Que faire de ses amis, beaufs, cousins et belle-mères ?

Nan ! Sans blagues.....
Moi pas tout compris
J'ai du rater un épisode, là !

Andros a écrit:Ecoutes, moi ça fait des années qu'ils sont au courant. En déménageant
je leur ai laissé un sac de 5kg de semoule, qu'ils ont laissé dehors
sous les éléments, et 100 L d'eau minérale, qu'ils ont bue.

De quels membres de ta famille parles-tu Andros?

ba des enfants bien sûr (il dit qu'il en a pas....il s'en occupe pas c'est tout, ça revient au même non?)

ben le sujet porte sur les amis, beaufs, cousins, belle-mères non ?

je pense que c'est assez clair^^ mais la curiosité malsaine de notre ami Marineer le porte à vouloir savoir qui de ses proches le professeur Andros traite avec un tel dédain...

dites? c'est bien ça un troll? le post honteusement mensonger et limite insultant, semant la zizanie si possible? rho je deviens bon comme internaute hein^^

Ps pour marineer, il ne dit rien le bougre de fonctionnaire, mais c'est bien ça, c'est ses enfants qu'il a laissé au dernier déménagement avec un sac de semoule et de l'eau

Il fallait bien qu'un jour ils apprennent à survivre par eux-mêmes...

C'est là que tu vois la toute puissance de la pédagogie du professeur andros: elle est faite pour survivre cette bête là ...

cependant pour en revenir aux enfants, je suis presque sur qu'ils sont plus aptes à la "survie" que des adultes, finallement trop "dans" le système pour pouvoir vivre autrement s'il s'écroule (enfin, j'entend des enfants, pas trop vieux, mais pas trop jeunes quand même).

alors certes ils peuvent survivre, sans la moindre once de civilisation, retourner presque à l'état "animal" (non pas comme l'acolyte de Kermit la grenouille)...dumoins c'est ce que je pense...cf "l'enfant sauvage" à ce sujet...

et la belle mère de ville est à mon avis une espèce qui s'éteindra, incapable qu'elle est de vivre sans son york shire (bouffé avec bonheur par le gendre ou la bru), ni sans le confort de toilettes à chasse d'eau...la vie sera vraiment devenue insupportablement dure, pour ne pas dire inhumaine...

désolé, phase de frustration face à une société déconnectée

L'avantage des amis qui seront avec vous, c'est qu'eux, vous les avez choisis (ou alors ce ne sont pas vraiment des amis... )...donc si vous avez autour de vous des amis, peu importe comment la crise se produit, ce ne peut pas etre une charge (sauf cas de LLBSV brutale et où la nourriture devient un problème...d'ou l'importance de savoir "vivre sur le pays", j'entend par là savoir quoi manger dans la nature en toute saison).

de même, avec des amis, pas de problèmes de communication, les messages, les idées passent. ce qui posera problème, c'est la famille des amis...

Je ne suis pas sur que les enfants seraient si aptent a la survie , psychologiquement oui ca les emmerdera moins , mais au niveau physique, tout d'abord a force de vivre dans un monde aseptisé la plupart des enfants sont beaucoup plus sensibles aux maladies qu'avant; et d'un autre coté , ayant depuis longtemps oté le choix a la nature de selectionner les specimens les plus aptes, comment va-t-on faire face au maladies héréditaires diabete,trisomie etc .... ce n'est meme pas vraiment une question

Eco.foxtrot a écrit: ayant depuis longtemps oté le choix a la nature de selectionner les specimens les plus aptes, comment va-t-on faire face au maladies héréditaires diabete,trisomie etc .... ce n'est meme pas vraiment une question

C'est sûr....La question se posera plus.....La nature reprendra ses droits pour le plus grand bien de l'humanité.....Quoi que !

je pense que ceci reste valable pour une partie seulement de la population. la population des campagne reste aujourd'hui, de peu, moins nombreuse qu'avant l'industrialisation, mais sa resistance n'est pas une chimere: et même dans la population, je ne voudrais pas qu'on puisse insinuer que nous sommes dégénérés lol...enfin, ne nous apesantissons pas sur ces questions somme toutes sans intérêt (un trait caractéristique de mes disgressions)

Non justement ca peut etre un bon sujet a debattre, le retour des maladies que nous pensions eradiquées , sans compter les nouvelles qui depuis la trouvaille de la penicilline et autres anti biotiques , n'ont fait que mutées pour devenir extremement resistantes ...

