[Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Salut Bigbird,
Des mûres en cette saison ?!!! mais t'habites dans quel coin, car chez moi (littoral varois) y'a plus rien !!!
Pour les cynorhodons, ne faut il pas les ramasser après les premières gelées ?
Des mûres en cette saison ?!!! mais t'habites dans quel coin, car chez moi (littoral varois) y'a plus rien !!!
Pour les cynorhodons, ne faut il pas les ramasser après les premières gelées ?
matthioux- Membre Premium
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
celles de chez moi dans le 83 sont aussi terminées, mais celles de chez moi dans le 93 ont une maturité beaucoup plus étalé dans le temps, autrement dit, il y en a des sèches, d'autres juste mures, et d'autres encore vertes qui finiront de mûrir si l'automne nous gratifie de suffisament de soleil ...matthioux a écrit:Des mûres en cette saison ?!!! mais t'habites dans quel coin, car chez moi (littoral varois) y'a plus rien !!!
si tu veux les manger crues oui, (et si personne est passé avant toi, sinon, il ne te restera que les épines...) mais pour faire cuire (marmelade ou confiture), c'est plus facile de prendre les fruits mûrs (bien rouges) mais pas encore blets, car pour enlever le gratte-cul, c'est nettement plus facile avec des fruits fermes .matthioux a écrit:Pour les cynorhodons, ne faut il pas les ramasser après les premières gelées ?
ceci-dit, dans mon 1,2kg de fruits, je dois avoir 1/5 de fruits moelleux à mous, c'est collant comme de la confiture à l'intérieur, un peu plus délicat à nettoyer, mais qu'est ce que c'est bon (doux + acide) ! ... de la vitamine en pâte, à faire pleurer les marchands de vaccins ...!
aller, pour la route, une recette joliement illustrée sur cette page :
http://isabelle363.ifrance.com/mes_recettes.html
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Salut !
Effectivement, les cynorhodons (belle récolte Bigbird !) explosent en ce moment et ce week end j'en ai croisé quelques kilos !
Pour les mures, on en trouve encore pas mal en forêt, dans les villes, elles sont plutôt déjà dans l'estomac affamé d'une bestiole.
Bien que tombée en désuétude, l'aubépine (décrite par Krav ici) forme ses fruits en même temps. Les paysans écrasaient les fruits et en récupéraient la pulpe (il y a avec un gros noyau) pour en faire de la farine, qui était mélangée au pain de base.
A part les oiseaux, peu de prédateurs et peu de gens connaissent ses propriétés, donc si on est affamé et que l'on voit ceci :
...
Bien que l'on en ait déjà parlé un peu partout sur le site, pour cette période (et le reste de l'année), c'est aussi le temps des orties; très riches en vitamines et en protéines (50% du poids sec) donc à accommoder à tous les plats : soupe, galettes, purin () salades, etc....
Bonne cueillette à tous !
Effectivement, les cynorhodons (belle récolte Bigbird !) explosent en ce moment et ce week end j'en ai croisé quelques kilos !
Pour les mures, on en trouve encore pas mal en forêt, dans les villes, elles sont plutôt déjà dans l'estomac affamé d'une bestiole.
Bien que tombée en désuétude, l'aubépine (décrite par Krav ici) forme ses fruits en même temps. Les paysans écrasaient les fruits et en récupéraient la pulpe (il y a avec un gros noyau) pour en faire de la farine, qui était mélangée au pain de base.
A part les oiseaux, peu de prédateurs et peu de gens connaissent ses propriétés, donc si on est affamé et que l'on voit ceci :
...
Bien que l'on en ait déjà parlé un peu partout sur le site, pour cette période (et le reste de l'année), c'est aussi le temps des orties; très riches en vitamines et en protéines (50% du poids sec) donc à accommoder à tous les plats : soupe, galettes, purin () salades, etc....
Bonne cueillette à tous !
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tarsonis- Administrateur
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Dans mon coin, il n'y a plus aucune châtaigne; le froid et les affamés ont tout emporté.
Cependant, si l'on est assez courageux, on peut encore trouver la châtaigne de montagne. C'est bien entendu la même variété, à ceci près qu'elle est plus tardive et un peu plus petite.
Aux alentours de 600m (en fait l'altitude au delà de laquelle les ramasseurs-destructeurs en 4*4 ne vont plus), il y en a encore une quantité importante.
Pour une petite demi-heure de ramassage, on en a trouvé environ 2kg; mais il y en avait pour tout un régiment...
Par ailleurs, il y avait une quantité phénoménale de faînes, mais avouez qu'avec des châtaignes à côté, on n'est pas vraiment tenté
Cependant, si l'on est assez courageux, on peut encore trouver la châtaigne de montagne. C'est bien entendu la même variété, à ceci près qu'elle est plus tardive et un peu plus petite.
Aux alentours de 600m (en fait l'altitude au delà de laquelle les ramasseurs-destructeurs en 4*4 ne vont plus), il y en a encore une quantité importante.
Pour une petite demi-heure de ramassage, on en a trouvé environ 2kg; mais il y en avait pour tout un régiment...
Par ailleurs, il y avait une quantité phénoménale de faînes, mais avouez qu'avec des châtaignes à côté, on n'est pas vraiment tenté
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
bien joué Tarsonis ! il est vrai qu'en sortant des sentiers battus (et par conséquent à l'abri des regards indiscrets), on se retrouve vite en Paradis ...
