[Nucléaire] - incidents & accidents
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Il me semble qu'il y a dans cet article une grosse confusion entre "fondre" (passer de l'état solide à l'état liquide) et "entrer en fusion" (réaction nucléaire)...
Jocelyn- Membre Premium
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
oui jocelyn, c'est ça qui est dur à comprendre... en fait c'est le nucléaire derrière le mot fusion qui porte à con-fusion
une fusion nucléaire, c'est le soleil, des atomes légers (He, H) qui fusionne en produisant une énergie énorme.
La fusion du matériel radioactif à fuck-ushima, c'est l'augmentation de température du matériel radioactif (uranium, Pu et tout ce qu'il y a autour) qui le transforme en sorte de magma très chaud , entre 2000 et 3000 °C. Pas de risque d'explosion "nucléaire" pure mais un risque que cette masse en "fusion" rencontre de l'eau toute bête ... du coup , t'es mort
une fusion nucléaire, c'est le soleil, des atomes légers (He, H) qui fusionne en produisant une énergie énorme.
La fusion du matériel radioactif à fuck-ushima, c'est l'augmentation de température du matériel radioactif (uranium, Pu et tout ce qu'il y a autour) qui le transforme en sorte de magma très chaud , entre 2000 et 3000 °C. Pas de risque d'explosion "nucléaire" pure mais un risque que cette masse en "fusion" rencontre de l'eau toute bête ... du coup , t'es mort
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serilynpayne- Animateur
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Salut !
Mais l'une pouvant être liée à la fission. Avec cette matière fondue, les éléments les plus lourds peuvent migrer au fond, et atteindre in fine la masse critique (ex plutonium), et une réaction en chaîne....mais ceci étant du domaine de la spéculation puisque peu d'experts savent ce qui se passe réellement...serilynpayne a écrit:Pas de risque d'explosion "nucléaire" pure mais un risque que cette masse en "fusion" rencontre de l'eau toute bête ... du coup , t'es mort
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tarsonis- Administrateur
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
avant une masse critique, y'aura rencontre avec l'eau ...
et puis comme tu dis, le problème c'est que personne ne sait ce qui se passe réellement ... on va avoir une modélisation grandeur nature.
et puis comme tu dis, le problème c'est que personne ne sait ce qui se passe réellement ... on va avoir une modélisation grandeur nature.
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serilynpayne- Animateur
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Vous avez sans doute vu cela : l'agence japonaise a reclassé aujourd'hui l'accident de 5 à 7, soit le même niveau que Chernobyl... tout en disant que les émissions sont dix fois inférieures que Cherno. L'OMS et l'AIEA renchérissent comme quoi c'est différent de Cherno et que le danger est très faible...
Certains commentateurs font remarquer que le gouvernement a repoussé ce classement après les élections locales qui avaient lieu dimanche. Le parti au pouvoir a pris un revers électoral, et la question du nucléaire a été très présente dans la campagne électorale. Mais ces mêmes commentateurs font remarquer que le revers aurait probablement été bien pire si ce classement au niveau 7 de l'échelle était intervenu avant les élections ! De même l'élargissement de la zone d'évacuation, par des demi-mesures peu lisibles comme je l'ai déjà dit, a attendu après les élections...
Certains commentateurs font remarquer que le gouvernement a repoussé ce classement après les élections locales qui avaient lieu dimanche. Le parti au pouvoir a pris un revers électoral, et la question du nucléaire a été très présente dans la campagne électorale. Mais ces mêmes commentateurs font remarquer que le revers aurait probablement été bien pire si ce classement au niveau 7 de l'échelle était intervenu avant les élections ! De même l'élargissement de la zone d'évacuation, par des demi-mesures peu lisibles comme je l'ai déjà dit, a attendu après les élections...
Barnabé- Membre Premium
- Nombre de messages : 5313
Localisation : Massif Central
Date d'inscription : 28/04/2008
Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
C spécial les élections au Japon... beaucoup de pressions sociales et on sait déjà plus ou moins qui va gagner si on suit les comités de quartier. Et il n'y pas vraiment de distinction genre droite/ gauche, plutôt divers droite (et encore), il y a toujours de la continuité, ça va pas changer grand chose dans la gestion de Fukushima .
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Ce sont nos choix et non pas la chance, qui déterminent notre destinée. Remettons nos soucis à leur place : chassons-les de notre vie ! (Mottos for succes)
Athea- Membre Premium
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Date d'inscription : 02/10/2010
japon, france, mesures
Habituellement, je vous relaie les infos de la Criirad (qui fait des mesures de radioactivité dans le sillon rhodanien).
J'ai découvert un autre site de mesures de la radioactivité qui effectue des mesures partout France :
http://www.acro.eu.org/
Son dernier bilan du 13 avril :
http://www.acro.eu.org/communique_du_110413_v3.pdf
« Depuis l’arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, le laboratoire d’analyses de l’ACRO – en partenariat avec Greenpeace France – effectue des contrôles en différents endroits du territoire métropolitain. L’objectif final est de savoir si la chaîne alimentaire pourrait être affectée. Pour accéder à cette connaissance, le niveau de contamination du couvert végétal (l’herbe) est régulièrement examiné ; c’est l’axe prioritaire de la surveillance.
