[Habitat] L'habitat idéal
+19
ipphy
Canis Lupus
Heodez
julosse
Andros
Tagada Jones
Le_Celte
Pilgrim
Mariner
Telimectar
splotch
Jep
Capausoleil
geispe
KrAvEn
Petrus16
Rammstein
nidhalg
Olcos
23 participants
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Campement & habitat :: Le logement
Page 4 sur 5
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Voici un tableau interessant concernant la récup d'eau de pluie.
Pour une maison individuelle de 100 m2 au sol, on estime la capacité de récupération d'eau de pluie à environ 5000 à 7000 litres. Une famille de 4 personnes peut économiser 70 000 litres d'eau potable par an... Même pendant le mois où il pleut le moins, vous pouvez tout de même récupérer 30 à 40 litres par m2 de toiture.
Voici un tableau vous indiquant combien de litres d'eau vous pouvez récupérer par m² de toiture et par région:
Lien : http://www.recuperation-eaupluie.com/recuperer-leau-de-pluie.html
Pour une maison individuelle de 100 m2 au sol, on estime la capacité de récupération d'eau de pluie à environ 5000 à 7000 litres. Une famille de 4 personnes peut économiser 70 000 litres d'eau potable par an... Même pendant le mois où il pleut le moins, vous pouvez tout de même récupérer 30 à 40 litres par m2 de toiture.
Voici un tableau vous indiquant combien de litres d'eau vous pouvez récupérer par m² de toiture et par région:
Lien : http://www.recuperation-eaupluie.com/recuperer-leau-de-pluie.html
________________________________________________________
.
Tagada Jones- Membre
- Nombre de messages : 206
Date d'inscription : 23/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Bonjour,
Je peux vous demander un petit conseil ?
J'ai trouvé un terrain à vendre dans les Vosges, tout près du lieu où habite mon père, mais assez loin de chez moi (environ 60km de Strasbourg). Je pensais l'acheter pour m'exercer sur un petit bout de jardin et de verger. Il est situé entre un bout de forêt et de départementale. Il y a même un ruisseau qui le traverse dans sa longueur. Par contre le gros défaut est qu'il n'est pas du tout constructible, mais son prix laisse songeur : environ 1000 euros pour une trentaine d'ares.
Mon but étant d'apprendre le jardinage sur une surface assez grande, d'avoir un terrain de loisirs et de pouvoir y stocker du bois ramassé pour me chauffer pendant l'hiver. Je pense aussi envisager d'y construire un abri de jardin qui pourrait servir de repli momentané en cas de problèmes.
Je voulais juste savoir si cela peut vous sembler utile de faire cet achat.
Merci
Julosse
Je peux vous demander un petit conseil ?
J'ai trouvé un terrain à vendre dans les Vosges, tout près du lieu où habite mon père, mais assez loin de chez moi (environ 60km de Strasbourg). Je pensais l'acheter pour m'exercer sur un petit bout de jardin et de verger. Il est situé entre un bout de forêt et de départementale. Il y a même un ruisseau qui le traverse dans sa longueur. Par contre le gros défaut est qu'il n'est pas du tout constructible, mais son prix laisse songeur : environ 1000 euros pour une trentaine d'ares.
Mon but étant d'apprendre le jardinage sur une surface assez grande, d'avoir un terrain de loisirs et de pouvoir y stocker du bois ramassé pour me chauffer pendant l'hiver. Je pense aussi envisager d'y construire un abri de jardin qui pourrait servir de repli momentané en cas de problèmes.
Je voulais juste savoir si cela peut vous sembler utile de faire cet achat.
Merci
Julosse
julosse- Membre
- Nombre de messages : 8
Age : 43
Localisation : Est de la France
Date d'inscription : 07/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Slt Julosse,sache que c'est toujours utile ce genre d'achat,le probléme qui se posera dans ton cas c'est la distance car un potager ça demande pas mal d'entretient quotidien (bonjour les allers-retours).
________________________________________________________
.
Tagada Jones- Membre
- Nombre de messages : 206
Date d'inscription : 23/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
faudrait voir ce qu'il y a autour et à combien de km le village - altitude aussi... mais vu le prix çà me semble bien intéressant.
l'inconvénient serait peut-être la distance à parcourir pour "s'entraîner"... çà fait une heure de route quand même, et pour vraiment s'entraîner sérieux faut envisager d'y aller presque tous les WE ou au moins un sur deux...
quel coin des vosges ?
si tu as un pied là bas par la présence de ton père c'est encore un atout...
l'inconvénient serait peut-être la distance à parcourir pour "s'entraîner"... çà fait une heure de route quand même, et pour vraiment s'entraîner sérieux faut envisager d'y aller presque tous les WE ou au moins un sur deux...
quel coin des vosges ?
si tu as un pied là bas par la présence de ton père c'est encore un atout...
________________________________________________________
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/
http://monotarcie.blogspot.com/
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 642
Age : 77
Localisation : alsace
Emploi : retraité
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Le terrain se situe prés de Wildersbach (à quelques kms de Schirmeck) Et doit être entre 350 et 500 m d'altitudes (je ne connais pas précisement sa hauteur), mais il a l'avantage d'être assez plat.
Mon père aime beaucoup jardiner mais il n'a pas de terrain, il se consacre à la restauration de sa maison et ne peut se permettre d'acheter du terrain, mais je pense qu'il s'en servira bien plus que moi dans un premier temps (jardinage, stockage de bois). Je pense y aller un week-end sur deux au minimum. Il faudrait d'abord que je le prépare un peu. Mon soucis est que je ne pourrais l'acheter qu'en décembre, et qu'il y a pas mal de plantes dessus ("mauvaises herbes", buissons) que je pense couper pendant l'hiver et laisser reposer sur le sol pour l'enrichir avant d'envisager de planter quoi que ce soit.
Mon père aime beaucoup jardiner mais il n'a pas de terrain, il se consacre à la restauration de sa maison et ne peut se permettre d'acheter du terrain, mais je pense qu'il s'en servira bien plus que moi dans un premier temps (jardinage, stockage de bois). Je pense y aller un week-end sur deux au minimum. Il faudrait d'abord que je le prépare un peu. Mon soucis est que je ne pourrais l'acheter qu'en décembre, et qu'il y a pas mal de plantes dessus ("mauvaises herbes", buissons) que je pense couper pendant l'hiver et laisser reposer sur le sol pour l'enrichir avant d'envisager de planter quoi que ce soit.
julosse- Membre
- Nombre de messages : 8
Age : 43
Localisation : Est de la France
Date d'inscription : 07/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
à mon avis ce serait une très bonne idée de l'acheter d'après tout ce que que tu décris...
le prix demandé me semble aussi très intéressant...
le fait que ton père est sur place est un atout car s'il aime jardiner et qu'il n'a pas de terrain çà devrait l'intéresser et sa présence plus souvent que la tienne si tu es loin, peut avoir de l'intérêt pour collaborer...
et en cas de crash post pétrolier çà peut être un parfait pied à terre : un pied déjà sur place, connaître le coin et avoir commencé à cultiver... en cas de besoin il y a des bâtiments plein le village, plein de terres partout autour qui seront à ceux qui se trouvent sur place, il y a de l'eau potable...
parfait... reste à maîtriser la production vivrière et connaître toutes les plantes sauvages car elles se mangent aussi pour la plupart... en cas de besoin... :-)
le prix demandé me semble aussi très intéressant...