Vu comme elles brillent, j'imagine que tu les as ramassé sur sol humide, si vous ne les consommez pas tout de suite, étales-les bien (sur des claies ou autre vanneries) pour qu'elles respirent et en les retournant de temps en temps, tu éviteras ainsi les départs de moisissures.
quant-à moi, au cours d'une balade, j'ai croisé en zone urbaine un arbre chargé de grosses cerises rouges, au mois de novembre, ça ne pouvait être qu'un Malus, en l'occurence et aprés renseignements, vraissemblablement un Malus Evereste (pommier "décoratif"),
les fruits m'ont été décrit comme comestibles mais à chair farineuse, j'ai voulu en avoir le coeur net, j'en ai ramassé une bonne livre, et en ai fait une compote : et bien c'est excellent !
le truc, c'est de ramasser les pommettes mûres mais encore fermes, car dés qu'elles passent le top de la maturité, elles deviennent blettes et perdent et leur aspect et leur saveur, en les coupant en 4, on voit la chair blanche veinée/teintée de rouge, je me suis contenté d'oter le trognon (la trousse à pépins) sans les éplucher (juste lavées), une petite cuisson de 10mn avec un verre d'eau, une cuillérée de casonnade, et une pincée de cannelle, puis passage moulinette pour obtenir cette merveilleuse purée sanguine ...
à part ça, j'ai également ramassé ce qui devrait être mes dernières mûres de l'année (un peu plus de 300 gr)
edit : et hop! un petit coulis de mûres embouteillé qui fera mon "ketchup des bois" pour agrémenter quelques plats d'hiver ...
Vu comme elles brillent, j'imagine que tu les as ramassé sur sol humide, si vous ne les consommez pas tout de suite, étales-les bien (sur des claies ou autre vanneries) pour qu'elles respirent et en les retournant de temps en temps, tu éviteras ainsi les départs de moisissures.
quant-à moi, au cours d'une balade, j'ai croisé en zone urbaine un arbre chargé de grosses cerises rouges, au mois de novembre, ça ne pouvait être qu'un Malus, en l'occurence et aprés renseignements, vraissemblablement un Malus Evereste (pommier "décoratif"),
les fruits m'ont été décrit comme comestibles mais à chair farineuse, j'ai voulu en avoir le coeur net, j'en ai ramassé une bonne livre, et en ai fait une compote : et bien c'est excellent !
le truc, c'est de ramasser les pommettes mûres mais encore fermes, car dés qu'elles passent le top de la maturité, elles deviennent blettes et perdent et leur aspect et leur saveur, en les coupant en 4, on voit la chair blanche veinée/teintée de rouge, je me suis contenté d'oter le trognon (la trousse à pépins) sans les éplucher (juste lavées), une petite cuisson de 10mn avec un verre d'eau, une cuillérée de casonnade, et une pincée de cannelle, puis passage moulinette pour obtenir cette merveilleuse purée sanguine ...
à part ça, j'ai également ramassé ce qui devrait être mes dernières mûres de l'année (un peu plus de 300 gr)
edit : et hop! un petit coulis de mûres embouteillé qui fera mon "ketchup des bois" pour agrémenter quelques plats d'hiver ...
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Sinon pour la nouriture de subsistance a cout O il y a aussi ca :
Modération : Lien non mis en forme supprimé.
Non respect de la charte sur les points suivants :
5) Le respect de la loi et le trouble à l’ordre public : « nulle incitation à transgresser la loi ». (Sanction : bannissement provisoire ou définitif, selon la gravité).
7/8 et 9) La forme (Règles pour poster) : « écrire et s’exprimer lisiblement ». (blâme) ; « utiliser les balises pour la mise en forme des posts (citation, lien, etc.). » (blâme) ; « toujours poster là où de droit ». (blâme ).
Modération : Lien non mis en forme supprimé.
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5) Le respect de la loi et le trouble à l’ordre public : « nulle incitation à transgresser la loi ». (Sanction : bannissement provisoire ou définitif, selon la gravité).
7/8 et 9) La forme (Règles pour poster) : « écrire et s’exprimer lisiblement ». (blâme) ; « utiliser les balises pour la mise en forme des posts (citation, lien, etc.). » (blâme) ; « toujours poster là où de droit ». (blâme ).
para- Membre
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Au sujet du pommier 'décoratif', j'en vois en ce moment des pelletées entières en pleine ville. Crues, elles sont mangeables, avec un petit goût de pomme; mais le plus énervant est comme tu l'as décrit d'enlever le trognon plein de pépins qui en grande quantité peuvent être toxiques....
Pour les marrons de la photos, ils étaient un peu humides car j'avais nettoyés un peu la terre autour (ramassage rapide); mais ils ont vite séché au four à 180°C !
Bravo pour le ketchup des bois ! Ce week end j'ai croisé encore pas mal de muriers (et même trois framboises !) alors que le foid s'est installé, donc il est encore temps d'en fabriquer !
Question un peu HS qui me taraude : est-ce que le pépin de l'avocat est comestible ? On a réduit en farine la plupart des fruits sur ce topic, et il serait intéressant de savoir si le pépin de ce fruit (toxique pour les perroquets) qui représente bien 50% du poids à l'achat pourrait être converti en 'farine'. Et si oui, quelle serait sa teneur (kcal, gras, protéines....) ?
Pour les marrons de la photos, ils étaient un peu humides car j'avais nettoyés un peu la terre autour (ramassage rapide); mais ils ont vite séché au four à 180°C !
Bravo pour le ketchup des bois ! Ce week end j'ai croisé encore pas mal de muriers (et même trois framboises !) alors que le foid s'est installé, donc il est encore temps d'en fabriquer !
Question un peu HS qui me taraude : est-ce que le pépin de l'avocat est comestible ? On a réduit en farine la plupart des fruits sur ce topic, et il serait intéressant de savoir si le pépin de ce fruit (toxique pour les perroquets) qui représente bien 50% du poids à l'achat pourrait être converti en 'farine'. Et si oui, quelle serait sa teneur (kcal, gras, protéines....) ?
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
ricemo14 a écrit:salut stefeck
Pour les pommes : peut on faire de la confiture avec toute les espèce de pommier (ici surtout du cidre, Normandie oblige)
non ,les pommes a cidre tel qu'on les connais chez nous (la Normandie) ,je ne connais pas leur noms( desoler), ne sont pas bonne a manger , tu ne peux les cueillirs et les manger ,elles on un gout aigre mais une fois presser. C'est le summum pour faire du ............cidre
Désolé de te contredire mais on peut très bien faire des confitures et gelées avec des pommes a cidre. J'en ai des dizaines de pots à la maison et aucun visiteur ne s'est plaint d'un gout aigre.
