Comment se nourrir d'un rien ...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
La consoude a fait partie de l’alimentation humaine, principalement comme ingrédient dans les salades et les soupes. Elle a également été utilisée comme plante fourragère, notamment au XIXe siècle en Grande-Bretagne, parce que sa haute teneur en protéines et sa faible teneur en cellulose en faisaient un aliment de choix pour les porcs et les volailles.
Hépatotoxicité des pyrrolizidines de la consoude
Au cours des années 1980, les chercheurs ont détecté la présence de pyrrolizidines hépatotoxiques (toxiques pour le foie) dans la consoude. Comme les conséquences d’une intoxication aux pyrrolizidines sont graves et potentiellement fatales, on ne prend plus guère de consoude par voie interne depuis le milieu des années 1990, bien que les cas d’intoxication attribuables à cette plante soient très rares chez les humains (sept cas tout au plus depuis 1985 1) et que les données soient contestées par certains auteurs1,2.
Dans plusieurs pays, l’usage de la consoude est strictement encadré ou limité. Par exemple, en Grande-Bretagne, on a interdit l’usage des extraits de racine de consoude, car ils renferment nettement plus de pyrrolizidines que les extraits de feuilles. Aux États-Unis et au Canada, les fabricants ont suivi la recommandation des autorités : ils ne vendent plus de produits pour usage interne et s’en tiennent aux onguents et pommades pour usage externe.
La teneur en pyrrolizidines de la racine de consoude officinale (Symphytum officinale) varie d’un lot à l’autre4, mais cette variété en contient nettement moins que deux autres avec lesquelles elle peut être confondue : la consoude hérissée (Symphytum asperum), et la consoude de Russie (Symphytum uplandicum) qui est un hybride des deux autres espèces. Au Canada, la consoude rugueuse et la consoude voyageuse (Symphytum peregrinum) sont interdites3.
1. Rode, Dorena. Case Reports of Toxicity with Internal Use of Comfrey. Comfrey Central - A Clearinghouse for Symphytum Information, 2004. [Consulté le 28 avril 2009] www.comfreycentral.com
2. Rode D. Comfrey toxicity revisited. Trends Pharmacol Sci. 2002 Nov;23(11):497-9.
Source
(bienvenu dans le monde de la phytothérapie presque chaque plante est une controverse passionnante ) Lire aussi (anglais)Du côté adverse, on est perplexe devant tant d'acharnement. Par exemple, l'American Botanical Council reproche à la FDA d'avoir manqué de nuance dans son approche du problème. La consoude officinale a en effet deux consoeurs, soit la consoude hérissée (Symphytum asperum) et la consoude de Russie (Symphytum uplandicum) dont la teneur en pirrozilidines est plus élevée. Ces dernières contiennent de l'echiminide, le plus toxique de ces alcaloïdes, alors que la consoude officinale est en dépourvue. En outre, certains fabricants mettent sur le marché des extraits de consoude sans alcaloïdes. Autres nuances importantes: la racine de consoude contient 10 fois plus d'alcaloïdes que les feuilles et la teneur des feuilles séchées à maturité est beaucoup plus faible que celle des jeunes feuilles fraîches. De toute façon, selon les défenseurs de la consoude officinale, il faudrait en avaler des quantités industrielles avant de constater une quelconque toxicité. Plusieurs des sept cas de nocivité relatés dans la documentation scientifique étaient d'ailleurs reliés à une consommation excessive et prolongée d'une variété non spécifiée de consoude. En revanche, une étude clinique portant sur 29 sujets a démontré que la consommation à long terme (de 1 à 20 ans) de consoude ne causait pas de dommages hépatiques.
Pas facile de trancher,...
Source
Perso je cuisine les feuilles sans complexe. Mais il est vrai qu'il ne faut pas en abuser. Et si on est sensible du foie mieux vaut l'éviter.
Et si survie il y a , clair que je le ferais aussi (a priori y'aura pas qu'elle, ce sera pas tous les jours ni pendant une lonnngue période et l'apport alimentaire et vitaminique est bien là lui).
Il y a quantité de plantes qui sont potentiellement toxique pour le foie, tout dépend de l'usage qu'on en fait et du bénéfice/risque du moment (ex. le carvacrol présent dans plusieurs huiles essentielles utilisées contre bactéries (y compris résistantes) ou virus est hépatotoxique... mais c'est aussi l'un des touticide les plus puissants qui, ponctuellement peut s'avérer d'une redoutable efficacité...)
Dernière édition par Raffa le Mer 8 Juin 2011 - 15:39, édité 1 fois
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Et oui Tarsonis, comme dis Raffa, bienvenue dans le monde polémique de la phyto !
j'ai passé assez de temps sur le sujet de la consoude pour te dire qu'il n'y a absolument aucun danger. Et crois moi, je suis une trouillarde qui avance à pas de loup en terrain miné.
voilà ce que j'en dis dans mon forum :
Le problème c'est que ce genre de polémique fait toujours des vagues, est reprises par des auteurs qui parfois l'amplifie, sans prendre la précaution de creuser le sujet.
