[Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
pourrais-tu nous donner son nom en latin, stp, cela facilitera les recherches, merci
grosminet- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
bonne remarque grosminet, je suggèrerai d'ailleurs de le faire systématiquement (c'est le cas de le dire)
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
grosminet a écrit:
n'oubliez jamais que LLBSV, votre ennemi numéro 1 sera votre voisin, celui avec qui vous entretenez aujourd'hui des relations polies, courtoises, "de bon voisinage". C'est lui qui vous jalousera, vous dénoncera, vous pillera à la 1ère occasion. C'est triste mais c'est ainsi (relisez "l'exode" de Pierre Miquel à ce sujet)
Salut,
C'est une possibilité, mais je ne suis pas d'accord d'en faire une généralité. A mon avis, il faut de toute façon entretenir des relations de bon voisinnage. LLBSV le voisin aura une attitude soit positive, soit négative, soit neutre. Ca dépendra bien évidemment du contexte, de la situation, de s'il pense retirer un avantage, de s'il craint un inconvénient ou une punition, etc.
En tout cas, une relation de bon voisinage augmentera les chances qu'il ait une attitude positive. C'est une des expériences de la psychologie expérimentale : quand on a un service à demander à quelqu'un, il y a bien plus de chances qu'il accepte si on commence d'abord par lui demander l'heure. Là c'est pareil. Créer une bonne relation augmente les chances d'une attitudes positive.
Quant à savoir comment ce voisin peut évoluer LLBSV, il faut un peu de feeling : telle personne, relations basiques parce qu'on le sent pas. Telle autre, relation plus amicale, on se rend des services mutuels, etc.
Le seul point où je te donne raison, c'est qu'il faut s'attendre à tout. Telle personne "bien comme il faut" peut tout à fait devenir un gros salaud : c'est quasi-impossible à prévoir. Donc, exercer son feeling, oui, mais considérer quand même que tout est possible.
Dernière édition par Barnabé le Mar 6 Oct 2009 - 10:07, édité 1 fois
Barnabé- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
grosminet a écrit:pourrais-tu nous donner son nom en latin, stp, cela facilitera les recherches, merci
Si vous lisez le post un peu plus haut à ce sujet : 'voir la page précédente pour ceux qui découvrent' car tout y est dit ...
Sinon, pour la photo de plus près :
Détail intéressant (à droite) : le dos des feuilles est d'un blanc brillant. On voit à peu près ici les tachetures des fruits et leur queue....
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tarsonis- Administrateur
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
en effet, tu avais donné le nom latin dès le départ, mille excuses.tarsonis a écrit: l'olive d'automne (Elaeagnus umbellata)
Des infos sur cet arbre et ses fruits ici
Dans la même famille, l'elaeagnus angustifolia a aussi des fruits comestibles, de couleur jaune
grosminet- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Merci pour tous ces renseignements..
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Autre aliment à coût zéro et non encore évoqué je crois :
Le pignon de pin
Présente pas mal d'avantages :
- large étendue de période de récolte (octobre à mars)
- très énergétique (gras)
- pas de transformation nécessaire avant consommation. Il faut juste parvenir à ouvrir chaque écale de la pomme de pin.
Une photo personnelle de qualité :
Arbre producteur : le pin parasol aussi appelé pin pignon
Vous trouverez sur ce lien sa localisation en France.
A noter que les pignons de la pigne dont j'ai joint la photo plus haut étaient tellement durs que je n'ai pas pu les manger ??
Je retente l'expérience dès que je croise un autre pin parasol
Le pignon de pin
Présente pas mal d'avantages :
- large étendue de période de récolte (octobre à mars)
- très énergétique (gras)
- pas de transformation nécessaire avant consommation. Il faut juste parvenir à ouvrir chaque écale de la pomme de pin.
Une photo personnelle de qualité :
Arbre producteur : le pin parasol aussi appelé pin pignon
Vous trouverez sur ce lien sa localisation en France.
A noter que les pignons de la pigne dont j'ai joint la photo plus haut étaient tellement durs que je n'ai pas pu les manger ??
Je retente l'expérience dès que je croise un autre pin parasol
Dernière édition par Blaise le Sam 10 Oct 2009 - 17:05, édité 1 fois
Blaise- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Blaise a écrit:
A noter que les pignons de la pigne dont j'ai joint la photo plus haut étaient tellement durs que je n'ai pas pu les manger ??
Bon avec une pince ça va mieux.