Certe il faut adapter un peu les doses de sucre et parfois ajouter a la compote soit de la cannelle soit du caramel pour faire quelque chose de sympa, mais c'est très faisable.
Le Celte
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
question intéressante, à laquelle je n'ai hélas pas de réponse spécifique, mais qui pourrait faire l'objet d'un nouveau fil et être étendue en : "quels sont les graines, pépins, noyaux, et autres "déchets" végétaux (ou plutôt que nous avons l'habitude de jeter car considéré comme ...) pourraient être revalorisés pour une utilisation secondaire, que ce soit dans l'alimentation (humaine ou animaux d'élevage), ou à usage divers (produit d'hygiène, cosmétique, vie pratique, ...) ?tarsonis a écrit:... Question un peu HS qui me taraude : est-ce que le pépin de l'avocat est comestible ? On a réduit en farine la plupart des fruits sur ce topic, et il serait intéressant de savoir si le pépin de ce fruit (toxique pour les perroquets) qui représente bien 50% du poids à l'achat pourrait être converti en 'farine'. Et si oui, quelle serait sa teneur (kcal, gras, protéines....)
en ce qui concerne les noyaux de fruit, il est connu que certains noyaux (ou l'amande qu'ils renferment) servaient à parfumer les confitures ou l'eau de vie,
le "grignon" (= farine de noyaux d'olives) est (était?) une farine utilisée chez les boulangers pour saupoudrer les tapis de pousse et la pelle à enfourner les pains,
son avantage, elle ne colle pas à la pâte, et les résidus qui ne manquent pas de se consummer sur la sole du four donnent des cendres faciles à nettoyer (un coup de balayette, et hop !)
peut-être encore un peu utilisée chez les pizzaiolo ... pour ce même usage,
sinon utilisée également comme complément alimentaire dans l'alimentation des lapereaux (en remplacement de la farine de luzerne).
la farine de coque de noix est également utilisée, mais je ne me souviens plus trés bien de son usage, (usage technique, comme abrasif doux, ou en cosmétique comme charge exfolliante ...?)
les noyaux de mangues sont également utilisés en farine, pour rentrer jusqu'à 20% de la ration dans l'alimentation pour volaille.
Les graines de tara (plus exactement l'enveloppe intérieure des graines de la gousse de Caesalpinia spinosa)
donne une farine utilisée comme gélifiant épaississant dans l'industrie alimentaire (nommée gomme tara), tout comme la gomme de guar, (provenant elle du Cyamopsis tetragonolobus). mais peu (ou pas) d'intérêt du point de vu nutritionnel.
il y a bien sûr les pépins de raisin dont on peut extraire de l'huile, (mais il faut traiter une énorme quantité pour obtenir 1l d'huile ...),
il n'y a pas trés longtemps j'ai découvert que l'huile de pépin de grenade contenant de l'acide pucinique, avec des taux important de polyphénols, était trés recommandée pour prévenir/combattre les problèmes de peau,
désormais, je ne jette plus les pépins, je les passe au mortier et au pilon, et aprés un petit passage à feu doux dans de l'eau de source, j'en tire un "lait" qui par sa saveur ressemble à un lait d'avoine avec une petite note de noisette et de cacao ... hummm !
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Salut ,
perso a cote de chez moi, j'ai des châtaignes en foret.
A cote de mon boulot j'ai des noisettes.
Un musée en ville a des caqui dans le parc accessible au public qui se sert largement.
Et en forêt je peux ramasser des champignons.
Au printemps je vais essayer la séve de bouleau.
perso a cote de chez moi, j'ai des châtaignes en foret.
A cote de mon boulot j'ai des noisettes.
Un musée en ville a des caqui dans le parc accessible au public qui se sert largement.
Et en forêt je peux ramasser des champignons.
Au printemps je vais essayer la séve de bouleau.
Survie78- Membre
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
La sève de bouleau j'ai testé, a moins d'avoir une foret de bouleau a disposition, la quantité récoltable sur un arbre (et encore pas tout les ans) est anecdotique...
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Salut, le celte pour le bouleau c'est plus pour voir en moyenne ce que je peux récolter et vois si c'est bon.
Survie78- Membre
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Compte sur grand maximum 1/2 litre par arbre (si tu t'y prend bien) et le gout c'est un peu âpre et très légèrement sucré (et aussi c'est apparement laxatif...)
Mais je t'encourage a essayer, c'est rigolot a faire, ma méthode:
au printemps au moment de la montée de sève,Percer le tronc de l arbre a environ 30cm du sol de facon a avoir un trou "en biais" (le haut du trou vers le haut, l ouverture vers le bas, que la sève ai tendance a sortir et pas a stagner dans le trou), y rentrer un tuyaux d'air pour aquarium dont tu feras passer l autre bout a travers le bouchon d'une bouteille d'eau minérale vide (ca c'est pour éviter de récolter de la sèche de bouleau à la mouche noyée ou d'attirer toutes les fourmies du coin...)
Attendre 24 a 48h, prendre sa bouteille et reboucher le trou dans le tronc (soit au mastic spécial, soit avec une cheville de bois au bon diamètre)
Le Celte
Mais je t'encourage a essayer, c'est rigolot a faire, ma méthode:
au printemps au moment de la montée de sève,Percer le tronc de l arbre a environ 30cm du sol de facon a avoir un trou "en biais" (le haut du trou vers le haut, l ouverture vers le bas, que la sève ai tendance a sortir et pas a stagner dans le trou), y rentrer un tuyaux d'air pour aquarium dont tu feras passer l autre bout a travers le bouchon d'une bouteille d'eau minérale vide (ca c'est pour éviter de récolter de la sèche de bouleau à la mouche noyée ou d'attirer toutes les fourmies du coin...)
