[Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
alors, si on cause fruit des figuiers de barbarie, j'arrive !
ma méthode : prendre chaque fruit avec un lasso (bâton et boucle de ficelle - on n'y pense pas toujours mais les fruits sont au sommet des feuilles qui sont parfois à plus de trois mètres du sol) ensuite prendre les figues dans du papier journal ( plusieurs feuilles, ça va crisser, preuve de la dureté des épines !), y planter un bâton pointu de bas en haut, y dessiner au couteau des huitièmes ( comme des quartiers, mais deux fois plus nombreux ) éplucher ensuite avec une pince en retirant la peau des huitièmes, un peu façon peau de banane.
A noter que quand les fruits sont murs, c'est vraiment très bon, mais il ne faut pas en abuser sous peine de désordres gastriques parfois "violents".
Cuit, c'est plus "civil".
Ça reste un très bon "plus" mais en aucun cas un substitut.
Bien prendre gaffe aux épines, ces saletés sont aussi vives que transparentes. Chaque "nid" en recèle des grosses bien visibles mais plein de petites bien plus agressives et bien moins gérables. En cas de "plantages" c'est éclairage à contre-jour, loupe, pince à épiler et patience !
ma méthode : prendre chaque fruit avec un lasso (bâton et boucle de ficelle - on n'y pense pas toujours mais les fruits sont au sommet des feuilles qui sont parfois à plus de trois mètres du sol) ensuite prendre les figues dans du papier journal ( plusieurs feuilles, ça va crisser, preuve de la dureté des épines !), y planter un bâton pointu de bas en haut, y dessiner au couteau des huitièmes ( comme des quartiers, mais deux fois plus nombreux ) éplucher ensuite avec une pince en retirant la peau des huitièmes, un peu façon peau de banane.
A noter que quand les fruits sont murs, c'est vraiment très bon, mais il ne faut pas en abuser sous peine de désordres gastriques parfois "violents".
Cuit, c'est plus "civil".
Ça reste un très bon "plus" mais en aucun cas un substitut.
Bien prendre gaffe aux épines, ces saletés sont aussi vives que transparentes. Chaque "nid" en recèle des grosses bien visibles mais plein de petites bien plus agressives et bien moins gérables. En cas de "plantages" c'est éclairage à contre-jour, loupe, pince à épiler et patience !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
salut MR,MonteRosso a écrit:ma méthode : prendre chaque fruit avec un lasso (bâton et boucle de ficelle - on n'y pense pas toujours mais les fruits sont au sommet des feuilles qui sont parfois à plus de trois mètres du sol) ensuite prendre les figues dans du papier journal ( plusieurs feuilles, ça va crisser, preuve de la dureté des épines !), y planter un bâton pointu de bas en haut, y dessiner au couteau des huitièmes ( comme des quartiers, mais deux fois plus nombreux ) éplucher ensuite avec une pince en retirant la peau des huitièmes, un peu façon peau de banane.
ta technique d'épluchage est intéressante, et ça mériterait une petite video, en illustration .
par contre, pour les "désordres gastriques", pas besoin de vidéo ...
@ Hildegarde : +1 pour faire sécher les plantes de saison,
par contre, ne pas oublier d'étiqueter ses sachets ou petits pots,
parce que rien ne ressemble plus à une herbe moulue qu'une autre herbe moulue .
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sechage de plantes
oui, c'est vrai, il ne faut pas oublier l'étiquetage. et mettre en pot fermé, au sec et à l'abri de la lumière. (pot en verre rendu opaque par du papier, pot en terre, boite en bois ou seau en plastique avec couvercle). Actuellement la bourse à pasteur se prête bien au séchage.
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nourriture-subsistance-a-cout-0-plantes-et-fruits-sauvages
Et en forêt je peux ramasser des champignons.
Au printemps je vais essayer la séve de bouleau.
La sève de bouleau, les noisettes, etc. oui, mais les champignons, en contexte de crise, il faut se méfier.