Telimectar a écrit:L'avantage des amis qui seront avec vous, c'est qu'eux, vous les avez choisis (ou alors ce ne sont pas vraiment des amis... )

Choisit-on vraiment ses amis (en toute bonne conscience s'entend ?)Devient-on réellement amis avec qui l'on veut et inverssement ?

Telimectar a écrit:Ce qui posera problème, c'est la famille des amis...

That...IS the problem !

La question est de savoir où s'arrête le cercle de connaissances que l'on veut embarquer dans notre "arche". Si tu amènes ta famille proche (parents, grands-parents, et à la limite oncles, tantes et cousin(e)s) à se préparer avec toi, cela peut être gérable mais s'ils doivent venir en catastrophe frapper à ta porte alors que rien n'a été prévu pour ça...Si nous sensibilisons assez les proches qui nous tiennent à coeur (à chacun de faire sa sélection), nous pouvons ensemble préparer un plan B qui soit valable pour l'ensemble des "naufragés" et ainsi on évite les coups de fil de dernière minute "hého t'as une place pour moi ??" (et encore que les membres de la famille qui n'ont pas voulu participer à la prépa mais qui téléphonent quand même peuvent être casse-pieds).
Pour les amis, il faut être clair avec eux et déterminer à l'avance s'ils viennent avec leur famille restreinte (enfants et/ou parents). Il faut bien sûr faire de la sensibilisation auparavant et voir avec eux qui peut amener quoi/qui.

Let's recap' :
1-sensibiliser nos proches
2-élaborer une stratégie de survie avec les "convertis"
3-se préparer matériellement et psychiquement
4-wait for the big tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide !

le gros souci, c'est que pour moi (et j'imagine la plupart) j'ai déja suffisament de mal à les ensibiliser, alors pour parler de convertis (à ce jour j'en ai fait un seul, pourtant je suis exercé avec la secte du Grand Chat ).

du coup toute ma stratégie repose sur -élaborer une stratégie de survie avec des "sensibilisés"-^^ (stratégie de production rapide et autonome de nourriture, afin d'acceuillir un max de personne au sein d'un groupe (une vingtaine si l'on veut pouvoir s'occuper convenablement des enfants et des personnes agées)

Canis Lupus a écrit:

Telimectar a écrit:Ce qui posera problème, c'est la famille des amis...

That...IS the problem !

La question est de savoir où s'arrête le cercle de connaissances que l'on veut embarquer dans notre "arche".

Exactement.

Le truc n'est pas de savoir où s'arrêter, c'est de savoir où commencer.
Si tu prends ton frère et sa famille, ta femme a le droit de faire
venir le sien (et sa famille). Donc déjà au niveau de relations entre
frères et soeurs, ça coince.

Je crois qu'il n'y a pas de manière optimale pour gérer cela. C'est
"non" pour tout le monde, et bon ensuite il faudra voir qui sonne à la
porte (et si on peut les laisser dehors dans le froid, la faim, la
radioactivité...)

C'est pas une question d'être "horrible", "sans coeur", "égoïste" ou
"pas sympa", c'est que quand il y en a pour deux il y en a pas pour
trois, c'est très simple car très logique.

Eh bien je ne vais pas plomber les chances de survie de mes proches, en plus !

Andros a écrit:

Canis Lupus a écrit:

Telimectar a écrit:Ce qui posera problème, c'est la famille des amis...

That...IS the problem !

La question est de savoir où s'arrête le cercle de connaissances que l'on veut embarquer dans notre "arche".

Exactement.

Le truc n'est pas de savoir où s'arrêter, c'est de savoir où commencer.
Si tu prends ton frère et sa famille, ta femme a le droit de faire
venir le sien (et sa famille). Donc déjà au niveau de relations entre
frères et soeurs, ça coince.

Je crois qu'il n'y a pas de manière optimale pour gérer cela. C'est
"non" pour tout le monde, et bon ensuite il faudra voir qui sonne à la
porte (et si on peut les laisser dehors dans le froid, la faim, la
radioactivité...)

C'est pas une question d'être "horrible", "sans coeur", "égoïste" ou
"pas sympa", c'est que quand il y en a pour deux il y en a pas pour
trois, c'est très simple car très logique.