Attendre 24 a 48h, prendre sa bouteille et reboucher le trou dans le tronc (soit au mastic spécial, soit avec une cheville de bois au bon diamètre)
Le Celte
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
dans la série "ouvrir les yeux pour dénicher de la nourriture à bon compte", tout le monde sait que les dattes arrivent à maturité en plein hiver.
aux vacances de Noël, je suis donc allé visiter un palmier planté dans notre jardin familial, c'est un Chamaerops humilis, quelquefois appelé palmier nain, qui pousse en multiple, en bouquet autour de la pousse principale s'il n'est pas taillé.
son fruit est annoncé comme non-comestible, "non-comestible" ne signifie pas nécéssairement "toxique",
vu que le notre produit de joli grappes de fruits à la peau cuivré, j'ai voulu en avoir le coeur net, j'ai gouté ... verdict :
eh bien c'est vrai que la chair n'est pas trés épaisse autour du noyau, et quelle est trés ligneuse, mais si l'on machonne cette filasse, il y a un goût sucré qui laisse à penser qu'il y a quelque chose à en tirer.
j'avais dans l'idée de les griller lentement (torréfaction) pour voir si on ne pourrait pas en faire une fois moulu un succédané de de café, et aprés les avoir bien rincées à grande eau, j'ai donc passer les dattes au barbecue,
Bon, ok, j'étais un peu trop prés du feu, une grillade plus douce (pas collé dans la braise) et plus longue aurait donné sans doute un meilleur résultat.
En gros ça se passe comme ça : les graines dégorgent du jus, sous forme de mousse blanche, elle deviennent collantes, s'aglutinent entre elles, mais si on ne cesse de les tourner et retourner, elles finnissent par brunir et sécher, une fois bien rôties, et quand elles roulent bien au fond de la poële, c'est OK, on peut retirer, (en tout cas pour ce 1er passage à chaud).
je me suis ensuite posé la question de "comment extraire la chair du noyau" (ou vis-versa), je me suis donc lancé sur 2 procédés différents :
a) mettre les dattes rôties dans une marmite, autant de fruits que d'eau (1 Kg / 1 L) et amener à ébullition.
j'ai laissé bouillir 20mn environ pour que la chair soit bien ramollie, puis passage au moulin, (ça passait pas, les noyaux sont un peu trop gros), donc dépiotage à la mano et au canif, puis, une fois débarrassé des noyaux, passage au moulin pour en extraire le suc,
au final, j'ai environ 550gr de noyaux, 350 de matière sèche, et 1/2 litre de "mélasse de datte", qui a une saveur entre le café et le cacao, doux mais pas trés sucré, ça me laisse beaucoup de possibilité pour intégrer cette pâte brune dans des recettes improvisées (tests prochainement).
il faudrait que j'essaie la même chose en grillant moins (ou pas du tout) avant la cuisson à l'eau, pour voir la différence au niveau consistance et saveur.
b) séchage complet (passage au four thermostat bas, pour rendre la partie chair grillée friable), aprés les enfermer dans un sac assez costaud, les battre vertement pour concasser/pulvériser la chair et la séparer du noyau, mais ça, ce sera pour une prochaine fois ... à suivre donc.
aux vacances de Noël, je suis donc allé visiter un palmier planté dans notre jardin familial, c'est un Chamaerops humilis, quelquefois appelé palmier nain, qui pousse en multiple, en bouquet autour de la pousse principale s'il n'est pas taillé.
son fruit est annoncé comme non-comestible, "non-comestible" ne signifie pas nécéssairement "toxique",
vu que le notre produit de joli grappes de fruits à la peau cuivré, j'ai voulu en avoir le coeur net, j'ai gouté ... verdict :
eh bien c'est vrai que la chair n'est pas trés épaisse autour du noyau, et quelle est trés ligneuse, mais si l'on machonne cette filasse, il y a un goût sucré qui laisse à penser qu'il y a quelque chose à en tirer.
j'avais dans l'idée de les griller lentement (torréfaction) pour voir si on ne pourrait pas en faire une fois moulu un succédané de de café, et aprés les avoir bien rincées à grande eau, j'ai donc passer les dattes au barbecue,
Bon, ok, j'étais un peu trop prés du feu, une grillade plus douce (pas collé dans la braise) et plus longue aurait donné sans doute un meilleur résultat.
En gros ça se passe comme ça : les graines dégorgent du jus, sous forme de mousse blanche, elle deviennent collantes, s'aglutinent entre elles, mais si on ne cesse de les tourner et retourner, elles finnissent par brunir et sécher, une fois bien rôties, et quand elles roulent bien au fond de la poële, c'est OK, on peut retirer, (en tout cas pour ce 1er passage à chaud).
je me suis ensuite posé la question de "comment extraire la chair du noyau" (ou vis-versa), je me suis donc lancé sur 2 procédés différents :
a) mettre les dattes rôties dans une marmite, autant de fruits que d'eau (1 Kg / 1 L) et amener à ébullition.
j'ai laissé bouillir 20mn environ pour que la chair soit bien ramollie, puis passage au moulin, (ça passait pas, les noyaux sont un peu trop gros), donc dépiotage à la mano et au canif, puis, une fois débarrassé des noyaux, passage au moulin pour en extraire le suc,
au final, j'ai environ 550gr de noyaux, 350 de matière sèche, et 1/2 litre de "mélasse de datte", qui a une saveur entre le café et le cacao, doux mais pas trés sucré, ça me laisse beaucoup de possibilité pour intégrer cette pâte brune dans des recettes improvisées (tests prochainement).
il faudrait que j'essaie la même chose en grillant moins (ou pas du tout) avant la cuisson à l'eau, pour voir la différence au niveau consistance et saveur.
b) séchage complet (passage au four thermostat bas, pour rendre la partie chair grillée friable), aprés les enfermer dans un sac assez costaud, les battre vertement pour concasser/pulvériser la chair et la séparer du noyau, mais ça, ce sera pour une prochaine fois ... à suivre donc.