On les apelle « les dépolueurs ». Ils fixent les polluants, la radioactivité, les métaux lourds... qui iront ensuite se fixer dans l'organisme. Le foie, les os notamment.
En fonction du problème qui engendrera la mise en contexte de survie, manger des champignons, çà peut vouloir dire abbréger ses souffrances de 10 ou 20 ans.
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Celui qui tirait l'as de Pique mangeait… » -- Woody Allen
asr- Membre
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Compte tenu de la situation du moment (radioactivité en provenance du Japon) il parait encore plus essentiel de stocker dès maintenant des plantes, fruits et legumes qui n'ont pas encore été contaminés.
pour ceux qui ont un dessicateur, rien de plus simple que d'acheter des fruits et légumes à sécher. (banane, pommes, fraises, tomates...).
Pour les autres, vous pouvez acheter des pommes bio les couper en rondelles fines et les mettre à sécher près d'une source de chaleur tel que poèle ou radiateur ou derrière une fenêtre ensoleillée. garder aussi la peau des dernières oranges de l'hiver ,les couper en fines lamelles, les mettre sur un plateau couvert d'un linge et laisser sécher quelques jours. On peut mixer ces copeaux d'écorces d'orange pour les utiliser dans les gateaux par exemple, ou dans les sauces. Pareil pour les citrons. C'est un apport non négligeable de vitamines.
Concernant les plantes sauvages, outre la bourse à pasteur dont j'ai déjà parlé , on peut sécher des violettes (feuilles et fleurs), des feuilles de fraisiers, des jeunes feuilles de berce, les feuilles de ficaire (pas les fleurs !)....
jeune feuille de berce (heracleum spondylium)
feuilles de fraisier (fragaria vesca)
feuilles et fleurs de violettes (viola odorata)
feuilles de ficaire (ficaria verna)
pour ceux qui ont un dessicateur, rien de plus simple que d'acheter des fruits et légumes à sécher. (banane, pommes, fraises, tomates...).
Pour les autres, vous pouvez acheter des pommes bio les couper en rondelles fines et les mettre à sécher près d'une source de chaleur tel que poèle ou radiateur ou derrière une fenêtre ensoleillée. garder aussi la peau des dernières oranges de l'hiver ,les couper en fines lamelles, les mettre sur un plateau couvert d'un linge et laisser sécher quelques jours. On peut mixer ces copeaux d'écorces d'orange pour les utiliser dans les gateaux par exemple, ou dans les sauces. Pareil pour les citrons. C'est un apport non négligeable de vitamines.
Concernant les plantes sauvages, outre la bourse à pasteur dont j'ai déjà parlé , on peut sécher des violettes (feuilles et fleurs), des feuilles de fraisiers, des jeunes feuilles de berce, les feuilles de ficaire (pas les fleurs !)....
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Dernière édition par hildegarde le Ven 29 Mar 2013 - 9:33, édité 1 fois
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
je relance ce fil pour vous faire part d'une petite expérience, celle de la conservation de fruit par concentration (on pourrait dire un mi-chemin entre la confiture et la déssiccation), quelque chose comme de la pâte-de-fruit pure .
le week-end dernier, en revenant d'un vide-grenier, je suis passé à vélo par la verte, et j'ai repéré dans le ciel, dans les hautes branches d'un arbre, des petites pastilles à reflet bleutées qui semblaient me faire de l'oeil, j'ai voulu voir ça de plus prés, aprés m'être faufilé hors sentier au travers de quelques buissons hostiles, j'ai trouvé au pied en à peu prés 1/4h une bonne pelletée de prunes noires parfaitement saines et en pleine maturité (quelques unes étaient un peu grignotées, d'autres en voie de déssiccation), en ne prenant que les belles, ça m'a tout de même fait une récolte de 3,2kg .