Pas de chance, je viens d'aller prendre une pigne dans la résidence, tous les pignons sont desséchés
Blaise- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Blaise a écrit:Autre aliment à coût zéro et non encore évoqué je crois :
Le pignon de pin ...
je l'ai évoqué dans un autre fil (28 sept.), c'est ici
Blaise a écrit:- large étendue de période de récolte (octobre à mars)
...
A noter que les pignons de la pigne dont j'ai joint la photo plus haut
étaient tellement durs que je n'ai pas pu les manger ??
(pin parasol)
pour ce qui est de ma région (le Var), c'est plutôt de juillet à septembre la grosse (et saine) récolte,
de octobre à décembre, on peut encore en trouver, mais tu auras beaucoup de perte, (de blanc-nacré, ils passent à la couleur "café-au-lait", puis ils tournent au violet, puis noircissent, ils rancissent ou pourissent si trop d'humidité).
certains sont vides, percé en plein milieu par le pies et vidés de leur contenu,
ceux qui restent bien protégé, bien fermé dans leur coque de bois, il vont se "concentrer" en séchant lentement, il restent comestibles, mais il faudra les broyer; ceux qui vont rester abrités (par,exemple enfoui sous de la végétation ou sous de la terre), vont hiberner tranquillement (en gardant leur taux d'humidité) et seront candidats à la germination en mars/avril, dés que la température va remonter sensiblement.
à noter que j'ai récolté des pignons tardivement l'année dernière (vacances de février), en les cassant, ils étaient pour la plupart germés (germe d'1/2 cm environ et parfois plus), certains pignons s'étaient même ouvert en 2 tout seul sous la poussée du germe (plus la peine de les casser), et bien, une fois trés légèrement grillés (passage rapide sur une plaque de four), c'était délicieux, les semences de pin avaient un goût et un croquant divin !
l'aliment (sauvage) à coût 0 de la saison (sept.>Nov.), c'est la douce chataîgne dans sa belle robe brune !
aujourd'hui, je me suis fait une petite sortie à vélo (20 km aller, puis 20 km retour) un petit effort pas resté vain : prés de 8 kg de chataîgnes dans mon sac-à-dos au retour.
vu qu'elle est entre 3,50 et 6,50 euros le kg, ça me fait plus de 25 euros d'économisé sur mon budget bouffe.
comme il a bien plu depuis 2/3 jours par ici, un certain nombre de chataîgnes ont éclaté dans leur boque (chemise fendue),
c'est super, même pas besoin de les fendre au couteau pour les passer à la grillade !
une petite attention de dame Nature qui me va droit au coeur ..!
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
BigBird a écrit:vu qu'elle est entre 3,50 et 6,50 euros le kg, ça me fait plus de 25 euros d'économisé sur mon budget bouffe.
Je confirme. J'étais ce dimanche à la fête de la châtaigne à Collobrières dans le Var. Vendue entre 4 et 7 euros le kg sur l'étal !
Quant à la châtaigne grillée c'était 2 € les 200 g
Pour les pignons, je n'ai pas vu le post évoqué.
Par ailleurs soit la fonction recherche ne marche pas soit je ne sais pas m'en servir.... (j'ai recherché avant de poster)
Blaise- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
la chataîgne de Collobrières est excellente, je me souviens dans ma prime jeunesse qu'en montant du coté du col de Babaou, on faisait le plein pour l'hiver !Blaise a écrit:... J'étais ce dimanche à la fête de la châtaigne à Collobrières dans le Var. Vendue entre 4 et 7 euros le kg sur l'étal !
Quant à la châtaigne grillée c'était 2 € les 200 g
no problem, et je confirme, l'outil "Rechercher" du site n'est pas vraiment trés performant (il doit chercher je suppose dans les titres uniquement, pas dans les textes...)Blaise a écrit:... Pour les pignons, je n'ai pas vu le post évoqué.
De toute façon, les pignons (de pins parasol non-cultivés) méritaient bien d'apparaitre dans ce fil, il est vrai que la récolte et l'extraction de la graine demande beaucoup de travail, ou d'outils trés specialisé (tamis + presse + ...) pour une exploitation commerciale, c'est pour ça que le pin-pignon n'est quasiment plus exploité en Europe (encore un peu en Espagne peut-être ?), sinon, vous ne trouverez chez les commerçants que du pignon en provenance des States ou de Chine (le 1er prix),
en tout cas, coté saveur, je n'en ai jamais trouvé de meilleurs que ceux de Provence !