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
... suite du post précédent et retour d'expérience :
j'ai donc laissé ma pâte de datte reposer, couvert et au frais.
et vendredi dernier, je suis repassé à l'offensive :
- en plat principal, j'ai essayé de l'utiliser comme ingrédient principal
d'une farce pour une volaille, j'ai donc malaxé une petite louchée de cette pâte brune avec des restes de pain sec, un petit-suisse, de l'ail, sel, poivre,
coriandre, laurier et romarin, aprés 3/4h-1h de cuisson à four moyen,
et bien c'était pas mal du tout, en tout cas un bon potentiel en perspective, car le poulet en soi n'était pas top, (1 pauvre poulet industriel à 3,50 euros), avec une volaille de caractère élevée "maison", nourrie au grain, genre pintade, et 1 petit bouchon de gnole pour bien mouiller le pain, ça devrait passer à au niveau nettement supérieur !
- en mode dessert, ce week-end j'ai improvisé ceci :
un fond de pâte feuilletée,
parsemés en fond quelque figues sèches et + 2-3 pruneaux qui ont trempé dans un fond de calva quelque temps,
la garniture : 300-400 gr de pâte de datte + 3 oeufs (les blanc battus en neige), + une demi-boite de lait concentré sucré, une ou deux cuillère de farine pour donner de la tenue (farine de chataigne dans mon cas), un zeste de pamplemousse (j'avais pas de citron sous la main), ... touillage + remplissage ...
pour finir, une ou deux poignées de pignons jetés négligement par dessus et hop! ... au four (four chaud au départ, puis retombant pour la fin de cuisson), aprés environ 40 mn, ça donnait ça :
eh bien verdict final : la saveur tout de même assez prononcée de ma pâte de datte s'est bien adoucie mariée à la douceur du lait concentré, et au niveau texture, ça reste souple et onctueux à l'intérieur, au final, c'est pas mal du tout. c'est le genre de petit encas qu'on apprécie bien en plein hiver ! je ne sais pas exactement la valeur nutritive de ce genre de produit, mais pour l'instant, aucun problème de digestion, une journée aprés la régalade.
3eme et dernier volet : torréfaction >> poudre à boisson type chicorée ou succédané de café, j'ai fini de torréfier (en plusieurs fois) un petit échantillon, me reste à trouver le moyen (et le temps) de broyer/pulvériser tout ça et je testerai trés bientôt, je ne garantis rien quant au résultat !
(à suivre donc ...)
j'ai donc laissé ma pâte de datte reposer, couvert et au frais.
et vendredi dernier, je suis repassé à l'offensive :
- en plat principal, j'ai essayé de l'utiliser comme ingrédient principal
d'une farce pour une volaille, j'ai donc malaxé une petite louchée de cette pâte brune avec des restes de pain sec, un petit-suisse, de l'ail, sel, poivre,
coriandre, laurier et romarin, aprés 3/4h-1h de cuisson à four moyen,
et bien c'était pas mal du tout, en tout cas un bon potentiel en perspective, car le poulet en soi n'était pas top, (1 pauvre poulet industriel à 3,50 euros), avec une volaille de caractère élevée "maison", nourrie au grain, genre pintade, et 1 petit bouchon de gnole pour bien mouiller le pain, ça devrait passer à au niveau nettement supérieur !
- en mode dessert, ce week-end j'ai improvisé ceci :
un fond de pâte feuilletée,
parsemés en fond quelque figues sèches et + 2-3 pruneaux qui ont trempé dans un fond de calva quelque temps,
la garniture : 300-400 gr de pâte de datte + 3 oeufs (les blanc battus en neige), + une demi-boite de lait concentré sucré, une ou deux cuillère de farine pour donner de la tenue (farine de chataigne dans mon cas), un zeste de pamplemousse (j'avais pas de citron sous la main), ... touillage + remplissage ...
pour finir, une ou deux poignées de pignons jetés négligement par dessus et hop! ... au four (four chaud au départ, puis retombant pour la fin de cuisson), aprés environ 40 mn, ça donnait ça :
eh bien verdict final : la saveur tout de même assez prononcée de ma pâte de datte s'est bien adoucie mariée à la douceur du lait concentré, et au niveau texture, ça reste souple et onctueux à l'intérieur, au final, c'est pas mal du tout. c'est le genre de petit encas qu'on apprécie bien en plein hiver ! je ne sais pas exactement la valeur nutritive de ce genre de produit, mais pour l'instant, aucun problème de digestion, une journée aprés la régalade.
3eme et dernier volet : torréfaction >> poudre à boisson type chicorée ou succédané de café, j'ai fini de torréfier (en plusieurs fois) un petit échantillon, me reste à trouver le moyen (et le temps) de broyer/pulvériser tout ça et je testerai trés bientôt, je ne garantis rien quant au résultat !
(à suivre donc ...)
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
suite et fin de l'expérience "dattes" de Chamaerops humilis :
j'ai fini la pâte de datte qui me restait (et que j'avais laissée au frigo) en l'intégrant dans une recette de pain d'épice improvisée:
(jai fait "tant pour tant" avec le miel, soit, aulieu de mettre 350gr de miel, j'ai mis 180gr de miel et 180gr de pâte de dattes, sinon, mon mélange d'épices "maison" c'est : coriandre, clou de girofle, anis vert, gingembre, cardamone, cannelle, ... quelques noisettes concassées pour chapeauter le tout et ça donne ça :
(j'en ai mangé la moitié d'un à l'heure du thé, et c'est bien revigorant avec le froid de ces jours-ci !)
pour ce qui est de la torréfaction, je m'y suis pris en 2 temps, une première passe (grillade) avec le fruit entier,
quand il est bien doré et bien sec, j'ai cherché un moyen simple et efficace de séparer la chair grillée du noyau,
mais ni le rappe-légume, ni le moulin à grain ne convenait, au final, je les ai passé rapido au moulin à légume avec un disque "gros trous", histoire de bien entamer/entailler les chairs, et j'ai fini au laguiole, à la main quoi ...