en arrivant, mon problème était de trouver comment conserver et stocker ce butin pour une consommation plus tardive, au coeur de l'hiver, bien sûr, la première idée est de faire une confiture, mais j'essaie progressivement d'éliminer le sucre industriel de ma cantine, j'ai pensé séchage, mode "pruneau d'agen", et puis je me suis finalement lancé dans un mix des 2 techniques :
j'ai rincé, puis coupé en 2 et dénoyauté les prunes,
puis j'ai mis le tout à réduire sur feu doux, avec 1/2 verre d'eau en fond de casserole pour le démarrage, + une cuillère à café d'acide citrique et quand même une petite poignée de sucre en poudre (pour compenser l'apport d'acidité).
aprés un longue et lente réduction (sans ébullition, et en touillant de temps en temps), on obtient une consistance assez lourde et collante, j'ai étalé cette pâte en une couche d'environ 3/4cm sur papier sulfurisé sur 2 petites plaques à four, et je finis le séchage tranquillement (un peu à chaque fois que j'utilise le four, pendant la montée en température, et pendant la descente, porte entrouverte).
Dans quelques jours, dés que ce sera assez racorni, je stockerai ces 2 galettes de prunes en sandwich entre 2 feuilles de papier sulfurisé, dans une boite métallique, la suite dans 3 ou 4 mois, histoire de tester la conservation .
Pour l'instant, la phase séchage n'étant pas encore tout à fait accomplie, je n'ai déjà à peine plus d'1 kg de pâte
(pour 3,2 kg de fruit brut au départ).
L'idée, c'est de me couper et empaqueter des "barettes à emporter" en encas quand je part crapahuter,
ça avec des amandes, des noisettes, quelques figues sèches ou dattes, histoire de varier les plaisirs.
le week-end dernier, en revenant d'un vide-grenier, je suis passé à vélo par la verte, et j'ai repéré dans le ciel, dans les hautes branches d'un arbre, des petites pastilles à reflet bleutées qui semblaient me faire de l'oeil, j'ai voulu voir ça de plus prés, aprés m'être faufilé hors sentier au travers de quelques buissons hostiles, j'ai trouvé au pied en à peu prés 1/4h une bonne pelletée de prunes noires parfaitement saines et en pleine maturité (quelques unes étaient un peu grignotées, d'autres en voie de déssiccation), en ne prenant que les belles, ça m'a tout de même fait une récolte de 3,2kg .
en arrivant, mon problème était de trouver comment conserver et stocker ce butin pour une consommation plus tardive, au coeur de l'hiver, bien sûr, la première idée est de faire une confiture, mais j'essaie progressivement d'éliminer le sucre industriel de ma cantine, j'ai pensé séchage, mode "pruneau d'agen", et puis je me suis finalement lancé dans un mix des 2 techniques :
j'ai rincé, puis coupé en 2 et dénoyauté les prunes,
puis j'ai mis le tout à réduire sur feu doux, avec 1/2 verre d'eau en fond de casserole pour le démarrage, + une cuillère à café d'acide citrique et quand même une petite poignée de sucre en poudre (pour compenser l'apport d'acidité).
aprés un longue et lente réduction (sans ébullition, et en touillant de temps en temps), on obtient une consistance assez lourde et collante, j'ai étalé cette pâte en une couche d'environ 3/4cm sur papier sulfurisé sur 2 petites plaques à four, et je finis le séchage tranquillement (un peu à chaque fois que j'utilise le four, pendant la montée en température, et pendant la descente, porte entrouverte).
Dans quelques jours, dés que ce sera assez racorni, je stockerai ces 2 galettes de prunes en sandwich entre 2 feuilles de papier sulfurisé, dans une boite métallique, la suite dans 3 ou 4 mois, histoire de tester la conservation .
Pour l'instant, la phase séchage n'étant pas encore tout à fait accomplie, je n'ai déjà à peine plus d'1 kg de pâte
(pour 3,2 kg de fruit brut au départ).