Pour ma part, pour les casser, j'ai une paire de pierre plate, une (dormante) jouant l'enclume, et l'autre (mobile) le marteau,
je dispose les pignons par poignée (une vingtaine environ) sur la pierre dormante, et je tape à plat avec l'autre, ça permet d'en casser 8-10 d'un coup (il faut doser la force du coup donné en fonction du nb de pignons disposés en dessous), c'est tout un art de casser les coques sans endommager les petites graines qu'elles contiennent !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Dans les régions où poussent les oliviers, il est grand temps d'en cueillir pour faire des olives cassées Il y a plein d'oliviers plus ou moins à l'abandon dans les collines.
A ramasser aussi au bord des chemins, des coings...
A ramasser aussi au bord des chemins, des coings...
Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Des repas gratuits :
Pour ceux qui, comme moi, habitent en bord de mer, il y a les coquillages et crustacés qu'on ramasse à marée basse.
Et la pêche à la ligne aussi (il paraît qu'ils n'ont pas le droit de le faire mais les quais sont pleins de pêcheurs...).
Pour ceux qui, comme moi, habitent en bord de mer, il y a les coquillages et crustacés qu'on ramasse à marée basse.
Et la pêche à la ligne aussi (il paraît qu'ils n'ont pas le droit de le faire mais les quais sont pleins de pêcheurs...).
drichane- Membre
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
drichane a écrit:Des repas gratuits :
Pour ceux qui, comme moi, habitent en bord de mer, il y a les coquillages et crustacés qu'on ramasse à marée basse.
Et la pêche à la ligne aussi (il paraît qu'ils n'ont pas le droit de le faire mais les quais sont pleins de pêcheurs...).
Effectivement, pour les fois où je me suis aventuré sur la côte avec une marée basse sur plusieurs centaines de mètres (Somme, Nord, Bretagne...), c'est un vrai sport local et on peut si on est courageux (peu de monde s'aventure jusqu'au bout), revenir avec plusieurs seaux remplis de coques.
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tarsonis- Administrateur
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Attention toutefois au coin en question. Il y a certaines régions où bouffer bivalves et crustacés revient à manger un steack de pcb au mercure (ou autre). Ces bestioles sont les éboueurs du littoral, et les océans notre poubelle. Méfiance donc.
Perso j'adore ça... Et je l'ai fait plus souvent qu'à mon tour mais maintenant c'est devenu une activité risquée à pas mal d'endroit.
Perso j'adore ça... Et je l'ai fait plus souvent qu'à mon tour mais maintenant c'est devenu une activité risquée à pas mal d'endroit.
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Bonjour,
Pour en revenir à ce qui est dit précedemment : l'ennemi c'est le voisin, c'est à la fois vrai et faux.
En milieu rural, il reste encore un semblant de cohésion sociale que l'on ne trouve pas en ville ou en péri urbain où là c'est le "chacun sa gueule" qui est courant.
J'en ai déjà fait l'expérience en forme de test.
En effet, j'avais révélé à une connaissance un site de récolte (en choisissant tout de même pas un des meilleurs ;-) ) et ce que je pensais qu'il risquait d'arriver s'est effectivement concrétisé.
Il s'agissait d'un coin avec qq cerisiers redevenus sauvages.
Après y avoir emmené cette famille et leur avoir bien dit de préserver les arbres et de ne pas abîmer le site, on a ramassé des cerises.
J'y suis revenu une semaine plus tard. Bilan : de nombreuses branches cassées, TOUTES les cerises ramassées alors qu'il y en avait une foultitude sur les arbres.
Depuis, j'y retourne tous les ans et suivant le moment où j'y vais c'est soit les arbres sont porteurs et on peut ramasser, soit la bande d'hatilla est passée par là et y'a plus rien et les arbres ont bien senti leur passage !
Cette triste expérience, dont j'avais supposé ce comportement possible, me confirme que l'urbain a souvent ce mode de pensée : après moi le déluge.
Par ailleurs, pour aussi avoir "testé" certaines personnes, la plupart des gens ne vont pas farfouiller dans les coins dans la mesure où il y a des orties, des ronces ou des obstacles naturels (haies, buissons, garrigue...) et n'ont qu'une connaissance très maigre des arbres fruitiers ( souvent que quand les fruits sont présents) ou des ressources naturelles disponibles.
Ces deux handicaps ajoutés à celui du manque de réseau routier ou de sentiers bien fréquentés sont les critères qui m'orientent pour chercher les meilleurs coins.