Constatant la présence d’iode radioactif (iode-131) dans le couvert végétal de certains lieux mais également une augmentation de la contamination de l’air, entre le 27 et le 31 mars 2011, une seconde évaluation a été organisée une semaine plus tard, du 31 mars au dimanche 3 avril.
Rappelons que cette contamination, aussi faible soit-elle actuellement, n’est pas normale et ne doit pas être banalisée. En effet, avant la catastrophe de Fukushima, on ne trouvait ni iode 131 ni césium 137 dans l’herbe en France.
Il en découle les conclusions suivantes :
Irradiation externe :
- le dépôt radioactif reste trop faible pour augmenter significativement le niveau du rayonnement ambiant préexistant, dû à la présence d’éléments radioactifs naturels contenus dans les sols. Il n’y a donc pas de risque particulier à séjourner dehors.
- aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif.
Contamination du lait de vache :
- les mesures entreprises ne portent pas sur le lait, pour autant elles renseignent indirectement comme nous l’avons vu. Pour l’instant, les contrôles effectués par l’IRSN jusqu’au 4 avril montrent que les résultats positifs n’excèdent pas 2 Bq/L. C’est pourquoi, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer du lait.
Contamination des légumes feuilles :
Généralement elle est du même ordre de grandeur que celle mesurée dans l’herbe. Pour l’instant, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais (qui sont une source essentielle de vitamines pour l’organisme). Un lavage est suffisant lorsqu’il s’agit d’un léger dépôt à la surface des feuilles.
Persistance:
- du fait de sa courte demi-vie (8 jours), l’iode radioactif (iode-131) persiste peu dans l’environnement comme c’est le cas avec le césium-137. Ceci ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Et pour l’instant aucun retour à la normale n’est observé.
- dans le cas des dépôts de césium-137 observés, ceux-ci sont pour l’instant trop faibles pour augmenter les niveaux dans les sols qui résultent des retombées anciennes consécutives aux essais nucléaires et aux accidents nucléaires d’envergure.»
J'ai découvert un autre site de mesures de la radioactivité qui effectue des mesures partout France :
http://www.acro.eu.org/
Son dernier bilan du 13 avril :
http://www.acro.eu.org/communique_du_110413_v3.pdf
« Depuis l’arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, le laboratoire d’analyses de l’ACRO – en partenariat avec Greenpeace France – effectue des contrôles en différents endroits du territoire métropolitain. L’objectif final est de savoir si la chaîne alimentaire pourrait être affectée. Pour accéder à cette connaissance, le niveau de contamination du couvert végétal (l’herbe) est régulièrement examiné ; c’est l’axe prioritaire de la surveillance.
Constatant la présence d’iode radioactif (iode-131) dans le couvert végétal de certains lieux mais également une augmentation de la contamination de l’air, entre le 27 et le 31 mars 2011, une seconde évaluation a été organisée une semaine plus tard, du 31 mars au dimanche 3 avril.
Rappelons que cette contamination, aussi faible soit-elle actuellement, n’est pas normale et ne doit pas être banalisée. En effet, avant la catastrophe de Fukushima, on ne trouvait ni iode 131 ni césium 137 dans l’herbe en France.
Il en découle les conclusions suivantes :
Irradiation externe :
- le dépôt radioactif reste trop faible pour augmenter significativement le niveau du rayonnement ambiant préexistant, dû à la présence d’éléments radioactifs naturels contenus dans les sols. Il n’y a donc pas de risque particulier à séjourner dehors.
- aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif.
Contamination du lait de vache :
- les mesures entreprises ne portent pas sur le lait, pour autant elles renseignent indirectement comme nous l’avons vu. Pour l’instant, les contrôles effectués par l’IRSN jusqu’au 4 avril montrent que les résultats positifs n’excèdent pas 2 Bq/L. C’est pourquoi, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer du lait.
Contamination des légumes feuilles :
Généralement elle est du même ordre de grandeur que celle mesurée dans l’herbe. Pour l’instant, de telles valeurs ne devraient pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais (qui sont une source essentielle de vitamines pour l’organisme). Un lavage est suffisant lorsqu’il s’agit d’un léger dépôt à la surface des feuilles.
Persistance:
- du fait de sa courte demi-vie (8 jours), l’iode radioactif (iode-131) persiste peu dans l’environnement comme c’est le cas avec le césium-137. Ceci ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Et pour l’instant aucun retour à la normale n’est observé.
- dans le cas des dépôts de césium-137 observés, ceux-ci sont pour l’instant trop faibles pour augmenter les niveaux dans les sols qui résultent des retombées anciennes consécutives aux essais nucléaires et aux accidents nucléaires d’envergure.»