ce qui me donnait ça : à gauche, les chairs sèches, à droite les noyaux ,
gros plan sur les dattes sèches débarassées de leur noyau :
c'est encore trés fibreux, c'est là qu'intervient le 2eme passage (au four cette fois-ci) pour bien finir de griller la matière et la rendre ainsi friable, puis passage au moulin à café, ... pour donner ça :
et en gros plan (mouture assez grossière):
toutes ces opérations exhalent des odeurs de assez appétissantes,
mais va t-il rester quelque chose si on en tire un jus ? je fais bouillir de l'eau, et arrivé à ébullition, je retire du feu et je verse 2 c.à s. de cette poudre de dattes grillées, et je laisse infuser 2-3mn.
la boisson obtenue me rapelle un peu celle d'orge maltée au niveau saveur, en tout cas, ce qui est plutôt positif,
c'est que ça peut se boire tel que, sans ajoût de sucre (nature, c'est relativement doux).
le point négatif, c'est que c'est somme toute pas mal de taff, donc je vais garder ça en cas de Grosse Crise ...
en attendant, je coupe mon café avec, ... un jour avec des dattes, le lendemain avec de la chicorée
(j'ai fini ma réserve de figues et glands grillés) .
j'ai fini la pâte de datte qui me restait (et que j'avais laissée au frigo) en l'intégrant dans une recette de pain d'épice improvisée:
(jai fait "tant pour tant" avec le miel, soit, aulieu de mettre 350gr de miel, j'ai mis 180gr de miel et 180gr de pâte de dattes, sinon, mon mélange d'épices "maison" c'est : coriandre, clou de girofle, anis vert, gingembre, cardamone, cannelle, ... quelques noisettes concassées pour chapeauter le tout et ça donne ça :
(j'en ai mangé la moitié d'un à l'heure du thé, et c'est bien revigorant avec le froid de ces jours-ci !)
pour ce qui est de la torréfaction, je m'y suis pris en 2 temps, une première passe (grillade) avec le fruit entier,
quand il est bien doré et bien sec, j'ai cherché un moyen simple et efficace de séparer la chair grillée du noyau,
mais ni le rappe-légume, ni le moulin à grain ne convenait, au final, je les ai passé rapido au moulin à légume avec un disque "gros trous", histoire de bien entamer/entailler les chairs, et j'ai fini au laguiole, à la main quoi ...
ce qui me donnait ça : à gauche, les chairs sèches, à droite les noyaux ,
gros plan sur les dattes sèches débarassées de leur noyau :
c'est encore trés fibreux, c'est là qu'intervient le 2eme passage (au four cette fois-ci) pour bien finir de griller la matière et la rendre ainsi friable, puis passage au moulin à café, ... pour donner ça :
et en gros plan (mouture assez grossière):
toutes ces opérations exhalent des odeurs de assez appétissantes,
mais va t-il rester quelque chose si on en tire un jus ? je fais bouillir de l'eau, et arrivé à ébullition, je retire du feu et je verse 2 c.à s. de cette poudre de dattes grillées, et je laisse infuser 2-3mn.
la boisson obtenue me rapelle un peu celle d'orge maltée au niveau saveur, en tout cas, ce qui est plutôt positif,
c'est que ça peut se boire tel que, sans ajoût de sucre (nature, c'est relativement doux).
le point négatif, c'est que c'est somme toute pas mal de taff, donc je vais garder ça en cas de Grosse Crise ...
en attendant, je coupe mon café avec, ... un jour avec des dattes, le lendemain avec de la chicorée
(j'ai fini ma réserve de figues et glands grillés) .
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Bravo pour ce tuto !
J'ai un pavé de 5kg de pâte de dattes de 5/6 ans qui va bientôt rejoindre une de tes recettes
J'ai un pavé de 5kg de pâte de dattes de 5/6 ans qui va bientôt rejoindre une de tes recettes
________________________________________________________
L'expérience est une lumière qui n'éclaire que ceux qu'elle a déjà brûlés. Cédric Dassas
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
pour continuer à propos de pignons, outre le fameux pignon de couleur blond nacré que nous connaissons ici, issu du pin parasol (Pinus pinea) et que l'on rencontre communément dans le sud de la France (littoral méditéranéen),Blaise a écrit:Autre aliment à coût zéro et non encore évoqué je crois :
Le pignon de pin
...
on peut également consommer (et c'est moins connu) le pignon du Pin d'Alep (Pinus alepensis, ou halepensis)
la graine est de couleur grise, et s'emploie notamment dans la recette tunisienne "Assida de zgougou*",
dessert traditionnel pour la fête du Mouled, zgougou étant l'appelation locale de cette graine,
on peut en trouver parfois (mais c'est assez rare) dans les marchés sur les tréteaux de vendeurs de produits orientaux.
*c'est en fait et pour faire court, une bouillie à base de graines de zgougou mixées et filtrées, de lait et de sucre, bouillie versée une fois cuite dans des bols (jusqu'à mi-hauteur), puis surmontée d'une couche de crème type "patissière" parfumée au géranium (parfumée avec les feuilles du geranium, pas la fleur ...), ou à l'eau de rose, et le tout décoré avec des amandes/pistaches/pignons grillés/pilés, (aux choix).
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
l'hiver est par nature un peu pingre au niveau des fruits comestibles à glaner dans
nos campagnes, ici, les oiseaux ont "nettoyé" les quelques grenades qui restaient
encore accroché aux arbres, pour n'en laisser que les pellures béantes :
... mais il reste tout de même quelques fruits à ne pas dédaigner quand on a la chance
de se trouver en zone méridionale, parmi ceux-ci se trouvent les figues de barbaries.
fruits du cactus "opuntia", et contenant pas mal de vitamineC, à maturité, le taux de sucre
est de l'ordre de 12 à 15%, on en trouve tout plein le long des sentiers du littoral, et sur les
abords des pistes cyclables.
voilà ma petites récoltes du week-end dernier :
tout ce que je peux dire concernant cette ressource c'est que :
1) ça pique ...! donc si comme moi, vous y allez à mains nues, il vous faudra être trés
habile pour ne pas vous retrouver avec les doigts dardés de minuscules aigillons de
glochides bien difficile à extraire, de par leur taille et leur extrémité en hameçon,
2) ça tache ...! la chair et le jus présente une pigmentation trés puissante (rouge-violacé),
attention à votre chemise ou T-shirt blanc ...