Autrement dit, un bon coin où je peux récolter maintenant et dans le futur sans trop de risque de me faire griller par un autre doit :
- être assez éloigné des routes ou sentiers classiques,
- dans un endroit impraticable au premier abord,
- dont les arbres fruitiers ou les ressources sont peu ou pas visibles de loin.
Pour les varois ou méditerranéens, dans les possibles de ramassage, il y a :
- les chataîgnes (collobrières évidemment, mais il y a d'autres coins peu fréquentés entre pierrefeu et collo),
- les figuiers (il y a un paquet de parcelles de figuiers abandonnés car pas rentables),
- les figuiers de barbarie (ça pique mais ca se mange !)
- les arbouses que l'on trouve facilement entre Cuers et la crau,
- les pignons (déjà cité)
- les fruits abandonnés (entre Cuers, solliès-pont et la crau, il y a de nombreux endroits où des arbres et des parcelles sont retournées à la nature.
- les champignons (oronge -collo-pierrefeu-la mole, cèpes -barre de cuers- solliès-ville ou toucas, sanguins -de collo à la londe sans pb, chanterelle grise -la crau fenouillet, sans compter la girolle, le pied de mouton ou la coulemelle, voire le tricolome équestre, le rosé des près, la clavaire ou les "pissacans").
Après il reste la pêche mais faut pas trop compter dessus, vu l'état des fonds marins, hormis quelques endroits encore préservés.
Pour tous, pensez aussi aux "légumes" sauvages :
- ortie (pas mauvais du tout dans le genre épinards),
- le pourpier (j'aime bien le goût qui rappelle vaguement le radis/navet),
- le pissenlit (un indémodable çà penser à le faire blanchir avant ramassage sinon ça arrache),
- la capucine (feuilles et fleurs : ca pîque et là on retrouve bien le radis),
- le cresson (faut encore le reconnaître et savoir où le ramasser),
- les fruits du sureau (j'en mange à chaque fois que j'en trouve), de l'aubépine (assez farineux) ou les cynnorhodons (à manger quand ils sont oranges : cà sort tout seul et cà évite le coté gratte-cul ;-)) ),
Il en existe bien d'autres que je n'ai pas encore testé mais qui sont sur les listes : bourrache, consoude, lamier, pois sauvages...
Sur ce, à bientôt
Pour en revenir à ce qui est dit précedemment : l'ennemi c'est le voisin, c'est à la fois vrai et faux.
En milieu rural, il reste encore un semblant de cohésion sociale que l'on ne trouve pas en ville ou en péri urbain où là c'est le "chacun sa gueule" qui est courant.
J'en ai déjà fait l'expérience en forme de test.
En effet, j'avais révélé à une connaissance un site de récolte (en choisissant tout de même pas un des meilleurs ;-) ) et ce que je pensais qu'il risquait d'arriver s'est effectivement concrétisé.
Il s'agissait d'un coin avec qq cerisiers redevenus sauvages.
Après y avoir emmené cette famille et leur avoir bien dit de préserver les arbres et de ne pas abîmer le site, on a ramassé des cerises.
J'y suis revenu une semaine plus tard. Bilan : de nombreuses branches cassées, TOUTES les cerises ramassées alors qu'il y en avait une foultitude sur les arbres.
Depuis, j'y retourne tous les ans et suivant le moment où j'y vais c'est soit les arbres sont porteurs et on peut ramasser, soit la bande d'hatilla est passée par là et y'a plus rien et les arbres ont bien senti leur passage !
Cette triste expérience, dont j'avais supposé ce comportement possible, me confirme que l'urbain a souvent ce mode de pensée : après moi le déluge.
Par ailleurs, pour aussi avoir "testé" certaines personnes, la plupart des gens ne vont pas farfouiller dans les coins dans la mesure où il y a des orties, des ronces ou des obstacles naturels (haies, buissons, garrigue...) et n'ont qu'une connaissance très maigre des arbres fruitiers ( souvent que quand les fruits sont présents) ou des ressources naturelles disponibles.
Ces deux handicaps ajoutés à celui du manque de réseau routier ou de sentiers bien fréquentés sont les critères qui m'orientent pour chercher les meilleurs coins.
Autrement dit, un bon coin où je peux récolter maintenant et dans le futur sans trop de risque de me faire griller par un autre doit :
- être assez éloigné des routes ou sentiers classiques,
- dans un endroit impraticable au premier abord,
- dont les arbres fruitiers ou les ressources sont peu ou pas visibles de loin.