le fait que ton père est sur place est un atout car s'il aime jardiner et qu'il n'a pas de terrain çà devrait l'intéresser et sa présence plus souvent que la tienne si tu es loin, peut avoir de l'intérêt pour collaborer...
et en cas de crash post pétrolier çà peut être un parfait pied à terre : un pied déjà sur place, connaître le coin et avoir commencé à cultiver... en cas de besoin il y a des bâtiments plein le village, plein de terres partout autour qui seront à ceux qui se trouvent sur place, il y a de l'eau potable...
parfait... reste à maîtriser la production vivrière et connaître toutes les plantes sauvages car elles se mangent aussi pour la plupart... en cas de besoin... :-)
________________________________________________________
http://rythmescycleshumains.blogspot.com/
http://monotarcie.blogspot.com/
geispe- Membre Premium - Participe à rendre le contenu de nos forums plus pertinent & pragmatique
- Nombre de messages : 642
Age : 77
Localisation : alsace
Emploi : retraité
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: [Habitat] L'habitat idéal
julosse a écrit: Mon soucis est que je ne pourrais l'acheter qu'en décembre, et qu'il y a pas mal de plantes dessus ("mauvaises herbes", buissons) que je pense couper pendant l'hiver et laisser reposer sur le sol pour l'enrichir avant d'envisager de planter quoi que ce soit.
Bah, c'est rien ça.....
T'aurais vu le mien il y a 2 mois....Un vrai bois !
Ecoutes ! A mon avis, 1000€ pour 3000m2 avec un ruisseau, situé en altitude, en pleine nature....T'aurais tort de pas l'acheter....
Meme si t'en fait rien....Tu multiplieras ton investissement dans tres peu de temps !
Bon, allez....Donne l'adresse... J'arrive !
Capausoleil- Membre Premium
- Nombre de messages : 866
Date d'inscription : 17/12/2006
Re: [Habitat] L'habitat idéal
1000€? Saute dessus ! Quand je pense que j'ai payé plus de 20000 pour 330m²...
Heodez- Membre
- Nombre de messages : 74
Age : 38
Localisation : Mayotte
Date d'inscription : 23/05/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
20000 € pour 330 m² ? constructible ou pas ?
________________________________________________________
.
Tagada Jones- Membre
- Nombre de messages : 206
Date d'inscription : 23/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Oups je croyais l'avoir mis, il n'est bien entendu pas constructible. C'est pour ça que je pensais à l'oprion abri de jardin (mais de bonne qualité).
Par contre on peut trouver dans des villages un peu plus éloignés des grands centres urbains des terrains constructibles à des prix très réduits.
Par contre on peut trouver dans des villages un peu plus éloignés des grands centres urbains des terrains constructibles à des prix très réduits.
julosse- Membre
- Nombre de messages : 8
Age : 43
Localisation : Est de la France
Date d'inscription : 07/08/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
julosse a écrit: Par contre on peut trouver dans des villages un peu plus éloignés des grands centres urbains des terrains constructibles à des prix très réduits.
C'est interessant mais un cours d'eau dans ton terrain c'est mieux !
Capausoleil- Membre Premium
- Nombre de messages : 866
Date d'inscription : 17/12/2006
Re: [Habitat] L'habitat idéal
oui enfin..le cours d'eau...c'est intéressant quand tu t'es renseigné sur son tracé en amont...par ce que s'il y a une usine utilisant des produits chimiques (papèterie ou autre) ça pourrait causer des soucis pour la qualité de l'eau, un jour ou l'autre...
sinon, pour mi aussi ce semble une très bonne affaire...
sinon, pour mi aussi ce semble une très bonne affaire...
________________________________________________________
J'ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure.
Hippolyte Taine
Re: [Habitat] L'habitat idéal
J'ai épuré ce sujet en créant un sujet spécifique à l'installation de Capausoleil : Pied à terre campagnard
________________________________________________________
~~~~~ MANUEL DE SURVIE URBAINE (by FerFAL) ~~~~~
Re: [Habitat] L'habitat idéal
bonjour à tous,
L'habitat idéal en cas de crise sévère ou tout fout le camp, laissez moi vous décrire ma maison ( vers 1530 ) qui à resisté à la guerre de 100 ans et aux guerres de religions ( et ça a dérouillé grave dans mon secteur...).
Maison en pierre et terre assez isolant, du moins avec une grande inertie thermique, une seule porte sans vitrage en chêne de 5 cm d'épaisseur, une seule fenêtre avec barreaux en fer, quelques petites ouvertures en forme d'archère fortement ébrasées dans les angles.
Toiture initiale ne chaume, qui brule difficilement car toujours humides sous le climat locale ( Maine Normand ).
Bref l'inconvéniant majeur c'est qu'à l'intérieur c'était un peu l'ambiance d'une grotte, mais ça devait être assez rassurant face aux maraudeurs.
Par contre, pour avoir restauré certaines maçonneries, on a du mal à imaginer au départ le temps infini que demande la construction traditionnelle sans outil mécanique. Des murs de 70 cm d'épaisseur ça fait un volume de pierre énorme à transporter à la brouette, à hisser dans un seau et à lier au mortier.
Rien que pour de petites reprises, j'ai passé 20 tonnes de sable par ma truelle pour faire le mortier...
Assez peu de ce type de maison à traversé les siècles, car le point faible c'est la prise d'eau par le dessus des murs en cas d'entretien défaillant de la toiture, et puis à partir du XIXe on a préféré refaire des maisons 'hygiéniques" avec des grandes fenêtres.
Pour conclure, l'habitat idéal est un compromis entre les moyens dont on dispose et le temps nécessaire aux autres tâche liées à la survie, notamment produire son alimentation.
Si je devais partir de zéro je privilégirais quelque chose de rapide à construire, plutot petit et discret à une forterresse, qui demande trop de kilojoule, quite à devoir la déplacer/reconstruire en cas de coup de trafalgar.
Donc une roulotte/yourte/tipi etc...
Captain'jo
L'habitat idéal en cas de crise sévère ou tout fout le camp, laissez moi vous décrire ma maison ( vers 1530 ) qui à resisté à la guerre de 100 ans et aux guerres de religions ( et ça a dérouillé grave dans mon secteur...).
Maison en pierre et terre assez isolant, du moins avec une grande inertie thermique, une seule porte sans vitrage en chêne de 5 cm d'épaisseur, une seule fenêtre avec barreaux en fer, quelques petites ouvertures en forme d'archère fortement ébrasées dans les angles.
Toiture initiale ne chaume, qui brule difficilement car toujours humides sous le climat locale ( Maine Normand ).
Bref l'inconvéniant majeur c'est qu'à l'intérieur c'était un peu l'ambiance d'une grotte, mais ça devait être assez rassurant face aux maraudeurs.
Par contre, pour avoir restauré certaines maçonneries, on a du mal à imaginer au départ le temps infini que demande la construction traditionnelle sans outil mécanique. Des murs de 70 cm d'épaisseur ça fait un volume de pierre énorme à transporter à la brouette, à hisser dans un seau et à lier au mortier.
Rien que pour de petites reprises, j'ai passé 20 tonnes de sable par ma truelle pour faire le mortier...