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
olympique la piscine !
de chez mme Leglu
ici
Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima. L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.........
de chez mme Leglu
ici
Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA. C’est ce que l’on peut comprendre après l’annonce postée ce 14 avril sur son site (1) par l’opérateur TEPCO de la centrale de Fukushima. L’opérateur y présente en effet les résultats d’une “analyse de 200 ml d’eau prélevée le 12 avril dans la piscine n°4” (où 195 tonnes d’eau ont été injectées le 12 avril selon l’AIEA (2)). Ces résultats, obtenus le 13 avril et annoncés ce 14 avril montrent que, outre du césium 137 et du césium 134 découverts dans cette eau, de l’iode 131 y a été retrouvé. Or l’iode 131, rappelons-le, a une demi-vie de 8 jours seulement. Autrement dit, si on le retrouve en quantité – ce qui est le cas, 220 000 Bq/litre – cela signifie qu’il a été créé depuis peu de temps (à noter qu’une mesure dans cette même piscine faite le 4 mars, c’est-à-dire avant le démarrage des événements catastrophiques, n’en avait pas détecté). Et s’il a été créé depuis peu de temps, cela signifie que des réactions de fission ont lieu dans le combustible qui est entreposé.........
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serilynpayne- Animateur
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Apparemment les niveaux de radioactivité relevés ne sont pas sensationnels, mais ça va sûrement faire réfléchir les Californiens !
J'ai vu sur un des liens que Tsahal a envoyé un hôpital de secours dans la zone dévastée, sûrement pour que ses membres acquièrent de l'expérience en la matière (vous croyez quand même pas que c'est par charité !?) et pour passer pour les gentils de service.
Et Monju.... Ben là tu nous as sorti un putain de cadavre du placard mon bon Rammstein ! Pour vraiment saisir le fond du problème, il faut lire l'article original qui a été traduit à la va-vite dans le dernier lien : Although everyone's looking at Fukushima. C'est le même type de réacteur que Superphoenix, ça baigne dans le sodium liquide. Le réacteur était arrêté depuis 1995, suite à une FUITE de sodium qui avait provoqué un feu, mais voilà les autorités ont voulu poursuivre l'expérience suicidaire et le machin qui permet de bouger les barres de combustible (du plutonium soit dit en passant) est tombé dans la cuve du réacteur, donc maintenant pour gérer ce bordel..... S'ils n'arrivent pas à refroidir en permanence ce caca atomique, ben il va y avoir un gros champignon nucléaire et on entendra plus parler des Japonais, c'est certain.
Article sur le truc qui est tombé dans la cuve en août dernier : Accident delays Monju startup until 2014.
Bon, sur ce, je vais prendre un aller simple pour la Terre de Feu, @dieu LOL !
Allez, avec un peu de chance tout rentrera en ordre et on pourra continuer à polluer la planète ...
Encore un petit truc pour la route, citation de l'article : "On Feb 21 2011, the chief manager of Monju fuel environment section killed himself in a mountain of Tsuruga city."
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
On s'en doutait, maintenant c'est officiel : la fusion des réacteurs 1 et 3 est confirmée (lien).
Rammstein
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Rammstein- Membre fondateur
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Ca s'arrange pas ...
Info issue de ce site :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/15/fukushima-suite-32-nouveau-danger-des-reactions-de-fission-d.html
" FUKUSHIMA (suite 32) NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4.
Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA.
Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.
Outre les énormes difficultés d’évacuation de dizaines de milliers de tonnes d’eau radioactive, les travailleurs dans la centrale se retrouvent donc aujourd’hui avec un problème majeur à régler sur l’unité n°4. Sans que l’on connaisse, par ailleurs, jusqu’où peut aller le relargage de produits de fission particulièrement dangereux. "
Edit :
Si vous souhaitez suivre l'actu, selon les journaux japonais mais traduits en français, c'est ici :
http://www.cartoradiations.fr/
http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/15/fukushima-suite-32-nouveau-danger-des-reactions-de-fission-d.html
" FUKUSHIMA (suite 32) NOUVEAU DANGER. Des réactions de fission dans la piscine n°4.
Attention, danger ! C’est vers la piscine de l’unité n°4 de Fukushima que les regards convergent aujourd’hui avec une nouvelle inquiétude. S’y déroulent des réactions en chaîne dégageant une très forte radioactivité ! Des niveaux “100 000 fois supérieurs à la normale”, selon l’agence de sûreté nucléaire japonaise NISA.
Rappelons que le réacteur n°4 était à l’arrêt avant le séisme puis le tsunami. Tout le combustible usagé du réacteur avait été déposé dans la piscine. Et l’on a appris aujourd’hui qu’outre ce combustible usagé, du combustible “neuf” s’y trouve aussi : “204 barres de combustible non usagé” (outre 1331 barres de combustible usagé). Des niveaux qui pourraient être également dus, a-t-elle estimé, à l’injection dans la piscine d’eau de pluie contenant des quantités de particules émettrices de radioactivité.