Personnellement lorsque j'ai un doute ou que j'ai besoin d'une confirmation, je me reporte aux ecrits de F.COUPLAN qui est quand même docteur es sciences et qui pratique la nourriture par les plantes depuis un sacré bail. En l'occurence, ce dernier dit qu'il n'y a aucun danger a consommer de la cousoude Symphytum officinalis dans des quantités raisonnables.
Après, pour le coté "nourrissant", c'est plutôt dans le sens "ça cale bien !" que j'en ai parlé. Du fait de sa teneur en mucilage, la consoude rempli bien l'estomac et apporte une agréable sensation de satiété.
j'ai passé assez de temps sur le sujet de la consoude pour te dire qu'il n'y a absolument aucun danger. Et crois moi, je suis une trouillarde qui avance à pas de loup en terrain miné.
voilà ce que j'en dis dans mon forum :
hildegarde a écrit:Après de nombreuses recherches concernant la possibilité ou non de consommer de la consoude, j'ai découvert qu'autrefois, on cultivait symphytum officinalis comme plante médicinale, fourragère et alimentaire. Et ce depuis l'antiquité.
Cet usage a de nouveau cours aujourd’hui, particulièrement aux Etats- unis.
Vu son usage alimentaire depuis l’antiquité, il apparait que cette plante n’est pas toxique. On n’a jamais relaté d’intoxication humaine par cette plante.
Malgré cela, une vague d’inquiétude est partie d’Australie dans les années 70, a cause de la découverte, lors de l’analyse de la composition de la consoude, d’alcaloïdes pyrrolizidiniques. Ces derniers ont fait l’objet d’expérimentation sur l’animal. Suite à ces expérimentations, qui ont provoqué une action toxique et cancérigènes sur le foie de ces animaux, on a décrété que la consoude était impropre à la consommation.
Or, si on extrapolait ces expériences à l’homme, il faudrait que celui-ci ingurgite plusieurs dizaines de kilo de symphytum par mois, sur plusieurs années, pour peut-être obtenir les mêmes symptômes.
Mais rappelons qu’on n’a jamais relaté d’intoxication humaine par cette plante.
En fait, l’inocuité de cette plante pour l’organisme serait dû à la présence de vitamine B12 qui détoxifie les alcaloïdes pyrrolizidiniques.
Certains consommateurs actuels relatent avoir éprouvés lors de la consommation des symptômes désagréables. Ceux-ci sont probablement dû, soit à une plus grande sensibilité physiologique de certains de nos contemporains, soit à une crainte inconsciente et diffuse, dû à cette polémique non fondée.
Compte tenu de ces informations, je pense que la consommation du symphytum officinalis ne pose pas vraiment de problème. Il est en tout cas moins mauvais pour le foie d’en consommer que de manger des côtes de porc cuitent dans du beurre ou que de boire du café au lait !
Le problème c'est que ce genre de polémique fait toujours des vagues, est reprises par des auteurs qui parfois l'amplifie, sans prendre la précaution de creuser le sujet.
Personnellement lorsque j'ai un doute ou que j'ai besoin d'une confirmation, je me reporte aux ecrits de F.COUPLAN qui est quand même docteur es sciences et qui pratique la nourriture par les plantes depuis un sacré bail. En l'occurence, ce dernier dit qu'il n'y a aucun danger a consommer de la cousoude Symphytum officinalis dans des quantités raisonnables.
Après, pour le coté "nourrissant", c'est plutôt dans le sens "ça cale bien !" que j'en ai parlé. Du fait de sa teneur en mucilage, la consoude rempli bien l'estomac et apporte une agréable sensation de satiété.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Vu son usage alimentaire depuis l’antiquité, il apparait que cette plante n’est pas toxique.
--> ceci est clairement un bon indice, mais n'est pas suffisant pour conclure de la non toxicité d'un produit ou d'une plante.
Par ailleurs, les consoudes contiennent bien des pyrrolizidines (en quantité variable donc) qui sont bien des alcaloïdes toxiques. Et sinon oui des intoxication humaine ont bien été rapportées (mais sans précision de quelle consoude, quelle partie, quelle quantité, quel autre médocs consommés sur le côté etc.) Les consoudes pourraient (nous parlons bien au conditionnel, aucune étude clinique ou autre n'a été fait sur le sujet) éventuellement poser problème à l'une ou l'autre personne. Sans parler du fait qu'on la confond souvent avec la digitale... très toxique elle. Autrement dit je n'irais pas jusqu'à dire que la consoude est sans danger en cas de consommation régulière et prolongée par voie interne pour tout le monde.
Bref il s'agit simplement de nuancer, non la consoude n'est pas toute rose, mais non elle n'est pas toute noire non plus !