Assez peu de ce type de maison à traversé les siècles, car le point faible c'est la prise d'eau par le dessus des murs en cas d'entretien défaillant de la toiture, et puis à partir du XIXe on a préféré refaire des maisons 'hygiéniques" avec des grandes fenêtres.
Pour conclure, l'habitat idéal est un compromis entre les moyens dont on dispose et le temps nécessaire aux autres tâche liées à la survie, notamment produire son alimentation.
Si je devais partir de zéro je privilégirais quelque chose de rapide à construire, plutot petit et discret à une forterresse, qui demande trop de kilojoule, quite à devoir la déplacer/reconstruire en cas de coup de trafalgar.
Donc une roulotte/yourte/tipi etc...
Captain'jo
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Captainjo a écrit: XIXe on a préféré refaire des maisons 'hygiéniques" avec des grandes fenêtres.
Les ancêtres avaient un minimum de fenêtres car ils payaient un impots sur "les portes et fenêtres".
Une maison avec une seule entrée c'est un vrai coupe gorge!
ipphy- Membre Premium
- Nombre de messages : 516
Localisation : Cyberespace
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Voici mes réflexions sur notre projet de maison en paille autonome...
LE TERRAIN :
- vérifier l'historique du lieu (agriculture intensive, industrie polluante,..) = Nécessité dans ce cas de cultures dépolluantes avant toute culture alimentaire, voire précautions à prendre lors des fouilles de fondation.
- vérifier le futur développement du coin (autoroute, industrie polluante en projet,..)
- vérifier les risques (inondation, séismes, usines SEVESO à proximité, industries à proximité pouvant polluer l'air ou l'eau en amont,...) = On avait trouvé une super bonne affaire mais sur google map j'ai trouvé à 1,5 km un incinérateur... On a lâché l'affaire.
- jeter un coup d'oeil sur la météorologie du coin sur Météo France par exemple (micro-climat, épisodes climatiques extrêmes du passé qui peuvent se reproduire,...)
- orientation du lieu (éviter le plein nord, le haut des collines, le fond des combes) = Bon à savoir : le toit de la maison de doit pas être plus haut que l'arbre le plus haut du site ; des arbres non caduques à l'ouest et au nord préservent des vents habituels dans nos contrées ; si vous comptez mettre des panneaux photovoltaïques, même l'ombre d'un fil électrique réduit drastiquement leur rendement.
- étudier la terre pour savoir comment adapter ses cultures (l'étude HERODY est apparemment la plus complète), voire savoir si la terre du site est adaptée à la fabrication de l'enduit terre de la maison, de BTC (briques de terre crue) pour augmenter l'inertie à l'intérieur = prenez de la terre dans différents points du terrain, mettre dans une bouteille avec de l'eau, secouer, laisser reposer : les strates se forment et celle du fond juste au dessus des cailloux sera l'argile ; vous saurez ainsi à peu près quel pourcentage d'argile elle contient.
- faire venir un géobiologue pour trouver un emplacement favorable (certaines associations de géobiologie font ça gratuitement sauf défrayement pour le trajet).
- faire étudier le terrain par un professionnel pour savoir sur quoi faire reposer les fondations = si la roche est trop profonde, des pilotis seront moins chers et polluants à mettre en place qu'un vide sanitaire.
- si vous êtes trop éloigné du dernier poteau EDF, tant mieux ! Des aides et subventions importantes sont possibles pour une électrification autonome si cela revient moins cher que de vous brancher sur le nuke.
- rencontrer les voisins, les commerçants, les habitants de la commune (le bar du coin est une mine d'infos parmis les commérages).
LES PLANS DE LA MAISON :
- plus vous réfléchirez, rêverez, anticiperez, fantasmerez en amont dans tous les détails de votre projet, plus il sera facile à mettre en oeuvre.
- forme globale la plus simple possible = moins de surface de murs, moins de déperdition.
- avez-vous réellement besoin de 150 m² à 3 ? réduisez au maximum les surfaces en vous basant sur ce qui vous est vraiment nécessaire = moins d'empreinte, moins de coûts. De plus si la famille s'agrandit, les maisons ossature bois sont très facilement modulables par des extensions.
- basez vous sur vos habitudes de vie pour déterminer l'emplacement, le cloisonnement, la surface des pièces (par ex : lève-tôt = chambre à l'est, couche tard = chambre à l'ouest pour profiter de la lumière du soleil).
- pièces de vie (salon, cuisine,..) au sud, pièces tampons (buanderie, cellier, atelier, WC, bureau,...) au nord.
- intégrer une véranda (une face vitrée + 3 murs et pas une "verrue" sur la facade) à la face sud de la maison = chauffage solaire passif, effet mur trombe, serre pour démarrer les plants plus tôt ou protéger les plantes peu rustiques. Dans les régions à étés chauds éviter le vitrage au plafond, préférer une toiture isolée.
- essayer de grouper les postes "eau" (salle de bain, cuisine,...) afin d'éviter des mètres de tuyaux et la perte de chaleur proportionnelle à la distance cumulus/point d'eau.
- prévoir un schéma électrique en épis pour éviter l'effet cage de Faraday.
- prévoir un puits canadien/provençal plus facile à intégrer et moins cher si fait en même temps que les fouilles de fondations.
- tout faire viser par un architecte professionnel sensible à l'enjeu écologique et initié au bioclimatisme (obligatoire au delà de 170 m²).
LES FONDATIONS :
- pour des raisons d'économie d'énergie, de matériaux et de possibilité technique car la construction paille est plus légère, mon choix s'oriente soit :
- si le sol stable est en profondeur, vers des plots bétons + pilotis bois (pilotis enchâssant une tige de fer sortant du plot béton avec un vide entre le bois et le plot afin d'éviter la capillarité).
- si le sol stable affleure, vers des fondations cyclopéennes = décaisser, disposer un lit de gros, moyens puis petits galets lavés (afin d'éviter les remontées par capillarité).
- ces deux possibilités permettent la mise en place d'une dalle chanvre/chaux de minimum 15 cm d'épaisseur, en 2 couches de 7-8 cm, terminée par une couche de 1 cm minimum de chaux puis recouverte d'un parement (terre cuite, carrelage pour les sols atteints par les rayons du soleil en hiver = inertie ; plancher, carrelage de rondins de bois, tapis de fibre végétales ailleurs). Cette dalle chaux/chanvre est isolante et vu son faible poids peut être mise en oeuvre pour le plancher de l'étage si besoin. Elle peut aussi permettre la mise en place d'un réseau de tuyaux PER pour le chauffage basse température raccordé aux panneaux solaires et/ou à un bouilleur de poêle entre les 2 couches de la dalle chaux/chanvre. Le coulage de la dalle se fera dans notre cas après le montage de l'ossature et de la couverture du toit afin de la protéger des intempéries ou du soleil direct qui la ferait fissurer.
L'OSSATURE :
- en bois (Mélèze, Douglas pour le bois en contact avec l'extérieur car on n'a pas à le traiter ; planches de coffrage pour les parties intérieures) : achat direct en scierie de bois de plus de 2 ans sans aubier (à cause des bêbêtes), bois coupé à la bonne lune, bien sec.
- découpé ou rond, contreventement indispensable (on peut utiliser de plaques de bois reconstitué et aggrégé avec ses propres résines).
- soit des piliers simples épais écartés selon la taille de la longueur des bottes de paille, soit une ouble ossature de planches/piliers moins épaisses, ménageant un espace en longueur et en largeur adapté aux dimensions des bottes.