Outre les énormes difficultés d’évacuation de dizaines de milliers de tonnes d’eau radioactive, les travailleurs dans la centrale se retrouvent donc aujourd’hui avec un problème majeur à régler sur l’unité n°4. Sans que l’on connaisse, par ailleurs, jusqu’où peut aller le relargage de produits de fission particulièrement dangereux. "
Edit :
Si vous souhaitez suivre l'actu, selon les journaux japonais mais traduits en français, c'est ici :
http://www.cartoradiations.fr/
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Bienvenue dans un monde radieux-actif
" À l'heure où la centrale de Fukushima nourrit toutes les inquiétudes, Le Figaro Magazine est retourné à Tchernobyl, en Ukraine, vingt-cinq ans après la plus grande catastrophe nucléaire de tous les temps. Un territoire toujours contaminé, fermé à l'homme, mais où la faune et la flore prolifèrent étrangement. "
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/16/01003-20110416ARTFIG00004-bienvenue-a-tchernobyl.php
Extraits :
"la nature a repris ses droits. Partout, une faune et une flore aussi
inattendues qu'insolentes de prospérité. Elans, lynx, ours, chevreuils,
cerfs, loups se sont réapproprié l'espace. Ambiance... Un couple de
rouges-queues noirs trille à la cime d'un arbre alors qu'une pie jacasse
sur les basses charpentes. Une martre poursuit un rongeur dans les
ramures d'un bouleau. Décelant la présence du prédateur, une portée de
mulots disparaît dans un trou. Un tronc balafré de frayures témoigne de
la présence de grands cervidés. Les lapins bondissent comme des jouets
mécaniques dès qu'un intrus les surprend au gîte.
...
Pourtant, de profondes modifications sont survenues dans leur habitat.
Les forêts sont devenues des réservoirs de radioactivité dont 90 % se
trouve dans la litière. Mousses, champignons et lichens, vivant dans les
couches superficielles du sol où ils puisent leurs nutriments,
présentent de fortes concentrations de radionucléides. Certains
champignons peuvent atteindre le million de becquerels (100.000 Bq par
kilo = 1000 fois la limite autorisée). Les arbres, quant à eux, se sont
mal adaptés aux radiations. Les conifères, beaucoup plus sensibles que
les feuillus, sont morts ou ont muté, remplacés par les bouleaux.
L'espèce pionnière, résistante à tout, a supplanté pins, vergers,
hêtraies. Cela pourrait s'expliquer par les différences de taille des
génomes : plus petits chez les bouleaux, ils sont moins vulnérables aux
rayonnements.
...
Comme tous les habitants de la région, Griva est convaincu que les
animaux résistent bien mieux à la radioactivité que l'homme. Pour
preuve: «Ici, toutes les femmes de mon village ont des malformations
gynécologiques et la majorité d'entre elles n'auront jamais d'enfants
alors que la cigogne qui niche au sommet de ce poteau électrique revient
tous les ans, en pleine santé. Il suffit de l'observer, regardez comme
elle est belle!»
...
En revanche, on sait qu'il faudra deux siècles avant que le césium et le
strontium ne présentent plus aucun danger. Quant au plutonium, 240.000
années seront indispensables pour que ses dernières traces disparaissent
de la surface du globe. En attendant, faune et flore brossent un
tableau naturaliste que vantent désormais les dépliants touristiques. »
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/16/01003-20110416ARTFIG00004-bienvenue-a-tchernobyl.php
Extraits :
"la nature a repris ses droits. Partout, une faune et une flore aussi
inattendues qu'insolentes de prospérité. Elans, lynx, ours, chevreuils,
cerfs, loups se sont réapproprié l'espace. Ambiance... Un couple de
rouges-queues noirs trille à la cime d'un arbre alors qu'une pie jacasse
sur les basses charpentes. Une martre poursuit un rongeur dans les
ramures d'un bouleau. Décelant la présence du prédateur, une portée de
mulots disparaît dans un trou. Un tronc balafré de frayures témoigne de
la présence de grands cervidés. Les lapins bondissent comme des jouets
mécaniques dès qu'un intrus les surprend au gîte.
...
Pourtant, de profondes modifications sont survenues dans leur habitat.
Les forêts sont devenues des réservoirs de radioactivité dont 90 % se
trouve dans la litière. Mousses, champignons et lichens, vivant dans les
couches superficielles du sol où ils puisent leurs nutriments,
présentent de fortes concentrations de radionucléides. Certains
champignons peuvent atteindre le million de becquerels (100.000 Bq par
kilo = 1000 fois la limite autorisée). Les arbres, quant à eux, se sont
mal adaptés aux radiations. Les conifères, beaucoup plus sensibles que
les feuillus, sont morts ou ont muté, remplacés par les bouleaux.
L'espèce pionnière, résistante à tout, a supplanté pins, vergers,
hêtraies. Cela pourrait s'expliquer par les différences de taille des
génomes : plus petits chez les bouleaux, ils sont moins vulnérables aux
rayonnements.
...
Comme tous les habitants de la région, Griva est convaincu que les
animaux résistent bien mieux à la radioactivité que l'homme. Pour
preuve: «Ici, toutes les femmes de mon village ont des malformations
gynécologiques et la majorité d'entre elles n'auront jamais d'enfants
alors que la cigogne qui niche au sommet de ce poteau électrique revient
tous les ans, en pleine santé. Il suffit de l'observer, regardez comme
elle est belle!»
...
En revanche, on sait qu'il faudra deux siècles avant que le césium et le
strontium ne présentent plus aucun danger. Quant au plutonium, 240.000
années seront indispensables pour que ses dernières traces disparaissent
de la surface du globe. En attendant, faune et flore brossent un
tableau naturaliste que vantent désormais les dépliants touristiques. »
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Fukushima et le plan de crise tepco
ca se tasse à Fukushima, ou on nous ment, au choix :
" Tepco, la société qui gère la centrale accidentée, a reconnu qu'il faudrait trois mois pour commencer à faire baisser le niveau de radiations et six à neuf mois pour refroidir complètement les réacteurs nucléaires."