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
c'est comme je dis plus haut, pas plus mauvais qu'un café au lait, ou une côte de porc cuite dans du beurre noirci...et je parle pas du barbecue, de l'alcool....très mauvais pour le foie aussi à grosse dose sur une longue période!
comme disait paracelse: " tout est poison, rien est poison, tout est question de dose".
la consoude en consommation comme plante alimentaire en condition de survie ou comme légume occasionnel ne pose pas de problème, pas plus qu'un autre aliment courant auquel on pourrait être allergique. Moi par exemple, je supporte bien mieux la consoude que le camembert...
comme disait paracelse: " tout est poison, rien est poison, tout est question de dose".
la consoude en consommation comme plante alimentaire en condition de survie ou comme légume occasionnel ne pose pas de problème, pas plus qu'un autre aliment courant auquel on pourrait être allergique. Moi par exemple, je supporte bien mieux la consoude que le camembert...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Coucou,
Je ne crois pas que nous disons la même chose non. Dans la mesure où c'est une controverse scientifiques (et non nécessairement une polémique, quoique ça peut le devenir si on continu ) les 2 thèses s'affrontent avec des arguments valables. Ce n'est pas à nous de décider pour les autres si c'est sans danger pour eux ou pas.
Chacun doit connaître les consensus d'experts en la matière et se faire son opinion en connaissance de cause, voilà pourquoi il est nécessaire et indispensable d'argumenter avec les données fiables dont on dispose et non seulement de donner son avis de manière "définitive" (ceci étant rien n'empêche de donner son avis). C'était le sens de l'intervention de Tarsonis.
Pour la peine, puisque de retour chez moi, je suis allée relire des bouquins de référence et fiables sur le sujet (non que Couplan ne le soit pas mais son seul avis ne peut trancher en la matière) qui donnent quelques précisions.
Ce qui rejoint, logiquement, les recommandations de Wikipedia données par tarso.
Merci en tout cas, cela m'a permis d'approfondir cette question et de rationaliser mon utilisation de la consoude (hydride chez moi, donc potentiellement plus problématique), que je continuerai néanmoins à consommer, plus sporadiquemement probablement. Au cas où; le chardon marie est plus que conseillé, lui par contre, pour les problèmes hépatiques notamment les intoxications (et pour info c'est le contrepoison de l'amanite phaloïde, ce peut être bon à savoir ) (source Finterlman et Weiss ci dessus).
Je ne crois pas que nous disons la même chose non. Dans la mesure où c'est une controverse scientifiques (et non nécessairement une polémique, quoique ça peut le devenir si on continu ) les 2 thèses s'affrontent avec des arguments valables. Ce n'est pas à nous de décider pour les autres si c'est sans danger pour eux ou pas.
Chacun doit connaître les consensus d'experts en la matière et se faire son opinion en connaissance de cause, voilà pourquoi il est nécessaire et indispensable d'argumenter avec les données fiables dont on dispose et non seulement de donner son avis de manière "définitive" (ceci étant rien n'empêche de donner son avis). C'était le sens de l'intervention de Tarsonis.
Pour la peine, puisque de retour chez moi, je suis allée relire des bouquins de référence et fiables sur le sujet (non que Couplan ne le soit pas mais son seul avis ne peut trancher en la matière) qui donnent quelques précisions.
Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales de Bruneton
(en gros hein c'est pas du mot à mot)
Sur les alcaloïdes pyrrolizidiniques : de nombreux genres sont concernés, particulièrement chez les asteraceae et les boraginaceae. L'intérêt thérapeutique de ces molécules est nul (à ce jour du moins ). A l'origine de manifestations toxiques graves observées rarement chez l'homme plus fréquement chez l'animal (utilisation inconsidérée de plantes dites médicinales, céréales contaminées...). La plupart (mais pas toutes) des molécules de ce groupe sont, en conditions expérimentales, mutagènes et inducteurs de tumeurs hépatiques.
Chez les animaux : lié aux fourrages => intoxication hépatique le plus souvent chronique sans traitement. Chez l'homme : les diverses plantes de ce groupe n'ont, semble-t-il, jamais été à l'origine d'intoxication aïgue. Mais chronique oui, obs dans les différentes régions du monde où ces plantes sont utilisées comme plante médicinales.Tous les alcaloïdes pyrrolizidiniques n'ont pas la même toxicité.
La présence de molécule hépatotoxique et cancérogène dans des plantes dont l'usage est recommandé par la médecine traditionnelle mais dont l'intérêt thérapeutique n'est pas démontré (tussilage, consoude, bourrache, crotalaires, héliotropes, cynoglosse, sénéçons...) conduit à s'interroger sur le bien-fondé de leur utilisation.
Sur la consoude : La présence en quantité notable d'échimidine dans la racine serait liée à la confusion entre la consoude officinale (qui n'en contient pratiquement pas) et des espèces proches. Ces différences qualitatives et quantitatives sont aussi à mettre en relation avec l'existence de plusieurs cytotype. Les feuilles renferment également des alcaloïdes mais en quantité moindre (0.003 à 0.02%). Chez l'homme, plusieurs cas de syndrome veino-occlusifs sont attribués à la consommation régulière et pendant plusieurs mois d'infusion ou de capsule de racine de consoude. Un décès + chirurgie nécessaire dans la plupart des autres cas.