L'idée, c'est de me couper et empaqueter des "barettes à emporter" en encas quand je part crapahuter,
ça avec des amandes, des noisettes, quelques figues sèches ou dattes, histoire de varier les plaisirs.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
des nouvelles de mes tablettes de prunes :
aprés 6 mois de conservation, et bien tout est nickel, aucun signe de dégradation,
ça a un peu collé au papier, mais comme c'est du papier sulfurisé, ça se décolle sans problème,
le goût reste intact ( goût de pruneaux avec une petite pointe d'acidité en plus),
ça a un peu durci, mais ça reste mastiquable tel quel,
j'en ai ponctionné une section que j'ai découpé en petits triangles et utilisé
comme garniture sur mes sablés aux amandes, et pour éviter que ça se racornisse,
je les ai laissé mariner 1/2h dans une vieille gnôle (une mirabelle de paysan).
ça leur a redonné de la souplesse, ... et pas que de la souplesse !
aprés 6 mois de conservation, et bien tout est nickel, aucun signe de dégradation,
ça a un peu collé au papier, mais comme c'est du papier sulfurisé, ça se décolle sans problème,
le goût reste intact ( goût de pruneaux avec une petite pointe d'acidité en plus),
ça a un peu durci, mais ça reste mastiquable tel quel,
j'en ai ponctionné une section que j'ai découpé en petits triangles et utilisé
comme garniture sur mes sablés aux amandes, et pour éviter que ça se racornisse,
je les ai laissé mariner 1/2h dans une vieille gnôle (une mirabelle de paysan).
ça leur a redonné de la souplesse, ... et pas que de la souplesse !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
à part ça, vu que je n'ai pas grand chose dans le jardin en cette fin mars, je me rabat sur le sauvage qui pousse tout seul,
de retour d'un aprés-midi de taille, merci Terre généreuse, il suffit d'avoir un petit outil pour gratouiller la terre, et tirer délicatement !
j'ai laissé le plus de bulbilles sur place que j'ai soigneusement rentérré,
je compte bien en retrouver à nouveau plus tard quand je repasserai par là !
de retour d'un aprés-midi de taille, merci Terre généreuse, il suffit d'avoir un petit outil pour gratouiller la terre, et tirer délicatement !
j'ai laissé le plus de bulbilles sur place que j'ai soigneusement rentérré,
je compte bien en retrouver à nouveau plus tard quand je repasserai par là !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
je reviens sur les pignons de pins, petit topo à propos de la récolte :
(par chez moi c'est fin d'été, jusqu'à la mi-septembre environ)
1)pour le ramassage, il faut d'abord repérer les pins Parasol (porteurs de pignes à fruits), ensuite, c'est au choix, ... les pignes entières, et on les esclaffe pour en déloger les pignons,
ou on ramasse directement au sol les pignons qui se sont déjà échappés des pignes encore dans les branches,
si ramassage des pignes, il y aura en préliminaire un éclatage (cogner fort dessus avec une massette ou une grosse pierre),
port de gants de protection conseillé, car la résine présente sur les écailles de la pigne colle sévèrement à la peau (et aux vêtements) , et combiné
avec la poudre noire volatile entourant les pignons, ça va vous faire un "cambouie" du plus bel effet que vous allez vous coltiner pendant plusieurs jours aux doigts...
ensuite, 2ème étape, cassage des pignons pour en extraire l'exquise petite amande ivoire tant convoitée,
perso, je procède à la mano, entre 2 pierres plates, tout l'art de la manoeuvre consistant à briser les coques (le contenant)
sans écraser l'amande (le contenu), il faut donc doser le choc en fonction du nb de pignons disposés sous l'outil en résistance,
c'est un exercice trés zen, et on arrive assez vite à maitriser son geste et ainsi à préserver l'intégrité des pignons décortiqués.
il doit y avoir moyen de se bricoler une petite presse calibrée genre "essoreuse à main" (2 rouleaux actionnés par une manivelle) pour accélerer le processus du cassage, mais il y aura toujours une part de travail à faire à la main pour séparer l'amande des débris de coque et de sa chemise parcheminée.
aprés, pour les consommer, il n'y a que l'embarras du choix, en tarte, biscuits, crème, ... perso j'en passe pas mal légèrement blondis au four
(attention, opération délicate, car si trop grillés, c'est mort ...) et jeté en petite poignée dans un thé à la menthe et au miel de Provence ... l'hiver, c'est top pour le moral !