Pour les varois ou méditerranéens, dans les possibles de ramassage, il y a :
- les chataîgnes (collobrières évidemment, mais il y a d'autres coins peu fréquentés entre pierrefeu et collo),
- les figuiers (il y a un paquet de parcelles de figuiers abandonnés car pas rentables),
- les figuiers de barbarie (ça pique mais ca se mange !)
- les arbouses que l'on trouve facilement entre Cuers et la crau,
- les pignons (déjà cité)
- les fruits abandonnés (entre Cuers, solliès-pont et la crau, il y a de nombreux endroits où des arbres et des parcelles sont retournées à la nature.
- les champignons (oronge -collo-pierrefeu-la mole, cèpes -barre de cuers- solliès-ville ou toucas, sanguins -de collo à la londe sans pb, chanterelle grise -la crau fenouillet, sans compter la girolle, le pied de mouton ou la coulemelle, voire le tricolome équestre, le rosé des près, la clavaire ou les "pissacans").
Après il reste la pêche mais faut pas trop compter dessus, vu l'état des fonds marins, hormis quelques endroits encore préservés.
Pour tous, pensez aussi aux "légumes" sauvages :
- ortie (pas mauvais du tout dans le genre épinards),
- le pourpier (j'aime bien le goût qui rappelle vaguement le radis/navet),
- le pissenlit (un indémodable çà penser à le faire blanchir avant ramassage sinon ça arrache),
- la capucine (feuilles et fleurs : ca pîque et là on retrouve bien le radis),
- le cresson (faut encore le reconnaître et savoir où le ramasser),
- les fruits du sureau (j'en mange à chaque fois que j'en trouve), de l'aubépine (assez farineux) ou les cynnorhodons (à manger quand ils sont oranges : cà sort tout seul et cà évite le coté gratte-cul ;-)) ),
Il en existe bien d'autres que je n'ai pas encore testé mais qui sont sur les listes : bourrache, consoude, lamier, pois sauvages...
Sur ce, à bientôt
lykos69- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Attention alors à la douve du foie, un parasite l'homme, surtout dans un environnemnt médical dégradé en pluslykos69 a écrit:
- le cresson (faut encore le reconnaître et savoir où le ramasser),
Invité- Invité
Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
je persiste et signe, lykos69, au sujet des voisins !
Certes, les ruraux n'ont pas toujours le même comportement que les urbains, mais il ne faut pas oublier que nombre d'entre nous (je parle en tant que rural) sont d'anciens urbains et ne connaissent RIEN à la nature, et sont aussi bruyants qu'en ville.
Le "chacun sa gueule" est universel, et en aucune façon spécifiquement urbain...
Oui, le voisin sera l'ennemi numéro 1 LLBSV, je pourais multiplier les exemples (pas des exemples de catastrophes, mais des exemples de voisins devenus franchement hostiles pour des broutilles).
Dans le monde rural, il est d'usage de ne jamais révéler ses coins à champignons (ceci afin d'éviter de perdre cette source d'approvisionnement), c'est aussi valable pour tout le reste (chataignes, truffes, asperges sauvages, fraises des bois...). Montrer un bon coin, c'est à coup sûr voir une prédation massive s'exercer dessus et devoir chercher ailleurs.
Je suis d'accord avec ta technique de repérage des coins peu fréquentés. Il faut aussi savoir que si les urbains n'hésitent pas à faire des kilomètres pour venir ratisser les champignons de nos forets, on est tranquille pour le reste : seuls les locaux cueuillent et ramassent.
Ainsi, il faut s'éloigner des routes et pistes carrossables, leurs abords sont systématiquement ratissés. Plus l'effort demandé sera grand (durée de la marche d'approche), plus la prédation sera limitée et donc la récolte/cueillette plus grande.
Si l'on est préssé ou feignant, il vaut mieux se rabattre sur ce qui est peu connu (oubliez les cèpes, les figues, les noix et les chataignes) et qui sera facilement accessible tout en étant délaissé par ignorance (coulemelles, cynnorhodon, sureau, mûres...)
Certes, les ruraux n'ont pas toujours le même comportement que les urbains, mais il ne faut pas oublier que nombre d'entre nous (je parle en tant que rural) sont d'anciens urbains et ne connaissent RIEN à la nature, et sont aussi bruyants qu'en ville.
Le "chacun sa gueule" est universel, et en aucune façon spécifiquement urbain...