Je suis parti sur le raisonnement inverse. Je ne peux demander quelque chose à ma fiancée que je ne ferai pas. Résultat : c'est sa famille à elle que je privilégie (en même temps c'est chez eux que je prépare mon plan B !!!). Après si les miens peuvent se rapprocher tant mieux mais j'ai sensibilisé mes parents (en fait ils ont déjà la fibre "proche de la terre"). Ils pourront se débrouiller mieux que le citoyen lambda. Et au pire me rejoindre si ils sentent que ça craint trop (si ils ont encore de l'essence !). Bref beaucoup d'aléas tout ça mais je ne vois pas comment faire mieux. Mon idée c'est de faire un point de ralliement pour mes proches (en sachant bien que s'ils se décident trop tard c'est foutu pour eux). En même temps il ne faut pas oublier qu'ils ont une part de responsabilité, ce n'est pas faute d'en avoir discuter avec eux !

Tout ça reste tres theorique de toute façon....Il y aura tellement d'aléas et d'imprevus qui surviendront qu'il me semble bien difficile de faire des "projets sur la comète" du genre de lister d'avance ceux qui pourront "venir" et ceux qui resteront "dehors"....
Par exemple, si la crise est progressive, on peut esperer que certains reagiront dans le bon sens quand il sera encore temps....
La crise montrera egalement les vrais personnalités des personnes de notre entourage...Et tel qu'on croyait sympa et digne de confiance se révélera être un "pourri"....
Un autre vous sauvera la mise sans vous demander rien en retour....
Alors, pour moi la question se resume à ça :
Aurai - je des regrets si ayant vraiment envie d'aider quelqu'un, je ne peut pas le faire faute d'avoir prevu quelques kilos de riz et d'haricots en plus, voir des semences en quantité suffisantes !
Apres, je pense qu'il faut faire abstraction de ses problemes perso pour repondre à ce genre de questions.
Il est evident que si on a "rompu le contact" avec les membres de nos familles, on ne repondra pas objectivement à la question posée au début !

Je pense que notre oléodépendance nous a fait perdre contact avec le base !
je veux parler des paramètres fondamentaux que sont:
L'espace et le temps!
en effet suivant notre situation au moment du clash et l'importance de sont impact; les notions de distances, de surface, de rapidité, d'urgence , de priorités.... s'imposeront
et cela ne sera peut être pas ce que l'on attendait!

Perso, je prévois pour moi et mes mômes ( si j'arrive à les ramener chez moi ).
Pour l'instant, je ne vois pas plus loin. ( les voisins sont assez imperméables au truc si vous voyez ce que je veux dire )
Je compte donc sur moi ( et éventuellement moi ) pour me sortir de la m**de.
L'aventage, c'est que mon point de chute est chez moi ( ça, ça compte ).
Si le proprio râle, ben, Il avait qu'a pas

T'as bien raison pour tes mômes!
si on pense réellement survie, c'est bien à eux qu'il faut penser en priorité!
mais si tu ne penses pas "prendre le large" avec eux , alors les voisins, tu ne pourras pas les ignorer!
Coopérer ou se faire la guerre?

Pendant une grande famine du moyen-âge, un homme arriva dans un petit village.

On lui dit "Passez votre chemin, Monsieur il n'y a rien à manger ici". Les habitants cachaient leurs réserves de nourriture et ne voulaient pas les partager.

"Oh mais je ne demande rien à manger, j'invite tous ceux qui le veulent à manger de la bonne soupe ce soir".

Et, joignant le geste à la parole, il découvrit un grand chaudron. Il demanda un coup de main pour le sortir de son chariot. Il était incroyablement lourd.

"Il y a tout ce qu'il faut là-dedans dit-il, j'ai juste besoin d'eau".

On lui apporta de l'eau et il l'installa au-dessus d'un grand feu.

La nouvelle fit bientôt le tour du village.

Tout le monde regardait de derrière sa fenêtre.

L'homme demanda: "Savez-vous qui pourrait nous donner un peu de choux ? C'est tellement meilleur avec des choux !"

Un jardinier s'avanca : il avait un choux qu'il avait caché. Il le donna volontiers pour avoir autant de soupe qu'il en voulait.

"Maintenant, si nous avions un morceau de boeuf salé, cela ferait une soupe de roi !"

Le boucher s'exécuta, trouvant un morceau de boeuf salé qu'il avait dans sa réserve.

Oignons, patates, carottes, champignons... il continua à "améliorer" ainsi sa soupe magique.

Quand vint l'heure de la déguster, elle était délicieuse et tout le monde en eut le ventre plein.

Et l'homme passa au village suivant...

Morale de l'histoire ?

Ce que l'on ne peut pas faire seul, on peut le réaliser à plusieurs. Et en participant, en partageant ce qu'on a avec les autres, loin de s'appauvrir,
on s'enrichit.

Tres belle histoire Tagada !
Voila qui illustre bien le sujet du post.....Et les avantges de la coopération en periode difficile !