à part ça, et + dans l'actualité, je continue de "squirelliser" (en perspective d'un long et rude hiver qui se profile),
voici donc ma récolte du jour : le matin aux noisettes (c'est presque la fin, mais prés de 2kg quand même),
et l'après-midi aux chataîgnes (qui elles, commencent à peine, environ 3,5kg pour mise en jambe).
(par chez moi c'est fin d'été, jusqu'à la mi-septembre environ)
1)pour le ramassage, il faut d'abord repérer les pins Parasol (porteurs de pignes à fruits), ensuite, c'est au choix, ... les pignes entières, et on les esclaffe pour en déloger les pignons,
ou on ramasse directement au sol les pignons qui se sont déjà échappés des pignes encore dans les branches,
si ramassage des pignes, il y aura en préliminaire un éclatage (cogner fort dessus avec une massette ou une grosse pierre),
port de gants de protection conseillé, car la résine présente sur les écailles de la pigne colle sévèrement à la peau (et aux vêtements) , et combiné
avec la poudre noire volatile entourant les pignons, ça va vous faire un "cambouie" du plus bel effet que vous allez vous coltiner pendant plusieurs jours aux doigts...
ensuite, 2ème étape, cassage des pignons pour en extraire l'exquise petite amande ivoire tant convoitée,
perso, je procède à la mano, entre 2 pierres plates, tout l'art de la manoeuvre consistant à briser les coques (le contenant)
sans écraser l'amande (le contenu), il faut donc doser le choc en fonction du nb de pignons disposés sous l'outil en résistance,
c'est un exercice trés zen, et on arrive assez vite à maitriser son geste et ainsi à préserver l'intégrité des pignons décortiqués.
il doit y avoir moyen de se bricoler une petite presse calibrée genre "essoreuse à main" (2 rouleaux actionnés par une manivelle) pour accélerer le processus du cassage, mais il y aura toujours une part de travail à faire à la main pour séparer l'amande des débris de coque et de sa chemise parcheminée.
aprés, pour les consommer, il n'y a que l'embarras du choix, en tarte, biscuits, crème, ... perso j'en passe pas mal légèrement blondis au four
(attention, opération délicate, car si trop grillés, c'est mort ...) et jeté en petite poignée dans un thé à la menthe et au miel de Provence ... l'hiver, c'est top pour le moral !
à part ça, et + dans l'actualité, je continue de "squirelliser" (en perspective d'un long et rude hiver qui se profile),
voici donc ma récolte du jour : le matin aux noisettes (c'est presque la fin, mais prés de 2kg quand même),
et l'après-midi aux chataîgnes (qui elles, commencent à peine, environ 3,5kg pour mise en jambe).
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
pour ceux qui ont des grenadiers dans leur parage, il est encore temps de récolter,
le jus pulpeux est à boire frais autant que possible,
... et quand ça commence un peu à "piquer", je réduis à 1/5 à feu doux,
avec ajout d'1 cuillère à café d'acide citrique et une cuillère à soupe de miel,
>>> pour en faire une mélasse qui se gardera facilmement tout l'hiver.
le jus pulpeux est à boire frais autant que possible,
... et quand ça commence un peu à "piquer", je réduis à 1/5 à feu doux,
avec ajout d'1 cuillère à café d'acide citrique et une cuillère à soupe de miel,
>>> pour en faire une mélasse qui se gardera facilmement tout l'hiver.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
un petit "up" de saison (1ers jours d'été),
en ce moment chez moi ce termine les figues-fleurs,
ma dernière cueillette :
Derrière, arrivent les prunes sauvages,
il y en a foison, car, contrairement aux figues très convoitées par le passant,
les prunes sont généralement ignorées, (à tord, car riches en vitamines et gustativement trés agréables à maturité),
ma récolte de la journée :
leur seul défaut, c'est la conservation, elles ne se gardent pas, et se gâtent trés rapidement (en tournant au marron),
comme il y en a près de 2kg et que j'ai du sucre cristal en stock,
ça va partir en confiture !