- Là il faut vraiment une étude professionnelle et adaptée à votre projet perso.
LES MENUISERIES :
- intégrer de suite les menuiseries que vous aurez déjà récupérées, achetées à Emmaüs, etc...
- nous essayerons de n'avoir que des menuiseries (que ce soit portes extérieure, intérieures et fenêtres) coulissantes pour le gain d'espace.
- si vous ne pouvez récupérer que des fenêtres simple vitrage, mettez les bottes de paille à plat (meilleure accroche de l'enduit si projeté, épaisseur des murs plus importante) : disposez en une à fleur à l'intérieur et l'autre à fleur à l'extérieur. L'important étant la lame d'air stable entre les vitres qui isole, et cela permet d'installer une mini serre. Je compte utiliser cette technique seulement si je ne peux récuperer de double vitrage ; j'autofabriquerai alors des simples vitrages coulissants faisant office de mini-serre. J'hésite encore entre le mur ouest pour atténuer les surchauffes d'été ou sur le mur sud qui pour améliorer l'inertie de la serre sera probablement épais et en pisé ou terre/paille.
LA COUVERTURE :
- les pans de toiture sont en planches plus larges que la hauteur des bottes de pailles à disposition, espacées de la largeur de ces mêmes bottes de pailles.
- fermer la face intérieure (plafond des combles) en frisette, planches de coffrage, plaques triply, Fermacell,... Après avoir intercalé un pare-vapeur.
- on obtient un coffrage dans lequel on insère les bottes de paille.
- couvrir d'un pare-pluie.
- fermer la face supérieure de préférence avec des plaques de bois.
- si on souhaite récupérer l'eau de pluie, éviter les toitures végétales (dommage...), en zinc, cuivre, bitume, goudron, amiante... Certains bardeaux de bois aussi qui peuvent décharger leurs tanins très longtemps. L'ardoise, les tuiles conviennent bien pour la récupération de l'eau de pluie.
- vous pouvez mettre directement une couverture photovoltaïque bas rendement au nord car seule la luminosité ambiante compte et que malgré le bas rendement ils sont aussi moins chers et ça marche pas mal quand même. Attention, quel que soit la couverture choisie, il faut toujours ménager une lame d'air de ventilation contre les surchauffes qui abaissent de plus le rendement des panneaux (avec possibilité de récupérer cette chaleur pour la maison et ainsi faire de la cogénération !)
- au sud, toujours sur lame d'air, on peut installer son chauffage solaire autoconstruit : récupérateur de chaleur, fond et cadre peints en noir et isolés, tuyau noir, vitrage, ballon d'eau disposé dans les combles au dessus du point le plus haut des panneaux (l'eau réchauffée circulera vers le haut sans nécessité de pompage électrique = économie d'énergie)
LES MURS :
- soit insérer les bottes de paille entre les piliers de l'ossature disposés à l'avance au bon écartement. L'enduit sera ensuite projeté.
- soit notre choix : la double ossature où l'on place les bottes sur la tranche (épaisseur moindre, compensée par le fait que les fibres sont orientées verticalement et non horizontalement de l'extérieur à l'intérieur). Double ossature permettant un coffrage des bottes pour introduire et tasser l'enduit entre la botte et le coffrage ; en effet, les fibres d'une botte sur tranche (ou champ) sont beaucoup plus difficiles à enduire qu'une botte à plat.
- Personnellement, nous garderons les planches de coffrage en intérieur avec finitions au lait de chaux (sauf pour les murs recevant le soleil d'hiver qui seront en enduit terre) et essayerons d'utiliser un coffrage perdu en Douglas pour l'extérieur (si pas les moyens : on finira les différentes couches d'enduits).
LA VERANDA/SERRE :
- intégrée comme indiqué précédemment, soit un seule face vitrée verticale (pour éviter casse et surchauffe) tout le long de la face sud de la maison.
- toiture isolée.
- récupération de vitrages verre ou polycarbonate si pas d'autre solution. Autoconstruction en double vitrages.
- ouvertures au sol et au plus haut point (des systèmes automatiques mécaniques autonomes existent pour aérer les serres qui s'ouvrent au delà d'une certaine température) pour gérer la température de la serre, idem pour le mur de jonction serre/maison (effet mur Trombe).
- sol avec inertie (terre battue, terre cuite, carrelage de galets,...).
- mur séparant la véranda de la maison avec lui aussi de l'inertie (pisé, adobes,..)
- banc thermique dans la serre au bas du mur de jonction serre/maison = faire un coffrage, une couche de terre/paille (peu de paille), des bouteilles remplies d'eau (laisser un espace d'air) et bien bouchées avec un bouchon de liège, les noyer dans une couche de terre/paille, recommencer jusqu'à la hauteur voulue, laisser sécher, fignoler avec un magnifique tadelack par exemple. On peut noyer un tube PER raccordé au puit canadien dans ce banc en gardant tout de même une sortie d'air ou y continuer le réseau de chauffage solaire pour lisser la température de la serre.
LA DISPOSITION INTERIEURE :
- Nord-ouest : buanderie (mur sud donnant sur la cuisine au niveau du point d'eau : machine à laver (à pédale?) évier profond), cellier : porte isolée donnant sur le "frigo" d'extérieur
- Nord : toilettes sèches (tiroir isolé contenant le seau de déjections donnant sur l'atelier extérieur abrité) et escalier vers l'étage/combles (bloc électrique sous l'escalier, isolé magnétiquement et donnant sous l'atelier abrité)
- Nord-est : studio Zik pour mon homme/bureau/chambre d'appoint (son antre perso, quoi, nécessaire à la vie de couple selon nous), isolé phoniquement par des cloisons terre/paille + air + carton dans un coffrage bois supportant de plus des étagères de rangement
- Est : chambre alcôve séparée au sud par un rideau du...
- Sud-est : coin bureau donnant sur la serre, cloison coulissante permettant un grand volume vers le...
- Sud : salon et coeur chaud ouvert au...
- Sud-ouest : la cuisine, mur nord donnant sur la buanderie regroupant évier et machine à laver la vaisselle (voui je suis allergique...) = regroupement des points d'eau
- à l'étage : chambres enfant(s), amis, mezzanine, terrasse pour entretien des panneaux solaires et photovoltaîques
- tout le long du mur nord, avancée de toiture permettant un atelier abrité, le stockage du bois, etc..
- tout le long des murs ouest et est, au niveau de l'étage, balcons filant vers le nord et un escalier permettant une indépendance des habitants de l'étage, servant d'avancée de toit pour le rez-de-chaussée, donnant sur les terrasses des chambres d'étage, mais à 5 cm des murs pour évitet les ponts thermiques
.
- toutes les cloisons des chambres sont des rangements (moins de meubles, isolation phonique et thermique)
LE COEUR CHAUD :
- au centre de la maison, placé de façon à recevoir les rayons du soleil d'hiver, servant d'appui ou intégrant le poêle (acceptant bois bûche et déchiqueté, pas les granulés), traversant sur sa hauteur jusqu'à l'étage, se trouve un mur creux de BTC (briques de terre crue). Y est aussi accolé le four de la cuisine. Il sert de conduit pour la cheminé et la hotte du four, gaine technique, rayonne la chaleur du poêle, du four ou rafraîchit en été car on peut y faire circuler de l'eau froide ou l'air du puit provençal.
