Articles de presse sur le survivalisme

Loin des délires des survivalistes flippés au point de se retrancher, seuls et surarmés, dans des bunkers en attendant, le pire, c’est-à-dire la fin du monde, les «néo-autonomistes» pensent permaculture, cabanes équipées en mode minimaliste, panneaux solaires autosuffisants pour les besoins en énergie.

Ecolos, parfois diplômés de grandes écoles, lassés d’un premier emploi souvent rémunérateur mais vidé, selon eux, de sens, ils ont décidé de changer de vie pour vivre au plus près de la nature. Loin des délires des survivalistes flippés au point de se retrancher, seuls et surarmés, dans des bunkers en attendant, le pire, c’est-à-dire la fin du monde, les «néo-autonomistes» pensent permaculture, cabanes équipées en mode minimaliste, panneaux solaires autosuffisants pour les besoins en énergie. Atterrés par les dérives de l’hyperconsommation, ils sont convaincus des limites de la croissance, militent pour certains pour la décroissance.

tarsonis a écrit:Enfin bon, une voie pour rendre certaines idées un peu plus "bankable" en les détachant de l'image donnée par la presse depuis une dizaine d'années ?

tarsonis a écrit:L'article aurait pu être publié vers 2010, ça ne changerait pas grand chose; voire il me semble que le mouvement décroissant était bien amorcé dans les années 2000, pour avoir lu quelques numéros étant ado....

“La civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir”

65 % de Français sont d’accord avec cette affirmation. Et parmi eux, 100 000 à 150 000 personnes ont décidé de prendre les choses en main et de préparer leur survie pour faire face des menaces très diverses

KrAvEn a écrit:100 000 survivalistes ?

Kyraly a écrit:(là, selon l'article, c'est le GUD qui aurait importé le survivalisme en France...)

.....Les collapsologues ne sont pas toujours très nets : il y a des nuances et des variantes dans leur discours. Mais, en définitive, ils tendent toujours à revenir à l’affirmation que « l’effondrement » est inévitable et que la seule réponse consiste a créer de petites communautés « résilientes », car il n’y aura pas d’autre moyen de survivre après l’apocalypse.
Dans leur dernier ouvrage, Une autre fin du monde est possible, Pablo Servigne et ses amis vont jusqu’à écrire que « l’effondrement », c’est comme la maladie de Hutchinson, une maladie dégénérative, héréditaire et mortelle : il faut l’accepter et arrêter de se battre… Au lieu d’identifier le capitalisme comme la cause principale — je ne dis pas la seule — de la destruction écologique, ils naturalisent les rapports sociaux et font planer sur nos têtes une menace aux accents bibliques. À partir de là, toutes les dérives idéologiques sont possibles, et Une autre fin du monde, hélas, n’en manque pas…

Dès 2007, vous vous êtes penché sur le best seller du scientifique Jared Diamond, Effondrement. Vous lui contestez l’idée que la croissance démographique serait un facteur surdéterminant de la crise environnementale : pourquoi ?
Il est évident que la démographie est un élément de l’équation environnementale. Ce que j’ai contesté chez Diamond, entre autres choses, est sa tentative de faire de la démographie le facteur surdéterminant, l’explication en dernière instance des soi-disant « effondrements » de sociétés humaines, et par conséquent le levier majeur d’une politique visant à les éviter.

Depuis lors, les critiques que j’ai formulées ont été amplement confirmées par de nombreux travaux scientifiques. Il a notamment été démontré de façon incontestable que l’explication de l’effondrement de l’Île de Pâques avancée par Diamond (la théorie de « l’écocide » par une population dépassant la capacité de charge de l’écosystème et présentant tous les signes d’une hubris délirante) n’était d’un bout à l’autre qu’un tissu de contre-vérités créées de toutes pièces.
Loin d’être les brutes imbéciles décrites par Diamond, les Rapa Nui (nom polynésiens des « Pascuans »), avaient déployé des trésors d’intelligence pour protéger l’environnement de leur île, y compris au besoin contre leurs propres erreurs. Ce sont les raids esclavagistes et le colonialisme qui ont détruit cette civilisation remarquable et ruiné définitivement l’écosystème.

Mais cette vérité a bien du mal à sortir du puits.
Surtout en France, où les plus hautes autorités de l’État continuent à promouvoir le best-seller Effondrement, qui a fait le succès de Diamond. J’espère que les collapsologues finiront par se distancier de ce personnage réactionnaire et raciste.