La consommation des feuilles en potage est à déconseiller formellement. Il est recommandé de ne pas utiliser la racine de consoude plus de 4 à 6 semaines par an. L'utilisation en cas de grossesse requiert l'avis d'un médecin.
Manuel pratique de phytothérapie Finterlman et Weiss
Contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui ont en conditions expérimentales des effets mutagènes et cancérogènes. Toutefois, aucune donnée épidémiologique ne permet de conclure à une supériorité de l'incidence des maladies cancereuses chez les consommateurs réguliers de racine de consoude ou chez le bétail. [note ce n'est pas en contradiction avec Bruneton, qui ne parle pas spécifiquement de la consoude quand il parle de la toxicité des alcaloïdes, ni nécessairement de cancers)]. Par ailleurs, le cancer du foie (indépendant de la cirrhose) est une affection extrêmement rare en Europe.
Après maintes discussions et controverses, la commission E a finalement décidé de n'admettre Symphytum qu'en usage externe, son utilisation est limitée à 4 semaines. Attention, l'administration de la consoude par voie interne est jugée dangereuse par les toxicologues.
Ce qui rejoint, logiquement, les recommandations de Wikipedia données par tarso.
Merci en tout cas, cela m'a permis d'approfondir cette question et de rationaliser mon utilisation de la consoude (hydride chez moi, donc potentiellement plus problématique), que je continuerai néanmoins à consommer, plus sporadiquemement probablement. Au cas où; le chardon marie est plus que conseillé, lui par contre, pour les problèmes hépatiques notamment les intoxications (et pour info c'est le contrepoison de l'amanite phaloïde, ce peut être bon à savoir ) (source Finterlman et Weiss ci dessus).
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Raffa- Modérateur à temps partiel
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Pour ma petite pierre concernant la consoude hybride que je connais un peu, mis à part que c'est une sacrée vivante et qu'on peut lui en faire voir de belles avant qu'elle ne crève, jamais eu aucun soucis avec le très peu de consommation que j'ai eu mais c'est à noter aussi que les plantes utilisées en phyto ne doivent selon Herr Doktor General Mayor (moi) pas être mangées tous les jours à toutes les sauces, pour la simple et bonne raison que si effet il y a, à forte récurrence, alors le danger du surdosage est éminemment présent par la même.
Du coup, je ne m'amuserai pas à manger des racines de consoude (variété la plus "active" en sorcellerie domestique) à quelques exceptions près et ce, certainement pas en cure.
D'ailleurs, je ferais pareil avec de l'Absinthe, un petit remontant mais rien de plus, pas de consommation quotidienne, loin de là.
Du coup, je ne m'amuserai pas à manger des racines de consoude (variété la plus "active" en sorcellerie domestique) à quelques exceptions près et ce, certainement pas en cure.
D'ailleurs, je ferais pareil avec de l'Absinthe, un petit remontant mais rien de plus, pas de consommation quotidienne, loin de là.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Oui, tu as raison Raffa, la polémique existe de toutes façons et il est inutile de la reproduire ici. Pour les hybrides aussi, ta mise en garde est importante. Je ne conseille que de consommer de la consoude "sauvage" Symphytum officinalis L. les autres je n'ai pas partiqué...
Comme dis Johann, les plantes médecinales ne doivent effectivement pas être consommées de façon regulière sauf si effectivement on les utilisent dans une optique thérapeutique.
Mais comme légume occasionnel, il y a de nombreuses plantes sauvages qui peuvent faire l'affaire.
Il faut donc faire preuve de discernement, mais il en est de même avec beaucoup d'autres aliments que l'on consomme régulièrement et/ou qui deviennent à la mode et dont la plupart des utilisateurs ignorent les effets à long terme.
Comme dis Johann, les plantes médecinales ne doivent effectivement pas être consommées de façon regulière sauf si effectivement on les utilisent dans une optique thérapeutique.
Mais comme légume occasionnel, il y a de nombreuses plantes sauvages qui peuvent faire l'affaire.
Il faut donc faire preuve de discernement, mais il en est de même avec beaucoup d'autres aliments que l'on consomme régulièrement et/ou qui deviennent à la mode et dont la plupart des utilisateurs ignorent les effets à long terme.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
les graines de lin par exemple, qui sont innofensives, le sont moins si on a des problèmes de tyroide et qu'on en prend tout les jours, pendant des années, l'oseille est déconseillé aux personnes souffrant de calcul renaux, mais c'est aussi le cas pour des aliments courants et qui sont potentiellement pathogènes comme le café au lait que je citais plus haut, les graisses animales trop cuites etc....mais là on aborde des problèmes de diététique pure et ce n'est pas le sujet de ce fil, on pourra en parler sur un autre sujet si ça interresse...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
oui , j'avais lu que les feuilles de rhubarbe était aussi utilisées dans ce sens .