- derrière se trouve la salle de bain, au centre de la maison, bien chaude en hiver et reprenant le principe du regroupement des points d'eau car proche de la cuisine.
LA VENTILATION :
- puit canadien/provençal couplé à une VMC double-flux faite maison (cf le topic déjà lancé sur Olduvaï : VMC double-flux du pauvre)
L'EAU :
- eau chaude sanitaire par le chauffe-eau solaire et/ou le bouilleur du poêle
- récupération des eaux de pluie en cuve souples après passage dans filtration grossière et petite cuve pierre ou bétonnée pour atténuer l'acidité de l'eau
- circuit d'eau indépendant pour l'atelier et la machine à laver le linge (chauffée au solaire) car eau plus douce = pas de calcaire, moins de détergent nécessaire
- filtration charbon/UV pour l'eau potable
- épuration des eaux grises par bassins à macrophytes
- récupération des eaux filtrées en bassin dans un plan d'eau (réserve d'eau, écosystème, voire une piscine écologique (mmmmhhh...)
- et là je fantasme sur un délire perso : mettre en place au niveau de ce bassin de rétention un pompage (bélier? solaire?) du surplus vers un point haut pour un relargage permettant l'installation d'une picocentrale hydroélectrique, puis re-bassins à macrophyte et remplissage des cuves de récupération d'eau de pluie... La boucle est bouclée !
LE CHAUFFAGE :
- déjà évoqué : serre, banc thermique, mur Trombe, poêle à bois bûche et bois déchiqueté, inertie du coeur chaud + murs + sol en contact avec les rayons du soleil d'hiver, chauffage solaire PSD (plancher solaire direct). Tout cela est redondant et nous ne mettrons en place que le strict nécessaire après une étude thermique de la maison.
LA CUISSON :
- mijoteur sur le poêle à bois, four solaire, marmite norvégienne, four à pain/pizza en terre/paille, réchaud gaz à biomasse (cf site www.onpeutlefaire.com)
L'ELECTRICITE :
- photovoltaïque haut rendement au sud, bas rendement (moins cher) au nord.
- revente à ENERCOOP, le seul fournisseur (en SCOP en plus) d'énergie verte à 100%
- bidouiller une éolienne maison
- pico centrale hydroélectrique
- biomasse
- éviter les batteries
Et encore je trouve tout ça un peu succint...
LE TERRAIN :
- vérifier l'historique du lieu (agriculture intensive, industrie polluante,..) = Nécessité dans ce cas de cultures dépolluantes avant toute culture alimentaire, voire précautions à prendre lors des fouilles de fondation.
- vérifier le futur développement du coin (autoroute, industrie polluante en projet,..)
- vérifier les risques (inondation, séismes, usines SEVESO à proximité, industries à proximité pouvant polluer l'air ou l'eau en amont,...) = On avait trouvé une super bonne affaire mais sur google map j'ai trouvé à 1,5 km un incinérateur... On a lâché l'affaire.
- jeter un coup d'oeil sur la météorologie du coin sur Météo France par exemple (micro-climat, épisodes climatiques extrêmes du passé qui peuvent se reproduire,...)
- orientation du lieu (éviter le plein nord, le haut des collines, le fond des combes) = Bon à savoir : le toit de la maison de doit pas être plus haut que l'arbre le plus haut du site ; des arbres non caduques à l'ouest et au nord préservent des vents habituels dans nos contrées ; si vous comptez mettre des panneaux photovoltaïques, même l'ombre d'un fil électrique réduit drastiquement leur rendement.
- étudier la terre pour savoir comment adapter ses cultures (l'étude HERODY est apparemment la plus complète), voire savoir si la terre du site est adaptée à la fabrication de l'enduit terre de la maison, de BTC (briques de terre crue) pour augmenter l'inertie à l'intérieur = prenez de la terre dans différents points du terrain, mettre dans une bouteille avec de l'eau, secouer, laisser reposer : les strates se forment et celle du fond juste au dessus des cailloux sera l'argile ; vous saurez ainsi à peu près quel pourcentage d'argile elle contient.
- faire venir un géobiologue pour trouver un emplacement favorable (certaines associations de géobiologie font ça gratuitement sauf défrayement pour le trajet).
- faire étudier le terrain par un professionnel pour savoir sur quoi faire reposer les fondations = si la roche est trop profonde, des pilotis seront moins chers et polluants à mettre en place qu'un vide sanitaire.
- si vous êtes trop éloigné du dernier poteau EDF, tant mieux ! Des aides et subventions importantes sont possibles pour une électrification autonome si cela revient moins cher que de vous brancher sur le nuke.
- rencontrer les voisins, les commerçants, les habitants de la commune (le bar du coin est une mine d'infos parmis les commérages).
LES PLANS DE LA MAISON :
- plus vous réfléchirez, rêverez, anticiperez, fantasmerez en amont dans tous les détails de votre projet, plus il sera facile à mettre en oeuvre.
- forme globale la plus simple possible = moins de surface de murs, moins de déperdition.
- avez-vous réellement besoin de 150 m² à 3 ? réduisez au maximum les surfaces en vous basant sur ce qui vous est vraiment nécessaire = moins d'empreinte, moins de coûts. De plus si la famille s'agrandit, les maisons ossature bois sont très facilement modulables par des extensions.
- basez vous sur vos habitudes de vie pour déterminer l'emplacement, le cloisonnement, la surface des pièces (par ex : lève-tôt = chambre à l'est, couche tard = chambre à l'ouest pour profiter de la lumière du soleil).
- pièces de vie (salon, cuisine,..) au sud, pièces tampons (buanderie, cellier, atelier, WC, bureau,...) au nord.
- intégrer une véranda (une face vitrée + 3 murs et pas une "verrue" sur la facade) à la face sud de la maison = chauffage solaire passif, effet mur trombe, serre pour démarrer les plants plus tôt ou protéger les plantes peu rustiques. Dans les régions à étés chauds éviter le vitrage au plafond, préférer une toiture isolée.
- essayer de grouper les postes "eau" (salle de bain, cuisine,...) afin d'éviter des mètres de tuyaux et la perte de chaleur proportionnelle à la distance cumulus/point d'eau.
- prévoir un schéma électrique en épis pour éviter l'effet cage de Faraday.
- prévoir un puits canadien/provençal plus facile à intégrer et moins cher si fait en même temps que les fouilles de fondations.
- tout faire viser par un architecte professionnel sensible à l'enjeu écologique et initié au bioclimatisme (obligatoire au delà de 170 m²).
LES FONDATIONS :
- pour des raisons d'économie d'énergie, de matériaux et de possibilité technique car la construction paille est plus légère, mon choix s'oriente soit :
- si le sol stable est en profondeur, vers des plots bétons + pilotis bois (pilotis enchâssant une tige de fer sortant du plot béton avec un vide entre le bois et le plot afin d'éviter la capillarité).
- si le sol stable affleure, vers des fondations cyclopéennes = décaisser, disposer un lit de gros, moyens puis petits galets lavés (afin d'éviter les remontées par capillarité).