Oui, le voisin sera l'ennemi numéro 1 LLBSV, je pourais multiplier les exemples (pas des exemples de catastrophes, mais des exemples de voisins devenus franchement hostiles pour des broutilles).
Dans le monde rural, il est d'usage de ne jamais révéler ses coins à champignons (ceci afin d'éviter de perdre cette source d'approvisionnement), c'est aussi valable pour tout le reste (chataignes, truffes, asperges sauvages, fraises des bois...). Montrer un bon coin, c'est à coup sûr voir une prédation massive s'exercer dessus et devoir chercher ailleurs.
Je suis d'accord avec ta technique de repérage des coins peu fréquentés. Il faut aussi savoir que si les urbains n'hésitent pas à faire des kilomètres pour venir ratisser les champignons de nos forets, on est tranquille pour le reste : seuls les locaux cueuillent et ramassent.
Ainsi, il faut s'éloigner des routes et pistes carrossables, leurs abords sont systématiquement ratissés. Plus l'effort demandé sera grand (durée de la marche d'approche), plus la prédation sera limitée et donc la récolte/cueillette plus grande.
Si l'on est préssé ou feignant, il vaut mieux se rabattre sur ce qui est peu connu (oubliez les cèpes, les figues, les noix et les chataignes) et qui sera facilement accessible tout en étant délaissé par ignorance (coulemelles, cynnorhodon, sureau, mûres...)
grosminet- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
c'est si vrai que quand je vois des ronces ou autres orties géantes, j'ai les pupilles qui se dilatent (et les papilles aux aguets), ces petits remparts de piquants naturels sont suffisament dissuasifs pour la grande majorité des promeneurs du week-end, et je n'ai plus qu'à me frayer un passage pour accéder à des zones sauvages quasi-vierges, non encore explorées/piétinées/pillées ...grosminet a écrit:... Ainsi, il faut s'éloigner des routes et pistes carrossables, leurs abords sont systématiquement ratissés ...
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Dans mon coin, il y a des physalis (var alkékenge) partout, mais aucun n'est récolté ! C'est curieux, pourtant c'est bien la variété comestible vendue quelques euros les six en supermarché.
L'espèce est endémique et repousse d'une année à l'autre si bien que beaucoup de monde commence à être envahi !
La plante porte une multitude de fruits et s'étend par exemple ici sur un petit bosquet.
L'hiver est définitivement arrivé ici (avec pas mal d'avance) et tout commence à pourrir en étant à peine à maturité (je vous prédit un hiver très froid complètement zinzin ! ).
C'est d'ailleurs amusant car tout le monde dans le coin m'a pris pour un barjo lorsque j'ai récolté les topinambours, les haricots et le reste avec un peu d'avance (topic portager du surviveur)....mais maintenant, toute leur production est morte avec le froid...jusqu'au patates et topinambours ! Comme quoi quand on sent le temps tourner, il est intéressant de prévenir une récolte non à pleine maturité, mais une récolte quand même....
De ce petit buisson, on peut tirer à peu près 1,8Kg de baies, encore enfermées dans leurs cages :
Qui une fois ôtées (manœuvre très simple car la cage craque et le fruit se détache), donnent à peu près un petit kilo de fruits :
Au niveau subsistance, c'est un fruit intéressant :
Tout d'abord un des derniers qui contient des vitamines en doses considérables : pro A, C (plus que l'orange), E et F.
C'est aussi une baie un chouïa sucrée (50kcal/100g mais on ressent bien le goût), et surtout, un des derniers fruits avant l'hiver !
L'espèce est endémique et repousse d'une année à l'autre si bien que beaucoup de monde commence à être envahi !
La plante porte une multitude de fruits et s'étend par exemple ici sur un petit bosquet.
L'hiver est définitivement arrivé ici (avec pas mal d'avance) et tout commence à pourrir en étant à peine à maturité (je vous prédit un hiver très froid complètement zinzin ! ).
C'est d'ailleurs amusant car tout le monde dans le coin m'a pris pour un barjo lorsque j'ai récolté les topinambours, les haricots et le reste avec un peu d'avance (topic portager du surviveur)....mais maintenant, toute leur production est morte avec le froid...jusqu'au patates et topinambours ! Comme quoi quand on sent le temps tourner, il est intéressant de prévenir une récolte non à pleine maturité, mais une récolte quand même....