Ici :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/17/01003-20110417ARTFIG00076-fukushima-la-radioactivite-ne-baissera-pas-avant-l-ete.php
" Tepco, la société qui gère la centrale accidentée, a reconnu qu'il faudrait trois mois pour commencer à faire baisser le niveau de radiations et six à neuf mois pour refroidir complètement les réacteurs nucléaires."
Ici :
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/17/01003-20110417ARTFIG00076-fukushima-la-radioactivite-ne-baissera-pas-avant-l-ete.php
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
j'ai bien peur que ce soit a deuxième solution
les rejets sont en faible dose dans les autres pays, mais au bout de 3 mois l'accumulation de radioactivité va être forcement plus forte
on est pas sortie de l'auberge.....
les rejets sont en faible dose dans les autres pays, mais au bout de 3 mois l'accumulation de radioactivité va être forcement plus forte
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seb21t- Membre
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
ghp a écrit:" Tepco, la société qui gère la centrale accidentée, a reconnu qu'il faudrait trois mois pour commencer à faire baisser le niveau de radiations et six à neuf mois pour refroidir complètement les réacteurs nucléaires."
Il y a deux choses, les fuites de radionucléides et leur radioactivité. Le "niveau des radiations" dont parle le journaliste, ça ne veut pas dire grand chose. Ce que va faire Tepco, c'est réduire les fuites de radionucléides. Ceux qui se trouvent déjà dans l'environnement vont se désintégrer en toute tranquilité, sans que Tepco puisse y faire grand chose, donc le coin risque d'être radioactif pendant un certain temps (les particules vont migrer dans le sol petit à petit).seb21t a écrit:les rejets sont en faible dose dans les autres pays, mais au bout de 3 mois l'accumulation de radioactivité va être forcement plus forte
Et du fait que les radionucléides se transforment souvent en d'autres radionucléides en suivant des chaînes de désintégration avant de devenir un élément stable, on n'a pas fini d'en entendre parler (comme Tchernobyl).
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~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Agency admits 'melting' of N-fuel
1 réacteur de plus officiellement en fusion (2 étaient déjà reconnus comme étant en fusion au 15.04, voir post plus haut) !
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1 réacteur de plus officiellement en fusion (2 étaient déjà reconnus comme étant en fusion au 15.04, voir post plus haut) !
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
De l'iode radioactif retrouvé dans le lait maternel de mères tokyoites (lien)
TEPCO confirme la présence d'un corium dans le réacteur 1 (lien)
Détection d'iode et de césium dans du lait américain (lien)
etc...
Vue l'indigence de la couverture médiatique du sujet par nos journalistes franchouillards, je vous invite à consulter ce fil d'actualité en anglais, reprenant les dépêches liées à la catastrophe japonaise.
A noter également qu'il serait question d'augmenter la dose annuelle maximale "légale" des liquidateurs japonais de 250 à 500 mSv/an !
Rammstein
TEPCO confirme la présence d'un corium dans le réacteur 1 (lien)
Détection d'iode et de césium dans du lait américain (lien)
etc...
Vue l'indigence de la couverture médiatique du sujet par nos journalistes franchouillards, je vous invite à consulter ce fil d'actualité en anglais, reprenant les dépêches liées à la catastrophe japonaise.
A noter également qu'il serait question d'augmenter la dose annuelle maximale "légale" des liquidateurs japonais de 250 à 500 mSv/an !
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
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Re: [Nucléaire] - incidents & accidents
Merci Ramm pour ses liens, les medias sont vraiment muets, pas assez sensationnel? ils ont reçu des consignes? (mode parano on/off ).
Dans mon entourage, je suis quasiment la seule source d'info , car il n'y a rien à la télé... et aussi parce que je garde un oeil dessus.
C'est seulement quand je raconte que les américains trés opposés à la solution des français de sarcophage préconisait un bombardement de la centrale pour la noyer dans l'océan que tout le monde dit "ah bon? Ben c grave alors?". "Non mais, qu'est-ce qu'ils croient? Et nous alors? Ils vont nous empoisonner notre mer!" On devient trés égoïste : on s'apitoie mais gardez votre merde chez vous! .
J'ai aussi rencontré une japonaise au début du mois avec sa fille et sa belle tante (qui je crois a remplacé le mari, resté sur place) que j'ai ramené à leur hôtel. En discutant avec elle et en lui demandant si elle allait ramener des "choses" (genre au hasard cachet d'iode j'lui dit) : absolument rien. A boire (supplément?). A manger? Réponse : non, non à Tokyo, on ne manque de rien, tout va bien. (Aprés je me suis dit que j'avais peut-être trop insisté : donc en tant que japonais, montrer que eux ils assurent, j'sais pas). Elle a donc fait... du shopping.
Je crois que beaucoup de personnes choisissent de croire en leur gouvernement, de croire que tout va bien parce que c'est plus confortable aussi.
Mes deux antennes de fourmi
Dans mon entourage, je suis quasiment la seule source d'info , car il n'y a rien à la télé... et aussi parce que je garde un oeil dessus.