- ces deux possibilités permettent la mise en place d'une dalle chanvre/chaux de minimum 15 cm d'épaisseur, en 2 couches de 7-8 cm, terminée par une couche de 1 cm minimum de chaux puis recouverte d'un parement (terre cuite, carrelage pour les sols atteints par les rayons du soleil en hiver = inertie ; plancher, carrelage de rondins de bois, tapis de fibre végétales ailleurs). Cette dalle chaux/chanvre est isolante et vu son faible poids peut être mise en oeuvre pour le plancher de l'étage si besoin. Elle peut aussi permettre la mise en place d'un réseau de tuyaux PER pour le chauffage basse température raccordé aux panneaux solaires et/ou à un bouilleur de poêle entre les 2 couches de la dalle chaux/chanvre. Le coulage de la dalle se fera dans notre cas après le montage de l'ossature et de la couverture du toit afin de la protéger des intempéries ou du soleil direct qui la ferait fissurer.
L'OSSATURE :
- en bois (Mélèze, Douglas pour le bois en contact avec l'extérieur car on n'a pas à le traiter ; planches de coffrage pour les parties intérieures) : achat direct en scierie de bois de plus de 2 ans sans aubier (à cause des bêbêtes), bois coupé à la bonne lune, bien sec.
- découpé ou rond, contreventement indispensable (on peut utiliser de plaques de bois reconstitué et aggrégé avec ses propres résines).
- soit des piliers simples épais écartés selon la taille de la longueur des bottes de paille, soit une ouble ossature de planches/piliers moins épaisses, ménageant un espace en longueur et en largeur adapté aux dimensions des bottes.
- Là il faut vraiment une étude professionnelle et adaptée à votre projet perso.
LES MENUISERIES :
- intégrer de suite les menuiseries que vous aurez déjà récupérées, achetées à Emmaüs, etc...
- nous essayerons de n'avoir que des menuiseries (que ce soit portes extérieure, intérieures et fenêtres) coulissantes pour le gain d'espace.
- si vous ne pouvez récupérer que des fenêtres simple vitrage, mettez les bottes de paille à plat (meilleure accroche de l'enduit si projeté, épaisseur des murs plus importante) : disposez en une à fleur à l'intérieur et l'autre à fleur à l'extérieur. L'important étant la lame d'air stable entre les vitres qui isole, et cela permet d'installer une mini serre. Je compte utiliser cette technique seulement si je ne peux récuperer de double vitrage ; j'autofabriquerai alors des simples vitrages coulissants faisant office de mini-serre. J'hésite encore entre le mur ouest pour atténuer les surchauffes d'été ou sur le mur sud qui pour améliorer l'inertie de la serre sera probablement épais et en pisé ou terre/paille.
LA COUVERTURE :
- les pans de toiture sont en planches plus larges que la hauteur des bottes de pailles à disposition, espacées de la largeur de ces mêmes bottes de pailles.
- fermer la face intérieure (plafond des combles) en frisette, planches de coffrage, plaques triply, Fermacell,... Après avoir intercalé un pare-vapeur.
- on obtient un coffrage dans lequel on insère les bottes de paille.
- couvrir d'un pare-pluie.
- fermer la face supérieure de préférence avec des plaques de bois.
- si on souhaite récupérer l'eau de pluie, éviter les toitures végétales (dommage...), en zinc, cuivre, bitume, goudron, amiante... Certains bardeaux de bois aussi qui peuvent décharger leurs tanins très longtemps. L'ardoise, les tuiles conviennent bien pour la récupération de l'eau de pluie.
- vous pouvez mettre directement une couverture photovoltaïque bas rendement au nord car seule la luminosité ambiante compte et que malgré le bas rendement ils sont aussi moins chers et ça marche pas mal quand même. Attention, quel que soit la couverture choisie, il faut toujours ménager une lame d'air de ventilation contre les surchauffes qui abaissent de plus le rendement des panneaux (avec possibilité de récupérer cette chaleur pour la maison et ainsi faire de la cogénération !)
- au sud, toujours sur lame d'air, on peut installer son chauffage solaire autoconstruit : récupérateur de chaleur, fond et cadre peints en noir et isolés, tuyau noir, vitrage, ballon d'eau disposé dans les combles au dessus du point le plus haut des panneaux (l'eau réchauffée circulera vers le haut sans nécessité de pompage électrique = économie d'énergie)
LES MURS :
- soit insérer les bottes de paille entre les piliers de l'ossature disposés à l'avance au bon écartement. L'enduit sera ensuite projeté.
- soit notre choix : la double ossature où l'on place les bottes sur la tranche (épaisseur moindre, compensée par le fait que les fibres sont orientées verticalement et non horizontalement de l'extérieur à l'intérieur). Double ossature permettant un coffrage des bottes pour introduire et tasser l'enduit entre la botte et le coffrage ; en effet, les fibres d'une botte sur tranche (ou champ) sont beaucoup plus difficiles à enduire qu'une botte à plat.
- Personnellement, nous garderons les planches de coffrage en intérieur avec finitions au lait de chaux (sauf pour les murs recevant le soleil d'hiver qui seront en enduit terre) et essayerons d'utiliser un coffrage perdu en Douglas pour l'extérieur (si pas les moyens : on finira les différentes couches d'enduits).
LA VERANDA/SERRE :
- intégrée comme indiqué précédemment, soit un seule face vitrée verticale (pour éviter casse et surchauffe) tout le long de la face sud de la maison.
- toiture isolée.
- récupération de vitrages verre ou polycarbonate si pas d'autre solution. Autoconstruction en double vitrages.
- ouvertures au sol et au plus haut point (des systèmes automatiques mécaniques autonomes existent pour aérer les serres qui s'ouvrent au delà d'une certaine température) pour gérer la température de la serre, idem pour le mur de jonction serre/maison (effet mur Trombe).
- sol avec inertie (terre battue, terre cuite, carrelage de galets,...).
- mur séparant la véranda de la maison avec lui aussi de l'inertie (pisé, adobes,..)
- banc thermique dans la serre au bas du mur de jonction serre/maison = faire un coffrage, une couche de terre/paille (peu de paille), des bouteilles remplies d'eau (laisser un espace d'air) et bien bouchées avec un bouchon de liège, les noyer dans une couche de terre/paille, recommencer jusqu'à la hauteur voulue, laisser sécher, fignoler avec un magnifique tadelack par exemple. On peut noyer un tube PER raccordé au puit canadien dans ce banc en gardant tout de même une sortie d'air ou y continuer le réseau de chauffage solaire pour lisser la température de la serre.
LA DISPOSITION INTERIEURE :
- Nord-ouest : buanderie (mur sud donnant sur la cuisine au niveau du point d'eau : machine à laver (à pédale?) évier profond), cellier : porte isolée donnant sur le "frigo" d'extérieur
- Nord : toilettes sèches (tiroir isolé contenant le seau de déjections donnant sur l'atelier extérieur abrité) et escalier vers l'étage/combles (bloc électrique sous l'escalier, isolé magnétiquement et donnant sous l'atelier abrité)
- Nord-est : studio Zik pour mon homme/bureau/chambre d'appoint (son antre perso, quoi, nécessaire à la vie de couple selon nous), isolé phoniquement par des cloisons terre/paille + air + carton dans un coffrage bois supportant de plus des étagères de rangement
- Est : chambre alcôve séparée au sud par un rideau du...
- Sud-est : coin bureau donnant sur la serre, cloison coulissante permettant un grand volume vers le...
- Sud : salon et coeur chaud ouvert au...