... suivront les prunes "domestiques" (des petites mirabelles)
qui commencent quand les sauvages finissent,
... c'est beau la nature bien coordonnée !
en ce moment chez moi ce termine les figues-fleurs,
ma dernière cueillette :
Derrière, arrivent les prunes sauvages,
il y en a foison, car, contrairement aux figues très convoitées par le passant,
les prunes sont généralement ignorées, (à tord, car riches en vitamines et gustativement trés agréables à maturité),
ma récolte de la journée :
leur seul défaut, c'est la conservation, elles ne se gardent pas, et se gâtent trés rapidement (en tournant au marron),
comme il y en a près de 2kg et que j'ai du sucre cristal en stock,
ça va partir en confiture !
... suivront les prunes "domestiques" (des petites mirabelles)
qui commencent quand les sauvages finissent,
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
attention les fleurs du bananier attirent les frelons asiatiques donc danger
il faut faire un piège avec une bouteille de 5 litres coupée en deux en retournant le haut dans le bas et mettre de l'eau avec un jus de fruits très parfumé(bouteille jaune de lid.l)
le pieds va disparaitre après la floraison mais va produire des repousses sur le coté
il faut faire un piège avec une bouteille de 5 litres coupée en deux en retournant le haut dans le bas et mettre de l'eau avec un jus de fruits très parfumé(bouteille jaune de lid.l)
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
@bricolo
Bon à savoir merci.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Aristote a écrit:Moi j'ai un bananier que je protège chaque hiver et surprise, je remarque que pour la première fois celui-ci va me faire des bananes.
bravo pour tes bananes !
j'espère qu'elles auront le temps d'arriver à maturité,
tu es situé où (dans quel coin de l'hexagone) si c'est pas trop indiscret ?
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Limousin, ça caille un peu parfois.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
récolte d'hier :
... reste plus qu'à brosser, rincer, puis mettre au séchoir .
... reste plus qu'à brosser, rincer, puis mettre au séchoir .
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
petite ballade dans la verte cet après-midi, et il était hors de question de revenir bredouille :
1,4 kg de mûres, qui devrait me donner un petit litre de pulpe, une fois mouliné et passé
au chinois pour se débarrasser des matières sèches (essentiellement les graines).
edit: aprés traitement et pesage, j'ai retiré environ 250gr de matière sèche (partie au compost),
soit environ 18% du poids initial.
1,4 kg de mûres, qui devrait me donner un petit litre de pulpe, une fois mouliné et passé
au chinois pour se débarrasser des matières sèches (essentiellement les graines).
edit: aprés traitement et pesage, j'ai retiré environ 250gr de matière sèche (partie au compost),
soit environ 18% du poids initial.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
retour de ballade, ramené un petit saladier de chénopode blanc,
un peu de verdure que je vais transformer en gratin pour ce soir.
un peu de verdure que je vais transformer en gratin pour ce soir.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Hello,
je reviens juste sur le Noisetier de Byzance évoqué sur la première page car j'ai remarqué que bon nombre de villes en ont planté en tant qu'ornement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna
Les grappes de noisettes ne ressemblant pas vraiment au noisetier commun, elles sont boudée.
J'en ai ramassé quelques kilos en fin de saison l'année dernière.
Elles sont effectivement comestibles, avec un goût assez délicat, mais inutilisables commercialement car la taille de l'amande est inférieure...et la coque est beaucoup plus épaisse.