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Cela aussi passera
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
concernant la consoude et son usage externe, c'est la présence d'allantoïne (C4H6N4O3) qui est trés bénéfique, entre autre, comme cicatrisant et régénérant.
un constituant que l'on trouve par ailleurs également dans la bave d'escargot, et que l'on retrouve de nos jours dans bon nombre de produits cosmétiques.
un constituant que l'on trouve par ailleurs également dans la bave d'escargot, et que l'on retrouve de nos jours dans bon nombre de produits cosmétiques.
Extrait de "Phytothérapie" 2eme édition du Dr Jean Valnet, ancien médecin et chirurgien des Armées.racine fraîche rapée : calme instantanément la douleur d'une brûlure, guérit les crevasses du mamelon.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Balade en famille hier.... voici la recolte :
Cela m'a permis de préparer mon diner :
salade : laiteron (finemement ciselé pour éviter le coté raide et piquant), graines de plantain, myosotis, pour l'assaisonnement oseille, vergerette ciselées, un trait d'huile d'olive et du sel et pour la déco fleurs de trefle.
Potage : épiaire des bois et consoude finement ciselées et cuites 30 min dans 1/2 litre d'eau, sel....j'ai mis un peu trop d'épiaire et c'était un peu fort a mon goût...
potée : berce, consoude, orties, chenopode grossierement ciselés et revenus dans de l'huile d'olive, sel.
dessert : fleurs de marguerite (mon peché mignon^^).
boisson : infusion de feuilles de ronce et achillée (pour le coté astringent de la feuille de ronce...un menu composé de "vert" est assez laxatif...la ronce atténue largement ça !...l'achillée c'est pour parfumer un peu)
sujet créé aussi sur mangez des mauvaises herbes
Cela m'a permis de préparer mon diner :
salade : laiteron (finemement ciselé pour éviter le coté raide et piquant), graines de plantain, myosotis, pour l'assaisonnement oseille, vergerette ciselées, un trait d'huile d'olive et du sel et pour la déco fleurs de trefle.
Potage : épiaire des bois et consoude finement ciselées et cuites 30 min dans 1/2 litre d'eau, sel....j'ai mis un peu trop d'épiaire et c'était un peu fort a mon goût...
potée : berce, consoude, orties, chenopode grossierement ciselés et revenus dans de l'huile d'olive, sel.
dessert : fleurs de marguerite (mon peché mignon^^).
boisson : infusion de feuilles de ronce et achillée (pour le coté astringent de la feuille de ronce...un menu composé de "vert" est assez laxatif...la ronce atténue largement ça !...l'achillée c'est pour parfumer un peu)
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
salut Hildegarde,
J'aurai une question, j'hésite beaucoup à utiliser les plantes qui se trouve au ras du sol car si la nature est généreuse par ici, régulièrement on a des cas (1 & à 2 fois par an) de leptospirose mortel (contamination par l'urine d'animaux) de jardiniers du dimanche comme moi, assez fulgurante (24h).
As-tu une façon particulière de les laver? Choisis-tu les endroits où tu les récoltes? Prélèves-tu les feuilles à une certaine hauteur pour éviter ce problème?
A priori, ça toucherait +tôt les zones tropicales mais comment gères-tu ce risque?
J'aurai une question, j'hésite beaucoup à utiliser les plantes qui se trouve au ras du sol car si la nature est généreuse par ici, régulièrement on a des cas (1 & à 2 fois par an) de leptospirose mortel (contamination par l'urine d'animaux) de jardiniers du dimanche comme moi, assez fulgurante (24h).
As-tu une façon particulière de les laver? Choisis-tu les endroits où tu les récoltes? Prélèves-tu les feuilles à une certaine hauteur pour éviter ce problème?
A priori, ça toucherait +tôt les zones tropicales mais comment gères-tu ce risque?
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Ce sont nos choix et non pas la chance, qui déterminent notre destinée. Remettons nos soucis à leur place : chassons-les de notre vie ! (Mottos for succes)
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
J'ai la chance d'habiter au centre de la France ou il n'y a pas trop de possibilité d'être contaminé par la leptospirose.
d'après la société de chasse du coin, qui font des analyses régulières, les animaux de mon secteur sont sains. Aucuns cas de contamination par l'échinococcose alvéolaire n'a été recensé ici et il n'y a plus de présence de douve du foie dans les élevages.
Je prend toutefois certains précautions. Tous d'abord, je ne récolte pas près des pâturages ou paissent les animaux, ensuite je récolte toujours des feuilles qui ont un bel aspect (l'urine brûle les végétaux, ou forme des petites tâches un peu brillantes, parfois colorés ) et plutôt des sujets jeunes (plus ils sont jeunes et moins le temps d'exposition à une contamination possible est grand).
Je lave mes récoltes à l'eau bicarbonatée ou vinaigrée, mais surtout pour enlever les poussières et bactéries, car cela ne tue pas les parasites.
Pour éviter à coup sûr la leptospirose, l'echinococcose et la douve du foie, si on est dans un secteur à risque comme chez toi, il faut impérativement faire blanchir (ou cuire carrément) les plantes recoltées au dessous de 40 cm, avant consommation.