- Sud-ouest : la cuisine, mur nord donnant sur la buanderie regroupant évier et machine à laver la vaisselle (voui je suis allergique...) = regroupement des points d'eau
- à l'étage : chambres enfant(s), amis, mezzanine, terrasse pour entretien des panneaux solaires et photovoltaîques
- tout le long du mur nord, avancée de toiture permettant un atelier abrité, le stockage du bois, etc..
- tout le long des murs ouest et est, au niveau de l'étage, balcons filant vers le nord et un escalier permettant une indépendance des habitants de l'étage, servant d'avancée de toit pour le rez-de-chaussée, donnant sur les terrasses des chambres d'étage, mais à 5 cm des murs pour évitet les ponts thermiques
.
- toutes les cloisons des chambres sont des rangements (moins de meubles, isolation phonique et thermique)
LE COEUR CHAUD :
- au centre de la maison, placé de façon à recevoir les rayons du soleil d'hiver, servant d'appui ou intégrant le poêle (acceptant bois bûche et déchiqueté, pas les granulés), traversant sur sa hauteur jusqu'à l'étage, se trouve un mur creux de BTC (briques de terre crue). Y est aussi accolé le four de la cuisine. Il sert de conduit pour la cheminé et la hotte du four, gaine technique, rayonne la chaleur du poêle, du four ou rafraîchit en été car on peut y faire circuler de l'eau froide ou l'air du puit provençal.
- derrière se trouve la salle de bain, au centre de la maison, bien chaude en hiver et reprenant le principe du regroupement des points d'eau car proche de la cuisine.
LA VENTILATION :
- puit canadien/provençal couplé à une VMC double-flux faite maison (cf le topic déjà lancé sur Olduvaï : VMC double-flux du pauvre)
L'EAU :
- eau chaude sanitaire par le chauffe-eau solaire et/ou le bouilleur du poêle
- récupération des eaux de pluie en cuve souples après passage dans filtration grossière et petite cuve pierre ou bétonnée pour atténuer l'acidité de l'eau
- circuit d'eau indépendant pour l'atelier et la machine à laver le linge (chauffée au solaire) car eau plus douce = pas de calcaire, moins de détergent nécessaire
- filtration charbon/UV pour l'eau potable
- épuration des eaux grises par bassins à macrophytes
- récupération des eaux filtrées en bassin dans un plan d'eau (réserve d'eau, écosystème, voire une piscine écologique (mmmmhhh...)
- et là je fantasme sur un délire perso : mettre en place au niveau de ce bassin de rétention un pompage (bélier? solaire?) du surplus vers un point haut pour un relargage permettant l'installation d'une picocentrale hydroélectrique, puis re-bassins à macrophyte et remplissage des cuves de récupération d'eau de pluie... La boucle est bouclée !
LE CHAUFFAGE :
- déjà évoqué : serre, banc thermique, mur Trombe, poêle à bois bûche et bois déchiqueté, inertie du coeur chaud + murs + sol en contact avec les rayons du soleil d'hiver, chauffage solaire PSD (plancher solaire direct). Tout cela est redondant et nous ne mettrons en place que le strict nécessaire après une étude thermique de la maison.
LA CUISSON :
- mijoteur sur le poêle à bois, four solaire, marmite norvégienne, four à pain/pizza en terre/paille, réchaud gaz à biomasse (cf site www.onpeutlefaire.com)
L'ELECTRICITE :
- photovoltaïque haut rendement au sud, bas rendement (moins cher) au nord.
- revente à ENERCOOP, le seul fournisseur (en SCOP en plus) d'énergie verte à 100%
- bidouiller une éolienne maison
- pico centrale hydroélectrique
- biomasse
- éviter les batteries
Et encore je trouve tout ça un peu succint...
luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
Age : 51
Localisation : InZeWild
Emploi : Luciol2Lux
Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Jocelyn- Membre Premium
- Nombre de messages : 754
Date d'inscription : 09/05/2008
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Bonsoir Lux,
Citation:Douglas pour le bois en contact avec l'extérieur car on n'a pas à le traiter ;
La construction "écologique" c'est mon boulot au quotidien.
Fait trés attention sur ce point précis, le Douglas est loin d'étre invulnérable.
Les Xylophages, grand capricorne, ou fourmis Forestiére peuvent te démolir une grume en 2 temps 3 mouvement.
Je travail beaucoup avec ce bois, car il est léger à manutentionner.
Il ne faut surtout pas que tu pense, malgrés les dires de certains que le douglas est imputrescible et invulnérable, bien au contraire.
1: cela dépend du Biotope, proximité d'une foret donc présence de bois mort donc grands nombres de Xylophage.
2: Date de coupe de la grume.....les scieur vendent actuellement n'importe quoi, et coupe n'importe quand...
3: je te conseil vivement de traité le bois une fois la constuction, hors d'eau, avec du BORAX, sel de Bore...c'est clean, pas de danger.
Concernant, le batit en Paille...je connais.
Attention, ne pas utiliser de vulgaire botte de paille...NON
si vous pouvez, trouver un agriculteur, possédant une botteleuse, et effectuer un réglage de la compression de la paille.
2/ faite botteler des Demi Bottes pour les éviter de devoir diviser les bottes en 2...
Théoriquement facile, mais galére sur le chantier à réaliser.
3/ inconvénient, programme le chantier en période séche ( juillet Aout).
PS: Cela semble facile et pas cher à premiére vu de batir en Paille....Cela n'écessite une grande rigeur, je dirai bien plus qu'avec du béte parpaing béton..
Concernant les Dalles Chaux Chanvre.
Je pratique beaucoup cette technique.
Tout les étages de ma maison son réalisé ainsi.
Je te conseil d'aller faire un tour du coté de l'AGRESLITH...
Perso, je trouve cela moins cher, et pour avoir beaucoup bosser avec ce matériaux,je le trouve supérieur au Chanvre...n'en déplaise à certains.
AGRESLITH-C est un granulat de bois stabilisé par traitement thermique et par minéralisation. La stabilisation a pour effet de stopper le phénomène de variation dimensionnelle du bois. L'objectif étant de rendre compatible une charge organique avec un liant hydraulique. AGRESLITH-C s'utilise pour la confection des mortiers et des bétons en remplacement du gravier. Il peut également se substituer au sable. Les bétons élaborés avec AGRESLITH-C se distinguent des bétons légers traditionnels. En effet, en plus des qualités significatives d'allègement du béton, AGRESLITH-C offre une forte absorption phonique et des performances mécaniques élevées
Amicalement
Citation:Douglas pour le bois en contact avec l'extérieur car on n'a pas à le traiter ;
La construction "écologique" c'est mon boulot au quotidien.
Fait trés attention sur ce point précis, le Douglas est loin d'étre invulnérable.
Les Xylophages, grand capricorne, ou fourmis Forestiére peuvent te démolir une grume en 2 temps 3 mouvement.
Je travail beaucoup avec ce bois, car il est léger à manutentionner.
Il ne faut surtout pas que tu pense, malgrés les dires de certains que le douglas est imputrescible et invulnérable, bien au contraire.
1: cela dépend du Biotope, proximité d'une foret donc présence de bois mort donc grands nombres de Xylophage.
2: Date de coupe de la grume.....les scieur vendent actuellement n'importe quoi, et coupe n'importe quand...
3: je te conseil vivement de traité le bois une fois la constuction, hors d'eau, avec du BORAX, sel de Bore...c'est clean, pas de danger.
Concernant, le batit en Paille...je connais.