Par ailleurs, certaines peuvent être carrément vides.
Du coup, on passe très vite à côté de ce fruit (assez riche en lipides) qui suscitera plus le doute que l'intérêt
je reviens juste sur le Noisetier de Byzance évoqué sur la première page car j'ai remarqué que bon nombre de villes en ont planté en tant qu'ornement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corylus_colurna
Les grappes de noisettes ne ressemblant pas vraiment au noisetier commun, elles sont boudée.
J'en ai ramassé quelques kilos en fin de saison l'année dernière.
Elles sont effectivement comestibles, avec un goût assez délicat, mais inutilisables commercialement car la taille de l'amande est inférieure...et la coque est beaucoup plus épaisse.
Par ailleurs, certaines peuvent être carrément vides.
Du coup, on passe très vite à côté de ce fruit (assez riche en lipides) qui suscitera plus le doute que l'intérêt
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L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
exact, coque plus épaisse, ce qui fait un rendement (rapport poids net décortiquées / poids brut récoltées) plutôt faible en comparaison avec le noisetier classique cultivé pour ses fruits;
quant aux coques vides, j'en ai aussi trouvées quelques unes, mais relativement peu en ramassant en début de saison (mi-octobre),
ceci étant, ces noisettes très légèrement grillées, puis pilées en pâte, ça fait une base excellente pour faire sa propre pâte-à-tartiner (avec du cacao en poudre et du miel, testée et approuvée) !
à noter également que les involucres toutes tortueuses (presque frisées) qui emprisonnent les noisettes sont collantes au toucher,
je n'ai pas essayé, mais en faisant un macérat dans de l'eau chaude ou de l'alcool, il y a peut-être moyen de se faire une colle diy, il faudrait faire l'expérience pour voir si ça peut valoir le coup (le coût) ...?
quant aux coques vides, j'en ai aussi trouvées quelques unes, mais relativement peu en ramassant en début de saison (mi-octobre),
ceci étant, ces noisettes très légèrement grillées, puis pilées en pâte, ça fait une base excellente pour faire sa propre pâte-à-tartiner (avec du cacao en poudre et du miel, testée et approuvée) !
à noter également que les involucres toutes tortueuses (presque frisées) qui emprisonnent les noisettes sont collantes au toucher,
je n'ai pas essayé, mais en faisant un macérat dans de l'eau chaude ou de l'alcool, il y a peut-être moyen de se faire une colle diy, il faudrait faire l'expérience pour voir si ça peut valoir le coup (le coût) ...?
Dernière édition par BigBird le Jeu 14 Jan 2021 - 19:00, édité 1 fois (Raison : correction faute d'orthographe)
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Oui tout à fait concernant l'aspect collant, c'est presque une glu qui a eu du mal à partir de mon sac en tissu; je testerai aussi l'année prochaine
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
et selon mon expérience, ça reste collant longtemps !
j'en avais gardé quelques unes dans une cagette oubliée sur une étagère, ...
plus de 6 mois après, c'était tout rabougri, presque sec, mais encore passablement gluant ...
plutôt bon signe si ce caractère "collant" (résineux?) persiste dans le temps ...
si en décanté et re-concentré, ça ne donnait pas de bon résultat en tant que "colle" proprement dite, ça peut être néanmoins intéressant à tester en tant que liant, en vu d'une pâte-à-joint, d'un mastic, ou d'une peinture diy ...
j'en avais gardé quelques unes dans une cagette oubliée sur une étagère, ...
plus de 6 mois après, c'était tout rabougri, presque sec, mais encore passablement gluant ...
plutôt bon signe si ce caractère "collant" (résineux?) persiste dans le temps ...
si en décanté et re-concentré, ça ne donnait pas de bon résultat en tant que "colle" proprement dite, ça peut être néanmoins intéressant à tester en tant que liant, en vu d'une pâte-à-joint, d'un mastic, ou d'une peinture diy ...
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