Personnellement, je ne le fais pas pour mes salades, mais je ne suis pas dans une zone à risque. Si c'était le cas, pour le repas ci dessus, j'aurais tout simplement fait blanchir 1 ou 2 minutes les plantes de la salade dans l'eau bouillante, puis j'aurais laissé refroidir avant d'assaisonner.
d'après la société de chasse du coin, qui font des analyses régulières, les animaux de mon secteur sont sains. Aucuns cas de contamination par l'échinococcose alvéolaire n'a été recensé ici et il n'y a plus de présence de douve du foie dans les élevages.
Je prend toutefois certains précautions. Tous d'abord, je ne récolte pas près des pâturages ou paissent les animaux, ensuite je récolte toujours des feuilles qui ont un bel aspect (l'urine brûle les végétaux, ou forme des petites tâches un peu brillantes, parfois colorés ) et plutôt des sujets jeunes (plus ils sont jeunes et moins le temps d'exposition à une contamination possible est grand).
Je lave mes récoltes à l'eau bicarbonatée ou vinaigrée, mais surtout pour enlever les poussières et bactéries, car cela ne tue pas les parasites.
Pour éviter à coup sûr la leptospirose, l'echinococcose et la douve du foie, si on est dans un secteur à risque comme chez toi, il faut impérativement faire blanchir (ou cuire carrément) les plantes recoltées au dessous de 40 cm, avant consommation.
Personnellement, je ne le fais pas pour mes salades, mais je ne suis pas dans une zone à risque. Si c'était le cas, pour le repas ci dessus, j'aurais tout simplement fait blanchir 1 ou 2 minutes les plantes de la salade dans l'eau bouillante, puis j'aurais laissé refroidir avant d'assaisonner.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Il y a eu débat à ces sujets, pas trop le temps de chercher, ça vous dit? Merci.
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Ash- Membre Premium
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Tarsonis et KrAvEuNn en ont parlé ici
http://le-projet-olduvai.forumactif.com/t4004-parasites-tiques-maladies-plantes-sauvages?highlight=parasites
j'ai pas trouvé d'autres choses sur le sujet.... mais je cherche.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
J'aimerais assez tester le pourpier mais on le prépare comment? (merci pour l'info Tarsonis)
Par contre, le cotoneaster me tente moins malgré la haie complète que je possède... (mais merci aussi pour l'info Hildegarde)
Par contre, le cotoneaster me tente moins malgré la haie complète que je possède... (mais merci aussi pour l'info Hildegarde)
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Ecoute In girum imus nocte et consumimur igni.
Re: Comment se nourrir d'un rien ...
pourpier, tout bête !
on ne mange que celui qui ne fait pas les fleurs multicolores!
détacher les feuilles, les laver et op miam!
on ne mange que celui qui ne fait pas les fleurs multicolores!
détacher les feuilles, les laver et op miam!
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3 enfants maintenant, (mode on ) youpi!!! on a droit à la carte famille nombreuse, c'est sur on a des gosses pour les allocs.... (mode off), ... Menfin!
monastère de Minsk
miserere
agni partene
opaline- Membre Premium
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Emploi : A quoi j'emploie mon temps? Mais vous êtes bien curieux...
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
on peut le faire cuire aussi. Le faire juste revenir dans un peu de beurre à la poèle, ou cuire à la vapeur....j'aime bien cuit ainsi et accompagné d'une petite sauce béchamel.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Bonjour a tous,
Juste un petit mot pour dire merci à Hildegarde qui me donne vraiment envie de m'intéresser de plus près à la cueillette et à la cuisine des herbes sauvages. Jusque là je n'ai testé que les feuilles de ronces et de menthe en infusion, le pissenlit en salade, comme beaucoup, les mûres, pommes et prunes (plus ou moins sauvages), et surtout les champignons de mon coin que je ramasse depuis aussi longtemps que je me souvienne.
Connaîtriez vous des ouvrages illustrés sous forme de "carnet" donc léger et pas du tout encombrant qui condenseraient les principales herbes et baies sauvages comestibles ? Je sais bien que F.Couplan est une référence en la matière mais ses bouquins sont assez volumineux et hélas trop chère pour moi.
Juste un petit mot pour dire merci à Hildegarde qui me donne vraiment envie de m'intéresser de plus près à la cueillette et à la cuisine des herbes sauvages. Jusque là je n'ai testé que les feuilles de ronces et de menthe en infusion, le pissenlit en salade, comme beaucoup, les mûres, pommes et prunes (plus ou moins sauvages), et surtout les champignons de mon coin que je ramasse depuis aussi longtemps que je me souvienne.
Connaîtriez vous des ouvrages illustrés sous forme de "carnet" donc léger et pas du tout encombrant qui condenseraient les principales herbes et baies sauvages comestibles ? Je sais bien que F.Couplan est une référence en la matière mais ses bouquins sont assez volumineux et hélas trop chère pour moi.
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La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon. (Dominique Venner).
Belenos- Membre Premium
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Localisation : Pays de Retz
Loisirs : Balades et bivouacs dans les dunes et les bois, lecture.