C'est seulement quand je raconte que les américains trés opposés à la solution des français de sarcophage préconisait un bombardement de la centrale pour la noyer dans l'océan que tout le monde dit "ah bon? Ben c grave alors?". "Non mais, qu'est-ce qu'ils croient? Et nous alors? Ils vont nous empoisonner notre mer!" On devient trés égoïste : on s'apitoie mais gardez votre merde chez vous! .
J'ai aussi rencontré une japonaise au début du mois avec sa fille et sa belle tante (qui je crois a remplacé le mari, resté sur place) que j'ai ramené à leur hôtel. En discutant avec elle et en lui demandant si elle allait ramener des "choses" (genre au hasard cachet d'iode j'lui dit) : absolument rien. A boire (supplément?). A manger? Réponse : non, non à Tokyo, on ne manque de rien, tout va bien. (Aprés je me suis dit que j'avais peut-être trop insisté : donc en tant que japonais, montrer que eux ils assurent, j'sais pas). Elle a donc fait... du shopping.
Je crois que beaucoup de personnes choisissent de croire en leur gouvernement, de croire que tout va bien parce que c'est plus confortable aussi.
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Ce sont nos choix et non pas la chance, qui déterminent notre destinée. Remettons nos soucis à leur place : chassons-les de notre vie ! (Mottos for succes)
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Japon et areva
Info de "le Monde".
"Tepco accepte l'assistance d'Areva pour decontaminer la
centrale de Fukushima, Le Monde, 20/04/11, 15h32
Philippe Pons, Tokyo correspondant et Stephane Foucart (a
Paris)
Apres bien des hesitations, tergiversations et repli sur
lui-meme, l'operateur de la centrale nucleaire accidentee de Fukushima, Tokyo
Electric Power (Tepco), a accepte la proposition d'Areva de lui fournir un
systeme de decontamination de l'eau radioactive. C'est ce qu'a annonce la
presidente du groupe francais, Anne Lauvergeon, mardi 19 avril a Tokyo. Le
procede isole les elements radioactifs par coprecipitation.
"Nous injectons des produits chimiques dans l'eau
contaminee afin de permettre aux substances radioactives de se deposer au fond,
a precise Mme Lauvergeon. L'operation doit permettre de reduire de 1 000 a 10
000 fois le taux de radioactivite des eaux traitees afin qu'elles puissent etre
reutilisees dans les circuits de refroidissement de la centrale."
Cette technique a fait l'objet de travaux de recherche
academiques et a ete developpee par Areva. Elle a ete utilisee en France, dans
les installations de la Hague (Manche) et de Marcoule (Gard), elle est decrite
comme "tres eprouvee" par Bernard Boullis, directeur du programme de
gestion des dechets au Commissariat a l'energie atomique (CEA). "Le
principal probleme sera de la mettre en oeuvre dans les installations tres
endommagees (de la centrale) ", dit M. Boullis. Une fois l'eau
decontaminee, "il reste une boue radioactive qu'il faut conditionner, ce
qui est beaucoup plus simple que d'avoir a gerer de l'eau contaminee",
ajoute le chercheur.
Ces operations doivent debuter entre fin mai et fin juin,
des que cette "station d'epuration a haut debit" qui sera envoyee
aura ete montee sur place. C'est-a-dire dans des delais tres courts pour la
mise en place d'un tel dispositif et avec des eaux bien plus contaminees que
celles traitees en France : "C'est en cela une premiere mondiale", a
precise Mme Lauvergeon.
Le groupe francais sera confronte a une autre difficulte :
l'eau contaminee qui inonde les installations de la centrale provient
partiellement de la mer et est fortement chargee en sodium. "La priorite
est de debarrasser l'eau du cesium 137, car cet element a une periode de
demi-vie de trente ans : s'il se repand dans l'environnement, il y persistera
longtemps, explique M. Boullis. Or, le cesium appartient a la meme famille que
le sodium."
Le risque est que les reactifs chimiques utilises ne piegent
ce sodium plutot que son cousin radioactif. Developpes de longue date, des
composes tres selectifs devraient pouvoir passer outre les fortes
concentrations de l'eau en sodium, selon M. Boullis, mais leur utilisation dans
le contexte japonais sera inedite.
Areva, qui travaillera en partenariat avec Veolia Water,
espere traiter 50 tonnes d'eau par heure dans un premier temps. Pres de 70 000
tonnes d'eau ont ete deversees sur le site de la centrale au cours des
dernieres semaines afin d'essayer de refroidir les reacteurs. Une quantite qui
augmente chaque jour de 600 tonnes.
Areva est en outre en discussion avec Tepco pour le
traitement du combustible irradie. "Il faut placer les barres qui se
trouvent dans les piscines dans des conditions de securite le plus tot
possible", explique Mme Lauvergeon. Si un autre seisme de meme magnitude
se produit, - ce qui n'est pas exclu en raison des fortes repliques depuis le
11 mars -, ces piscines risquent de deborder.
Quant au cout de la decontamination, Mme Lauvergeon a
precise qu'aucun contrat n'avait ete discute en raison de l'urgence. "Nous
travaillons en confiance avec notre partenaire japonais, que nous connaissons
depuis trente ans." Mme Lauvergeon, qui a mis en avant ce qu'elle nomme le
"triangle de base du nucleaire" (surete, securite et transparence),
n'a fait aucun commentaire public sur la faillite de Tepco a respecter ces
principes, pas plus que sur sa gestion de la crise, pour le moins mal maitrisee,
depuis le 11 mars."