Attention, ne pas utiliser de vulgaire botte de paille...NON
si vous pouvez, trouver un agriculteur, possédant une botteleuse, et effectuer un réglage de la compression de la paille.
2/ faite botteler des Demi Bottes pour les éviter de devoir diviser les bottes en 2...
Théoriquement facile, mais galére sur le chantier à réaliser.
3/ inconvénient, programme le chantier en période séche ( juillet Aout).
PS: Cela semble facile et pas cher à premiére vu de batir en Paille....Cela n'écessite une grande rigeur, je dirai bien plus qu'avec du béte parpaing béton..
Concernant les Dalles Chaux Chanvre.
Je pratique beaucoup cette technique.
Tout les étages de ma maison son réalisé ainsi.
Je te conseil d'aller faire un tour du coté de l'AGRESLITH...
Perso, je trouve cela moins cher, et pour avoir beaucoup bosser avec ce matériaux,je le trouve supérieur au Chanvre...n'en déplaise à certains.
AGRESLITH-C est un granulat de bois stabilisé par traitement thermique et par minéralisation. La stabilisation a pour effet de stopper le phénomène de variation dimensionnelle du bois. L'objectif étant de rendre compatible une charge organique avec un liant hydraulique. AGRESLITH-C s'utilise pour la confection des mortiers et des bétons en remplacement du gravier. Il peut également se substituer au sable. Les bétons élaborés avec AGRESLITH-C se distinguent des bétons légers traditionnels. En effet, en plus des qualités significatives d'allègement du béton, AGRESLITH-C offre une forte absorption phonique et des performances mécaniques élevées
Amicalement
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Encore un truc:
Citation Lux:
Personnellement, nous garderons les planches de coffrage en intérieur avec finitions au lait de chaux .
Tu veux mettre de la chaux Hydrau ou arérienne sur du bois brut.
Bonne idée,
Mais si tu fait cela directement...tu va avoir des problémes serieux.
1/ faiencage du bagigeon de chaux.
Puis au bout de quelques temps, la chaux va se décoller...
Donc, pour bien faire, il te faut:
1/ des planches de coffrage, séchent de plus d'un AN. (pas de retrait dimensionnel)
2/ passer une solution d'accroche type UNIFOND (silice) sur le bois.
Afin d'assurer un bonne accroche à la chaux.
Si le support n¹est pas adapté, un pont d’adhérence est alors nécessaire : UNIFOND-PUR.
3/ mélanger à la chaux du Sel d'Alun.
4/ éffectuer, le chaulage en Octobre, ou au printemps par temps couvert et humide...
Citation Lux:
Personnellement, nous garderons les planches de coffrage en intérieur avec finitions au lait de chaux .
Tu veux mettre de la chaux Hydrau ou arérienne sur du bois brut.
Bonne idée,
Mais si tu fait cela directement...tu va avoir des problémes serieux.
1/ faiencage du bagigeon de chaux.
Puis au bout de quelques temps, la chaux va se décoller...
Donc, pour bien faire, il te faut:
1/ des planches de coffrage, séchent de plus d'un AN. (pas de retrait dimensionnel)
2/ passer une solution d'accroche type UNIFOND (silice) sur le bois.
Afin d'assurer un bonne accroche à la chaux.
Si le support n¹est pas adapté, un pont d’adhérence est alors nécessaire : UNIFOND-PUR.
3/ mélanger à la chaux du Sel d'Alun.
4/ éffectuer, le chaulage en Octobre, ou au printemps par temps couvert et humide...
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Sempervirens, tu es une mine d'information !
Merci de tes suggestions que je note scrupuleusement. N'hésite pas à continuer ! I want Moooooore !
Merci de tes suggestions que je note scrupuleusement. N'hésite pas à continuer ! I want Moooooore !
luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
Age : 51
Localisation : InZeWild
Emploi : Luciol2Lux
Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: [Habitat] L'habitat idéal
What do you Want????
Avez vous établit des plans, un budget.?
(La maison en paille poteaux poutre c'est le Top en matiére d'isolation....vous avez raison, c'est une trés bonne option)
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
More informations !
Sinon, oui, j'ai fait des plans, mais j'ai vraiment du mal à déterminer un budget : il va falloir tôt ou tard que je fasse appel à un pro (genre, je ne sais pas calculer le volume de bois nécessaire)
luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
Age : 51
Localisation : InZeWild
Emploi : Luciol2Lux
Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Lux,
Il existe des programme trés bien pour cela..
Bon AutoCad est un peu pointu.
Mais il existe un programme de modelisation trés intuitif, pour les Maison ossature Bois...
Tu créer tes volumes, tes escaliers, pose tes fenétres.
Le Soft, ce charge, des calculs de débit.
Attend je te donne le nom du Soft le plus vite possible.
A toute
Il existe des programme trés bien pour cela..
Bon AutoCad est un peu pointu.
Mais il existe un programme de modelisation trés intuitif, pour les Maison ossature Bois...
Tu créer tes volumes, tes escaliers, pose tes fenétres.
Le Soft, ce charge, des calculs de débit.
Attend je te donne le nom du Soft le plus vite possible.
A toute
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Voila,
C'est Architect 3D...
Il y en a plusieurs...dont
Cadsoft Envisioneer fournit aujourd'hui des capacités de conception jamais vues dans un seul et unique produit logiciel pour former une solution totalement innovante.
Le logiciel intègre des outils dédiés à la conception architecturale des bâtiments, mais aussi de puissantes fonctions pour la décoration intérieure, pour le paysagisme et l'aménagement extérieur. Enfin, des fonctions de dessin 2D, une interface de navigation en 3D ultra-intuitive, un module de rendu et d'animation réalistes, et un module quantitatif / estimatif complètent l'ensemble.
C'est Architect 3D...
Il y en a plusieurs...dont
Cadsoft Envisioneer fournit aujourd'hui des capacités de conception jamais vues dans un seul et unique produit logiciel pour former une solution totalement innovante.
Le logiciel intègre des outils dédiés à la conception architecturale des bâtiments, mais aussi de puissantes fonctions pour la décoration intérieure, pour le paysagisme et l'aménagement extérieur. Enfin, des fonctions de dessin 2D, une interface de navigation en 3D ultra-intuitive, un module de rendu et d'animation réalistes, et un module quantitatif / estimatif complètent l'ensemble.
Invité- Invité
Re: [Habitat] L'habitat idéal
Architect3D, je l'ai...
... Mais je ne comprends toujours pas comment calculer!
Cad soft envisionneer on peut le trouver en freeware?
... Mais je ne comprends toujours pas comment calculer!
Cad soft envisionneer on peut le trouver en freeware?
luxferrrare- Modérateur
- Nombre de messages : 1527
Age : 51
Localisation : InZeWild
Emploi : Luciol2Lux
Loisirs : Câliner les arbres, tomber des rochers
Date d'inscription : 11/02/2008
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Cadenas et niveau de sécurité
» Habitat en sous-sol & questions
» Habitat souterrain: viable?
» Inondations - préparation de l'habitat
» Construction petit habitat en bois
» Habitat en sous-sol & questions
» Habitat souterrain: viable?
» Inondations - préparation de l'habitat
» Construction petit habitat en bois
Olduvaï :: Faire face aux situations de crise (réservé aux membres s'étant présentés) :: Campement & habitat :: Le logement
Page 4 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum