'une histoire vraie)

Date de sortie 24 février 2016 (2h 36min)

Synopsis

Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.

source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182266.html

Salut !

Vu et pour moi c'est le meilleur film de ce début d'année. Film survival ultra-spectaculaire, d'une sauvagerie inégalée, réalisé en éclairage naturel dans des espaces naturels d'une beauté à couper le souffle. Pas mal de scènes d'action et de survie sont toutefois amha peu réalistes (chute dans l'arbre, survie à une infection carabinée, etc). Réalisation impécable. Le jeu de l'acteur pricipal, Di Caprio, est impécable ; celui du méchant un peu moins bon, amha. Le scénario est très classique et sans surprises, mais efficace. Au final je ne me suis pas ennuyé et j'ai passé un bon moment d'évasion pure.

Pour la part d'histoire vraie : THE REVENANT : la vraie histoire de Hugh Glass

Je suis assez étonné de constater que personne n'a entamé le sujet sur ce film assez intéréssant.

Pour rappel, Leonardo di caprio est un guide accompagné de son fils adopté (un indien pawnee). Un de ses suiveurs est un traitre et laisse di caprio pour mort (blessé mortellement par un grizzly) et tue son fils devant ses yeux.

Di caprio va durant des jours interminables se trainer malgré ses blessures en devant echapper a des indiens en pétards et a un froid digne de mon congélateur.


Le film est assez sympa, les couleurs assez représentative de la dureté de ces temps difficiles.

Il mange ce qu'il peut trouver, c'est a dire pas grand chose et l'eau ne manque pas, un fleuve se trouvant toujours a proximité tout le long du film, plus la neige en abondance.


Deux choses m'ont un peu chagriné. L'eau n'est jamais filtrée, bue à même le torrent. Jamais malade? Bon ok, il a déjà eu affaire à un iceberg un jour mais quand même.

Ensuite, il arrive a faire du feu par des temps neigeux en étant mouillé la plupart du temps. Faut savoir que c'est l'époque des mousquets, qui fonctionnaient avec de la poudre à canon contenue dans un petit remplisseur d'une centaine de millilitres. On peut le voir allumer un feu avec une pincée de cette poudre au début, mais on ne compte plus les feux par la suite.

Bref, un peu frustré, mais bon film dans l'ensemble, di caprio a vieilli, l’expérience est là, il est bon dans son jeu d'acteur de "papa veut sa vengeance et a plus rien a perdre".

Je recommande.

gros bug ou j'ai mal vue ou compris:

tire deux fois avec un pistolet mono-coup à silex  en moins de 30 secondes si on suit l'action !!!!

attention spoiler:

Oui il y a quelques incohérences, de ce point de vue là aussi, même si ils rechargent aussitôt, il fallait bien 30 secondes pour le faire, et 30 secondes, c'est très long quand notre vie est en jeu.

Un pistolet se rechargeait plus vite qu'un fusil avec un canon d'un mètre ou il fallait forcer la balle avec la baguette.
La charge pouvait être préparée d'avance dans un tube en bois accessible (la douzaine de cylindres que l'on voit sur la poitrine des cosaques c'est ça même si c'est décoratif depuis longtemps), la poire à poudre ne servant que pour l'amorce du bassinet.

la dans la scène , je pense que c'est une erreur
je tire
je saute sur une cheval
je pars au grand galop
je suis rattraper
et re pan

bon il a pas le temps ni le "calme " pour recharger

le tout après avoir été  à Moitié dévorer par un ours
fortiche le mec

bon c'est du cinoch et il est pas mal comme film !!

graffx a écrit:Oui il y a quelques incohérences, de ce point de vue là aussi, même si ils rechargent aussitôt, il fallait bien 30 secondes pour le faire, et 30 secondes, c'est très long quand notre vie est en jeu.

oui mais il avait tous 30 secondes pour recharger , le mec qui gagne lui mettait 25 secondes   mais au fait combien de temps faut-il réellement  pour recharger un fusil à PN ? en étant rapide bien sur ...

Philippe-du-75013 a écrit:Un pistolet se rechargeait plus vite qu'un fusil avec un canon d'un mètre ou il fallait forcer la balle avec la baguette.
La charge pouvait être préparée d'avance dans un tube en bois accessible (la douzaine de cylindres que l'on voit sur la poitrine des cosaques c'est ça même si c'est décoratif depuis longtemps), la poire à poudre ne servant que pour l'amorce du bassinet.

Toutafé! Mais ils ne lui servent jamais dans le film, on le voit dans la précipitation prendre son outre à balles et prendre une balle dans sa bouche pour la cracher dans le canon.

M'enfin je vais pas faire le difficile, ca reste un bon film.

serilynpayne a écrit:

graffx a écrit:oui mais il avait tous 30 secondes pour recharger , le mec qui gagne lui mettait 25 secondes   mais au fait combien de temps faut-il réellement  pour recharger un fusil à PN ? en étant rapide bien sur ...

A silex ou à percussion et amorce (post 1830 donc)?
En fait je ne sais pas, j'ai bien tiré à la PN mais avec un revolver Remington 44, une copie italienne.

silex
toute les armes sont à silex
sauf les arcs des amérindiens

ha!  il crache son boulet de plomb dans son canon comme cela ,wouaaah!!
j'avais pas compris pourquoi il crache dans son canon.il doit pas avoir un précision du tonnerre car pas vraiment serré sa balle pour prendre les rayures

Les pistolets sauf ceux de duel n'avaient aucune précision: pas d'instruments de visée, inutiles

Philippe-du-75013 a écrit:Les pistolets sauf ceux de duel n'avaient aucune précision: pas d'instruments de visée, inutiles

en fait pas tant que ça ... si c'est pour du tir à 10 m ou moins les instruments de visée ne  sont pas indispensables

Pour info, outre le génial "Jeremiah Johnson" de Sidney Pollack qui s'inspire très librement de l'histoire de Hugh Glass, "le Convoi sauvage" (Man in the wilderness), sorti en 1972, racontait déjà l'histoire du trappeur. Jugez plutôt :

En 1820, un trappeur, laissé pour mort après avoir été blessé par un grizzly, tente de survivre dans une nature hostile avec une seule idée en tête : se venger de ses ex-compagnons, menés par un capitaine visionnaire dont le navire est traîné par 22 mules à travers un territoire indien…

ça pique les yeux !! ça a quand même vieilli !!