Histoire de garder un semblant d'espoir !!!
"Tepco accepte l'assistance d'Areva pour decontaminer la
centrale de Fukushima, Le Monde, 20/04/11, 15h32
Philippe Pons, Tokyo correspondant et Stephane Foucart (a
Paris)
Apres bien des hesitations, tergiversations et repli sur
lui-meme, l'operateur de la centrale nucleaire accidentee de Fukushima, Tokyo
Electric Power (Tepco), a accepte la proposition d'Areva de lui fournir un
systeme de decontamination de l'eau radioactive. C'est ce qu'a annonce la
presidente du groupe francais, Anne Lauvergeon, mardi 19 avril a Tokyo. Le
procede isole les elements radioactifs par coprecipitation.
"Nous injectons des produits chimiques dans l'eau
contaminee afin de permettre aux substances radioactives de se deposer au fond,
a precise Mme Lauvergeon. L'operation doit permettre de reduire de 1 000 a 10
000 fois le taux de radioactivite des eaux traitees afin qu'elles puissent etre
reutilisees dans les circuits de refroidissement de la centrale."
Cette technique a fait l'objet de travaux de recherche
academiques et a ete developpee par Areva. Elle a ete utilisee en France, dans
les installations de la Hague (Manche) et de Marcoule (Gard), elle est decrite
comme "tres eprouvee" par Bernard Boullis, directeur du programme de
gestion des dechets au Commissariat a l'energie atomique (CEA). "Le
principal probleme sera de la mettre en oeuvre dans les installations tres
endommagees (de la centrale) ", dit M. Boullis. Une fois l'eau
decontaminee, "il reste une boue radioactive qu'il faut conditionner, ce
qui est beaucoup plus simple que d'avoir a gerer de l'eau contaminee",
ajoute le chercheur.
Ces operations doivent debuter entre fin mai et fin juin,
des que cette "station d'epuration a haut debit" qui sera envoyee
aura ete montee sur place. C'est-a-dire dans des delais tres courts pour la
mise en place d'un tel dispositif et avec des eaux bien plus contaminees que
celles traitees en France : "C'est en cela une premiere mondiale", a
precise Mme Lauvergeon.
Le groupe francais sera confronte a une autre difficulte :
l'eau contaminee qui inonde les installations de la centrale provient
partiellement de la mer et est fortement chargee en sodium. "La priorite
est de debarrasser l'eau du cesium 137, car cet element a une periode de
demi-vie de trente ans : s'il se repand dans l'environnement, il y persistera
longtemps, explique M. Boullis. Or, le cesium appartient a la meme famille que
le sodium."
Le risque est que les reactifs chimiques utilises ne piegent
ce sodium plutot que son cousin radioactif. Developpes de longue date, des
composes tres selectifs devraient pouvoir passer outre les fortes
concentrations de l'eau en sodium, selon M. Boullis, mais leur utilisation dans
le contexte japonais sera inedite.
Areva, qui travaillera en partenariat avec Veolia Water,
espere traiter 50 tonnes d'eau par heure dans un premier temps. Pres de 70 000
tonnes d'eau ont ete deversees sur le site de la centrale au cours des
dernieres semaines afin d'essayer de refroidir les reacteurs. Une quantite qui
augmente chaque jour de 600 tonnes.
Areva est en outre en discussion avec Tepco pour le
traitement du combustible irradie. "Il faut placer les barres qui se
trouvent dans les piscines dans des conditions de securite le plus tot
possible", explique Mme Lauvergeon. Si un autre seisme de meme magnitude
se produit, - ce qui n'est pas exclu en raison des fortes repliques depuis le
11 mars -, ces piscines risquent de deborder.
Quant au cout de la decontamination, Mme Lauvergeon a
precise qu'aucun contrat n'avait ete discute en raison de l'urgence. "Nous
travaillons en confiance avec notre partenaire japonais, que nous connaissons
depuis trente ans." Mme Lauvergeon, qui a mis en avant ce qu'elle nomme le
"triangle de base du nucleaire" (surete, securite et transparence),
n'a fait aucun commentaire public sur la faillite de Tepco a respecter ces
principes, pas plus que sur sa gestion de la crise, pour le moins mal maitrisee,
depuis le 11 mars."
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Dernière mise à jour sur la situation à la centrale de Fukushima
Info de l'Agence Fédérale de Controle Nucléaire (AFCN) de Belgique (http://www.fanc.fgov.be/fr/page/homepage-federaal-agentschap-voor-nucleaire-controle-fanc/1.aspx).
Dernière mise à jour sur la situation à la centrale de Fukushima
22 avril 2011 (14h00 heure belge)
Pour le réacteur 1 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'azote est injecté dans l'enceinte de confinement primaire pour réduire le risque d'explosion d'hydrogène. De l'eau contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 2 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. Il y a probablement du dégât et une fuite dans l'enceinte de confinement primaire. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via le circuit de refroidissement normal. De l'eau très contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. La fuite d'eau hautement radioactive dans la mer a été colmatée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 3 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'eau très contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit
pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 4 :
La cuve du réacteur est déchargée. Le combustible se trouve dans la piscine de stockage du combustible usé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'eau contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés.