De ce petit buisson, on peut tirer à peu près 1,8Kg de baies, encore enfermées dans leurs cages :
Qui une fois ôtées (manœuvre très simple car la cage craque et le fruit se détache), donnent à peu près un petit kilo de fruits :
Au niveau subsistance, c'est un fruit intéressant :
Tout d'abord un des derniers qui contient des vitamines en doses considérables : pro A, C (plus que l'orange), E et F.
C'est aussi une baie un chouïa sucrée (50kcal/100g mais on ressent bien le goût), et surtout, un des derniers fruits avant l'hiver !
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
bien joué Tarsonis! et en plus ça fait de belles photos ...!
concernant les Physalis, il existe de nombreuses espèces, dont les plus courantes sont :
- Physalis alkekengii, ou alkekenge : calice orange, fruit rouge-orangé (celle que tu as récoltée semble t-il)
- Physalis franchetti, à peu prés identique, mais de taille supérieure,
- Physalis peruviana, ou coqueret du Pérou : calice couleur paille à maturité, fruit jaune d'or
- Physalis ixocarpa, ("qui colle au doigt"), ou tomatillo du mexique : les fruits peuvent être vert (toma verde), jaune, ou violet, (purple) selon la variété.
- Physalis heterophylla, ou coqueret hétérophylle, fruit vert-jaune à jaune-orangé,
- Physalis pruinosa, ou cerise de terre, fruit plus petit qui tombe au sol à maturité, jaune clair, variété devenue populaire au Québec ,
...
perso, je vais essayer la tomatille "purple" (voir ci-dessous)
et le coqueret du Pérou dans mon jardin pour cet été.
le coqueret du Pérou (bien mûr) est tout bonnement délicieux, et la tomatille violette à un goût assez étonnant, un mélange doux/acide/amer qui n'est pas fait pour me déplaire,
ça doit faire d'excellentes sauces à la mexicaine, type mole verde*, mais ça peut aussi se décliner
en confiture, ratatouille, clafoutis, tartes, compote, mousse, séchée, confite au vinaigre, à l'eau de vie, ...
ah oui, ... là encore, il est conseillé d'éviter de consommer les fruits non mûrs (crus) ainsi que les feuilles.
(tient! j'ai déjà lu ça quelque part ... )
*mole verde, la recette est simple : ajouter aux tomatillos oignon émincé, piment ou ail (ou les deux), 1/2 jus de citron, quelques graines de coriandre, une pincée de cumin,
un filet d'huile d'olive, 10 petites mn de cuisson, passer à la moulinette ... et voilà ! excellent pour accompagner volaille, patate vapeur - salade verte,
ou à tartiner sur des galettes de maïs.
vivement l'été !
concernant les Physalis, il existe de nombreuses espèces, dont les plus courantes sont :
- Physalis alkekengii, ou alkekenge : calice orange, fruit rouge-orangé (celle que tu as récoltée semble t-il)
- Physalis franchetti, à peu prés identique, mais de taille supérieure,
- Physalis peruviana, ou coqueret du Pérou : calice couleur paille à maturité, fruit jaune d'or
- Physalis ixocarpa, ("qui colle au doigt"), ou tomatillo du mexique : les fruits peuvent être vert (toma verde), jaune, ou violet, (purple) selon la variété.
- Physalis heterophylla, ou coqueret hétérophylle, fruit vert-jaune à jaune-orangé,
- Physalis pruinosa, ou cerise de terre, fruit plus petit qui tombe au sol à maturité, jaune clair, variété devenue populaire au Québec ,
...
perso, je vais essayer la tomatille "purple" (voir ci-dessous)
et le coqueret du Pérou dans mon jardin pour cet été.
le coqueret du Pérou (bien mûr) est tout bonnement délicieux, et la tomatille violette à un goût assez étonnant, un mélange doux/acide/amer qui n'est pas fait pour me déplaire,
ça doit faire d'excellentes sauces à la mexicaine, type mole verde*, mais ça peut aussi se décliner
en confiture, ratatouille, clafoutis, tartes, compote, mousse, séchée, confite au vinaigre, à l'eau de vie, ...
ah oui, ... là encore, il est conseillé d'éviter de consommer les fruits non mûrs (crus) ainsi que les feuilles.