3) ne jetez pas les graines ...! une fois débarassé de la peau, la chair est excellente,
mais les graines ne sont pas dénuées d'intérét non plus, puisqu'on en tire une huile
riche en acides gras essenciels .
les graines broyées aurait également un pouvoir constipant (à vérifier),
en tout cas j'ai entendu dire qu'on en faisait de la farine pour l'ajouter
en complément dans la confection de petits pains. (à tester).
nos campagnes, ici, les oiseaux ont "nettoyé" les quelques grenades qui restaient
encore accroché aux arbres, pour n'en laisser que les pellures béantes :
... mais il reste tout de même quelques fruits à ne pas dédaigner quand on a la chance
de se trouver en zone méridionale, parmi ceux-ci se trouvent les figues de barbaries.
fruits du cactus "opuntia", et contenant pas mal de vitamineC, à maturité, le taux de sucre
est de l'ordre de 12 à 15%, on en trouve tout plein le long des sentiers du littoral, et sur les
abords des pistes cyclables.
voilà ma petites récoltes du week-end dernier :
tout ce que je peux dire concernant cette ressource c'est que :
1) ça pique ...! donc si comme moi, vous y allez à mains nues, il vous faudra être trés
habile pour ne pas vous retrouver avec les doigts dardés de minuscules aigillons de
glochides bien difficile à extraire, de par leur taille et leur extrémité en hameçon,
2) ça tache ...! la chair et le jus présente une pigmentation trés puissante (rouge-violacé),
attention à votre chemise ou T-shirt blanc ...
3) ne jetez pas les graines ...! une fois débarassé de la peau, la chair est excellente,
mais les graines ne sont pas dénuées d'intérét non plus, puisqu'on en tire une huile
riche en acides gras essenciels .
L'huile de figue de barbarie renferme deux agents. Le premier est l'acide linoléique, désigné sous le sigle AL. De constitution chimique C 18 : 2, l'AL est plus connu sous le nom de « vitamine F ». C'est le précurseur de la famille des oméga-6. Le second acide gras que contient l'huile de figue de barbarie est l'acide alpha-linolénique. Sa constitution chimique est C 18 : 3 et il fait partie de la famille des oméga-3. Tenant un rôle structurel dans les membranes cellulaires, il assure également des rôles fonctionnels. Parmi ces derniers, on peut citer la diminution de la pression artérielle chez les hypertendus et la diminution de la triglycéridémie chez les personnes présentant un taux trop élevé en cette substance. C'est à ces AGE que sont dues les propriétés anti-âges de l'huile de figue de barbarie. Selon la formulation adoptée par les fabricants, l'huile de figue de barbarie apporte aussi du carotène, des licopènes, des flavonoïdes, des vitamines A, E, B et d'autres éléments... . En vue d'un soin de visage anti-ride complémentaire, vous pouvez appliquer la crème de jour à l'huile de figue de barbarie : idéale pour les peaux les plus sensibles. En plus du soin qu'elle procure, vous bénéficierez d'un confort optimal à longueur de journée. Il existe aussi des masques à l'huile de figue de barbarie que vous pouvez appliquez sur votre visage pour qu'il soit encore plus rayonnant.
les graines broyées aurait également un pouvoir constipant (à vérifier),
en tout cas j'ai entendu dire qu'on en faisait de la farine pour l'ajouter
en complément dans la confection de petits pains. (à tester).
BigBird- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
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Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Salut BigBird,
Tout dabore je tiens à te remercier pour tes posts que je trouve toujours très interressant,
ensuite je me suis toujours interrogé sur le moyens de se débarasser des aiguilles de la figue de barbarie : suffit il d'enlever la peau ou y a t il une autre oppération à effectuer ?
Tout dabore je tiens à te remercier pour tes posts que je trouve toujours très interressant,
ensuite je me suis toujours interrogé sur le moyens de se débarasser des aiguilles de la figue de barbarie : suffit il d'enlever la peau ou y a t il une autre oppération à effectuer ?
matthioux- Membre Premium
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Localisation : côte varoise
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
salut Matthioux,matthioux a écrit:... suffit il d'enlever la peau ou y a t il une autre oppération à effectuer ?
il y a plusieurs méthodes à ma connaissance :
1) dans une bassine d'eau, brasser + brosser les figues avec une vielle brosse à linge (qui sera réservée à cette tâche), les aiguillons vont se décrocher et flotter à la surface, jeter l'eau, rincer, et renouveler l'opération une ou deux fois, puis sécher les figues à l'aide d'1 vieux chiffon.
2) à sec, frotter les fruits avec un balai ou avec de vieux journeaux (port de gants* et de lunette conseillé), à faire en extérieur, dans un coin du jardin, pour éviter d'en mettre partout dans la cuisine.
3) au feu : embrocher les figues sur brins de bambous taillés, et tourner les au dessus d'une flamme
(gaz ou barbecue/bois), comme on fait pour supprimer les duvets de plumes restant sur une volaille,
4) à distance, utiliser fourchette/cuillère/couteau pour dégager la pulpe de manière à ce qu'il n'y ait jamais contact avec la main (voir ici)
* Gants de ménage en latex/caoutchouc épais et à surface lisse si possible.
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Date d'inscription : 09/04/2009
Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Merci BigBird !
Mieux vaut 1 qui sait que 10 qui se mettent plein d'épines dans les doigts.
Merci pour le liens également.
Mieux vaut 1 qui sait que 10 qui se mettent plein d'épines dans les doigts.
Merci pour le liens également.
matthioux- Membre Premium
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Localisation : côte varoise
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: [Nourriture] Subsistance à coût 0, plantes et fruits sauvages
Parmi les plantes sauvages comestibles, donc nourriture à coût 0 pour peu que l'on se donne la peine de les repérer (de les reconnaitre), et de les récolter, en veillant toutefois à ce qu'il en reste suffisament pour qu'elles se perpétuent, (il faut respecter notre "vaste garde-manger gratuit et à ciel ouvert"), il y a les alliacées qui, en fonction de la région et du climat local, se déclinent en de nombreuses variétés : barragane, ail noir, carambole, civette, ail des ours, ...etc.