Pour les réacteurs 5 et 6 :
L'électricité externe a été rétablie sur l'unité 5 et 6. Celle-ci alimente les circuits de refroidissement normaux des réacteurs et des piscines de stockage du combustible usé. Ces réacteurs sont à présent dans un état stable, en arrêt à froid.
Dernière mise à jour sur la situation à la centrale de Fukushima
22 avril 2011 (14h00 heure belge)
Pour le réacteur 1 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'azote est injecté dans l'enceinte de confinement primaire pour réduire le risque d'explosion d'hydrogène. De l'eau contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 2 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. Il y a probablement du dégât et une fuite dans l'enceinte de confinement primaire. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via le circuit de refroidissement normal. De l'eau très contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. La fuite d'eau hautement radioactive dans la mer a été colmatée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 3 :
Le réacteur est à l'arrêt, le cœur est à nu et endommagé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Le cœur du réacteur est refroidit avec de l'eau douce au moyen d'une pompe provisoire fournie en électricité par les circuits externe d'alimentation. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'eau très contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Cette eau est pompée et évacuée. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés. Un robot a été introduit
pour examiner la situation du réacteur.
Pour le réacteur 4 :
La cuve du réacteur est déchargée. Le combustible se trouve dans la piscine de stockage du combustible usé. L'alimentation électrique est partiellement rétablie. Si nécessaire, la piscine de stockage du combustible usagé est refroidie avec de l'eau douce via des pompes provisoires à haute pression. De l'eau contaminée se trouve dans le sous-sol du bâtiment abritant la turbine. Des dispositifs empêchant cette eau de se disperser dans l'océan ont été installés.
Pour les réacteurs 5 et 6 :
L'électricité externe a été rétablie sur l'unité 5 et 6. Celle-ci alimente les circuits de refroidissement normaux des réacteurs et des piscines de stockage du combustible usé. Ces réacteurs sont à présent dans un état stable, en arrêt à froid.
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Complément d’Enquête Fukushima " Lost in radiation "
Video en ligne : Complément d’Enquête Fukushima " Lost in radiation " (du 18/04/2011)
Reportage au Japon et interview de grand public de Pierre Barbey (ACRO)
Ici :
http://videos.next-up.org/France2/Complement_Enquete_Fukushima_Lost_in_radiation/24_04_2011.html
Reportage au Japon et interview de grand public de Pierre Barbey (ACRO)
Ici :
http://videos.next-up.org/France2/Complement_Enquete_Fukushima_Lost_in_radiation/24_04_2011.html
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Infos Fukushima
Je cite :
" Tous ceux qui ont suivi les évènements depuis le 11 Mars au Japon en cherchant à en apprendre plus sur ce qui se passe entre autres à Fukushima n'ont pas manqué de constater que les infos se font de plus en plus succintes.
....
Des blogs qui disparaissent, des pages qui ne sont plus consultables, des liens de désinformation qui prennent la première place dans des moteurs de recherche.
...
Une des techniques de désinformation sur internet consiste a créer un hoax à partir de faits réels et de les connecter de manière à les faire entrer dans le cadre d'une théorie sans fondements. A première vue pour le lecteur, les faits semblent étayer et donner du poids à la théorie. Celui qui se jette tête baissée et de bonne foi dans le piège diffuse cette désinformation, qui va ainsi se répandre, polluer et contaminer l'information globale sur le sujet. Il ne reste plus ensuite qu'à démonter le hoax et à ridiculiser les sites, médias, citoyens, accolés à cette référence, et inciter le public à jeter le bébé avec l'eau du bain. Lorsque les sources d'information qui alimentent se tarissent, de tels rochers affleurent à la surface des recherches.
...
Ce blog servira donc avant tout de regroupement et partage de liens. ".
Voici le lien :
http://radio-blue.blogspot.com/p/fukushima.html
" Tous ceux qui ont suivi les évènements depuis le 11 Mars au Japon en cherchant à en apprendre plus sur ce qui se passe entre autres à Fukushima n'ont pas manqué de constater que les infos se font de plus en plus succintes.
....
Des blogs qui disparaissent, des pages qui ne sont plus consultables, des liens de désinformation qui prennent la première place dans des moteurs de recherche.
...
Une des techniques de désinformation sur internet consiste a créer un hoax à partir de faits réels et de les connecter de manière à les faire entrer dans le cadre d'une théorie sans fondements. A première vue pour le lecteur, les faits semblent étayer et donner du poids à la théorie. Celui qui se jette tête baissée et de bonne foi dans le piège diffuse cette désinformation, qui va ainsi se répandre, polluer et contaminer l'information globale sur le sujet. Il ne reste plus ensuite qu'à démonter le hoax et à ridiculiser les sites, médias, citoyens, accolés à cette référence, et inciter le public à jeter le bébé avec l'eau du bain. Lorsque les sources d'information qui alimentent se tarissent, de tels rochers affleurent à la surface des recherches.
...
Ce blog servira donc avant tout de regroupement et partage de liens. ".
Voici le lien :
http://radio-blue.blogspot.com/p/fukushima.html
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