(tient! j'ai déjà lu ça quelque part ... )
*mole verde, la recette est simple : ajouter aux tomatillos oignon émincé, piment ou ail (ou les deux), 1/2 jus de citron, quelques graines de coriandre, une pincée de cumin,
un filet d'huile d'olive, 10 petites mn de cuisson, passer à la moulinette ... et voilà ! excellent pour accompagner volaille, patate vapeur - salade verte,
ou à tartiner sur des galettes de maïs.
vivement l'été !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
arf ! j'ai planté une physalis en sale état dans ma plouze (zone sauvage) le printemps dernier, (protégée pdt 1 mois et demi sous bouteille plastique because limaces qui s'en donnaient à coeur joie) maintenant c'est bon elle s'en sort... mais je ne savais pas du tout que cela pouvait prendre une telle ampleur (je l'ai mise à 1m50 d'une consoude... consoude qui m'a l'air bien contente du coin elles vont bien s'entendre je crois)
Ca atteint combien de cm de haut pour info ? (pour savoir si je dois la déplacer rapport au soleil)
Y'aurait des espèces non comestibles ? A quoi ressemblent-elles ?
Ca atteint combien de cm de haut pour info ? (pour savoir si je dois la déplacer rapport au soleil)
Y'aurait des espèces non comestibles ? A quoi ressemblent-elles ?
________________________________________________________
Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace. H. Reeves
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
Qui s'instruit sans agir laboure sans semer Proverbe africain
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
ça dépend des espèces, mais ça va jamais monter bien haut ...Raffa a écrit:... Ca atteint combien de cm de haut pour info ? (pour savoir si je dois la déplacer rapport au soleil)
autant que je sache, à part la présence de solanine (dans les fruits non mûrs) il n'y a pas de fruits de physalis "non comestibles", même le physalis somnifera qui est indiqué "toxique" au jardin des plantes, c'est plus à cause de ses feuilles (narcotiques) que ses baies (qui passent pour diurétiques).Raffa a écrit:... Y'aurait des espèces non comestibles ? A quoi ressemblent-elles ?
juste que les variétés dites "décoratives" (alkekengi, frachetti, ...) sont plus réputées pour leur aspect esthétique que gustatif, il faut tout de même faire attention (surtout avec les enfants et les femmes enceintes) car il n'est pas toujours évident de savoir si le fruit est mûr ou pas, surtout quand on n'est pas sûr de l'espèce en question, vu que les couleurs (à maturité) varient selon les espèces.
sinon, pour un adulte, au pire (ingestion de fruits verts en bonne quantité), c'est une bonne coulante, ou une petite gastro, pas de quoi passer l'arme à gauche non plus.
Système canadien d'information sur les plantes toxiquesInformations sur l'intoxication:
Les symptômes sont la diarrhée, la gastro-entérite, la fièvre et une sensation rugueuse à l'arrière de la gorge pendant quelques heures après l'ingestion (Lampe and McCann 1985).
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Merci bien !!
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La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. A. Einstein
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retour de promenade
[mode HS = ON] la récup, c'est magique ... ce week-end, la pédale de mon VTT a pété, et du coup ma promenade hebdomadaire au vert compromise ...
il me fallait des pièces (bras de pédale gauche + écrou de serrage que j'avais perdu), et les bouitiques vélos étaient fermées.
un petit tour dans mon quartier et aprés un repérage de 2 vélo-épaves attachés à des grilles, (plus de roues, plus de dérailleur, plus de selle, ... et des traces d'oxydation signifiant un abandon manifeste) je suis revenu avec dégrippant et outil adéquat, et le tour était joué, j'ai économisé entre 10 et 15 euros, et surtout, ça m'a permis de me dépanner dans la journée .[mode HS = OFF]
Tout ça comme intro pour dire que j'ai fait ma virée du dimanche le lundi, et que je ne suis pas revenu bredouille : 1,2 kg de cynorhodons, + quelques mures de ronces (pour faire joli)
il me fallait des pièces (bras de pédale gauche + écrou de serrage que j'avais perdu), et les bouitiques vélos étaient fermées.
un petit tour dans mon quartier et aprés un repérage de 2 vélo-épaves attachés à des grilles, (plus de roues, plus de dérailleur, plus de selle, ... et des traces d'oxydation signifiant un abandon manifeste) je suis revenu avec dégrippant et outil adéquat, et le tour était joué, j'ai économisé entre 10 et 15 euros, et surtout, ça m'a permis de me dépanner dans la journée .[mode HS = OFF]
Tout ça comme intro pour dire que j'ai fait ma virée du dimanche le lundi, et que je ne suis pas revenu bredouille : 1,2 kg de cynorhodons, + quelques mures de ronces (pour faire joli)
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