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
le plus petit et sympa que je connaisse est le miniguide tout terrain FRUITS ET PLANTES SAUVAGES de chez Nathan, il est vraiment bien foutu et ne fait que 8 mm d'épaisseur, 15,5 x 9 cm et 115 grammes...hyper facile à glisser dans une poche de pantalon.
Tu peux le trouver actuellement ici sur Price minister au prix de 7,60 €
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Super, merci beaucoup.
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Belenos- Membre Premium
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
A l'approche des fêtes, il me semble intéressant de vous soumettre quelques recettes pouvant composer un réveillon à peu de frais, avec des produits qu'on peut facilement se procurer dans son environnement proche, dans la nature ou chez le petit producteur du coin.
Pour commencer je vous propose de faire quelques canapés recouvert avec des orties ciselées dans un peu de beurre et du sel et de l'ail .
Ingredients : du pain+ du beurre + du sel+des orties
si vous n'avez pas de pain, essayer les chips d'orties (juste plongées quelques instants dans de l'huile bouillante, puis salées)
ensuite je vous propose un petit velouté de plantain :
(saveur champignon)
Ramasser 10 feuilles de plantain.
Les laver puis les mettre dans une casserole
avec 1 litre d’eau et un oignon.
Cuire 20 mn à feu doux.
Mixer ou si vous n'avez pas de mixeur, filtrer pour ne garder que le jus et réserver.
Faire un roux avec une cuillère à soupe de beurre
et 2 cuillères à soupe de farine,
Ajouter le bouillon de plantain en remuant sans cesse.
.servir !
ensuite
GRATINES DE BUTTERNUT AUX ORTIES ET BAIES ROUGES
Ingrédients pour 6 personnes:
- 3 butternut
- 30 têtes d’orties et 12 grosses feuilles lavées
- quelques cenelles d'aubepines
- 150 g de fromage de chevre ou autre
- 30 cl d’huile
1- préchauffer votre four th 6-7 (200°)
2- Eplucher les butternut, couper la moitié en petits cubes de 1 cm de coté, et l’autre moitié en morceaux grossiers.
3- Mettre les morceaux grossiers de butternut et les têtes d’orties dans une casserole avec un fond d’eau, couvrir et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que le butternut soit cuit.
4- Mixer le butternut et les orties cuites, saler, poivrer.
5- Répartir les petits cubes de butternut dans des ramequins, puis couvrir avec le mélange mixé, saupoudrer de fromage.
6- Mettre au four 15 minutes.
7- Pendant ce temps, faire chauffer l’huile dans une casserole, puis, lorsque celle-ci est bouillante, y plonger quelques instants les feuilles d’orties et les sortir aussitôt pour les égoutter sur du papier absorbant.
8- Sortir les ramequins du four, décorer avec les chips d’orties et les cenelles pour imiter du houx.
9- Servir.
Ensuite étonnez vous amis avec le plat qui suit :
TARTELETTES DE LOMBRIC AU PLANTAIN ET POTIRON
Ingrédients pour 6 personnes:
Pour la pâte :
- 200 g de farine
- 1 pincée de sel
- 100 g de beurre
- 1 œuf
Pour la garniture :
- 300 g de lombric prélablement dégorgés pendant plusieurs jours
- 300 g de potiron
- 50 g de plantain
- sel
1- préchauffer votre four th 6-7 (200°)
2- mélanger la farine, le sel, le beurre coupé en petits morceaux et l’œuf, puis pétrir le tout pour former une pâte brisée lisse et homogène. Envelopper la pâte dans un film alimentaire, puis entreposer 30 min au réfrigérateur.
3- Couper le potiron en petits cubes d’un centimètre de coté, et ciseler finement le plantain.Blanchir les lombric et les couper également en petits tronçons.
4- Etaler la pâte sur le plan de travail fariné, découper 6 petits ronds à placer dans des moules à tartelettes.
5- Répartir le plantain ciselé dans le fond des tartelettes, en en gardant une petite partie pour la décoration.
6- Répartir les morceaux de lombric, puis les cubes de potiron.
7- Mettre au four 30 minutes
8- Sortir du four, saupoudrer du reste du plantain pour la décoration.
9- Servir.
en dessert (là on fait une exception, le chocolat ! mais bon, c'est la fête, soyons fou !)
FONDANT AU CHOCOLAT AU LIERRE TERRESTRE
100 g de beurre
100g de chocolat noir
1 mug de farine
1 mug de sucre
3 œufs
une poignée de lierre terrestre
Faire préchauffer le four th6 (180°)
Faire fondre le beurre et le chocolat cassé en petit morceaux,
au bain marie.
Mélanger jusqu’à ce que le tout soit bien fondu.
Ajouter le sucre, le lierre terrestre mixé, la farine et les œufs.
Mélanger.
Verser dans un plat carré de 20cm.
Cuire 15 mn.
BON APPETIT ET BONS REVEILLONS A TOUS !
Pour commencer je vous propose de faire quelques canapés recouvert avec des orties ciselées dans un peu de beurre et du sel et de l'ail .