KrAvEn a écrit:Jacques Attali est survivaliste.   Jacques Attali annonce la "3ème guerre mondiale" pour bientôt, et explique aux français de faire "des réserves".

KrAvEn a écrit:Tremblez, manants : Alerte face à la montée du survivalisme en France (courrierinternational.com)

“La civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir”

65 % de Français sont d’accord avec cette affirmation. Et parmi eux, 100 000 à 150 000 personnes ont décidé de prendre les choses en main et de préparer leur survie pour faire face des menaces très diverses

100 000 survivalistes ?

De fait, depuis le début des années 2000, la droite radicale française s’est découvert un intérêt fort pour le survivalisme, suite à la multiplication de publications à l’extrême droite, notamment dans le domaine anglo-saxon, et en particulier américain, sur les risques de disparition de nos sociétés « blanches », à la suite d’un effondrement civilisationnel à la fois multiforme et précis : migratoire, écologique, démographique, économique…

Si l’extrême droite s’intéresse depuis une dizaine d’années au survivalisme, il n’est pas possible, pour autant, de réduire celui-ci à la seule extrême droite. Les groupes sont divers sur le plan idéologique, voire sans appartenance politique.

Les survivalistes d’extrême droite distinguent plusieurs niveaux de BAD, dont le dernier niveau consiste, pour ses acteurs, une fois installés dans des zones reculées, à mettre en place des communautés autarciques, sur le modèle des groupes extrémistes de droites étatsuniens, fondés durant la Guerre froide.

Cette vision apocalyptique de notre futur proche est largement partagée aujourd’hui par les différentes formes de survivalisme. Seul le rapport au racisme les distingue. Le glissement d’une conception apolitique vers un militantisme identitaire assez aisé, facilité par la banalisation d’une parole ouvertement raciste et anxiogène.

Kyraly a écrit:https://theconversation.com/survivalistes-dextreme-droite-quand-les-theories-racistes-sancrent-dans-nos-territoires-172834

Faire le feu, construire une cabane et trouver de l’eau potable… Chaque aventure de Koh-Lanta débute toujours de la même manière pour les candidats. « Ce sont les trois clés pour survivre, confirme Denis Tribaudeau expert en la matière. Il faut réaliser ces trois tâches dans les trois premiers jours pour pouvoir tenir trois semaines. Plus on attend et moins on a de force pour aller chercher du bois, marcher ou faire des efforts. »

Lors de ces stages, le Girondin coupe ses clients de la civilisation en leur interdisant les téléphones portables, Internet et les contacts avec leurs proches. Ils doivent s’adapter à la nature que ce soit dans le Jura, en Tanzanie ou en Colombie. À eux de trouver du bois mort et de repérer un sol plat pour créer leur abri. À eux de se servir des gouttes de pluie pour se constituer un réservoir d’eau potable. À eux de reconnaître les plantes comestibles.

Comme les candidats de Koh-Lanta, ses clients apprennent à se débrouiller sans rien. « Parfois, on leur demande d’apporter uniquement un couteau dans leur sac. Selon la dureté du stage, on peut les autoriser à prendre un duvet, une gourde, une lampe frontale. »

ais attention, Denis Tribaudeau assure ne pas détenir « les clés pour gagner l’émission Koh-Lanta ». D’ailleurs, plusieurs membres de son équipe ont tenté l’aventure mais ont échoué. C’est le cas de Candice Rousset (Koh-Lanta : Les armes secrètes) ou encore de Maxime Berthon (Koh-Lanta, La Guerre des Chefs et Koh-Lanta : La légende). Christelle Gauzet, sa meilleure amie, a gagné l’édition en 2008 mais a été éliminée lors de ces deux autres participations : Koh-Lanta Le Retour des Héros et Koh-Lanta : La légende. Certes, ils étaient doués en survie mais manquaient, peut-être, de connaissances en stratégie.

La série documentaire est visible en entier ici :https://www.france.tv/slash/survivre/Epistoliere a écrit:Une femme cachée (celle du Bunker), une famille qu'on ne voit pas (Yoann). Interviewer les conjoints ou les enfants (même masqués) aurait pu être intéressant pour comprendre leur cheminement. La plupart des préparations sont juste survolées pour faire des images bien vendeuses, dommage !

Edit : Visionné en famille, l'épisode numéro 1 a eu le mérite de faire cogiter mes enfants (8/9 ans) pourtant sensibilisés sur l'importance d'un BOB, quelques images valent parfois mieux qu'un long discours (revers de la médaille, maintenant mon mari veut une forteresse )