Par chez moi, on trouve une variété qui pousse spontanément au bord des chemins (à flanc de ruisseau), ou dans les friches, elle était jadis consommée par nos anciens (en cas de disette), mais ne l'est plus de nos jour car remplacée par l'ail cultivé (et payant), il s'agit de l'ail triquètre (allium triquetrum), ou encore apellé "ail à trois angles", (ces feuilles vertes ont en effet un profil à trois faces, en "Y").
cette alliacées est "victime" de son élégance florale, et est donc plutôt considérée maintenant comme une plante d'ornement, (c'est vrai que sa floraison, en ombelles clochetées blanches retombantes est du plus bel effet). Elle a été de ce fait délocalisée/importée dans le nord-ouest de la France (Bretagne/pays Cotentin) et outre-manche chez nos amis grand-bretons où elle s'est parfaitement acclimaté, au point d'être déclarée maintenant comme "invasive" dans ces régions.
Ceci étant, du point de vue alimentaire, son goût est plus doux que l'ail, et se rapproche un peu du poireau. Ciselé finement, on peut l'ajouter à ses salades, ou la faire à peine fondre dans de l'huile d'olive et l'utiliser en garniture d'une omelette ou agrémenter vos plats de pâtes.
Coté bénéfice-santé, comme la plupart des alliacées, c'est un bon tonique pour le système digestif, ainsi que le système circulatoire.
Autre utilisation possible, le jus de la plante pourrait servir à faire un anti-mites maison (non testé).
Par chez moi, on trouve une variété qui pousse spontanément au bord des chemins (à flanc de ruisseau), ou dans les friches, elle était jadis consommée par nos anciens (en cas de disette), mais ne l'est plus de nos jour car remplacée par l'ail cultivé (et payant), il s'agit de l'ail triquètre (allium triquetrum), ou encore apellé "ail à trois angles", (ces feuilles vertes ont en effet un profil à trois faces, en "Y").
cette alliacées est "victime" de son élégance florale, et est donc plutôt considérée maintenant comme une plante d'ornement, (c'est vrai que sa floraison, en ombelles clochetées blanches retombantes est du plus bel effet). Elle a été de ce fait délocalisée/importée dans le nord-ouest de la France (Bretagne/pays Cotentin) et outre-manche chez nos amis grand-bretons où elle s'est parfaitement acclimaté, au point d'être déclarée maintenant comme "invasive" dans ces régions.
Ceci étant, du point de vue alimentaire, son goût est plus doux que l'ail, et se rapproche un peu du poireau. Ciselé finement, on peut l'ajouter à ses salades, ou la faire à peine fondre dans de l'huile d'olive et l'utiliser en garniture d'une omelette ou agrémenter vos plats de pâtes.
Coté bénéfice-santé, comme la plupart des alliacées, c'est un bon tonique pour le système digestif, ainsi que le système circulatoire.
Autre utilisation possible, le jus de la plante pourrait servir à faire un anti-mites maison (non testé).
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Date d'inscription : 09/04/2009
des plantes séchées pour les stocks
Pour apporter une précision au message de Big Bird qui parle de la toxicité de la porcelle enracinée, je mange de celle ci régulièrement sans aucuns problèmes, mais c'est vrai que je ne suis pas un cheval ...
Sinon, concernant la nourriture et subsitance à coût 0, je suis en train de mettre en place mes stocks en k2kk, et une chose qui me parait essentielle, c'est de joindre à ceux ci des quantités non négligeable de plantes séchées.
Puisqu'on est au début du printemps, les plantes recommencent à poindre leurs nez, il va être très facile de trouver de l'orties (les couper à la base, les attacher par 10 et les pendre dans un endroits sec).
Après quelques semaines (temps variable suivant la météo) les orties seront bien sèches et vous pourrez facilement les réduire en poudre (mettre des gants de ménage et les défeuiller au dessus d'un drap, ecraser les miettes ainsi obtenue).
Cette poudre ne prend pas de place, est très nutritive et un excellent complément alimentaire pour les jours de restrictions et disettes.
On peut faire pareil avec de l'amaranthe, des feuilles de tilleul, de la mauve,de la berce et un tas d'autres plantes dont j'ajouterai les noms au fur à mesure de la saison.
En k2kk, l'ajout de ces plantes à une simple casserole de riz peut agrémenter le plat et faire un apport intéressant de proteïnes (notamment pour l'ortie et l'amaranthe), ou apporter de la texture à une soupe (feuilles de tilleul, mauve).
Sinon, concernant la nourriture et subsitance à coût 0, je suis en train de mettre en place mes stocks en k2kk, et une chose qui me parait essentielle, c'est de joindre à ceux ci des quantités non négligeable de plantes séchées.
Puisqu'on est au début du printemps, les plantes recommencent à poindre leurs nez, il va être très facile de trouver de l'orties (les couper à la base, les attacher par 10 et les pendre dans un endroits sec).
Après quelques semaines (temps variable suivant la météo) les orties seront bien sèches et vous pourrez facilement les réduire en poudre (mettre des gants de ménage et les défeuiller au dessus d'un drap, ecraser les miettes ainsi obtenue).
Cette poudre ne prend pas de place, est très nutritive et un excellent complément alimentaire pour les jours de restrictions et disettes.
On peut faire pareil avec de l'amaranthe, des feuilles de tilleul, de la mauve,de la berce et un tas d'autres plantes dont j'ajouterai les noms au fur à mesure de la saison.
En k2kk, l'ajout de ces plantes à une simple casserole de riz peut agrémenter le plat et faire un apport intéressant de proteïnes (notamment pour l'ortie et l'amaranthe), ou apporter de la texture à une soupe (feuilles de tilleul, mauve).
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