Ingredients : du pain+ du beurre + du sel+des orties
si vous n'avez pas de pain, essayer les chips d'orties (juste plongées quelques instants dans de l'huile bouillante, puis salées)
ensuite je vous propose un petit velouté de plantain :
(saveur champignon)
Ramasser 10 feuilles de plantain.
Les laver puis les mettre dans une casserole
avec 1 litre d’eau et un oignon.
Cuire 20 mn à feu doux.
Mixer ou si vous n'avez pas de mixeur, filtrer pour ne garder que le jus et réserver.
Faire un roux avec une cuillère à soupe de beurre
et 2 cuillères à soupe de farine,
Ajouter le bouillon de plantain en remuant sans cesse.
.servir !
ensuite
GRATINES DE BUTTERNUT AUX ORTIES ET BAIES ROUGES
Ingrédients pour 6 personnes:
- 3 butternut
- 30 têtes d’orties et 12 grosses feuilles lavées
- quelques cenelles d'aubepines
- 150 g de fromage de chevre ou autre
- 30 cl d’huile
1- préchauffer votre four th 6-7 (200°)
2- Eplucher les butternut, couper la moitié en petits cubes de 1 cm de coté, et l’autre moitié en morceaux grossiers.
3- Mettre les morceaux grossiers de butternut et les têtes d’orties dans une casserole avec un fond d’eau, couvrir et laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que le butternut soit cuit.
4- Mixer le butternut et les orties cuites, saler, poivrer.
5- Répartir les petits cubes de butternut dans des ramequins, puis couvrir avec le mélange mixé, saupoudrer de fromage.
6- Mettre au four 15 minutes.
7- Pendant ce temps, faire chauffer l’huile dans une casserole, puis, lorsque celle-ci est bouillante, y plonger quelques instants les feuilles d’orties et les sortir aussitôt pour les égoutter sur du papier absorbant.
8- Sortir les ramequins du four, décorer avec les chips d’orties et les cenelles pour imiter du houx.
9- Servir.
Ensuite étonnez vous amis avec le plat qui suit :
TARTELETTES DE LOMBRIC AU PLANTAIN ET POTIRON
Ingrédients pour 6 personnes:
Pour la pâte :
- 200 g de farine
- 1 pincée de sel
- 100 g de beurre
- 1 œuf
Pour la garniture :
- 300 g de lombric prélablement dégorgés pendant plusieurs jours
- 300 g de potiron
- 50 g de plantain
- sel
1- préchauffer votre four th 6-7 (200°)
2- mélanger la farine, le sel, le beurre coupé en petits morceaux et l’œuf, puis pétrir le tout pour former une pâte brisée lisse et homogène. Envelopper la pâte dans un film alimentaire, puis entreposer 30 min au réfrigérateur.
3- Couper le potiron en petits cubes d’un centimètre de coté, et ciseler finement le plantain.Blanchir les lombric et les couper également en petits tronçons.
4- Etaler la pâte sur le plan de travail fariné, découper 6 petits ronds à placer dans des moules à tartelettes.
5- Répartir le plantain ciselé dans le fond des tartelettes, en en gardant une petite partie pour la décoration.
6- Répartir les morceaux de lombric, puis les cubes de potiron.
7- Mettre au four 30 minutes
8- Sortir du four, saupoudrer du reste du plantain pour la décoration.
9- Servir.
en dessert (là on fait une exception, le chocolat ! mais bon, c'est la fête, soyons fou !)
FONDANT AU CHOCOLAT AU LIERRE TERRESTRE
100 g de beurre
100g de chocolat noir
1 mug de farine
1 mug de sucre
3 œufs
une poignée de lierre terrestre
Faire préchauffer le four th6 (180°)
Faire fondre le beurre et le chocolat cassé en petit morceaux,
au bain marie.
Mélanger jusqu’à ce que le tout soit bien fondu.
Ajouter le sucre, le lierre terrestre mixé, la farine et les œufs.
Mélanger.
Verser dans un plat carré de 20cm.
Cuire 15 mn.
BON APPETIT ET BONS REVEILLONS A TOUS !
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Re: Comment se nourrir d'un rien ...
Merci Hilde, je vais me passer des tartelettes au lombric...
Mais juste au cas où, quand tu dis
Pour ma part, je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ça passera mieux s'ils sont frits ..., je sais, je sais c dans ma tête . Jusqu'à présent j'y suis toujours pas arrivé, je pense laisser ça à + tard, le + loin possible .
Mais juste au cas où, quand tu dis
: tu les laisses sécher à l'air, comme ça? Dans une passoire peut-être?prélablement dégorgés pendant plusieurs jours
Pour ma part, je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ça passera mieux s'ils sont frits ..., je sais, je sais c dans ma tête . Jusqu'à présent j'y suis toujours pas arrivé, je pense laisser ça à + tard, le + loin possible .
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Ce sont nos choix et non pas la chance, qui déterminent notre destinée. Remettons nos soucis à leur place : chassons-les de notre vie ! (Mottos for succes)
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